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Mythomanie
Prendre ses rêves pour des réalités. Pour les mythomanes, plus qu’un proverbe c’est un mode de vie dont ils n’ont même pas conscience. Bien différente du simple mensonge, la mythomanie est une véritable pathologie qu’il faut savoir reconnaître pour permettre au sujet de se faire traiter.
Dernière mise à jour : août 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Ce terme, crée en 1905 par le psychiatre Ferdinand Dupré, tire ses racines du grec et du latin : muthos signifie légende, récit non historique en grec, tandis que le suffixe manie provient du latin mania, c’est-à-dire folie. Le mythomane ne se rend pas compte qu’il ment, incapable de faire la différence entre le fruit de son imagination et la réalité. Les mensonges du mythomane ne sont pas intentionnels et n’ont pas pour objectif de tromper qui que ce soit. Ils permettent au mythomane de faire accepter sa réalité et son imaginaire aux autres, pour mieux justifier leurs existences. Ferdinand Dupré distinguait 4 types de mythomanies : la vaniteuse (la personne se vante), l’errante (la personne ne cesse de fuir), la maligne (compensation d’un complexe d’infériorité par des médisances) et enfin la perverse (fabuler pour escroquer). Parfois simple maladie, la mythomanie peut également être symptômatique de désordres psychiatriques plus ou moins graves comme la psychose ou encore la névrose. Elle sera dans ces cas associée à toute une série de signes caractéristiques de ces troubles.
Quelles sont les causes ?
Comme dans la plupart des affections psychiatriques, il est difficile de trouver une ou des causes bien déterminées expliquant les troubles observés. Néanmoins, il est communément admis par les psychiatres qu’un choc émotionnel grave peut être à l’origine de la fuite de la réalité du mythomane. L’annonce d’une maladie incurable, le décès d’un proche, échec sentimental, scolaire ou professionnel peuvent favoriser son apparition.
Quels sont les symptômes ?
Une tendance pathologique à altérer la réalité pour la rendre conforme à leurs propres attentes et à leur propre vision des choses. Le recours permanent aux mensonges est une façon pour le mythomane de fuir une réalité qu’il ne veut pas accepter. Il a besoin que les autres croient à ses fabulations pour y croire lui-même.
Quelles sont les complications possibles ?
Il n’y a pas vraiment d’évolution à proprement parler de la maladie lorsqu’elle n’est pas symptomatique d’un trouble névrotique ou psychotique. Néanmoins, le repli sur soi du mythomane et sa déconnexion totale avec la réalité peuvent finir par avoir des conséquences plus ou moins dramatiques pour lui et/ou son entourage.
Qui consulter ?
Un psychiatre.
Comment faire le diagnostic ?
Reconnaître une véritable mythomanie peut s’avérer difficile, pour deux raisons. La première, c’est qu’il faut savoir discerner un véritable mythomane d’un simple menteur invétéré. D’autre part, bien souvent, les fabulations d’un mythomane sont suffisamment bien construites pour devenir impossibles à repérer, ce qui fait que le mythomane est rarement découvert.
Quels sont les traitements ?
Il n’existe pas de traitement à proprement parler de la mythomanie. Seulement, une analyse psychiatrique pourra aider le sujet à retrouver les causes enfouies dans son inconscient de sa maladie, et par là même, offrir une voie vers la guérison.
Lire : http://www.linternaute.com/sante/dependance-psychologie/vivre-avec/mythomanie/mythomanie.shtml
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Paranoïa
"Le métro est parti quand je suis arrivé : c’est bien qu’ils veulent que j’arrive en retard." "Comme elle a mangé une quiche en rentrant, c’est qu’elle me trompe." La paranoïa est une véritable pathologie basée sur des délires de persécution auxquels le patient adhère totalement mais qui l’handicapent, lui et son entourage.
Dernière mise à jour : août 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Maladie mentale chronique du groupe des psychoses, elle est souvent considérée à tort comme une propension exacerbée à la méfiance. La paranoïa, du grec «para», à côté et «noûs», l’esprit, est définie comme un délire chronique, organisé, structuré, logique dans son développement, comportant un sentiment de persécution auquel le malade adhère totalement, mais n’altérant pas ses capacités intellectuelles. Elle survient généralement chez les personnalités paranoïaques, chez des sujets masculins d’âge moyen (entre 30 et 40 ans). D’autre part, certains individus ont une personnalité paranoïaque, trait de caractère à différencier de la paranoïa car il n’existe pas chez ces personnes de délires.
Quelles sont les causes ?
Comme dans la plupart des affections psychiatriques, il est difficile de trouver une ou des causes bien déterminées expliquant les troubles observés. Pour certains psychanalystes, la paranoïa trouve son origine dans une blessure narcissique précoce : une personne plus ou moins fragile évoluant dans un environnement où il se sent vulnérable.
D’autre part, la paranoïa survient souvent chez des personnalités paranoïaques. Le DSM-IV (outil de classification publié par l'Association américaine de psychiatrie pour définir les troubles mentaux) définit une personnalité paranoïaque comme un "état de méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées de façon malveillante". Les personnalités paranoïaques se caractérisent par une surestimation pathologique de soi-même, une susceptibilité démesurée associée à une méfiance extrême à l’égard des autres, un jugement faussé, une absence d’autocritique et un certain autoritarisme.
La prise de certaines substances psychoactives peut favoriser l’émergence d’un épisode paranoïaque transitoire, souvent expérimenté comme un bad-trip.
Quelles sont les symptômes ?
Il existe trois types de délires paranoïaques.
- Délire passionnel. Tous les délires passionnels résultent d’une exacerbation du sentiment de passion. Il existe plusieurs types de délires associés :
• Erotomanie : généralement plus observé chez les femmes, ce délire se caractérise par la conviction d’être aimé sincèrement et secrètement par quelqu’un d’autre.
• Délire de jalousie : les malades qui l’expérimentent ont tendance à se nourrir d’événements anodins et quotidiens pour entretenir leur conviction selon laquelle l’être aimé est infidèle. Il touche plus particulièrement les hommes et est favorisé par l’alcoolisme.
• Délire de revendication : comme son nom l’indique, il a trait à une croyance solidement ancrée chez le malade selon laquelle il serait le héraut d’une cause méconnue que lui seul a pu comprendre. La volonté de "faire éclater la vérité au grand jour" ou bien encore de punir les coupables est souvent associée à ces délires.
- Délire d’interprétation de Sérieux et Capgras. Dans ces cas, le malade s’appuie sur des arguments tangibles et sur ses propres interprétations de la réalité pour aboutir à des idées de persécution, de préjudice et de sa propre victimisation. C’est la théorie du complot : tout est dirigé contre lui. Ce type de délire est dit "en réseau" car il s’étend peu à peu à toute la vie psychique et concerne tous les domaines de la vie du sujet. Le hasard est jugé intentionnel et malveillant par le malade.
- Délire de relation des sensitifs. Généralement limité au cercle des proches, ce délire apparaît souvent suite à des échecs ou déceptions. L’état délirant s’installe chez le malade, déjà fragile à la base, qui développe lui aussi une théorie selon laquelle son environnement complote contre lui pour l’empêcher d’arriver à ses fins. Contrairement aux autres délires paranoïaques, celui-ci est rarement accompagné d’épisodes de violence ou d’agressivité, mais au contraire de dépressions.
Quelles sont les complications possibles ?
La personnalité paranoïaque peut tout fait vivre normalement sans que ces troubles ne virent au délire paranoïaque constitué. Le risque principal pour les personnes de ce type est donc de tomber dans une véritable psychose paranoïaque. Une fois la paranoïa bien installée, la psychose du malade peut le conduire à adopter des comportements dangereux pour lui (risque suicidaire) et/ou pour les autres (agressivité, allant jusqu’au meurtre du persécuteur). Ces risques sont réels et certains signes doivent alerter de la dangerosité psychiatrique du sujet :
- Existence d’un persécuteur bien déterminé.
- Délire de longue date et évoluant dans le temps.
- Troubles de l’humeur.
- Alcoolisme.
Qui consulter ?
Un psychiatre.
Comment faire le diagnostic ?
Dans la mesure où il existe plusieurs types de délires paranoïaques et que d’autre part il ne faut pas confondre une personnalité paranoïaque avec une personne atteinte de paranoïa, le diagnostic est très difficile à réaliser. Cela est d’autant plus vrai pour les psychiatres qui doivent différencier la paranoïa de nombreuses affections psychiatriques où des délires du même style peuvent être observés. Enfin, les arguments employés par le malade, quel que soit le stade d’évolution de la maladie peuvent souvent paraître valables et pertinents, ce qui fait que le paranoïaque peut parfois arriver à convaincre de la "véracité" de ces propos.
Quels sont les traitements ?
Le traitement peut commencer à partir du moment où le malade accepte de se faire soigner. Or pour cela, il faut qu’il puisse reconnaître l’existence de ses troubles, ce qui semble incompatible avec la nature de cette affection. Le délire ou la personnalité paranoïaque devient indissociable du caractère même de la personne. Ainsi, le malade ressent comme une agression le fait de se faire soigner, s’il ne le voit pas comme un complot visant à lui porter préjudice. Dans des cas de dépression ou de risques d’homicide, notamment lorsqu’existe une persécuteur désigné, l’hospitalisation, contrainte ou non, peut être nécessaire. Cela peut aller jusqu’à l’internement psychiatrique. La prise de neuroleptiques est souvent associée à l’hospitalisation.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Schizophrénie
Définie pour la première fois par Bleuler en 1911, la schizophrénie est une psychose caractérisée par une désagrégation de la personnalité, ainsi que par une perte de contact vital avec la réalité.
Dernière mise à jour : août 2010
Quelles sont les causes ?
Les causes de la schizophrénie sont nombreuses. Aucune d’entre elles ne fait l’unanimité et n’est validée intégralement : perturbation de la relation mère-enfant, conflits familiaux, dysfonctionnements cérébraux, vulnérabilité génétique, etc.
Quelles sont les signes ?
Des troubles affectifs, intellectuels et psychomoteurs : autisme, incapacité d’agir, perte de maîtrise du corps, raideurs…
Bien que non spécifiques, les délires sont également caractéristiques de la schizophrénie. Ils peuvent prendre des formes variées : délires de persécution (interprétation des paroles, des gestes d'autrui, ou des signes de l'environnement), délires de mégalomanie, d'hypocondrie, mystiques (dialogues avec Dieu, mission à accomplir…), délires de filiation (croire que son père n'est pas son père par exemple), ou de revendication (se croire victime de préjudices), et d'autres encore. Plusieurs délires peuvent être associés en même temps.
La schizophrénie débute généralement à la sortie de l'adolescence, entre 18 et 28 ans. Plus rarement, elle apparaît avant 40 ou 45 ans.
Qui consulter ?
Un psychiatre.
Quels sont les traitements ?
Le traitement de la schizophrénie est long car les symptômes peuvent évoluer dans le temps.
- Un panel de médicaments permet cependant de diminuer les symptômes : neuroleptiques (pour les idées délirantes et l’agitation), anxiolytiques (pour réduire l’anxiété) par exemple.
- En parallèle, un suivi psychologique est indispensable (psychothérapies de soutien notamment) afin de suivre l'évolution de la maladie, et d'assurer un équilibre au malade.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
TOC
Les troubles obsessionnels compulsifs ou TOC ne sont pas rares, mais difficiles à diagnostiquer.
Dernière mise à jour : août 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est un trouble anxieux qui se traduit par la présence d’obsessions et/ou de compulsions. L’obsession se traduit par des pensées ou des représentations récurrentes et intrusives générant de l’angoisse. La compulsion se concrétise par un comportement répétitif (rituels) ou des actes mentaux dans le but de neutraliser ou diminuer le sentiment de détresse généré par l’obsession. La personne soumise à une obsession se voit forcée d’y répondre par une compulsion. Bien que conscient, ce trouble est incontrôlable. Le soulagement ressenti contribue au renforcement de la maladie. On parle de TOC, quand ces troubles durent plus d’une heure par jour et ont un retentissement négatif important sur la vie sociale du malade.
Quelles sont les causes ?
Mal connues. La piste de dysfonctionnement des neuromédiateurs cérébraux (dopamine, sérotonine, vasopressine) est encore à l’étude.
Quels sont les symptômes ?
Les signes commencent soit de façon graduelle soit de façon rapide, à la suite d’un traumatisme. Il existe une multitude d’obsessions qui peuvent être classées en trois formes :
- Les obsessions idéatives : représentation récurrente d’une image, d’une idée (pensées déplacées sur la religion ou la sexualité, besoin d’ordre…)
- Les obsessions phobiques : crainte d’un objet, d’une maladie ou de la contamination (peur de la saleté, des virus…)
- Les obsessions impulsives : peur de réaliser, contre sa volonté, un acte répréhensible (peur d’agresser quelqu’un, peur de se déshabiller en public….)La compulsion a des manifestations aussi diverses que celles de l’obsession (vérification excessive, calculs mentaux incessants, toilette abusive, troubles des conduites alimentaires…).
Qui consulter ?
Un psychiatre.
Quels sont les traitements ?
Le traitement repose, le plus souvent sur la combinaison de deux stratégies :
- Une psychothérapie, dont la thérapie comportementale et cognitive.
- Des médicaments de type anxiolytiques ou antidépresseurs.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Angine
L’angine, infection aiguë de la gorge, peut tout aussi bien être d’origine virale que bactérienne. Le diagnostic de la forme de la maladie est primordial car le traitement diffère totalement dans les deux cas : antibiotiques pour la forme bactérienne et traitement symptomatique pour la forme virale.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’angine, maladie assez fréquente qui toucherait environ 9 millions de Français chaque année, est une infection aiguë de la gorge qui entraine une inflammation. Parmi les douleurs provoquées, celles de la gorge sont accentuées par la déglutition. Il existe deux formes majeures de l’angine : la forme virale, qui est sans doute la plus fréquente et la forme bactérienne, généralement causée par le streptocoque bêta hémolytique. Les enfants âgés de 5 à 15 ans sont les personnes les plus touchées par l’angine à streptocoque, forme assez rare chez l’adulte. Les angines les plus répandues, à savoir les formes virales, peuvent être dues à plusieurs centaines de virus différents. Ces formes ne peuvent être soignées par des antibiotiques, qui ne seront efficaces que sur les angines à streptocoque.
Quelles sont les causes ?
Tout dépend de la forme d’angine :
- Angine aiguë virale : Plusieurs centaines de virus peuvent être responsables de cette forme d’angine. Ils sont véhiculés à travers l’air respiré ou alors par contact.
- Angine à streptocoque : Elle est due à une bactérie, le streptocoque blablabal, qui s’introduit dans l’organisme par plusieurs moyens.
Il existe également d’autres formes plus rares d’angine.
- Angine de Vincent : cette forme a pour cause une infection bactérienne, souvent causée par une mauvaise hygiène dentaire.
- Diphtérie : angine bactérienne grave qui peut boucher le larynx et entraîner la mort par étouffement. Cette forme est très rare en France et ce, grâce à la vaccination anti-diphtérique systématique.
D’autres germes peuvent être responsables d’angines : le tréponème pale (bactérie responsable de la syphilis), le virus de l’herpès, etc.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes les plus fréquents de l'angine sont :
- Une fièvre quelquefois élevée (39°C- 40°C).
- Frissons.
- Courbatures.
- Céphalées.
- Douleur à la déglutition.
- Douleur au niveau des oreilles.
Des signes accompagnateurs peuvent être présents :
- Rhinorrhée (écoulement nasal).
- Irritation ou picotements dans la gorge.
- Conjonctivite.
- Ganglions parfois volumineux et sensibles au niveau du cou et sous le menton.
- Toux.
- Gène respiratoire.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste.
Comment faire le diagnostic ?
- Diagnostic de l’angine : Un examen de la gorge du patient est pratiqué par le médecin à l’aide d’une lampe. Pour pouvoir observer la gorge correctement, il utilise un abaisse-langue et faire dire « Aaah » au patient. Chez un patient souffrant d’angine, la gorge est gonflée et présentera soit une couleur rouge (angine rouge), soit plusieurs petites tâches blanches (angine blanche). Le médecin cherche également la présence de ganglions au niveau du cou, de la nuque et sous les oreilles. Les amygdales peuvent être grosses et recouverts d’un abcès.
- Diagnostic de la forme d’angine : depuis quelques années, les médecins ont à leur disposition le test de diagnostic rapide pour pouvoir distinguer la forme virale de la forme bactérienne. Indolore, ce test consiste simplement à effectuer un prélèvement au fond de la gorge avec un coton-tige sur lequel le médecin y ajoute un produit. Si le test est positif, cela indique la présence de streptocoques, éliminant donc la forme virale et vice-versa si le test est négatif.
Quels sont les traitements ?
L'angine d'origine virale guérit spontanément en quelques jours et ne nécessite qu’un traitement symptomatique pour lutter contre la fièvre et la douleur :
- Antipyrétiques.
- Antalgiques.
- Anti-inflammatoires parfois (qui diminueront l’œdème et participeront à la diminution de la douleur).
- Collutoires à action anti-inflammatoire et antalgique peuvent aussi être prescrits.
Les angines bactériennes, nécessitent, elles, un traitement par des antibiotiques pendant plusieurs jours. L'antibiothérapie des angines à streptocoques repose sur un traitement de 3 à 10 jours. Il est nécessaire de respecter la durée de prescription du traitement antibiotique, même quand l'état général s’améliore et que les signes de l'angine disparaissent (en général rapidement). En effet, c'est le strict respect du traitement qui garantira l'éradication du germe responsable de la maladie.En cas de poussées d'angines à répétition, le médecin peut envisager une ablation des amygdales.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Coqueluche
Depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence de cette maladie respiratoire a fortement diminué. Seulement de nombreux pays n’ont pas accès à cette politique vaccinale : la coqueluche y est donc encore responsable de 300 000 décès par an dans le monde.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La coqueluche est une maladie respiratoire due à l’infection par une bactérie, le bacille de Bordet-Gengou, Bordetella pertussis. Cette maladie, très contagieuse, est devenue assez rare dans les pays où est pratiquée la vaccination générale. Néanmoins, le bacille continue de faire des ravages dans les pays en voie de développement car la maladie est potentiellement mortelle chez de très jeunes enfants. Du fait de sa contagiosité, cette maladie se propage essentiellement par épidémies. A noter que la coqueluche est immunisante, c’est-à-dire que l’on ne peut être malade qu’une seule fois.
Quels sont les symptômes ?
Après exposition avec le bacille, l’incubation dure généralement une semaine durant laquelle aucun symptôme ne se manifestera. Ecoulement nasal, petite fièvre et toux apparaissent en premier lieu. Puis, les toux deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus graves à mesure que la maladie se développe. Typiquement, les toux se présentent sous forme de violentes quintes, suivies de pauses respiratoires ou apnées, avec cyanose (coloration bleue de la peau) également appelées «chant du coq». L’adulte malade pourra avoir une toux persistante non caractéristique.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste dans un premier temps, puis éventuellement un ORL.
Comment prévenir ?
La vaccination généralisée reste encore le meilleur moyen de prévenir de la maladie. Compte-tenu d'une recrudescence de la coqueluche néo-natale, les futurs parents sont invités à effectuer un rappel coquelucheux. Il est possible d'effectuer un rappel quadrivalent, dTP-coqueluche, pour lequel l'intervalle de 10 ans entre les 2 rappels normalement inhérent au vaccin dTP n'est pas nécessaire. La primo-vaccination doit se faire à 2, 3 et 4 mois et un premier rappel vers 16 ou 18 mois puis 10 ans plus tard.
Comment faire le diagnostic ?
Il est essentiellement basé sur l’aspect de la toux et sa durée prolongée. Sinon, le diagnostic peut être définitivement établi par l'analyse des sécrétions respiratoires en laboratoire ou par la sérologie.
Quels sont les traitements ?
Le traitement de la maladie repose essentiellement sur un traitement aux antibiotiques dont l’intérêt repose surtout sur la réduction de la contagiosité. L’isolement de la personne malade est impératif pour éviter une possible épidémie à partir d’un cas isolé. D’ailleurs, chaque cas doit être déclaré aux autorités sanitaires.
Chez le jeune enfant, une hospitalisation peut être nécessaire pour maintenir une surveillance adaptée et l’aider à surmonter les quintes et à s’alimenter malgré les vomissements.
Enfin, une autre méthode mise au point par le Dr Matter dans la première moitié du XXème siècle semble avoir des effets bénéfiques sur les malades, même si aucune étude sérieuse n’a pu le prouver : les vols en avion dont le principe est de monter rapidement entre 3 000 et 5000 mètres d’altitude, de se maintenir une cinquantaine de minutes à cette altitude puis de redescendre rapidement. Cette méthode est toujours pratiquée mais reste déconseillée aux nourrissons et aux enfants de moins de 6 ans.
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Maladies infectieuses
Diphtérie
En 1924, la diphtérie tue 3000 personnes en France, ce qui en faisait la plus grande cause de mortalité infantile. L’Organisation mondiale de la santé prévoyait son éradication complète en 2000. Elle est aujourd’hui rare grâce à la vaccination mais existe toujours.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La diphtérie est une maladie infectieuse et contagieuse qui touche principalement les enfants entre 6 mois et 15 ans. Elle cause l’apparition de « fausses membranes » et se transmet par les voies aériennes.
Quelles sont les causes ?
La bactérie mise en cause dans la diphtérie est le bacille de Klebs-Löffler. Elle se développe dans la région de la gorge et produit une toxine qui provoque des troubles cardiaques et neurologiques. Elle se transmet par voie aérienne.
Quels sont les symptômes ?
Le symptôme caractéristique de la diphtérie est l’apparition de « fausses membranes » sur les amygdales et le fond du palais. Il s’agit d’ulcérations de couleur blanche et d’aspect luisant. On parle d’angine diphtérique.
Comment faire le diagnostic ?
Les symptômes pouvant être confondus avec ceux de la mononucléose infectieuse, un prélèvement permet de chercher la présence du bacille et de confirmer la diphtérie.
Qui consulter ?
Le médecin traitant, sachant que le vaccin est obligatoire pour les enfants et un rappel conseillé tous les 10 ans.
Quels sont les traitements ?
Le traitement antidiphtérique consiste en une injection de sérum contenant des anticorps dirigés contre le bacille de la diphtérie. Des antibiotiques sont également utilisés. En respectant le traitement, il n’y a plus de risque de contagion après quelques jours.
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Maladies infectieuses
Fièvre jaune
Avec près de 200 000 cas et 30 000 morts par an en Afrique, l’Organisation mondiale de la santé rappelle qu’il n’existe pas de traitement spécifique pour la fièvre jaune. Le seul moyen de protection efficace reste le vaccin.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La fièvre jaune est une maladie virale responsable de vastes épidémies en Afrique et en Amérique du Sud et Centrale. D’après certains documents historiques, elle sévissait déjà il y a 400 ans de cela. Les manifestations cliniques de la maladie peuvent aller de symptômes bénins à d’autres potentiellement mortels. Certains malades sont atteints de jaunisse, ce qui a donné son nom à la maladie. Bien que l’on dispose d’un vaccin efficace depuis plus de 60 ans, la fièvre jaune continue de tuer et le nombre de personnes infectées (environ 200 000 personnes par année, dont 30 000 décès) ne cesse d’augmenter depuis une vingtaine d’années, ce qui fait de la fièvre jaune un grave problème de santé publique.
Quelles sont les causes ?
La maladie est due au virus de la fièvre jaune ou virus amaril, qui appartient au groupe des flavivirus. En Afrique, il existe deux types génétiques distincts en Afrique de l’ouest et Afrique de l’est. Depuis 1974, un seul virus sévit en Amérique du Sud et Centrale. Les moustiques sont les principaux porteurs de ce virus et transmettent la maladie du singe à l’homme et d’homme à homme.
Quels sont les symptômes ?
Généralement, le virus reste silencieux pendant un période d’incubation de 3 à jours. Ensuite, la maladie évolue en 2 phases :
Première phase ouphase aiguë
Dans certains cas,cette phase peut demeurer asymptomatique. Mais la plupart du temps, une sériede symptômes accompagnent cette phase :
Fièvre.
Douleurs musculaires (surtout dorsale).
Céphalées.
Frissons.
Anorexie
Nauséeset vomissements.
Douleurs musculaires (surtout dorsale).
Céphalées.
Frissons.
Anorexie
Nauséeset vomissements.
Au bout de 3 à 4jours, les symptômes disparaissent chez la plupart des malades qui voient leurétat s’améliorer petit à petit.
Néanmoins, chez 15%d’entre eux, la maladie entre dans la deuxième phase appelée phase toxique :
Phase toxique
Réapparitionde la fièvre.
Le malade devient rapidement ictérique, c’est-à-dire que sa peau et ses tissus secolorent en jaune sous l’effet de l’accumulation de biliburine. C’est cecaractère qui donne son nom à la maladie.
Des hémorragies peuvent se produire au niveau de la bouche, du nez, des yeux et de l’estomac.
Traces de sang dans les vomissures et les selles.
Détérioration de la fonction rénale
.Le malade devient rapidement ictérique, c’est-à-dire que sa peau et ses tissus secolorent en jaune sous l’effet de l’accumulation de biliburine. C’est cecaractère qui donne son nom à la maladie.
Des hémorragies peuvent se produire au niveau de la bouche, du nez, des yeux et de l’estomac.
Traces de sang dans les vomissures et les selles.
Détérioration de la fonction rénale
Environ 50% des malades qui sont entrés dans la phase toxique meurent 10 à 14 jours plus tard. L’autre moitié survit sans séquelles organiques notables.
Comment faire le diagnostic ?
La maladie peut facilement se confondre avec d’autres maladies infectieuses, comme le paludisme, la fièvre typhoïde, les fièvres virales hémorragiques, l’hépatitevirale ou une intoxication. Des examens de laboratoire permettent d’affiner le diagnostic :des tests sérologiques peuvent détecter les anticorps produits en réponse à l’infection par le virus.
Qui consulter ?
Avant de partir pour une destination à risque, consultez votre médecin traitant.
Quels sont les traitements ?
Il n’existe pas de traitement pour la fièvre jaune. Seule la réhydratation peut aider le malade, des antibiotiques sont utilisés en cas d’infection.
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Maladies infectieuses
Grippe
Très contagieuse, la grippe se manifeste tous les ans sous différentes formes.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une maladie infectieuse très contagieuse. Les virus sont expulsés par les voies respiratoires à courte distance (respiration, éternuement, écoulement nasal, toux). Ils se transmettent donc par l’air et par contact avec les mains. La grippe est responsable d’épidémies saisonnières et de temps en temps de grandes pandémies dans le monde.
Quelles sont les causes ?
Elle est causée par un virus Myxovirus influenzae qui existe sous trois formes : A, B et C. En général, le virus change de forme d’une année sur l’autre.
Quels sont les symptômes ?
Le virus prend 24 à 48 h pour incuber. Puis viennent les signes de la grippe : fatigue généralisée, maux de tête, frissons, douleurs musculaires et articulaires, fièvre parfois intense. Ces symptômes peuvent être accompagnés de congestion nasale, de toux et de maux de gorge.
Quelles sont les complications possibles ?
Les personnes âgées (à partir de 65 ans), les personnesimmunodéficientes (hépatites, sida, malades sous chimiothérapies, personnes greffées…), les personnes atteintes de pathologies chroniques (insuffisance respiratoire chronique, diabète, cardiopathies, néphropathies…) sont des sujets à risque. La grippe peut induire chez eux une surinfection bactérienne des bronches, des complications cardiaques, qui peuvent s’avérer mortelles.
Quels sont les traitements ?
Un virus antigrippal est recommandé, en prévention, pour protéger les personnes à risque (plus de 65 ans, immunodéficientes, pathologies chroniques) ou "socialement" exposées (personnel soignant, enseignant…). A renouveler chaque année.
Le traitement consiste à prendre du paracétamol pour baisser la fièvre et calmer douleurs et courbatures. Il faut également boire abondamment et se reposer. Des antibiotiques ou des médicaments antiviraux peuvent être prescritspour réduireles symptômes et les complications de la grippe .
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Maladies infectieuses
Hépatite B
Présent dans le monde entier, le virus de l’hépatite B est la deuxième cause identifiée de décès par cancer après le tabac. On dénombre un million de décès par an.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une inflammation du foie due à une infection virale par le virus de l’hépatite B. Elle est responsable de lésions du foie dues à la destruction de cellules hépatiques. L’hépatite B peut devenir chronique dans 3 à 5% des cas. Les modes de transmission de l’hépatite B sont :
- Les rapports sexuels non protégés.
- Le sang (transfusions, partage de seringues et de tout autre matériel d’injection par les toxicomanes, lors de la réalisation de tatouages et piercings en cas de non respect des normes de stérilisation).
- Fœto-maternels, c’est-à-dire de la mère à l’enfant.
Exceptionnellement, le virus peut se transmettre par le baiser s’il y a une blessure cutanée dans la bouche.
Quelles sont les causes ?
Elle est due à un virus à ADN, le VHB. Ce virus a un fort pouvoir de contamination : le risque de contamination en cas d’exposition au virus est de 30%. A titre de comparaison, ce risque est de 0,3% pour le virus du sida (VIH) et de 3% pour le virus de l’hépatite C.
Quelles sont les symptômes ?
La période d’incubation varie entre 45 et 160 jours. Habituellement, l’hépatite B passe totalement inaperçue. Parfois (une fois sur dix), certains signes peuvent témoigner d’une hépatite B : une fatigue, des nausées, des vomissements, un syndrome pseudo-grippal, et une jaunisse.
Comment faire le diagnostic ?
Le diagnostic d’une hépatite se fait par un test sanguin (recherche des transaminases). Ce test est valable quel que soit le type d’hépatite et témoigne d’une destruction des cellules du foie. Ensuite, pour affiner, on recherche spécifiquement la présence du virus de l’hépatite B dans le sang.
Quels sont les traitements ?
- 95% des hépatites B guérissent spontanément. Pendant la phase aiguë (6 à 12 semaines après la contamination), il faut arrêter toute consommation d’alcool et de médicaments toxiques pour le foie.
- Dans les autres cas, elles deviennent chroniques, c'est-à-dire que le virus résiste. Il existe différents traitements qui peuvent stabiliser l’infection et prévenir les lésions.
- Dans 1% des cas, l’hépatite peut se compliquer (hépatite fulminante).
Comment s’en protéger ?
Il existe un vaccin contre le virus de l’hépatite B. La vaccination est obligatoire pour le personnel de santé exerçant en collectivité. La vaccination est recommandée chez les nourrissons, les adolescents, les personnes exposées à un risque de contamination par leur activité ou leur état de santé (professionnels de santé, tatoueurs, perceurs, dialysés, candidats à la transplantation…), ou par leur mode de vie (partenaires multiples, toxicomanes…), et dans certains pays à risque. Le dépistage est obligatoire chez les femmes enceintes à 6 mois de grossesse.
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Maladies infectieuses
Hépatite C
Avec plus de 700 000 personnes atteintes en France, l’hépatite C est une affection fréquente. Pourtant nombre de malades ignorent leur séropositivité. Le point sur cette maladie silencieuse.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une affection infectieuse du foie causée par le virus HVC.
Quelles sont les causes ?
La transmission du virus se fait par voie sanguine, dans les cas suivants :
- Par transfusion sanguine jusqu'en 1991 (aujourd'hui le risque est infime)
- Par consommation de drogue par voie intraveineuse (héroïne...) ou par inhalation.
- Plus rarement par transmission mère-enfant au moment de l’accouchement.
- Par l'utilisation du matériel mal-stérilisé lors des tatouages, des percings…
Quels sont les facteurs aggravants ?
- La présence d’autres maladies (sida, autre hépatite virale, hémochromatose…).
- La consommation de drogues ou d’alcool.
Quels sont les symptômes ?
- Une fatigue importante et chronique.
- Une ictère ou jaunisse de la peau et des muqueuses, liée à l'accumulation de billirubine dans le sang et dans les urines.
Quelles sont les complications possibles ?
Dans 80 % des cas, en l’absence de traitement, l’hépatite C évolue vers la chronicité. Avec le temps, l’hépatite chronique provoque dans 20 % des cas une cirrhose. Celle-ci peut s’aggraver en un cancer du foie (1 à 4% des cas).
Qui consulter ?
Le médecin traitant, un hépato-gastro-entérologue ou un infectiologue.
Comment faire le diagnostic ?
Pour poser le diagnostic, il est nécessaire de réaliser un bilan sanguin qui, entre autres, mettra en évidence les anticorps anti-VHC ainsi qu’un taux élevé d’ALAT, des enzymes qui se libèrent lors de la destruction du foie. En outre, des examens complémentaires comme la biopsie peuvent être prescrits.
Quels sont les traitements ?
Le traitement contre l’hépatite chronique C habituellement prescrit se compose de deux médicaments : la ribavirine et l’interféron.
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Maladies infectieuses
Légionellose
Egalement appelée maladie du légionnaire, cette maladie tire son nom du fait qu’elle ait été découverte pour la première fois chez les membres d’un congrès d’anciens combattants de l’American Legion. Cette pneumopathie est due à une bactérie, Legionella pneumophila.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La légionellose est une maladie infectieuse bactérienne connue depuis 1976 où elle a été découverte chez des combattants de l’American Legion réunis en congrès à Philadelphie. L’infection par la bactérie Legionella pneumophila cause divers symptômes proches d’une pneumonie – toux sévère, difficultés respiratoires, fièvre élevée – avec des manifestations digestives et neurologiques en plus.
Il existe plusieurs espèces de Legionella, mais la pneumophila est en cause dans 90% à 98% des cas. La bactérie en question est hydrophile, c’est-à-dire qu’elle vit dans des milieux aqueux. Elle se développe particulièrement dans l’eau de condensation des systèmes de climatisation, dans l’eau très chaude, entre 37°C et 50°C, et dans les eaux stagnantes.
En 2003, 1 044 cas ont été déclarés à l’Institut de veille sanitaire (InVS).
Quels sont les modes de contamination ?
La Legionella n’est pas transmissible d’homme à homme. Un malade n’est donc pas contagieux et ne doit pas subir d’isolement particulier. La seule voir de contamination démontrée à ce jour reste l’inhalation, que ce soit l’air respiré dans une salle climatisée ou les gouttelettes de vapeur lors d’une douche chaude.
Quels sont les symptômes ?
La période d’incubation se situe en général entre 2 et 10 jours, phase plus ou moins asymptomatique. Les signes et symptômes qui accompagnent la maladie du légionnaire sont proches de ceux de la pneumonie à pneumocoque. Ils peuvent être plus ou moins graves selon le type de bactérieet l’âge du patient. Ainsi, après la phse d’incubation, la maladie s’exprime par :
- Céphalées.
- Douleurs musculaires et abdominales.
- Diarrhée.
- Toux sèche.
- Fatigue et malaise générale.
- Forte fièvre (jusque 41°C).
En quelques jours, la fièvre s’intensifie, les douleurs musculaires s’exacerbent tandis qu’apparaissent les premiers symptômes respiratoires :
- Difficulté à respirer.
- Toux avec peu d’expectoration.
En l’absence de traitement, la maladie peut vite dégénerer, les symptômes s’aggravant très vite, jusqu’à causer la mort du malade, surtout chez les sujets à risque.
Y a-t-il des facteurs de risque ?
Oui, il y en a plusieurs :
- L’âge : les personnes soit très jeunes soit très âgées ont de plus de risques de développer une pneumonie que les personnes d’âge moyen.
- Le sexe : les hommes sont plus atteints de la maladie que les femmes.
- Le tabagisme.
- L’alcoolisme.
- Le diabète.
- Les malades chroniques, essentiellement cardiaques ou respiratoires.
- Le VIH ou toute autre condition qui affaiblit le système immunitaire.
- La grossesse.
Est-il possible de prévenir ?
L’entretien régulier et, au besoin, la désinfection des installations de climatisation, de distribution d’eau potable et des tours aéroréfrigérantes sont nécessaires pour limiter le développement des légionelles.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste puis un pneumologue et/ou un infectiologue.
Comment faire le diagnostic ?
Le médecin commencera tout d’abord par un interrogatoire et une auscultation du malade qui lui suggéreront une pneumopathie. Pour confirmer ce diagnostic, il pratiquera différents examens :
- Analyse d’expectoration ou du liquide recueilli par endoscopie bronchique.
- Antigènurie : recherche de l’antigène spécifique de la Legionella dans les urines.
- Radiographie pulmonaire (qui révèle un foyer infectieux qui apparaît sous forme de tache blanche).
Quels sont les traitements ?
Tout dépend du délai entre la contamination et le diagnostic. Si ce délai est court, un traitement par antibiotique ou antibiothérapie, est préconisée par voie intraveineuse, ce qui assure généralement une guérison assez rapide. Même si les symptômes ont disparu et qu le malade assure aller mieux, il est primordial de mener le traitement à son terme. Si le délai est plus long, certaines fonctions vitales peuvent être en danger, nécessitant parfois une assistance respiratoire pour le malade.
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Maladies infectieuses
Maladie de Lyme
Elle se manifeste d’abord par une éruption cutanée puis peut s’étendre à tout l’organisme, notamment le système nerveux et le cœur. Soignée rapidement, cette infection bactérienne, souvent transmise par les tiques, se soigne très bien.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La maladie de Lyme est une affection neurologique et cardiaque. Dans son stade le plus précoce, elle peut provoquer une inflammation, qui peut ensuite gagner l’ensemble du corps, provoquant toutes sortes de symptômes. On retrouve notamment cette infection en Amérique, en Australie et en Europe. En France, le nombre de personnes déclarant une maladie de Lyme est relativement faible, la prévalence étant plus élevée à l’Est qu’à l’Ouest.
Quelles sont les causes ?
La maladie de Lyme est provoquée par la bactérie Borrelia. Il s’agit donc d’une infection bactérienne.
Quel est le mode de transmission ?
En Europe, la maladie de Lyme est essentiellement transmise par les morsures des tiques, que l’on retrouve en quantité dans les bois et dans les campagnes d’une manière générale. Le petit animal s’agrippe à la peau de sa victime pour aller puiser son sang. C’est à cette occasion qu’il peut transmettre la bactérie, qui peut alors se développer et se répandre dans le corps humain via le réseau sanguin.
Quelles sont les personnes à risques ?
Tout le monde peut être touché par la maladie de Lyme, mais on a remarqué que les adolescents et les jeunes adultes en étaient plus souvent victimes que la moyenne.
En outre, cette maladie étant transmise par les tiques, que l’on retrouve en campagne, les personnes pratiquant des activités telles que la randonnée pédestre ou la chasse sont plus susceptibles d’être contaminées par la bactérie.
Quels sont les symptômes ?
Dans un premier temps, la maladie de Lyme se manifeste par une éruption cutanée autour de la morsure de tique, qui apparaît entre 3 et 30 jours après la morsure.
Elle est souvent accompagnée d’un peu de fièvre et de douleurs articulaires. L’érythème disparaît en quelques semaines mais si la maladie n’est pas soignée, elle va se propager ailleurs provoquant divers symptômes : douleurs articulaires inflammatoires, méningite, syncopes, douleurs thoraciques…
Dans une troisième phase, l’érythème revient de façon plus prononcée, les rhumatismes deviennent chroniques et le système nerveux central peut être atteint.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le médecin se base sur l’examen clinique et sur le questionnaire médical. Il peut ensuite demander des analyses pour confirmer la présence de la bactérie dans le sang, parfois une radiographie pour constater l’ampleur des dégâts causés.
Quels sont les traitements disponibles ?
Si elle est diagnostiquée à temps, la maladie de Lyme se soigne très bien grâce à des antibiotiques, chargés d’éradiquer la bactérie. Anti-inflammatoires non-stéroïdiens et antidouleurs peuvent également être utilisés pour calmer les symptômes.
Peut-on prévenir la maladie ?
La seule prévention consiste à éviter les morsures de tiques. Pour cela, il faut porter des vêtements couvrants et bien serrés aux ouvertures lorsqu’on se promène dans des lieux « à risque ». En rentrant de promenade, il faut vérifier qu’aucune tique n’est accrochée à la peau. Si tel est le cas, la retirer avec une pince, en faisant très attention que la tête ne soit pas restée accrochée. Désinfecter.
Qui consulter ?
Le médecin traitant
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Maladies infectieuses
Méningite à méningocoques
Maladie infectieuse causée par une bactérie, la méningite à méningocoques touche plus particulièrement les enfants et les adolescents. Au moindre signe suspect, il est nécessaire de consulter en urgence car elle peut être mortelle.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est ce que c’est ?
La méningite désigne une inflammation des méninges, minces lames de tissu qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Elle peut être soit d’origine bactérienne, soit virale. Bien que rare, la méningite à méningocoques (d’origine bactérienne) est une infection grave dont le diagnostic peut être fatal (10% des cas). Survenant généralement entre le début de l’hiver et du printemps, cette infection touche surtout les enfants et les adolescents.
Quelles sont les causes ?
Plusieurs bactéries peuvent être responsables de la maladie mais l’une des plus importantes est Nesseiria meningitidis, notamment en raison des épidémies qu’elle peut causer. Cette bactérie existe sous 12 formes différentes, appelées sérogroupes. Quatre d’entre eux, A, B, C et W135 sont à l’origine d’épidémies graves. L’incidence en France est d’un cas pour 100 000 habitants.
Quels sont les modes de transmission ?
La méningite à méningocoque se transmet de personne à personne par les gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées (toux, postillons, etc.) Un contact étroit et prolongé (éternuements, baiser, etc.), la vie en communauté, le partage de couverts et autres favorisent la propagation de la bactérie. La période d’incubation dure entre 2 et 10 jours, la moyenne étant de 4 jours.
Quels sont les symptômes ?
Selon la forme de la maladie et son diagnostic plus ou moins précoce, les symptômes ne seront pas exactement les mêmes.
Formes classiques :
- Fièvre.
- Maux de tête.
- Photophobie (crainte de la lumière).
- Raideur au niveau de la nuque.
- Nausées et vomissements.
Formes graves : taches nécrotiques ou purpuriques (« bleus » ne s’effaçant pas à la pression) qui s’étendent progressivement sur tout le corps.
Y a-t-il des complications ?
La méningite est une maladie mortelle : environ 5% à 10% des malades décèdent entre 24h et 48h après l’apparition des symptômes. De plus, la maladie peut entraîner des lésions cérébrales, une surdité partielle et/ou des troubles de l’apprentissage chez 10% à 20% des survivants.
Comment faire le diagnostic ?
Il repose sur la mise en évidence de la présence de la bactérie dans le sang et/ou dans le liquide céphalo-rachidien purulent (ceci nécessite une ponction lombaire). Des tests de laboratoire sont nécessaires pour identifier les sérogroupes responsables de l’infection afin de mettre en œuvre les traitements adaptés.
Qui consulter ?
Dès l’apparition des symptômes, il faut consulter au plus vite les urgences de l’hôpital le plus proche.
Peut-on prévenir ?
La vaccination est possible pour deux des sérogroupes, A et C. le vaccin divalent en question n'est efficace qu'au-delà de l'âge de 18 mois et reste efficace 3 ans. Un vaccin dit "tétravalent" efficace sur les sérogroupes A, C, W 135 et Y est disponible en centres spécialisés et pourra être fait sous certaines conditions (destinations particulières, contexte épidémique avéré à W 135, etc). Dans le cadre d’une infection épidémique, la prise en charge des cas secondaires et leur protection constituent une forme de prévention.
Quels sont les traitements ?
Comme toutes les infections bactériennes, la méningite à méningocoques se traite par des antibiotiques. Pour que le traitement soit le plus efficace possible, il doit intervenir le plus tôt possible. L’entourage du malade et toutes les personnes ayant été en contact plus ou moins rapproché dans les 10 jours précédant l’hospitalisation doivent également subir une antibiothérapie à courte visée préventive.
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Maladies infectieuses
Mononucléose infectieuse
Egalement connue sous le nom plus poétique de maladie du baiser, la mononucléose est plus fréquente chez les jeunes. Bénigne, elle peut toutefois laisser KO pendant plusieurs mois.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La mononucléose infectieuse est provoquée par le virus Epstein-Barr, appartement à la famille des Herpès virus humains. On estime que 80 % des adultes ont déjà contracté le virus et qu’environ 20 % le sécrètent dans leur salive. La maladie passe souvent inaperçue mais elle peut également provoquer de symptômes tels que fièvre et grande fatigue.
Lorsqu’il se développe, le virus se multiplie au sein même des lymphocytes.
On estime que 70 000 à 100 000 personnes développent chaque année les symptômes de la mononucléose infectieuse.
Quel est le mode de transmission ?
Le virus se transmet essentiellement par la salive, par contact direct ou indirect. C’est pourquoi on donne souvent à cette maladie le nom plus poétique de maladie du baiser ou des fiançailles.
Le virus n’est pas très contagieux.
Quels sont les symptômes ?
La durée d’incubation varie entre 2 et 6 semaines. Puis divers symptômes apparaissent :
- Fièvre (entre 38°C et 39°C en général).
- Maux de tête.
- Fatigue intense.
- Ganglion du cou, des aisselles et de l’aine enflés.
- Angine rouge.
- Parfois, la rate double de volume, un ictère peut se développer.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le diagnostic s’établit grâce à l’examen clinique. Un frottis sanguin peut également être demandé afin de vérifier le taux de lymphocytes, anormalement élevé lorsque l’on est atteint de mononucléose. Il existe également un test rapide, le MNI test, qui permet de mettre en évidence la présence d’anticorps chargés de lutter contre le virus.
Quelle est l’évolution ?
Dans l’immense majorité des cas, la mononucléose infectieuse est bénigne et guérit spontanément en moins de quatre semaines, à part la fatigue, qui peut perdurer plusieurs mois.
Dans de très rares cas, la maladie peut déclencher une hépatite, une rupture de la rate, une péricardite ou encore une myocardite.
Quels sont les traitements disponibles ?
Il n’existe pas de traitement pour soigner la mononucléose, qui guérit toute seule. On se contentera de soigner les symptômes avec des antipyrétiques pour faire baisser la fièvre. Le repos est particulièrement indiqué.
Les antibiotiques ne sont pas nécessaires puisqu’il s’agit d’une maladie virale, sauf en cas de surinfection bactérienne de l’angine. Attention, la pénicilline peut provoquer une aggravation des symptômes et une éruption cutanée.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Pharyngite
Avec la bronchite et le rhume, la pharyngite aiguë, ou angine, est l’une des affections stars de l’hiver... Mais il existe une forme de pharyngite, la forme chronique, qui se caractérise par des douleurs à la gorge et à la déglutition. Dans les deux cas, c’est une inflammation du larynx, dont l’origine diffère selon le cas, qui caractérise la maladie.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La pharyngite correspond à une inflammation du pharynx et peut être associée à une atteinte du nez. On parle dans ce cas de rhinopharyngite. Caractérisée par des douleurs à la gorge, la pharyngite existe sous deux formes différentes : la pharyngite aiguë et la pharyngite chronique.
Quelles sont les causes ?
Il faut distinguer les deux types de pharyngites car elles n’ont pas du tout les mêmes causes.
La pharyngite aiguë, qui correspond à une inflammation de l’oropharynx (partie moyenne du pharynx, à la hauteur de la gorge), est appelée angine. Elle peut avoir deux origines : virale (la plupart du temps) ou bactérienne (en l’occurrence, le germe le plus en cause est le streptocoque).
La pharyngite chronique correspond elle, à une inflammation persistante du pharynx. Plusieurs facteurs peuvent être en cause :
- Faiblesse constitutionnelle de la muqueuse du pharynx.
- Abus de tabac.
- Abus d’alcool.
- Rhinite ou sinusite chronique.
- Contact avec des polluants atmosphériques.
- Travail exposé à des courants d’air.
- Reflux gastro-oesophagien.
- Troubles endocriniens (ménopause, diabète, hypothyroïdie).
- Utilisation excessive de la voix (chanteurs, instituteurs, etc.).
Quels sont les symptômes ?
La pharyngite aiguë se caractérise par une douleur locale exacerbée à la déglutition et peut s’accompagner de fièvre. Les amygdales peuvent également être touchées par l’inflammation.
La pharyngite chronique se caractérise, elle, par des douleurs locales intermittentes dans la gorge et à la déglutition. Une sécheresse du pharynx accompagne également ces symptômes, obligeant à se racler régulièrement la gorge.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste.
Comment faire le diagnostic ?
Pharyngite aiguë : un examen de la gorge du patient est pratiqué par le médecin à l’aide d’une lampe. Pour pouvoir observer la gorge correctement, il utilise un abaisse-langue et faire dire « Aaah » au patient. Chez un patient souffrant d’angine, la gorge est gonflée et présentera soit une couleur rouge (angine rouge), soit plusieurs petites tâches blanches (angine blanche). Le médecin cherche également la présence de ganglions au niveau du cou, de la nuque et sous les oreilles. Les amygdales peuvent être grosses et recouvertes d’un abcès.
Pharyngite chronique : l’examen, le même que celui pratiqué pour la pharyngite aiguë, ne permet de distinguer qu’une rougeur pharyngée.
Quels sont les traitements ?
Pharyngite aiguë : cette forme se soigne par la prise d’antalgiques et de collutoires. Un traitement antibiotique n’est nécessaire que si la pharyngite est d’origine bactérienne.
Pharyngite chronique : le traitement est plus compliqué à mettre en place car il faut d’une part identifier la cause du mal et d’autre part soigner les symptômes. Généralement, des soins locaux permettent de soulager les douleurs et la sécheresse pharyngienne (humidification de la muqueuse pharyngée par des inhalations, des gargarismes et des bains de bouche).
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Maladie infectieuse
Pneumonie
Maladie infectieuse des poumons, la pneumonie existe sous pas moins de 30 formes différentes, selon que l’origine soit bactérienne ou virale. Une forte toux, de grandes difficultés à respirer et une fièvre élevée accompagne généralement cette pathologie.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Etymologiquement, ce terme désigne une maladie (pathie) des poumons (pneumo). De manière générale, une pneumonie désigne une infection du poumon causée par une bactérie, un virus ou un champignon. Il existe plusieurs types de pneumonies, plus ou moins sévères selon la zone du poumon atteinte – les bronches ou les lobes – et selon le type d’agents infectieux.
La forme la plus commune est la pneumonie lobaire due à la bactérie pneumocoque.
Dans tous les cas, les agents infectieux se logent dans les alvéoles, petits sacs d’air, où ils vont pouvoir se développer. Petit à petit, ces germes vont causer une inflammation au niveau de ces alvéoles qui se remplissent de pus et de mucus, empêchant leur fonctionnement normal.
De là, la distribution efficace de l’oxygène dans le sang ne peut plus être assurée. S’en suit pour le malade de grandes difficultés à respirer, une toux importante et une forte fièvre. De nos jours, les pneumonies concernent majoritairement les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes immuno-déficientes.
Quelles sont les causes ?
Elles sont très variées puisque pas moins de 30 agents infectieux peuvent être responsables d’une pneumonie. Le plus souvent, les pneumonies d’origine virales, peu communes, ne sont que peu sévères.
La pneumonie la plus répandue est celle la pneumonie bactérienne à pneumocoque, qui concerne habituellement les lobes des poumons (pas les bronches). Les symptômes caractérisant cette forme seront détaillés ci-dessous. Parmi les bactéries généralement à l’origine d’une pneumonie, on retrouve : Haemophilus influenzae, Legionella pneumophila, le staphylocoque, Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae, Klebsiella pneumoniae.
Sortir les cheveux mouillés par temps froid ou ne pas se couvrir suffisamment en hiver ne sont pas des causes de pneumonies.
Quels sont les symptômes ?
Les signes et symptômes de la pneumonie peuvent être plus ou moins graves selon le type de pneumonie et l’âge du patient. Les manifestations les plus fréquentes de la maladie sont :
- Toux enrouée.
- Sécrétions jaunes/vertes (mucus).
- Souffle court.
- Fatigue et malaise générale.
- Douleur thoracique.
- Forte fièvre (jusque 41°C).
La pneumonie due à un pneumocoque s’accompagne également de :
- Frissons.
- Dents qui claquent.
- Lèvres et ongles bleuâtres à cause du manque d’oxygène dans le sang.
Y a-t-il des facteurs de risque ?
Oui, il y en a plusieurs :
- L’âge : les personnes très jeunes ou très âgées ont de plus de risques de développer une pneumonie que les personnes d’âge moyen.
- Le tabagisme.
- Les malades chroniques, essentiellement cardiaques ou respiratoires.
- Le VIH ou toute autre condition qui affaiblit le système immunitaire.
- La grossesse.
Est-il possible de prévenir ?
Il est possible de prévenir les pneumonies bactériennes, notamment celle à pneumocoque.
Les sujets à risque peuvent se faire administrer un vaccin antipneumococcique.
D’autre part, certains gestes simples du quotidien permettent de limiter les infections de toutes sortes, notamment en période épidémique (comme en hiver). La pneumonie est une maladie contagieuse, pour éviter de se faire contaminer, il faut donc :
- Se laver les mains régulièrement.
- Jetez les mouchoirs usagés.
- Ne pas partagez quoi que ce soit avec une personne malade.
- Eviter le contact avec les malades.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste puis un pneumologue.
Comment faire le diagnostic ?
Le médecin commencera tout d’abord par un interrogatoire et une auscultation du malade qui lui suggéreront une pneumonie. Pour confirmer ce diagnostic, il pratiquera différents examens :
- Analyse d’expectoration.
- Tests sanguins (pour détecter l’agent infectieux ou son antigène spécifique).
- Radiographie pulmonaire (qui révèle un foyer infectieux qui apparaît sous forme de tache blanche).
Quels sont les traitements ?
Encore une fois, tout dépend du type de pneumonie. Pour les pneumonies bactériennes, dont celle à pneumocoque, le traitement repose sur la prise d’antibiotiques pour tuer les germes. Dans quelques cas plus graves, l’hospitalisation peut être nécessaire pour :
- Prévenir la déshydratation en injectant des liquides en intraveineuse
- Administration par intraveineuse d’antibiotiques.
- Aider à l’assistance respiratoire par oxygène.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Poliomyélite
La poliomyélite est une infection virale qui s’attaque au cerveau et à la moelle épinière, provoquant une faiblesse musculaire et/ou une paralysie de certains muscles dans les cas les plus graves. Les épidémies de polio ont pratiquement disparues d’Europe grâce à la vaccination de masse.
Dernière mise à jour : septembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La poliomyélite est une infection virale très contagieuse et parfois mortelle. Touchant le système nerveux, elle peut être à l’origine d’une faiblesse musculaire permanente, de paralysie et d’autres symptômes. Dans la majorité des cas, l’infection ne donne pas lieu à des symptômes sévères. Courantes au début du XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis, les épidémies de poliomyélite y ont pratiquement disparu grâce à la vaccination de masse. Néanmoins, la poliomyélite sévit encore dans les pays en voie de développement.
Quelles sont les causes ?
La poliomyélite est une infection causée par le poliovirus, un entérovirus qui se transmet par l’ingestion d’aliments contaminés. Après ingestion des aliments contaminés, le virus se propage des intestins vers certaines régions du cerveau et de la moelle épinière contrôlant les muscles.
Quels sont les symptômes ?
Bien que le virus de la poliomyélite soit très contagieux, seulement une personne infectée sur 100 développera les symptômes associés à l’infection. Parmi les personnes manifestant les symptômes, 80 à 90% d’entre eux ne développent qu’une infection modérée avec :
- De la fièvre.
- Des céphalées modérées.
- Un mal de gorge.
- Une sensation de malaise général.
Ces symptômes disparaissent généralement d’eux-mêmes entre 24h et 72h après leur apparition.
Par contre, pour les 10% à 20% de personnes restantes, les symptômes sont plus graves, survenant généralement entre 7 jours et 14 jours après l’infection : - De la fièvre.
- Des céphalées importantes.
- Une raideur de la nuque et du dos.
- Des douleurs musculaires profondes.
- Des sensations anormales sur la peau (fourmillements, picotements et sensibilité élevé à la douleur).
De plus, selon les régions du cerveau et de la moelle épinière affectées, la maladie peut évoluer davantage et provoquer chez certains patients :
- Une faiblesse ou paralysie de certains muscles.
- Des difficultés à la déglutition et une propension à s’étouffer avec de la salive, des aliments ou des liquides.
- Une remontée des liquides dans le nez.
- Dans les cas les plus graves, les paralysies peuvent toucher les muscles respiratoires, empêchant la respiration et provoquant la mort du patient.
Comment faire le diagnostic ?
Il est avant tout clinique mais comme nombre de médecins occidentaux n’ont jamais eu à faire à un patient atteint de polio, une confirmation de la présence du poliovirus dans les selles et une analyse de sang révélant un taux élevé d’anticorps contre le virus sont nécessaires.
Qui consulter ?
Le vaccin est obligatoire et administré par les médecins dès la première année aux enfants. A l’âge adulte, un rappel tous les 10 ans protège efficacement contre la maladie.
Quels sont les traitements ?
Il n’y a pas de traitement médicamenteux pour la poliomyélite mais pour les formes sévères, une rééducation des muscles est nécessaire et à commencer au plus tôt. Pour lutter contre les effets de la rétraction des muscles, la kinésithérapie est à poursuivre à vie.
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Rhinite
Qu'elle soit aiguë ou chronique, la rhinite se caractérise par des écoulements nasaux généralement accompagnés d'éternuements.
Dernière mise à jour : janvier 2008
Qu’est-ce que c’est ?
La rhinite correspond à une inflammation de la muqueuse des fosses nasales. On distingue plusieurs formes de rhinite : la forme aiguë, également appelée rhume du cerveau ou coryza et la rhinite chronique, que l’on peut diviser en deux sous-catégories, la rhinite allergique (communément appelée rhume des foins) et la rhinite non allergique. A savoir que la rhinite chronique est une forme récidivante plus ou moins permanente.
Quelles sont les causes ?
Rhinite aiguë : il s’agit d’une inflammation infectieuse, due dans un premier temps à une infection virale se complique par la suite par une infection bactérienne. La rhinite aiguë évolue habituellement par épidémies.
Rhinite non allergique : cette forme de rhinite n’a pas de cause bien définie, seuls quelques facteurs aggravants sont connus : tabagisme, pollution environnementale, abus de médicaments vasoconstricteurs locaux, fragilisation de la muqueuse par des rhinites à répétition, etc. Parmi les différentes formes connues, les rhinites atrophiques restent fréquentes dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique du Nord. La plupart du temps, elles sont consécutives à d’autres maladies comme la tuberculose, la syphilis, etc.
Quels sont les symptômes ?
Rhinite aiguë : comme c’est une infection virale, les symptômes n’apparaissent qu’après une période d’incubation. Ainsi, le malade a le nez qui coule, avec un écoulement clair et fluide. Ce dernier peut devenir épais et jaune en cas de surinfection, bactérienne le plus souvent. Dans ce cas, le nez se bouche, les éternuements deviennent fréquents et une sensation de brûlure dans les fosses nasales peut accompagner ces manifestations.
Rhinite non allergique : tout au long de l’année, les malades ont soit le nez qui coule, soit le nez bouché et des éternuements qui surviennent par crises.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste et/ou un ORL et/ou un allergologue.
Comment faire le diagnostic ?
Il repose sur l’auscultation et l’interrogatoire du patient.
Quels sont les traitements ?
Rhinite aiguë : dans la mesure où la maladie s’estompe d’elle-même en quelques jours, il n’existe pas de traitement destiné à stopper son évolution. En revanche, des traitements symptomatiques sont disponibles pour soulager les symptômes localement : lavage des fosses nasales au sérum physiologique, pulvérisation de vasoconstricteurs (médicaments qui rétrécissent les vaisseaux sanguins des muqueuses) dans le nez, etc.
Rhinite non allergique : le traitement de cette forme de rhinite se révèle compliqué en raison de la diversité des causes à l’origine de la maladie. Généralement, il se compose de traitements locaux destinés à soulager localement les symptômes, des applications de médicaments sur la muqueuse et parfois, de cures thermales.
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Maladie infectieuse
Rougeole
Cette maladie, extrêmement contagieuse, est aujourd’hui considérée comme bénigne dans les pays industrialisés. En revanche, elle a encore fait 345000 morts en 2005, essentiellement dans des pays en développement.
Dernière mise à jour : octobre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La rougeole est une maladie éruptive contagieuse qui touche surtout les enfants. Elle est due au virus morbilleux, de la famille des Paroxymovirus. Aujourd’hui, la maladie est pratiquement éradiquée en France et aux Etats-Unis, grâce à la vaccination. Mais elle constitue toujours la quatrième cause de mortalité chez les jeunes enfants en Afrique. Cette maladie ne touche que l’homme : aucun animal ne l’a jamais attrapée.
Quel est le mode de transmission ?
Le virus morbilleux s’insinue par les voies respiratoires ou les yeux, via les gouttelettes en suspension dans l’air, projetées par la toux ou les éternuements d’une personne atteinte. Le contact direct avec les sécrétions nasales est également cause de transmission du virus.Le malade est extrêmement contagieux pendant la période d’incubation (10 jours) et pendant les premiers jours de la maladie (4 jours).
Quelles sont les symptômes ?
Au début :
- Forte fièvre.
- Nez qui coule.
- Yeux qui pleurent.
- Toux.
Puis :
- Visage bouffi.
- Dans la bouche, apparition de petits points blanchâtres sur la face interne des joues. Il s’agit du signe de Koplik, caractéristique de la rougeole.
Et enfin, après quelques jours, éruption cutanée : apparition de boutons sous formes de plaques rouges, d’abord sur le cou et le visage, puis sur tout le corps. Ces plaques peuvent devenir une seule plaque géante dans certains cas.
Quelle est l’évolution de la maladie ?
Les symptômes disparaissent en général au bout d’une semaine, à part la toux qui peut persister jusqu’à deux semaines.
L’immense majorité du temps, l’enfant ayant eu la rougeole développe une immunité définitive contre cette maladie et ne pourra donc plus la contracter, même s’il se retrouve en contact avec le virus.
Dans certains cas, notamment si l’enfant est malnutri, des complications peuvent survenir : surinfections respiratoires et auriculaires, problèmes neurologiques, encéphalites, etc. L’enfant peut alors mourir des complications engendrées par la rougeole, mais non de la maladie elle-même.
Quel est le traitement ?
Le traitement est essentiellement préventif : il existe un vaccin contre la rougeole depuis les années soixante. En France, la vaccination est quasiment systématique, vers l’âge de un an, en même temps que celle contre les oreillons et la rubéole. Ce vaccin, pour lequel de vastes campagnes ont été organisées, a permis de quasiment éradiquer la maladie en France. Signalons toutefois qu’il ne s’avère pas efficace dans 15% des cas.
Une fois la maladie déclarée, le traitement est symptomatique. Il n’existe pas de médicament spécifique contre cette maladie. On peut prescrire des antibiotiques pour les infections oculaires, auriculaires et la pneumonie.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Rubéole
Maladie infectieuse de l’enfance, elle peut avoir de graves conséquences. A ne pas confondre avec la rougeole, cette infection virale présente surtout un danger pour les femmes enceintes, à cause des risques de malformations du fœtus.
Dernière mise à jour : octobre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La rubéole est une maladie infectieuse et contagieuse qui touche surtout les enfants et les adolescents. Elle est caractérisée par l’éruption de petites taches roses en relief sur tout le corps. Une fois infectée, une personne est immunisée contre la maladie. Une femme enceinte infectée lors des 16 premières semaines de grossesse risque fortement de transmettre l’infection au fœtus avec comme conséquences possibles : fausse couche, fœtus mort-né ou malformations congénitales. D’autre part, la rubéole peut avoir de très graves conséquences pour les nourrissons infectés avant la naissance.
Quelles sont les causes ?
Le virus responsable de la rubéole se transmet par les voies respiratoires, il est par conséquent très contagieux, surtout une semaine avant que l’éruption ne se manifeste jusqu’à une semaine après sa disparition. Grâce à la vaccination systématique des enfants, on estime que 80% à 95% de la population est immunisée.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes commencent à se manifester environ deux à trois semaines après infection, le temps de l’incubation.Chez la plupart des enfants, en particulier les plus grands et les adolescents, l’un des premiers symptômes visibles est le développement des ganglions dans la région du cou et derrière la tête. Une éruption cutanée, avec de petites tâches roses, débutant au visage et s’étendant rapidement au tronc, aux bras et aux jambes apparaît environ une journée après.
Certains enfants peuvent ressentir quelques désagréments supplémentaires comme un écoulement nasale, une toux et des taches roses au niveau du palais.
Comment faire le diagnostic ?
Les symptômes n’étant pas toujours visibles, une prise de sang permet de vérifier la présence d’anticorps dirigés contre le virus de la rubéole et de confirmer ou non la maladie. Sinon, le tableau clinique peut orienter le médecin vers la rubéole.
Qui consulter ?
Une prévention efficace contre la maladie consiste en la vaccination systématique des enfants. Le vaccin contre la rubéole est administré à partir de l’âge de 12 mois. En cas de doute, il est conseillé de vacciner les adolescents et les adultes car les complications peuvent être alors beaucoup plus graves.
Quels sont les traitements ?
Il n’existe pas de traitement contre la rubéole. Le paracétamol permet juste de lutter contre la fièvre. Les taches roses disparaissent en moyenne en 3 jours. Les femmes enceintes doivent être immunisées pour éviter toute malformation du fœtus. Dans le cas contraire, une surveillance régulière du sang de la mère et, lorsque c'est possible, du placenta, est nécessaire. Enfin, il n’est pas possible de contracter deux fois la maladie dans sa vie puisqu’elle induit une immunité au niveau de l’organisme.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Salmonellose
Cette infection bactérienne provoque généralement diarrhées et vomissements pendant quelques jours chez sa victime. Elle peut survenir de façon isolée ou sous forme d’épidémie et se soigne par antibiothérapie.
Dernière mise à jour : octobre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La salmonellose est due à une prolifération dans le système digestif de la bactérie Salmonella dans sa forme non typhique. En effet, il existe plusieurs versions de cette bactérie, dont certaines sont responsables de la fièvre typhoïde.
Cette maladie sévit partout dans le monde et il semble qu’il y ait une certaine recrudescence ces dernières années.
Quel est le mode de contamination ?
Elle s’effectue par voie digestive. L’eau de certains puits peut être contaminée. Par ailleurs, certains aliments sont connus pour être plus facilement contaminés que d’autres. C’est par exemple le cas des fruits de mers, crus ou peu cuits, de la viande, des œufs, du lait… Il faut que la bactérie soit présente en grandes quantités pour provoquer des symptômes.
Les aliments peuvent eux-mêmes avoir été contaminés de diverses façons, notamment par les mouches ou par d’autres humains, porteurs de la salmonelle.
Quels sont les symptômes ?
Certains individus sont des porteurs sains, c’est-à-dire qu’ils ont pu ingérer la bactérie sans qu’elle génère chez eux d’effets particuliers.
Dans la plupart des cas, la bactérie provoque, environ 12 à 48 heures après son ingestion :
- Des diarrhées.
- Des nausées.
- Des vomissements.
- De la fièvre.
- Des maux de tête…
Ces symptômes perdurent plusieurs jours.
Quelle est l’évolution de la maladie ?
La plupart des malades guérissent spontanément en quelques jours. Mais la salmonellose peut parfois avoir des conséquences graves chez les personnes aux défenses immunitaires faibles. La bactérie peut pénétrer dans le sang et se répandre dans tout l’organisme, provoquer des infections pulmonaire, méningée, urinaire, osseuse… Voire une septicémie (infection généralisée).
Quels sont les traitements disponibles ?
Dans certains cas, il faut prescrire un antibiotique, qui va éradiquer la bactérie. Parfois, une hospitalisation est nécessaire, notamment si les diarrhées persistent, entraînant une déshydratation.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
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Maladie infectieuse
Scarlatine
La scarlatine est une maladie contagieuse qui touche essentiellement les enfants. Aujourd’hui, grâce aux antibiotiques, elle est devenue rare et se soigne bien, mais elle fut l’une des grandes peurs de nos ascendants.
Dernière mise à jour : octobre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La scarlatine est une maladie de l’enfance puisqu’elle frappe, dans la majorité des cas, des enfants entre 5 et 10 ans. Elle est due à la diffusion dans l’organisme de toxines fabriquées par le streptocoque A. Elle provoque fièvre et éruptions cutanées, avant de disparaître en une semaine environ, lorsqu’il n’y a pas de complications.
Quel est le mode de transmission ?
La scarlatine est une maladie très contagieuse. Elle se transmet par l’inhalation de gouttelettes de salive provenant d’un individu infecté. Le malade est contagieux pendant toute la durée de l’angine, premier symptôme de la scarlatine.
Quels sont les symptômes ?
Tout commence par une brusque fièvre élevée, une angine (gorge très rouge) et des ganglions dans le cou. Le streptocoque se loge au niveau de la gorge (dans les amygdales par exemple). En 48 h, la toxine fabriquée par le streptocoque se répand dans tout le corps, provoquant ainsi une éruption cutanée : des plaques rouges apparaissent sur tout le corps, à commencer par le thorax. Seules la paume des mains et la plante des pieds sont épargnées.
Autre signe caractéristique : la langue se recouvre d’une sorte d’enduit blanc. Au bout de quatre à cinq jours, celui-ci disparaît peu à peu pour laisser place à une langue d’un rouge très vif.
Ces symptômes disparaissent en une semaine environ mais c’est alors que la peau se desquame : elle tombe en petites écailles pendant quelques jours.
Comment établit-on le diagnostic ?
Il est généralement établi sur les signes cliniques. Il peut être confirmé par un prélèvement au niveau de la gorge dans lequel on recherchera la présence de streptocoques.
Quelles sont les complications possibles ?
Aujourd’hui, grâce aux traitements, les complications sont très rares. D’autant que les cas de scarlatine répertoriés sont souvent très atténués. Mais si elle n’est pas soignée, elle peut provoquer, à long terme, une insuffisance rénale chronique ou des rhumatismes articulaires aigus.
Quel est le traitement préconisé ?
Il s’agit d’une antibiothérapie, pénicilline le plus souvent. Si allergie, il est possible d’employer des macrolides.
Peut-on prévenir la scarlatine ?
Il n’existe pas de vaccin mais une fois qu’on a eu la scarlatine, on est généralement immunisé. Quant aux personnes qui ont été en contact avec un malade, elles peuvent suivre un traitement préventif pour que la maladie ne se déclare pas.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Septicémie
Cette infection généralisée à tout l’organisme peut être fatale si elle n’est pas traitée. Forte fièvre, grande fatigue et chute de tension doivent alerter et inciter à consulter rapidement un médecin.
Dernière mise à jour : octobre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La septicémie est une infection de l’ensemble de l’organisme, due à un germe qui s’est développé dans une zone précise puis s’est propagé via la circulation sanguine. Non soignée, la septicémie s’aggrave au fil du temps.
Attention, il ne faut pas confondre avec la bactériémie, qui consiste en une affluence passagère de bactéries dans le sang.
Quelles sont les causes ?
Les origines de la septicémie peuvent être diverses.
- Il peut s’agir d’une infection à streptocoque ou staphylocoque (à l’origine du pus).
- Les infections dentaires peuvent dégénérer en septicémie.
- Les infections du muscle cardiaque ou des poumons également.
- Les infections du système urinaire et de l’utérus peuvent également provoquer une infection généralisée.
Quels sont les symptômes ?
- Forte fièvre, avec des poussées au moment où les germes sont libérés dans le sang.
- Frissons.
- Grande fatigue
- Malaises.
- Chute de la pression artérielle.
- Tachycardie.
- Troubles de la coagulation sanguine.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le diagnostic se fait dans un premier temps sur le tableau clinique.
Une hémoculture permet de déterminer quelle est la bactérie en cause. Pour ce faire, il faut prélever un peu de sang, si possible pendant un pic de fièvre et le mettre en culture pour l’analyser ensuite.
Quelle est l’évolution ?
En l’absence de traitement, l’infection peut se propager et créer des foyers secondaires un peu partout dans le corps. Elle peut également provoquer un choc sceptique, qui se traduit par une chute brutale de la pression artérielle, accompagnée de frissons, de tachycardie. Les extrémités sont alors froides, ce qui dénote un problème de circulation sanguine.
Sans soins, la septicémie peut être fatale.
Quel est le traitement ?
L’infection étant provoquée par une bactérie, le traitement se fera par administration d’antibiotiques. Il faut agir vite. Dès le premier diagnostic posé d’après l’examen clinique, le patient recevra un antibiotique à large spectre, c’est-à-dire susceptible d’agir pour un grand nombre de bactéries.
Une fois que l’on aura déterminé la bactérie en cause, un antibiotique plus spécifique pourra alors être prescrit, pour une durée d’environ 15 jours.
Dans le cas d’un choc sceptique, il s’agit d’une urgence médicale. Le patient doit être hospitalisé dans un service de réanimation et recevoir des antibiotiques par intraveineuse.
Le traitement consiste également à repérer le foyer infectieux à l’origine de la septicémie, par chirurgie si nécessaire.
Qui consulter ?
- Le médecin généraliste.
- Le 15.
- Les urgences de l’hôpital le plus proche.
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Maladie infectieuse
Sida
Avec 6700 nouveaux cas de séropositivité dépistés en 2005, le sida est une épidémie qui touche en France aussi bien les homosexuels que les hétérosexuels.
Dernière mise à jour : novembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) est le dernier stade d’infection par le virus d’immunodéficience humaine (VIH). Ce virus s’attaque aux cellules du système immunitaire et affaiblit l’organisme en le privant de protection contre toute infection.
Quelles sont les causes ?
Le VIH se transmet par voie sexuelle, voie sanguine et de mère à enfant. Il a pour cible certains globules blancs, les lymphocytes T4 ou CD4, responsables d’ordonner la destruction des agents infectieux.
Quels sont les symptômes ?
L’évolution de la maladie se fait en trois phases.
- La primo-infection se manifeste par une fièvre, une angine, des courbatures ou une éruption cutanée. Elle guérit spontanément en un mois environ.
- La phase secondaire, qui peut durer plusieurs années, laisse place à des infections chroniques de la peau ou des muqueuses, avec une altération de l’état de santé général.
- En phase de sida déclaré, des infections (bactériennes, parasitaires, fongiques, virales) dites opportunistes se font à répétitions. Des cancers peuvent se développer et des lésions planes, violacées et indolores peuvent apparaître sur la peau (sarcome de Kaposi).
Cependant des personnes atteintes du sida n’en montrent aucun signe et peuvent rester plus de 10 ans sans aucun traitement.
Comment faire le diagnostic ?
En recherchant dans le sang des anticorps dirigés contre le VIH, on détermine la séropositivité du malade. La présence du virus est détectable 3 semaines après la contamination mais selon les cas, il peut se déclarer jusque 3 mois après. C’est pourquoi il est important de refaire le test pour vérifier la séronégativité pour le virus.
Quels sont les traitements ?
Il n’est pas possible de guérir du sida. Néanmoins des traitements qui visent à limiter l’action du virus existent. La trithérapie par exemple est l’association de trois molécules anti-rétrovirales qui empêchent la multiplication du virus et permettent d’augmenter le nombre de globules blancs.
Ces traitements sont de longue durée et ont leurs effets secondaires : au bout de 2 ans, diabète ou hypercholestérolémie dans 60% des cas.
Des traitements préventifs ou curatifs sont également prévus pour soigner les infections opportunistes ou le développement de tumeurs cancéreuses.
Lire aussi :
http://www.linternaute.com/sante/magazine/depistage-sida.shtml
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Maladies infectieuses
Sinusite aiguë
Désagréable impression d’avoir le nez bouché et le visage congestionné après un rhume ? C’est sans doute une sinusite. Cette inflammation se soigne facilement pour peu qu’on prenne la peine de la traiter.
Dernière mise à jour : novembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La sinusite est une inflammation d’un ou plusieurs des sinus de la face. Nous en possédons huit au total, qui sont symétriques par rapport à notre nez. On parle notamment de sinus maxillaires ou frontaux. Les muqueuses étant enflammées, le mucus ne peut plus s’écouler aussi bien jusque dans le nez et s’accumule dans le ou les sinus.
Quels sont les symptômes ?
- Un écoulement nasal jaunâtre voire verdâtre
- Une fièvre (environ 38,5°C)
- Une sensation de pression sur la face au niveau des sinus
- Une douleur localisée selon le ou les sinus touchés : au-dessous ou au-dessus de l’œil, voire en arrière de l’œil.
Quelles sont les causes ?
La sinusite est souvent consécutive à un rhume. L’infection des fosses nasales s’est alors propagée jusqu’aux muqueuses des sinus.
Parfois, c’est une infection de la racine d’une dent supérieure qui peut provoquer l’inflammation. De même, certaines allergies ou une déviation de la cloison nasale peuvent être responsables de sinusite.
Quels sont les facteurs de risques ?
- La sinusite survient plus fréquemment chez les adultes que chez les enfants.
- Elle est plus répandue chez les fumeurs.
- Les personnes qui ont déjà eu de la sinusite sont plus susceptibles de la subir à nouveau que celles qui n’en ont jamais été victimes.
- Les personnes avec une malformation du nez ou un système immunitaire faible sont également plus à risque.
Quelle est l’évolution ?
Les complications sont très rares. Mais si elles surviennent, elles peuvent être très graves, notamment si l’infection se propage aux yeux ou, pire, au cerveau. Elle peut alors provoquer un abcès cérébral ou même une méningite.
Généralement, la sinusite guérit en trois semaines maximum, parfois sans aucun médicament.
A noter qu’il existe également des formes de sinusite chronique, lorsque les symptômes durent plus de trois mois. Dans certains cas, si rien d’autre ne fonctionne, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour ouvrir et drainer les sinus
Quel est le traitement ?
Souvent, le traitement consiste en la prise d’analgésiques. Le médecin peut également prescrire des inhalations chaudes et des pulvérisations de vasoconstricteurs.
Pour enrayer l’infection, on peut utiliser des antibiotiques à spectre étroit et des anti-inflammatoires. Dans certains cas vraiment sérieux une ponction et un lavage des sinus peuvent être indiqués.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Tétanos
Bien connue pour ses symptômes de contracture impressionnants, le tétanos est aujourd’hui une maladie rare en France grâce à un vaccin efficace.
Dernière mise à jour : novembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le tétanos est une maladie infectieuse causée par une bactérie, le bacille de Nicolaier, présente particulièrement dans la terre, les objets rouillés et dans les selles animales. Le germe produit une toxine qui agit sur les nerfs contrôlant l’activité musculaire. Environ 500 000 personnes par an, sont atteintes de tétanos dans le monde, dont moins de 10 cas en France et ce, grâce à une campagne de vaccination efficace.
Quelles sont les causes ?
La bactérie peut infecter le corps lorsqu’elle est en contact avec une plaie, profonde ou superficielle. Dans les pays en développement, le tétanos atteint fréquemment les nouveaux-nés par contamination du moignon ombilical. En effet, il est de coutume dans certains pays de mettre de la terre sur le moignon du cordon, ainsi, si la mère n’a pas été vaccinée et qu’elle n’a donc pas pu transmettre ses propres anticorps, le nouveau-né est exposé à l’infection.
Quels sont les symptômes ?
La toxine fabriquée par le bacille du tétanos agit sur les muscles et provoque des contractions durables et douloureuses appelées contractures. Après une incubation de 3 à 30 jours, le premier signe, très évocateur, est une contraction involontaire et très douloureuse des muscles de la mâchoire : c’est le trismus. Lorsque le tétanos se généralise, le trismus s’accompagne de la contracture, également permanente, des muscles du cou, puis du tronc. Cette contracture peut être très intense et très douloureuse. Elle entraîne une posture assez caractéristique comme celle du tronc en arc de cercle ou opisthotonos. L’asphyxie peut parfois survenir soit par spasmes du larynx, soit par blocage de la cage thoracique.
Comment faire le diagnostic ?
Le diagnostic du tétanos se fait par examen clinique. Un test caractéristique permet de reconnaître la maladie. La pression sur le pharynx entraîne habituellement une réaction de rejet, cette réaction n’est pas observée chez les personnes atteintes du tétanos.
Comment prévenir ?
La vaccination est obligatoire en France chezl’enfant et assure une prévention complète et efficace si elle est bienréalisée : 3 injections à 1 mois d’intervalle avec rappel 1 an après,puis tous les 10 ans, sauf contre-indication. Cette vaccination estsouvent associée à celle contre la diphtérie, la coqueluche et lapoliomyélite (vaccin DTCP).
Qui consulter ?
Il n’y a pas de raisons de consulter si la vaccination, obligatoire pour les enfants, a bien été réalisée. En cas de doute concernant l’infection d’une plaie par le tétanos, consultez votre médecin pour un rappel, voire une injection de sérum antitétanique.
Quels sont les traitements ?
Le traitement du tétanos généralisé implique une hospitalisation d’urgence, en dehors des soins à apporter si la plaie est évidente. Par ailleurs, le malade est traité à base d’injection de sérum antitétanique et de myorelaxants, pour détendre les contractures. La guérison est plutôt fréquente (80% des cas) mais les séquelles musculaires et articulaires aussi.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Toxoplasmose
Près de 90% de la population française aurait déjà été en contact avec ce parasite, qui passe le plus souvent inaperçu. Il peut toutefois se révéler dangereux pour les personnes immunodéprimées ou pour le fœtus, si la femme contracte l’infection pendant sa grossesse.
Dernière mise à jour : novembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La toxoplasmose est une maladie parasitaire, provoquée par un agent protozoaire, le toxoplasma gondii. Une fois dans l’organisme, le parasite se développe, formant des kystes, situés essentiellement dans le cerveau, l’œil ou les muscles. Très résistants, ils peuvent survivre pendant des mois ou des années, parfois jusqu’à la mort de l’individu.
Cette maladie est une zoonose : elle se transmet facilement de l’animal à l’homme, et inversement. La toxoplasmose est le plus souvent bénigne. Chez le fœtus en revanche, la maladie peut provoquer de graves malformations, pouvant conduire à la mort.
Une fois que l’on a eu la toxoplasmose, on est immunisé.
Comment se fait la contamination ?
La contamination humaine a lieu la plupart du temps via l’ingestion de nourriture : viande crue ou mal cuite, fruits et légumes frais, lait non pasteurisé, eau contaminée par des déjections animales… Mais le parasite ne résiste pas à la chaleur, il suffit donc cuire suffisamment les aliments pour éliminer le toxoplasme.
Les excréments félins constituent un autre mode de contamination. Le toxoplasme s’y retrouve sous forme d’oocystes, particulièrement résistants.
Quels sont les symptômes et les risques ?
- Dans 80% des cas, la maladie est asymptomatique et disparaît d’elle-même. Dans 20% des cas, la toxoplasmose provoque un gonflement des ganglions du cou, parfois de la fatigue. Ces symptômes s’estompent progressivement.
- Dans quelques très rares cas, chez les patients immunodéprimés essentiellement, la maladie peut engendrer des conséquences graves : lésions cardiaques, pulmonaires, neurologiques…
- Contracter la maladie peut s’avérer particulièrement grave pour le fœtus chez la femme enceinte. Une échographie et une amniocentèse peuvent permettre de repérer des lésions importantes, cérébrales notamment. En fin de grossesse, la toxoplasmose peut provoquer chez le bébé des lésions oculaires, notamment une chorio-rétinite, qui se déclenchera à la naissance ou quelques années plus tard, entraînant des problèmes de vue.
Quel traitement ?
- Chez la femme enceinte, on utilise souvent de la Spiramycine.
- Le traitement classique consiste en l’association de deux antiparasitaires : la Pyriméthamine et la Sulfadiazine.
Attention ! Ces deux médicaments sont très dangereux, ils comportent de nombreux risques, allergiques notamment. Ils doivent être utilisés en dernier ressort.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il est facile de réduire de beaucoup le risque d’attraper la toxoplasmose.
- Bien se laver les mains avant et après la préparation des aliments, notamment s’ils impliquent de la viande saignant et les fruits et légumes crus.
- Porter des gants pour nettoyer la caisse du chat, qu’il convient de changer très régulièrement.
- Ne pas manger de viande crue ou mal cuite, d’œufs crus, ne pas boire de lait non pasteurisé ou d’eau susceptible d’être contaminée.
- Ne donner à votre chat que des aliments cuits, en conserve ou secs, les empêcher au maximum de sortir pour qu’ils n’ingèrent pas le fruit de leur chasse.
Qui consulter ?
Votre médecin généraliste ou votre gynécologue, si vous êtes enceinte.
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Maladies infectieuses
Tuberculose
Elle a fait des ravages en France dans les années 40. Cette infection bactérienne qui s’attaque surtout aux poumons se soigne aujourd’hui très bien, pour peu qu’elle soit diagnostiquée à temps et que le traitement soit bien suivi.
Dernière mise à jour : novembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La tuberculose est une maladie infectieuse due à la bactérie Mycobacterium Tuberculosis, plus connue sous le nom de Bacille de Koch. Dans sa forme la plus commune, elle s’attaque aux poumons, qu’elle détruit petit à petit. La tuberculose a été fatale à beaucoup de gens dans les années 1940, avant l’apparition des premiers antibiotiques.
Aujourd’hui encore, l’Organisation mondiale de la santé estime que huit millions de personnes contractent la tuberculose chaque année, dont deux millions en meurent, essentiellement dans les pays en développement.
Alors que cette maladie était presque éradiquée dans les pays développés, on constate ces dernières années une certaine recrudescence.
Quel est le mode de transmission ?
La tuberculose est une maladie très contagieuse. Elle se transmet par la salive, via les gouttelettes émises lorsque le malade tousse, éternue ou, tout simplement, parle. La contagion cesse dès la deuxième semaine de traitement.
Quelles sont les formes de la maladie ?
Au départ, la bactérie vient se loger dans le poumon, déclenchant une primo-infection qui n’est la plupart du temps pas détectable par le patient. Dans 90 % des cas, cette infection disparaitra d’ailleurs d’elle-même.
Lorsque la tuberculose se développe, elle peut prendre plusieurs formes, selon que le bacille s’est disséminé uniquement dans le poumon ou ailleurs, par voie sanguine. La forme la plus commune est la tuberculose pulmonaire. Mais elle peut également déclencher une pleurésie, une péricardite ou encore s’attaquer à d’autres parties du corps telles que les méninges, les articulations ou encore les organes génitaux…
Quels sont les symptômes ?
Pendant les premières semaines, la maladie est souvent asymptomatique : la bactérie s’est logée dans une minuscule partie du poumon et demeure à l’état latent. Mais elle peut se réactiver des mois, voire des années plus tard, à l’occasion d’une baisse d’efficacité du système immunitaire.
Plusieurs symptômes assez parlants peuvent alors apparaître dans la forme la plus commune de tuberculose :
- Fièvre.
- Fatigue.
- Amaigrissement.
- Sueurs nocturnes.
- Toux plus ou moins grasse.
- Crachats, avec parfois présence de sang.
Comment établit-on le diagnostic ?
- Idéalement, le diagnostic se fait grâce à la mise en évidence du Bacille de Koch dans les crachats examinés. Parfois l’examen au microscope ne suffit pas et il faut procéder à la mise en culture de l’échantillon, ce qui prend trois à quatre semaines.
- Une radio thoracique montre généralement la présence de zones opaques et d’autres plus claires, qui correspondent à des nodules et à des cavernes, typiques de cette maladie.
Quel est le traitement ?
Le traitement consiste en la prise de quatre antibiotiques pendant environ deux mois, puis un traitement antibiotique plus léger, le tout pendant six mois. Prise correctement, cette médication permet d’éradiquer la maladie dans la quasi-totalité des cas.
Il est très important de prendre correctement le traitement jusqu’au bout, d’une part pour éviter les récidives et d’autre part pour éviter que la bactérie ne devienne résistante aux antibiotiques.
Quelles sont les complications possibles ?
Non traitée, la tuberculose peut entraîner la mort à plus ou moins brève échéance.
Lors de la prise du traitement, il faut procéder à des examens sanguins réguliers, afin de vérifier que le foie ne développe pas une hépatite médicamenteuse.
Peut-on prévenir l’apparition de la tuberculose ?
Le BCG, acronyme de Bacille Calmette et Guérin, est un vaccin très efficace contre la tuberculose.
L’autre prévention consiste à identifier les personnes malades le plus tôt possible et à les isoler pendant les trois premières semaines du traitement. Après quoi, elles ne sont plus contagieuses.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Zona
Ce grand frère de la varicelle est bénin mais souvent douloureux. Ses signes sont caractéristiques: des petits vésicules rouges et pleine de liquide, souvent sur le thorax, d’un seul côté. Il disparaît en quelques semaines mais laisse parfois des traces.
Dernière mise à jour : novembre 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le zona est une infection virale, due au virus varicelle-zona (VZV). Lorsqu’une personne a eu la varicelle, le virus reste présent dans les ganglions, à l’état latent. Il peut se réactiver à certaines occasions, des années plus tard, et le patient développera alors un zona : des vésicules gonflées de liquide apparaissent sur une partie du corps, souvent accompagnées de fortes douleurs. Cette maladie peut toucher toute personne ayant contracté la varicelle, elle touche environ 10 % de la population. Généralement, le zona agit en un épisode unique de trois à quatre semaines, les récidives sont très rares.
Quelles sont les personnes à risques ?
Toute personne ayant contracté un jour la varicelle peut développer, souvent des années plus tard, un zona. Cependant, certains patients sont plus à risque :
- Après 75 ans.
- Lorsque les défenses immunitaires sont très basses (infection au VIH notamment)
- Après un gros stress.
- Lorsque l’on souffre de certains cancers.
- Après des irradiations (radiothérapie).
Le plus souvent, le zona touche des adultes.
Quel est le mode de transmission ?
Le zona est une maladie contagieuse par contact cutané avec les vésicules. Il peut engendrer la varicelle chez une personne contaminée qui ne l’aurait jamais développée auparavant.
Quelles sont les causes ?
Lorsque les symptômes de la varicelle disparaissent, le virus, lui, reste dans le corps. Il se loge généralement dans les ganglions nerveux du rachis ou des nerfs crâniens. Il peut y rester pendant toute la vie du patient sans jamais se manifester, ce qui est la plupart du temps le cas. Mais il suffit que les défenses immunitaires soit basses ou que le patient ait une autre maladie favorisante pour que le virus se réveille et se multiplie rapidement.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes du zona sont caractéristiques :
- Fièvre modérée.
- Sensation de brûlure de la peau au niveau du nerf touché.
- Au bout de quelques jours, apparition de tâches rouges et pleines d’eau, sur une partie du corps (thorax le plus souvent) et de façon unilatérale. Ces cloques se dessèchent au bout de quelques jours (6 en moyenne), une croûte se forme. Après deux à trois semaines, ces cloques auront disparu en laissant sur la peau une cicatrice dépigmentée.
- Ces cloques sont accompagnées de douleurs plus ou moins intensives, qui peuvent parfois devenir intolérables.
- Parfois, le zona peut se loger dans l’œil, on parle alors de zona ophtalmique. Plus rarement, le zona peut sévir au niveau de l’oreille.
Comment établit-on le diagnostic ?
Les signes cliniques sont particulièrement parlants mais en cas de doute, le médecin peut faire procéder à une analyse sérologique. Les anticorps anti-VZV se multiplient de façon considérable pendant l’éruption et leur dosage permettra de confirmer le diagnostic.
Quelles sont les complications possibles ?
Elles sont rares mais certains patients voient les douleurs perdurer pendant des années. Dans le cas d’un zona ophtalmique, ils peuvent développer une kératite, une rétinite, une conjonctivite ou une paralysie oculaire.
Quels sont les traitements ?
Dans la plupart des cas, on va se contenter de traiter les symptômes.
- Antalgiques ou analgésiques contre la douleur.
- Antiseptique à appliquer sur les lésions.
- Antibiotiques en cas de surinfection bactérienne.
- Chez les personnes âgées ou immunodéprimées, le médecin peut prescrire un antiviral pour éviter la propagation du virus.
- Pour un zona ophtalmique, il faudra probablement procéder à la suture des paupières pour préserver la cornée.
La guérison est généralement complète au bout de trois à quatre semaines. Les récidives sont rares.
Qui consulter ?
Le médecin traitant
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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Sifflements, bourdonnements, grésillements... et si vous étiez le seul à entendre ces bruits ? Peut-être souffrez-vous d'acouphène. | |||
Dernière mise à jour : novembre 2010 | |||
Qu’est ce que c’est ? L’acouphène est un bruit entendu par le patient de façon subjective puisqu’il n’y a pas de stimulus sonore extérieur. Loin d’être une hallucination auditive, l’acouphène est du à un mauvais "tri" par le cerveau des sons parasites que l’oreille émet naturellement en permanence.Autrement dit, le malade est le seul à entendre ces sons fantômes puisqu’il les génère. Quelles sont les causes ? Elles sont multiples mais mal connues. Certaines pathologies du système auditif en sont responsables comme l’ostéopongiose, la maladie de Ménière, le neurinome de l’acoustique. Et plus généralement toute lésion de l’oreille (otites, bouchon de cérumen, presbyacousie…) risque d’entraîner la survenue d’acouphènes. Plus fréquemment, c’est à l’occasion d’une exposition excessive au bruit (concert, marteau-piqueur…) ou suite à un fort choc émotionnel qu’ils apparaissent. Quelles sont les symptômes ? Bourdonnements, sifflements, bruit de l’eau qui coule, chuintements…Les sons sont aussi divers qu’il y a d’acouphéniques. D’intensité, de durée et de modulation variables, ces bruits parasites peuvent toucher une ou deux oreilles. Le malade est le seul à pouvoir les quantifier et à les décrire. Qui consulter ? L’ORL (Oto-Rhino-Laryngologiste) est le seul spécialiste à être habilité à poser un diagnostic. Dans un second temps, il pourra faire appel à un audiologiste et/ou un psychologue pour un traitement plus global. Quels sont les traitements ? Bien qu’il n’y ait pas de traitement parfait, il existe différentes approches thérapeutiques : - Les médicaments de type vasodilatateurs et oxygénateurs contre les acouphènes les plus récents. - Masquer l’acouphène par des appareils auditifs qui diffusent un son blanc déchargé d’affect (chants d’oiseaux, bruits de vagues), à faible intensité. - Le Tinnitus Retraining Therapy (Thérapie Acoustique d'habituation) : thérapie plus globale qui associe le suivi médical de l’ORL, l’appareillage par un audiologiste ainsi que le soutien d’un psychologue. Ce dernier apprend au patient à ignorer son acouphène par des techniques d’habituation. - Les thérapies psychologiques comportementales et cognitives reposent sur des techniques de relaxation et de gestion de stress, qui est un facteur aggravant. - Lorsque l’acouphène s’accompagne d’une perte d’audition, il existe des prothèses qui amplifient les sons extérieurs et masquent logiquement l’acouphène. Lire aussi : L'Internaute Santé, Vivre avec un acouphène dans les oreilles |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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Souvent associée à des acouphènes, l’hyperacousie se caractérise par une perception exacerbée des sons. Sans traitement et de cause inconnue, ce trouble est très invalidant sur le plan social. | |||
Dernière mise à jour : décembre 2010 | |||
Qu’est-ce que c’est ? Trouble rare de l’ouïe, l’hyperacousie se caractérise par une diminution du seuil de tolérance aux bruits d’intensité normale. Cela ne permet pas d’entendre mieux ou d’entendre des bruits inaudibles normalement, seulement un son simplement désagréable en temps normal, comme le bruit d’une moto qui passe, deviendra intolérable pour quelqu’un souffrant de ce trouble. Quelles sont les causes ? Elles ne sont pas connues pour l’instant. L’hyperacousie peut être symptômatique de migraines, d'une fibromyalgie ou bien encore d'autisme. Parfois, cette hypersensibilité auditive est accompagnée d’acouphènes. Quels sont les symptômes ? L'audition des sons courants devient désagréable, voire insupportable ou douloureuse suivant le degré d'hypersensibilité. Quelles sont les complications possibles ? Elles sont d’ordre social et psychologique. En effet, l’hyperacousique cherchant systématiquement à fuir ce qui provoque chez lui des douleurs insupportables, qui ne sont en fait que les simples bruits de la vie : téléphone qui sonne, rire qui résonne, aspirateur en marche, etc. Ce type de comportement peut amener l’entourage de la personne à le qualifier d’hystérique, alors qu’il est simplement incompris. Cela est particulièrement vrai chez les enfants, qui n’ont pas conscience de leur handicap. Qui consulter ? Un médecin généraliste dans un premier temps qui orientera vers un ORL. Quels sont les traitements ? Il n’en existe pas à l’heure actuelle. Généralement, les hyperacousiques cherchent à diminuer les sources de bruit, en instaurant un environnement silencieux ou à l’aide de bouchons anti-bruit. C’est à tout prix le type de comportement à éviter. Il faut au contraire tout faire pour habituer l’oreille et le cerveau à vivre dans un environnement sonore pour augmenter le seuil de tolérance au bruit. Cela passe par exemple par s’entourer en permanence d’un léger fond sonore agréable : la télévision pour certains, la radio pour d’autres ou encore des diffuseurs de sons. |
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Maladies des oreilles
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Les oreillons sont une maladie bénigne, touchant particulièrement les enfants. Si les complications sont rares, leur gravité justifie généralement la vaccination. | |||
Dernière mise à jour : décembre 2010 | |||
Qu’est ce que c’est ? Il s’agit d’une maladie infectieuse virale qui touche particulièrement les jeunes enfants dans les écoles. Elle est contagieuse par voies aériennes (par inhalation de gouttelettes salivaires) surtout en hiver lors des épidémies. Elle dure environ dix jours et est bénigne le plus souvent. Le temps d’incubation est de 17 à 21 jours, et le malade reste contagieux pendant les huit jours qui suivent. En revanche, une fois que l’on a eu les oreillons, on est définitivement immunisé et on ne peut donc plus l’avoir. Quelles sont les causes ? Les oreillons sont dus à un virus, appelé paramyxovirus. Il est responsable d’une inflammation des glandes parotides (l’une après l’autre), c'est-à-dire des glandes situées en arrière des mâchoires. Quelles sont les symptômes ? L’intensité des symptômes est variable. Le plus souvent les oreillons entraînent des douleurs au niveau des oreilles et lors de la mastication. Les maux de tête sont également fréquents. De plus, on peut remarquer un gonflement à l’arrière des mâchoires, des deux côtés. Enfin, une fièvre modérée peut s’ajouter. Quoi qu’il en soit, il faut consulter en cas de doute, pour que le médecin confirme le diagnostic. Qui consulter ? Le médecin traitant. Quels sont les traitements ? Les traitements visent à réduire la fièvre ainsi que les douleurs (anti-inflammatoires). Il est conseillé de manger des aliments liquides pour éviter de faire travailler les mâchoires. Et surtout, concernant les enfants, ils ne doivent pas aller à l’école pour éviter de contaminer leurs camarades et il faut prévenir l’établissement. Quelles sont les complications ? Les complications sont rares mais peuvent être sévères : - L’orchite (inflammation des testicules) et l’ovarite (inflammation des ovaires) pouvant entraîner des stérilités. - La pancréatite (inflammation du pancréas). - La méningite (inflammation des enveloppes du cerveau). - Exceptionnellement l’atteinte du nerf auditif. Comment prévenir les oreillons ? La vaccination est recommandée chez les enfants de plus de un an. Le vaccin est efficace également contre la rougeole et la varicelle (le ROR). Il est totalement pris en charge par l’assurance maladie. |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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Contagieuse, elle touche le plus souvent les enfants. Si elle se guérit rapidement, elle doit être prise en charge dès que possible afin d’éviter toute complication. L’otite moyenne est la plus courante. | |||
Dernière mise à jour : décembre 2010 | |||
Qu’est ce que c’est ? L’otite moyenne est une inflammation des cavités de l’oreille moyenne (partie de l’oreille située derrière le tympan), à la suite d’une infection bactérienne, ou moins souvent, virale.On classe les otites selon leur degré d’évolution : otite aiguë, otite subaiguë (otite due à la répétition des otites aiguës, et / ou s’accompagnant d’une baisse de l’audition), et otite chronique (baisse de l'audition et écoulement). L’otite touche les plus souvent les nourrissons et les enfants entre 6 mois et 2 ans. Quelles sont les causes ? L’otite est souvent la conséquence d’une infection du pharynx à la suite d’un rhume. Les microbes peuvent en effet remonter dans l’oreille moyenne par un conduit appelé trompe d’Eustache. Celle-ci étant encombré, les écoulements de l’oreille moyenne ne se font plus normalement et du liquide s’accumule, jusqu’à appuyer sur le tympan et provoquer la douleur. Quelles sont les symptômes ? Les signes sont une douleur aiguë dans l’oreille, accompagnée d’une fièvre (autour de 38,5°C). Chez les nourrissons, il faut être particulièrement attentif en cas de pleurs, de perte d’appétit, de fatigue, ou de troubles digestifs. Qui consulter ? Le médecin traitant ou un ORL. Comment faire le diagnostic ? Le diagnostic est d’abord clinique : douleurs, fièvre, troubles digestifs parfois. Ensuite, le médecin pratique une otoscopie. Elle consiste à examiner le tympan grâce à un speculum introduit dans le conduit auditif. Quels sont les traitements ? En cas de douleurs dans l’oreille, il faut rapidement consulter afin d’éviter des complications. En effet, les otites à répétition peuvent parfois devenir chroniques et engendrer des pertes d’audition. Chez les nourrissons, il faut être d’autant plus attentif en cas de pleurs inexpliqués. Généralement, le traitement consiste à prescrire des antibiotiques, des médicaments contre la douleur (gouttes auriculaires) et contre la fièvre. L’otite guérit rapidement en quelques jours, mais il est recommandé de faire une visite de contrôle environ deux semaines plus tard pour vérifier que tout est guéri. |
http://www.linternaute.com/sante/quotidien/prevention/06/0612-complications-rhume/complications-rhume.shtml
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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A vieillir, on entend souvent moins bien. La faute à la presbyacousie, qui toucherait un tiers des personnes de plus de 65 ans. Lorsqu’elle est vraiment prononcée, cette pathologie peut contraindre sa victime au port de prothèses auditives. | |||
Dernière mise à jour : décembre 2010 | |||
Qu’est-ce que c’est ? La presbyacousie, c’est l’équivalent de la presbytie pour les yeux. Elle désigne un vieillissement de l’oreille qui engendre une moins bonne audition. Les cellules neurosensorielles, qui transforment les vibrations en influx nerveux transmis au cerveau, se dégradent. Dans le même temps, le tympan et les osselets, qui transmettent les sons de l’extérieur jusqu’à ces fameuses cellules neurosensorielles, deviennent moins souples et transmettent donc les informations avec moins de précision. Résultat: l’audition baisse. La presbyacousie est la première cause de surdité en France. Quels sont les symptômes ? Au départ, la personne atteinte de presbyacousie ressent une gêne à converser dans des endroits bruyants. Souvent, elle a conscience d’entendre des sons, mais son cerveau ne parvient pas à les interpréter. Petit à petit, elle aura également du mal à comprendre quand on lui parle au téléphone, n’entendra plus toujours la sonnette de la porte d’entrée, etc. En général, les sons aigus disparaissent en premier. Parallèlement, les sons forts deviennent très désagréables pour l’oreille. Quelles sont les causes ? La presbyacousie est une maladie de la vieillesse. L’âge est donc un facteur déterminant. Elle apparaît généralement autour de la soixantaine. On sait toutefois que certains comportements, dès notre enfance, peuvent favoriser une détérioration des divers éléments de l’oreille. Ecouter de la musique trop fort dans son baladeur, se mettre trop près des haut-parleurs dans un concert ou dans une boîte de nuit, travailler en permanence dans un environnement bruyant... Tous ces comportements, violents pour les oreilles, sont considérés comme nocifs. Il pourrait également y avoir une prédisposition génétique à la presbyacousie mais rien n’a encore été démontré. Comment établit-on le diagnostic ? Pour mesurer le degré et la nature de la surdité, on pratique un test d’audiométrie. Quelle est l’évolution ? En l’absence de traitement, la presbyacousie peut conduire à une surdité de plus en plus grave, pour arriver à une surdité profonde. Cette évolution peut cependant prendre des années. Théoriquement, l’oreille humaine perçoit les sons entre 0 et 120 décibels. Lorsque la surdité progresse, on commence par ne plus entendre les sons les plus faibles (entre 0 et 20), puis ceux un peu plus forts (entre 20 et 40), etc. Quels sont les traitements disponibles ? Il n’est pas possible de soigner la presbyacousie. En revanche, des solutions sont aujourd’hui disponibles et très efficaces pour améliorer l’audition et rendre une vie sociale aux personnes atteintes : ce sont les prothèses auditives. Plusieurs types de prothèses coexistent. Intra-auriculaires ou contours d’oreille sont les modèles les plus classiques et les plus simples à prescrire car ils ne nécessitent pas de chirurgie. Ils se composent d’un microphone extérieur et d’un écouteur placé dans le conduit auditif. Ces prothèses fonctionnent avec des piles qui doivent être changées régulièrement et nécessitent des réglages qui peuvent être assez longs avant de trouver un niveau d’audition correct. Certains dispositifs semi-implantables vont court-circuiter le tympan pour aller stimuler directement les osselets, qui transmettent les vibrations aux cellules neurosensorielles. Enfin, des prothèses totalement implantables existent également aujourd’hui. L’implant est alors invisible, contrairement aux autres méthodes. Qui consulter ? - Le médecin traitant. - Un oto-rhino-laryngologiste (ORL). |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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De plus en plus de personnes développent des allergies. Il peut s’agir d’allergies alimentaires, chimiques, respiratoires… Parmi les sources d’allergies les plus courantes, il y a les acariens. | |||
Dernière mise à jour : décembre 2010 | |||
Qu’est ce qu’un acarien ? Les acariens sont de minuscules animaux, de la famille des arachnides, qui vivent dans nos intérieurs. Ce sont les protéines issues de leurs carapaces et leurs déchets qui sont à l’origine des allergies. S’il est possible de diminuer le nombre d’acariens dans un logement, il n’est toutefois pas possible de les éliminer complètement. Il existe plus de 50 000 espèces d’acariens. L’environnement favori des acariens est humide et chaud. Pour eux, l’idéal est une pièce chauffée entre 20 et 22°, à 75% d’hydrométrie. C’est pour cette raison qu’ils se logent souvent dans la literie, la moquette, les rideaux… Ils se nourrissent, entre autres, de la peau et des poils des humains. Comment se manifeste une allergie aux acariens ? Selon les personnes, cela peut varier. Ainsi, certains allergiques auront des rhinites, d’autres une toux, de l’asthme, les yeux rouges… Certains développeront également des maladies cutanées comme l’eczéma. Comment prévenir les allergies aux acariens ? Comme cela est précisé dans le premier paragraphe, ces petites bêtes aiment particulièrement les milieux chauds et humides. Il est donc primordial de prendre quelques précautions, pour qu’ils ne colonisent pas un intérieur : - aérer 30 minutes par jour ; - ne pas chauffer les pièces au-dessus de 20° ; - laver les draps une fois par semaine à 60° ; - laver les couvertures et couettes une fois par mois ; - passer l’aspirateur une à deux fois par semaine, particulièrement sous les meubles ; - ne pas mettre de rideaux ; - préférer les sols lisses et lavables aux moquettes ; - préférer les meubles fermés aux étagères ; - limiter le nombre de bibelots ; - dans les chambres d’enfants, ne garder qu’une seule peluche, qui sera lavée chaque mois ; - choisir une literie synthétique (pas de plumes, pas de laine) et un sommier à lattes ou en métal ; - ne pas laisser les animaux domestiques entrer dans les chambres. Quand les allergies sont là, quels traitements ? Quand les allergies sont déjà installées, et que leur manifestation est gênante, il convient de les traiter. Ainsi le médecin peut délivrer des médicaments antiallergiques, des corticoïdes, des antiasthmatiques, des antiallergiques antihistaminiques… Mais il ne s’agit là que du traitement des symptômes. Pour s’attaquer au problème de fond, c'est-à-dire au dysfonctionnement de l’organisme, l’allergologue peut proposer au patient une désensibilisation ou immunothérapie allergénique. Il s’agit de l’administration – par voie sous-cutanée ou sublinguale – de dose de plus en plus importante de l’allergène. Ce traitement, qui dure de 3 à 5 ans, permet à l’organisme de « s’habituer » à l’allergène et donc à ne plus réagir en sa présence. Lorsqu’elle est efficace, cette méthode diminue ou fait disparaître les symptômes, et permet donc au patient de consommer moins de médicaments |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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L’œdème de Quincke est une pathologie grave, qui se manifeste par un gonflement, souvent soudain, des tissus sous la peau et sous les muqueuses. Il s’agit d’une urgence médicale. | |||
Dernière mise à jour : décembre 2010 | |||
Qu’est-ce que c’est ? L’œdème de Quincke est une réaction allergique qui se manifeste par un gonflement des tissus au niveau du visage et des voies respiratoires. Le pharynx, le larynx mais aussi les lèvres, la langue et les paupières peuvent être touchés et gonfler jusqu’à bloquer les voies respiratoires. Cette réaction allergique est également connue sous le nom d’angio-œdème ou encore d’œdème angioneurotique. Quelles sont les causes ? Il s’agit d’une réaction allergique - à certains aliments tels que coquillages et crustacés ou encore fraises, - à une piqûre d’insecte (abeille, guêpe, etc.), - à certains médicaments, notamment la pénicilline ou l’aspirine. Bien souvent, on ne parvient pas à déterminer ce qui a pu déclencher cette crise. Quels sont les symptômes ? - Les muqueuses de la bouche et/ou des voies respiratoires gonflent pendant quelques minutes à quelques heures. Parfois, les paupières ou les mains sont également touchées. Le gonflement est bien circonscrit à une ou plusieurs zones précises. - D’extérieur, la peau prend un aspect ferme, rose pâle. - Sensation de brûlure intense au niveau de la zone œdémateuse. Quelles est l’évolution ? Non soigné, l’œdème de Quincke peut être fatal : le gonflement des muqueuses des voies respiratoires supérieures peut empêcher l’air de passer et provoquer l’asphyxie : c’est l’arrêt respiratoire. En outre, cette réaction allergique est parfois associée à un arrêt brutal de la circulation sanguine : c’est le choc anaphylactique. Lui aussi peut être fatal. Quel est le traitement ? Le traitement doit être administré en urgence, surtout si le patient ressent une gêne respiratoire. La solution : des injections de corticostéroïdes à action rapide.Si le gonflement se poursuit, le transfert immédiat en réanimation est indispensable. Peut-on prévenir un nouvel œdème ? La seule prévention consiste à identifier l’allergène qui a déclenché l’œdème. Mais il reste inconnu dans bien des cas. Qui consulter ? - Les urgences de l’hôpital le plus proche. - Le 15 ou le 112. |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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De plus en plus de personnes développent des allergies. Il peut s’agir d’allergies alimentaires, chimiques, respiratoires… Parmi les sources d’allergies les plus courantes, il y a les pollens, qui arrivent souvent avec le printemps. | |||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||
Quels sont les symptômes d’une allergie au pollen ? Ce sont les manifestations d’un rhume des foins typique. La personne allergique a les yeux qui piquent, ressent des démangeaisons dans la gorge, le palais, parfois dans les oreilles. Il y a bien sûr les éternuements à répétition, parfois une toux, une gêne respiratoire, voire de l’asthme. Tout cela fatigue et énerve le malade. Quelquefois, les réactions peuvent être cutanées, comme l’urticaire. Comment se protéger au quotidien des agressions du pollen ? Il est recommandé aux personnes allergiques de se rincer les cheveux le soir avant de se coucher pour éviter que le pollen ne se dépose sur l’oreiller. Lorsque les yeux piquent et démangent, il ne faut pas les frotter. Aérer sa chambre tôt le matin lorsque les pollens ne sont pas encore dans l’air, porter des lunettes de soleil et un chapeau. En revanche, il est déconseillé de fumer et d’aller à la piscine car la fumée et le chlore aggravent les inflammations des yeux, du nez et de la gorge. Il est préférable de rouler vitres fermées en voiture et de faire sécher son linge à l’intérieur. Mais il faut savoir que l’allergie au pollen n’est pas une fatalité, et qu’il vaut mieux consulter si les symptômes s’aggravent d’année en année. Quels sont les types de traitements recommandés ? L’allergologue prescrit d’abord un traitement symptomatique pour soulager le patient. Ce sont des comprimés antihistaminiques, des anti-inflammatoires pour le nez, des antiallergiques pour les yeux. Pour guérir d’une allergie au pollen, le traitement de fond est une désensibilisation. Cela consiste à ingérer des extraits de pollen sous forme de gouttes que l’on fait fondre sous la langue pour réhabituer progressivement l’organisme à tolérer le pollen. On augmente peu à peu les doses. Ce traitement dure de 3 à 5 ans, en sachant qu’il faut le suivre entre octobre et novembre, et mars et avril. On obtient 60 à 70 % de bons résultats. Existe-t-il des facteurs aggravants ? Oui. La pollution urbaine favorise la libération de grains de pollen dans l’atmosphère. De même, le réchauffement climatique permet à certains pollens de se développer dans des régions où ils n’auraient pas pu auparavant. Par ailleurs, le CO2 agit sur la pollinisation. Les plantations massives d’arbres au pollen particulièrement virulent sont également nocives. C’est le cas des cyprès dans le midi, ou bien des bouleaux. Pour toutes ces raisons, de plus en plus de personnes souffrent d’allergie au pollen... |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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80% des français sont ou seront touchés par le mal de dos. Pour 10% d’entre eux, cela est même invalidant. Or, il existe différents moyens de soulager ces maux, et surtout des les prévenir. | |||
Dernière mise à jour : décembre 2010 | |||
Prévenir le mal de dos Lombalgie, lumbago, sciatique, hernie sont autant de maux que connaissent 8 français sur 10. Pourtant, il semble que quelques gestes simples, mis en œuvre au quotidien, permettent d’éviter quelques désagréments. Tour d’abord, il est nécessaire d’adopter, dans toutes les tâches de la vie quotidienne, des postures adaptées. Ainsi, lorsque l’on ramasse quelque chose, il ne faut pas faire le dos rond mais plier les genoux et saisir l’objet, s’il est lourd, des deux mains. De même, lorsqu’on porte des sacs de courses, il ne faut pas les prendre à bout de bras mais bien serrés contre soi. En outre, lorsque l’on est au volant de sa voiture, que l’on emprunte les transports en commun, ou que l’on est assis à son bureau, il faut veiller à être bien installé au fond du siège, à maintenir son dos bien droit et à avoir les pieds bien à plat, par terre. En effet, le bas du dos doit être légèrement arrondi, mais surtout pas cambré. Enfin au lit, il est préférable de dormir sur le côté, ou sur le dos et si possible avec un oreiller de maintien. Si la personne est d’un faible poids (moins de 50 kg), elle doit préférer un matelas plutôt souple, et inversement si son poids est important. Afin de prévenir le mal de dos, il est aussi nécessaire de renforcer sa masse musculaire. Cela doit aider le dos à faire face aux « chocs » qu’il peut subir. Mais attention, mieux vaut se faire conseiller par un spécialiste afin de développer ses muscles de manière équilibrée dans tout le dos. Par ailleurs, la pratique de la marche a des effets bénéfiques sur le dos, en développant sa capacité d’amortissement. La natation est également conseillée car elle sollicite et muscle tout le corps. Quand le mal est là… Quand le mal de dos est installé ou qu’il arrive brusquement, il y a plusieurs possibilités pour le soulager. Pour calmer la douleur, plusieurs traitements sont disponibles : antalgiques (aspirine, paracétamol), anti-inflammatoires, décontracturants musculaires... Avant de prendre quoi que ce soit, il faut tout de même demander conseil à son médecin ou à son pharmacien. L’application locale d’une pommade ou d’un gel peut également compléter le traitement. Lorsque les médicaments ne font pas d’effet et que la douleur est importante, les infiltrations peuvent être un recours. Cela consiste à injecter de la cortisone, directement à l’endroit de la douleur. D’autre part, les kinésithérapeutes et ostéopathes peuvent être d’une aide précieuse. De même, une étude sur la pratique du yoga a montré les effets bénéfiques de cette activité sur le mal de dos, notamment lorsqu’il est dû au stress. En effet, elle permet d’acquérir une véritable connaissance de son corps et une bonne maîtrise de sa respiration. Elle pousse également à la décontraction. Autour du même sujet Ceinture lombaire mal du dos Comment soulager un mal de ventre Comment faire pour soulager une douleur au dos Comment vaincre le mal de dos Mal au dos: 1o gestes à faire au quotidien Mal de dos décollement de la plèvre Position contre le mal de dos hernie Natation pour le mal de dos |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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Près de 30% des français souffrent de maux de tête. Les origines de ces maux peuvent être diverses : stress, fatigue, tension musculaire, modification hormonale… Si leur forme et leur traitement varient, il existe quelques précautions qui peuvent être prises dans tous les cas. | |||
Dernière mise à jour : janvier 2011 | |||
Symptômes Un tiers de la population française est touchée par des maux de tête récurrents. Parmi les maux de tête les plus répandus, la migraine est une maladie qui touche 12 % de la population française de 15 ans et plus, et qui régresse à partir de 45 ans. Selon les cas, les crises sont précédées de fatigue, dégoût des aliments... La migraine dure de 4 à 72 heures, touche en générale de manière pulsatile la moitié de tête, augmente souvent avec l'effort, s'accompagne de nausées, d'intolérance au bruit ou à la lumière par exemple. La migraine concerne davantage les femmes. Autre type de maux de tête : les céphalées de tension, qui arrivent couramment après une grosse journée de travail avec une impression de casque trop serré ou mal à l'arrière de la tête. Prévenir les maux de tête Adoptez une bonne hygiène de vie – notamment en mangeant à heures fixes et en évitant les aliments à risques (alcool, chocolat, oignon, noix…) - une activité physique et un sommeil réparateur. La céphalée quotidienne chronique touche 3 % de la population. Pour faire face, certaines de ces personnes prennent des antalgiques ou des combinés de paracétamol et de caféine quotidiennement. Or, il est nécessaire de faire attention car cette attitude peut nécessiter par la suite un véritable sevrage. Les migraineux sont sensibles aux variations internes comme externes : un changement brusque dans l'alimentation, une surcharge de travail ou de sommeil peuvent devenir des éléments déclenchants. La céphalée de tension est parfois issue d'un état anxieux et dépressif, d'une sinusite ou d'un problème ophtalmique pour lesquels il vaut mieux consulter un spécialiste. Elle fait plus couramment suite à une grosse journée de travail. Là, un peu de repos et parfois du paracétamol feront passer le mal de tête. Contre la migraine, le paracétamol est nettement moins efficace que l'aspirine. Les médicaments spécifiques sont plus efficaces mais parfois mal tolérés. Si la maladie est invalidante, soit deux crises par semaine, le migraineux peut entamer un traitement prophylactique de fond pendant plusieurs mois, voire années. Astuces Les maux de tête sont généralement révélateurs d'un état global d'anxiété. C’est pourquoi il est conseillé aux personnes concernées de faire des exercices de relaxation ou de l’acupuncture. Conseil recueillis auprès de Patrick Henry, professeur de neurologie au CHU de BordeauxPlus d’infos |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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La plupart d’entre nous ont eu l’occasion au moins une fois dans sa vie de subir ces rêves effrayants. Mais s’ils sont intenses et répétés, les cauchemars peuvent être le signe d’une anxiété plus profonde et doivent donc inciter à consulter un psychologue. | |||
Voir aussi : Page spéciale sommeil | |||
Dernière mise à jour : janvier 2011 | |||
Qu’est-ce que c’est ? Les cauchemars sont des rêves effrayants, suivis d’un réveil soudain. Ils sont généralement plus fréquents chez les enfants, bien que de nombreux adultes continuent d’en faire l’expérience. La plupart du temps, ils surviennent en fin de nuit et lors du sommeil paradoxal. Quelles sont les causes ? La plupart du temps, les cauchemars sont l’expression de conflits et frustrations. Chez les enfants, ce peut être la jalousie d’un cadet ou la peur d’un membre de la famille. Ils peuvent également rêver des monstres et créatures qu’il a vu à la télévision ou dans un livre. De manière plus générale, les cauchemars sont liés à des événements de la journée et se produisent en cas de stress, de fatigue intense, de fièvre ou suite à une consommation d’alcool et/ou de psychotropes. Qui consulter ? En cas de cauchemars récidivants et sur une longue durée, un médecin généraliste dans un premier temps (ou le pédiatre pour l'enfant), puis un psychologue. Quels sont les traitements ? Il faut rassurer la personne qui vient de sortir de son cauchemar et la calmer par tous les moyens nécessaires (mots doux, câlins, etc.). Ensuite, il convient d’en rediscuter le lendemain pour qu’elle puisse mettre des mots sur son cauchemar et en faire le récit. C’est le moment pour évacuer des angoisses et craintes enfouies pour qu’elles ne s’immiscent plus dans les rêves. Si les cauchemars sont intenses et répétés, il ne faut pas hésiter à en parler à votre médecin ou pédiatre car ils peuvent être le signe d’une anxiété généralisée. Le traitement des cauchemars passera donc par celui de la cause. |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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L’insomnie peut revêtir différentes apparences : difficultés d’endormissement, impression de n’avoir pas assez dormi ou réveils nocturnes sont autant de symptômes qui doivent alerter. | |||
Dernière mise à jour : janvier 2011 | |||
Qu’est-ce que c’est ? L’insomnie est une diminution de la durée habituelle du sommeil. Parfois, c’est la qualité du sommeil qui est atteinte. Dans tous les cas, ces difficultés engendrent une fatigue au réveil, une impression de ne pas avoir "récupéré".On distingue l’insomnie transitoire, qui dure quelques jours à quelques semaines, de l’insomnie chronique, plus grave et qui perdure dans le temps. Quels sont les symptômes ? Les symptômes peuvent varier d’un individu à l’autre, ils ne sont pas forcément tous présents en même temps. D’une manière générale, on constate souvent : - Des difficultés d’endormissement. - Un réveil prématuré. - Des réveils nocturnes avec difficulté à se rendormir par la suite. - Une impression de fatigue au réveil alors que l’on a dormi un nombre d’heures suffisant. - Un manque d’énergie et une certaine mauvaise humeur dans la journée. Quelles sont les causes ? Les causes de l’insomnie peuvent être multiples.Lorsqu’elle est passagère, elle est souvent due à un événement stressant, à une anxiété reliée à un élément de la vie quotidienne : souci professionnel, stress émotionnel, etc. Chronique, l’insomnie peut avoir des origines diverses : - Le syndrome des jambes sans repos se manifeste par des impatiences dans les jambes, qui apparaissent surtout lors des phases d’inactivité, donc la nuit. La personne ressent alors le besoin de bouger les jambes pour se débarrasser de cette sensation désagréable, empêchant ainsi l’endormissement. - L’apnée du sommeil fatigue beaucoup celui qui en est victime. Il se réveille donc avec l’impression de ne pas avoir assez dormi malgré une longue nuit, signe propre aux insomnies. - La dépression peut également engendrer des insomnies, notamment si elles ont lieu pendant la deuxième moitié de nuit. - D’une manière générale, l’anxiété et le stress provoquent des troubles du sommeil. - L’insomnie psychophysiologique est diagnostiquée dans 15% à 20% des cas : aucune cause précise ne peut lui être attribuée mais elle survient souvent après une insomnie à cause repérable telle qu’une intervention chirurgicale, des horaires de travail décalés, etc. - Elle peut également être associée à certaines maladies psychiatriques. Comment établit-on le diagnostic ? Le médecin établira son diagnostic sur la base de l’interrogatoire du patient et, éventuellement, d’un agenda du sommeil qu’il lui aura demandé de remplir. Dans un carnet, le patient note ses heures de coucher, d’endormissement, de réveils nocturnes, etc. pendant plusieurs jours. Quels sont les traitements ? Avant de penser à un traitement médicamenteux, il faut tenter d’instaurer une hygiène de vie qui peut permettre de retrouver simplement un sommeil harmonieux. Parmi les trucs simples à mettre en place : - Eviter les excitants tels que le café ou le thé. - Eviter l’alcool et les repas copieux quelques heures avant d’aller se coucher. La digestion difficile peut perturber le sommeil. - Ne pas pratiquer de sport ou d’activité stimulante après 17 h. - Eviter les activités stressantes ou intellectuelles au moins une heure avant le coucher. Par exemple, ne pas regarder de film violent. - Dormir dans un environnement adapté, frais et calme. - Se coucher quand on a sommeil et ne pas hésiter à se relever si l’on n’arrive pas à s’endormir. Pratiquer une activité tranquille jusqu’à ce que l’on sente l’envie de dormir arriver. - Les bains sont plus ou moins indiqués. Ils peuvent relaxer et ainsi permettre un meilleur endormissement mais ils ont aussi parfois la faculté de "défatiguer" et de redonner de l’énergie pour quelques heures, ce qui n’est pas, ici, l’effet recherché. - Si malgré cette hygiène de vie les troubles du sommeil persistent, le médecin pourra prescrire des médicaments hypnotiques ou des anxiolytiques. Mais ils ne peuvent être prescrits que sur une courte durée, qui ne doit pas excéder quatre semaines. Au-delà, on peut craindre une accoutumance voire une dépendance à ces substances. Qui consulter ? Le médecin traitant. |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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Malgré de longues nuits de sommeil, les narcoleptiques ont une fâcheuse tendance à s’endormir au beau milieu d’une réunion ou en pleine séance de cinéma. Ce trouble du sommeil peut se révéler un véritable handicap social. | |||
Dernière mise à jour : janvier 2011 | |||
Qu’est-ce que c’est ? La narcolepsie est un trouble du sommeil qui se caractérise par des endormissements incontrôlables et soudains en plein milieu d’une activité diurne. Environ 1 personne sur 200 000 est victime de narcolepsie. Beaucoup de malades s’ignorent, d’autant que cette pathologie n’est pas facile à diagnostiquer. La narcolepsie se déclenche souvent à l’adolescence ou chez le jeune adulte et peut durer toute la vie. Quelles sont les causes ? On ne connaît pas les causes de la narcolepsie. En revanche, des études ont permis de démontrer le caractère familial de cette maladie, sans que l’on en sache davantage. Quels sont les symptômes ? Le principal symptôme, particulièrement révélateur, est l’endormissement subit, incontrôlable, qui peut survenir en toute circonstance. Ces siestes inopinées durent en général une demi-heure, après quoi le malade se réveille de lui-même. Elles surviennent généralement plusieurs fois par jour. D’autres symptômes sont généralement associés, mais ils ne sont pas systématiques et s’expriment rarement tous chez un même patient. C’est ce qui rend le diagnostic difficile. - La cataplexie est particulièrement impressionnante. Le malade perd son tonus musculaire brusquement et peut ainsi s’effondrer d’un instant à l’autre, au beau milieu d’une activité. Il ne perd toutefois pas connaissance. Ces crises de cataplexie sont souvent déclenchées par des émotions fortes, positives ou négatives. - Une paralysie brutale et temporaire peut également survenir, à l’endormissement ou au réveil. Le patient essaie en vain de bouger. Le malaise se dissipe de lui-même après quelques minutes. - Certaines personnes victimes de narcolepsie décrivent également des hallucinations très réalises à l’endormissement. Comment établit-on le diagnostic ? Le diagnostic s’effectue principalement sur les symptômes décrits par le patient. En l’absence de certitude, le médecin peut également prescrire un électroencéphalogramme : il montrera que la personne narcoleptique tombe directement en phase de sommeil paradoxal et non en phase I de sommeil, comme la plupart des gens. Aucune anomalie morphologique n’est décelable sur les IRM et scanners qui pourraient être pratiqués pour éliminer d’autres pathologies. Quelle est l’évolution ? La narcolepsie peut durer jusqu’à la fin de la vie. Elle n’est pas grave en elle-même mais peut avoir des conséquences désastreuses si l’endormissement a lieu à un moment où toute l’attention est requise. Elle impose une vigilance dans les activités du patient et certaines activités ou métiers peuvent lui être interdits. Quel est le traitement ? Pour l’heure, aucun traitement ne permet de soigner la narcolepsie. Certains médicaments peuvent toutefois réduire la somnolence et les risques de siestes intempestives : amphétamines et autres stimulants peuvent être prescrits ainsi que, parfois, des antidépresseurs. Une hygiène de vie irréprochable, avec des siestes régulières, peut aider à mener une vie active la plus normale possible. Qui consulter ? - Le médecin généraliste. - Un service hospitalier spécialisé dans les troubles du sommeil. |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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Plus fréquent à l’adolescence, le somnambulisme correspond à un état de semi-conscience dans lequel le dormeur est plongé. Dans le cas d’un somnambulisme déambulatoire, il faut veiller à ne pas laisser des obstacles sur le passage et surtout, éviter de réveiller la personne. | |||
Dernière mise à jour : janvier 2011 | |||
Qu’est-ce que c’est ? Parmi les nombreux troubles du sommeil, le somnambulisme est l'un des plus impressionnants. Il correspond à un état de semi-conscience dans lequel le dormeur est plongé. Il survient pendant les phases les plus profondes du sommeil, généralement en début de nuit. L’activité cérébrale, bien que modifiée, est plus semblable à l’état de veille qu’à celui de sommeil. D’ailleurs, bien souvent les somnambules ont les yeux grands ouverts mais le regard vide. Quelles sont les causes ? Le stress ou les tensions nerveuses peuvent souvent être à l’origine du somnambulisme. Par ailleurs, les perturbations hormonales de l’adolescence peuvent provoquer des crises de somnambulisme. Enfin, la consommation excessive de psychotropes peut également augmenter les risques de crises. Quels sont les symptômes ? Ils varient énormément d’une personne à l’autre. Dans le cas de somnambulisme classique, les crises ne dépassent pas 10 minutes. Durant ces moments, le somnambule peut : - Simplement se lever de son lit pour se recoucher. - Marmonner des phrases, des mots, le plus souvent incompréhensibles. - Se lever de son lit et déambuler à travers les pièces. - Répondre aux questions et exécuter les ordres. Qui consulter ? Dans le cas de crises régulières et assez longues (plus de 10 minutes), consulter un médecin généraliste qui orientera éventuellement vers un spécialiste. Quels sont les traitements ? Aucun traitement spécifique à ce problème n’est disponible à ce jour. Néanmoins, les benzodiazépines peuvent avoir un intérêt. Si cela ne fonctionne pas, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine peuvent être efficaces. Par ailleurs, il est nécessaire de mettre en place quelques précautions de manière à ce que les déambulations du somnambule ne lui fassent pas courir de danger. Ainsi, il faut : - Laisser allumée une faible lumière dans la chambre ou dans le couloir, cela aurait tendance à réduire les épisodes de somnambulisme. - Ne pas tenter de réveiller brutalement le somnambule, sous peine de le faire entrer dans une grosse colère. Dans ce cas, il peut frapper. Mieux vaut éviter donc… - Fermer les fenêtres. - Enlever tout obstacle ou objet dangereux que le somnambule pourraient trouver sur sa route. |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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En dehors des somnolences transitoires consécutives à des nuits plus courtes par exemple, la somnolence doit être prise au sérieux car elle peut cacher de graves troubles du sommeil. | |||
Dernière mise à jour : janvier 2011 | |||
Les troubles du sommeil Qu’est ce que c’est ? La somnolence est un état intermédiaire entre le sommeil et la veille. C’est seulement lorsqu’elle se prolonge ou qu’elle survient à des moments où l’attention devrait être renforcée (cours, conduite…) qu’elle dépasse le simple trouble du sommeil. En effet, s’endormir de temps en temps devant la télévision ou après un bon repas arrive à tout le monde, ce n’est pas pathologique. En revanche, lorsque cela arrive régulièrement, au travail ou en famille par exemple, il faut s’en inquiéter. On parle alors de somnolence diurne excessive. Quelles sont les symptômes ? La somnolence se manifeste par le besoin de s'endormir à un moment inhabituel de la journée, lorsque l'attention doit normalement être soutenue. L'impression de ne pas résister à l'endormissement, l'impression que le corps lâche, ou encore de s'endormir sans s'en rendre compte, sont les plaintes les plus courantes des patients. Ne pas se sentir reposé le matin au réveil ou se sentir somnolent ou fatigué pendant la journée sont des signes d’une maladie du sommeil qui peut être responsable de cette somnolence. Quelles sont les causes ? La somnolence touche fréquemment les enfants et les adolescents mais les adultes peuvent aussi être concernés. Il existe plusieurs causes : - L'insomnie, l'hypersomnie, la narcolepsie, les apnées du sommeil peuvent entraîner une somnolence. En fait, tous les troubles du sommeil qui altèrent la qualité du sommeil pendant la nuit et qui ont des répercutions la journée en terme de fatigue. - La dépression ou la prise de certains médicaments peuvent également être en cause. - Des maladies chroniques comme l'asthme, l'insuffisance cardiaque, les maladies rhumatismales ou d'autres maladies douloureuses chroniques qui fractionnent le sommeil ont le même effet. - L'alcool et la caféine sont également redoutables pour le sommeil. La nicotine du tabac est également un stimulant et perturbe le sommeil et l'endormissement. Qui consulter ? Parlez-en à votre médecin traitant dans un premier temps. Celui-ci pourra si besoin vous orienter vers un médecin spécialiste du sommeil. Quelles sont les complications ? Les conséquences sont nombreuses : irritabilité, difficultés scolaires et de concentration, isolement social… Quels sont les traitements ? Le traitement dépend de la cause, donc du trouble du sommeil ou de la pathologie à l’origine des somnolences. Il faut en premier lieu les diagnostiquer pour réduire ces somnolences. |
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