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Algie vasculaire de la face
Ces maux de tête extrêmement violents apparaissent soudainement et par crises. Très impressionnants, ils ne laissent pas de séquelles neurologiques mais sont éprouvants physiquement et moralement.
Qu’est-ce que c’est ?
L’algie vasculaire de la face (AVF) se caractérise par une douleur aiguë ressentie d’un seul côté du visage, le plus souvent autour d’un œil. Cette douleur survient par crises, entre lesquelles s’écoulent plusieurs semaines, voire plusieurs années. L’AVF est trois fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.
Quels sont les symptômes ?
La douleur ressentie est caractéristique :
- Avant la crise, peuvent survenir un écoulement nasal ou un prurit annonciateurs.
- La douleur est d’une violence extrême, souvent décrite comme 100 fois pire qu’une migraine par les patients qui ont eu l’occasion de vivre les deux. L’AVF est parfois surnommée « céphalée suicide » tellement l’intensité de cette douleur peut conduire au désespoir.
- Elle survient le plus souvent de façon soudaine.
- Elle évolue par crises de plusieurs jours à plusieurs semaines, durant lesquelles les douleurs apparaissent et disparaissent, souvent à heures fixes. Entre ces périodes de crises, on observe plusieurs semaines, plusieurs mois voire plusieurs années de « repos ». Dans environ 10 % des cas, l’AVF peut devenir chroniques, c’est-à-dire que s’il reste des périodes de répit, elles sont inférieures à deux semaines.
- La douleur dure entre 15 minutes et 3 heures, et peut survenir plusieurs fois par jour.
- Après la crise, parfois, la pupille peut se rétracter et l’œil se fermer tout seul.
- La crise d’AVF n’est généralement pas accompagnée de vomissements ou d’une intolérance à la lumière, comme c’est parfois le cas avec les migraines. Ceci dit, ce n’est pas incompatible. Par ailleurs, l’AVF peut provoquer un mal de tête.
Quels sont les facteurs de risques ?
- Il semble que le tabac et l’alcool puissent être des déclencheurs de crise.
- On ne connaît pas de gène spécifique de l’AVF. Ceci dit, il pourrait exister un facteur héréditaire, dans la mesure où les descendants directs d’une personne souffrant d’algie vasculaire sont plus souvent touchés par cette affection que la moyenne.
Comment établit-on le diagnostic ?
Cette maladie, rare, est encore mal diagnostiquée car le médecin n’y pense pas nécessairement. Pour établir le diagnostic, il se base sur les descriptions des céphalées des patients. Tous les examens sont normaux.
Quels sont les traitements disponibles ?
Les traitements classiques des céphalées type ibuprofène ou paracétamol sont inefficaces.
- L’oxygénothérapie par voie nasale permettrait de réduire la douleur dans 75% des cas. Problème : le conditionnement et l’encombrement de l’oxygène font qu’il est difficilement utilisable partout.
- La corticothérapie orale obtient également de bons résultats.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
Avertissement : les fiches Maladies sont des fiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui en conséquence doivent faire l’objet de vérifications. En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ou soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L’Internaute Magazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de la consultation des fiches Maladies.
Dernière édition par crodan00 le Mer 2 Juin - 5:53, édité 1 fois
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Epilepsie
L'épilepsie est une maladie neurologique peu connue
Qu’est ce que c’est ?
C’est un dérèglement passager du système nerveux. On parle de maladie épileptique ou d’épilepsie lorsque les crises se répètent pendant des mois voire des années. Il existe plus de 40 formes d’épilepsie.
Quelles sont les causes ?
Une activation brutale de cellules nerveuses d’une région du cerveau (cortex) est à l’origine de la crise. Les causes sont diverses(d’origine héréditaire, médicamenteuse, infectieuse…). Plus de 50% des épilepsies sont associées à une lésion cérébrale. Dans certains cas, la cause reste inconnue.
Quels sont les symptômes ?
La crise d’épilepsie, toujours de courte durée (de 1 à 10 min) s’arrête d’elle-même. Elle se concrétise par des mouvements convulsifs, des tremblements, une perte de connaissance, une chute, une rotation de la tête ou des yeux, contractions des muscles du corps, des hallucinations, sensations de déjà-vu…Les signes dépendent de l‘intensité de la crise. L’épilepsie pouvant être généralisée (touchant tout le cortex cérébral) ou partielle (une partie du cortex seulement).
Qui consulter ?
Un neurologueComment se fait le diagnostic ? Le diagnostic repose sur la description de la crise d’épilepsie. L’électroencéphalographie (EEG) permet, en enregistrant l’activité cérébrale, de confirmer une épilepsie. Le scanner et l’IRM aident parfois à déterminer la cause.
Quels sont les traitements ?
Au moment des crises, il n’y a rien à faire, mise à part allonger le malade sur le côté et rester auprès de lui pour le rassurer.Si l’on peut traiter la cause, cela peut suffire à stopper les crises. Sinon, en guise de traitement de fond, les médicaments antiépileptiques permettent de réduire l’incidence des crises. La chirurgie peut être envisagée dans des cas très particuliers de formes rebelles aux traitements médicamenteux.
Lire aussi :
L'Internaute Santé, Conseils : épilepsie, les gestes à connaître
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Leucodystrophie métachromatique
Grave maladie génétique, elle se caractérise par un défaut de la gaine protégeant les fibres nerveuses. Ne disposant pas de traitement à l’heure actuelle, tous les espoirs sont tournés vers les perspectives offertes par les thérapies géniques.
Dernière mise à jour : novembre 2009
Qu’est-ce que c’est ?
Les leucodystrophies sont un ensemble de maladies génétiques caractérisées par une déficience des cellules du système nerveux central fabriquant la myéline. La myéline est une gaine lipidique entourant les fibres nerveuses. Elle sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le fait le plastique autour des fils électriques. Dans le cas de la leucodystrophie métachromatique, c’est la mutation d’une enzyme qui normalement assure la transformation des sulfites de la myéline qui est responsable de la maladie. Les sulfites du coup s’accumulent, essentiellement au niveau des nerfs périphériques, empêchant une bonne transmission de l’influx nerveux.
Quelles sont les causes ?
La leucodystrophie métachromatique est une pathologie génétique rare, autosomale récessive, ce qui signifie que la maladie atteint autant les filles que les garçons et elle ne se manifeste que lorsque l'on est porteur des deux gènes mutés de la maladie. Chacun des deux parents doit obligatoirement être porteur du gène muté pour transmettre la maladie. Ils sont appelés porteurs sains puisqu’ils ont le gène malade mais ne le sont pas eux-mêmes. Deux porteurs sains qui font un enfant ensemble ont une chance sur quatre d’avoir un enfant malade, et ce risque est le même à chaque grossesse. Selon les estimations, cette maladie touche entre 1/40 000 et 1/100 000 enfants à la naissance.
Quels sont les symptômes ?
Il existe plusieurs formes de la maladie selon l’âge d’apparition dans la vie. Forme infantile : c’est la forme la plus répandue. A l’âge de la marche, l’enfant perd ses acquisitions : il ne peut plus rester debout, puis assis, puis à porter sa tête. Ses facultés intellectuelles subissent la même évolution et l’enfant ne parvient plus à parler. Généralement, la situation se dégrade jusqu’au décès survenant deux à cinq ans après le début de la maladie.
Forme juvénile : elle s’exprime entre 4 et 12 ans. Dans ce cas, ce sont les troubles du comportement et des performances intellectuelles qui caractérisent le début de la maladie. Suivent les troubles moteurs qui se caractérisent par une démarche maladroite et une élocution difficile. L’évolution de la maladie est sensiblement la même que dans la forme infantile et le décès survient généralement avant le 20ème anniversaire.
Forme adulte : Une détérioration mentale progressive (changement de personnalité, chute des performances professionnelles, évolution vers une démence) permet de soupçonner l’apparition de la maladie. Cette forme est assez rare et trompeuse. L’issue est également fatale, généralement dans les trois ans qui suivent l’apparition de la maladie.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste puis un neurologue et/ou un généticien.
Comment faire le diagnostic ?
Le principe du diagnostic est de mettre en évidence le déficit de l’enzyme mutée, l’arylsulfatase. Une simple prise de sang permet de le faire et ce, même avant l’apparition des premiers signes cliniques. D’ailleurs, chez les familles à risque, le dépistage prénatal est envisageable à la dixième semaine de grossesse.Ce diagnostic sera confirmé par une biopsie d’un nerf sensitif etpar la présence de sulfatidurie dans les urines. Une IRM nucléaire et un électromyogramme peuvent également être proposés.
Quels sont les traitements ?
A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement pour soigner la maladie. Néanmoins, dépistée précocement, elle peut être ralentie par la greffe de moelle osseuse mais ce type de traitement se heurte au faible nombre de donneurs. D’autre part, un espoir vient des perspectives offertes par la thérapie génique. Très récemment, une équipe de chercheurs ont réussi à soigner deux enfants atteints d’une autre forme de leucodystrophie, l’adrénoleucodystrophie. Ce succès laisse entrevoir de grandes chances de pouvoir, un jour, guérir cette maladie.
En savoir plus :
Le site de l'Association Européenne contre les Leucodystrophies
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Maladie d'Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie du cerveau qui touche entre 1 et 5,8% des plus de 65 ans, et environ 10% des plus de 85 ans. Le point.
Dernière mise à jour : novembre 2009
Qu’est ce que c’est ?
C’est une maladie neurologique chronique causée par une diminution progressive du nombre de neurones. En conséquence, le cerveau ne fonctionne plus aussi bien : il n’arrive plus à analyser les informations venant du monde extérieur. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont des difficultés pour accomplir les tâches du quotidien comme de s’habiller ou de préparer un repas, pour se souvenir, comprendre ou prendre des décisions.
Quelles sont les causes ?
Elles restent inconnues, aucune hypothèse n’apportant entière satisfaction. Parmi elles, on peut citer les hypothèses neurochimiques (déficit d’une enzyme dans le cerveau), génétiques, virales, immunologiques, vasculaires…
Quelles sont les signes ?
Les premiers signes varient d’une personne à l’autre et ils apparaissent très progressivement, tout en s’aggravant avec le temps. Les premiers signes sont généralement :
- Des troubles de la mémoire concernant des événements récents.
- Des difficultés pour s’adapter à des nouveaux lieux ou situations.
- Des troubles du langage : difficultés pour utiliser correctement les mots ou pour trouver ses mots.
- Des difficultés pour apprendre de nouvelles choses, pour faire des calculs.
- Des troubles du comportement : indifférence aux choses, désintérêt, irritabilité peuvent apparaître. Ensuite l’évolution est très progressive. Elle aboutit dans la phase la plus avancée à une perte d’autonomie.
Qui consulter ?
Un neurologue, les consultations mémoire.
Comment faire le diagnostic ?
Il n’existe aucun test ou examen permettant de donner directement un diagnostic. Celui-ci repose sur plusieurs arguments : d’abord il faut éliminer les autres maladies pouvant être à l’origine des troubles (syndrome dépressif, troubles de la thyroïde, déficit en vitamine B12, lésions vasculaires cérébrales, etc.). Ensuite, le médecin fait passer au patient plusieurs examens : scanner, IRM, analyses de sang, tests psychologiques… En fonction de l’ensemble de ces résultats, il est possible d’établir un diagnostic.
Quels sont les traitements ?
A ce jour, il n’existe pas de traitement pour guérir de la maladie d’Alzheimer. Cependant, les traitements les plus récents, pris à un stade précoce, permettent de freiner l’évolution de la maladie. Mais l’essentiel du traitement repose sur la prise en charge du malade par les proches dans un premier temps, puis avec l’aide à domicile. L’autonomie du malade et son maintien à domicile peuvent ainsi être maintenus très longtemps. Les familles et proches peuvent obtenir des informations, des aides (psychologiques, financières, pratiques…) et du soutien auprès des associations, par exemple France Alzheimer.
Lire aussi :
L'Internaute Santé, Vivre avec la maladies d'Alzheimer : les aides aux familles.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Maladie de Parkinson
Elle touche près de 100000 personnes en France, essentiellement des hommes âgés de 50 ans et plus. La maladie de Parkinson est de mieux en mieux soignée, mais demeure une maladie neurologique dégénérative grave.
Dernière mise à jour : décembre 2009
Qu’est-ce que c’est ?
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique qui provoque notamment un tremblement des membres, ainsi qu’une raideur et une lenteur des mouvements. Elle touche environ 1% de la population âgée de 50 ans et plus. Les cellules nerveuses situées dans un noyau gris central appelé Lopus Niger meurent peu à peu, provoquant ainsi une insuffisance de la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur qui agit sur les cellules d’un autre noyau gris, qui intervient dans la régulation motrice. S’ensuivent des troubles moteurs, qui augmentent avec le temps.
La maladie peut se déclencher brusquement après un stress, mais le plus souvent, elle apparaît au fil du temps, avec des symptômes progressifs.
Quelles sont les causes ?
La cause initiale de la maladie demeure inconnue. Toutefois, on croit qu’il peut exister une prédisposition héréditaire, mais elle n’aurait pas un rôle primordial. On a également évoqué la possibilité que les éléments toxiques que l’on trouve en milieu rural, tels que les pesticides, puissent jouer un rôle dans le déclenchement de la maladie.
Quels sont les symptômes ?
- Le premier signe est souvent la micrographie : la personne malade se met à écrire tout petit, en pattes de mouche.
- Ensuite apparaît ce que l’on nomme le syndrome parkinsonnien : tremblement des membres au repos, raréfaction et lenteur des mouvements, augmentation du tonus musculaire. L’un ou l’autre de ces symptômes peuvent être plus prononcé que les autres.
On note aussi parfois :
- Une exagération des réflexes.
- Un visage figé.
- Des troubles de l’élocution.
- Après plusieurs années, certains malades développement également une démence.
- Une dépression est parfois associée aux symptômes physiques de la maladie.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le diagnostic ne s’établit que d’après les signes cliniques et d’après la réaction au traitement. Aucun examen ne permet de confirmer la présence de la maladie de Parkinson, excepté un examen post-mortem du cerveau. Une IRM peut éventuellement permettre d’écarter une autre cause qui pourrait expliquer les symptômes.
Quels sont les traitements ?
- L’injection de L-dopa (qui se transforme en dopamine dans le corps) plusieurs fois par jour est le traitement le plus efficace. Il permet de faire quasi-disparaître les symptômes pendant 3 à 8 ans, on parle de lune de miel. Mais il peut générer des complications motrices et son efficacité semble s’amoindrir avec le temps.
- C’est pourquoi les premières années, les médecins peuvent choisir de commencer par des agonistes dopaminergiques. Ce n’est pas de la dopamine mais une substance qui copie ses effets et son action.
- La kinésithérapie permet une rééducation globale de la marche et de l’équilibre.
- Dans les cas de tremblements particulièrement invalidants, on peut procéder à une intervention chirurgicale (pose d’électrode), qui permettra de les réduire. Elles sont implantées dans les noyaux sous-thalamiques et reliées à un boitier externe, que le patient peut manipuler lui-même.
Quelle est l'évolution de la maladie?
Généralement, les symptômes finissent tout de même pas revenir et s'amplifier progressivement. Mais grâce aux traitements aujourd'hui disponibles, les patients peuvent garder longtemps une vie active et avoir une durée de vie normale.
Qui consulter ?
Un neurologue.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
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La migraine est une vraie maladie qui touche environ 1 adulte sur 10. Plus qu’un simple mal de tête, la migraine peut devenir très handicapante au quotidien. Quelles sont les solutions pour la soulager. | ||
Dernière mise à jour : janvier 2010 | ||
Qu’est ce que c’est ? La migraine se caractérise par des maux de tête répétés sous forme de crises. Il existe des critères bien précis permettant de différencier la migraine du mal de tête. Quelles sont les causes ? La migraine est la conséquence d’une dilatation des artères cérébrales et d’une réaction inflammatoire des vaisseaux et des méninges du cerveau. Les causes sont mal connues même s’il existe sûrement un facteur héréditaire (il existe des familles de migraineux), et un facteur hormonal (les femmes sont plus souvent migraineuses). Par ailleurs, on connait de nombreux facteurs pouvant déclencher une migraine : le stress, certains aliments, le jeûne, le manque ou l’excès de sommeil, le bruit, les odeurs, la période prémenstruelle, la grossesse, la contraception orale, etc. Bien entendu, chaque migraineux est plus ou moins sensible à l’un ou l’autre de ces facteurs. Quelles sont les symptômes ? Il n’est pas toujours évident de faire la différence entre un mal de tête et une migraine. Cinq critères validés pas la Haute Autorité de Santé, peuvent vous aider à faire la différence. Pour autant, mieux vaut en parler à votre médecin pour établir un diagnostic. - La répétition des crises : au moins 5 dans votre vie. - La durée des crises : 4 à 72h - La nature des crises. Elles doivent répondre à au moins 2 des critères suivants : les céphalées siègent d’un côté, elles sont pulsatiles, elles entravent les activités quotidiennes, elles sont aggravées par l’effort physique. - Les symptômes associés : nausées et/ou vomissements, photophobie, phonophobie (le bruit est insupportable) peuvent s’ajouter à la migraine. - Les périodes d’accalmie entre les crises. Qui consulter ? - Le médecin généraliste pourra dans un premier temps établir un diagnostic et si besoin vous prescrire un traitement pour soulager vos douleurs. - Si vous peinez à trouver un traitement, ou que votre migraine est trop insupportable au quotidien, sachez qu’il existe également des spécialistes de la migraine, les neurologues, ainsi que des consultations et des centres d’urgence « migraines et céphalées ». Quels sont les traitements ? Si aucun traitement n’est efficace à 100%, tout migraineux peut espérer trouver celui qui lui convient pour baisser considérablement ses migraines parmi tout le panel thérapeutique. Il existe deux grands types de traitements de la migraine : - Les traitements pour soulager les crises : plus on les prend tôt, plus ils sont efficaces. Analgésiques (paracétamol, aspirine) et anti-inflammatoires peuvent ainsi atténuer la migraine, et dans certains cas supprimer totalement les douleurs. Il existe aussi les antimigraineux (triptans) plus efficaces mais dont il ne faut pas abuser au risque de provoquer une dépendance. - Les traitements de fond : à l'inverse des traitements de crise qui soulagent à un instant t la crise migraineuse, le traitement de fond se prend tous les jours afin de prévenir à tout moment le déclenchement d'une migraine. Tous les migraineux n'ont pas nécessairement besoin d'un traitement de fond. En raison de leurs effets indésirables, ils sont en effet réservés aux migraineux les plus sévères, en fonction de critères bien précis (fréquence et intensité des crises, consommation de médicaments, et surtout retentissement sur la qualité de vie). Enfin, les médecines douces telles que l’acupuncture ou la relaxation peuvent parfois donner de bons résultats. Lire aussi : Le journal de Femmes : pour en finir avec la migraine |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Sciatique
La névralgie sciatique figure parmi les douleurs dorsales les plus fréquentes. Très douloureuse, elle se résorbe le plus souvent d’elle-même en quelques semaines. Dans le cas contraire, s’il s’agit d’une hernie discale, la chirurgie peut être envisagée.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Nous possédons tous une paire de nerfs sciatiques, dont la racine se situe dans le bas de la colonne vertébrale, au niveau du sacrum. Ils descendent chacun le long de la face postérieure d’une jambe, jusque dans le pied. La névralgie sciatique se manifeste lorsque l’un de ces nerfs est anormalement comprimé, souvent au niveau des vertèbres lombaires.
Quelles sont les causes ?
Dans plus de 80 % des cas, la sciatique est due à une hernie discale : un disque intervertébral fait une saillie anormale et comprime ainsi le nerf sciatique, qui se retrouve en souffrance. Le plus souvent, l’origine de la compression se situe entre les deux vertèbres lombaires les plus basses, L4 et L5, ou entre la dernière lombaire, L5, et la première vertèbre du sacrum, S1.
Plus rarement, il peut également s’agir d’une fracture du petit bassin, d’arthrose voire d’une tumeur qui comprimerait le nerf.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la sciatique sont particulièrement parlants.
- Une douleur lancinante et particulièrement forte irradie dans la fesse, la cuisse et même parfois le mollet et le pied de la jambe correspondant au nerf comprimé.
- Des fourmillements peuvent être ressentis dans la jambe touchée, jusque dans le pied.
- Ces symptômes sont parfois accompagnés d’une faiblesse musculaire, qui empêche la personne touchée de se déplacer correctement. Bien souvent, la seule position tenable est la position allongée.
Comment établit-on le diagnostic ?
Dans la plupart des cas, la simple description de la douleur, très caractéristique, suffit pour établir le diagnostic.
En cas de doute, ou pour évaluer la gravité de la compression, le médecin pour demander une IRM ou un scanner, qui viendront affiner le diagnostic.
Quelles sont les personnes à risque ?
La sciatique touche le plus souvent des hommes de plus de 30 ans.D’autres facteurs de risques existent :
- Le diabète.
- L’arthrose.
- Le surpoids.
- Les professions et les sports impliquant le port de charges lourdes.
- Le manque de muscles abdominaux.
Quelle est l’évolution ?
Dans l’immense majorité des cas, la sciatique, si elle est due à une hernie discale, va disparaître d’elle-même après quelques jours ou quelques semaines de repos. Elle peut toutefois revenir régulièrement.
Dans quelques rares cas, les troubles provoqués peuvent beaucoup plus importants et nécessitent une intervention rapide. Dans le cas du syndrome de la queue de cheval, la compression du nerf sciatique entraîne un mauvais fonctionnement des sphincters, ce qui peut conduire à la rétention ou l’incontinence urinaire et fécale. D’autres fois, il s’agit d’une sciatique paralysante : le patient perd progressivement la sensation tactile dans la jambe. Il faut alors agir très vite pour éviter les séquelles.
Quels sont les traitements disponibles ?
La plupart du temps, le médecin prescrit un repos allongé de quelques jours. Selon l’intensité de la douleur, il peut être accompagné de certains médicaments :
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens, antalgiques d’une manière générale.
- Relaxants musculaires.
- Corticoïdes lorsque douleur intense.
Si la sciatique revient souvent, il est possible d’envisager des séances de kinésithérapie, voire le port d’un corset.
Pour les cas les plus graves, comme la sciatique paralysante, la chirurgie est pour l’heure la seule option. Elle consiste à ôter la portion de disque intervertébral qui comprime le nerf. Autrefois assez aléatoire, cette intervention est aujourd’hui très bien maîtrisée et donne de très bons résultats.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Les urgences.
Voir aussi : Vaincre le mal de dos
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Sclérose en plaques
La sclérose en plaques (Sep) est une affection chronique du système nerveux central qui touche plus de 50000 personnes en France. Si son nom est bien connu, les symptômes et l’évolution de la maladie restent mystérieux.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Cette maladie inflammatoire se traduit par la perte de myéline, la gaine qui entoure les nerfs, en plusieurs endroits, d’où le terme de plaques. Cette gaine se trouve alors remplacée par un tissu cicatriciel (sclérose). Ce sont ces plaques qui empêchent l’influx nerveux de parvenir correctement jusqu’à son but créant des troubles divers selon l’endroit où la myéline a été détruite : troubles moteurs, visuels, cognitifs...
Quelles sont les causes ?
On n’a pas encore déterminé précisément les causes de la sclérose en plaques, mais plusieurs facteurs semblent être en jeu.
- Il s’agit d’une maladie auto-immune : le système immunitaire de la personne malade réagit sur la myéline comme s’il s’agissait d’un corps étranger et donc la détruit.
- Ce n’est pas à proprement parler une maladie héréditaire mais il existe une susceptibilité d’origine génétique : certaines familles plusieurs cas dans une proportion supérieure à la moyenne.
- Plusieurs études semblent prouver une influence de l’environnement. La maladie est plus fréquente chez les populations qui vivent dans des zones tempérées, ainsi que chez les personnes qui passent leur enfance dans ces régions. En revanche, on a constaté que la sclérose en plaques est moins fréquente chez des individus issus de ces régions tempérées mais ayant grandi ailleurs.
- Aucune origine virale n’a pu être prouvée, même si certaines maladies ressemblant fortement à la Sep trouvent une origine virale.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes apparaissent sous forme de poussée d’au moins 24h à quelques jours, après quoi ils diminuent d’intensité ou même disparaissent. Ils sont extrêmement divers selon les endroits où le système nerveux central est touché. Parmi les symptômes fréquemment constatés au début de la Sep :
- Fourmillements, sensation bizarre au toucher
- Paralysie transitoire d’un membre
- Vision floue ou baisse brutale de l’acuité visuelle d’un œil
- Perte d’équilibre
- Incontinence
- Troubles cognitifs (mémoire, attention,…)
- Grande fatigue
Comment établir le diagnostic ?
Le diagnostic s’effectue d’abord d’après les symptômes décrits par le patient. Il faut plusieurs troubles neurologiques distincts pour que le médecin envisage une Sep. Ensuite, il pourra procéder à une IRM pour visualiser les zones où la myéline a été détruite. Enfin, une ponction lombaire peut permettre de confirmer le diagnostic, si on repère une augmentation des anticorps.
Quelle est l’évolution de la maladie ?
Elle est extrêmement variable d’un patient à l’autre.
- Souvent, dans les premières années, on assiste à des poussées de quelques jours, après quoi les symptômes disparaissent totalement. Plus tard, les poussées sont suivies de séquelles, c’est ce qu’on appelle alors la forme secondairement progressive.
- Dans environ 10% des cas, on parle de forme progressive d’emblée : dès le début de la maladie, le patient garde des séquelles de ses poussées.
- Dans 10% à 15%, la Sep peut être bénigne : quelques poussées entrecoupées de rémissions très longues voire définitives.
Quels sont les traitements ?
On ne sait pas guérir la sclérose en plaques. En revanche, on peut ralentir l’évolution de la maladie, notamment grâce à de l’Interféron Béta. Pour les formes agressives, on peut utiliser un immunodépresseur.
Lors des poussées, le traitement le plus efficace semble être une corticothérapie en perfusion, ce qui nécessite plusieurs jours d’hospitalisation.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Spasmophilie
Bénignes d’un point de vue médical, les crises de spasmophilie n’en sont pas moins déroutantes, pour le malade comme pour l’entourage. Ce syndrome touche plus souvent les femmes et les adolescents.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Les crises de spasmophilie sont un ensemble de symptômes qui constituent un syndrome (et non une maladie). Ce syndrome est lié à un état d’hyperexcitabilité neuromusculaire qu’on ne sait pas bien expliquer. La victime de spasmophilie développe des réactions liées à la peur, sans élément déclencheur de ce type.
Il existe divers degrés de spasmophilie : latente, seuls quelques signes isolés se manifestent à l’occasion; avérée, les signes sont multiples, durables et répétitifs; paroxystique, elle provoque notamment une crise de tétanie qui prouve un manque de calcium.
A noter que le terme de spasmophilie est spécifiquement français. Ailleurs, on parle plus souvent d’hyperventilation ou parfois de crise de nerfs.
Quelles sont les causes ?
Les causes de la spasmophilie sont encore obscures. Elle pourrait être liée à une carence en magnésium ou en calcium ou à un trouble des échanges des ions de calcium et de magnésium entre l’intérieur et l’extérieur des cellules.
Ces crises pourraient également être liées à un état psychique défavorable : anxiété, angoisse… Elles sont souvent déclenchées par un élément stressant de la vie quotidienne.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes sont multiples et varient d’une personne à l’autre. On constate généralement :
- Une hyperventilation (augmentation de la ventilation pulmonaire).
- Une sensation de picotement ou d’engourdissement des extrémités et du visage.
- Des crises de tétanie avec des spasmes, multiples contractions musculaires- Une sensation de malaise, de perte de connaissance (sans perte de connaissance réelle) voire de mort imminente.
- Une sensation de chaleur, de froid, frissons.
- Une fatigue, un besoin de sommeil.
Comment réagir si un proche est victime d’une crise ?
Avant toute chose, sachez qu’une crise de spasmophilie est totalement bénigne, mais terrifiante pour celui qui la subit ainsi que pour l’entourage. Il convient d’abord d’éloigner les témoins de la victime puis d’encourager celle-ci à respirer le plus doucement et le plus calmement possible. Lui faire prendre son traitement si elle en a un.
Si la crise ne se passe pas, contacter les urgences pour un conseil.
Comment établit-on le diagnostic ?
Il est difficile d’établir un diagnostic de spasmophilie sur les simples symptômes dans la mesure où ils ne sont pas typiques de ce syndrome.Pour confirmer une suspicion de spasmophilie, le médecin peur demander un électromyogramme, qui analyse l’activité des muscles. Il pourra révéler une activité électrique musculaire particulière, dénotant ainsi une hyperexcitabilité. Un dosage du calcium et du magnésium dans le plasma pourra éventuellement révéler une carence.
Quel sont les traitements disponibles ?
Selon les causes qu’aura établies le médecin, il peut prescrire une cure de calcium, de magnésium ou même de vitamine D.
S’il juge que le stress et l’anxiété sont plutôt à l’origine de la spasmophilie, il pourra prescrire des anxiolytiques ou des myorelaxants, pour apaiser les muscles.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Syndrome des jambes sans repos
Une envie irrépressible de bouger les jambes, des sensations de picotements désagréables qui se manifestent le soir en position assise ou couchée ? C’est peut être le syndrome des jambes sans repos, maladie méconnue du public et du monde médical mais qui peut être soignée.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), encore appelé impatiences des jambes est défini par des sensations désagréables au niveau des jambes qui ne peuvent être soulagées qu’en bougeant. Les symptômes se déclarent plus volontiers le soir, la nuit et sont accentués par le repos et/ou les stations assise et allongée.
Quelles sont les causes ?
Attribué par erreur à des problèmes circulatoires notamment de circulation veineuse, c’est un trouble du système nerveux classé parmi les troubles du sommeil. Le mécanisme de la maladie n’a pas encore été élucidé même si l’on sait que le système dopaminergique est en cause. On distingue néanmoins plusieurs formes du syndrome selon les causes responsables :
- Forme idiopathique : la cause n’est pas connue dans ces cas-là et impossible à identifier. Le syndrome apparaît de façon inopinée soit de manière précoce (avant 50 ans) soit de manière tardive (après 50-60 ans).
- Forme familiale : les membres d’une famille où au moins deux personnes sont atteintes ont des risques de développer le syndrome puisque le SJSR est héréditaire dans cette forme.
- Formes secondaires : le syndrome peut se déclarer suite à l’exposition à l’un des facteurs suivants :
- Grossesse
- Insuffisance rénale
- Diabète
- Anémie
- Carence en fer et/ou en vitamines
- Polyarthrite rhumatoïde
- Certains médicaments : hormones thyroïdiennes, inhibiteurs calciques ou certains anti-dépresseurs.
Quelles sont les symptômes ?
Le SJSR se manifeste par quatre signes caractéristiques :
- Besoin impérieux de bouger les jambes accompagné de sensations désagréables. Les troubles concernent généralement les membres inférieurs, avec une possible asymétrie gauche-droite. Les membres supérieurs peuvent également être touchés.
- Soulagement des signes par le mouvement.
- Apparition des signes lors de périodes de repos ou d’inactivité, particulièrement en position assise ou allongée.
- Accentuation des signes le soir ou en début de soirée. D’autre part, ces symptômes sont associés chez huit personnes sur dix à des mouvements périodiques pendant le sommeil que la personne ne ressent pas, mais qui provoquent des micros réveils, perturbant ainsi la qualité du sommeil.
Quelles sont les complications possibles ?
Il n’y a pas de complications majeures de la maladie. Généralement, la sévérité et la fréquence des symptômes s’accentuent avec l’âge.
Comment faire le diagnostic ?
Il s’établit à partir d’un interrogatoire dont le but est de vérifier la présence de signes révélateurs du syndrome (voir symptômes). Un examen médical permet de vérifier l’absence de maladies neurologiques associées.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste dans un premier temps, puis un neurologue ou un médecin travaillant dans les centres de sommeil.
Quels sont les traitements ?
Si le syndrome est intermittent, léger et peu gênant, des conseils hygiéno-diététiques suffisent généralement à venir à bout des symptômes. Cela passe par rétablir un sommeil régulier, supprimer le tabac, l’alcool, le café, le chocolat le soir et faire plus d’exercices dans la journée. D’autre part, la suppression de médicaments suspects permet une rémission des signes. Sinon, pour les formes les plus sévères, des traitements médicamenteux peuvent soulager les symptômes.
Lire aussi:
Sur l'Internaute Santé: Impatiences des jambes, que faire ?
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Syndrome Gilles de la Tourette
Cette maladie mystérieuse se caractérise par un ensemble de tics musculaires et verbaux, très gênants en société. Si l’origine est sûrement génétique, les causes du syndrome Gilles de la Tourette restent encore méconnues.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le syndrome Gilles de la Tourette est une affection neurologique chronique. Elle provoque des tics moteurs et sonores incontrôlables. La maladie apparaît souvent dans l’enfance, en moyenne vers l’âge de 7 ans.
Elle évolue par paliers, avec des phases de rémissions plus ou moins longues, qui peuvent aller jusqu’à une, voire plusieurs années. Généralement les tics musculaires apparaissent en premier, suivis des tics sonores. Les garçons sont trois fois plus frappés par cette pathologie que les filles.
Quelles sont les causes ?
L’origine de la maladie est encore très mal connue. Il est toutefois tenu pour acquis qu’elle a un fondement génétique. Pour preuve, il n’est pas rare d’avoir plusieurs personnes d’une même famille touchées par ce syndrome.
Le facteur environnemental semble également jouer un rôle important.
Quels sont les symptômes ?
- Tics physiques, notamment spasmes musculaires entraînant grimaces et gestes incontrôlés.
- Coprolalie : émission inopinée et incontrôlée de mots orduriers.
- Echolalie : répétition de fragments de mots ou de phrases.
Tous ces symptômes peuvent être plus ou moins prononcés d’une personne à l’autre.
Comment établit-on le diagnostic ?
Il faut parfois attendre des années avant que le diagnostic de syndrome Gilles de la Tourette ne soit posé, car il peut se confondre avec beaucoup d’autres maladies, telles que les simples tics.
Aucune anomalie neurologique n’est détectée lors des examens traditionnels : radio, IRM, scanner, électroencéphalogramme…
Quelle est l’évolution ?
Il n’y a pas de dégradation neurologique liée à cette maladie, ni de détérioration intellectuelle. En revanche, elle peut entraîner des troubles du comportement, parfois difficilement compatibles avec un travail ou une activité quelconque.
Quelles sont les traitements disponibles ?
Le médecin peut prescrire des neuroleptiques (antidépresseurs, anxiolytiques…), qui seront généralement associés à une psychothérapie.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un neurologue.
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Maladies digestives
Appendicite
Une douleur intense dans la fosse iliaque droite, un peu de fièvre et des nausées : c’est peut-être une appendicite, l’affection inflammatoire de l’abdomen la plus fréquente.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’appendicite correspond à l’inflammation d’un petit diverticule intestinal, qui se situe à la jonction de l’intestin grêle et du colon, le gros intestin. Elle se manifeste le plus souvent chez l’adolescent ou le jeune adulte, mais peut survenir à tout âge.La plupart du temps, il s’agit d’une affection bénigne. Mais sans diagnostic et sans traitement, l’appendice peut éclater, provoquant une inflammation du péritoine (péritonite). Cela peut alors entraîner des complications allant jusqu’à la septicémie.
Quelles sont les causes ?
Comme l’appendice est une voie sans issue, des morceaux d’aliments peuvent s’y accumuler et provoquer une inflammation.Plus rarement, d’autres maladies peuvent provoquer la crise d’appendicite : tumeurs, inflammations de l’intestin, présence de corps étrangers…L’affection reste également parfois inexpliquée.
Quels sont les symptômes ?
- Très forte douleur, d’abord diffuse puis souvent située au niveau de la fosse iliaque droite. Mais l’appendice ne se situe pas au même endroit pour tout le monde : la douleur peut donc être ressentie ailleurs dans l’abdomen.
- Fièvre modérée : de 37,5°C à 38,5°C en moyenne.
- Nausées, voire vomissements.
- Ventre dur à la palpation.
- Douleur à la marche.
- Constipation.
En général, les symptômes se manifestent peu de temps avant la crise (6 h à 12 h). Mais l’appendicite peut également évoluer de façon chronique : le patient ressentira des douleurs épisodiques pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, qui se termineront généralement par une crise aigüe et une intervention.
Quel traitement ?
Un traitement chirurgical s’impose : l’appendicectomie d’urgence. Elle peut désormais s’opérer par coeliochirurgie, une technique moins invasive et qui laisse peu de cicatrices.
Dans le cas d’une appendicite avec péritonite, il faut procéder à une toilette péritonéale complète.
Les soins postopératoires sont quasi-nuls : le patient sort au 4e ou au 5e jour.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Les urgences de l’hôpital le plus proche.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Cirrhose
Cette affection du foie est une maladie silencieuse. Les premiers signes cliniques apparaissent quand plus de 80 % du foie est détruit. L'alcoolisme représente la cause la plus fréquente de cirrhose en France.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
C'est une affection irréversible et diffuse du foie provoquée par une altération de ses cellules. Le foie se couvre peu à peu de tissus fibreux. La cirrhose alcoolique est responsable de près de 9 000 décès par an en France.
Quelles sont les causes ?
- L'alcool, dans 75 à 90 % des cas en France.
- L'hépatite C.
- L'hépatite B.
Quels sont les symptômes ?
- Grande fatigue.
- Amaigrissement.
Quelles sont les complications possibles ?
- Hémorragies digestives avec risque de rupture des varices œsophagiennes (le foie qui synthétise les facteurs de coagulation).
- Ictère (jaunisse).
- Ascite (épanchement liquidien dans la cavité péritonéale).
- Encéphalopathie (somnolence, coma).
- Insuffisance rénale grave.
- Cancer du foie (dans à 20 à 50 % des cas).
Qui consulter ?
Un hépatologue (spécialiste du foie) ou un alcoologue en cas de cirrhose alcoolique.
Comment faire le diagnostic ?
Après une exploration clinique à la recherche de signes d’insuffisance hépatique, le médecin procédera à une analyse sanguine (anémie, chute des facteurs de coagulation, élévation des transaminases, qui est un signe de la destruction du foie….) ainsi qu’à une échographie abdominale afin de visualiser l’aspect du foie et la présence éventuelle d’un cancer. Parfois, il est nécessaire de procéder à une endoscopie digestive haute pour visualiser les varices œsophagiennes ou à une biopsie pour détecter la cause de la cirrhose.
Quels sont les traitements ?
La maladie est irréversible. On ne sait pas la soigner. Par contre, on peut traiter les causes comme l’arrêt de l’alcoolisme ou le traitement de l’hépatite B ou C ; et ses complications en pratiquant une ponction du liquide dans la cavité péritonéale dans le cas d’une ascite. Quand le foie est très atteint, une transplantation du foie peut être indiquée. Des médicaments tels que l’aspirine, et les AINS sont fortement déconseillés pendant le traitement.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Colite
Les colites désignent des inflammations, aiguës ou chroniques, du côlon. De causes multiples et variées, elles se caractérisent par des diarrhées parfois associées à de fortes douleurs abdominales. |
Dernière mise à jour : janvier 2010 |
Qu’est-ce que c’est ? La colite est un terme générique pour désigner une inflammation, aiguë ou chronique, du côlon, excepté les tumeurs et les malformations du côlon. Quelles sont les causes ? Selon que la colite soit aiguë, c’est-à-dire qu’elle se manifeste lors de crises, ou chronique, les causes diffèrent. La colite aiguë peut être : - D’origine infectieuse, que ce soit bactérienne, virale ou parasitaire. - D’origine médicamenteuse, notamment à cause de laxatifs irritants ou d’un traitement prolongé par les antibiotiques. - La conséquence d’une radiothérapie (colites postradiothérapiques) ou d’une ischémie (insuffisance circulatoire de la paroi intestinale). La colite chronique est le plus souvent de cause inconnue et a tendance à se déclarer au cours d’autres pathologies comme la maladie de Crohn par exemple. Quels sont les symptômes ? Les manifestations de la colite sont généralement une diarrhée, parfois associée à des douleurs abdominales. Qui consulter ? Un médecin généraliste dans un premier temps. Comment faire le diagnostic ? Il repose sur une coloscopie qui permet, par ailleurs, d’effectuer une biopsie pour tenter de déterminer la cause, si elle est bactériologique ou virale, de la colite. Quels sont les traitements ? Le plus souvent, le traitement des colites est médicamenteux : des antibiotiques sont prescrits dans le cas de colites infectieuses et des corticostéroïdes le sont pour les colites chroniques. Les colites postradiothérapiques nécessitent quant à elle une intervention chirurgicale. |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Constipation
Mal fréquent, la constipation a différentes causes.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est un ralentissement de l’évacuation des fèces. On parle de constipation si la personne atteinte va à la selle moins de trois fois par semaine sur une période de plusieurs semaines ou mois.
Quelles sont les causes ?
Selon sa fréquence, la constipation a différentes causes :
- Occasionnelle : stress, grossesse, voyage, changement de régime, fièvre, médicaments ralentisseurs du transit (contre la dépression, l’hypertension, les maladies cardiaques…)
- Chronique : mauvaise alimentation pauvre en fibres, sédentarité…
- Brutale : bien que rare, elle peut annoncer des maladies plus graves (cancer, maladie inflammatoire, maladie de Crohn, diabète...).
Deux modes d’action sont possibles : diminution de la motricité digestive et ralentissement de la progression et de l’élimination des fèces, ou déshydratation des selles, rendant leur élimination plus difficile.
Quels sont les symptômes ?
Difficultés à évacuer les selles, le plus souvent dures. Efforts à la défécation et sensations d’évacuation incomplète. Ces signes peuvent être accompagnés de maux de ventre, ballonnements, flatulences et diarrhées.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un gastro-entérologue.
Comment faire le diagnostic ?
Un interrogatoire minutieux et une analyse clinique suffit à diagnostiquer une constipation bénigne. On éliminera ainsi la cause organique rectale ou anale, par un toucher rectal. En cas de doute, lorsque la constipation est d’apparition récente ou qu’elle est accompagnée de signes cliniques importants (fièvre, amaigrissement…), des examens complémentaires, tels que l’anuscopie, la rectoscopie et la coloscopie, permettent d’écarter d’éventuelles causes organiques, plus graves.
Quels sont les traitements ?
Le traitement repose sur :
- Une hygiène de vie (présentation sans retard à la selle, alimentation riche en fibre, activité physique, hydratation régulière…)
- Des laxatifs uniquement sous prescription médicale (pas d’automédication au risque d’une inflammation du colon).
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Gastro-entérite
Elle revient chaque année sous forme d’épidémie, et souvent à l’approche des fêtes de fin d’année. Que faire contre la gastro ? |
Dernière mise à jour : janvier 2010 |
Qu’est ce que c’est ? La gastro-entérite est une inflammation de l’estomac et de l’intestin à la suite d’une infection par un virus ou une bactérie. Elle provoque des troubles digestifs aigüs mais qui disparaissent généralement sous 48h. Quelles sont les causes ? Le plus souvent, la gastro-entérite est causée par une infection virale ou bactérienne. On l’attrape lors d’une épidémie, par contagion via une personne déjà contaminée : la gastro-entérite se transmet par les postillons, la salive, les mains. Plus rarement, la gastro-entérite peut se développer à la suite d’une intoxication alimentaire ou d’une intolérance à un médicament. Quelles sont les signes ? Les signes sont des troubles digestifs facilement reconnaissables : forte diarrhée, vomissements, nausées, mal de ventre et fièvre. Qui consulter ? Le médecin traitant si les symptômes persistent au-delà de 48h, et immédiatement pour les personnes fragiles. Quels sont les traitements ? - Le traitement est simple : il faut se reposer, rester au chaud, et surveiller son alimentation. Les liquides sucrés et salés sont recommandés pour compenser la perte hydrique due aux vomissements et aux diarrhées : soupes, bouillons, tisanes, boissons sucrées… Ainsi que les aliments légers et digestes : compotes, légumes cuits, riz, pâtes, pommes de terre… - Parfois le médecin prescrit du charbon ainsi qu’un antiseptique intestinal. Les antibiotiques ne sont généralement pas utiles, sauf pour les plus fragiles. - Enfin, il est important de bien se laver les mains afin de limiter le risque de contagion. Lire aussi : L'Internaute Sciences, Comment attrape t-on la gastro-entérite ? |
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Hypoglycémie
Lorsque le taux de sucre dans le sang est trop bas, on peut ressentir un étourdissement, accompagné de divers symptômes : c’est le malaise hypoglycémique. Non soigné, il conduit à la perte de connaissance, voire au coma.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’hypoglycémie se caractérise par un taux de sucre dans le sang anormalement bas, c’est-à-dire inférieur à 0,6 g par litre. Elle est l’exact effet inverse de l’hyperglycémie, qui caractérise le diabète. Ce manque de sucre peut entraîner un malaise qui, non soigné, peut conduire jusqu’au coma.
Quelles sont les causes ?
- Le malaise hypoglycémique est relativement fréquent chez les diabétiques insulinodépendants, lorsque les doses injectées sont trop importantes par rapport à la quantité de nourriture avalée ou à un effort physique fourni.
- Il peut également être dû à un traitement oral hypoglycémiant mal adapté.
- Un apport insuffisant en glucides peut également provoquer ces symptômes.
- Parfois, certains organes déficients provoquent l’hypoglycémie : insuffisance surrénalienne, hypersécrétion d’insuline par le pancréas, manque d’hormones de croissance chez l’enfant…
- Parfois l’hypoglycémie peut survenir sans cause précise et alors que le taux de sucre est bas, mais pas hors-normes. On parle alors d’hypoglycémie fonctionnelle.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes sont variables d’une personne à l’autre, mais certains signes doivent alerter :
- Pâleur.
- Sudation importante.
- Tremblements, fébrilité, nervosité.
- Troubles de la vision.
- Palpitations.
- Faiblesse générale.
- Sensation intense de faim.
Non traité, le malaise hypoglycémique peut entraîner une perte de connaissance voire un coma.
Quelles sont les personnes à risque ?
Tout le monde peut être touché par un malaise hypoglycémique, mais certaines personnes doivent faire plus attention.
- Les diabétiques traités avec des médicaments hypoglycémiants ou par insuline.
- Les femmes enceintes.
- Les personnes qui suivent un régime ou qui ne mangent pas suffisamment (anorexiques).
Peut-on prévenir le malaise hypoglycémique ?
- Lors des repas, mieux vaut privilégier les féculents plutôt que les glucides : ils seront transformés moins vite et le corps aura donc du sucre plus longtemps.
- Penser également à fractionner ses repas tout au long de la journée.
- Pratiquer une activité physique régulière mais en évitant les sports violents.
- Eviter le stress, qui pourrait être un facteur déclenchant.
- Pour les diabétiques, adapter le traitement, avec l’aide de son médecin.
- Avoir toujours sur soi quelques morceaux de sucre, que l’on pourra avaler aux premiers signes de défaillance, évitant ainsi le malaise.
Quels sont les traitements disponibles ?
Lorsque le malaise hypoglycémique est survenu, le seul traitement consiste à administrer du sucre, pour faire remonter rapidement le taux de sucre dans le sang. Il peut s’agir de simples morceaux de sucre pris par voie orale si le malade est conscient. S’il a perdu connaissance, il faut lui administrer du glucose par voie veineuse.
Mais il faut surtout réussir à déterminer la ou les causes de ces malaises car c’est en les traitant que l’on parviendra peut-être à faire disparaître l’hypoglycémie.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
En cas de malaise, le Samu (15) ou les pompiers (18).
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Invagination intestinale aiguë
Des maux de ventre extrêmement violents suivis de périodes de répit de quelques minutes et du sang dans les selles caractérisent l’invagination intestinale aiguë. Elle survient le plus souvent chez le nourrisson et constitue une urgence chirurgicale.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Une invagination intestinale, c’est quand une partie de l’intestin pénètre dans le segment situé en aval, provoquant ainsi divers troubles : nécrose de l’intestin, blocage des aliments et des gaz en amont de l’invagination. Ce phénomène touche essentiellement les nourrissons entre 5 mois et un an, il est plus fréquent chez les garçons. Il semble également que les invaginations soient plus fréquentes en automne et au printemps. Il s’agit dans tous les cas d’une grande urgence médicale.
Quelles sont les causes ?
On ne peut pas toujours trouver une cause à l’invagination intestinale, qui peut survenir en dehors de tout contexte pathologique. D’autres fois, elle est lié à un problème antérieur :
- Inflammation des ganglions de l’abdomen.
- Présence de kystes ou de polypes.
Quels sont les symptômes ?
- Le premier symptôme est celui de la douleur. Le bébé se tord de douleur, pleure et crie comme rarement. Ces douleurs se manifestent de façon intermittente et, entre deux crises, le nourrisson redevient calme, voire parfois s’endort, épuisé par la crise.
- Refus de s’alimenter.
- Vomissements.
- Parfois, de la fièvre.
- Au bout de quelques heures, du sang apparaît dans les selles. L’urgence devient alors vitale.
Comment établit-on le diagnostic ?
- Les symptômes sont généralement assez parlants pour que les parents s’inquiètent très tôt.
- La palpation abdominale en dehors des crises permet dans la plupart des cas de déceler un « boudin d’invagination », c’est-à-dire une masse oblongue qui correspond à l’endroit où l’intestin s’est replié sur lui-même. Ce boudin se situe le plus souvent dans la fosse iliaque droite.
- Une échographie permet de confirmer le diagnostic.
Quels sont les traitements disponibles ?
- Dans un premier temps, s’il n’y a pas encore présence de sang dans les selles, un simple lavement peut suffire à réduire l’invagination. La pression du liquide peu à peu introduit dans l’intestin permet alors de remettre les éléments en place.
- Dans d’autres cas, la seule solution est chirurgicale : il faut réduire manuellement l’invagination. Souvent, le chirurgien pratique en même temps une appendicectomie, afin d’éliminer la possibilité d’une appendicite en cas de nouvelles douleurs abdominales.
Quelle est l’évolution ?
Diagnostiquée et traitée à temps, l’invagination intestinale est de très bon pronostic et le nourrisson n’aura probablement pas de séquelle.En revanche, il faut réagir extrêmement vite car après deux à trois jours, les chances de survie diminuent considérablement.
Les récidives sont rares mais peuvent toutefois survenir dans les premières années de la vie.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Maladie de Crohn
Cette maladie inflammatoire chronique de l’intestin entraîne des diarrhées, des douleurs abdominales et un amaigrissement. Son intensité varie selon les malades, mais elle est rarement handicapante au quotidien.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La maladie de Crohn se caractérise par une inflammation du tube digestif, le plus souvent la fin de l’intestin grêle, le côlon et l’anus. La maladie peut atteindre des degrés de gravité très variés, d’une simple gêne à un handicap sévère, conduisant parfois au cancer de l’intestin. Comme beaucoup de pathologies chroniques, la maladie de Crohn évolue par poussées, avec des accalmies de plus ou moins longue durée entre chaque manifestation.
Entre 15 et 20 personnes sur 100 000 sont touchées par cette maladie. Tout le monde peut être touché mais la maladie est plus fréquente chez les adolescents et les jeunes adultes, ainsi que chez les plus de 60 ans.
Quelles sont les causes ?
Les causes de la maladie de Crohn ne sont pas identifiées. On sait simplement qu’il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que les défenses immunitaires réagissent contre l’intestin comme s’il s’agissait d’un corps étranger.
Quels sont les symptômes ?
Ils peuvent varier d’une personne à une autre mais l’on constate généralement:
- Une diarrhée aiguë pendant les poussées de la maladie.
- Des douleurs abdominales.
- Un manque d’appétit et un amaigrissement.
- De la fatigue.
- De la fièvre.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le diagnostic s’établit d’abord via un examen clinique : le médecin constate une distension abdominale douloureuse. Des radiographies permettent de confirmer la suspicion de maladie de Crohn.
Quelles sont les complications possibles ?
- A la longue, la maladie de Crohn crée des ulcérations le long de la paroi, voire des fistules ou même des abcès au niveau de l’anus. La paroi de l’intestin s’épaissit.
- Cette maladie peut également provoquer des occlusions intestinales.
- Des complications peuvent également survenir en-dehors de la zone intestinale. La maladie de Crohn peut être responsable d’une inflammation des yeux ou de divers articulations.
- Dans les cas les plus graves, heureusement très rares, la maladie peut dégénérer en cancer des intestins.
Quels sont les traitements ?
On ne sait pas encore guérir la maladie, mais il est possible de diminuer ou de traiter ses symptômes.
- Des corticostéroïdes sont souvent prescrits pour diminuer l’inflammation.
- Les cas rebelles recevront des immunosuppresseurs, pour diminuer l’agression du système immunitaire sur l’intestin.
- Pour les cas les plus sévères, le médecin pourra prescrire des anticorps monoclonaux anti-TNF alpha.
- Lorsque certaines parties de l’intestin sont trop abîmées et risquent de provoquer des hémorragies, il faut procéder à l’ablation chirurgicale. Cette dernière peut entraîner des complications telles que de fréquentes diarrhées.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un gastro-entérologue
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Pancréatite aiguë
La pancréatite aiguë survient brusquement et violemment, provoquant des douleurs abdominales qui ne se calment pas avec la médication traditionnelle. Son intensité et sa gravité sont variables.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La pancréatite aiguë est une inflammation du pancréas. Elle peutprendre la forme d’un œdème ou, plus grave, d’une nécrose. En fait, lepancréas s’autodétruit, il est « auto-digéré » par la trypsine et lalipase pancréatiques. Cette maladie peut frapper n’importe qui, avecune prédominance chez les sujets d’âge moyen (la quarantaine).
Quelles sont les causes ?
La crise de pancréatite est souvent déclenchée par un repas lourd etdifficile à digérer.Dans environ 40% des cas, elle est due à unelithiase biliaire, c’est-à-dire que des calculs migrent dans les voiesbiliaires. L’alcoolisme, chronique ou aigu, est la deuxième cause depancréatite. Elle peut également survenir dans d’autres circonstancesplus rares : opération chirurgicale, prise de certains médicaments ouencore infection.
Quels sont les symptômes ?
Le principal symptôme est une douleur très forte qui apparaît de façonsoudaine, généralement dans la partie supérieure de l’abdomen. Cettedouleur ne disparaît pas avec la prise des antalgiques traditionnels.
Elle peut être associée à des nausées, des vomissements, unralentissement du transit, parfois de la fièvre et même des signes defébrilité. Dans les cas les plus graves, la personne peut tomber enétat de choc.
Comment établit-on le diagnostic ?
Spécificité de la pancréatite : le médecin ne détecte rien departiculier à la palpation de l’abdomen. Le diagnostic repose en partiesur les signes de douleurs décrits par le patient (comme un coup depoignard dans le ventre).
Il est confirmé pas un dosage dans le sang des enzymes pancréatiques.Dans le cas d’une pancréatite, les taux sont anormalement élevés.
Une radio et un scanner peuvent donner des précisions quant à l’étendue des lésions.
Quel est le traitement ?
Le traitement consiste dans un premier temps à supprimer la douleuravec des analgésiques et à mettre le pancréas au repos (notamment enprocédant à une aspiration gastrique, arrêt de l’alimentation,administration d’inhibiteurs d’enzymes pancréatiques). Uneantibiothérapie doit être mise en place pour prévenir les infections.
Dans le cas de la pancréatite consécutive à une lithiase biliaire, lasuite du traitement consiste à se débarrasser des calculs.S’il s’agitd’une pancréatite nécrosante (destruction des tissus), une interventionchirurgicale peut être envisagée pour supprimer ces nécroses.
Quelle est l’évolution ?
La pancréatite peut être plus ou moins grave d’un individu à l’autre. Dans certains cas rares, elle conduit à la mort.
Dans les autres cas, si la maladie est liée à une lithiase biliaire,aucun suivi ne sera nécessaire. En revanche, si l’alcool est la causede la pancréatite, un sevrage total est indispensable, avec contrôlerégulier de la glycémie.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Les urgences.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Syndrome du côlon irritable
Cette maladie bénigne se manifeste par des troubles digestifs divers, dont on ne sait pas encore expliquer l’origine. Elle est également difficile à soigner mais n’entraîne aucune complication, même sur le long terme.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le syndrome du côlon irritable, ou colopathie fonctionnelle, désigne un mauvais fonctionnement du gros intestin. Il se traduit par des troubles digestifs douloureux, alors que l’anatomie du tube digestif est tout à fait normale.
Cette maladie chronique bénigne est très répandue : elle représenterait près d’un tiers des consultations chez un généraliste. Elle se déclenche généralement entre 30 et 50 ans, plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
Quelles sont les causes ?
On ne connaît pas les causes précises d’une colopathie fonctionnelle. Le facteur psychologique est souvent avancé. Ainsi, le stress socioprofessionnel ou familial pourrait être un déclencheur de la maladie.
Les spécialistes suspectent également une anomalie dans le fonctionnement neuromusculaire du côlon et de l’intestin grêle, mais sans certitude.
Quels sont les symptômes ?
- Douleurs abdominales
- Diarrhée
- Constipation
- Ballonnement abdominal
- Difficulté à la défécation
- Digestion lente
- Parfois nausées, régurgitation
Quelles sont les complications possibles ?
Il n’y a pas de complications. La colopathie fonctionnelle est une maladie chronique bénigne.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le médecin se base sur le simple examen clinique : palpation abdominale et toucher rectal. En cas de doute, il demandera des examens plus approfondis (coloscopie par exemple) pour éliminer d’autres maladies.
Quels sont les traitements ?
Il est difficile de traiter le syndrome du côlon irritable.
- Des médicaments seront prescrits sur de courtes durées pour éliminer les symptômes gênants : antispasmodiques, anti-diarrhéiques, anti-constipants…
- Cette maladie ayant une composante psychologique, une psychothérapie peut être envisagée.
- Il est recommandé de se nourrir de façon équilibrée, l’alimentation doit être riche en fibres.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Ulcère gastrique et duodénal
Une personne sur 10 développe un ulcère au cours de sa vie. Et pourtant cette affection du tube digestif se soigne très bien par un traitement médicamenteux.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
La maladie se manifeste par la présence d’une plaie, plus ou moins profonde (ulcère) sur la paroi de l’estomac (ulcère gastrique) ou sur celle du petit intestin (ulcère duodénal). La lésion provient des attaques acides produite en excès par l’estomac et qui détruisent la paroi stomacale.
Quelles sont les causes ?
- Présence de la bactérie hélicobacter pylori, qui est à l’origine, dans 85 % des cas, d’ulcère gastrique et, dans 95 % des cas, d’ulcère duodénal.
- Déficit de production de mucus qui protège l’estomac des attaques acides.
- Excès de la production d’acide gastrique.
- Troubles de l’irrigation de la paroi gastrique.
Quels sont les facteurs aggravants ?
- La consommation d’aspirine et de AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens).
- Le stress.
- Le tabac.
- Le thé, café, alcool.
- Les aliments trop gras.
Quels sont les symptômes ?
- Douleurs abdominales (partie supérieure de l’abdomen) aggravées par le fait de manger ou de boire (ulcère gastrique), ou pendant la nuit (ulcère duodénal). - Eructations et ballonnements.
- Nausées, vomissements.
- Manque d’appétit.
Quelles sont les complications possibles ?
Si rien n’est fait, un ulcère duodénal peut récidiver et se compliquer en une hémorragie, une perforation de l’estomac ou un ulcère juxtapylorique. Idem pour l’ulcère d’estomac qui, en plus, peut se transformer en un cancer. Cette complication est rare.
Qui consulter ?
Un gastro-entérologue.
Comment faire le diagnostic ?
Un interrogatoire associé à une fibroscopie (ou gastroscopie) suffit en général à mettre en évidence l’ulcère. Une radio de l’abdomen peut être pratiquée pour mettre en évidence un ulcère perforé. En cas d’ulcère à l’estomac, on peut prélever un peu de tissus de la paroi stomacale (biopsie) pour exclure la présence d’un cancer.
Quels sont les traitements ?
Un traitement médicamenteux à base d’antibiotiques (contre la bactérie, quand elle est présente) et d’anti-ulcéreux (inhibiteurs de la pompe à protons et antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine qui diminuent la sécrétion d’acide) font régresser l’ulcère en 4 à 8 semaines environ.
Un contrôle endoscopique et histologique peut être proposé pour s’assurer de l’efficacité du traitement. En cas d’échec du traitement médicamenteux ou de complications, l’opération chirurgicale (suture ou résection gastrique) est une alternative efficace.
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Maladies génito-urinaires
Aménorrhée
L’absence de règles chez une femme pubère est un signe qui doit toujours être pris au sérieux. En effet, ce symptôme peut cacher une grossesse mais aussi une maladie sérieuse.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est l’absence de règles chez la jeune fille de plus de 16 ans (aménorrhée primaire) ou sa disparition de plus de 3 mois consécutifs chez la femme menstruée (aménorrhée secondaire). L’aménorrhée peut être un symptôme de maladies différentes. Elle est aussi naturelle, lorsque la femme est enceinte ou qu’elle a atteint la ménopause.
Quelles sont les causes ?
Aménorrhée primaire :
- Retard de puberté (plus de 16 ans).
- Anomalies anatomiques ou malformations congénitales (imperforation de l'hymen, syndrome de Rokitanski-Kuster, de Turner…).
- Anorexie mentale.
Aménorrhée secondaire :
- Grossesse.
- Allaitement.
- Ménopause.
- Arrêt de la prise d’un moyen contraceptif.
- Stress ou choc psychologique.
- Aménorrhée de la sportive.
- Anorexie mentale.
- Obésité.
- Médicaments (corticoïdes oraux, antidépresseurs…).
- Maladies chroniques ou endocriniennes (tuberculose, diabète, syndrome des ovaires polykystiques, hyperthyroïdie…).
- Ablation chirurgicale de l’utérus ou des ovaires.
Quels sont les symptômes ?
Absence de règles.
Quelles sont les complications possibles ?
Lorsque l’aménorrhée est liée à un déficit d’œstrogènes (à cause de la pratique intensive d’un sport ou d’une anorexie), le risque d’ostéoporose à long terme est accentué.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un gynécologue.
Comment faire le diagnostic ?
Selon la cause, le médecin va entreprendre divers tests. Test de grossesse, dosage hormonal dans le sang, examen physique font partie des premiers examens qui sont proposés. Ils peuvent être complétés par une échographie pour déceler toutes anomalies de l’utérus ou des ovaires ou par une hystérographie pour explorer la cavité utérine.
Quels sont les traitements ?
Le traitement dépend de la cause.
- Si c’est une ménopause, un traitement hormonal substitutif sera éventuellement proposé.
- En cas de dysfonctionnement des ovaires, une hormonothérapie sera prescrite.
- S’il y a des malformations, le seul recours est la chirurgie.
- En cas d’anorexie mentale, un suivi psychiatrique accompagné d’un nutritionniste est indispensable.
Lire aussi :
L'Internaute Science, Dossier : dopage, le culte de la performance.
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Maladies génito-urinaires
Cystite
Cette infection urinaire est très fréquente, et généralement sans gravité, du moment qu’elle est traitée rapidement. Quels sont les signes d’une cystite et comment la traiter ?
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
La cystite est une inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse vésicale. Généralement, elle touche l’urètre ou la vessie. Parfois, elle peut remonter jusqu’aux reins. Elle est plus fréquente chez les diabétiques, les femmes en période d’activité sexuelle, les femmes enceintes.
Quelles sont les causes ?
Une infection par des germes pathogènes, des bacilles, ou plus rarement par un champignon.
Quelles sont les signes ?
- Les signes les plus courants : une envie pressante et fréquente d’aller aux toilettes pour n’uriner qu’en très petite quantité, des douleurs et brûlures en urinant. L’urine est trouble et malodorante, et parfois, elle s’accompagne de saignements.Tous ces signes nécessitent de consulter rapidement votre médecin.
- Parfois, des douleurs et lourdeurs dans les reins (bas du dos), une grosse fatigue, de la fièvre, peuvent aussi signaler une cystite. Dans ces cas plus rares, les germes infectieux sont remontés dans les voies urinaires, jusqu’aux reins. Il faut consulter d’urgence votre médecin afin de bénéficier le plus vite possible d’un traitement.
Quelles sont les complications ?
- Les récidives sont fréquentes et nécessitent de respecter des règles hygiéno-diététiques, notamment de boire beaucoup d’eau (2L/jour).
- L'infection du rein.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
Comment faire le diagnostic ?
Le médecin peut faire un test urinaire à l’aide de bandelettes.
Quels sont les traitements ?
En l’absence de fièvre, un simple traitement antibiotique est efficace pour traiter une cystite. En cas de récidives, le médecin peut identifier les germes en cause par un examen cytobactériologique des urines et ainsi proposer un traitement plus ciblé.
Lire aussi :
L'Internaute Santé, Prévention : comment éviter les cystites ?
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Endométriose
Touchant une femme sur dix, l'endométriose est l'une des maladies gynécologiques les plus mystérieuses et les plus difficiles à diagnostiquer.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
L’endomètre est le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus chez la femme. L’endométriose se définit par la présence de fragments de l’endomètre en dehors de l’utérus. Ce tissu vient coloniser des organes périphériques (ovaires, trompes utérines, vagin, vessie ou colon). A la manière de l’endomètre normal qui répond aux fluctuations du cycle menstruel, ces fragments de muqueuse s’épaississent et saignent au moment des règles. Mais à l’inverse des menstruations évacuées par le vagin, ces saignements s’accumulent et créent une inflammation à l’origine de lésions ou de kystes sur le tissu colonisé.
Quelles sont les causes ?
Les causes sont mal connues. Il existe de nombreuses théories mais aucune n’explique toutes les formes que peut prendre la maladie.
Quelles sont les symptômes ?
Des règles douloureuses et abondantes sont les premiers symptômes de l’endométriose. Peuvent s’ajouter des douleurs pendant les rapports sexuels, une infertilité inexpliquée, des douleurs pelviennes chroniques, une grande fatigue ou troubles gastro-intestinaux. Ces symptômes s’exacerbent pendant les règles. A noter qu’il existe plus rarement des cas asymptomatiques.
Qui consulter ?
Un gynécologue.
Comment faire le diagnostic ?
L’endométriose peut être détectée à la suite d’un bilan de stérilité. En effet, 30 à 40% des femmes atteintes d’endométriose souffrent d’infertilité. En cas de suspicion, l’endométriose est confirmée par une échographie et surtout par une cœlioscopie.
Quels sont les traitements ?
Il n’y a que deux voies thérapeutiques :
- L’une est médicamenteuse et consiste à stopper le fonctionnement des ovaires en créant une ménopause artificiellepar des traitements hormonaux. Il n’est donc pas possible d’envisager une grossesse pendant ce traitement.
- L’autre option est chirurgicale. Elle permet de retirer toutes les adhérences d’endométriose sur les tissus touchés.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Fibrome utérin
Cette tumeur se développe dans l’utérus et peut provoquer saignements abondants, troubles urinaires et douleurs abdominales. Bénigne, elle doit parfois être enlevée pour que la patiente retrouve une vie harmonieuse.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une tumeur bénigne qui se développe dans le muscle utérin. Selon l’endroit où il apparaît, le fibrome porte une appellation précise :
- Il est interstitiel lorsqu’il se développe à l’intérieur même du muscle.
- On parle de fibrome sous-séreux s’il est saillant dans la cavité abdominale
- et de fibrome sous-muqueux lorsqu’il est saillant dans la cavité utérine.
Sa taille est extrêmement variable : de quelques millimètres à plusieurs centimètres (taille d’un pamplemousse par exemple). On estime qu’entre 20 % et 40 % des femmes ont des fibromes utérins qui provoquent des troubles, mais que près des trois-quarts des femmes seraient porteuses d’une telle tumeur, la plupart du temps asymptomatique.
Quelles sont les causes ?
On ignore les causes précises de l’apparition d’un fibrome mais plusieurs facteurs semblent entrer en jeu :
- L’aspect génétique semble indéniable puisque lorsqu’une mère a eu un fibrome, la fille en est plus souvent victime également que la moyenne.
- Un important taux d’œstrogènes, hormones féminines, semble favoriser la croissance des fibromes. Ce qui explique qu’ils grossissent légèrement dans les années qui précèdent la ménopause, lorsque les œstrogènes augmentent.
- Des facteurs environnementaux semblent également intervenir : une alimentation pauvre en viande rouge et riche en légumes verts pourrait réduire les risques de développement des fibromes.
Quelles sont les personnes à risques ?
- Les femmes entre 40 et 50 ans.
- Les femmes noires.
- Les femmes en surpoids et/ou n’ayant pas une activité physique suffisante.
Quels sont les symptômes ?
Ils varient en fonction de la taille et de la localisation de la tumeur.
- Des saignements très abondants pendant les règles.
- Des saignements entre les règles.
- Douleurs abdominales, douleurs lors des rapports sexuels.
- Envies fréquentes d’uriner.
- Constipation.
- Douleurs dans le bas du dos.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le médecin commencera par un examen gynécologique qui devrait révéler une augmentation du volume de l’utérus.
Il peut ensuite demander :
- Une hystérographie (radio de l’utérus avec injection de produit).
- Une échographie.
- Une hytéroscopie (introduction d’une caméra dans l’utérus).
Quelle sont les traitements disponibles ?
Si le fibrome ne provoque pas de symptômes, seule une surveillance régulière sera préconisée.
Dans les autres cas, certaines solutions médicamenteuses permettent de retarder l’évolution du fibrome ou même de réduire son volume. Il s’agit souvent de médicaments à base d’hormones ou de médicaments qui inhibent la production d’œstrogènes.
Dans le même temps, la patiente peut soulager ses symptômes avec les antalgiques et remèdes prévus à cet effet.
Dans certains cas, il faudra procéder à l’ablation du fibrome.
Plusieurs techniques existent.
- La myomectomie consiste à retirer le fibrome. Cette technique n’est possible que lorsque la tumeur fait moins de 4 cm de diamètre.
- L’ablation de l’endomètre consiste à retirer la paroi interne de l’utérus. Technique privilégiée dans le cas de fibromes sous-muqueux nombreux. Mais la femme ne peut plus avoir d’enfant ensuite.
- L’hystérectomie ou ablation totale de l’utérus n’est envisagée que dans les cas les plus lourds : la femme ne pourra plus procréer.
- Depuis quelques années est apparue la technique de l’embolisation, beaucoup moins lourde d’un point de vue chirurgical et beaucoup moins mutilante : le chirurgien introduit via une artère des éléments qui vont venir boucher l’arrivée de sang (et donc d’oxygène et de nutriments) qui nourrit le fibrome. Celui-ci se dessèche et sa taille diminue largement.
Quelle est l’évolution ?
En l’absence de traitement, le fibrome peut continuer à grossir. A force de saignements abondants, la patiente peut se retrouver en anémie (manque de fer), avec pour conséquences une grande fatigue, parfois des palpitations…Selon l’endroit où est située la tumeur, elle peut engendrer des troubles urinaires ou des troubles de la circulation sanguine.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un gynécologue.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Incontinence urinaire
Près de 3 millions de françaises souffrent d’incontinence urinaire. Dans la majorité des cas, c’est l’incontinence urinaire d’effort qui domine le tableau. Thérapie comportementale ou intervention chirurgicale, des solutions existent pour traiter ce trouble.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’incontinence urinaire se définit par l’incapacité de contrôler ses urines, provoquant des pertes involontaires d’urine. A noter que l’incontinence n’est pas une maladie en soi, c’est une manifestation, un symptôme lié à d’autres facteurs aussi divers et variés que la grossesse, l’obésité, la profession ou encore des toux chroniques. Contrairement aux idées reçues, l’incontinence n’est pas une conséquence du vieillissement et ne touche pas que les femmes. En revanche, il est exact que l’âge favorise son apparition et les femmes sont plus touchées que les hommes.
Quelles sont les causes ?
Il existe plusieurs types d’incontinence dont les causes varient à chaque fois :
- Incontinence urinaire d’effort : c’est la forme la plus répandue chez les femmes qui se manifeste par des fuites urinaires provoquées par des gestes de la vie de tous les jours : rire, tousser, éternuer ou courir. La cause principale est un affaiblissement du plancher pelvien qui peut être dû :
» A une grossesse ou à un accouchement.
» Au port chronique de charges lourdes ou à des efforts répétés.
» A la ménopause ou à une carence en œstrogènes.
» A l'obésité.
- Incontinence urinaire par impériosité : elle représente un cas sur quatre chez les femmes, et peut également affecter enfants et hommes. L’incapacité de se retenir d’uriner provient d’une hyperactivité des muscles de la vessie, on parle dans ce cas de "vessie hyperactive". Une infection, une tumeur, un calcul de la vessie, l’anxiété ou certaines chimiothérapies peuvent être à l’origine de ces pertes urinaires.
- Incontinence urinaire mixte : dans ce cas, les deux formes d’incontinences urinaire sont retrouvées chez une même personne.
- Incontinence urinaire par regorgement : cette forme d’IU se retrouve surtout chez l’homme. En fait, elle est due à une rétention chronique d’urine, qui en maintenant la vessie toujours pleine, la fait déborder. Ce phénomène se produit lors du sommeil, lorsque la personne ne peut plus retenir consciemment sa vessie. Une affection de la prostate peut en être à l’origine.
- Incontinence urinaire fonctionnelle : elle est la conséquence de certains troubles physiques ou mentaux qui empêchent une personne de se rendre aux toilettes à temps (maladie d’Alzheimer, maladie de Parkison, AVC, etc.).
- Incontinence totale : il s’agit d’une perte continue et non contrôlée des urines. Elle peut faire suite à :
» Un accouchement.
» Une intervention chirurgicale.
» Une maladie du système nerveux.
» Un accident du bassin ou de la colonne vertébrale.
Quels sont les symptômes ?
Dans tous les cas, l’incontinence se manifeste par des fuites urinaires incontrôlables. Selon la forme d’incontinence, ces fuites ont une fréquence et une abondance variables. Dans le cas de l’incontinence urinaire d’effort par exemple, les fuites sont relativement faibles et jamais nocturnes. Il est possible que la personne ne soit même pas consciente de ses fuites. Par contre, dans le cas de l’incontinence urinaire par impériosité, les fuites sont bien plus importantes. Autre exemple, dans le cas de l’incontinence urinaire par regorgement, les fuites sont le plus souvent nocturnes.
Quelles sont les complications possibles ?
Physiologiquement, l’incontinence urinaire peut mener à quelques complications du type infection de la peau, plaies et rougeurs. Mais le plus souvent, ce trouble a des répercussions psychologiques importantes chez la femme. Ce sujet est encore considéré tabou et de nombreuses femmes ne sont pas traitées parce qu’elles ont honte d’en parler. Cela pertube la vie sociale et professionnelle de la personne touchée. Peuvent s’en suivre anxiété et dépression.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un gynécologue dans un premier temps, puis un urologue.
Quels sont les traitements ?
Tout dépend de la nature de l’incontinence. Si elle est de nature physiologique, elle peut être soignée par des médicaments. Dans le cas plus courant de l’incontinence urinaire d’effort, une thérapie comportementale peut être mise en place pour apprendre à tonifier le pelvis et contrôler plus efficacement ses mouvements. Des exercices et l’adoption d’un nouveau mode de vie (notamment sur les habitudes alimentaires) sont souvent préconisés. Si ces méthodes douces ne fonctionnent pas, l’intervention chirurgicale peut être envisagée.
Voir aussi : Petites chirurgies pour petits maux |
Dernière édition par crodan00 le Lun 1 Mar - 8:40, édité 1 fois
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Herpès génital
L’herpès génital est encore tabou, les personnes atteintes n’osent en parler. Résultat, cette maladie, hautement contagieuse, continue de se propager. Comment s’en protéger ?
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
C’est une maladie sexuellement transmissible causée par un virus appelé Herpès Simplex Virus. Le virus de type 2 est responsable des herpès situés en dessous de la ceinture, principalement les organes génitaux, mais aussi les fesses ou les cuisses. Très contagieux, le virus se transmet lors de rapports sexuels avec ou sans pénétration avec un personne porteuse du virus présentant ou non les symptômes. Attention : Un rapport sexuel mettant en contact la bouche avec le sexe peut être à l’origine d’une transmission du virus présent sur les lèvres aux parties sexuelles du partenaire. Et vice-versa. L’herpès génital est une affection chronique, qui réapparaît par poussées ou « récurrences » herpétiques.
Quelles sont les causes ?
La présence du virus de l’herpès est la cause de la maladie. Il se loge à vie dans le corps humain et y sommeille pendant un temps, parfois très long. Sous l’effet de facteurs déclenchants, le virus se réveille et provoque une crise herpétique. Au moment des poussées, le risque de contagion est alors maximal. Mais il existe aussi en dehors de ces périodes, lorsque les symptômes ne sont pas visibles.
Quels sont les facteurs de risques ?
Stress, alcool, règles, rapports sexuels, fièvre, fatigue, exposition au soleil, traumatisme local (extraction d’une dent…).
Quels sont les symptômes ?
Picotements, démangeaisons, sensations de brûlures et d’engourdissement au niveau du sexe sont les signes annonciateurs de la poussée. Ils ont suivis lors de la crise herpétique (quelques heures à quelques jours plus tard) de rougeurs, de cloques regroupées en « bouquet ». Celles-ci, en se desséchant laissent des croûtes. Attention : ces signes peuvent être situés dans le vagin ou sur le col de l’utérus, rendant le diagnostic plus difficile. Par ailleurs, seule une personne sur cinq présente les signes cliniques de l’infection.
Qui consulter ?
Un gynécologue, un urologue ou un dermatologue.
Comment faire le diagnostic ?
Lors de la crise herpétique, une simple observation de la peau peut suffire. L’idéal étant de consulter au moment d’une poussée herpétique. Sachant qu’une personne sur cinq présente des signes cliniques de l’infection, un diagnostic virologique - qui permet de détecter la présence d’anticorps dirigés contre le virus - s’avère déterminant pour poser avec certitude le diagnostic. Il consiste à faire des prélèvements à l’aide d’un « coton-tige » et à les mettre en culture pour les analyser. On y associe un examen sanguin.
Quels sont les traitements ?
On ne guérit pas de l’herpès, on le soigne. Les médicaments anti-herpétiques sont efficaces. Administrés au plus tôt (dès les premiers signes) par voie orale, ils diminuent les symptômes, réduisent la durée de la crise et peuvent parfois même stopper la poussée. Un traitement pris quotidiennement et sur le long cours permet de limiter les risques de transmission.
Lire aussi :
L'internaute Santé, Dossier Herpès : quel impact sur le couple ?
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Syndrome de Turner
Maladie génétique assez rare touchant uniquement les filles, le syndrome de Turner se caractérise par une atrophie des ovaires, ayant pour conséquence une petite taille et une stérilité chez les personnes atteintes.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
C’est une maladie génétique touchant les femmes. Le syndrome de Turner se caractérise par une insuffisance ovarienne et par des malformations corporelles légères dont une petite taille, une absence de puberté et une stérilité définitive.
Quelles sont les causes ?
Le syndrome de Turner est dû à une anomalie génétique. Une femme porte normalement en deux exemplaires le chromosome X. Les femmes atteintes du syndrome n’en portent qu’un seul exemplaire. Ceci est du à une perte du matériel génétique durant les premières divisions cellulaires suivant la fécondation. Une telle anomalie chromosomique est probablement responsable d’un nombre important de fausses couches spontanées. Actuellement, en France, le syndrome de Turner touche environ, à la naissance, 1 petite fille sur 2 500.
Quels sont les symptômes ?
Ils sont variables en fonction de la sévérité du syndrome et diffèrent donc d’un individu à l’autre. Le plus souvent, on observe chez les personnes atteintes :
- Une petite taille (n’excédant pas 1 mètre 40)
- Une implantation basse des oreilles.
- Des cheveux sur la nuque.
- Un thorax bombé.
- Des mamelons écartés.
- Une absence de caractères sexuels féminins (seins, règles, pilosité pubienne)
- Une stérilité.
Quelles sont les complications ?
Le diabète sucré, des malformations cardiaques et rénales sont plus fréquentes chez les personnes atteintes que dans la population générale.
Comment faire le diagnostic ?
La plupart du temps, les symptômes gênants et caractéristiques de la maladie apparaissent tardivement, vers l’adolescence, retardant d’autant le diagnostic. Ainsi, dès la puberté, il est possible de faire des dosages hormonaux afin de révéler les taux de gonadotrophines (élevé) et d’œstrogène (particulièrement bas). D’autre part, une coelioscopie révèle une atrophie des ovaires. Le caryotype (détermination des chromosomes) confirme généralement le diagnostic.
Un diagnostic prénatal peut être effectué pour établir le caryotype du fœtus, mais l’échographie systématique du 2ème trimestre ne permet pas, elle, de mettre en évidence une quelconque anomalie.
Quels sont les traitements ?
Un traitement hormonal est disponible pour les petites patientes atteintes du syndrome (à condition donc d’avoir diagnostiqué suffisamment tôt la maladie). A base de somathormone, ce dernier leur permet d’augmenter leur taille définitive. Parallèlement à cela, la prise d’hormones sexuelles féminines (oestrogènes et progestatifs) permet aux petites de modifier leur silhouette pour leur donner un aspect féminin (répartition des graisses) et de faire apparaître des caractères sexuels féminins. Par contre, la stérilité est définitive et incurable pour l’instant.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Syndrome prémenstruel
Nombre de femmes sont incommodées quelques jours avant l’apparition de leurs règles. Pour une petite partie d’entre elles, la gêne devient pathologique et peut les empêcher de mener leurs activités habituelles : c’est le syndrome prémenstruel.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le syndrome prémenstruel est un ensemble de symptômes bénins mais désagréables qui surviennent entre 7 et 14 jours avant les règles. Ils disparaissent généralement avec l’apparition des menstruations. Il est difficile d’évaluer le nombre de femmes souffrant de syndrome prémenstruel étant donné la subjectivité de la gêne occasionnée, mais il s’agit d’un phénomène très courant et encore mal expliqué.
Quelles sont les causes ?
Les causes de ce syndrome sont encore mal connues. Plusieurs facteurs semblent pouvoir jouer un rôle :
- Un excès d’oestrogènes.
- Un manque de progestérone.
- Une hypoglycémie.
- D’une manière générale, il semble que la perméabilité des vaisseaux soit accrue pendant cette période, ce qui expliquerait un œdème douloureux ou niveau des seins, du ventre et du cerveau.
Quels sont les symptômes ?
Ils peuvent être multiples et varient d’une femme à l’autre. Mais certains reviennent très fréquemment :
- Seins gonflés, tendus et douloureux.
- Douleurs dans le bas ventre, qui est souvent gonflé.
- Céphalées, migraines.
- Humeur très changeante, irritabilité, sentiment de déprime…
- Peau grasse, acné.
- Augmentation ou baisse de la libido.
Quelle est l’évolution ?
Le syndrome prémenstruel apparaît généralement au fil des années. Il est plus présent chez les trentenaires et les quarantenaires. Il disparaît la plupart du temps avec la ménopause (mais ce n’est pas systématique).
Il peut aussi apparaître brusquement après un traumatisme, positif ou négatif : accouchement, avortement, infection…
Comment établit-on le diagnostic ?
Il se fait essentiellement sur le dialogue avec la patiente. L’examen clinique est la plupart du temps rigoureusement normal.
Le médecin peut demander à la patiente de surveiller son poids quotidiennement : dans le cadre d’un syndrome prémenstruel, elle peut prendre jusqu’à deux kilos, qui disparaissent avec l’arrivée des règles.
Le dosage hormonal est souvent normal.
Peut-on prévenir le syndrome prémenstruel ?
Une alimentation et un mode de vie plus sains permettent dans certains cas de réduire l’intensité des symptômes.
- Manger moins salé quelques jours avant les règles peut diminuer l’œdème qui provoque les gènes.
- Eviter la caféine et les excitants en général.
- Eviter l’alcool.
- Faire 20 à 30 minutes d’exercice quotidien, tout le temps et non seulement pendant la période prémenstruelle.
Quel est le traitement ?
- Il repose en premier lieu sur l’apaisement des symptômes : antalgiques, anti-inflammatoires peuvent être prescrits.
- S’organiser pour avoir moins d’activités importantes ces jours-là peut aider à être moins stressée, améliorant ainsi le confort de vie. Un mode de vie régulier et sain peut également aider.
- Dans certains cas, le médecin pourra prescrire une hormonothérapie pour pallier un manque en progestérone.
- Parfois, la simple prise d’un contraceptif oral permet de réguler le fonctionnement hormonal et les symptômes peuvent alors disparaître.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Urémie
L’urémie chronique ou aiguë est le symptôme d’une insuffisance rénale grave. Elle provoque des troubles désagréables du type nausées et vomissements et peut entraîner un coma en l’absence de traitement. La dialyse fait disparaître ces symptômes mais ne soigne pas.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’urée est une substance très riche en azote, qui résulte de la destruction par l’organisme des protéines que nous mangeons. Elle est synthétisée par le foie est se diffuse dans les liquides corporels, pour être essentiellement éliminée ensuite par les reins. L’urémie désigne le taux d’urée dans le sang. Par extension, on parle d’urémie, chronique ou aiguë, lorsque le taux d’urée dans le sang est anormalement élevé. Le taux normal d’urée se situe entre 3,3 et 6,6 millimoles par litre de sang. A noter que les personnes ayant un régime alimentaire riche en viande sont susceptibles d’avoir un taux plus haut que la moyenne, sans que cela doive susciter d’inquiétude.
Quelles sont les causes ?
L’urémie est le signe d’une insuffisance rénale grave. En temps normal, les reins éliminent l’essentiel de l’urée, qui est donc évacuée dans les urines. Lorsque les reins fonctionnent moins bien, ils éliminent moins d’urée, qui reste donc présente dans le sang, où elle s’accumule au fur et à mesure.
L’insuffisance rénale, quant à elle, peut être due à une maladie des reins ou à une pathologie plus large qui touche tout l’organisme. C’est le cas du diabète par exemple.
Quels sont les symptômes ?
Au début, l’urémie trop élevée est asymptomatique. Au-delà de 40 millimoles par litre, elle se manifeste de diverses façons :
- Perte de poids.
- Nausées et vomissements.
- Envie constante de dormir.
- Moins de réactivité au niveau du raisonnement.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le diagnostic s’établit à partir d’une prise de sang, qui permettra de déterminer le taux d’urée.
Quelles sont les complications possibles ?
Non traitée, l’urémie peut entraîner un coma voire même la mort.
Quels sont les traitements ?
- Contrôle de la tension artérielle.
- Régime limité en potassium, calcium et protides.
- Si ces solutions ne suffisent pas, il faudra suivre une dialyse : une machine remplace les reins, trois fois par semaine pendant plusieurs heures, pour filtrer le sang et ôter les impuretés.
- Certains patients peuvent bénéficier d’une greffe de reins, qui leur permettra de fonctionner de nouveau de façon autonome, sans dialyse. Mais si leurs reins ont été détruits à cause d’une maladie qui persiste, la greffe finira elle aussi par en pâtir.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un urologue.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Vaginite
Ca brûle, ça démange… et si c’était une vaginite ? Cette affection est relativement courante et constitue l’un des motifs les plus fréquents de consultation gynécologique.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
La vaginite est comme son nom l’indique une inflammation des parois vaginales. En fait, le vagin se défend normalement des germes nocifs grâce à une flore bactérienne. Si l’équilibre est rompu, la vaginite apparaît.
Quelles sont les causes ?
Les causes sont variables :
- Le plus souvent la vaginite est due à des bactéries et champignons qui entraînent une infection.
- Une allergie à un produit d’hygiène ou une toilette intime trop énergique.
- Certains produits allergisants (le chlore par exemple).
- Plus rarement, une mauvaise utilisation des tampons (port prolongé).
- Un manque de lubrification pendant les rapports sexuels, entraînant une irritation.
- Après la ménopause, une vaginite peut apparaître suite à une diminution des sécrétions hormonales.
Quelles sont les symptômes ?
Comme dans toute réaction inflammatoire, les parois du vagin sont rouges, gonflées et sensibles. On ressent des brûlures et/ou des démangeaisons. Les pertes vaginales sont anormales, pouvant même contenir un peu de sang. Les rapports sexuels sont douloureux.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste ou le gynécologue.
Comment faire le diagnostic ?
Le diagnostic consiste en un prélèvement de sécrétions vaginales afin d’identifier le germe en cause.
Quels sont les traitements ?
- Des antimycosiques ou antibactériens (ovules gynécologiques) locaux.
- Des antibiotiques par voie générale dans certains cas.
- Des conseils pour le quotidien : ne pas utiliser de produits agressifs pour les muqueuses lors de la douche, éviter les vêtements trop serrés…
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Vessie hyperactive
Des envies fréquentes et très pressantes d’uriner, parfois des difficultés à se retenir : tels sont les signes caractéristiques de la vessie hyperactive, qui touche aussi bien les hommes que les femmes.
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le syndrome de la vessie hyperactive se définit par des envies d’uriner impérieuses et qui reviennent très souvent, plus de 8 fois par 24 heures. Cette maladie touche 22 millions d’Européens. Hommes et femmes sont concernés à tout âge, même si ces dernières sont plus souvent touchées. Plus de la moitié des personnes touchées n’auraient pas de traitement car elles n’oseraient pas en parler avec leur médecin.
Quelles sont les causes ?
La cause est clairement identifiée : le muscle pelvien, qui se situe au niveau inférieur de la vessie, se contracte trop souvent, intempestivement, ce qui provoque l’envie d’uriner alors que la vessie n’est pas pleine.
Quels sont les symptômes ?
- Le symptôme le plus fréquente est l’envie d’uriner très fréquente et souvent très urgente. Parfois, cela va même jusqu’à organiser sa vie en fonction de la proximité ou non de toilettes.
- Ces envies pressantes peuvent être accompagnées de petites fuites, mais ce n’est pas toujours le cas.
- Des besoins fréquents de se relever la nuit.
La plupart des malades souffrent heureusement d’une forme bénigne de la maladie et ne sont dont que légèrement handicapés au quotidien.
Comment fait-on le diagnostic ?
Le diagnostic s’établit essentiellement suite à un questionnaire détaillé durant lequel le médecin évalue l’ampleur de la gêne occasionnée. Cette maladie est largement sous-diagnostiquée car les patients osent peu en parler et les médecins ne pensent pas forcément à poser la question.
Un examen physique peut être pratiqué, ainsi qu’une analyse d’urine. Le médecin peut également demander au patient de tenir un "calendrier mictionnel" pendant quelques jours, visant à répertorier le nombre de fois où il a uriné dans la journée, à quelle heure, etc.
Quelle est l’évolution ?
Le syndrome de la vessie hyperactive n’est pas forcément évolutif, il est bénin mais peut poser problème au quotidien : besoin d’avoir des toilettes à proximité en permanence, fuites urinaires… Cela peut créer un handicap aussi bien au niveau personnel que professionnel.
Quels sont les traitements ?
Il existe de nombreux traitements efficaces contre la vessie hyperactive.
- Une hygiène de vie adaptée peut permettre de réduire la gêne : limiter les aliments ou les boissons diurétiques tels que le café et le thé, ne pas se priver de boire de l’eau mais éviter d’en absorber en trop grand quantité avant d’aller se coucher. Pratiquer des sports comme le cyclisme ou la natation, moins traumatisants pour les muscles concernés que le jogging ou la gymnastique. Ne pas se précipiter aux toilettes dès que l’envie se fait sentir.
- Les anti-cholinergiques permettent d’agir sur les nerfs qui contrôlent les muscles de la vessie.
- La rééducation, guidée par un kinésithérapeute ou une sage-femme, permet d’apprendre à mieux maîtriser ces muscles.
- La chirurgie est utilisée en ultime recours.Elle agit elle aussi sur les nerfs responsables des mouvements des muscles de la vessie.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste.
Voir aussi : La vessie hyperactive, ça se soigne
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Maladies hormonales
Diabète de type 2
Le diabète de type 2 est la forme de diabète la plus fréquente. Elle apparaît le plus souvent chez les personnes de plus de 40 ans présentant un excès de poids, notamment au niveau abdominal. Quels sont les risques de ce diabète et comment le diminuer ?
Dernière mise à jour : janvier 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le diabète de type 2 résulte d'une diminution des effets de l'insuline, on parle alors d’insulinorésistance. L'insuline est une hormone fabriquée par le pancréas et qui facilite le passage du sucre, du sang vers les cellules. Si elle ne fonctionne pas bien, le sucre s'accumule dans le sang, la glycémie augmente, le diabète apparaît. Au début, le pancréas compense ce déficit en augmentant la synthèse d'insuline, mais à force il se fatigue, jusqu'à s'épuiser et devenir complètement inefficace au bout de dix à vingt ans d'évolution du diabète.
Quelles sont les causes ?
Le diabète de type 2 est lié au surpoids et à la présence de gènes prédisposants. Pour devenir diabétique, il faut donc d’une part être prédisposé génétiquement, et d’autre part avoir une mauvaise hygiène de vie, à savoir être en surpoids, manquer d’activité physique, et avoir une mauvaise alimentation.
Quelles sont les signes ?
En fait le diabète n’entraîne pas de signe particulier au début. C’est pour cette raison que seul le dépistage de la glycémie permet de déceler un diabète. Ensuite, si le taux de sucre augmente beaucoup, il est possible de se sentir plus fatigué, voire de boire et d’uriner plus que d’habitude.
Qui consulter ?
-Pour le dépistage, il faut consulter votre médecin traitant pour qu’il vous prescrive une analyse de la glycémie.
-Pour le traitement et le suivi, le médecin généraliste est l’interlocuteur idéal. En complément, une visite annuelle chez un spécialiste diabétologue est recommandée. Celui-ci peut affiner le traitement, il est au courant des dernières nouveautés, et il peut vous orienter en cas de complications.
-De plus, l’aide d’un nutritionniste peut être très précieuse pour vous donner des conseils personnalisés : des recettes adaptées, des méthodes de préparation et de cuisson, des idées de menus, des méthodes simples pour calculer vos calories, etc.
-Enfin, une visite chez le cardiologue une fois par an est nécessaire afin de vérifier le bon fonctionnement de votre appareil cardiovasculaire. De fait, les risques cardiovasculaires sont plus grands chez les diabétiques. De même, il faut consulter régulièrement l’ophtalmologiste (le diabète est la première cause de cécité entre 20 et 60 ans) et le podologue (les pieds des diabétiques sont plus fragiles après plusieurs années d’évolution).
Comment faire le diagnostic ?
Une simple prise de sang permet de mesurer le taux de glucides dans le sang (glycémie). Lorsque la glycémie dépasse 1,26 g/L sur au moins deux prélèvements sanguins, le diagnostic du diabète peut être posé.
Quels sont les traitements ?
Le traitement dépend du stade du diabète. Dans un premier temps, mesures diététiques (manger équilibré) et activité physique suffisent. Mais si ces mesures ne sont plus suffisantes, des médicaments antidiabétiques sont associés (hypoglycémiants oraux ou antidiabétiques oraux). Parfois un traitement par insuline sera prescrit par le médecin, lorsque les traitements médicamenteux ne sont pas assez efficaces ou contre indiqués, ou en cas de complications. Cette insulinothérapie peut être transitoire.Et encore une fois, un suivi médical régulier (yeux, reins, cœur…) évite les complications
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Hyperthyroïdie
La glande thyroïdienne produit des hormones qui régulent l’activité d’organes essentiels tels que le cœur ou le système nerveux. Que se passe t-il quand la thyroïde s’emballe et produit trop d’hormones ? Réponses.
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est ce que c’est ?
Maladie de la thyroïde qui se traduit par un excès d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Elle est également appelée thyrotoxicose ou thyréotoxicose.
Quelles sont les causes ?
- La maladie de Basedow, une affection auto-immune est responsable de l’hyperthyroïdie dans 70 à 85 % des cas.
- La présence anormale de nodules thyroïdiens sur la glande thyroïdienne. Ces petites masses produisent des hormones thyroïdiennes à l’origine de la maladie.
- L’inflammation de la thyroïde (thyroïdite subaiguë).
- La surcharge iodée (médicaments riches en iode, préparations à base d’extraits thyroïdiens pour maigrir…) ou un dysfonctionnement de l’hypophyse (qui régule la production d’hormones thyroïdiennes) sont des causes plus rares.
Quels sont les symptômes ?
Amaigrissement rapide malgré un appétit conservé, palpitations, tachycardie, tremblements, sensation de chaleur excessive, asthénie, apparition d’un goitre à la base du cou, saillie anormale de l’œil hors de son orbite sont des signes non spécifiques de la maladie. Ils peuvent être associés ou isolés.
Quelles sont les complications possibles ?
Si le malade n’est pas pris en charge, il peut craindre des complications cardiaques (insuffisance cardiaque, arythmie…), oculaires (ulcère de cornée, paralysie…), rhumatologiques (ostéoporose…). Une femme enceinte non traitée risque d’avoir un enfant souffrant d’hyperthyroïdie. A terme, le malade risque une crise thyréotoxique qui se traduit par une confusion, de graves troubles du comportement pouvant aller jusqu’à la mort.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un endocrinologue.
Comment faire le diagnostic ?
Le médecin procède à une palpation minutieuse du goitre, plus ou moins visible. Le diagnostic est établi par un examen sanguin qui permet de doser précisément la TSH (thyréostimuline), une hormone hypophysaire qui régule la production des hormones thyroïdiennes circulant dans le sang, T3 (thyroxine) et T4 (tri-iodothyronine).
Pour déceler la cause, on procède à d’autres examens. Les imageries médicales telles que l’échographie ou la scintigraphie permettent respectivement de visualiser la thyroïde ou de déceler un nodule. Autrement, un dosage des anticorps antithyroïdiens peut être proposé.
Quels sont les traitements ?
Pour rétablir au plus vite le bon dosage d’hormones, il y a trois possibilités :
- Le traitement médicamenteux via des antithyroïdiens de synthèse. L’objectif ? Ils inhibent la production des hormones thyroïdiennes.
- L’ingestion d’iode radioactif qui détruit définitivement une partie de la glande, qui synthétise ainsi moins d’hormones. Il n’est proposé qu’à certaines formes de la maladie de Basedow.
- Plus radicale, la chirurgie consiste en l’ablation d’une partie ou de la totalité de la glande.
Lire aussi :
L'Internaute Santé, l'hypothyroïdie
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Hypothyroïdie
La glande thyroïdienne produit des hormones qui régulent l’activité d’organes essentiels tels que le cœur ou le système nerveux. Que se passe t-il quand la thyroïde fonctionne au ralenti et ne produit pas suffisamment d’hormones ?
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est ce que c’est ?
Maladie de la thyroïde qui se traduit par une insuffisance d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Elle touche davantage les femmes que les hommes.
Quelles sont les causes ?
- Une thyroïdite de Hashimoto, maladie auto-immune qui détruit la glande thyroïdienne.
- Un traitement pour soigner l’hyperthyroïdie. Que ce soit par la chirurgie (ablation de la glande thyroïde) ou par radiation à l’iode, ces traitements engendrent dans 80 % des cas une hypothyroïdie.
- Anomalies congénitales de la glande thyroïdienne.
- Un mauvais fonctionnement de l’hypophyse qui régule la production des hormones thyroïdiennes.
- Une infection virale ou bactérienne de la thyroïde.
- Prise de médicaments qui provoquent une surcharge en iode.
Quels sont les symptômes ?
- Fatigue importante voire état dépressif.
- Frilosité.
- Visage enflé et légère prise de poids.
- Teint jaune.
- Epaississement de la peau du visage et du cou.
- Peau sèche et froide.
- Voix rauque.
- Crampes et raideurs musculaires.
- Troubles de la concentration et de la mémoire.
- Troubles des règles.
- Constipation.
- Présence parfois d’un goitre.
- Hypercholestérolémie.
Quelles sont les complications possibles ?
Si l’enfant atteint n’est pas soigné, il peut souffrir de retard de croissance tant physique qu’intellectuel irréversibles. Chez l’adulte, l’hypothyroïdie non traitée peut aboutir à une forme grave, le myxoedème, où les symptômes sont accentués. Et sous l’influence du froid ou d’une infection, le malade peut tomber dans le coma.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste ou un endocrinologue.
Comment faire le diagnostic ?
Le diagnostic est établi par un examen sanguin qui permet de doser précisément la TSH (thyréostimuline), une hormone hypophysaire qui régule la production des hormones thyroïdiennes circulant dans le sang, T3 (thyroxine) et T4 (tri-iodothyronine). Pour déceler la cause, on procède à d’autres examens. L’imagerie médicale telle que l’échographie permet de visualiser la thyroïde ou de déceler un nodule. Autrement, un dosage des anticorps antithyroïdiens peut être proposé.
Quels sont les traitements ?
On ne guérit pas de l’hypothyroïdie mais on la soigne. Un traitement médicamenteux à base de L-thyroxine (T4) de synthèse, est administré, en général à vie, par voie orale.
Lire aussi :
L'Internaute Santé, Vivre avec : l'hypothyroïdie
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Maladie d'Addison
La maladie d’Addison est une pathologie rare, liée à un déficit des glandes corticosurrénales. Fatale autrefois, elle est aujourd’hui bien soignée mais nécessite un traitement à vie. Le plus célèbre des patients atteints de la maladie d’Addison était le président américain John Fitzgerald Kennedy.
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une maladie endocrinienne, c’est-à-dire liée à l’une des glandes qui sécrète les hormones nécessaires au fonctionnement de notre corps. Les glandes corticosurrénales, qui fabriquent notamment du cortisol et de l’aldostérone, ne fonctionnent plus correctement, voire plus du tout, entraînant ainsi de nombreux troubles créés par l’absence d’hormones.
Non-traité, ce dysfonctionnement peut conduire à la mort. En revanche, la prise d’hormones de substitution permet au patient de mener une vie quasi-normale.
Quelles sont les causes ?
Il y a quelques années, l’une des causes les plus fréquentes de la maladie était la tuberculose, qui entraînait une destruction progressive des glandes surrénales. Aujourd’hui, la cause majeure de la maladie d’Addison est la rétraction corticale. C’est une maladie auto-immune : les propres anticorps du malade détruisent ses glandes surrénales petit à petit.
Beaucoup plus rarement, d’autres maladies peuvent être à l’origine de cette destruction : métastases cancéreuses, syphilis, hématochromatose, amylose…
Les crises aigües surviennent souvent après un choc physique ou psychologique : intervention chirurgicale, gros stress…
Quels sont les symptômes ?
Ils apparaissent très progressivement. On constate généralement :
- une très grande fatigue, à la fois physique et psychique
- une perte d’appétit associée parfois à des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée)
- de l’hypotension
- une coloration brunâtre, typique, de la peau. Elle commence généralement aux plis de flexion de la peau puis se propage sur l’ensemble du corps. Les muqueuses sont également atteintes : l’intérieur des joues, notamment, peut présenter de petites tâches grisâtres.
- Goût prononcé pour le sel.
En cas de crise d’insuffisance surrénale aigüe, ces symptômes sont associés à des crampes, des douleurs abdominales et une asthénie (voire léthargie).
Comment établit-on le diagnostic ?
On peut diagnostiquer la maladie d’Addison en effectuant un dosage après une prise de sang. On injecte de l’ACTH au patient. Il s’agit d’une hormone sécrétée par l’hypophyse, qui doit stimuler la production de cortisol et d’aldostérone, si les surrénales fonctionnent correctement. Une heure après, on effectue une prise de sang. Si on ne détecte pas la présence de ces deux hormones, c’est qu’il y a un problème. De même si l’on note une présence anormale d’ACTH dans le sang, c’est que l’hypophyse tente, en vain, de stimuler les glandes corticosurrénales. Lors de la prise de sang, on recherchera également le taux d’anticorps surrénaliens. Un bilan endocrinien peut aussi être effectué, pour vérifier que les autres glandes fonctionnent correctement.
Enfin, un scanner ou un radio de la région des reins peuvent permettre de confirmer le diagnostic.
Quel est le traitement ?
Il s’agit d’une thérapeutique de substitution : la personne malade ingère des hormones artificielles pour remplacer celles qui ne sont plus produites par les surrénales. Il s’agit souvent de comprimés à prendre par voie orale, tous les jours et à vie.
Les patients peuvent ainsi mener une vie pratiquement normale mais ils demeurent fragiles d’un point de vue hormonal et doivent donc être vigilants sur certains points. Ils doivent veiller à toujours avoir des médicaments d’avance, pour pouvoir augmenter les doses en cas de crise suraigüe (grippe, opération, stress, etc.). Ils doivent aussi avoir une carte de traitement sur eux. Il existe des médicaments de secours, injectables.
Attention au surdosage, qui peut notamment provoquer hypertension, diabète, fatigue, dépression...
Il est recommandé d’avoir une alimentation normalement salée.
Le régime sans sel est proscrit car la maladie entraîne une perte de sodium dans les urines, ce qui peut provoquer une déshydratation.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant
- Un endocrinologue
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Maladies des os et des muscles
Arthrose
En montant les escaliers ou en soulevant un objet lourd, la même douleur revient ? Et si c’était de l’arthrose ? C’est en effet la maladie articulaire la plus fréquente. Pourtant, parmi les cinq millions de Français touchés, seulement un sur trois consulte.
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est ce que c’est ?
L’arthrose est une affection articulaire d’origine mécanique caractérisée par des lésions au niveau des articulations. Elle aboutit à l’usure et à la destruction précoce du cartilage. Ce tissu qui enrobe les os d’une articulation se ramollit et s'effrite.
A terme, des segments complets de cartilage se désagrègent. En parallèle, des excroissances osseuses se forment au niveau de l’articulation gênant les mouvements articulaires.
Elle est localisée le plus souvent au niveau des articulations des genoux, des hanches, et des vertèbres du dos (cervicales, lombaires). Mais elle peut toucher également d’autres parties du corps, telles que les doigts ou le cou.
Quelles sont les causes et facteurs de risque ?
L’arthrose est la conséquence de l’usure progressive du cartilage des articulations. Celui-ci devenant plus mince et fragile, l’articulation perd en souplesse. Deux types de facteurs de risque favorisent l’arthrose :
Les facteurs généraux :
- L’âge : plus on vieillit, plus les articulations s’usent. Ainsi on estime qu’à 65 ans, une personne sur deux souffre d’arthrose.
- Le sexe : les femmes sont trois plus touchées que les hommes. Notamment après la ménopause car dès lors elles ne sont plus protégées par les œstrogènes.
- Les gènes : lorsque l’un des parents souffre d’arthrose, le risque est augmenté de 2 à 3 pour son enfant.
- L’alimentation : les carences en vitamines (C, D) et en calcium ont des répercutions sur les articulations.
- Le surpoids et l’obésité favorisent également l’arthrose.
Les facteurs locaux :
- Le mode de vie : par exemples certaines professions dans lesquelles on doit répéter un même geste ou la pratique intensive d’un sport. A terme, le cartilage peut se fissurer et favoriser une arthrose.
- Certaines maladies qui abîment les articulations : lésions des ménisques, des tendons, traumatisme, etc.
Quels sont les symptômes ?
Ils apparaissent en moyenne entre 50 et 60 ans. On distingue trois types de symptômes :
- Une douleur articulaire dont l'intensité est variable : généralement elle touche une ou plusieurs articulations, lors d’un mouvement bien particulier, toujours le même. Elle se montre particulièrement présente à l’effort. Lors des poussées d’arthrose, elle devient persistante. Plus le temps passe, plus la douleur devient fréquente, y compris au repos ou la nuit. Sachez aussi qu’il existe des arthroses silencieuses, donc non douloureuses.
- Une raideur des articulations : elle s’exprime surtout le matin au réveil, ou après une immobilité prolongée (après un voyage en position assise par exemple). Elle limite l’amplitude de certains mouvements selon l’articulation concernée. A terme, l’arthrose peut entraîner une modification de la position des os et provoquer des changements de stature.
- Des craquements articulaires (genoux, doigts, chevilles…).
Qui consulter ?
Le médecin traitant dans un premier temps. Puis un rhumatologue, spécialiste des maladies des os et des articulations.Le kinésithérapeute pourra également améliorer votre quotidien.En cas d’arthrose évoluée insensible aux médicaments, vous pouvez être amené à consulter un orthopédiste. Ce chirurgien pourra éventuellement vous proposer une solution chirurgicale.
Comment faire le diagnostic ?
La douleur articulaire peut avoir plusieurs origines. Au moindre doute, parlez-en à votre médecin traitant. A la suite d’un interrogatoire (à quelle fréquence avez-vous mal ? A quel moment de la journée ? etc.), il décidera ou non de vous prescrire une radiographie, examen qui confirmera avec certitude son diagnostic.
Quels sont les traitements ?
Les douleurs chroniques sont difficiles à supporter au quotidien. La prise en charge de l’arthrose est pour cela indispensable. Et en même temps, les traitements anti-douleur sont souvent mal supportés à cause de leurs effets indésirables.
- Mise au repos de l’articulation en cas de douleur persistante.
- En fonction de l’intensité de la douleur et du stade de la maladie, le médecin vous proposera la solution médicamenteuse qui vous conviendra le mieux. Deux types de traitements sont généralement associés : les traitements symptomatiques (qui soulagent) comme les antalgiques ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les traitements de fond (qui traitent les causes de la maladie sur le long terme) appelés anti-arthrosiques.
Quel que soit votre traitement, sachez qu’il faut toujours bien suivre la prescription de votre médecin afin de ne pas vous exposer à des effets secondaires, notamment si vous avez des facteurs de risque cardiovasculaires.
- Eviter le surmenage, les activités trop intensives.
- La relaxation peut vous aider à mieux supporter les douleurs et le stress qu’elles engendrent.
- La physiothérapie, le thermalisme peuvent être utiles également.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Entorse
Cette pathologie, la plus fréquente en traumatologie du sport, est sans doute l’affection la plus mal soignée. Comment la traiter au plus tôt pour éviter les complications.
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est ce que c’est ?
L’entorse est un traumatisme de l’articulation (cheville, genou, poignet, pouce…), à l’origine d’un étirement ou d’un déchirement des ligaments qui la soutiennent. Il existe plusieurs stades selon la gravité de la lésion :
- L’entorse légère : un simple étirement des ligaments, appelé foulure. À ce stade, l’articulation est encore fonctionnelle.
- L’entorse moyenne : un étirement des ligaments accompagné d’un début de déchirement.
- L’entorse grave : une rupture complète du ou des ligaments avec possibilité d’arrachements osseux, à l’endroit où le ligament est inséré.
Quelles sont les causes ?
- Un mouvement qui dépasse l’amplitude normale de l’articulation (flexion, extension ou torsion).
- Un choc sur l’articulation.
Quels sont les symptômes ?
Selon le stade de gravité, un ou plusieurs de ces symptômes seront présents.
- Enflure.
- Douleur.
- Ecchymose.
Quelles sont les complications possibles ?
A terme, les entorses à répétition facilitent l’apparition de l’arthrose, qui se manifeste par une dégradation du cartilage de l’articulation.
Qui consulter ?
Médecin généraliste ou rhumatologue.
Comment faire le diagnostic ?
Un examen clinique de l’articulation suffit. Il pourra être compléter par une radiographie ou d’une échographie afin d’éliminer tout risque de fracture et de visualiser le ligament atteint et de découvrir des lésions associées (arrachement osseux, lésion tendineuse...).
Quels sont les traitements ?
Il dépend de la gravité de l‘entorse :
- Bénigne : un simple repos de l’articulation pendant quelques jours suffit. Un traitement anti-inflammatoire local peut y être associé.
- Moyenne : une attelle ou un strapping sera appliqué sur l’articulation pour la maintenir en place. Un traitement médical antalgique peut-être prescrit (anti-inflammatoires non stéroïdiens).
- Grave : on préconise la chirurgie, notamment chez les sportifs. Sinon, le même traitement que pour une entorse moyenne peut suffire.
Par ailleurs, pendant les 72 h qui suivent l’apparition de l’entorse, on peut appliquer le traitement RGCE, soit :
- Repos : en évitant de faire fonctionner l’articulation en utilisant des béquilles.
- Glace : pour diminuer l’œdème.
- Compression : envelopper l’articulation par un bandage ou strapping afin de réduire l’enflure et de soutenir les ligaments atteints.
- Elévation : maintenir l’articulation en position élevée pour faciliter la circulation sanguine.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Fibromyalgie
Des douleurs persistantes dans les muscles, une grande fatigue… La fibromyalgie est invisible, les causes encore inconnues, mais le mal réel. Souvent incompris, les malades ont pourtant besoin d’un soutien psychologique.
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La fibromyalgie est une maladie chronique, qui se traduit par des douleurs diffuses voire des sensations de brûlures dans les muscles de tout le corps, souvent accompagnées d’une sensation de profonde fatigue.
Cette maladie, qui touche 2% à 5% de la population, a été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé en 1992. Elle atteint essentiellement les femmes de 30 à 50 ans, dans la proportion de quatre femmes pour un homme. Les enfants peuvent également être touchés.
Quelles sont les causes ?
L’origine de la maladie est aujourd’hui encore inconnue. Aucune anomalie biologique, radiologique ou histologique ne sont détectables, ce qui rend le diagnostic particulièrement difficile. On a constaté que de nombreux cas de fibromyalgie sont apparus après un choc émotionnel violent ou un traumatisme physique important. Une maladie virale semble également parfois jouer un rôle dans l’apparition de la maladie.
L’origine même de la douleur demeure inconnue. Il pourrait s’agir d’une perception anormale de la douleur (une stimulation normalement indolore serait perçue comme douloureuse) ou d’une perception anormale de l’intensité de la douleur. La fibromyalgie est encore réfutée par de nombreux médecins.
Quels sont les symptômes ?
De nombreux symptômes existent, qui peuvent varier d’un malade à l’autre. Parmi les plus caractéristiques :
- Douleurs musculaires chroniques
- Sommeil non-réparateur
- Grande sensation de fatigue
- Etat dépressif, anxiété
- Sensation d’engourdissement dans les mains et dans les pieds
- Maux de tête- Intestin ou vessie irritables
- Sensibilité accrue aux odeurs, aux bruits, à la lumière, au toucher, aux variations de température
Quelle est l’évolution de la maladie et quelles sont les conséquences sur la vie quotidienne ?
La fibromyalgie évolue sur de nombreuses années et se manifeste de façon tout à fait différente d’une personne à l’autre. Il n’est donc pas rare que les patients subissent une errance diagnostique de plusieurs années.
Le pronostic vital n’est pas engagé car les organes vitaux ne sont pas en jeu. Mais les douleurs peuvent entraver l’activité physique à tel point que les gestes les plus simples deviennent impossibles à certains moments. Dans certains cas, la fibromyalgie peut devenir invalidante, des efforts de moins en moins importants devenant de plus en plus fatigants.
Quels sont les traitements disponibles ?
L’origine de la douleur n’étant pas connue, il n’existe aucun traitement spécifique pour la fibromyalgie. Certains médicaments sont toutefois utilisés avec de bons résultats :
- Les antidouleurs
- Les anticonvulsivants sont souvent prescrits contre la douleur
- Les antidépresseurs peuvent à la fois réduire la douleur et l’état dépressif
- Les somnifères peuvent avoir un effet relaxant
- Il est très important de maintenir ou de reprendre une activité physique fractionnée et d’intensité moyenne
- Un soutien psychologique est souvent indispensable
- Une bonne hygiène de vie (heures de coucher régulières, alimentation équilibrée…) est primordiale
Qui consulter ?
- Un rhumatologue
- Un psychothérapeute
Voir aussi : http://www.linternaute.com/sante/muscle-os/dossier/fibromyalgie/index.shtml
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Fracture du col du fémur
Elle survient la plupart du temps après 60 ans et peut avoir des conséquences graves si elle est mal prise en charge. La fracture du col du fémur se soigne de mieux en mieux, mais doit alerter sur l’état osseux du malade.
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le col du fémur désigne le haut de cet os de la cuisse, à l’endroit où il s’articule avec le bassin. On parle de fracture lorsque cet os est brisé, suite à un traumatisme. La fracture du col du fémur concerne essentiellement les personnes de plus de 60 ans. On estime que près de 50 000 personnes sont concernées chaque année en France. Un tiers des personnes de 90 ans et plus ont subi ou subiront un jour une telle fracture. Elle est particulièrement fréquente chez les femmes.
Quelles sont les causes ?
La fracture du col du fémur survient généralement après un traumatisme. Chez les personnes âgées, il peut être tout à fait mineur, il s’agit le plus souvent d’une simple chute de sa propre hauteur.
Si l’os se casse si facilement, c’est souvent à cause de l’ostéoporose, qui apparaît après la ménopause : les os ont plus de mal qu’avant à fixer le calcium et se fragilisent, se brisant ainsi facilement au moindre choc. La tête du fémur est déjà plus fragile que le reste du squelette en temps normal et devient plus vulnérable encore.
Quels sont les symptômes ?
- Le premier symptôme, le plus évident, est bien sûr la douleur très vive dans le haut de la cuisse et au niveau du bassin.
- La victime ne peut pas marcher.
- Parfois, la jambe est déformée au niveau du bassin.
Comment établit-on le diagnostic ?
Outre l’examen clinique, le médecin pourra confirmer et préciser le diagnostic grâce à une radiographie. Elle permettra notamment de déterminer l’endroit précis de la fracture.
Quel est le traitement ?
Le traitement est presque toujours chirurgical. Plusieurs options existent :
- Pose d’une prothèse partielle ou totale de hanche. Elle consiste à remplacer l’articulation bassin-fémur par des "os" artificiels en métal. L’opération se déroule souvent sous péridurale, parfois sous anesthésie générale. C’est la solution la plus souvent choisie, notamment chez les personnes âgées, dont les os se réparent moins rapidement.
- L’osthéosynthèse consiste en la pose de clous, de vis et parfois de plaques, pour stabiliser la fracture, qui se consolidera ensuite toute seule. Elle est plutôt recommandée pour les personnes actives, de bon pronostic.
Quelle est l’évolution ?
La convalescence se fait avec plus ou moins de succès selon les patients. Chez les personnes très âgées, le taux de décès dans l’année qui suit la fracture est plus élevé que la moyenne. En outre, il n'est pas rare que la fracture se consolide mal et pose des problèmes de handicap par la suite. Mais de grands progrès ont été réalisés depuis les années 1970.
Si l’évolution est bonne, il faut compter entre trois et six mois pour un rétablissement complet.
Peut-on prévenir la fracture du col du fémur ?
La seule prévention possible consiste à surveiller les risques d’ostéoporose et à traiter cette maladie si besoin.Certains signes doivent inciter à consulter : diminution de la taille de plus de 3 cm, fracture après 45 ans, en dehors de tout traumatisme important.
L’ostéoporose survenant souvent quelques années après la ménopause, les femmes doivent être particulièrement attentives et, en cas de doute, demander à pratiquer un examen d’ostéodensitométrie, qui permet de vérifier la solidité des os.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Les urgences de l’hôpital le plus proche.
- Le samu (15).
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Hallux Valgus
Plus connu sous le nom populaire d’oignon du pied, l’hallux valgus est une déformation du gros orteil, qui provoque une bosse sur le côté intérieur du pied. Il faut parfois opérer pour pouvoir marcher à nouveau sans douleur.
Dernière mise à jour : mars 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’hallux valgus est une déformation du gros orteil, dont l’extrémité se déplace de plus en plus vers les autres orteils, formant ainsi un angle avec le pied : cette bosse devient de plus en plus grosse, jusqu’à déformer complètement le pied. La marche est alors douloureuse.
Cette pathologie toucherait entre 5 % et 10 % de la population, les femmes en étant beaucoup plus souvent victimes que les hommes.
Quelles sont les causes ?
- Il existe souvent un terrain héréditaire.
- La forme des pieds peut avoir une influence. Ainsi, on a remarqué que les pieds égyptiens (gros orteil plus long), à l’extrémité large ou plats étaient plus souvent victimes d’hallux valgus.
- Le port de chaussures étroites à talon haut est un facteur déclencheur incontestable et très fréquemment repéré parmi les patientes victimes d’hallux valgus.
- Certaines formes d'arthrite favorisent également son apparition.
Quels sont les symptômes ?
- Bosse qui se forme sur la face intérieure du pied, au niveau de l’articulation entre le gros orteil et le pied.
- Parfois, inflammation et donc rougeur au niveau de cette bosse : c’est la bursite.
- Douleur à la marche.
- Difficulté à se chausser.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le médecin va se baser sur l’examen clinique, qui sera confirmé par une radiographie, permettant de déterminer l’ampleur de la déformation osseuse.
Quels sont les traitements disponibles ?
- Il est possible de ralentir l’évolution de la déformation par le port de semelles adaptées, qui seront prescrites par un podologue. A coupler avec des chaussures confortables, suffisamment larges et sans trop de talons.
- Bien souvent, seule la chirurgie permet de régler le problème. La technique consiste à tailler l’excroissance osseuse qui s’est formée et à replacer le gros orteil parallèlement aux autres, en jouant sur l’os et sur les tendons. Un mois de convalescence et de rééducation sont souvent nécessaires avant de pouvoir remarcher normalement. Pendant ce temps, la patient doit porter une sandale spécialement conçue.
Quelle est l’évolution ?
Le traitement est de très bon pronostic. De gros progrès ont été réalisés et, si les suites de l’intervention sont un peu douloureuses, les patients sont souvent satisfaits du résultat.
Qui consulter ?
- Le médecin traitant.
- Un podologue
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Hernie discale
Douleurs aigues dans le dos, raideur de la colonne vertébrale et fourmillements sont les principaux symptômes de la hernie discale. Pouvant toucher aussi bien les cervicales que les lombaires, la hernie se soigne principalement avec du repos et des anti-douleurs.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
De manière générale, une hernie désigne la saillie d’un organe ou d’une partie d’organe hors de la cavité dans laquelle il est normalement contenu. Elle peut survenir au niveau du diaphragme, de la paroi abdominale ou des disques intervertébraux.
La hernie discale concerne plus les hommes que les femmes et se déclare généralement entre 35 et 55 ans. Le disque intervertébral, chargé d’amortir les chocs et d’assouplir la colonne vertébrale, est constitué d’un noyau gélatineux central (nucleus pulposus) et d’un anneau de fibres périphériques attachant les deux vertèbres l’une à l’autre (il y en a en tout 33 dans la colonne vertébrale ou rachis). Si les pressions exercées sur le disque sont trop élevées ou si le dos est constamment sollicité, le disque s’affaiblit, se rompt, l’anneau se fissure et le noyau fait saillie à l’extérieur, comprimant une racine nerveuse, voir la moelle épinière. C’est cette compression qui est à l’origine des fortes douleurs accompagnant la hernie. Les hernies discales se produisent majoritairement au niveau lombaire, dans le bas du dos, mais peuvent également atteindre les cervicales.
Quelles sont les causes ?
Il peut y en avoir plusieurs selon les cas. Généralement, c’est une sollicitation excessive et/ou brutale du dos qui est à l’origine de hernies. Parfois aussi, c’est une dégénérescence discale liée à l’âge qui peut être en cause.
Enfin, il existe plusieurs catégories de personnes à risque qui doivent faire attention à leur posture pour éviter la hernie discale :
- Les personnes pratiquant des métiers ou des sports exigeants physiquement.
- Les personnes âgées de 35 ans à 55 ans.
- Les femmes enceintes.
Quels sont les symptômes ?
Une hernie discale se manifeste par des douleurs aigues associées à des raideurs du dos. Fourmillements et engourdissement accompagnent ces douleurs. Si le noyau du disque comprime une racine nerveuse, cela provoque une névralgie. Il est parfois possible que la compression touche également le nerf sciatique, provoquant une douleur fulgurante aux fesses et aux jambres. Par contre, si cela touche la moelle épinière, une paralysie des membres peut survenir. Certaines hernies lombaires peuvent être suivies d’une paralysie des sphincters.
Une hernie discale cervicale par exemple provoque des douleurs au niveau du cou, des épaules, de la poitrine et du bras. Certains gestes ou mouvements, comme se pencher vers l’avant, rire ou éternuer, exacerbent les douleurs.
Qui consulter ?
Un médecin généraliste, qui vous orientera vers le spécialiste concerné (kinésithérapeute et/ou ostéopathe).
Comment faire le diagnostic ?
Le médecin réalise un examen approfondi lorsqu’il soupçonne une hernie. Pour confirmer le diagnostic, il fera faire un scanner et une IRM.
Quels sont les traitements ?
Le traitement vise tout d’abord à soulager les douleurs vertébrales et les névralgies. Ainsi, la clé de voûte du traitement reste le repos au lit, mais qui ne doit pas se prolonger trop longtemps sous peine de favoriser l’atrophie et l’affaiblissement des muscles du dos et de compromettre la mobilité normale des articulations de la colonne. Des médicaments anti-douleurs sont prescrits pour soigner l’inflammation : analgésiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ce type de traitement est généralement suffisant pour la plupart des hernies. Il existe également des traitements sur le long terme destinés à éviter les rechutes et à soigner les douleurs persistantes. Ils se basent sur des massages, des séances de kinésithérapie et le port d’un corset abdominal (hernie lombaire) ou d’un collier cervical (hernie cervicale).
Si les traitements classiques ne sont pas efficaces, la chirurgie est le seul moyen de traiter la hernie. Elle permet d’éliminer la pression qu’exerce le disque intervertébral sur les racines nerveuses. Plusieurs options s’offrent au chirurgien selon le type de pathologie à laquelle il a à faire : la discectomie (ablation partielle ou complète du disque), plus communément appelée décompression chirurgicale ou alors la résection (ablation d’un fragment ou de la totalité d’un organe) d’une partie de la vertèbre. En raison des risques associés à l’intervention, la chirurgie n’est envisagée qu’en dernier recours.
Dans tous les cas, les patients doivent veiller à adopter de bonnes postures et ne pas trop solliciter le dos.
Voir aussi : http://www.linternaute.com/sante/quotidien/conseils/07/0705-mal-dos/
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Hippocratisme digital
Cette déformation des doigts de la main et parfois du pied est souvent le symptôme d’une maladie cardiaque ou pulmonaire. La maladie traitée, les doigts retrouvent généralement leur aspect original.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
L’hippocratisme est une déformation de l’extrémité des doigts décrite pour la première fois par le célèbre Hippocrate il y a 2 500 ans. Les orteils sont parfois également touchés. Le bout des doigts peut parfois être douloureux mais ce n’est pas toujours le cas.
Cette pathologie n’est en général qu’un symptôme d’une autre maladie, le plus souvent cardiaque ou pulmonaire.
Quelles sont les causes ?
L’hippocratisme digital est parfois héréditaire.
En général, il est plutôt dû à une maladie pulmonaire :
- Dilatation des bronches.
- Mucoviscidose.
- Cancer.
- Tuberculose.
Peuvent également être en cause :
- Certaines maladies cardiaque, notamment si elles sont cyanogènes.
- Plus rarement, certaines affections de l’appareil digestif (cirrhose du foie), certains cancers (thyroïde, lymphome de Hodgkin…).
On ne sait pas encore expliquer précisément ce qui provoque cette déformation, mais il semble qu’un mauvais fonctionnement des plaquettes dans ces maladies puisse être en cause.
Quels sont les symptômes ?
Ils sont caractéristiques.
- L’ongle prend un aspect bombé en "verre de montre", le bout des doigts est déformé, plus large que les autres phalanges. On parle de doigts en baguettes de tambour ou en spatule.
- Les tissus sous-jacents sont hypertrophiés.
- Parfois les os de la main et du pied sont également épaissis.
- Les extrémités des doigts peuvent être douloureuses, mais cela ne représente pas la majorité des cas.
Comment établit-on le diagnostic ?
Le diagnostic est établi d’après l’examen clinique. L’observation des ongles est particulièrement courante dans le cadre d’une consultation homéopathique.
Le médecin essaiera ensuite de déterminer la cause de cet hippocratisme, ce qui peut conduire à des examens plus poussés au niveau cardio-pulmonaire, notamment.
Quels sont les traitements disponibles ?
Aucun traitement dans le cas d’un hippocratisme héréditaire. Sinon, il convient de traiter la cause de l’hippocratisme une fois qu’elle est dépistée.
Quelle est l’évolution ?
Lorsque la maladie qui a causé l’hippocratisme digital disparaît, les ongles reprennent généralement leur aspect initial.
Qui consulter ?
Le médecin traitant.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Lombalgie chronique
Contrairement au simple lumbago, la lombalgie est souvent récurrente. Elle se manifeste par une douleur modérée mais systématique avec l’effort.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La lombalgie est une douleur du bas du dos qui peut être inflammatoire (tassement de la colonne vertébrale), mécanique (en cas d’arthrose) ou d’origine viscérale (rein, appareil urinaire ou génital affectés, aorte ou moelle épinière lésées).
Quelles sont les causes ?
Souvent l’arthrose des vertèbres lombaires est en cause. Une mauvaise position de la colonne et plus particulièrement au niveau des disques situés entre les vertèbres peut aussi être à l’origine de la lombalgie chronique.
Quels sont les signes ?
Une douleur dans la région lombaire gênante la nuit et au réveil, qui se prolonge parfois dans les membres inférieurs. Les personnes souffrant de lombalgie ressentent une raideur qui nécessite un temps au réveil pour débloquer le dos.
Comment faire le diagnostic ?
Un examen clinique approfondit est recommandé avec selon les cas une radiographie, un scanner ou une I.R.M.
Qui consulter ?
Le médecin traitant ou le rhumatologue.
Quels sont les traitements ?
On traite la douleur avec des analgésiques et des anti-inflammatoires mais il faut parfois avoir recours à la kinésithérapie ou à l’immobilisation temporaire dans un corset de résine.
A lire :
http://www.linternaute.com/sante/quotidien/chats/07/0701-inrs/appel-chat.shtml
http://www.linternaute.com/pratique/sante/maladies/maladies-des-os-et-des-muscles/1107/index.html
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Lumbago
Aussi connu sous le nom de tour de rein, le lumbago survient après un faux mouvement et maintient le bas du dos dans une position douloureuse.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est ce que c’est ?
Le lumbago est une douleur lombaire causée par la fissure d’un disque situé entre deux vertèbres du bas du dos. Il s’agit en fait d’une lombalgie (douleur des lombaires) aiguë, à distinguer de la lombalgie chronique.
Quelles sont les causes ?
Un faux mouvement ou un effort brusque peut causer un lumbago, de même que se relever en soulevant un poids sans plier les genoux ou la pratique de sport sans échauffement. Une dégénérescence des articulations suite à de microtraumatismes peut aussi en être la cause.
Quels sont les symptômes ?
Le lumbago est une contracture aiguë qui se manifeste brusquement dans le bas du dos, au niveau des lombaires. Les contractures sont des contractions durables et douloureuses. Un craquement du dos peut se faire entendre au moment du blocage.
Qui consulter ?
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Quels sont les traitements ?
Quelques jours d’immobilisation sont nécessaires. Du repos, des séances de kinésithérapie accélèrent le rétablissement. L’emploi de cortisone, d’analgésiques et d’anti-inflammatoires peut aider également.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Maladie de Paget de l'os
Elle touche 3 % à 4 % des plus de 40 ans et pourtant, cette pathologie est peu connue. Rarement très grave, elle entraîne tout de même une déformation et une fragilisation de certains os du squelette.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La maladie de Paget de l’os est une maladie chronique qui atteint certains os. Les cellules s’y détruisent et s’y forment beaucoup plus rapidement, entraînant ainsi une augmentation et une fragilisation du volume de l’os. Tous les os peuvent être touchés mais elle atteint plus généralement le bassin, le fémur, le crâne, la colonne vertébrale ou encore le tibia.
Cette maladie est relativement en fréquente, notamment en Grande-Bretagne. Elle touche 3% à 4% de la population européenne après 40 ans. Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes.
Quelles sont les causes ?
On ne connaît pas les causes de la maladie de Paget mais l’on suspecte un terrain génétique puisque certaines familles sont plus touchées que d’autres.
En outre, plusieurs études tendent à prouver qu’un virus pourrait être à l’origine de la maladie. Elle n’est toutefois pas contagieuse.
Quels sont les symptômes ?
Selon l’ampleur de la maladie, qui peut avoir des degrés divers, et sa localisation, les symptômes sont variables, et même parfois inexistants.
On constate parfois :
- Des déformations de l’os atteint, notamment au niveau des articulations.
- Des douleurs, qui peuvent être plus intenses la nuit. Elles sont particulièrement perceptibles si l’excroissance de l’os comprime un nerf.
- Selon la localisation, et à un stade avancé, peut provoquer : maux de tête, fourmillements ou paralysie des jambes, jambes arquées, difficultés à marcher…
Comment établit-on le diagnostic ?
La maladie de Paget est souvent découverte par hasard, à l’occasion d’une radiographie par exemple.
D’autres fois, quand elle est avancée, ce sont les différents symptômes qui poussent le malade à consulter. Le diagnostic établit d’après l’examen médical pourra être confirmé par une radiographie osseuse.
- La scintigraphie osseuse permet de mieux définir l’avancement de la maladie.
- Un dosage sanguin des phosphates alcalines, marqueur de la maladie, peut aussi être réalisé pour exclure toute autre pathologie.
Quelle est l’évolution de la maladie ?
L’ampleur et la rapidité d’évolution de la maladie sont très variables d’un patient à l’autre. Dans la majorité des cas, le pronostic est très favorable.
Dans quelques rares cas, la maladie peut entraîner des complications graves : tumeur osseuse maligne, insuffisance cardiaque, paralysie…
Quels sont les traitements disponibles ?
- Lorsque le patient est asymptomatique, il ne prend généralement aucun traitement.
- Si les douleurs deviennent trop importantes, elles peuvent souvent être soulagées avec des anti-inflammatoires non-stéroïdiens ou des antalgiques classiques type paracétamol.
- La prise de diphosphonates ralentit généralement beaucoup l’évolution de la maladie, voire la stabilise.
- Les complications osseuses (arthrose, colonne vertébrale fragile, nerf, comprimé, etc.) peuvent être traitées par chirurgie.
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Re: Santé > Pratique > Maladies > Maladies nerveuses
Myopathie de Duchenne
Un enfant qui tombe régulièrement, puis qui ne peut plus se déplacer qu’en fauteuil… La myopathie de Duchenne touche uniquement les garçons, dans une proportion de 1 pour 3500.
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
La dystrophie musculaire de Duchenne a été décrite pour la première fois en 1860, par le docteur Duchenne, de Boulogne-sur-Mer. Il s’agit d’une maladie génétique : l’anomalie se trouve sur un gène du chromosome X. C’est la forme de myopathie de l’enfant la plus répandue. Les petits garçons atteints voient leurs muscles s’atrophier progressivement, jusqu’à ne plus pouvoir effectuer aucun geste de la vie courante.
Quelles sont les causes ?
La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est liée à l’absence dans le corps d’une protéine, la dystrophine. Le gène qui code la production de la dystrophine est défectueux chez les malades de Duchenne. Ainsi, la protéine produite n’est pas fonctionnelle. Sans elle, la membrane des cellules musculaires est fragilisée et les fibres se détruisent peu à peu.Le gène déficient a été identifié en 1986. Seuls les garçons sont touchés car il s’agit d’une version du gène dite récessive, située sur le chromosome sexuel X.
Quels sont les symptômes ?
La DMD touche l’ensemble des muscles de l’organisme, y compris le cœur.
- La maladie est souvent indétectable avant l’âge de trois ans, quoique l’enfant commence en général à marcher très tard.
- Ensuite, il tombe souvent, se relève difficilement.
- Des gestes tels que monter des escaliers sont problématiques.
- Vers 10-12 ans, l’utilisation d’un fauteuil roulant s’avère indispensable.
- Progressivement, les muscles du tronc et des membres s’affaiblissent également. - Des scolioses graves sont souvent associées.
Quelle est l’évolution de la maladie et quelles conséquences sur la vie quotidienne ?
La maladie se manifeste d’abord dans les muscles inférieurs. Au bout de quelques années, l’enfant n’a plus le choix que de se déplacer en fauteuil. Son tonus musculaire dans le tronc et les bras disparaît peu à peu, entraînant des complications (risques d’infections broncho-pulmonaires et de décompensation ventilatoire). Des trachéotomies sont souvent réalisées afin de l’aider à respirer. Un fauteuil électrique peut lui permettre de garder une certaine autonomie de déplacement.
Les progrès des aides techniques et des chercheurs ont permis d’augmenter considérablement l’espérance de vie. Aujourd’hui, elle dépasse largement la 20e année.
Quels sont les traitements disponibles ?
Pour l’heure, aucun traitement ne permet de guérir la myopathie de Duchenne.
- On peut ralentir l’évolution de la maladie grâce à une prise en charge pluridisciplinaire (orthopédique, respiratoire, cardiaque, nutritionnelle, etc.).
- Les glucocorticoïdes sont utilisés outre-Atlantique. Ils sont efficaces pour améliorer la force motrice pendant au moins six mois et prolonger la marche pendant deux ans.
- De nombreux essais très prometteurs sont en cours sur les animaux. Des souris atteintes d’une maladie comparable semblent avoir été soignées, même si on manque encore de recul pour décrire les effets à long terme. Des équipes de chercheurs travaillent également pour soigner des chiens Golden retrievers touchés par l’équivalent de la maladie de Duchenne. On parle de thérapie génique.
Qui consulter ?
Il existe en France de nombreuses consultations multidisciplinaires pour les maladies neuromusculaires. Vous pourrez rencontrer, lors d’un même rendez-vous, des spécialistes orthopédiques, respiratoires, cardiaques, nutritionnels, etc.
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Ostéoporose
En France, on déplore chaque année 50 000 fractures du col du fémur. L'ostéoporose touche 30% des femmes de plus de 50 ans et 50% des plus de 75 ans. Comment prévenir cette maladie ?
Dernière mise à jour : avril 2010
Qu’est ce que c’est ?
Selon l’OMS, l’ostéoporose est une maladie généralisée du squelette, caractérisée par une diminution de la densité des os et des altérations de leur structure entraînant une réduction de la résistance osseuse et donc un risque élevé de fracture.
Quelles sont les facteurs de risque ?
Les principaux :
- Une ménopause précoce-des antécédents maternels de fracture du col du fémur
- Un indice de masse corporelle faible (petite taille et faible poids)
- Un traitement prolongé à la cortisone
Quelles sont les symptômes ?
L’ostéoporose n’est pas douloureuse, c’est une maladie « silencieuse ». C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de la dépister tôt, avant la première fracture. Les fractures sont par contre douloureuses, sauf dans le cas des fractures de vertèbres qui sont sans douleur, et qui sont responsables du tassement vertébral.
Qui consulter ?
Un rhumatologue.
Comment faire le diagnostic ?
L’ostéodensitéométrie est l’examen de référence pour diagnostiquer l’ostéoporose. Cet examen radiologique aux rayons X donne une mesure de la masse osseuse, c’est-à-dire qu’il mesure la quantité d’os à un endroit donné du squelette. L’objectif pour le médecin étant d’estimer le risque de fracture. L’examen est indolore et dure environ 15 minutes. Il est utile et remboursé seulement si vous avez des facteurs de risque.
Quels sont les traitements ?
Tout d’abord, le traitement de l’ostéoporose passe par des règles de vie : avoir une alimentation variée et riche en calcium (laitages, fromages, eaux minérales riches en calcium), lutter contre la sédentarité (l'activité physique assure le maintient de l'intégrité du squelette et limite les chutes), sortir dehors tous les jours (la vitamine D apportée par les rayonnements solaires protège le squelette).Il existe également des médicaments contre l’ostéoporose et il est possible d’en associer plusieurs types en même temps :
- Les SERM : les modulateurs sélectifs des récepteurs des œstrogènes sont des molécules dont les effets diffèrent selon les tissus cibles. Au niveau de l'os, ils miment l'effet des œstrogènes, diminuant ainsi la perte osseuse et le risque de fracture.
- Les bisphophonates : ils réduisent le risque de fracture car ils inhibent les cellules (les ostéoclastes) qui sont responsables de la destruction du tissu osseux
A lire aussi :
L'Internaute Santé, chat avec un spécialiste de l'ostéoporose.
L'Interntaute Santé, conseils pour prévenir les chutes.
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Rupture du tendon d'Achille
Figurant parmi les pathologies du sportif les plus connues, la rupture du tendon d’Achille entraîne une immobilisation de plusieurs semaines. Les récidives sont possibles mais peuvent être partiellement prévenues.
ernière mise à jour : avril 2010
Qu’est-ce que c’est ?
Le tendon d’Achille relie le muscle du mollet à l’os du talon. C’est le tendon le plus volumineux de l’organisme. Particulièrement résistant, il peut supporter une charge de 400 kg. Il arrive toutefois que, suite à un effort violent, ce tendon se casse : c’est la rupture du tendon d’Achille, une pathologie relativement fréquente, surtout chez les sportifs.
Quelles sont les causes ?
Le déclencheur est un effort trop violent. Mais la rupture survient sur un terrain propice, notamment lorsque le tendon est fragilisé par une dégénérescence des fibres tendineuses. Il peut également être vulnérable suite à un traitement aux fluoroquinolones.
Quels sont les symptômes ?
- Une douleur très vive et brutale, en-dessous du mollet.
- La victime s’effondre, incapable de marcher ou de se mettre sur la pointe des pieds.
- Une dépression se forme au-dessus du talon.
Quels sont les traitements disponibles ?
Plusieurs options existent.
- La pose de deux plâtres successifs, qui vont d’abord immobiliser l’articulation avec la pointe de pied tendue, puis avec le pied à 90 degrés. Compter deux mois de plâtre puis une rééducation assez longue.
- La chirurgie classique, qui consiste à ouvrir sur une dizaine de centimètres pour aller recoudre le tendu rompu.
- La chirurgie via la technique percutanée, qui consiste à pratiquer deux petites incisions, par lesquels on introduira des aiguilles avec du fil, qui serviront à rattacher les deux parties du tendon. Les suites opératoires sont moins lourdes et on ressort généralement de l’hôpital dans la journée.
Quelle est l’évolution ?
Tout dépend de la technique choisie. Dans le cas du plâtre, la rééducation est assez longue. Le taux de récidive est assez élevé (10 % à 15 %). Il faut généralement compter au moins six mois avant de pouvoir reprendre une véritable activité sportive.
Pour la chirurgie, il existe un risque, comme pour toute opération. En revanche le taux de récidive est faible, de l’ordre de 1 % à 2 %.
Peut-on éviter les récidives ?
Il est possible de limiter le risque de récidive en adaptant ses habitudes de vie.
- Avant, pendant et après une séance sportive, penser à bien s’hydrater.
- Porter des chaussures adaptées.
- Penser à s’échauffer suffisamment longtemps.
Qui consulter ?
- Les urgences (15, 18, 112).
- Le médecin traitant.
- Un orthopédiste.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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