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Saturnisme
Cette maladie liée au plomb était très fréquente autrefois dans le milieu professionnel. Aujourd’hui, elle touche essentiellement les enfants des milieux défavorisés.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le saturnisme correspond à l’ensemble des symptômes liés à une trop grande quantité de plomb dans le corps. Le plomb peut être inhalé, si l’on travaille dans un environnement utilisant du plomb (soudeurs, garagistes, etc.) ou, le plus souvent, ingéré via la nourriture ou l’eau du robinet. Le saturnisme peut se manifester dans une crise aiguë, s’il y a ingestion ponctuelle d’une grande quantité de plomb, ou chronique, s’il s’agit d’une intoxication au long cours.
Quelles sont les causes ?
Le plomb ainsi entré dans l’organisme va se déposer sur les os à la place du calcium mais aussi dans certains organes et dans les tissus. Lorsqu’il sera présent en grande quantité, des symptômes vont se déclencher.
Quels sont les symptômes ?
- Le premier signe du saturnisme est souvent la colique de plomb, particulièrement impressionnantes. Elle se manifeste par de fortes diarrhées, accompagnées de vomissements et de violentes douleurs abdominales.
- Une anémie est souvent constatée.
- Un trait bleuté sur la gencive
A plus long terme, des effets plus graves vont apparaître :
- Maux de tête.
- Hypertension.
- Troubles rénaux.
- Perte de mémoire.
- Cécité.
- Troubles neurologiques.
- Retard mental.
- Convulsions pouvant entraîner des troubles cardiaque voire le décès si aucun soin n’est apporté.
Quel est le mode de transmission ?
Outre le saturnisme professionnel qui a presque disparu aujourd’hui, cette maladie se transmet le plus souvent par ingestion. Il peut s’agir de légumes préparés dans un récipient dont le revêtement contient du plomb mais aussi de l’eau du robinet dans d’anciens immeubles, lorsque les canalisations sont encore en plomb. Certaines peintures au plomb, lorsqu’elles s’écaillent, sont également susceptibles d’être ingérées par les enfants.
Les vapeurs d’essence au plomb peuvent aussi être toxiques, si inhalées régulièrement à fortes doses. Certaines pollutions industrielles peuvent être responsables du saturnisme.
A noter que si le saturnisme n’est pas contagieux à proprement parler, la mère peut le transmettre au fœtus.
Comment établit-on le diagnostic ?
Pour confirmer la suspicion de saturnisme, il faut doser la quantité de plomb dans le sang (plombémie) et/ou dans les urines (plomburie).
Quels sont les traitements disponibles ?
Le traitement du saturnisme consiste à évacuer le plomb présent dans l’organisme. Pour cela on pratique un traitement chélateur, en cures d’une semaine, à l’hôpital. Chaque cure est espacée dans le temps, on réitère l’opération jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de plomb dans les os.
Quelle est l’évolution de la maladie ?
Si la maladie est prise à temps, les symptômes disparaitront avec l’évacuation du plomb. En revanche, si le diagnostic est posé tardivement, certaines séquelles telles que le retard mental risquent d’être irréversible.
Peut-on prévenir le saturnisme ?
La prévention est primordiale en ce qui concerne le saturnisme puisque la maladie, si elle est découverte trop tard, peut laisser de lourdes séquelles. Elle consiste essentiellement à éviter tout contact avec le plomb :
- Vérifiez que vos canalisations et celles de votre immeuble ne contiennent plus de plomb. Si vous ne pouvez pas vérifier, buvez et préparez vos aliments avec de l’eau en bouteille.
- Ne préparez pas à manger des dans récipients susceptibles de contenir du plomb.
- Si votre appartement contient de la peinture au plomb, veillez à la maintenir en bon état ou retirez-là en portant une combinaison adéquate et surtout un masque anti-poussières. Tenez les enfants à l’écart pendant toute la durée de l’opération.
- Evitez de manger du gibier tué avec des cartouches de plomb.
- Assurez à votre enfant une alimentation riche en fer et en calcium. Une carence de l’un de ces éléments peut le rendre plus susceptible de fixer le plomb dans son organisme.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Les urgences, le samu (15) ou les pompiers (18) en cas de crise
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Scoliose
La scoliose est une incurvation latérale de la colonne vertébrale, qui peut prendre des formes plus ou moins prononcées. L’attitude scoliotique, la forme la plus fréquente et la moins grave, est assez répandue, notamment chez les adolescents. On estime que 2% à 4% de la population française souffrirait de scoliose.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La forme la plus répandue de scoliose est l’attitude scoliotique : elle consiste en une incurvation latérale droite ou gauche de la colonne vertébrale. Cette incurvation est visible lorsque l’on est debout mais disparaît si l’on se penche en avant.
Les scolioses dites vraies sont beaucoup plus handicapantes. Elles débutent souvent dans l’enfance et s’aggravent par la suite. La courbure est beaucoup plus prononcée et se caractérise par son aspect tridimensionnel : il y a torsion d’une ou plusieurs vertèbres, ce qui entraîne une déformation du dos.
Quelles sont les causes ?
Elles sont variables selon les individus et le type de scoliose constaté.L’attitude scoliotique est souvent due à une différence de longueur entre les deux jambes, le bassin se trouve déséquilibré et le dos n’est plus droit. Ce phénomène est fréquent à l’adolescence.
Quant aux scolioses vraies, elles peuvent être causées par des malformations congénitales d’une ou plusieurs vertèbres, une déformation des vertèbres suite à un traumatisme ou encore un problème neuromusculaire.
A noter toutefois que dans la majorité des cas, on ne parvient pas à identifier la cause de la scoliose. On parle alors de scoliose idiopathique, beaucoup plus fréquente chez les filles que chez les garçons.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le diagnostic s’établit grâce à un examen clinique, qui sera confirmé et précisé par des examens radiologiques. Ils permettront de déterminer le siège précis de la scoliose et son importance, définie par l’angulation (en degrés) observée entre les vertèbres.
Quels sont les traitements ?
Les traitements vont dépendre de l’importance de la scoliose.
- Pour les courbures modérées, de simples séances chez le kinésithérapeute peuvent suffire. Elles visent à renforcer la musculature du thorax et à corriger les mauvaises postures.
- Le port d’un corset peut être recommandé pour les scolioses moyennes ou sévères. Adapté à la morphologie du patient, il corrige les déformations et permet au dos de grandir en restant droit, lors de la croissance.
- L’intervention chirurgicale ne concerne que les cas graves de scolioses. Elle consiste à replacer les vertèbres puis à les fixer grâce à une ou plusieurs tiges de métal qui seront fixées sur la colonne vertébrale. Une greffe osseuse entre les vertèbres intervient également souvent. Il s’agit d’une opération assez lourde et le malade aura par la suite un dos assez rigide. Idéalement, elle ne doit pas être pratiquée avant la fin de la croissance.
Quelle est l’évolution ?
La scoliose apparaît dans la plupart des cas dans l’enfance ou à l’adolescence. On considère qu’elle arrête d’évoluer avec la fin de la croissance. Entretemps, des radios tous les quelques mois permettent de déterminer si la déformation continue ou non d’évoluer.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Syndrome du canal carpien
Le syndrome du canal carpien est la plus répandue des troubles musculo-squelettiques du membre supérieur. Causé par des mouvements répétitifs ou par une position inadéquate du poignet, le syndrome provoque une compression très douloureuse du nerf médian.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le syndrome du canal carpien s’exprime chez les personnes dont le travail sollicite régulièrement et excessivement le poignet. Il correspond à une compression douloureuse du nerf médian au niveau du poignet. Le nerf médian est celui qui innerve la main sur le versant du pouce. La compression survient lorsque se produit, quelle que soit la raison, une tuméfaction où se forment des travées de tissus fibreux. A noter que le syndrome du canal carpien est plus fréquent chez les femmes à partir de la quarantaine et qu’il peut tout à fait toucher les 2 mains.
Quelles sont les causes ?
Généralement, les personnes chez qui apparaît le syndrome du canal carpien sont celles qui sollicitent excessivement, du fait de leur travail, le poignet. Que ce soit suiteà des mouvements répétés et forcés du poignet étendu, comme c’est le cas lors de l’utilisation d’un tournevis ou à cause d’un clavier d’ordinateur mal positionné, le syndrome du canal carpien est une maladie du travail. Par ailleurs, il existe un certain nombre de facteurs de risque :
- Grossesse.
- Diabète.
- Dysfonctionnements thyroïdiens.
- Goutte.
- Polyarthrite rhumatoïde.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de ce syndrome sont dus à la compression nerveuse. Altération de la sensibilité, maladresse, fourmillements et douleurs au niveau des trois premiers doigts de la main sont les manifestations les plus courantes. Parfois aussi, une sensation de brûlure ou des fourmillements au niveau du bras et de l’épaule peuvent être présents. Par ailleurs, la position de la main durant le sommeil peut réveiller et accentuer les douleurs. Enfin, le fait de moins utiliser la main endommagée peut conduire à une atrophie des muscles de la main du côté du pouce.
Comment faire le diagnostic ?
Il repose essentiellement sur l’examen de la main et du poignet.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou la médecine du travail dans un premier temps.
Quels sont les traitements ?
Le principe du traitement est d’éviter l’hyperextension du poignet et la mise en compression excessive du nerf médian. Il consiste donc en l’application de gouttières au niveau des poignets pour maintenir la main en position relâchée. Par ailleurs, il faut agir en amont en éliminant les positions et/ou mouvements ou alors les pathologies responsables du syndrome. Cela passe par exemple par une le réglage de l’angle du clavier ou par le traitement de la maladie en cause le cas échéant. En cas de douleurs soutenues, l’injection de corticoïdes peut soulager sur le long terme. Si toutes les tentatives de traitement ont échouées, la chirurgie représente une alternative efficace. L’opération consiste à sectionner les faisceaux fibreux qui font pression sur le nerf médian pour lever la compression.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Tendinite
Elle survient chez le sportif mais aussi chez les travailleurs à la chaîne ou les employés qui passent trop de temps devant leur ordinateur : la tendinite est une inflammation du tendon, bénigne, mais fort handicapante.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La tendinite est une inflammation d’un tendon, ce faisceau de fibres très résistantes qui relient les os aux muscles. Elle survient lorsque ce tendon a été trop sollicité lors d’une activité répétitive, elle est due au frottement de ces fibres, composées essentiellement de collagène, sur un os ou sur une articulation.
Quelles sont les causes ?
La tendinite est généralement provoquée par un geste trop souvent répété. Elle survient notamment chez le sportif. Une forme de tendinite particulièrement connue est le fameux tennis-elbow dont sont victimes certains joueurs de tennis trop zélés. Des tendinites du poignet ont par ailleurs été observées chez les personnes passant de longues heures à utiliser la souris de leur ordinateur ou chez les employés qui effectuent un travail répétitif à la chaîne.Une mauvaise posture, un entraînement sans échauffement peuvent également constituer des facteurs aggravants de tendinite. En sport, le matériel utilisé influe aussi sur l’apparition éventuelle de la tendinite.
Quels sont les symptômes ?
La tendinite se manifeste par une douleur au niveau des tendons âbimés. Selon l’importance de l’atteinte, cette douleur peut se manifester au début de l’exercice puis disparaître à l’échauffement, ou seulement après quelques minutes d’exercice ou encore, si elle est à un stade avancé, elle peut provoquer des élancements même au repos. Parfois, on constate également une inflammation, voire une enflure et une mobilité réduite.
Quels sont les traitements ?
- La principale thérapie pour éradiquer la tendinite consiste à laisser le tendon au repos complet. Dans le cas d’un tennis-elbow par exemple, il faut donc immobiliser le bras pour éviter tout mouvement du coude.
- Un anti-inflammatoire non-stéroïdien (AINS) peut être prescrit pour calmer la douleur. L’application de glace ou de chaleur peuvent également être des solutions.
- Afin d’éviter la rechute, il faudra modifier son plan de travail ou ses habitudes sportives.
Quelle est l’évolution ?
Avec un peu de repos, la tendinite disparaît la plupart du temps d’elle-même. Mais il faudra changer ses habitudes et faire plus attention si l’on ne veut pas qu’elle réapparaisse. Parmi les précautions à prendre, il faut faire des pauses régulièrement, que ce soit dans le cadre professionnel ou dans la pratique d’un sport ou d’un loisir.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Torticolis musculaire
Il a beau être bénin la plupart du temps, le torticolis musculaire n’en est pas moins très douloureux et handicapant. Repos et analgésiques sont les seuls remèdes pour estomper les symptômes, qui disparaissent en quelques jours.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le torticolis musculaire est, comme son nom l’indique, une contracture de certains muscles du cou, qui empêche la tête de se mouvoir correctement. La plupart du temps, c’est le muscle sterno-cléido-mastoïdien qui est en cause. La victime se réveille le matin, avec la tête coincée dans une position inconfortable, incapable de la bouger.
N’importe qui peut être touché par le torticolis, mais il survient plus souvent entre 30 et 60 ans. Les femmes sont moitié plus touchées que les hommes.
Quelles sont les causes ?
Elles sont multiples.
- Dans la majorité des cas, le torticolis est provoqué par une mauvaise position durant le sommeil. Ce qui explique que les symptômes apparaissent généralement au lever.
- Un faux mouvement, un mouvement brutal ou forcé du cou peuvent également déclencher sur le champ une contracture qui durera plusieurs jours.
- Un traumatisme violent tel qu’un accident de voiture en est parfois la cause.
- Un courant d’air prolongé sur la nuque peut également suffire à déclencher les symptômes.
Quels sont les symptômes ?
Ils sont très facilement reconnaissables :
- Raideur de la nuque.
- Tête « coincée » dans une position inhabituelle.
- Fortes douleurs lorsque l’on tente d’effectuer un mouvement de rotation.
Comment établit-on le diagnostic ?
Pour confirmer la suspicion de torticolis, le médecin se basera simplement sur la description des symptômes et sur la palpation de la nuque et du haut du dos.
Il pourra éventuellement demander une radio de contrôle pour éliminer toute autre pathologie, notamment si le patient a subi un traumatisme physique.
Quelle est l’évolution ?
Généralement, les symptômes du torticolis s’estompent en quelques jours. Si toutefois, ils duraient plus de cinq jours, il faudrait consulter un médecin, car ils pourraient être révélateurs d’une autre maladie. Même chose si le torticolis revient plusieurs fois par an : il pourrait par exemple être consécutif à une arthrose ou à une scoliose.
Consultez toujours votre médecin si ce torticolis s’accompagne de fièvre. Il y a alors des risques pour qu’il soit le symptôme d’une maladie type grippe, angine ou otite.
Quels sont les traitements disponibles ?
- Le premier remède est le repos, au chaud. Veillez à bien couvrir votre nuque d’une écharpe ou, mieux, d’une bouillotte, la chaleur ayant un effet décontractant sur les muscles.
- Les anti-inflammatoires sont généralement efficaces pour calmer la douleur.
- Les myorelaxants, à appliquer en pommade par exemple, peuvent également être utilisés avec succès.
Pour un torticolis musculaire, avec ce traitement, les symptômes doivent disparaître dans les trois jours.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Maladies de peau
Acné
Cette pathologie de la peau, bien connue des adolescents, est le plus souvent bénigne. Reste que parfois, l’acné peut demander des traitements lourds et contraignants.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
Maladie de la peau qui se caractérise par une inflammation bactérienne de la glande sébacée, située à la base du poil. Cette glande qui sécrète du sébum en excès va se boucher. A la surface de la peau, le sébum va s’oxyder donnant naissance au point noir ou comédon. Dans la glande, le sébum peut être infecté par la bactérie Propionibactérium acnes, présente sur la peau, donnant naissance au bouton rouge d’acné. En général, cette pathologie commence à la puberté pour disparaître à la fin de l’adolescence. Il existe également des formes chez le jeune adulte.
Quelles sont les causes ?
- Augmentation des hormones mâles (androgènes) à la puberté. C'est la cause la plus fréquente.
- Hérédité.
- Stress.
- Huiles, cosmétiques.
- Médicaments (corticostéroïdes, androgènes, lithium…).
- Maladies (maladie hormonale, ovaires polykystiques, rosacée…).
Quels sont les symptômes ?
Une peau grasse avec des points noirs et/ou rouges, localisés principalement sur le visage, le cou et le haut du dos.
Quelles sont les complications possibles ?
Parce qu’elle est inesthétique, l’acné peut avoir des retombées psychologiques et sociales importantes, surtout à une période d’instabilité émotionnelle comme l’adolescence. En outre, l’acné non traitée ou ses formes sévères peuvent engendrer des cicatrices visibles et parfois difficiles à estomper.
Qui consulter ?
Un dermatologue.
Comment faire le diagnostic ?
Une simple observation minutieuse permet de faire le diagnostic. Il peut être associé à un dosage hormonal.
Quels sont les traitements ?
Il existe deux types de traitements :
- Les traitements locaux comme des antiseptiques et antibiotiques qui luttent contre l’infection.
- Les traitements oraux qui peuvent être soit des antibiotiques, des dérivés du zinc, la vitamine A acide, et la pilule contraceptive
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Albinisme
Ce terme regroupe un ensemble de maladies génétiques caractérisées par une dépigmentation des yeux, de la peau, des cheveux et des phanères. 20 000 personnes en France seraient concernées.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’albinisme, d’origine génétique, peut être divisé en deux grandes catégories :
- l’albinisme oculo-cutané : il comprend un ensemble de maladies génétiques (10 formes différentes) dans lesquelles une anomalie de la synthèse de mélanine touche soit la peau, soit les yeux, soit les deux. Les troubles sont plus ou moins sévères selon la forme de la maladie.
- l’albinisme oculaire : cette forme d’albinisme se caractérise par un nystagmus (mouvements d'oscillation involontaire et saccadé du globe oculaire) congénital, une dépigmentation de l’iris et de la rétine et une diminution de l'acuité visuelle, souvent accompagnée d’une vision binoculaire moins performante et d’un possible strabisme. Les personnes atteintes de ce type d’albinisme sont dites photophobes, c’est-à-dire qu’elles ne supportent pas la lumière et doivent donc l’éviter en permanence.
Quelles sont les causes ?
Hérédité : Toutes les formes d'albinisme sont génétiques. L’albinisme oculo-cutané, quelle que soit la forme, se transmet sur un mode autosomal récessif, ce qui signifie que la maladie atteint autant les filles que les garçons et elle ne se manifeste que lorsque l'on est porteur des deux gènes mutés de la maladie. Chacun des deux parents doit obligatoirement être porteur du gène muté pour transmettre la maladie. Ils sont appelés porteurs sains puisqu’ils ont le gène malade mais ne le sont pas eux-mêmes. Deux porteurs sains qui font un enfant ensemble ont une chance sur quatre d’avoir un enfant malade et ce risque est le même à chaque grossesse. La forme la plus répandue d’albinisme oculaire se transmet également sur un mode récessif, seulement l’anomalie génétique est portée par un chromosome sexuel, le chromosome X, que les femmes possèdent en double exemplaire. Ainsi, dans ce cas, une mère est porteuse saine du gène malade et a une chance sur deux d’avoir un garçon malade. Si la mère enfante une fille, cette dernière a une chance sur deux d’avoir le gène malade et ainsi d’être porteuse saine.
Dépigmentation : au cours des albinismes, le nombre total de mélanocytes (cellules responsables de la pigmentation) est normal. L’anomalie concerne une enzyme indispensable à la production de la mélanine, la tyrosinase. L’absence de mélanine dans les mélanocytes entraîne des caractéristiques morphogiques bien particulières (cf symptômes).
Quels sont les symptômes ?
Les personnes atteintes d’albinisme oculo-cutané présentent un type bien particulier :
- Cheveux blancs ou bond très pâles.
- Iris des yeux gris ou bleu.
- Pupille à reflet rouge plus ou moins visible.
- Peau très claire.
Selon la forme de la maladie, un malade présentera un ou plusieurs de ces symptômes, plus ou moins prononcés. Dans tous les cas, les malades voient très mal de loin (souvent en dessous de 4 dioptries). Cette anomalie est mal corrigée par le port de lunettes.
Quelles sont les complications possibles ?
Normalement, la mélanine jour un rôle protecteur vis-à-vis des UV solaires. En l’absence de ce pigment, la peau est dangeureusement plus sensible au soleil Les conséquences d’expositions répétées au soleil peuvent aller du simple coup de soleil au cancer de la peau.
Les yeux doivent également être protégés de la lumière solaire. L’albinos, personnes atteintes d’albinisme, doivent donc constamment fuir et se protéger du soleil.
Qui consulter ?
Un dermatologue et un ophtalmologue, qui doivent travailler de concert pourprévenir les complications.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Angiome cutané
Tache de vin, fraise ou étoile : les angiomes sont souvent connus sous des noms poétiques et imagés. Ces petites malformations bénignes sont généralement sans conséquences sur la santé mais peuvent poser des soucis esthétiques.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Les angiomes cutanés sont de petites malformations du système vasculaire ou lymphatique, particulièrement fréquentes chez les enfants. On estime qu’environ 10 % d’entre eux présenteraient des angiomes, qui disparaitront en grandissant.
A quoi ça ressemble ?
L’angiome cutané peut prendre plusieurs formes.
- La fraise est une petite lésion rouge, avec des saillies plus ou moins importantes. Cette malformation est généralement présente à la naissance mais peut aussi apparaître dans les premières années de vie. On l’attribue souvent à l’immaturité du système vasculaire. On appelle également les fraises des hémangiomes cutanés.
- La tache de vin ou angiome plan est, comme son nom l’indique, généralement d’un aspect lisse. De couleur rouge-rosé, elle peut s’étendre au cours de la vie et devenir plus foncée.
- Les angiomes stellaires forment de petites taches rouges en forme d’étoile, légèrement en relief. Ils peuvent apparaître à n’importe quel âge, sont souvent situés sur le visage ou les extrémités.
- Il existe d’autres types d’angiomes cutanés, beaucoup plus rares, qui peuvent parfois êtres associés à des pathologies plus graves telles que le glaucome.
Quelle est l’évolution ?
Dans l’immense majorité des cas, les angiomes cutanés de l’enfant disparaitront au bout de quelques années. Ce n’est toutefois pas toujours le cas. Certains angiomes peuvent s’étendre ou même proliférer.
Quel est le traitement ?
Chez l’enfant, il n’est généralement pas recommandé de traiter : la plupart des angiomes disparaissent naturellement après quelques années, sans laisser de traces, alors qu’une intervention ne réussit pas forcément. Elle peut toutefois être conseillée si la surface ou la localisation de la malformation s’avèrent gênantes.Plusieurs techniques sont alors envisageables, selon le type d’angiome et sa « gravité ».
- Les traitements au laser sont souvent utilisés. Une crème anesthésiante est appliquée un peu avant la séance. Il faudra compter plusieurs séances pour des résultats visibles.Attention, cela ne marche pas toujours et le résultat n’est pas toujours impeccable.
- L’ablation chirurgicale peut être prescrite dans certains cas.
- Chez les enfants, un traitement à base de cortisone peut permettre de ralentir l’évolution de l’angiome.
- Pour les angiomes stellaires, on procès généralement pas électrocoagulation sous anesthésie locale.
Qui consulter ?
- Un médecin généraliste.
- Un dermatologue.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Cor au pied
Bénins, les cors aux pieds peuvent toutefois provoquer une véritable gêne à la marche. Ils deviennent douloureux et peuvent parfois s’infecter, nécessitant alors une petite intervention chirurgicale.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le cor est une callosité située sur le pied. II s’agit d’un épaississement cutané localisé, qui forme une sorte de cône jaunâtre, lié à des frottements répétés. La peau s’épaissit pour protéger les tissus sous-jacents qui, sinon, pourraient se trouver abîmés par les frottements. On le trouve sur le dos des orteils ou sur la plante des pieds.
Le cor au pied peut à première vue être confondu avec une verrue. Mais si l’on gratte une verrue, des points noirs apparaissent en dessous de la première couche de peau, ce qui n’est pas le cas avec un cor.
Quelles sont les causes ?
Le cor au pied est le résultat du port de chaussures, qui provoque d’inévitables frottements. Des déformations, même mineures, des pieds, peuvent être la cause de ces cors car le pied n’est alors plus parfaitement adapté à la marche.
Quels sont les symptômes ?
Le cor au pied provoque une gêne, voire une douleur. Une boursouflure jaunâtre et rugueuse doit faire penser à un cor.
Quelles sont les complications possibles ?
Le cor au pied peut s’infecter, notamment chez les diabétiques.
Quels sont les traitements ?
- Le traitement de base consiste à gommer les callosités avec une pierre ponce, qu’on aura au préalable humidifiée. Il existe également des râpes spécialement prévues à cet usage.
- Des crèmes « décapantes » aident à se débarrasser du cor. Elles sont à base d’acide salicylique ou d’acide lactique. Il faut généralement les appliquer le soir puis « poncer » le cor le lendemain matin.
- Dans les cas plus compliqués, une petite intervention chirurgicale peut être nécessaire pour retirer le cor au bistouri. D’autre part, si cette callosité est provoquée par une malformation du pied, il faudra peut-être une opération pour rétablir un bon équilibre.
- De même, une fois qu’on a diagnostiqué un cor au pied, il faut porter le moins de chaussures possibles et préférer les sandales, mules et autre pantoufles. Au besoin, se promener pieds nus dès que possible.
Comment empêcher l’apparition de cors ?
Il n’est pas toujours possible de les éviter, mais on peut tout de même réduire le risque en ne portant pas de chaussures trop serrées, en bannissant les talons hauts (point de compression important) et en choisissant des chaussures dans lesquelles on se sente à l’aise (sans qu’elles soient trop grandes pour autant).Si le pied souffre d’une déformation quelconque, des semelles orthopédiques peuvent être une bonne idée.
Qui consulter ?
Un pédicure-podologue.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Eczéma
Cette affection de la peau survient aussi bien chez les nourrissons que chez les adultes. Dans les deux cas, des traitements existent pour soulager démangeaisons et rougeurs.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
Egalement appelé dermatite ou dermite, l’eczéma est un syndrome caractérisant plusieurs maladies cutanées d’origine assez variable. Il se manifeste essentiellement sous forme d’inflammation non contagieuse de la peau accompagnée de vives démangeaisons, de rougeurs, de fines vésicules et de squames. Les symptômes peuvent durer une ou deux semaines ou se prolonger pendant des mois selon les cas.
Quelles sont les causes ?
Plusieurs maladies cutanées provoquent des poussées d’eczéma :
- La dermatite atopique, maladie immunitaire génétique. Elle s’exprime généralement très tôt après la naissance, entre trois et huit et mois pour disparaître vers l’âge de trois ans environ ou plus rarement à l’adolescence. L’atopie définit la tendance à réagir par des réactions allergiques au contact d'allergènes normalement inoffensifs comme les poussières, pollen, poils d'animaux, etc.
- La dermite de contact survient suite à une exposition répétée à des substances allergènes : bijoux fantaisies, pièces de monnaies, boucle de ceintures, gants en caoutchouc, etc.
- Plus rarement, une dermite par sensibilisation interne, consécutive à un foyer infectieux, bactérien ou mycosique.
Quels sont les symptômes ?
L’eczéma peut survenir de manière aiguë ou chronique, indépendamment de la cause. Néanmoins, les symptômes diffèrent selon la phase:
- l’eczéma aigu est caractérisé par de vives démangeaisons, suivies de l’apparition de plaques rouges mal définies où apparaissent rapidement de petites cloques pleines de sérosités (vésicules), qui s’ouvrent peu de temps après, provoquant un suintement. Enfin, des croûtes plus ou moins épaisses qui tombent au bout de deux ou trois semaines, laissent des cicatrices rosées.
- L’eczéma chronique est, selon les cas, caractérisé par des plages de peau épaisses et violine, parcourues de sillons, des placards rouges et croûteux mal délimités ou alors par la formation des croûtes ou fissures, en particulier sur les paumes des mains ou des pieds.
Quelles sont les complications possibles ?
Trop gratter les plaques provoque des risques d’infection. D’autre part, les sujets atopiques présentent souvent, simultanément, ou en alternance,diverses réactions allergiques liées à la nature génétique de leur maladie : asthme, rhume des foins, urticaire, allergies alimentaires...
Qui consulter ?
Un médecin généraliste, puis un dermatologue ou/et un allergologue.
Comment faire le diagnostic ?
La dermatite atopique peut être diagnostiquée chez le nourrisson d’après un simple examen clinique suivi de tests immunologiques. Des tests cutanés permettent de déterminer l’allergène en cause dans le cas de l’eczéma de contact.
Quels sont les traitements ?
Il n’existe pour l’instant pas de traitement curatif de l’eczéma. Néanmoins, plusieurs moyens permettent d’atténuer les symptômes à plus ou moins long terme :
- les traitements locaux par l’application d’antiseptiques légers et non allergisants, et d’un dermocorticoïde, sous forme de crème.
- les antihistaminiques pour atténuer démangeaisons et en cas de surinfection importante des lésions, une antibiothérapie.
- limiter l'exposition aux allergènes.
- réduire le stress.
- éviter de trop se gratter, les contacts répétés avec l’eau, les températures extrêmes et la chaleur humide.
- les cures thermales peuvent soulager certaines formes rebelles d’eczéma chronique.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Escarre
Les escarres, destruction localisé de la peau, s'observent chez les personnes alitées. Pourtant, quelques gestes simples permettent de prévenir leur apparition.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
C’est une destruction localisée de la peau survenant chez les malades alités. Les escarres apparaissent le plus souvent au niveau des zones d’appuis : fesses, talons, région du sacrum, coudes parfois, omoplates ou partie postérieure du crâne. Tous les malades alités n’y sont pas forcément sujets. Les escarres peuvent n'apparaître qu'après quelques heures d’alitement, le plus souvent chez les personnes ayant perdu leur mobilité naturelle (coma, paralysie) ou celles en mauvais état général (déshydratation, dénutrition, etc.). Les malades plâtrés y sont moins sujets.
Quelles sont les causes ?
C’est l’immobilisation au lit qui provoque l’apparition des escarres.
Quels sont les symptômes ?
Au départ, apparaît sur la peau du patient une zone rouge et douloureuse, puis la peau devient noire, cartonneuse, insensible au toucher : c’est de la peau nécrosée. Sa disparition laisse place à un ulcère laissant les tissus sous-jacents à découverts. En cas d’alitement de longue durée, il faut veiller à l’évolution de l’escarre car il ne guérit pas de lui-même, au contraire, il peut s’étendre et causer une surinfection.
Est-il possible de les prévenir ?
Tout à fait et d’ailleurs, les mesures suivantes doivent normalement être pratiquées chez tous les malades alités. Ainsi, pour éviter l’apparition d’escarres, il faut :
- Changer régulièrement le malade de position.
- Effectuer des massages locaux.
- Appliquer alternativement du chaud et du froid (glaçons puis sèche-cheveux par exemple).
- Changer immédiatement tout linge souillé ou sale pour éviter la macération.
- Utiliser par exemple un matelas alternatif, composé de plusieurs boudins qui se gonflent et se dégonflent alternativement.
Quels sont les traitements ?
Le traitement, par des soins locaux, se fait en deux phases : désinfection et détersion. La détersion, c’est l’élimination des éléments étrangers et des structures cellulaires et tissulaires nécrosées, présentes dans un foyer inflammatoire.C’est la première phase de la cicatrisation. Il existe plusieurs façons de procéder. Dans le traitement des escarres, une pommade à la trypsine ou des pansements hydrocolloïdes pour « combler » la plaie sont préconisés.
Voir : http://www.linternaute.com/sante/peau-dermatologie/prevention/escarres/escarres.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Gale
Maladie contagieuse associée à tort à un manque d’hygiène, la gale provoque de vives démangeaisons. Un traitement précoce permet d’éviter de contaminer les proches.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Maladie de la peau transmise par un parasite, elle se caractérise par des démangeaisons et des lésions cutanées plus ou moins graves. On distingue plusieurs gales, dont la plus répandue est la forme humaine. Sous cette forme, les contaminations peuvent se faire d’un individu à l’autre, que ce soit par contact physique direct, généralement par rapport sexuel ou par l’intermédiaire d’objets contaminés (literie, lingerie, etc.). La gale existe également sous forme animale, à cause d'un ensemble d’acariens présents sur les animaux (chiens, chats, oiseaux) ou végétale, avec toujours les mêms acariens pour responsables (arbustes, blé). Elle se manifeste alors par des démangeaisons passagères et disparaît naturellement. La gale peut également se manifester sous d’autres formes :
- La gale du nourrisson qui se traduit par l'apparition de lésions vésiculeuses.
- La gale dite norvégienne qui survient plus particulièrement chez les sujets immunodéprimés. Elle se caractérise par l’apparition de croûtes épaisses, prédominant aux extrémités du corps.
Quelles sont les causes ?
Le parasite à l’origine de la gale, Sarcopte scabiei, mesure environ 0,3 à 0,4 mm de long. La femelle sarcopte passe environ un mois à creuser un tunnel dans l’épaisseur de la peau, où elle déposera ensuite ses œufs. Au bout de deux semaines, les nymphes éclosent et doivent attendre de devenir adultes pour pouvoir remonter à la surface de la peau. A partir de là, les adultes s’accouplent et recommencent le même cycle, chez la même personne ou chez quelqu’un d’autre. Trop souvent la gale est associée à un manque d’hygiène, alors qu’en fait pas du tout.
Quelles sont les symptômes ?
Pendant un mois environ, la maladie est dite asymptomatique, il n’y a aucun signe visible. Puis les démangeaisons (prurit) surviennent, généralement le soir ou après un bain chaud. Elles correspondent à une allergie aux excréments que le parasite dépose dans le tunnel qu’il a creusé. Elles constituent les premiers signes bien évidents de la maladie. Puis, des sillons correspondants aux tunnels creusés, apparaissent. Ces sillons, visibles à l’œil nu, sont surmontés à leur extrémité par une perle translucide (vésicule perlée). On les retrouve surtout entre les doigts, sur les poignets, les coudes, les fesses, puis ils se généralisent en épargnant le visage, le cou, la paume des mains et la plante des pieds. Chez les femmes, on les observe également sur les aréoles des seins et chez l’homme, sur le gland.
Comment faire le diagnostic ?
Lediagnostic repose la mise en évidence des parasites adultes grâce auxraclures récupérées par l’exploration des sillons avec une aiguillestérile ou avec une lame de scalpel. L’examen au microscope peut mettreen évidence le parasite, ses œufs ou bien ses excréments. Chez l’homme,la présence de sillons et de prurit sur le gland peut faussementorienter le diagnostic vers une syphilis.
Quelles sont les complications possibles ?
Le risque majeur est celui de la surinfection bactérienne, notamment par le streptocoque ou le staphylocoque. Mais elle n’apparaît que chez certains individus.
Qui consulter ?
Le médecin traitant ou le dermatologue.
Quels sont les traitements ?
Une fois le diagnostic réalisé, il faut impérativement traiter le patient, mais également tout son entourage, même si aucun signe de la maladie n’a été décelé. Le linge contaminé doit lui aussi être totalement lavé et désinfecté. Généralement, le patient est isolé dans les premières 48 h du traitement. Aujourd’hui, une crème à base de perméthrine est préférée aux préparations à base de lindane. Ces produits existent sous forme de lotions, d’aérosols ou encore de crème et tout le corps doit en être recouvert. Le mode d’emploi de chaque produit doit être suivi à la lettre pour éviter les risques d’irritation des voies respiratoires et ce, notamment chez l’enfant. Si le traitement par voie externe ne fonctionne pas, des comprimés peuvent être prescrits. Après le traitement, les démangeaisons persistent quelques jours pour finalement disparaître totalement.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Herpès
Avec 65% des français porteur du virus, l’herpès labial est la forme d’herpès la plus répandue.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une maladie contagieuse causée par un virus appelé Herpès Simplex Virus. Levirus de type 1 est responsable des herpès au dessus de la taille, le plus fréquemment sur la bouche (autrement appelé bouton de fièvre), mais aussi sur le visage ou sur l’œil. A savoir : le virus est présent dans les lésions mais aussi dans la salive, les secrétions nasales, les larmes. Très contagieux, il se transmet par contact direct avec une personne porteuse du virus présentant ou non les symptômes ou par auto-contamination. L’herpès est une affection chronique qui réapparaît par poussées herpétiques.
Quelles sont les causes ?
Le virus de l’herpès se loge à vie dans le corps humain et y sommeille pendant un temps, parfois très long. Sous l’effet de facteurs déclenchants, le virus se réveille et provoque une crise herpétique.
Quels sont les facteurs déclenchants ?
Stress, règles, fièvre, décalage horaire, exposition au soleil, traumatisme local (extraction d’une dent…), alcool.
Quels sont les symptômes ?
Picotements, démangeaisons, sensations de brûlures et d’engourdissement au niveau de la bouche sont les signes annonciateurs de la poussée d’herpès. Ils ont suivis lors de la crise herpétique (quelques heures à quelques jours plus tard) de rougeurs et de cloques qui en se desséchant laissent des croûtes.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un dermatologue. En cas de signes oculaires, un ophtalmologiste.
Comment faire le diagnostic ?
En général, l’herpès buccal présente des signes suffisamment caractéristiques, pour qu’une simple observation par le médecin suffise. L’idéal étant de consulter au moment d’une poussée herpétique. Un prélèvement et une prise de sang permettent de confirmer l’observation.
Quels sont les traitements ?
On ne guérit pas de l’herpès, on le soigne. Les médicaments anti-herpétiques (valaciclovir et aciclovir) sont efficaces. Administrés au plus tôt (dès les premiers signes) par voie orale, ils diminuent les symptômes, réduisent la durée de la crise et peuvent parfois même stopper la poussée.
lire : http://www.linternaute.com/sante/maladies/dossiers/06/0611-herpes/index.shtml
http://www.linternaute.com/sante/maladies/chats/07/07/0702-herpes-lorette/herpes-lorette.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Lupus
Il n’y a pas un mais des lupus. Ce terme générique désigne un groupe de maladies auto-immunes chroniques. Le lupus érythémateux cutané est la forme la plus répandue de la maladie et se caractérise notamment par des lésions sur le visage et une photosensibilité exacerbée.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le lupus érythémateux touche de 50 à 250 personnes sur 100 000. Les femmes entre 15 et 45 ans et les populations afro-américaines, hispaniques et antillaises sont les plus touchées par la maladie. En France, on retrouve 9 femmes atteintes pour deux hommes. Comme dans toutes les maladies auto-immunes, le système immunitaire est déréglé et se met à attaquer les tissus sains. Cela déclenche des réactions inflammatoires dans un ou plusieurs organes : rein, articulations, peau, cœur, cerveau…Le lupus érythémateux est dit cutané ou chronique lorsque seule la peau est atteinte, et systémique lorsque plusieurs organes sont touchés.
Quelles sont les causes ?
On ne connaît pas très bien l’origine de la maladie. Néanmoins, des facteurs génétiques et les les hormones féminines libérées en masse chez les femmes à partir de l’adolescence (d’où la prévalence de la maladie chez les femmes en âge de procréer) seraient impliqués dans son développement. La plupart du temps, ce sont certains facteurs qui déclenchent l’apparition des premiers symptômes :
- Exposition au soleil
- Stress
- Certains médicaments (phénytoïne, bêtabloquants, streptomycine, trimétadione par exemple)
- Grossesse
- Oestrogènes
Quels sont les symptômes ?
La maladie pouvant virtuellement toucher tous les organes, il existe tout autant de symptômes associés :
- Manifestations cutanées : des lésions rouges et urticantes, souvent sur le visage au niveau des joues, sur l’arrête du nez et le front. On appelle cela "éruption en ailes de papillons". L’aspect de ces éruptions a inspiré le nom de la maladie puisque cela donne l’aspect d’un masque de loup, lupus en latin.
- Manifestations articulaires : douleurs articulaires parfois associées à une atteinte inflammatoire (polyarthrite). Ces deux manifestations sont les plus observées. La maladie est donc bénigne dans ces cas.
Dans les formes plus sévères, il peut y avoir :
- Manifestations cardiovasculaires : inflammations possibles des membranes du cœur, hypertension artérielle, thromboses…
- Manifestations neurologiques : épilepsie, psychoses, troubles de la motricité et de la sensibilité.
- Manifestations rénales : présence de protéines dans le sang, voire insuffisance rénale.
De manière générale, on retrouve chez les patients :
- Photosensibilité.
- Alopécie : perte de cheveux sur l’ensemble du cuir chevelu.
- Syndrome de Raynaud : décoloration des doigts en réaction au froid.
Le lupus s’exprime généralement dans une forme mono-organique, c’est-à-dire que l’atteinte ne concerne qu’un organe. D’autre part, les atteintes les plus graves qui concernent le rein, le cœur, le cerveau et les os, sont assez rares.
Quelles sont les complications possibles ?
Il est important de consulter dès l’apparition des symptômes. Si les lésions cutanées ne sont pas traitées aussi précocement et efficacement que possible, elles peuvent laisser des cicatrices définitives très inesthétiques. La grossesse doit être suivie de façon régulière et particulièrement lors du dernier trimestre. La mère risque des complications et le nouveau-né peut parfois développer un lupus néonatal. Dans la plupart des cas, ce sont de simples affectations cutanées qui disparaissent au bout de deux ou trois mois. Plus rarement, le nouveau-né peut avoir des troubles cardiaques
Qui consulter ?
Selon le type de symptôme, le médecin généraliste orientera vers le spécialiste concerné :
- Manifestations cutanées : dermatologue
- Manifestations articulaires : rhumatologue
- Manifestations cardiovasculaires : cardiologue
- Manifestations neurologiques : neurologue
- Manifestations rénales : néphrologue
- Manifestations osseuses : ostéopathe
Comment faire le diagnostic ?
Les tests à effectuer seront définis par le spécialiste selon les symptômes exprimés pour exclure d’autres diagnostics. Généralement, l’examen clinique se complète par des examens de laboratoire pour mettre en évidence des signes inflammatoires ou encore les auto-anticorps, caractéristiques de la maladie.
Quels sont les traitements ?
En cas de simples lésions cutanées ou de douleurs articulaires, des crèmes à base de cortisone, des antipaludéens et des anti-inflammatoires suffisent à soigner efficacement les symptômes. Pour les formes plus sévères (atteintes du rein, du cœur, etc.), le traitement de référence fait appel à des corticoïdes et parfois à des immunosuppresseurs.
Voir : http://www.linternaute.com/sante/peau-dermatologie/prevention/lupus/lupus.shtml
http://www.lupusplus.com//AFL+/Accueil.html
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Maladie de Verneuil
La maladie de Verneuil se caractérise par des abcès et des nodules douloureux dans les zones de pli. A la fois disgracieuse et handicapante, elle peut atteindre des degrés de gravité divers.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La maladie de Verneuil est également connue sous le nom d’hidrosadénite. Elle provoque la formation, sur la peau, de petits nodules douloureux et d’abcès. Cette maladie apparaît souvent après la puberté. Elle peut s’avérer très douloureuse selon le degré d’atteinte. On estime qu’elle touche environ 1% de la population dans les pays industrialisés.
Quelles sont les causes ?
Les causes exactes de la maladie ne sont pas encore déterminées.
- On sait toutefois qu’elle est provoquée par une inflammation des glandes apocrines, responsables de la sudation. C’est pourquoi les symptômes sont surtout visibles dans les zones où se trouvent ces glandes.
- Il pourrait y avoir une influence hormonale, ce qui expliquerait que la maladie puisse changer lors de la grossesse ou des règles, par exemple.
- Le facteur génétique est indiscutable puisque certaines familles sont particulièrement touchées par la maladie de Verneuil. Mais on ne sait pas encore dans quelle mesure cette composante est importante.
- Il ne s’agit absolument pas d’une maladie contagieuse.
Quels sont les symptômes ?
La maladie de Verneuil consiste en l’apparition de petits nodules douloureux mais aussi d’abcès, avec écoulement de pus et parfois de fistules. Ils apparaissent surtout dans les zones de pli : aisselles, aines, mais aussi périnée et parfois les fesses. Lorsqu’ils cicatrisent, ces abcès laissent des traces indélébiles.
Quelle est l’évolution ?
Cette pathologie évolue par crises, avec des périodes de rémission plus ou moins longues entre chaque poussée.Il ne s’agit pas d’une maladie fatale, mais elle peut être extrêmement douloureuse et gênante socialement. La gravité de l’atteinte varie d’un individu à l’autre. On distingue trois stades, le stade trois étant le plus handicapant. Beaucoup de patients sont heureusement atteints d’une forme moins sévère de la maladie.
Quels sont les traitements ?
Le traitement dépendra du stade de la maladie. Il n’est pas encore possible de guérir cette pathologie mais différents remèdes permettent dans certains cas d’atténuer les symptômes et leurs séquelles.
- Anti-inflammatoires non-stéroïdiens et corticoïdes peuvent diminuer la douleur liée aux abcès et nodules.
- Une antibiothérapie générale aide dans certains cas à éviter la transformation des nodules en abcès. Parfois, des antibiotiques à long terme permettent également de réduire les effets de la maladie.
- La radiothérapie, dans certains cas, fait diminuer les symptômes.
- Pour les formes graves, la seule solution efficace est la chirurgie. Il peut s’agir d’un traitement local des abcès ou, sous anesthésie générale, d’un traitement en profondeur des lésions qui suppurent.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un dermatologue
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Pelade
La pelade peut être très gênante socialement puisqu’elle se caractérise pas une perte partielle ou totale des cheveux, voire des poils. Bénigne, cette maladie guérit souvent toute seule, mais elle fait l’objet de récidives dans les trois-quarts des cas.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La pelade est une maladie du follicule pileux qu’on explique encore mal. Le follicule, responsable de la pousse du cheveu et du poil, se met brutalement en fonction "repos" dans certaines zones, entraînant la chute des cheveux et l’absence de repousse pendant un certain temps. Souvent, la personne malade a donc des plaques de peau lisse, sans cheveux, au niveau du cuir chevelu. Des plaques sans poils peuvent également apparaître, au niveau de la barbe ou de toute autre zone du corps.
Dans certains cas rares, la pelade peut être étendue à tout le corps. On dit alors qu’elle est universelle. Cette maladie est relativement courante (environ 1% de la population). Elle peut toucher n’importe qui, à tout âge, mais se déclenche bien souvent avant l’âge de 20 ans.
Quelles sont les causes ?
Les causes de la pelade sont encore très mal connues. Il s’agit vraisemblablement d’une maladie auto-immune : pour une raison indéterminée, le système immunitaire ne reconnaît plus les follicules pileux et se met à les combattre comme s’il s’agissait d’un élément extérieur.
Il semble que le facteur héréditaire joue un rôle important : si des proches sont atteints de pelade, on a beaucoup plus de risques d’en subir une un jour également.Certains facteurs comme le stress ou d'autres causes psychologiques, la prise d’un médicament, etc. pourraient être des déclencheurs de la maladie.
Quels sont les symptômes ?
Généralement, la pelade apparaît progressivement : des zones de peau rondes, de la taille d’une petite pièce de monnaie, apparaissent dénudées dans le cuir chevelu. La peau est lisse, sans cicatrice et les cheveux autour sont fragiles et s’arrachent facilement si on tire dessus. Peu à peu ces zones sans pilosité peuvent s’élargir pour finir par se rejoindre. Dans certains cas très rares, cheveux et poils peuvent tomber en moins de 48 h.
Certains symptômes peuvent être associés à la pelade, mais ne sont pas systématiques : brûlures et démangeaisons au niveau de la zone de pelade, ongles qui deviennent cassants et prennent un aspect "fissuré"…
Quelle est l’évolution ?
Dans plus de 80% des cas les cheveux et les poils finissent par repousser d’eux-mêmes, la plupart du temps au bout de quelques mois, parfois après plusieurs années. Ceci dit, les récidives sont très fréquentes et peuvent intervenir à intervalles plus ou moins espacés.
Dans cette maladie, le follicule pileux est juste contraint au repos, il n’est pas détruit : il y a donc toujours un espoir, même après des années de maladie, que les cheveux repoussent.
La pelade est une maladie bénigne, elle n’entraîne pas d’autres troubles.
Quels sont les traitements ?
Les traitements sont encore très partiels et fonctionnent mal, ce qui n’est pas étonnant puisqu’on connaît encore mal le fonctionnement de la maladie. La plupart du temps, les cheveux repoussent d’eux-mêmes après quelque temps. Toutefois, divers traitements permettent d’accélérer cette repousse chez certains patients.
- Les corticoïdes peuvent être utilisés en crème, en injection ou par voie orale. Mais les effets secondaires peuvent être lourds : hypertension, diabète, prise de poids…
- Les immunosuppresseurs spécifiques du type ciclosporine A peuvent avoir un effet positif. Ce sont généralement des médicaments employés pour lutter contre le rejet d’un greffon. Ils ne sont donc vraiment pas anodins et peuvent entraîner des effets secondaires graves, notamment pour les reins.
- La puvathérapie consiste en l’exposition à des rayons ultraviolets avec prise d’un médicament qui rend photosensible. Efficace dans 30 % des cas
.- L’immunothérapie par contact consiste à provoquer une réaction allergique au niveau des zones sans cheveux. Ainsi, cette réaction du système immunitaire à un allergène permettrait de rendre inopérante la réaction immunitaire contre le follicule pileux.
- Le Minoxidil en applications cutanées peut être prescrit pour les pertes localisées de cheveux. Il s’agit d’un vasodilatateur généralement utilisé pour le traitement de l’alopécie.
- La crème à base d’anthraline peut modifier la réponse du système immunitaire. Elle est généralement utilisée en complément des corticoïdes ou du Minoxidil.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un dermatologue.
Lire : http://www.linternaute.com/sante/quotidien/dossiers/07/0701-chutes-cheveux/index.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Psoriasis
Touchant près de 3 millions de Français, le psoriasis reste une pathologie le plus souvent bénigne. Très inesthétique, cette maladie de la peau se soigne.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une affection de la peau qui se manifeste par un renouvellement accéléré de l’épiderme à un même endroit du corps associé à une inflammation chronique. Il existe différentes formes de psoriasis :
- Le psoriasis en plaques,de loin le plus fréquent et parmi les plus bénins.
- Le psoriasis pustuleux.
- Le psoriasis érythrodermique.
- Le psoriasis arthropathique.
Quelles sont les causes ?
Le psoriasis aurait une origine génétique associée à des processus inflammatoires. Le stress, certaines maladies virales ou bactériennes et la prise de certains médicaments (lithium, bêtabloquants…) sont des facteurs capables de déclencher, entretenir ou aggraver la maladie.
Quels sont les symptômes ?
Le psoriasis se traduit par l’apparition de plaques rouges recouvertes d’une couche blanche de peau accumulée, qui démangent et se desquament. Elles apparaissent le plus souvent sur le dos, les coudes, le cuir chevelu, et les plis du corps.
Qui consulter ?
Un dermatologue.
Comment faire le diagnostic ?
Un examen minutieux de la peau suffit à poser le diagnostic, les lésions étant suffisamment caractéristiques.
Quels sont les traitements ?
- Les traitements locaux : pommades, crèmes et lotions à base de cortisone, de dérivés de vitamine D, de rétinoïdes ou d’acide salicyclique sont parmi les plus utilisées, notamment pour les psoriasis peu étendus.
- La photothérapie (UVB ou UVA) peut être associée au traitement à condition qu’il ne soit pas photosensibilisant.
- Les médicaments oraux : les rétinoïdes, le méthotrexate ou la cyclosporine sont les plus fréquemment utilisés.
- Un soutien psychologique peut être utile pour la gestion du stress et l’impact de la maladie sur la vie quotidienne.
Lire : http://www.linternaute.com/sante/maladies/vivre-avec/06/0611-psoriasis/accepter-son-psoriasis.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Varicelle
Plus de 90 % des jeunes adultes français l’auraient déjà eu et environ 600 000 personnes la contractent chaque année en France. La varicelle, hautement contagieuse, est l’une des maladies les plus répandues.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La varicelle est une maladie très contagieuse provoquée par un herpès virus, le Varicelle Zona.
Elle sévit essentiellement chez les enfants entre 2 et 15 ans, pour qui elle est la plupart du temps bénigne. Chez l’adulte, de rares complications peuvent survenir, notamment chez la femme enceinte. Le traitement est symptomatique. La période d’incubation est d’environ deux semaines et la maladie disparaît d’elle-même plusieurs semaines après les premiers symptômes. Une fois qu’on a attrapé la varicelle, on bénéficie d’une immunité définitive.
Quel est le mode de transmission ?
La varicelle est une maladie extrêmement contagieuse, d’où le très fort taux de personnes contaminées. Elle se propage par voie respiratoire (inhalation de gouttelettes de salive contaminée) ou par contact avec les lésions cutanées pendant la maladie. Un individu atteint est contagieux plusieurs jours avant l’apparition des premiers symptômes de la varicelle, d’où une grande difficulté pour s’en prémunir.
Quels sont les symptômes ?
- Fièvre légère (environ 38°C)
- Rougeur passagère de la peau
- Puis apparition d’une éruption cutanée typique : elle commence par le thorax et envahit peu à peu tout le corps, pour finir par le visage. Ces taches rouges apparaissent par poussées successives distantes de deux à quatre jours. Puis elles se transforment en 24 h en vésicules superficielles remplies d’un liquide clair, avant de s’assécher en quelques jours et de former une croûte qui va ensuite tomber. Pendant toute cette période, les démangeaisons sont extrêmement fortes.
Les symptômes disparaissent au bout d’environ deux semaines.
Quelles sont les complications possibles ?
Elles sont très rares mais peuvent survenir chez l’adulte, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes.
- Une complication mineure peut survenir si la personne malade ne résiste pas à l’envie de se gratter, provoquant ainsi une surinfection des vésicules. Gratter là où ça démange pourra également laisser des cicatrices disgracieuses.
- Chez l’adulte, on a parfois constaté une forte fièvre (40°C) et des troubles pulmonaires (toux, problèmes pour respirer). En général ces symptômes disparaissent en 15 jours.
- Chez les personnes immunodéprimées, des cas extrêmes ont été constatés : hémorragies, nécroses, atteinte de certains organes.
- La varicelle chez la femme enceinte peut être dangereuse pour le fœtus, qui peut naître avec des malformations si elle a contracté la maladie durant les 5 premiers mois de la grossesse. Si elle l’a attrapée juste avant l’accouchement, le nouveau-né peut être atteint d’une varicelle congénitale néonatale, qui entraîne la mort dans 20% des cas. De même, la varicelle peut être responsable d’une pneumonie chez la femme, parfois mortelle.
- En outre, une fois les symptômes disparus, le virus de la varicelle persiste dans les ganglions nerveux et peut se réactiver des années ou des dizaines d’années plus tard, sous forme de zona. Cela survient généralement quand la personne connaît une baisse de son immunité cellulaire.
Quels sont les traitements ?
- Un antiseptique local, pour éviter les surinfections cutanées.
- Un antibiotique, si l’on constate une surinfection bactérienne.
- Des antihistaminiques si les démangeaisons deviennent trop fortes. Un bain d’eau tiède avec un peu de bicarbonate de soude peut également calmer les démangeaisons.
- Un vaccin est disponible en France depuis 2004. Le Conseil supérieur d’hygiène publique n’a pas souhaité rendre cette vaccination systématique, craignant un éventuel déplacement de la maladie vers un âge plus avancé, avec des complications plus graves.
- Attention, anti-inflammatoires et produits contenant de l’acide acétylsalicylique (aspirine) peuvent aggraver la varicelle.
- Ne pas utiliser de talc ou de pommade sur les lésions, qui entraîneraient une macération propice à la surinfection.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Verrues
Toujours bénignes, elles peuvent toutefois vous gâcher la vie par leur côté inesthétique et parfois douloureux. Les verrues sont une affection très courante : on estime que 10 % de la population française en souffre.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Les verrues sont de petites tumeurs cutanées bénignes et contagieuses. Elles sont provoquées par un virus, le Human Papilloma Virus (HPV), dont il existe une soixantaine de variétés.
Il existe plusieurs formes de verrues. Les plus connues sont les verrues plantaires et les verrues vulgaires, que l’on trouve respectivement sur la plantes des pieds et sur les mains. Les verrues planes sont fréquentes chez les enfants et les personnes immunodéprimées. Les condylomes génitaux, eux, sont situés autour de l’anus et des organes génitaux. Il existe également des verrues dites séborrhéiques qui, elles, ne sont pas dues à un virus. Elles apparaissent essentiellement chez les personnes qui ont dépassé la cinquantaine.
Comment les reconnaît-on ?
Selon le type de verrues, elles auront des formes différentes. Mais il s’agit souvent d’une excroissance de peau due l’augmentation du volume de la frontière entre le derme et l’épiderme. Cela provoque cette agglomération de kératine.
La verrue vulgaire est souvent sèche, grisâtre et crouteuse. Elle est parfois striée de petites fissures. Il existe deux types de verrues plantaires. La plus courante, la myrmécie, est particulièrement douloureuse au toucher. Le second type se présente souvent en grappes de verrues sur la plante des pieds.
La verrue séborrhéique, quant à elle, a souvent un aspect un peu duveteux et une couleur assez foncée.
Quel est le mode de transmission ?
Le HPV est très contagieux, il peut se transmettre par simple contact. Il n’est d’ailleurs pas rare que certaines personnes s’auto-contaminent, le virus se propageant sur d’autres parties du corps.
Quant aux verrues plantaires, le sol des piscines est connu pour être particulièrement néfaste. Même chose pour les sols des gymnases et autres tatamis et, globalement, pour tous les milieux humides où passent beaucoup de pieds !
Peut-on les éviter ?
Le virus qui provoque les verrues est tellement fréquent qu’il est difficile de ne pas être un jour en contact avec lui. Quelques précautions permettent tout de même de minimiser les risques, notamment de verrues plantaires. A la piscine ou dans tout milieu collectif, il faut se munir de claquettes, pour ne jamais être en contact direct avec le sol humide. Après une douche, bien s’essuyer entre les doigts de pieds. Ne jamais prêter son drap de bain.
La sensibilité de chacun aux verrues semble aussi être en lien avec l’état de santé général, physique et psychologique. Une personne immunodéprimée serait plus sensible au virus.
Quels sont les traitements ?
Le plus célèbre est le traitement par le froid à l’azote liquide. Les verrues ne résistent pas à la température de -196°C.
Parfois, une ablation au bistouri sous anesthésie est nécessaire. L’opération au laser est également possible.
Plus long mais moins douloureux que l’azote liquide, le décapage avec de la vaseline salicylée est aussi prescrit.
Il arrive également que les verrues disparaissent d’elles-mêmes au bout de quelques mois voire quelques années. Le risque de récidive est élevé.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un dermatologue
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Maladies dentaires
Abcès dentaire
Infection le plus souvent causée par des caries, l’abcès dentaire se caractérise par un gonflement de la gencive et des rougeurs. S’il ne crève pas naturellement, une simple incision au bistouri complétée par d’autres soins permet le drainage du pus.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’abcès dentaire est une collection de pus localisée dans les tissus qui enveloppent la racine dentaire.
Quelles sont les causes ?
C’est une infection de la pulpe, située dans la cavité centrale de la dent et formée de vaisseaux sanguins et de nerfs, qui est à l’origine de l’abcès dentaire. Une carie dentaire, une fracture de la dent ou bien encore une parodontite peuvent causer l’infection.
Quels sont les symptômes ?
Gonflement de la gencive et rougeur sont généralement les symptômes principaux, auxquels peuvent s’ajouter des céphalées, de la fatigue et de la fièvre. Il peut arriver que les parois de l’abcès rompent d’elles-mêmes, provoquant un écoulement d’un pus verdâtre et nauséabond. Après drainage de l’abcès, les douleurs disparaissent.
Quelles sont les complications possibles ?
Si l’abcès est mal soigné, l’infection peut s’étendre à la matrice osseuse dentaire.
Qui consulter ?
Un dentiste.
Comment prévenir ?
Les abcès dentaire peuvent être évités à condition d’avoir une bonne hygiène bucco-dentaire :
- Se laver les dents trois fois par jour.
- Un contrôle dentaire régulier (deux fois par an pour les enfants et une fois pour les adultes).
- Diminuer ou arrêter la consommation de tabac, qui favorise les parodontes.
Quels sont les traitements ?
Les parois de l’abcès doivent être rompues pour drainer le pus. Ainsi, une simple incision au bistouri au niveau de l’abcès permet le drainage du pus, si cela ne s’est pas fait spontanément. L’intervention est complétée par une prise d’antibiotiques, un nettoyage endodontique (intérieur du canal dentaire) et enfin, par un comblement de la cavité par une pâte d’obturation complétée par la pose d’une couronne.
Voir : http://www.linternaute.com/sante/quotidien/dossiers/07/0703-dents-saines/index.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Aphte
Bénins et fréquents, les aphtes peuvent s’avérer gênants au quotidien, en rendant l’alimentation difficile. Ils peuvent aussi être le symptôme de pathologies plus graves qu’il faut savoir reconnaître.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
Lésion superficielle de la muqueuse buccale. Elle peut être unique ou multiple et se situe le plus souvent sur la muqueuse de la joue, sur ou sous la langue et moins fréquemment sur la gencive.
Quels sont les facteurs aggravants ?
- Stress, choc émotif.
- Sexe. Prédominance chez la femme avec les modifications hormonales (cycle menstruel, grossesse).
- Traumatisme (morsure de la muqueuse, blessures…).
- Immunodépression.
- Le port d’une prothèse dentaire.
- Une allergie alimentaire.
- Une infection buccale récidivante.
- Médicaments (aspirine, antibiotiques, psychotropes…).
- Infections bactériennes.
- Aliments (noix, fraises, crustacés, gruyère…)
Quels sont les symptômes ?
L’aphte peut être un symptôme commun de trois formes cliniques :
- Aphte buccal «vulgaire», la forme isolée.
- Aphtose buccale récidivante qui se caractérise par des poussées périodiques d’aphtes (5 à 10 par an).
- Maladies aphteuses qui associent les aphtes buccaux et d’autres aphtes localisés sur des organes ou des viscères. Les aphtes buccaux sont ici le symptôme de maladies plus graves, telles que la maladie de Crohn, la maladie coeliaque, de Behçet, l’allergie médicamenteuse, le cancer…
L’aphte est une vésicule arrondie, transparente ou blanche. Parfois son centre est jaunâtre à cause de la présence de pus. Il est délimité par des bords rougis liés à l’inflammation de la muqueuse. S’il dépasse un centimètre, on parle d’aphte géant qui peut laisser des cicatrices après la guérison. L’ulcération peut-être très douloureuse au point de gêner la mastication et d’entraîner une hypersalivation.
Qui consulter ?
Un dentiste ou un stomatologiste (spécialiste de la bouche) dans le cas d’aphtes récidivants ou de maladies aphteuses.
Quels sont les traitements ?
Pour les aphtes vulgaires ou récidivants, un traitement local par antiseptique, le plus souvent en bains de bouche est suffisant. On peut y associer des antalgiques contre les douleurs. Un traitement par voie générale est préconisé pour les aphtes récidivants rebelles au traitement local. Pour les maladies aphteuses, le traitement dépend de la maladie en cause.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Carie
Les enfants ne sont pas les seuls concernés par ces infections bactériennes.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
Maladie bactérienne de la dent qui se concrétise par la destruction des structures calcifiées et dures de la dent (émail, dentine) jusqu’à l’atteinte de la pulpe dentaire.
Quelles sont les causes ?
La carie est causée par l’association de trois facteurs :
- La plaque dentaire qui contient des bactéries, de la salive et des débris d’aliments
- L’hérédité
- Une alimentation riche en sucres rapides
Les bactéries de la plaque dentaire se nourrissent des sucres pour fabriquer de l’acide qui va attaquer les couches dures de la dent, provoquant une cavité dans la dent. Si celle-ci n’est pas traitée, les bactéries continuent leur percée et détruisent la dentine qui protège la pulpe. Plus les bactéries sont en contact avec les sucres et plus le risque de carie augmente.
Quels sont les symptômes ?
Au départ, la carie est indolore jusqu’au stade où les bactéries atteignent la dentine. La dent commence alors à être sensible au chaud et au froid, puis aux aliments sucrés. Lorsque la carie gagne la pulpe, c’est la rage de dent.
Qui consulter ?
Un dentiste.
Quels sont les traitements ?
La carie doit être traitée au plus tôt sous peine d’une destruction de la dent et d’une infection de l’os qui la soutient. Un nettoyage consciencieux de la cavité à l’aide d’un instrument rotatif (fraise) permet de retirer tout le foyer infectieux. La carie est ensuite rebouchée avec un matériau d’obturation (amalgame ou composite). A un stade avancé, où les bactéries ont atteint la pulpe, le dentiste doit dévitaliser la dent pour éviter toute récidive d’infection bactérienne.
comment éviter les caries : http://www.linternaute.com/sante/quotidien/prevention/06/0611-eviter-caries/eviter-caries.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Gingivite
La gingivite est le premier stade de la maladie parodontale. Elle est très fréquente puisque 9 personnes sur 10 souffrent de gingivite à un moment de leur vie. Des conseils pour la reconnaître.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
La gingivite est une maladie parodontale, c'est-à-dire une maladie bactérienne qui touche le tissu de soutien de la dent, appelé parodonte. Celui-ci comprend la gencive et l’os alvéolaire.
Quelles sont les causes ?
- Lorsque la plaque dentaire n’est pas suffisamment éliminée par un manque d’hygiène dentaire, elle forme une plaque de tartre qui va progressivement attaquer les gencives.
- Lors de la grossesse, les modifications hormonales peuvent aussi provoquer une gingivite.
- Certains médicaments comme les antidépresseurs et les antiépileptiques peuvent enfin causer une gingivite.
Quelles sont les symptômes ?
Les premiers signes de la gingivite sont :
- Des gencives rouges, gonflées, douloureuses (signes de l’inflammation).
- Des gencives qui saignent au brossage.
Qui consulter ?
Le dentiste, au moins une fois par an. Il pourra contrôler l’état de vos dents, vous faire un détartrage pour éliminer le tartre, et éventuellement vous prescrire un petit traitement (bains de bouche) s’il constate un début de gingivite.
Quels sont les traitements ?
En cas de début de gingivite, le dentiste procède à un détartrage complet. En complément, il faut retrouver une hygiène dentaire adaptée :
- Lavage méticuleux des dents au moins deux fois par jour.
- Usage d’une brosse à dents souple
- Dentifrice antiseptique pour éliminer la plaque dentaire-bains de bouche
Quelles sont les complications ?
Si la gingivite n’est pas rapidement traitée, elle peut évoluer en parodontite. La parodontite se caractérise par une inflammation des gencives et une destruction progressive des tissus soutiens de la dent dont l’os. A terme, la dent peut alors se déchausser.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Halitose
La halitose, ou mauvaise haleine, peut avoir plusieurs origines : buccale, digestive, ORL, etc. Son traitement dépend essentiellement de sa cause mais nécessite obligatoirement une bonne hygiène bucco-dentaire.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
La halitose est le terme médical pour désigner une mauvaise haleine. Elle est le résultat d’une exhalaison de substances contenant du soufre, particulièrement volatiles et provenant de la dégradation des aliments. En effet, de nombreuses bactéries présentes dans la cavité buccale vont dégrader les protéines issues de l’alimentation, de la salive ou des cellules buccales, en composés sulfurés volatils.
Quelles sont les causes ?
Plusieurs causes peuvent être à l’origine de la mauvaise haleine. Selon l’Association dentaire française, l’origine serait buccale dans 70% des cas. Parmi les affections buccales pouvant provoquer une mauvaise haleine, on retrouve les gingivites, les parodontites, les caries, un herpès buccal et autres infections dentaires, etc. Hormis les affections buccales, il y a les :
- Affections ORL : sinusite, amygdalite, etc.
- Affections digestives : reflux gastro-oesophagien, trouble hépatique, etc.
- Affections pulmonaires : abcès, tumeur, etc.
- Affections endocrines : diabète, troubles menstruels, etc.
- Affections métaboliques : déshydratation, etc.
Enfin le tabagisme et une mauvaise alimentation favorisent également la mauvaise haleine.
Comment faire le diagnostic ?
Tout le monde peut considérer avoir une mauvaise haleine le matin au réveil mais ça n’est pas pour autant que cela signifie que l'on est atteint d’halitose. La plupart du temps, les personnes souffrant d’halitose ne s’en rendent pas compte car ils se sont habitués à leur haleine malodorante. C’est souvent suite aux remarques de leur entourage que les personnes vont consulter. Ainsi, à la consultation, le praticien demande au patient d’exhaler sans honte pour pouvoir poser le diagnostic et déterminer l’origine de la halitose et donc les traitements adéquats.
Qui consulter ?
Un chirurgien-dentiste qui, selon le cas, vous orientera vers le spécialiste concerné (ORL, gastro-entérologue, etc.).
Quelles sont les complications ?
Sur le plan strictement physique et physiologique, il n’y a pas vraiment de complications à proprement parler. Par contre, en raison des répercussions sur la vie sociale d’une personne souffrant de halitose, il peut leur être conseillé de suivre une psychothérapie.
Peut-on prévenir ?
Dans certains cas et selon les causes à l’origine de la mauvaise haleine, il sera possible de la prévenir, avant tout en améliorant sa santé buccodentaire. Tout d’abord, il faut absolument et nécessairement se brosser les dents au minimum 2 fois par jour (après les repas) sans oublier de se nettoyer la langue (certains brosses à dent sont munies d’un gratte-langue) et d’utiliser un fil dentaire pour nettoyer les espaces auxquels la brosse à dents ne peut pas accéder. De plus, il faut diminuer ou mieux, stopper sa consommation de tabac et d’alcool. Enfin, certains aliments sont à proscrire de l’alimentation : oignons, ail, épices, etc. L’organisme doit être régulièrement hydraté, particulièrement au moment du coucher pour réduire la mauvaise haleine au réveil.
Quels sont les traitements ?
Le traitement de la mauvaise haleine passe par le traitement de sa cause, quelle qu’elle soit. Les conseils de prévention dispensés ci-dessus sont également valables pour traiter la mauvaise haleine.
Lire : http://www.linternaute.com/sante/quotidien/conseils/06/6006-haleine/haleine.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Parodontite
Plus de 80 % des adultes entre 35 et 44 ans souffrent de maladies parodontales. Or, la plupart pensent à tort que cette affection ne se soigne pas et se résignent à adopter un dentier. Il existe pourtant des solutions.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une maladie inflammatoire des tissus de soutien des dents (gencive, ligament et os alvéolaire), à l’origine de leur destruction. A la place, il se crée des «poches» à la jonction gencive/dent, où les bactéries se multiplient.Alors que la gengivite est une inflammation des gencives, la parodontite s’attaque aux structures plus profondes, comme l’os qui soutient la dent (os alvéolaire).
Quelles sont les causes ?
Une hygiène dentaire inadéquate ou insuffisante, qui laisse l’apparition de la plaque dentaire (tartre), constituée essentiellement de bactéries.
Les facteurs aggravants ?
- Facteurs génétiques.
- Tabac.
- Brossage inadapté.
Quels sont les symptômes ?
- Un saignement de la gencive lors du brossage.
- Un déchaussement des dents (rétractation de la gencive).
- Un changement de la couleur de la gencive.
- Une hypersensibilité à la base de la dent.
- Une mobilité et changement de place des dents.
Quelles sont les complications possibles ?
Si rien n’est fait, la perte osseuse peut entraîner la mobilité des dents, une gêne de la mastication et aboutir à terme à la perte de dents.
Qui consulter ?
Un dentiste.
Comment faire le diagnostic ?
Un examen clinique associé à un examen radiographique (bilan long-cône ou parodontal) est nécessaire. On peut y associer des cultures microbiologiques afin de détecter les souches bactériennes.
Quels sont les traitements ?
- En cas de parodontite peu avancée, le traitement consiste à un détartrage poussé afin d’éliminer le dépôt bactérien.
- Si la parodontite est sévère, une chirurgie parodontale peut être nécessaire afin d’accéder au siège de la dent et éliminer les poches parodontales.
Dans certains cas, un comblement par un matériau ou une greffe osseuse permet de remplacer l’os perdu.
- Contre la rétractation des gencives, on peut également proposer des auto-greffes de gencives
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Maladies respiratoires
Asthme
En France, environ 2,5 millions de personnes, adultes et enfants, souffrent d'asthme.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est ce que c’est ?
L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des bronches caractérisée par des gênes respiratoires.
Quelles sont les causes ?
L'asthme est une pathologie multifactorielle. Première cause, l’hérédité : les enfants de parents asthmatiques ont beaucoup plus de risque de souffrir d'asthme. Seconde cause, le terrain allergique : l'exposition à des allergènes, surtout pendant l'enfance, est un facteur de risque important de l'asthme.
Quels sont les facteurs déclenchant de la crise d’asthme ?
- Facteurs allergiques : allergènes domestiques (acariens, poussière, poils d’animaux…), allergènes atmosphériques (pollens, moisissures).
- Facteurs infectieux respiratoires : bronchites aigues, sinusites, bactéries, virus…
- Facteurs professionnels : allergènes (poussière de bois, farine de blé, composants de certaines peintures…), irritants (produits chlorés, acides).
- Facteurs médicamenteux (aspirine, Bêta-bloquants, antibiotiques).
- Facteurs environnementaux et psychologiques : tabagisme, pollution, inhalation de produits agressifs (peintures, solvants, vernis), course à pied, air froid et sec, stress.
Quelles sont les symptômes ?
L’asthme se caractérise par une gêne respiratoire pouvant aller de la simple toux à la crise d'asthme. Dans les cas les plus habituels, l'asthme est associé à un sifflement caractéristique dans la poitrine et se manifeste par des difficultés respiratoires et des essoufflements à l'effort. Les crises se déclenchent souvent après contact avec des allergènes : animaux, plantes, poussières, tabac, odeurs… Les personnes asthmatiques sont également sujettes à des bronchites chroniques.
Qui consulter ?
Le médecin traitant dans un premier temps, puis si nécessaire un pneumologue.
Comment faire le diagnostic ?
Il n'est pas toujours aisé de détecter l'asthme. Ses symptômes pouvant en effet varier d'une personne à l'autre. Mais il existe un test simple et rapide. Il est réalisé à l'aide d'un appareil appelé débitmètre expiratoire de pointe ou peak-flow. Il suffit de souffler le plus fort et le plus vite possible dans un tube gradué qui mesure le volume d'air expiré par minute. Par ailleurs, des mesures du souffle plus précises peuvent être effectuées dans les services d'exploration respiratoire en ville ou à l'hôpital par un pneumologue. On y mesure notamment la quantité d'air que vous êtes capable de faire entrer et de faire sortir de vos poumons en un temps très court, le volume d'air résiduel restant dans vos poumons après expiration ou encore le volume d'air que peut contenir vos poumons après inspiration.
Quels sont les traitements ?
On ne guérit pas de l'asthme mais il existe de nombreux traitements qui permettent de réduire au maximum les symptômes et de vivre normalement avec son asthme.Les traitements de fond (cromones et corticoïdes) préviennent la crise d’asthme.Les traitements de crise (bronchodilatateurs) permettent de dilater les bronches pour rétablir la respiration en cas de crise d’asthme.Parallèlement à ces traitements, les asthmatiques doivent éviter les expositions aux allergènes qui pourraient irriter leurs bronches. Et d'une manière générale, ils doivent auto-contrôler en permanence l'évolution de leur asthme.
Lire : http://www.linternaute.com/sante/maladies/dossiers/06/0605-asthme/index.shtml
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Maladies respiratoires
Bronchite
Mal de l’hiver par excellence, la bronchite aiguë se manifeste par une forte toux et de la fièvre. Souvent bénigne, elle disparaît la plupart du temps d’elle-même mais peut aussi engendrer des complications, notamment chez les fumeurs.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La bronchite est une inflammation et une irritation des bronches, les conduits qui mènent l’air de la trachée jusque dans les poumons. La bronchite survient souvent après une grippe ou un rhume. C’est l’une des affections pulmonaires les plus courantes. En Europe, presque tout le monde sera touché au moins une fois dans sa vie, d’autant qu’il s’agit d’une maladie contagieuse.
Quels sont les symptômes ?
Le signe le plus caractéristique de la bronchite, c’est la toux. D’abord sèche les premiers jours, elle évolue généralement vers une toux plus grasse, avec des glaires. Elle est souvent accompagnée d’une fièvre, plus ou moins modérée selon le type d’infection, mais généralement située autour de 39°C. Une sensation de malaise général, des douleurs aux poumons peuvent également être ressentis.
Quelles sont les causes et les facteurs de risques ?
La bronchite aiguë peut avoir une origine soit virale, soit bactérienne. Elle peut être consécutive à une infection des voies aériennes supérieures qui, ensuite, "tombe sur les bronches".
En outre, les fumeurs sont beaucoup plus susceptibles d’attraper une bronchite, de même que les personnes exposées à la pollution de l’environnement, dans leur travail ou dans leur vie privée. Un habitat humide ou insalubre peut également favoriser le développement de la bronchite.
D’une manière générale, le froid et l’humidité constituent un terrain propice pour la bronchite.
Quel est le mode de transmission ?
La bronchite est contagieuse, elle s’attrape soit directement, par exemple si une personne malade parle d’un peu trop près à quelqu’un, soit indirectement, si le virus ou les bactéries séjournent sur un objet et se transmettent ainsi à celui qui s’en saisira par la suite.
Peut-on prévenir la maladie ?
Les règles d’hygiène de base permettent de réduire le risque d’attraper la bronchite : se laver les mains avant et après de passer à table ainsi qu’après chaque passage aux toilettes, ne pas porter ses mains au visage, éviter les lieux confinés avec beaucoup de monde, ne pas fumer, etc.
Quelle est l’évolution ?
La plupart du temps, la bronchite aiguë se guérit seule en moins de deux semaines. Il peut toutefois y avoir une surinfection bactérienne. La bronchite peut également devenir chronique, ce qui est surtout fréquent chez les fumeurs. Pneumonie et pleurésie sont des complications exceptionnelles.
Quel est le traitement ?
En l’absence de complications, seuls les symptômes seront traités : antitussif, paracétamol, etc. S’il s’agit d’une infection bactérienne, le médecin prescrira éventuellement des antibiotiques s’il craint une surinfection. Pour guérir, se reposer au chaud et boire beaucoup d’eau constituent les meilleurs remèdes.
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Emphysème
Cette maladie des bronches détruit peu à peu les alvéoles pulmonaires, conduisant ainsi à une insuffisance respiratoire chronique. Le tabagisme est le principal facteur de risque lié à l’emphysème.
Dernière mise à jour : mai 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’emphysème pulmonaire se définit pas la destruction progressive des alvéoles et des vaisseaux sanguins des poumons. La maladie existe sous différentes forme.
- Panlobulaire : les alvéoles et les vaisseaux sanguins sont touchés en même temps.
- Centrolobulaire : les alvéoles sont les seules touchées dans un premier temps.
- Paralésionnel : les lésions se développent à proximité de cicatrices provoquées par une maladie antérieure.
Les alvéoles commencent par se distendre parce que les bronches sont obstruées et que l’air ne peut pas être expiré correctement. Cette distension finit par provoquer leur destruction.
Quelles sont les causes ?
- Le tabagisme de longue durée (au moins 15 à 20 ans) est impliqué dans environ 85 % des cas d’emphysème.
- La pollution de l’air, notamment lorsque l’on se chauffe au bois, peut également être en cause.
- Dans de rares cas, l’emphysème peut être provoqué par une anomalie génétique qui dérègle la proportion d’enzymes présents dans les poumons.
- L’emphysème est une maladie du vieillissement : elle débute le plus souvent entre 50 et 70 ans.
Quels sont les symptômes ?
- Cela commence par une gêne respiratoire, qui peut devenir très invalidante. Au départ, elle se manifeste surtout lors d’efforts physiques, puis c’est lors de tous les gestes du quotidien. La respiration est souvent rapide et superficielle.
- Le thorax est en forme de tonneau.
- Pâleur et fatigue peuvent être associées.
- Parfois, perte de poids.
Quelle peut être l’évolution ?
En l’absence de traitement, l’emphysème peut entraîner une insuffisance respiratoire chronique, qui peut elle-même provoquer une insuffisance cardiaque, potentiellement mortelle.
Comment établit-on le diagnostic ?
- Auscultation : le médecin écoute les poumons et le bruit de la respiration.- Radiographie des poumons.
- Analyse de sang et mesure des gaz du sang (oxygène et gaz carbonique).
- Test pour mesurer le volume pulmonaire et le débit respiratoire.
Quels sont les traitements disponibles ?
A noter que l’on ne peut pas guérir de l’emphysème, les lésions provoquées sont irréversibles. Mais l’on peut essayer de préserver la capacité pulmonaire et prescrire un traitement symptomatique.
- Arrêt impératif du tabagisme.
- Kinésithérapie respiratoire.
- Bronchodilatateurs.
- Traitement précoce des maladies infectieuses.
- Mise sous oxygène en cas de détresse respiratoire.
- La greffe pulmonaire peut s’imposer.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un pneumologue.
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Maladies respiratoires
Mucoviscidose
Plus de 200 enfants naissent chaque année en France avec la mucoviscidose. Cette maladie génétique est l'une des plus fréquentes chez les populations caucasiennes.
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est ce que c’est ?
La mucoviscidose, ou fibrose kystique, est une maladie héréditaire caractérisée principalement par des troubles respiratoires et digestifs. Autrefois, l’espérance de vie des enfants atteints ne dépassait pas 7 ans. Aujourd’hui, un bébé qui naît avec la maladie peut espérer vivre jusqu’à 42 ans. Néanmoins, l’âge moyen de décès reste bas : 24 ans.
Quelles sont les causes ?
C’est la mutation du gène codant une protéine qui est responsable de la maladie. Cette pathologie est dite autosomale et récessive. Autrement dit, elle atteint autant les filles que les garçons, et elle ne se manifeste que lorsque l'on est porteur des deux gènes de la maladie. Chacun des deux parents doit obligatoirement être porteur du gène muté pour transmettre la maladie. Ils sont appelés porteurs sains puisqu’ils ont le gène malade mais ne le sont pas eux-mêmes. Deux porteurs sains qui font un enfant ensemble ont une chance sur quatre d’avoir un enfant malade, et ce risque est le même à chaque grossesse. 2 millions de personnes en France, soit 1 personne sur 30, sont porteuses du gène défectueux mais l’ignorent puisqu’ils sont en parfaite santé.
Quels sont les symptômes ?
Le gène muté code normalement une protéine, CFTR, présente dans le mucus, sécrétion visqueuse tapissant diverses membranes du corps, notamment les poumons, le nez et l’œsophage. Comme cette protéine est défectueuse, le mucus devient anormalement épais et collant, causant différents troubles :
Troubles respiratoires : le mucus épais s’accumule dans les voies respiratoires et les obstrue, provoquant
- Toux violente.
- Expectoration.
- Infections pulmonaires fréquentes (les bronches encombrées peuvent
s’infecter plus facilement).
- Respiration sifflante.
- Essoufflement.
Troubles digestifs : à cause du mucus qui bloque ses canaux de communication, le pancréas par exemple, ne peut plus sécréter les enzymes digestives nécessaires à l’absorption des nutriments contenus dans les aliments. L’affectation peut également atteindre le foie. Dans la majorité des cas, cela provoque des
- Douleurs abdominales.
- Diarrhée.
- Constipation.
- Mauvaise digestion.
- Difficulté à prendre du poids.
Autres symptômes : la mucoviscidose est une maladie qui peut affecter plusieurs organes et causer notamment
- Infertilité.
- Fertilité réduite.
- Peau et sueur salées.
Quelles sont les complications possibles ?
Le malade est beaucoup plus sensible que n’importe qui à tous les types d’infections (virales, bactériennes). Un simple rhume peut s’avérer gravissime. C’est pourquoi il faut veiller à respecter scrupuleusement le calendrier vaccinal et limiter au maximum tout risque d’infection : éviter le contact avec une personne enrhumée, ne pas rester dans une atmosphère enfumée ou bien chaude et humide, etc.
Qui consulter ?
Suite au diagnostic de la maladie, le malade est pris en charge au sein d’un Centre de ressources et de compétence de la mucoviscidose (CRCM). Les CRCM ont été créée en 2001 pour accompagner le malade tout au long de sa vie avec une équipe de professionnels médicaux : pédiatres, pneumologues, diététiciens, psychologues… Il en existe 49 en France. D’autre part, le malade est suivi quotidiennement par son kinésithérapeute, son médecin de famille, etc.
Comment faire le diagnostic?
Depuis 2002, le dépistage néo-natal de la maladie obligatoire permet de déceler la mucoviscidose dès la naissance pour une meilleure prise en charge de la maladie. Il est réalisé sur quelques gouttes de sang séché, prélevé au troisième jour de vie. Le diagnostic est ensuite confirmé par un dernier test dit «test de la sueur ». En dehors du dépistage néo-natal systématique, certains signes cliniques peuvent orienter le diagnostic : prise de poids insuffisante malgré un appétit vorace, une mauvaise digestion, des douleurs abdominales et des selles abondantes, une toux sèche, répétitive et épuisante, une sueur particulièrement salée. Un diagnostic prénatal est proposé uniquement en cas de risque élevé d’avoir un enfant malade (parents porteurs d’un gène muté ou cas de mucoviscidose dans la famille) et/ou si des signes évocateurs de la maladie sont décelés à l’échographie.
Quels sont les traitements ?
A ce jour, il n’existe aucun traitement curatif, il existe néanmoins des traitements symptomatiques, assez lourds et contraignants. Le malade a une vie familiale, sociale, amoureuse, scolaire puis professionnelle tout à fait normale, mais doit s’astreindre à suivre des soins quotidiens destinés à faciliter sa respiration et à restaurer ses fonctions digestives :
- Aérosolthérapie pour fluidifier le mucus.
- Antibiothérapies pour minimiser au maximum les risques d’infections bactériennes.
- Séances quotidiennes de massages thoraciques pour drainer les bronches
- Absorption d’extraits pancréatiques pour pallier au manque d’enzymes digestives.
- Alimentation hyperprotéique et hypercalorique.
Dans certains cas, une greffe de poumons peut être envisagée. Si elle ne guérit pas la maladie, la greffe améliore considérablement la vie des patients. Hélas, cette opération est tributaire du très faible nombre de donneurs. Enfin, le sport, le chant ou la pratique d’un instrument à vent peuvent faire office de « kiné » naturels.
Lire : http://www.linternaute.com/sante/maladies/vivre-avec/07/0705-mucoviscidose/mucoviscidose.shtml
Lire : http://www.vaincrelamuco.org/
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Pneumothorax
Le pneumothorax correspond au décollement de la membrane qui entoure les poumons, provoquant de vives douleurs à la poitrine et une difficulté respiratoire. Il survient de façon inopinée, essentiellement chez les personnes minces, longilignes, et aussi chez les fumeurs.
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Un pneumothorax est du à l’introduction d’un certain volume d’air entre les deux feuillets de la plèvre, membrane qui entoure les poumons. Les deux feuillets en question sont quasiment collés l’un à l’autre, il y en a un qui est situé contre la paroi du thorax, la plèvre pariétal, tandis que l’autre feuillet, la plèvre viscérale, est collé au poumon. L’air introduit entre les deux feuillets induit un décollement de la plèvre tout en repoussant le poumon.
Quelles sont les causes ?
Il y a deux types de pneumothorax : la forme idiopathique et la forme non idiopathique.
Forme idiopathique : ce type de pneumothorax n’a pas de cause particulière. Il survient généralement chez les individus âgés entre 20 et 40 ans, avec une morphologie plutôt mince et longiligne, préférentiellement chez des sujets fumeurs. Le risque de récidive est assez élevé pour cette forme.
Forme non idiopathique : parfois, ce sont certains événements bien particuliers qui vont être à l’origine du pneumothorax, d’où la distinction avec la forme idiopathique, de cause inconnue. Ainsi, il peut faire suite à une ponction, à un traumatisme du thorax ou à une maladie pulmonaire (emphysème, fibrose pulmonaire).
Quels sont les symptômes ?
Dans les formes les moins graves, il n’y en a pas ou peu. Sinon, le pneumothorax se caractérise par :
- Une douleur brutale et violente sur le côté du thorax.
- Une gêne respiratoire (essoufflement très rapide).
- Augmentation du rythme cardiaque.
- Toux sans expectoration.
Y a-t-il des complications ?
Dans le cas de pneumothorax idiopathique survenu chez un sujet jeune, les risques de récidive sont importants. Par ailleurs, le tabagisme est un facteur favorisant ce risque, il le multiplie en effet par 20. Chez les personnes souffrant d’une maladie pulmonaire ayant causé un pneumothorax, les complications peuvent être plus graves, allant jusqu’à la remise en question du pronostic vital.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste puis un pneumologue.
Comment faire le diagnostic ?
Le médecin ausculte le patient et écoute sa respiration. Puis, pour confirmer le diagnostic, il pratique une radiographie des poumons, et parfois aussi un électrocardiogramme.
Quels sont les traitements ?
Lors d’un premier pneumothorax de faible intensité, le traitement consiste en un simple repos au lit pour que l’air entre les deux feuillets de la plèvre se résorbe spontanément, le poumon reprenant sa place habituelle en une à deux semaines. Parfois, le repos n’est pas suffisant et il devient nécessaire d’intervenir chirurgicalement pour évacuer l’air. Le chirurgien va aspirer l’air grâce à une aiguille ou un drain.
S’il s’agit d’une récidive et pour éviter que cela ne se reproduise, le chirurgien va accoler les deux plèvres, empêchant ainsi tout décollement futur. Cette opération, appelée symphyse pleurale, est pratiquée en injectant un produit sclérosant entre les deux feuillets.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Rhume des foins
Vous avez le nez qui coule et les yeux qui pleurent dès que le printemps pointe son nez ? Vous êtes peut-être allergique au pollen. Tout savoir pour que la belle saison ne soit plus un cauchemar.
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le rhume des foins est une allergie au pollen des graminées, des herbacées ou des arbres. On parle aussi de rhinite allergique saisonnière puisqu’elle survient au printemps et en été lorsque les niveaux de pollen sont élevés. Comme pour toute allergie, c’est le contact de l’allergène (ici le pollen) qui entraîne une réaction immunitaire du corps. Celui-ci libère des anticorps dirigés contre l’allergène et de l'histamine à l’origine de l'inflammation et des symptômes.
Quelles sont les causes ?
Elles sont mal connues. Une cause génétique pourrait être à l’origine de cette affection. En effet, des antécédents personnels ou familiaux d’allergie, d’eczéma ou d’asthme augmente le risque d’apparition du rhume des foins.
Quels sont les symptômes ?
3 signes sont presque toujours présents :
- Ecoulement nasal clair, fluide et abondant.
- Congestion nasale- salves d’éternuements.
- Démangeaison au nez, aux yeux et dans la gorge.
Parfois, d'autres signes s'ajoutent :
- Yeux rouges et larmoyants.
- Maux de tête.
- Fatigue.
Ces symptômes peuvent apparaître quel que soit l'âge, même si le risque est plus important entre 8 et 20 ans. La gêne perdure 10 jours environ, 2 à 3 fois par an. L'allergie s'éméliore généralement après 60 ans.
Quelles sont les complications possibles ?
La rhinite saisonnière peut induire à terme un asthme ou une sinusite. Chez l’enfant, elle augmente le risque d’otite moyenne.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un allergologue si la gêne se fait persistante.
Comment faire le diagnostic ?
Le rhume des foins peut être diagnostiqué par un simple examen sanguin qui décèlera la présence d’anticorps. Des tests cutanés peuvent être effectués pour déterminer l’allergène en cause.
Quels sont les traitements ?
- Les antihistaminiques qui soulagent des symptômes en bloquant la production d’histamine libérée lors de la réaction allergique.
- Les décongestionnants, souvent associés aux antihistaminiques, réduisent la congestion nasale. A ne pas utiliser plus de 3-4 jours consécutifs sous peine de déclencher une rhinite de rebond.
- Les corticostéroïdes nasaux, anti-inflammatoires utilisées en cas d’échec des antihistaminiques. Ils bloquent la réaction allergique.
- Si la rhinite saisonnière est rebelle aux traitements et que l’allergène est bien identifié, la désensibilisation peut-être proposée. Elle permet, en injectant des doses croissantes d’allergènes, d’habituer l’organisme à leur présence et de réduire les symptômes les années suivantes.
A faire : http://www.linternaute.com/questionnaire/2196/
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Ronflement
Rassurant, exaspérant, drôle, le ronflement a plusieurs casquettes. Une meilleure hygiène de vie suffit parfois à ne plus les subir. Si ça ne marche pas, d’autres traitements permettent d’en finir définitivement avec la respiration sonore.
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le ronflement est souvent du à un excédent de tissus au fond de la gorge, entraînant une vibration sonore lors du passage de l’air. 40% des Français de plus de 50 ans ronflent régulièrement, sachant qu’il y a plus d’hommes que de femmes dans ce cas.
Quelles sont les causes ?
Elles ne sont pas encore toutes déterminées. Néanmoins, les facteurs de risques et aggravant sont eux bien connus :
- Surpoids
- Tabagisme
- Absorption d'alcool
- Prise d’hypnotiques ou de tranquillisants
- Polypes (excroissance longiligne) dans les voies nasales
- Amygdales trop volumineuses
- Congestion des voies nasales due à un rhume ou une allergie
- Relâchement des tissus avec l'âge.
Quels sont les symptômes ?
Bruit respiratoire plus ou moins intense émis pendant le sommeil.
Quelles sont les complications possibles ?
Le ronfleur peut avoir un sommeil perturbé et ressentir fatigue et somnolence la journée. Parfois, les ronflements s’accompagnent de maux de tête chroniques et accroissent les risques d’hypertension, d’infarctus et de maladies cardiovasculaires.
D’autre part, les ronfleurs peuvent être sujets aux apnées du sommeil, pauses momentanées de la respiration pendant le sommeil (environ pendant 10 secondes). Somnolences et endormissements pendant la journée sont les conséquences de ce sommeil agité. De plus, l'oxygénation des tissus et des organes ne se fait plus correctement ce qui est mauvais pour les vaisseaux, le cœur et le cerveau. Les risques d'infarctus et d'attaque cérébrale sont plus élevés. Il faut absolument aller consulter un médecin.
Comment faire le diagnostic ?
Il est impossible pour le ronfleur de remarquer ses propres bruits respiratoires nocturnes. Seule une autre personne pourra constater les ronflements.
Qui consulter ?
Un médecin ou un oto-rhino-laryngologiste (ORL).
Quels sont les traitements ?
Tout d’abord, il faut tenter de réduire les facteurs de risque. Sinon, tout dépend des causes des ronflements et des complications associées.
- Les décongestionnants nasaux ou bandelettes nasales sont destinés à faciliter la respiration par la voie nasale lors de congestions temporaires du nez (rhume par exemple).
- Le port d’une prothèse dentaire pour agrandir l'ouverture des voies respiratoires supérieures. Efficace pour traiter les ronflements, cette prothèse peut être mal tolérée et est assez inconfortable.
- Appareil CPAP. C’est un masque nasal relié à une petite pompe pour forcer l’air à rentrer par la bouche. Il doit être porté toutes les nuits et peut être mal toléré
- Traitement chirurgical (chirurgie classique ou par laser, traitement par radio-fréquence). L'intervention chirurgicale consiste à faciliter le passage de l'air en retirant les tissus en excès : raccourcir le voile du palais, enlever une partie ou toute la luette et/ou retirer les amygdales si elles sont obstructives
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Syndrome d’apnée du sommeil
Les personnes qui souffrent d’apnées du sommeil ronflent pendant la nuit, et sont très fatiguées le jour. Et pour cause, leurs ronflements sont le signe de micro arrêts respiratoires qui désorganisent leur sommeil.
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est ce que c’est ?
L’apnée du sommeil est une pause momentanée de la respiration pendant le sommeil (environ pendant 10 secondes) et associée à un ronflement. Lorsque ces apnées se répètent pendant toute une nuit (jusqu’à dix par heure), le sommeil est désorganisé. Les apnées surviennent chez 4 à 6 % des adultes et également chez l'enfant.
Quelles sont les causes ?
Les apnées peuvent survenir à tout âge, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Plusieurs causes sont possibles.
Les personnes qui ronflent de manière importante pour raison morphologique sont plus susceptibles de souffrir d’apnées du sommeil. La raison peut être morphologique (gorge petite, langue et/ou voile du palais trop court, mâchoire trop petite) ou liée à un surpoids. Il semble y avoir aussi un facteur familial associé à cette maladie.
Quelles sont les signes ?
- Des ronflements intenses et nombreux pendant le sommeil.
- Un sommeil agité et de mauvaise qualité, associé parfois à une sensation d’étouffement pendant la nuit.
- La fatigue dès le réveil et pendant toute la journée avec des somnolences. Parfois une transpiration nocturne intense.
- Autres signes : maux de tête et/ou irritabilité au réveil, troubles de la mémoire et de la concentration, troubles sexuels.
- Chez l’enfant, les signes des apnées peuvent être une hyperactivité la journée, et une respiration difficile pendant le sommeil. Parfois sont associés un retard de croissance, et des difficultés scolaires.
Quelles sont les complications ?
-Tout d’abord, les somnolences le jour peuvent être responsables d'endormissements dans des moments où la vigilance est importante (par exemple, manipulation de machines dangereuses) ou au cours de la conduite automobile. Le risque d’accident de la route est multiplié par 6.
- Du fait des pauses respiratoires, les apnées sont responsables d’une oxygénation insuffisante du sang. Ainsi, elles peuvent favoriser l'apparition de troubles du rythme cardiaque, d'hypertension artérielle, voire de la survenue d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste pourra vous orienter vers un spécialiste d’une consultation sommeil.
Comment faire le diagnostic ?
Le diagnostic repose sur l’interrogatoire du patient ainsi que sur un examen, appelé polysomnographie. Il s’agit d’enregistrer les différents paramètres du sommeil (respiration, ronflements…) pendant une ou deux nuits de sommeil. L’examen se pratique dans un centre du sommeil à l’hôpital, ou à domicile.
Quels sont les traitements ?
- Des mesures hygiéno-diététiques visant à diminuer le surpoids. Egalement, éviter l’alcool (notamment dans les deux heures précédant le coucher), et ne pas avaler de somnifères.
- Le traitement efficace à 100% est le traitement par la pression positive continue. Son principe : un masque respiratoire que l’on porte chaque nuit sur le nez et la bouche, est relié à un compresseur qui envoie de l’air sous pression. Cet air crée un coussin d’air au fond de la gorge et l’empêche de se fermer.
- Des appareils dentaires (gouttières) sont utilisés, parfois en alternance avec la pression positive continue. Ils permettent de repositionner la mâchoire inférieure et la langue afin que l’air passe plus facilement.
- Enfin, la chirurgie est utilisée dans certains cas d’apnées sévères et sous condition d’une anatomie adaptée, pour rétablir une circulation normale dans les voies aériennes supérieures.
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Maladies des yeux
Astigmatisme
Trouble bénin de la vision, l’astigmatisme peut néanmoins s’avérer gênant au quotidien et cacher des pathologies bien plus graves. Zoom sur cette affection de l’œil.
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est un défaut visuel lié à une mauvaise courbure de la cornée. Légèrement ovale, celle-ci présente un défaut de courbure selon un axe vertical, horizontal ou oblique. Du coup, l’astigmate aura des difficultés pour distinguer les contrastes entres les lignes horizontales, verticales ou obliques selon l'axe en question. En outre, sa vision est floue de près comme de loin. L’astigmatisme est souvent associé à une myopie ou une hypermétropie.
Quelles sont les causes ?
- Hérédité.
- Maladies de l’œil (kératocône, ptérigyon).
- Traumatismes à l’œil qui ont déformé la courbure de la cornée.
- Défaut du cristallin.
Quels sont les symptômes ?
Les personnes atteintes doivent plisser les yeux pour obtenir une image nette. La vision est en effet légèrement brouillée, différemment selon les directions. Résultat, l’astigmate peut avoir des difficultés à distinguer des objets peu contrastés ou des lettres tels que le H, le N et le M ; le 0 avec le 8, ou le B et le D… Des maux de têtes et une fatigue oculaire peuvent s’associer à ce trouble.
Quelles sont les complications possibles ?
L’astigmatisme peut cacher des pathologies plus graves comme un kératocône. Il est nécessaire de consulter lorsque le trouble est devenu gênant ou qu’il évolue rapidement.
Qui consulter ?
Un ophtalmologiste.
Comment faire le diagnostic ?
De simples tests de vision suffisent à diagnostiquer l’astigmatisme : test de l’acuité visuelle par une échelle de lecture à deux distances d’observation (de loin et de près), une étude de la réfraction (qualité du cristallin)…
Quels sont les traitements ?
Le plus souvent, lorsque l’astigmatisme est léger, il n’est pas nécessaire de le traiter. Dès lors que la vision est devenue gênante, il existe plusieurs options thérapeutiques :
- Le port de lunettes « toriques », dont les courbures compensent celles de la cornée.
- Le port des lentilles « toriques ».
- La chirurgie au laser qui consiste à corriger le défaut de courbure en désépaissisant la cornée à un endroit précis afin de l’arrondir. On propose cette alternative dans les cas d’astigmatisme modéré à fort ou dans les cas de troubles oculaires associés (myopie…).
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Cataracte
Baisse de la vue, éblouissement à la lumière, sensation d’être dans le brouillard... c’est peut-être la cataracte. Tout ce qu’il faut savoir.
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est ce que c’est ?
La cataracte se définit par une opacification naturelle du cristallin. Cettelentille située derrière l’iris de l’œil permet, à la manière d’un objectif d’appareil photo, de faire la mise au point. En cas de cataracte, l’accommodation se fait mal, l’image n’est plus nette.
Quelles sont les causes ?
- L’âge est la première cause de cataracte. Elle touche 1 personne sur 5 à partir de 65 ans et près de 2 sur 3 de plus de 85 ans.
- Un traumatisme (choc ou inflammation).
- Une maladie (diabète, troubles du métabolisme, myotonie de Steinert, eczéma atopique, aggravation de pathologies oculaires…).
- La forme congénitale qui touche l’enfant est souvent d’origine héréditaire.
Quels sont les symptômes ?
La cataracte entraîne une baisse progressive de la vue, une mauvaise perception des contrastes, un éblouissement à la lumière vive et une vision floue des contours.
Qui consulter ?
Un ophtalmologiste.
Comment faire le diagnostic ?
Un examen ophtalmique permet de mesurer la baisse de l’acuité visuelle. Ensuite, un examen au biomicroscope détermine le degré d’opacification de la cataracte.
Quels sont les traitements ?
La seule option est chirurgicale. L’opération consiste à retirer le cristallin opaque et à le remplacer par un implant. Efficace et indolore, cette technique assure une cicatrisation rapide, avec de rares complications. En général, on opère un œil à la fois.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Conjonctivite
Virale, bactérienne ou allergique, la conjonctivite a de nombreuses causes. Le plus souvent bénigne, cette affection présente parfois des complications. Ouvrez l’œil !
Dernière mise à jour : juin 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une inflammation ou une irritation de la conjonctive de l’œil, fine membrane qui recouvre le blanc de l’œil et le dessous des paupières. On parle de kérato-conjonctivite, lorsque la conjonctivite s’associe à une inflammation de la cornée (la partie antérieure et saillante du globe oculaire) .
Quelles sont les causes ?
- Bactérienne (staphylocoque, streptocoque, pneumocoque…).
- Virale (herpès, rougeole, varicelle).
- Allergique (poils de chats, acariens, pollens…).
- Toxiques (exposition à des produits chimiques).
Quels sont les symptômes ?
La conjonctivite peut concerner un seul oeil ou les deux yeux. Les signes sont multiples :
- Rougeurs.
- Sensation de brûlures.
- Sensation de sable sous les paupières.
- Ecoulement d’aspect purulent.
- Larmoiements.
- Photophobie.
Quelles sont les complications possibles ?
La conjonctivite est le plus souvent bénigne. Quand elle est d’origine bactérienne et surtout virale, elle est très contagieuse. Il existe par ailleurs des complications concernant l’inflammation de la cornée. De petites plaies peuvent y apparaître (kératite ponctuée superficielle) ou de petits nodules responsables d’une baisse de l’acuité visuelle (kératite sous épithéliale).
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un ophtalmologiste.
Comment faire le diagnostic ?
Sachant que la conjonctivite peut être confondue avec d’autres maladies oculaires, un examen approfondi des yeux et du dessous des paupières sera effectué. Le médecin cherchera toutes plaies, tout corps étrangers ou nodules susceptibles de provoquer une conjonctivite.
Quels sont les traitements ?
Tout dépend de la cause.
- Si elle est bactérienne, la conjonctivite peut être traitée au moyen d'antibiotiques locaux ou par voie générale si l’infection est étendue.
- Si elle est virale, des collyres antiseptiques et antibiotiques sont prescrits. Ils permettent de soulager des douleurs et de prévenir d'une éventuelle surinfection bactérienne. Des antiviraux sont utilisés quand il s'agit d'une conjonctivite herpétique.
- Si c’est allergique, l’éviction de l’allergène permet de faire disparaître les symptômes. Si ce n’est pas possible, des collyres à base d’antihistaminiques ou de corticoïdes, dans les cas plus rebelles, peuvent soulager. La désensibilisation à l’allergène en cause donne également des résultats probants.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Daltonisme
Pathologie touchant surtout les hommes, le daltonisme est trop souvent réduit à une incapacité à voir le rouge ou le vert. Bien qu'elle ne se traite pas, les personnes atteintes n'ont pas l'impression de subir un handicap puisqu'elles développent d'autres façons de voir le monde.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le daltonisme ou dyschromatopsie est un trouble héréditaire de la vision des couleurs. La transmission du daltonisme est héréditaire de type récessif et liée au sexe. L’anomalie de la vision est due à un trouble fonctionnel des cônes de la rétine, qui permettent la perception des couleurs. On doit le nom de cette maladie à un chimiste anglais du nom de John Dalton, le premier à avoir décrit ce trouble en 1794. 4.8 millions de français sont touchés, dont 99% d’hommes.
Quelles sont les causes ?
La transmission de la maladie est généralement héréditaire. En fait, il existe naturellement trois gènes pour les couleurs, codant trois pigments différents : rouge, vert et bleu. Dans la rétine de l’œil humain existent des récepteurs spécifiques à la couleur. Appelés photorécepteurs, ils sont stimulés par une longueur d’onde bien spécifique correspondant à une couleur donnée : rouge, vert ou bleu. Nous percevons ensuite des nuances de ces couleurs suite à l’activation simultanée de ces récepteurs. Les gènes codant les pigments rouges et verts se trouvent le chromosome X, chromosome sexuel porté en un seul exemplaire chez les hommes. Le gène codant le pigment bleu se trouve lui sur le chromosome 7.
Il faut savoir que ce trouble :
- Touche le plus souvent les pigments rouges et verts dont les gènes correspondants ont plus de chance de muter.
- Touche majoritairement les hommes puisque ces pigments se trouvent sur un chromosome qu’ils n’ont qu’en un seul exemplaire.
Dans d’autres cas, assez rares, le daltonisme peut apparaître suite à des lésions nerveuses, oculaires ou cérébrales, ou à l’exposition de certaines substances chimiques.
Quels sont les symptômes ?
Tout dépend de la forme de la maladie. En effet, il existe trois variantes du daltonisme :
- La dichromatie : c’est la non-perception d’une couleur et donc la perception uniquement à partir de deux couleurs primaires. En effet, les personnes dichromates ne possèdent que deux des trois pigments de couleur. Un protanope est par exemple quelqu’un qui ne perçoit pas les nuances de rouge, voyant à la place des nuances de gris. Le deutéranope ne perçoit pas le vert et le tritanope pas le bleu.
- La trichromatie anormale : confusion de certaines couleurs entre elles. Chez les personnes trichromates anormales, les trois gènes sont présents mais l’un d’eux est defectueux, ils perçoivent donc très mal la couleur codée par ce gène et ont tendance à la confondreavec les autres.
- L’achromatopsie : perception en noir et blanc, d’aucune couleur. Ce cas est rarissime.
Qui consulter ?
L’ophtamologue.
Comment faire le diagnostic ?
Il existe toute une batterie de tests visuels destinés à mettre en évidence le daltonisme, et plus particulièrement, la forme de daltonisme.
- Le test le plus courant et le plus connu est le test d’Ishihara, du nom de l’ophtamologue japonais qui l’a inventé, Shinobu Ishihara. Il se compose de 38 planches de couleurs contenant un chiffre coloré. Le daltonien ne le percevra ni par la couleur, ni par la différence de couleur perçue.
- Test de Holmgren : le principe est de rapprocher des brins de laine selon la teinte sur un fond gris
- Test de Farnsworth : le principe est de classer des jetons noirs avec une pastille de couleur dans un ordre de couleur allant du bleuâtre vers le rougeâtre.
Un examen de la vision colorée peut être pratiqué dès l'âge de 3 ans, en utilisant des tests spécifiques. Les plus utilisés sont :
- La version pour enfant du test d'Ishihara destinée aux 4-6 ans et composée de 8 planches représentant des formes simples: cercles, carrés, lignes, crayons, bateaux, etc.
- Le test de Verriest, composé de jetons colorés que l'enfant doit réunir à la façon de dominos.
Quels sont les traitements ?
Cette maladie n’évolue pas mais ne peut pas non plus se soigner. Les daltoniens apprennent à vivre avec leur handicap et développent d’autres référents pour compenser leur non perception d’une couleur
lire : http://www.linternaute.com/science/biologie/pourquoi/07/daltonisme/daltonisme.shtml
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
DMLA
Favorisée par l’âge, cette maladie des yeux concerne plus d’une personne sur 4 après 75 ans.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une altération de la macula, une région située au centre de la rétine, qui assure la vision centrale (reconnaissance des détails, lecture…). DMLA est la contraction de dégénérescence maculaire liée à l’âge. Cette affection de l’œil est la première cause de cécité dans les pays industrialisés. Précisons que les personnes touchées ne deviennent jamais complètement aveugles. Elles peuvent perdre une grande partie de leur acuité visuelle (inférieure à 1/20e) parce que la vision centrale est atteinte. La vision périphérique est, quant à elle, conservée.
Il existe deux formes de DMLA :
- La forme sèche, où la macula s’atrophie et se transforme en cicatrice.
- La forme humide qui se caractérise par la prolifération de vaisseaux sanguins anormaux.
Quelles sont les causes ?
Inconnues
Quels sont les facteurs de risque ?
- Age.
- Tabac.
- Facteurs génétiques.
- Exposition au soleil.
- Hypertension artérielle.
Quels sont les symptômes ?
- Baisse de la vision centrale. Les personnes atteintes peuvent se déplacer mais ont des difficultés pour lire, conduire, observer les détails, distinguer les couleurs…
- Déformation des images.
Quelles sont les complications possibles ?
Dans 20 % des cas les plus sévères, la DMLA peut conduire à une baisse très importante de l'acuité visuelle (inférieure à 1/20e).
Qui consulter ?
Un ophtalmologiste.
Comment faire le diagnostic ?
L’opthalmologiste procédera à un fond d’œil. Il complètera son examen par une angiographie rétinienne, qui permet de connaître l’étendue de la DMLA et la présence éventuelle de néovaisseaux.
Quels sont les traitements ?
- Un traitement au laser permet de coaguler les néovaisseaux et de stopper ainsi leur évolution. Il sera suivi d’une rééducation pour que la vision périphérique comble le déficit de vision centrale.
- Un nouveau traitement consiste à injecter des substances qui inhibent la formation des néovaisseaux. Cette thérapeutique doit être entreprise tôt pour être efficace.
- Dans certains cas, la chirurgie peut être employée pour retirer les néovaisseaux.
A lire : http://www.linternaute.com/sante/maladies/vivre-avec/07/0702-dmla/dmla-quotidien.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Glaucome
Deuxième cause de cécité dans le monde après la cataracte, le glaucome est une maladie indolore dans les premiers stades. Il touche surtout les adultes à partir de 40 ans, et parfois les enfants. Près d’1 million de personnes sont concernées en France.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le glaucome est une maladie grave de la vision, qui entraîne une destruction lente du nerf optique, et qui peut aboutir à la perte totale de la vue. Il existe plusieurs formes de glaucome :
- Les glaucomes à angle ouvert (les plus fréquents : 80%)
- Les glaucomes à par fermeture de l’angle
- Les glaucomes chez le jeune congénitaux (très rares)
- Les glaucomes secondaires (consécutifs à d’autres maladies de l’œil)
Quelles sont les causes et facteurs de risque ?
Ils varient en fonction de la forme de glaucome.La plupart des glaucomes sont causés par une élévation de la tension oculaire.Pour le glaucome à angle ouvert, les facteurs de risque sont :
- L’âge : la fréquence augmente dès 40 ans
- L’origine ethnique : ils sont plus fréquents chez les personnes d’origine africaine
- Le caractère familial : il existe des familles prédisposées
- La myopie forte
- Le diabète, la prise de corticoïdes par voie générale ou locale
Quels sont les signes ?
Au début, le glaucome est indolore, et sans gène particulière. Lorsqu’il évolue, il entraîne une cécité progressive. Seule la mesure de la pression intraoculaire permet de dépister le glaucome.
Qui consulter ?
L’ophtalmologiste.
Comment faire le diagnostic ?
L’examen de dépistage du glaucome est rapide et indolore :
- Mesure de la pression intraoculaire de l’œil,
- Fond de l’œil (observation de l’œil par le médecin),
- Vérification du champ visuel
Diagnostic conseillé à partir de 40 ans.
Quels sont les traitements ?
On ne peut pas guérir le glaucome mais on peut l’empêcher de s’aggraver en jouant sur la pression artérielle intraoculaire. Trois catégories de traitements sont généralement associées :
- Les médicaments (collyres, comprimés)
- Le laser
- La chirurgie
Le choix de la méthode se fait au cas par cas.Un dépistage précoce, une surveillance régulière et un suivi rigoureux des prescriptions permettent de préserver la vision avec une qualité de la vue.
Lire : http://www.sfo.asso.fr/
Lire : https://prevention-glaucome.com/
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Hypermétropie
Ce défaut visuel se caractérise par une mauvaise vision de près. Le port de lunettes ou de lentilles permet de rectifier le tir.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Défaut de la vision de près lié à une anomalie de l’œil. L’image d’un objet proche se forme en arrière de la rétine au lieu de converger dessus. Résultat, La vision de près est floue tandis que celle de loin est nette.
Quelles sont les causes ?
L’hypermétropie peut provenir de deux facteurs :
- une malformation du cristalin qui, de part sa forme trop plate, n'est pas assez convergent
- d’un oeil trop court. D’ailleurs, ce défaut de la vision est fréquent chez les jeunes enfants en raison de la petitesse de leur œil.
Y a-t-il des complications ?
Chez les très jeunes enfants par exemple, il est possible qu’un effort d’accommodation trop important soit à l’origine d’un strabisme dit accommodatif. D’autre part, chez les personnes souffrant d’une forte hypermétropie, l’effort d’accommodation peut entraîner une sensation de fatigue, des maux de tête et une gêne visuelle. La vision non corrigée devient plus faible de près et de loin lorsque le pouvoir d’accommodation diminue, vers 40 ans.
Qui consulter ?
Un ophtalmologiste.
Comment faire le diagnostic ?
Il repose sur l’examen ophtalmologique.
Quels sont les traitements ?
Plusieurs alternatives s’offrent à l’hypermétrope pour corriger sa vision de près défaillante :
- Le port de lunettes avec des verres dits convergents ou positifs dont le principe est de faire converger les rayons sur la rétine. Ils sont plus ou moins épais au centre selon l’importance de l’hypermétropie.
- Le port de lentilles de correction, dont l'efficacité semble meilleure que celle des verres.
- La chirurgie réfractive qui consiste à sculpter la cornée ou dans le cas de fortes hypermétropies, à mettre en place un implant correcteur intraoculaire.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Myopie
En France, 15 à 20 % de la population est myope. Cette anomalie de l’œil peut être corrigée par diverses techniques. Le point pour y voir plus clair.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est ce que c’est ?
Défaut de la vision lié à une anomalie de l’œil. L’image d’un objet éloigné se forme en avant de la rétine au lieu de converger dessus. Résultat, La vision de loin est floue tandis que celle de près est nette. La myopie apparaît à l’enfance, entre 8 et 12 ans, et progresse lentement avec l’âge pour se stabiliser vers 20-25 ans. Une apparition tardive de la myopie doit faire penser à une cataracte débutante.
Quelles sont les causes ?
La myopie aurait une origine héréditaire. Le plus souvent, la myopie est liée à un œil trop long. Autrement, un cristallin trop puissant, un kératocône ou certaines cataractes peuvent rendre myopes. Dans le cas de très forte myopie, des lésions dégénératives du fond de l’œil (choroïde, sclérotique et rétine) s’ajoutent à l’anomalie de l’œil.
Quelles sont les complications possibles ?
Avec des yeux plus longs, les myopes présentent plus de risques de déchirure et de décollement de la rétine. Le glaucome et la cataracte font aussi partie des complications possibles.
Qui consulter ?
Un opthalmologiste
Comment faire le diagnostic ?
L’acuité visuelle est testée par une échelle de lecture à deux distances d’observation (de loin et de près). Ces tests de la vision sont réalisés sur chaque œil pris séparément, puis conjointement. Ils sont complétés par une étude de la réfraction (qualité du cristallin) ainsi que par un fond d’œil afin d’éliminer toute cause de lésion sur la rétine. Puis, l’opthalmologiste calcule précisément l’anomalie de l’œil (en dioptries). Cette mesure permet de classer la myopie selon son degré de sévérité et de donner précisément la puissance des verres correcteurs.
Quels sont les traitements ?
La myopie se corrige avec des verres correcteurs concaves (divergents) ou des lentilles de contact qui repoussent l’image sur la rétine afin de rendre l’image nette. Autre alternative : l’opération chirurgicale au laser. Cette intervention consiste à modifier la courbure de la cornée. Elle permet ainsi de faire régresser voire de faire disparaître la myopie.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Strabisme
Affection fréquente chez les jeunes enfants, le strabisme peut être corrigé s’il est dépisté et pris en charge suffisamment tôt. Mais il existe d’autres formes qui apparaissent chez des adultes myopes, et qui sont, elles, plus difficiles à traiter.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le strabisme, ou hétérotropie, est un défaut de parallélisme des deux axes visuels. Il s’accompagne de la déviation de l’un ou des deuxyeux vers l’intérieur (strabisme convergent) ou vers l’extérieur (strabisme divergent). La première forme s’observe généralement chez les jeunes enfants, le strabisme divergent touche plus souvent les enfants plus âgés et les adultes. Dans tous les cas, on dit qu’une personne atteinte de strabisme louche.
Quelles sont les causes ?
Les causes diffèrent selon la forme de strabisme considérée.
Strabisme convergent ou ésotropie : plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce type de strabisme :
- Une anisométropie : différence de réfraction (changement de direction d’un rayon lumineux lorsqu’il traverse les différents couches de l’œil avant de converger vers la rétine) entre les deux yeux, ce qui entraîne une différence de taille entre les images perçues par chacun des deux yeux.
- Une hypermétropie forte.
- Une paralysie partielle d’un muscle oculomoteur.
- Une maladie visible du globe oculaire : cataracte, rétinoblastome ou ptôsis.
Strabisme divergent ou exotropie : cette forme est plus rare et concerne principalement les adultes. Le plus souvent, c’est une forte myopie ou une perte de la vision qui va être à l’origine du strabisme.
Quels sont les symptômes ?
La perturbation de la vision est manifeste dans les deux cas et dépend de la manière dont le cerveau interprète les images envoyées par chacun des deux yeux. Dans le cas des petits strabismes par exemple, le cerveau essaye de faire concorder les deux images reçues, chacune étant légèrement différente de l’autre. Dans l’autre cas, pour éviter de voir double, le cerveau supprime l’image de l’œil dont l’axe est dévié et garde celle de l’œil dont l’axe n’est pas modifié. L’œil dont l’axe est dévié, n’étant plus sollicité par le cerveau, ne se développe donc pas normalement et perd petit à petit ses capacités visuelles. Il finit par ne plus envoyer d’images au cerveau : c’est l’amblyopie.
Qui consulter ?
Un ophtalmologiste.
Comment établit-on le diagnostic ?
L’ophtalmologiste pratique trois examens pour déterminer le type de strabisme, et si possible ses causes pour pouvoir le traiter.
- L’étude des reflets cornéens : une lumière projetée sur l’œil permet de révéler des reflets non symétriques des yeux par rapport aux pupilles.
- Le test de l’écran : il consiste à cacher alternativement chaque œil pour connaître le sens de la déviation.
- L’étude de la motilité oculaire dans les différents sens du regard pour rendre compte du bon fonctionnement des muscles oculomoteurs.
Quels sont les traitements ?
Pour qu’ils soient efficaces, les traitements doivent être entamés dès le plus jeune âge. D’où l’importance d’un diagnostic précoce, qui peut généralement se faire à partir de 6 mois (avant, il est possible que le strabisme se résorbe de lui-même). Traité après 6 ans, le strabisme devient pratiquement impossible à corriger. Plusieurs manières d’opérer existent selon le diagnostic établi par l’ophtalmologiste :
- Correction des troubles de la réfraction : elle s’effectue simplement à l’aide de verres correcteurs portés en permanence par l’enfant. Le port de lunettes peut commencer dès l’âge de 8 mois.
- Traitement de l’amblyopie : cette technique consiste à réveiller l’œil paresseux. Un verre légèrement opaque est placé devant l’œil dont l’axe est modifié, le forçant ainsi à travailler. Des verres à secteurs comportant des bandes verticales peuvent être utilisées pour forcer l’œil à redresser le regard et rétablir de lui-même le défaut de parallélisme.
- Traitement chirurgical : celui-ci est envisagé en dernier recours, après avoir testé les autres traitements non-invasifs. L’intervention consiste à déplacer l’insertion de certains muscles oculomoteurs et/ou à en raccourcir d’autres de façon à rétablir la motilité oculaire. Cette opération nécessite 2 ou 3 jours d’hospitalisation et requière le port de verres correcteurs associé à une rééducation orthopédique
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Uvéite
L’uvéite correspond à une inflammation de tout ou d’une partie de l’uvée. Généralement accompagnée d’une baisse de l’acuité visuelle, elle doit se soigner au plus vite pour éviter des lésions définitives à l’œil.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est ce que c’est ?
L’uvée, qui correspond à la partie pigmentée de l’œil est composée de trois structures : l’iris (anneau coloré autour de la pupille), le corps ciliaire (ensemble des muscles qui permettent d’ajuster la vision pour voir de près ou de loin) et la choroïde (couche vasculairequi nourrit la portion la plus interne de l’œil, dont la rétine). Toute l’uvée, ou une partie de celle-ci, peut être le siège d’une inflammation. Selon sa localisation, on parle d’uvéite antérieure, intermédiaire ou postérieure. L’inflammation qui touche la totalité de l’uvéite est appelée uvéite diffuse ou panuvéite.
Quelles sont les causes ?
Les causes de l’uvéite peuvent avoir une origine oculaire ou bien alors faire partie d’une maladie générale (également appelée systémique). Dans la plupart des cas, c’est une maladie inflammatoire qui est en cause : spondylarthrite ankylosante, polyarthrite juvénile ou encore sarcoïdose. Lorsque la cause de l’uvéite n’est pas bien déterminée, on parle alors d’uvéite idiopathique. Elle peut soit toucher un œil, soit les deux.
Quels sont les symptômes ?
L’intensité et la multiplicité des symptômes exprimés dépendent avant tout de la gravite de l’inflammation et de sa localisation.
L’uvéite antérieure est celle qui s’accompagne des symptômes les importants :
- Douleur oculaire intense.
- Hyperémie (accumulation de sang) conjonctivale.
- Photophobie (peur de la lumière).
- Baisse d’acuité visuelle.
L’uvéite intermédiaire est généralement indolore bien que le patient puisse constater une baisse de l’acuité visuelle et la perception de petites tâches noires irrégulières et fluctuantes (corps flottants).
L’uvéite postérieure se manifeste quant à elle par une diminution de la vision et la présence de corps flottants.
Enfin, l’uvéite diffuse peut réunir partie ou totalité des symptômes décrits ci-dessus.
Quelles sont les complications ?
Une uvéite altérer l’œil rapidement. Elle peut évoluer vers des complications qui altèrent notablement la vision, notamment l’œdème maculaire, le glaucome et la cataracte. D’où la nécessité de faire diagnostiquer la maladie le plus précocement possible. Si certains patients n’ont à subir qu’une seule et unique poussée, d’autres auront des récidives fréquentes qui surviendront pendant des mois, voire des années.
Comment faire le diagnostic ?
Il repose essentiellement sur l’interrogatoire du patient et un examen clinique de l’œil. L’ophtalmologiste peut retrouver une petite pupille avec des vaisseaux conjonctivaux dilatés et des dépôts de globules blancs sur la face interne de la cornée.
Qui consulter ?
Un ophtalmologiste.
Quels sont les traitements ?
Le principe est d’éviter la constitution de lésions définitives et de soulager les symptômes. Pour cela, des corticoïdes, administrés sous la forme de collyres, sont efficaces. Le traitement est également constitué de médicamentsqui dilatent la pupille tels que des collyres à base de scopolamine ou d’atropine. Lorsque la cause est infectieuse,des antibiotiques, destinés à détruire bactéries ou parasites, sont efficaces.
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Maladies mentales
Achat compulsif
L’achat compulsif, également appelé surconsommation, est une véritable pathologie d’ordre psychique. Le traitement comporte une psychothérapie, éventuellement complétée par des antidépresseurs.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’achat compulsif, comme son nom l’indique, se caractérise par des épisodes permanents ou chroniques durant lesquels une personne ne peut réfréner un comportement compulsif qui la pousse à acheter des objets utiles ou inutiles, le plus souvent en plusieurs exemplaires. Cet trouble psychique s’apparente à un comportement boulimique, qui peut également pousser la personne à une surconsommation de médicaments psychotropes.
Quelles sont les causes ?
Comme dans la plupart des affections psychiatriques, il est difficile de trouver une ou des causes bien déterminées expliquant les troubles observés. Néanmoins, il semblerait que les épisodes compulsifs soient favorisés par une phase depressive, généralement aggravée après l’achat.
Quels sont les symptômes ?
Il y en a plusieurs :
- Achat s'effectuant dans l'euphorie et se terminant par la culpabilité.
- Désir d'acquisition mais non de possession.
- Désir de ressembler à une autre personne, essentiellement une personne connue.
- Les objets le plus souvent achetés, pour les femmes, sont des vêtements, des chaussures, des meubles, du matériel de bureau. Chez les hommes, il s'agit de vêtements également, mais aussi de matériels électroniques (vidéo, photographie, informatique), d'accessoires automobiles, etc…
- Les objets achetés ne servent généralement à rien et sont entreposés dans une armoire ou dans une pièce qui sert d'entrepôt. Les soldes et autres réductions sur le prix d'achat, obligent dans une certaine mesure les patients à acheter de façon incontrôlée.
Qui consulter ?
Un psychologue et/ou un psychiatre.
Quels sont les traitements ?
Il comprend une psychothérapie et la prescription de médicaments antidépresseurs. Il est demandé au patient de tenir un carnet d'achat où il va noter la fréquence de ces achats incontrôlés et l'envie irrépressible d'un objet, ainsi que les symptômes accompagnant l'épisode compulsif (dépression, colère, solitude, anxiété, etc.). Il faut également demander au patient de se souvenir de ce qui l'a poussé à faire des achats. Un traitement comportemental et cognitif donne, quand il est bien mené, des résultats intéressants.
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Maladies mentales
Anorexie mentale
L'anorexie est une véritable maladie qui touche 2 % des femmes. Difficile à diagnostiquer, voici ce qu’il faut savoir pour la repérer et la traiter au plus tôt.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est ce que c’est ?
Trouble du comportement alimentaire qui se traduit par un refus volontaire et catégorique de s’alimenter et conduisant à un Index de Masse Corporelle (IMC) inférieur à 17,5. Sachant qu’un IMC chez l’adulte normal (poids (kg)/ taille² (m)) s’échelonne de 18 à 25. Dans 90 % des cas, l’anorexie mentale touche les femmes, le plus souvent très tôt, avant la puberté. Il existe deux types d’anorexie :
- Type restrictif : le malade ne présente pas de crise de boulimie ou n’a pas recourt aux vomissements ou à la prise de purgatifs (laxatifs, diurétiques, lavements…).
- Type avec crises de boulimie : le sujet présente des crises de boulimie et/ou a recourt aux vomissements ou à la prise de purgatifs.
Quelles sont les causes ?
Elles sont multiples :
- Troubles psychologiques (perfectionnisme, volonté de contrôle, mauvaise estime de soi, traumatismes d’ordre sexuel, difficultés dans le mode des relations aux autres…).
- Environnement socio-culturel et familial (apologie sociétale de la minceur actuelle, problèmes de communication au sein de la famille, conflits affectifs…).
- Une cause héréditaire des troubles de conduites alimentaires est à l’étude.
Quels sont les symptômes ?
Ils se caractérisent par un amaigrissement important (15 % du poids d’origine)accompagné d’une fonte musculaire. Parfois s’y associe un état dépressif ou un besoin permanent de boire.
Quelles sont les complications possibles ?
L’amaigrissement excessif peut aboutir à de graves carences nutritionnelles avec une perte de la masse musculaire. Des troubles cardiaques, sanguins (baisse du potassium), de la thermorégulation, une absence des règles, une ostéoporose, un déchaussement des dents et un affaiblissement du système immunitaire sont autant de complications. Lorsque l’indice de masse corporelle descend en-dessous de 13, la dénutrition est alarmante ; en-dessous de 11, le pronostic vital est en jeu.
Qui consulter ?
Un psychiatre aidé le plus souvent par un nutritionniste et un psychologue.
Comment faire le diagnostic ?
Selon l’échelle DSM-IV, les critères de diagnostic suivants doivent être présents :
- Refus de maintenir un poids au niveau ou au-dessus d’un poids minimum normal par rapport à l’âge et à la taille.
- Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros malgré une insuffisance pondérale.
- Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps. Influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou déni de la gravité de la maigreur actuelle et de la restriction alimentaire.
- Absence de règle pendant au moins trois cycles menstruels consécutifs chez les femmes menstruées.
Quels sont les traitements ?
Le traitement repose sur un contrat de renutrition passé entre le psychiatre et le malade. Celui-ci est accompagné d’une psychothérapie individuelle et/ou familiale. C’est un long processus. En cas de dépression associée, des antidépresseurs sont prescrits.Dans les cas graves, l’hospitalisation peut être nécessaire pour réalimenter de force le malade dont le pronostic vital est en jeu.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Anxiété généralisée
Caractérisée par un état d’inquiétude permanent et une difficulté à relativiser les soucis de la vie, l’anxiété pathologique se soigne par une psychothérapie, éventuellement associée à des médicaments.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’anxiété devient pathologique lorsqu’elle persiste malgré la disparition de la situation qui l’a créée ou lorsque le système d’alerte se met en route alors qu’aucun événement ne le justifie réellement. Lorsqu’ils s’immiscent dans la vie courante, les troubles anxieux peuvent fortement perturber le quotidien jusqu’à en devenir vraiment handicapants. Les personnes souffrant de troubles anxieux adoptent des raisonnements torturés et tortueux qui les amènent à penser que tout va ou va aller de travers. En France, l'anxiété généralisée touche entre 3% et 5% de la population. Les femmes sont deux fois plus nombreuses à en souffrir que les hommes, surtout après 40 ans où le ratio atteint une femme anxieuse pour 10…
Quels sont les symptômes ?
Peur de mourir, de tomber malade, de ne pas réussir, crainte injustifiée d’un attentat ou d’une catastrophe : l’anxieuxest un éternel inquiet. Voici quelques exemples de raisonnements d’anxieux :
- Penser que c’est toujours sur vous que ça tombe
- Tendance à vouloir trop contrôler, à ne pas laisser de place à l’imprévu.
- Tirer des conclusions sans preuve.
- Se centrer sur un détail et en oublier le contexte général.
- Généraliser à partir d’un événement.
- Exagérer les conséquences d’un fait.
- Faire des associations erronées entre les choses.
Par ailleurs, des manifestations physiques accompagnent le plus souvent ce mal-être psychique :
- Difficultés à s’endormir.
- Douleurs musculaires.
- Palpitations.
- Tremblements.
- Mains moites.
- Vertiges.
- Maux de tête ou de ventre.
- Diarrhées ou constipation.
- Impression d’étouffer, etc.
Quelles sont les causes ?
Les spécialistes n’ont pas réussi à déterminer de causes particulières à l’anxiété généralisée. Comme beaucoup de maladies psychiques, son apparition résulterait d’un ensemble de facteurs. Prédisposition génétique, événements familiaux traumatisantsou choc traumatique seraient autant d’éléments qui pourraient alimenter l’anxiété du patient.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste dans un premier temps qui vous dirigera éventuellement vers un spécialiste (psychothérapeute la plupart du temps).
Quels sont les traitements ?
Quelques exercices de relaxation, de respiration et la pratique régulière d’une activité physiques peuvent aider à dissiper l’inquiétude permanente. Généralement, le traitement de l’anxiété comporte un pan psychothérapeutique et un pan médicamenteux. Sur le plan psychothérapeutique, l’accompagnement psychologique est nécessaire pour que le traitement soit efficace, que ce soit par l’intermédiaire de psychothérapies, de techniques de relaxation etc.
Quant au traitement médicamenteux, il se fait en deux temps :
- Prescription d’anxiolytique dans un premier temps pour réduire les manifestations physiques de l’anxiété. L’efficacité se mesure à court terme.
- Prescription d’antidépresseurs en traitement de fond, sans pour autant que cela ne soit obligatoire. A noter que la prise de médicaments doit nécessairement s’accompagner d’une psychothérapie, sans quoi ces derniers ne seraient que d’une efficacité relative.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Baby blues
Varactérisé par un état d'hypersensibilité, d'anxiété et de tristesse, ce mal-être touche environ une jeune maman sur 6. Les symptômes apparaissent entre 3 et 10 jours après l'accouchement et disparaissent spontanément au bout de quelques jours.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le baby blues est un mal-être passager ressenti par les jeunes mères quelques jours après l’accouchement. Il ne doit pas être confondu avec la dépression post-natale (également appelée dépression du post-partum), beaucoup moins fréquente (elle touche environ 1% des jeunes mamans), plus grave et de plus longue durée que le baby blues. A noter que tout de même 10% à 20% des baby blues se transforment en dépression. Il toucherait environ 1 femme sur 6 et se produit le plus souvent dans les 3 à 10 jours suivant l’accouchement. Le baby blues n’est pas une maladie et disparaît spontanément, au bout de 3 à 4 jours.
Quels sont les symptômes ?
Quelques jours après l’accouchement, la jeune maman touchée par le baby blues peut devenir hypersensible et anxieuse.
- Sautes d’humeur.
- Idées tristes.
- Crises de larme.
- Insomnies.
- Irritabilité.
- Accablement.
- Découragement.
- Difficulté à assumer son statut de mère.
Quelles sont les causes ?
Les spécialistes n’ont pas réussi à déterminer de causes particulières au baby blues. Néanmoins, les pistes hormonales et psychologiques sont privilégiées. A noter que l’une n’est pas forcément incompatible avec l’autre.
Causes hormonales
Le baby blues serait causé par une chute brutale des taux d’oestrogènes et de progestérone (dont les concentrations sont très importantes durant la grossesse) juste après l’accouchement et l’expulsion du placenta.
Causes psychologiques
Le baby blues pourrait résulter de la fatigue, du stress et de manque de sommeil accumulés durant la grossesse, qui est une période très éprouvante pour la mère. La crainte des nouvelles responsabilités et la difficulté à passer du statut de femme enceinte à celui de mère peuvent également jouer en défaveur de la jeune maman.
Qui consulter ?
Si les symptômes persistent plus de quelques jours, il ne faut pas hésiter à en parler à votre médecin pour éviter que cela ne devienne une dépression du post-partum.
Quels sont les traitements ?
Généralement, les symptômes disparaissent spontanément en quelques jours. Néanmoins, pour faciliter cette période qui n’est pas toujours facile à vivre, quelques conseils de bon sens peuvent aider à faciliter l’acceptation de la maternité :
- Organiser son retour à la maison, notamment dans la répartition des tâches. Ne pas hésiter à déléguer des tâches au reste de la famille.
- Faire des siestes pendant que bébé fait les siennes.
- Parler de ses états d’âme à ses proches et à son médecin.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Dépression
Névrotique, psychotique ou masquée, la dépression correspond toujours à un profond mal-être, qui s’exprime de diverses façons.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La dépression est une maladie psychosomatique due à un dérèglement de l’humeur. Les femmes sont près de deux fois plus touchées que les hommes.En France, lors d’une récente enquête effectuée sur 36000 personnes, 11% des sondés disaient avoir connu un épisode dépressif dans les quinze derniers jours.
Il existe plusieurs types de dépressions. L’affection névrotique est d’intensité modérée, contrairement à la dépression psychotique (maniaco-dépression par exemple), qui induit une perte de contact avec la réalité. Dans certains cas, on parle de dépression récurrente, lorsque la maladie réapparait à intervalles réguliers.
La dépression est véritablement une maladie et non une simple faiblesse ou une excuse. Il s’agit d’un problème médical bien réel, qui peut entraîner dans certains cas des complications graves.
Quelles sont les causes ?
Aucune cause de la dépression n’est établie. On observe de multiples facteurs favorisant ou déclenchant la maladie.
- Un traumatisme émotionnel précoce (divorce des parents, décès d’un proche…) peut engendrer une prédisposition.
- Le stress peut prédisposer ou précipiter l’apparition de la dépression.
- Un choc émotionnel dans les six à douze mois précédant les premiers symptômes dépressifs.
- Alcoolisme : chez l’homme, il peut constituer un élément déclencheur d’une dépression, tandis que chez la femme, il en sera plutôt la conséquence.
- La prise de certains médicaments peut déclencher l’apparition de la maladie : corticothérapie, traitements intervenant sur le système immunitaire, hypertenseurs…
- Certaines affections telles que la sclérose en plaque ou la polyarthrite rhumatoïde favorisent la dépression.
- Les affections hormonales ou endocriniennes constituent un autre facteur déclenchant.
- Il est désormais prouvé qu’il n’existe pas de gène de la dépression. En revanche, il pourrait exister un terrain héréditaire favorable.
Quels sont les symptômes ?
Ils sont multiples et peuvent varier ou être plus ou moins prononcés d’une personne à l’autre. Parmi les symptômes qui doivent inquiéter :
- Profonde tristesse, comparable à celle d’une personne qui vient de subir un deuil : sensation de vide, plus aucun intérêt pour rien. Cette tristesse est, dans 80% des cas, associée à des idées suicidaires.
- Anxiété, sensation de tension intérieure, de danger imminent. L’anxiété se transforme en angoisse lorsque des symptômes somatiques s’associent à ces peurs : oppression, palpitations, sueurs…
- Difficulté à se concentrer.
- Troubles du sommeil (hypersomnie ou insomnie).
- Grand fatigue, générale ou pour certaines activités comme la lecture, etc. Cette sensation entraîne un sentiment de paralysie de la pensée et de l’action : tout demande un effort incommensurable.
- Repli sur soi voire chez soi, rejet d’autrui et notamment des personnes proches.
Quelles sont les complications possibles ?
- Le risque le plus important est la tentative de suicide. Entre 5% et 10% des sujets dépressifs meurent par suicide s’ils ne sont pas soignés. Le risque est d’autant plus élevé si la personne a des antécédents familiaux ou personnels, est de sexe masculin et âgée de plus de 60 ans.
- Abus de substances toxiques.
- Chronicisation de la dépression.
- Troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie…).
- Troubles sociaux (perte d’emploi, rupture de la vie sociale…).
Quels sont les traitements ?
- La psychothérapie. Il s'agit là de traiter l'âme par des moyens psychologiques. La psychothérapie est souvent associée à des médicaments.
- Les antidépresseurs.
- L’électroconvulsivothérapie : traitement par stimulation électrique. Il s'agit toute fois d'une solution utilisée dans les cas extrêmes.
Qui consulter ?
Un psychologue ou psychiatre. N’oubliez pas de vérifier qu’il est bien diplômé, n’importe qui pouvant s’autoproclamer psychothérapeute.
Lire aussi : http://www.linternaute.com/sante/psychologie/dossiers/06/0606-depression/index.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Jeu pathologique
Le jeu compulsif est une véritable maladie, en passe d'être classée comme addiction au même titre que l'alcoolisme ou la dépendance aux drogues. Cette pathologie nécessite donc une prise en charge psychologique spécifique.
Dernière mise à jour : juillet 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le jeu compulsif est une pratique persistante et répétée du jeu. Couramment, on qualifie le jeu de pathologique lorsque jouer devient plus une source de problèmes que de divertissement. Ce trouble est caractérisé par une dépendance devenue incontrôlable à des jeux d’argent de tous types : casino, courses, loterie, etc.
Quelles sont les causes ?
Il n’existe pas de cause unique et universelle expliquant le jeu pathologique. De nombreuses raisons peuvent être invoquées : nécessité de succès, fuite d’une angoisse liée à certains problèmes difficiles à résoudre… Le jeu procure du plaisir, et peut dans certains cas stimuler le cerveau des personnes dépressives. Il mobilise également beaucoup l’attention, ce qui permet de s’échapper facilement de la réalité.
Quels sont les symptômes ?
D’après le DSM-IV, manuel américain utilisé en clinique à fin de diagnostic, le joueur pathologique est caractérisé par ces critères :
- Préoccupation par le jeu.
- Besoin de jouer avec des sommes d'argent croissantes pour atteindre l'état d'excitation désiré.
- Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
- Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d'arrêt de la pratique du jeu.
De plus, le joueur pathologique peut :
- Jouer pour échapper aux difficultés ou pour soulager une humeur dysphorique (exemple : des sentiments d'impuissance, de culpabilité, d'anxiété, de dépression).
- Retourner souvent jouer après avoir perdu de l'argent pour recouvrer ses pertes.
- Mentir à sa famille, à son thérapeute ou à d'autres pour dissimuler l'ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
- Commettre des actes illégaux tels que falsifications, fraudes, vols ou détournement d'argent pour financer sa pratique.
- Mettre en danger ou perdre une relation affective importante, un emploi, des possibilités d'étude ou de carrière à cause du jeu.
- Compter sur les autres pour obtenir de l'argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.
Outre la dépendance psychique, le joueur peut parfois ressentir une dépendance physique au jeu, caractérisée par une irritabilité quand il ne peut y accéder.
Qui consulter ?
Un psychologue et/ou un psychiatre.
Quels sont les traitements ?
Les joueurs compulsifs suivent généralement une thérapie seul puis en groupe. La plupart du temps, le traitement consiste à désacraliser le jeu : par exemple remettre en cause les idées reçues sur des superstitions établies et accepter les lois du hasard. Il faut également faire prendre conscience au joueur des sommes qu’il dépense dans son addiction, par la tenue d’un carnet de comptes par exemple, et des raisons qui le poussent à jouer. Un traitement comportemental et cognitif peut donner, lorsqu’il est bien mené, des résultats intéressants.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Le Trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH)
Maladie à la mode et souvent diagnostiquée à tort, le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité touche pratiquement un enfant par classe. Certains symptômes peuvent alerter mais seul le pédiatre sera en mesure de diagnostiquer la maladie.
Dernière mise à jour : août 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDA/H) est un désordre psychologique qui présente trois caractéristiques principales : inattention, hyperactivité et impulsivité. Le TDA/H est le trouble neurocomportemental le plus fréquent chez les enfants et il affecte de 1,7 % à 17 % d'entre eux selon les instruments d'évaluation utilisés. Il est généralement diagnostiqué entre 4 et 6 ans et de 4 à 10 fois plus souvent chez les garçons que chez les filles. Ce trouble disparaît généralement à l’adolescence, mais il peut persister à l’âge adulte.
Quelles sont les causes ?
Les causes spécifiques du TDAH sont encore mal connues, même si les chercheurs disposent de quelques éléments sur les origines possibles de la maladie.
- Hérédité : il semble que le TDAH puisse toucher plusieurs membres d’une même famille, ce qui ne signifie pas pour autant que si un des enfants est touché tous le seront.
- Le trouble serait dû à un déficit de neurotransmetteurs dans le cerveau, ces substances qui permettent aux neurones de communiquer entre eux.
- Des complications durant la grossesse (exposition au tabac, à l’alcool, à certains médicaments et aux métaux lourds) et l’accouchement (naissance prématurée) peuvent être corrélées à l’apparition du TDAH chez l’enfant.
- Enfin, des chocs physiques et/ou psychologiques ainsi qu’un environnement familial instable, angoissant peuvent favoriser dans certains cas la maladie.
Quels sont les symptômes ?
Les trois principales caractéristiques du TDA/H sont l'inattention, l'hyperactivité et l'impulsivité. Les symptômes associés se développent autour de ces trois axes :
- sélection d’indices défaillante
- incapacité à maintenir un effort
- déficit de l’attention sélective
- déficit de l’attention soutenue
- forte agitation psychomotrice
- comportement très bruyant
- tendance excessive à être distrait par un rien et émerveillé par tout- comportement imprévisible et impulsif
- lunatique
- impatience
- comportement dangereux pour lui et les autres
- comportement antisocial, voire agressif
L’adulte qui souffre de TDAH peut ne présenter qu’un ou deux des ces symptômes.
Quelles sont les complications possibles ?
Environ un tiers des enfants atteints du TDA/H souffrent de problèmes autres que les symptômes de base. Parmi les complications possibles, les plus fréquentes sont les suivantes :
- Troubles d'apprentissage avec notamment des troubles du langage écrit (dyslexie) ou du calcul ( dyscalculie).
- Troubles du langage et de la communication.
- Troubles psychomoteurs : difficulté à coordonner les mouvements.
- Troubles Oppositionnel avec Provocation : attitude aggressive, de défiance et de provocation, notamment à l’égard des adultes.
- Difficultés à nouer des relations sociales.
- Manque de confiance en soi.
Qui consulter ?
Le pédiatre dans un premier temps, qui vous orientera, le cas échéant, vers un pédopsychiatre.
Comment faire le diagnostic ?
Les symptômes associés au TDAH peuvent résulter de troubles divers, le diagnostic doit donc obligatoirement être établi par un pédopsychiatre ou un neuropsychiatre. L’historique du développement moteur et cérébral est fait avec l’aide des parents. Puis, l’enfant est soumis à des tests psychologiques et neuropsychologiques pour enfin être interrogé sur ses difficultés actuelles.
Quels sont les traitements ?
Le traitement de l’hyperactivité nécessite une prise en charge sur le long terme, dont la psychothérapie est la pierre angulaire. Un traitement médicamenteux à base de psychostimulants (méthylphénidate) peut être prescrit à l’enfant. Si le traitement médicamenteux, peut être efficace, il ne se suffit pas à lui-même et doit absolument être associé à une prise en charge psychologique. Un certain régime alimentaire peut également permettre de ne pas aggraver les symptômes.
Voir aussi : http://www.linternaute.com/sante/dependance-psychologie/vivre-avec/enfant-hyperactif/enfant-hyperactif.shtml
crodan00- Nombre de messages : 22306
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