Contes animaux
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Aurélien arrête un voleur
Il était une fois un écureuil roux appelé Aurélien, il était courageux et intelligent.
Un jour en écoutant la radio, il entendit qu’un vol s’était produit à Marseille, alors il décida d’aller arrêter ce fameux voleur de bijoux pour devenir célèbre et connu.
En route il se dit :
« Je suis quand même petit contre ce voleur. Mais, ce n’est pas grave je me débrouillerai. »
En arrivant à Marseille il vit un oiseau et un renard discuter. Il leur demanda s’ils voulaient l’accompagner dans son voyage. Ils acceptèrent de venir.
L’oiseau s’appelait Œil de Lynx et le renard Rusé coquin. Ils partirent et en chemin ils rencontrèrent des bergers Allemands suspects qui devaient empêcher tout le monde de passer.
Rusé coquin dit à ses amis :
-« Faisons semblant de partir et revenons quand ils ne feront pas attention. »
Ils revinrent cinq minutes après et ils passèrent inaperçus. Après quelques heures de marche Aurélien, Œil de Lynx et Rusé coquin arrivèrent au repère du voleur.
Ils le capturèrent grâce à un filet. Le voleur fut pris au piège.
Ils rentrèrent chez eux et ils firent tous une grande fête. Quelques semaines après ils furent tous décorés.
Un jour en écoutant la radio, il entendit qu’un vol s’était produit à Marseille, alors il décida d’aller arrêter ce fameux voleur de bijoux pour devenir célèbre et connu.
En route il se dit :
« Je suis quand même petit contre ce voleur. Mais, ce n’est pas grave je me débrouillerai. »
En arrivant à Marseille il vit un oiseau et un renard discuter. Il leur demanda s’ils voulaient l’accompagner dans son voyage. Ils acceptèrent de venir.
L’oiseau s’appelait Œil de Lynx et le renard Rusé coquin. Ils partirent et en chemin ils rencontrèrent des bergers Allemands suspects qui devaient empêcher tout le monde de passer.
Rusé coquin dit à ses amis :
-« Faisons semblant de partir et revenons quand ils ne feront pas attention. »
Ils revinrent cinq minutes après et ils passèrent inaperçus. Après quelques heures de marche Aurélien, Œil de Lynx et Rusé coquin arrivèrent au repère du voleur.
Ils le capturèrent grâce à un filet. Le voleur fut pris au piège.
Ils rentrèrent chez eux et ils firent tous une grande fête. Quelques semaines après ils furent tous décorés.
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Re: Contes animaux
Chipo le zèbre
Il était une fois un animal très gentil. Qui s’appelait Chipo le zèbre . Sa mission était d’aller chercher une crème glacée au fond d’une grotte pour sauver son pays et son roi . Il partit et rencontra Clicli la chouette. Chipo lui dit :
-« Veux-tu venir avec moi chercher une crème glacée ? »
Clicli dit :
-« oui » et il partit avec elle .
Plus tard dans la journée ils rencontrèrent Titi le renard tout roux . Titi partit avec eux . Ils virent une grotte. Soudain un lion surgit il était très, très méchant.
Clicli lui donna un coup de bec et le lion tomba. Ils continuèrent leur route et rentrèrent dans la grotte.
Chipo vit la crème glacée mais il y avait le serpent Voracié. Comme le renard était très agile il prit la crème glacée et Clicli ,Titi et Chipo sortirent de la grotte. Chipo les remercia de l’avoir aidé.
Il leur donna dix francs chacun, et partit rapporter la crème glacée au roi.
Chipo épousa Chipette la zèbre et il vécurent heureux.
-« Veux-tu venir avec moi chercher une crème glacée ? »
Clicli dit :
-« oui » et il partit avec elle .
Plus tard dans la journée ils rencontrèrent Titi le renard tout roux . Titi partit avec eux . Ils virent une grotte. Soudain un lion surgit il était très, très méchant.
Clicli lui donna un coup de bec et le lion tomba. Ils continuèrent leur route et rentrèrent dans la grotte.
Chipo vit la crème glacée mais il y avait le serpent Voracié. Comme le renard était très agile il prit la crème glacée et Clicli ,Titi et Chipo sortirent de la grotte. Chipo les remercia de l’avoir aidé.
Il leur donna dix francs chacun, et partit rapporter la crème glacée au roi.
Chipo épousa Chipette la zèbre et il vécurent heureux.
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Re: Contes animaux
Coco le singe aventureux
Coco le singe s'ennuyait à la maison parmi les autres jouets. Le cheval basculait toujours de la même manière, le petit chien racontait toujours la même histoire: " Vou- vou- vou !" et le camion de bois n'avait pas de moteur.
Coco réfléchissait. C'était difficile car il n'avait pas beaucoup de cervelle. Il devint de si méchante humeur qu'il ne prêta plus sa patte secourable aux jouets tombés par terre. Le chien de peluche et le cheval de bois ne reconnaissait plus le bon Coco.
D'abord pourquoi s'appelait-il Coco ? Ressemblait-il vraiment à une noix de coco ? C'est ce qu'on lui avait dit, mais il n'en était pas sûr. Il eut envie de courir le monde. Il en apprendrait des choses !
Il mit son chapeau panama et son petit veston rouge. Il remplit une gourde d'eau, se coupa un morceau de pain et du chocolat qu'il cacha dans une musette. Et tout doucement il s'en alla .
Enfin il vit le monde ! Des villes, des beaux châteaux, des lacs, des vignes et des vergers, des montagnes.
Les oiseaux chantaient, les ombelles blanches s'ouvraient dans l'herbe, le ciel était tout bleu. Coco se sentait heureux. Il suivit un long chemin où il ne rencontra personne.
Il arriva dans une forêt. Il avait très soif, mais l'eau des étangs n'est pas bonne à boire. Il but de sa gourde pendant qu'une grenouille étonnée le regardait.
" Où vas-tu ?" demanda-elle. "Très loin, je veux connaître le monde", répondit Coco. "A moi, mon étang me suffit !" Et la grenouille sauta dedans.
Mais derrière un buisson, il aperçut un tigre qui avait une grosse tête et des oreilles comme des touffes d'herbes sèches.
Coco eut peur. Il savait que le tigre est dangereux; plus que les autres bêtes de la forêt.
Il grimpa sur un arbre et s'endormit. Au matin, il eut grand faim. Mais il ne trouva rien dans sa musette. Pendant la nuit, les écureuils étaient venus chercher le pain et le chocolat. Il but l'eau qui lui restait dans sa gourde et descendit de l'arbre après quelques culbutes sur les branches.
Le tigre était parti. Il rencontra des ours et s'entendit très bien avec eux, surtout avec un petit ours qui lui donnait la main. Mais il avait de la peine à les suivre sur le sol. Coco préférait remonter sur les sapins, sauter de l'un à l'autre et lancer des pives sur le museau des ours.
En leur compagnie, il traversa d'immenses forêts. Les ours lui enseignèrent à se nourrir de noisettes, de fraises et de framboises, et du miel des abeilles sauvages. Ils l'emmenèrent ainsi jusque dans le Nord.
Là, ils procurèrent à Coco un joli traîneau et un chien polaire, très fort, qui courait plus vite qu'un cheval ! Coco glissa ainsi sur de grands déserts de neige. Il était content d'avoir pris son chapeau panama, car le soleil tapait dur.
Ainsi Coco le singe arriva chez le Roi des Ours. Il était tout blanc, avec une couronne d'or sur la tête, et son trône reposait sur une montagne de glace qui étincelait.
Mais Coco avait toujours vécu en Suisse, les montagnes de glace ne l'impressionnaient guère et il avait pas un très grand respect des rois. Il ne fit pas d'élégantes courbettes, à peine sut-il enlever son chapeau.
Aux questions que lui posa le Roi des Ours, il osa répondre "Les Suisses n'ont jamais voulu de roi".
Le Roi des Ours ne goûta pas du tout cet esprit républicain. Il fit enfermer le pauvre Coco dans un cachot très froid.
Le singe sombra dans la mélancolie, sa paupière devint de plus en plus lourde et son regard d'éteignit. Une bonne araignée vint à son secours et tissa sur le mur une toile si solide, qu'il put l'utiliser comme une échelle de corde.
Hissé jusqu'au soupirail, il se laissa redescendre de l'autre côté.
Mais la prison était entourée d'une mer remplie d'icebergs qui s'entrechoquaient de manière effrayante.
"Au secours !" cria-t-il.
Par bonheur le Pilote des Glaces faisait un petit tour par là avec son hélicoptère et il descendit attraper Coco.
Ils passèrent par-dessus la mer. Coco regardait. Il dit : "Voici une île où je voudrais aller !" Le Pilote des Glaces le déposa sur l'île. Ils se firent des signes d'adieu.
Mais c'était une baleine . Par chance, elle se montra de belle humeur. Coco n'était pas mal sur son dos. Il s'amusait beaucoup avec ses petites fontaines. Mais il avait perdu son chapeau, le vent soufflait très fort.
Enfin la baleine amena Coco dans un port. Là, il prit d'abord un bateau, puis un train, puis un autobus, et il arriva dans sa petite ville.
Tout avait tellement changé en son absence ! Il y avait de nouvelles rues et de grands magasins.
Il retrouva pourtant sa maison.
Il entra tout joyeux, salua le cheval à bascule, le camion de bois et le chien de peluche qui l'attendaient.
"Comme on se sent bien chez soi !" dit-il.
Coco réfléchissait. C'était difficile car il n'avait pas beaucoup de cervelle. Il devint de si méchante humeur qu'il ne prêta plus sa patte secourable aux jouets tombés par terre. Le chien de peluche et le cheval de bois ne reconnaissait plus le bon Coco.
D'abord pourquoi s'appelait-il Coco ? Ressemblait-il vraiment à une noix de coco ? C'est ce qu'on lui avait dit, mais il n'en était pas sûr. Il eut envie de courir le monde. Il en apprendrait des choses !
Il mit son chapeau panama et son petit veston rouge. Il remplit une gourde d'eau, se coupa un morceau de pain et du chocolat qu'il cacha dans une musette. Et tout doucement il s'en alla .
Enfin il vit le monde ! Des villes, des beaux châteaux, des lacs, des vignes et des vergers, des montagnes.
Les oiseaux chantaient, les ombelles blanches s'ouvraient dans l'herbe, le ciel était tout bleu. Coco se sentait heureux. Il suivit un long chemin où il ne rencontra personne.
Il arriva dans une forêt. Il avait très soif, mais l'eau des étangs n'est pas bonne à boire. Il but de sa gourde pendant qu'une grenouille étonnée le regardait.
" Où vas-tu ?" demanda-elle. "Très loin, je veux connaître le monde", répondit Coco. "A moi, mon étang me suffit !" Et la grenouille sauta dedans.
Mais derrière un buisson, il aperçut un tigre qui avait une grosse tête et des oreilles comme des touffes d'herbes sèches.
Coco eut peur. Il savait que le tigre est dangereux; plus que les autres bêtes de la forêt.
Il grimpa sur un arbre et s'endormit. Au matin, il eut grand faim. Mais il ne trouva rien dans sa musette. Pendant la nuit, les écureuils étaient venus chercher le pain et le chocolat. Il but l'eau qui lui restait dans sa gourde et descendit de l'arbre après quelques culbutes sur les branches.
Le tigre était parti. Il rencontra des ours et s'entendit très bien avec eux, surtout avec un petit ours qui lui donnait la main. Mais il avait de la peine à les suivre sur le sol. Coco préférait remonter sur les sapins, sauter de l'un à l'autre et lancer des pives sur le museau des ours.
En leur compagnie, il traversa d'immenses forêts. Les ours lui enseignèrent à se nourrir de noisettes, de fraises et de framboises, et du miel des abeilles sauvages. Ils l'emmenèrent ainsi jusque dans le Nord.
Là, ils procurèrent à Coco un joli traîneau et un chien polaire, très fort, qui courait plus vite qu'un cheval ! Coco glissa ainsi sur de grands déserts de neige. Il était content d'avoir pris son chapeau panama, car le soleil tapait dur.
Ainsi Coco le singe arriva chez le Roi des Ours. Il était tout blanc, avec une couronne d'or sur la tête, et son trône reposait sur une montagne de glace qui étincelait.
Mais Coco avait toujours vécu en Suisse, les montagnes de glace ne l'impressionnaient guère et il avait pas un très grand respect des rois. Il ne fit pas d'élégantes courbettes, à peine sut-il enlever son chapeau.
Aux questions que lui posa le Roi des Ours, il osa répondre "Les Suisses n'ont jamais voulu de roi".
Le Roi des Ours ne goûta pas du tout cet esprit républicain. Il fit enfermer le pauvre Coco dans un cachot très froid.
Le singe sombra dans la mélancolie, sa paupière devint de plus en plus lourde et son regard d'éteignit. Une bonne araignée vint à son secours et tissa sur le mur une toile si solide, qu'il put l'utiliser comme une échelle de corde.
Hissé jusqu'au soupirail, il se laissa redescendre de l'autre côté.
Mais la prison était entourée d'une mer remplie d'icebergs qui s'entrechoquaient de manière effrayante.
"Au secours !" cria-t-il.
Par bonheur le Pilote des Glaces faisait un petit tour par là avec son hélicoptère et il descendit attraper Coco.
Ils passèrent par-dessus la mer. Coco regardait. Il dit : "Voici une île où je voudrais aller !" Le Pilote des Glaces le déposa sur l'île. Ils se firent des signes d'adieu.
Mais c'était une baleine . Par chance, elle se montra de belle humeur. Coco n'était pas mal sur son dos. Il s'amusait beaucoup avec ses petites fontaines. Mais il avait perdu son chapeau, le vent soufflait très fort.
Enfin la baleine amena Coco dans un port. Là, il prit d'abord un bateau, puis un train, puis un autobus, et il arriva dans sa petite ville.
Tout avait tellement changé en son absence ! Il y avait de nouvelles rues et de grands magasins.
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Il entra tout joyeux, salua le cheval à bascule, le camion de bois et le chien de peluche qui l'attendaient.
"Comme on se sent bien chez soi !" dit-il.
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Re: Contes animaux
Conte de Lune
Il était une fois une panthère voyageuse, myrtillée et sans logis. Une nuit qu'elle avançait, droit devant elle sans jamais se retourner, à la recherche de sa terre, de sa planète panthère passion, elle vit devant elle une montagne à contre-lune. La montagne respirait lourdement, saccadée et sonore. Vibrante. La terre en tremblait. Mais la montagne était un lion, un petit lion endormi dans la brousse. Il fermait les yeux pour faire semblant de ne pas voir la forme inquiétante qui avançait. Très fort. Tellement fort qu'il l'imaginait plus sauvage et plus dangereuse qu'elle ne l'était. Une lionne peut-être. Une chasseresse qui l'empêcherait d'être libre. Seul un parfum de myrtille et de voyage lui faisait deviner qu'elle pouvait peut-être être douce. Pendant ce temps la panthère se demandait comment escalader cette montagne. Elle n'a pas pensé la contourner. Elle n'avait jamais vu une montagne aussi puissante. Elle la sentait vibrer sous ses pattes. Un petit singe passa par là. Il regarda tour à tour la panthère figée devant cette grande masse ocre, et le lion faisant semblant de dormir. Le petit singe rigola. Mais pourquoi restes-tu là arrêtée devant un lion, il a peur de toi, tu ne crains rien... Ce n'est pas un lion, dit la panthère, c'est ma montagne. Je t'assure que c'est un lion, répondit le petit singe et qu'un lion ne peut pas être ta montagne. La panthère ne bougeait pas. Le lion qui avait tout entendu, ouvrit un œil . Il vit tour à tour la panthère et le singe et se dit qu'il était d'accord avec le singe et qu'il ne pouvait pas être une montagne. La panthère ne ressemblait à aucune lionne. Elle était plus noire, plus lisse, elle semblait plus forte et plus guerrière. La panthère s'approcha de la montagne - le lion - et se frotta doucement contre lui. Une bouffée de douceur envahit le lion. N'aie pas peur de moi, dit la panthère. Je cherche ma terre panthère passion pour voyager plus loin, ma terre ocre de soleil, un petit prince voyageur, je cherche un sourire dans le silence et les chants de la plaine, je cherche une petite montagne triste d'avancer seule. J'ai l'air puissante et dure pour cacher ma douceur, féroce contre ma tendresse, et noire contre ma pureté. Deviens ma montagne, mon petit bout de terre, et nous voyagerons ensemble. Le petit singe avait écouté tout cela et il ne pouvait pas croire que la panthère continue à prendre le petit lion pour une montagne. Le petit lion regarda à nouveau la panthère mais cette fois-ci au lieu de la regarder du dehors il plongea dans ses yeux et il y vit tous les voyages qu'elle avait faits, tout l'amour qu'elle pouvait donner, sa tendresse - tout ce qu’il n’avait pas vu d'abord. Petite Panthère, répondit le lion, tu ne me fais plus peur. Je devine maintenant qui tu es. Tu cherches une montagne. Je ne suis qu'un lion. Mais je veux bien t'accompagner pendant ton voyage et te protéger si tu as besoin de moi. Regarde mes griffes qu'on ne voit pas quand je dors, je pourrai mordre si on te fait du mal, et te tenir chaud quand tu auras froid. La panthère le regarda longtemps sans rien dire. Finalement elle s'avança vers le lion et lui dit à l'oreille: Tu seras toujours ma petite montagne.
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Re: Contes animaux
Idiot de paon
Il y avait une fois un paon qui était si fier de sa queue magnifique qu’il passait toute la journée à faire la roue, ses plumes largement déployées, et à crier pour attirer l’attention. Quand le paysan l’appelait : Piwi ! Piwi ! il regardait au loin et faisait mine de ne pas entendre.
Tu te prives de beaucoup de bonnes choses, lui disait la poule. Quand le fermier crie : Piwi ! ou Tschick, Tschick ! c’est qu’il lance le grain qui nous est destiné.
Je ne m’appelle pas Piwi, répondit orgueilleusement le paon en faisant la roue et le cou allongé, en criant d’une voix aigre : Mon nom est «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin.»
Est-ce- compris ? Désormais ne m’appelle plus autrement, sans quoi je t’arracherai les yeux.
Je ne t’appellerai jamais autrement, promis la poule, qui redoutait le bec acéré de l’autre, jamais, jamais.
Au même instant un renard sortit du bois; il sauta sur le paon et voulait l’emporter.
Au secours ! Au secours, criait le paon. Cours vite chercher le chat et dis- lui qu’il vienne me délivrer du renard.
La poule courut chercher le chat et s’écria : « Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» vient d’être enlevé par le renard, cours vite, cours vite !
Qui le renard emporte-t-il ? demanda le chat. Qui diable ce peut-être : «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ?
C’est le paon, dit la poule, c’est son nouveau nom et il ne veut pas que tu lui en donnes d’autres. Mais cours donc, cours bien vite !
Comme c’est bête, dit le chat en se levant. Je suis bien trop petit pour attraper un renard. Je vais aller chercher un chien.
Mais n’oublie pas qu’il faut appeler le paon par son nouveau nom, caqueta la poule. Si tu ne le fais pas il t’arrachera les yeux.
Il n’y a pas de danger, répliqua le chat en allant chercher un chien.
Le chien dormait au soleil ; quand il entendit venir le chat il sursauta et les poils de son cou se hérissèrent.
Calme-toi, dit le chat, ce n’est pas le moment de me donner la chasse. «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» a été enlevé par le renard.
Qui donc est «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ? lui demanda le chien. Je n’ai jamais entendu un nom pareil.
C’est le nouveau nom que s’est donné le paon, répondit le chat. Si tu l’appelles autrement il t’arrachera les yeux.
Eh bien, dit le chien, je n’ai pas envie de me faire arracher les yeux ni de perdre mon temps à sauver un oiseau qui a un nom aussi long. Je vais aller chercher le fermier.
Le chien courut vers le paysan occupé à la fenaison.
Maître, maître ! aboya le chien, «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» vient d’être emporté par le renard !
Qu’il a-t-il, demanda le fermier qui avait l’oreille dure. Qui est-ce qui a été emporté par le renard ?
« Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin», répéta le chien.
Ah ! dit le paysan en secouant la tête. Je croyais que tu parlais de toute une famille. Mais qui donc est-ce : «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ?
C’est le paon, répondit le chien. C’est le nouveau nom qu’il s’est donné lui-même. Ne lui en donne pas d’autre surtout, sans quoi il t’arrachera les yeux.
Je lui tordrai le cou, cria le fermier, en courant pour délivrer le paon.
Lorsque le paysan eut atteint le terrier du renard, celui-ci avait déjà mangé le paon avec toutes ses plumes.
Quand la poule apprit la nouvelle, elle songea :
S’il s’était contenté de son nom de Piwi, il pourrait encore faire la roue dans la cour. Si vous aviez un jour à me délivrer du renard appelez-moi simplement Tschick.
Et moi, appelez-moi Puss, ronronna le chat en repliant ses pattes pour faire un petit somme.
Appelez-moi Fleck, dit le chien en allant voir si son repas était prêt.
Ce conte américain nous apprend ce qui arrive au paon qui avait décidé de changer de nom. Et c’est en même temps pour nous une leçon d’humilité.
Tu te prives de beaucoup de bonnes choses, lui disait la poule. Quand le fermier crie : Piwi ! ou Tschick, Tschick ! c’est qu’il lance le grain qui nous est destiné.
Je ne m’appelle pas Piwi, répondit orgueilleusement le paon en faisant la roue et le cou allongé, en criant d’une voix aigre : Mon nom est «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin.»
Est-ce- compris ? Désormais ne m’appelle plus autrement, sans quoi je t’arracherai les yeux.
Je ne t’appellerai jamais autrement, promis la poule, qui redoutait le bec acéré de l’autre, jamais, jamais.
Au même instant un renard sortit du bois; il sauta sur le paon et voulait l’emporter.
Au secours ! Au secours, criait le paon. Cours vite chercher le chat et dis- lui qu’il vienne me délivrer du renard.
La poule courut chercher le chat et s’écria : « Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» vient d’être enlevé par le renard, cours vite, cours vite !
Qui le renard emporte-t-il ? demanda le chat. Qui diable ce peut-être : «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ?
C’est le paon, dit la poule, c’est son nouveau nom et il ne veut pas que tu lui en donnes d’autres. Mais cours donc, cours bien vite !
Comme c’est bête, dit le chat en se levant. Je suis bien trop petit pour attraper un renard. Je vais aller chercher un chien.
Mais n’oublie pas qu’il faut appeler le paon par son nouveau nom, caqueta la poule. Si tu ne le fais pas il t’arrachera les yeux.
Il n’y a pas de danger, répliqua le chat en allant chercher un chien.
Le chien dormait au soleil ; quand il entendit venir le chat il sursauta et les poils de son cou se hérissèrent.
Calme-toi, dit le chat, ce n’est pas le moment de me donner la chasse. «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» a été enlevé par le renard.
Qui donc est «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ? lui demanda le chien. Je n’ai jamais entendu un nom pareil.
C’est le nouveau nom que s’est donné le paon, répondit le chat. Si tu l’appelles autrement il t’arrachera les yeux.
Eh bien, dit le chien, je n’ai pas envie de me faire arracher les yeux ni de perdre mon temps à sauver un oiseau qui a un nom aussi long. Je vais aller chercher le fermier.
Le chien courut vers le paysan occupé à la fenaison.
Maître, maître ! aboya le chien, «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» vient d’être emporté par le renard !
Qu’il a-t-il, demanda le fermier qui avait l’oreille dure. Qui est-ce qui a été emporté par le renard ?
« Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin», répéta le chien.
Ah ! dit le paysan en secouant la tête. Je croyais que tu parlais de toute une famille. Mais qui donc est-ce : «Sa-queue-est-magnifique-comme-le-soleil-quand-il-brille-sur-les-montagnes-dans-les-brouillards-du-matin» ?
C’est le paon, répondit le chien. C’est le nouveau nom qu’il s’est donné lui-même. Ne lui en donne pas d’autre surtout, sans quoi il t’arrachera les yeux.
Je lui tordrai le cou, cria le fermier, en courant pour délivrer le paon.
Lorsque le paysan eut atteint le terrier du renard, celui-ci avait déjà mangé le paon avec toutes ses plumes.
Quand la poule apprit la nouvelle, elle songea :
S’il s’était contenté de son nom de Piwi, il pourrait encore faire la roue dans la cour. Si vous aviez un jour à me délivrer du renard appelez-moi simplement Tschick.
Et moi, appelez-moi Puss, ronronna le chat en repliant ses pattes pour faire un petit somme.
Appelez-moi Fleck, dit le chien en allant voir si son repas était prêt.
Ce conte américain nous apprend ce qui arrive au paon qui avait décidé de changer de nom. Et c’est en même temps pour nous une leçon d’humilité.
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Re: Contes animaux
Diablo
Il était une fois dans la forêt de Roquebrume, un loup très féroce qui terrorisait tout le monde. On l'avait surnommé "Diablo". Il n'avait aucun ami et dès qu'il s'ennuyait, par simple méchanceté, il se mettait en chasse et dévorait tout ce qui lui tombait sous la dent. Presque tous les animaux de la forêt s'étaient enfuis pour échapper à sa folie meurtrière.
Pour l'instant, il ne s'était pas encore attaqué aux enfants... Mais pour combien de temps encore?
Le village de Roquebrume mourrait de faim car bien sûr, on ne trouvait pas un seul gibier alentour à chasser, ni même poules, moutons, ou chèvres puisque "Diablo" les avaient tous croqués. Les pauvres mamans s'arrachaient les cheveux de désespoir en voyant leurs enfants pleurer famine et vivaient dans la peur qu'un jour le méchant animal ne vienne les dévorer. José, le plus jeune de la communauté s'écria "cela ne peut plus durer, j'irai parler à ce loup et je trouverai bien une solution".
Quand il arriva à la lisière de la forêt il entendit un hurlement de douleur et aperçut le loup couché sur le flanc, la patte sur la mâchoire, pantelant, suant à grosse goutte.
"Ah je vous en prie, sauvez-moi, soulagez-moi de cette horrible douleur de mal de dents". je vous jure de ne chasser que pour me nourrir, vous ferez de moi tout ce que vous voudrez"
"Bien, dit josé, si jamais tu te dédis, tu auras affaire à moi" Il examina sa machoire et découvrit plusieurs caries; il va falloir que je t'arrache plusieurs dents. Il attacha plusieurs fils, les autres extrémités ayant été fixées sur les dents malades et appela grignotin, le sanglier, un des seuls à avoir, grâce à sa force, échappé à l'appétit féroce de Diablo "Vas-y tires un coup sec". On entendit un hurlement sinistre ; le loup s'était évanoui. José lui appliqua un baume à base de plantes afin de calmer la douleur.
Ils parlèrent ensuite très longtemps si bien qu'au bout de ce temps, ils étaient devenus de très bons amis et pour se faire pardonner, Diablo lui demanda la permission de chasser afin de ramener au village toute la viande nécessaire à leur survie. Ils arrivèrent au village chargés comme des baudets et José dit aux villageois "n'ayez plus peur de Diablo, désormais il est notre ami et il devint le meilleur compagnon de jeux des enfants"
Pour l'instant, il ne s'était pas encore attaqué aux enfants... Mais pour combien de temps encore?
Le village de Roquebrume mourrait de faim car bien sûr, on ne trouvait pas un seul gibier alentour à chasser, ni même poules, moutons, ou chèvres puisque "Diablo" les avaient tous croqués. Les pauvres mamans s'arrachaient les cheveux de désespoir en voyant leurs enfants pleurer famine et vivaient dans la peur qu'un jour le méchant animal ne vienne les dévorer. José, le plus jeune de la communauté s'écria "cela ne peut plus durer, j'irai parler à ce loup et je trouverai bien une solution".
Quand il arriva à la lisière de la forêt il entendit un hurlement de douleur et aperçut le loup couché sur le flanc, la patte sur la mâchoire, pantelant, suant à grosse goutte.
"Ah je vous en prie, sauvez-moi, soulagez-moi de cette horrible douleur de mal de dents". je vous jure de ne chasser que pour me nourrir, vous ferez de moi tout ce que vous voudrez"
"Bien, dit josé, si jamais tu te dédis, tu auras affaire à moi" Il examina sa machoire et découvrit plusieurs caries; il va falloir que je t'arrache plusieurs dents. Il attacha plusieurs fils, les autres extrémités ayant été fixées sur les dents malades et appela grignotin, le sanglier, un des seuls à avoir, grâce à sa force, échappé à l'appétit féroce de Diablo "Vas-y tires un coup sec". On entendit un hurlement sinistre ; le loup s'était évanoui. José lui appliqua un baume à base de plantes afin de calmer la douleur.
Ils parlèrent ensuite très longtemps si bien qu'au bout de ce temps, ils étaient devenus de très bons amis et pour se faire pardonner, Diablo lui demanda la permission de chasser afin de ramener au village toute la viande nécessaire à leur survie. Ils arrivèrent au village chargés comme des baudets et José dit aux villageois "n'ayez plus peur de Diablo, désormais il est notre ami et il devint le meilleur compagnon de jeux des enfants"
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Re: Contes animaux
Glou-Glou
Il était une fois un petit poisson qui s’appelait Glou-Glou. Il avait les écailles rouges et les yeux bleus. Un jour sa fiancée Plouf se fit enlever par Marécage le brochet. Marécage vit une drôle de façon d’enlever les autres poissons. Il leurs lançait un filet dessus et il les emportait chez lui. C’ est de cette manière qu’il enleva Plouf. Marécage voulait en faite attirer l’attention de Glou-Glou dans un piège pour pouvoir le manger. Il s’avait qu’en enlevant Plouf, Glou-Glou viendrait à son aide.
En route pour sauver Plouf.
Comme Glou- Glou adorait Plouf il partit à son secours. Soudain il vit son amie Corail la raie et il cria :
-« Hé ho Corail ça va ? »
- « Oui mais qu'est ce qui t'amènes ici ? »demanda t-elle
-« Je suis passée par ici pour te demander ton aide »
-« Mais pourquoi ? »
-« Pour sauver Plouf, elle s'est faite enlevée par Marécage »
-« Veux -tu venir avec moi ? »
-« Oui, je veux bien. »
Et ils partirent ensemble.
Le nouvel ami.
-« Bonjour chère personne que faite vous » dit une voix.
-« Je m'appelle Sable. »
-« Et vous qui êtes-vous ? »
-« Nous sommes Glou-Glou et Corail et nous recherchons ma fiancée qui s' est faite enlever par un brochet , veux-tu venir avec nous ? »
-« Oui, avec plaisir. »
L’affreux Marécage.
-« Oh regardez voilà la grotte du brochet. » dit Corail. Glou-Glou et ses amis se cachèrent derrière un rocher. Ils entendirent Marécage qui disait à Plouf
« Si tes amis ne réussissent pas à te délivrer on te mangera et tes amis aussi. »
A ces mots Glou-glou dit :
-« Cela n’ est pas sur dit-il » et il sauta sur Marécage. Soudain il dit à corail « vas délivrer Plouf et lance le filet sur lui. »Et elle fit ce que Glou-Glou avait dit.
Ensuite ils le lancèrent dans un trou et ils s’ enfuirent.
La rentrée.
Arrivé chez lui sa mère lui dit :
-« Mon pauvre petit tu dois être exténué »
En effet il l’ était, mais il devait se reposer pour le mariage qui aurait lieu le lendemain.
Deux ans après ils eurent 7 enfants : Goûte d’Eau , Crevette, Coquillage, Baignade, Rochet, Vague, Plouf Junior
En route pour sauver Plouf.
Comme Glou- Glou adorait Plouf il partit à son secours. Soudain il vit son amie Corail la raie et il cria :
-« Hé ho Corail ça va ? »
- « Oui mais qu'est ce qui t'amènes ici ? »demanda t-elle
-« Je suis passée par ici pour te demander ton aide »
-« Mais pourquoi ? »
-« Pour sauver Plouf, elle s'est faite enlevée par Marécage »
-« Veux -tu venir avec moi ? »
-« Oui, je veux bien. »
Et ils partirent ensemble.
Le nouvel ami.
-« Bonjour chère personne que faite vous » dit une voix.
-« Je m'appelle Sable. »
-« Et vous qui êtes-vous ? »
-« Nous sommes Glou-Glou et Corail et nous recherchons ma fiancée qui s' est faite enlever par un brochet , veux-tu venir avec nous ? »
-« Oui, avec plaisir. »
L’affreux Marécage.
-« Oh regardez voilà la grotte du brochet. » dit Corail. Glou-Glou et ses amis se cachèrent derrière un rocher. Ils entendirent Marécage qui disait à Plouf
« Si tes amis ne réussissent pas à te délivrer on te mangera et tes amis aussi. »
A ces mots Glou-glou dit :
-« Cela n’ est pas sur dit-il » et il sauta sur Marécage. Soudain il dit à corail « vas délivrer Plouf et lance le filet sur lui. »Et elle fit ce que Glou-Glou avait dit.
Ensuite ils le lancèrent dans un trou et ils s’ enfuirent.
La rentrée.
Arrivé chez lui sa mère lui dit :
-« Mon pauvre petit tu dois être exténué »
En effet il l’ était, mais il devait se reposer pour le mariage qui aurait lieu le lendemain.
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Re: Contes animaux
Goûts de souris
Voici quelques jours, elle a dégusté un pur délice, une petite chose brune, fondant dans la bouche, à la saveur douce et persistante, une chose dont les délicats arômes restent imprégnés en soi des minutes et des minutes.
On l'a bien critiquée pour s'être livrée à cette gourmandise, mais elle s'en fiche. "Ton museau est tout brun. Tu as même sali tes moustaches. Et tes poils." Les critiques ont peu de poids face au plaisir.
Maintenant, qu'elle a connu l'étincelle, qu'elle a approché ce que peut être un aliment de choix, elle cherche à le savourer le plus souvent possible. Tout le jour elle trottine à sa recherche. Elle a appris que le brun pouvait être clair ou presque noir. Elle appris que la chose pouvait être solide ou molle selon la tempéra-ture régnante. Elle est à l'affût d'une certaine odeur. Elle se sent différente de ses sœurs, de ses frères. Eux, ils n'ont pas connu le paradis. Eux, ils se contentent encore de graines, de mies de pain, voire de papier. Eux, ce sont des rustres, des êtres vulgaires.
L'enfant l'a vue en train de lécher le morceau de chocolat, puis le grignoter doucement. L'enfant l'a trouvée si sympathique. "Maman, viens voir, une souris dans la remise. Elle mange le carré de chocolat que j'ai laissé tomber en rangeant mon vélo. Oh qu'elle est mignonne. C'est mieux qu'un cochon d'Inde !"
L'enfant va dans sa poche, il en sort ce qui reste de la plaquette de chocolat qu'il avait entamée, il coupe un morceau, il le tend à la souris. Elle ne se méfie pas. Elle s'approche. Elle hume. Elle se rapproche da-vantage de la main tendue. Puis, elle déguste patiemment. Moment de bonheur pour l'enfant et la souris.
Pour un petit bout de chocolat, la souris accepte de bon gré les caresses de l'enfant, ses mots doux. Pour un petit bout de chocolat, elle troque ensuite sa liberté contre une cage propre mais exiguë. Pour elle, une cage, avec de temps à autre du chocolat, n'est-elle pas préférable à une souricière garnie de fromage ?
On l'a bien critiquée pour s'être livrée à cette gourmandise, mais elle s'en fiche. "Ton museau est tout brun. Tu as même sali tes moustaches. Et tes poils." Les critiques ont peu de poids face au plaisir.
Maintenant, qu'elle a connu l'étincelle, qu'elle a approché ce que peut être un aliment de choix, elle cherche à le savourer le plus souvent possible. Tout le jour elle trottine à sa recherche. Elle a appris que le brun pouvait être clair ou presque noir. Elle appris que la chose pouvait être solide ou molle selon la tempéra-ture régnante. Elle est à l'affût d'une certaine odeur. Elle se sent différente de ses sœurs, de ses frères. Eux, ils n'ont pas connu le paradis. Eux, ils se contentent encore de graines, de mies de pain, voire de papier. Eux, ce sont des rustres, des êtres vulgaires.
L'enfant l'a vue en train de lécher le morceau de chocolat, puis le grignoter doucement. L'enfant l'a trouvée si sympathique. "Maman, viens voir, une souris dans la remise. Elle mange le carré de chocolat que j'ai laissé tomber en rangeant mon vélo. Oh qu'elle est mignonne. C'est mieux qu'un cochon d'Inde !"
L'enfant va dans sa poche, il en sort ce qui reste de la plaquette de chocolat qu'il avait entamée, il coupe un morceau, il le tend à la souris. Elle ne se méfie pas. Elle s'approche. Elle hume. Elle se rapproche da-vantage de la main tendue. Puis, elle déguste patiemment. Moment de bonheur pour l'enfant et la souris.
Pour un petit bout de chocolat, la souris accepte de bon gré les caresses de l'enfant, ses mots doux. Pour un petit bout de chocolat, elle troque ensuite sa liberté contre une cage propre mais exiguë. Pour elle, une cage, avec de temps à autre du chocolat, n'est-elle pas préférable à une souricière garnie de fromage ?
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Re: Contes animaux
Grouillette la tortue
Grouillette est une tortue ... tê-tue ! Ce matin, elle a décidé qu'elle n'irait pas à son cours de natation. Sa maman est venue deux fois lui dire tout doucement :
-Grouillette, c'est l'heure ! Réveille-toi.
Mais Grouillette fait comme si elle n'avait pas entendu, ce qui met son père fort en colère :
-Dépêche-toi, Grouillette.
Grouillette soupire. Elle n'a vraiment pas envie de bouger. Ses soeurs se moquent d'elles
Mais elles peuvent toujours parler ! Grouillette a glissé sous sa carapace, sa tête et ses quatre pattes.
-Tu ne seras jamais une vraie tortue de mer si tu ne vas pas à ton cours de natation ! lui lance sa première soeur.
-Tu vas prendre racine, à rester là, sans bouger ! lui dit la deuxième.
-Elle reste à l'abri, elle a sans doute peur de la pluie ! crie la troisième.
Enfin ! Elles repartent comme elles sont venues. Grouillette glisse, hors de sa carapace, sa tête et ses quatre pattes. Et elle savoure la calme en écoutant le clapotis des vagues. Mais elle reconnaît, au loin, la voix du professeur de natation.
-Plier,tirer. Maintenant, vous pouvez laisser vos bouées !
-Grouillette s'avance vers un coin isolé au bord de l'océan. Elle hoche la tête et pense : "Pourquoi se fatiguer ? Il suffit de se laisser flotter au soleil à la surface de l'eau, comme ça ! "
Et Grouillette passe un long moment à se prélasser, sans remarquer qu'elle s'éloigne des rochers.
Mais voilà le vent qui se lève. Il souffle de plus en plus fort. Et les vagues se soulèvent de plus en plus haut. De gros nuages emplissent le ciel. L'océan gronde. C'est la tempête ! Grouillette est ballottée de haut en bas.
Elle à le mal de mer.
Elle boit la tasse.
Elle tousse
Elle se débat,puis après ... elle ne sait plus !
Lorsqu'elle rouvre les yeux, le ciel est à nouveau bleu.
Il y a, à côté d'elle, une grosse boîte sur laquelle est inscrit " trousse de secours ". Grouillette a bien mal à la tête.
Elle a aussi des pansements plein les pattes. Tout le monde est là : sa mère, son père, ses soeurs et d'autres qu'elle ne connaît pas.
Le professeur de natation lui tapote la joue :
-Vous l'avez échappé belle, Mademoiselle ! Quand reviendrez-vous au cours de natation ?
Grouillette se racle la gorge et, de sa voix la plus douce, elle répond poliment :
-Dès que j'irai mieux, Monsieur !
-Grouillette, c'est l'heure ! Réveille-toi.
Mais Grouillette fait comme si elle n'avait pas entendu, ce qui met son père fort en colère :
-Dépêche-toi, Grouillette.
Grouillette soupire. Elle n'a vraiment pas envie de bouger. Ses soeurs se moquent d'elles
Mais elles peuvent toujours parler ! Grouillette a glissé sous sa carapace, sa tête et ses quatre pattes.
-Tu ne seras jamais une vraie tortue de mer si tu ne vas pas à ton cours de natation ! lui lance sa première soeur.
-Tu vas prendre racine, à rester là, sans bouger ! lui dit la deuxième.
-Elle reste à l'abri, elle a sans doute peur de la pluie ! crie la troisième.
Enfin ! Elles repartent comme elles sont venues. Grouillette glisse, hors de sa carapace, sa tête et ses quatre pattes. Et elle savoure la calme en écoutant le clapotis des vagues. Mais elle reconnaît, au loin, la voix du professeur de natation.
-Plier,tirer. Maintenant, vous pouvez laisser vos bouées !
-Grouillette s'avance vers un coin isolé au bord de l'océan. Elle hoche la tête et pense : "Pourquoi se fatiguer ? Il suffit de se laisser flotter au soleil à la surface de l'eau, comme ça ! "
Et Grouillette passe un long moment à se prélasser, sans remarquer qu'elle s'éloigne des rochers.
Mais voilà le vent qui se lève. Il souffle de plus en plus fort. Et les vagues se soulèvent de plus en plus haut. De gros nuages emplissent le ciel. L'océan gronde. C'est la tempête ! Grouillette est ballottée de haut en bas.
Elle à le mal de mer.
Elle boit la tasse.
Elle tousse
Elle se débat,puis après ... elle ne sait plus !
Lorsqu'elle rouvre les yeux, le ciel est à nouveau bleu.
Il y a, à côté d'elle, une grosse boîte sur laquelle est inscrit " trousse de secours ". Grouillette a bien mal à la tête.
Elle a aussi des pansements plein les pattes. Tout le monde est là : sa mère, son père, ses soeurs et d'autres qu'elle ne connaît pas.
Le professeur de natation lui tapote la joue :
-Vous l'avez échappé belle, Mademoiselle ! Quand reviendrez-vous au cours de natation ?
Grouillette se racle la gorge et, de sa voix la plus douce, elle répond poliment :
-Dès que j'irai mieux, Monsieur !
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Re: Contes animaux
Jeannot et les trois chèvres
Tous les matins, Jeannot menait ses trois chèvres au pâturage et tous les soirs, au coucher du soleil, il les ramenait à la maison. Un matin, il se mit en route de bonne heure, poussant ses chèvres devant lui et sifflant un air joyeux. Comme il atteignait un champ de navets, il vit qu'une planche de la clôture était cassée.
Les chèvres aussi le virent ! Et voilà qu'elle sautent, gambadent dans le champ, ne s'arrêtant que pour mordiller les feuilles tendres des jeunes navets.
Jeannot jugea que l'affaire était grave.
Il ramassa un bâton, se faufila dans la clôture, et tenta de chasser les chèvres.
Mais jamais les chèvres n'avaient été plus insolentes.
Elles poursuivaient leurs gambades d'un bout à l'autre du champ, sans même jeter un regard vers la clôture.
Jeannot courut, courut jusqu'à perdre haleine, et quand il fut à bout de force, il se glissa hors du champ, s'effondra au bord de la route et se mit à pleurer.
C'est alors que le renard, qui se promenait, passa près de lui.
- Bonjour , Jeannot ! dit-il. Pourquoi pleures-tu ainsi?
- Je pleure car je ne peux chasser les chèvres du champ de navets, dit Jeannot.
- Oh ! ne pleure donc pas, dit le renard. Je les ferai sortir du champ, moi.
Et le renard bondit par-dessus la clôture et se mit à poursuivre les chèvres parmi les navets.
Mais rien à faire, elles refusaient de sortir.
Elles remuaient la queue, secouaient la tête et repartaient de plus belle, piétinant les navets, de sorte qu'il devint bientôt impossible de deviner ce qui avait poussé là.
Le renard courut jusqu'au bout de ses forces.
Puis il vint s'asseoir près de Jeannot et se mit à pleurer.
C'est alors que sur la route vint à passer un lapin.
- Bonjour, renard, dit-il. Pourquoi pleures-tu ainsi?
- Je pleure car Jeannot pleure, dit le renard, et Jeannot pleure car il ne peut chasser les chèvres du champ de navets.
- Allons, allons ! dit le lapin, qu'elle idée de pleurer pour ça ! Regarder-moi. En un clin d'oeil, je les ferai sortir du champ.
Et il bondit par-dessus la clôture.
Et le voici courant, sautant derrière les chèvres, qui jamais ne se rapprochaient du trou dans la clôture.
A la fin le lapin fut si fatigué qu'il ne put faire un bond de plus.
Il rampa sous la barrière, s'assit près du renard et se mit à pleurer
C'est alors que vint une abeille qui bourdonnait parmi les fleurs.
Elle vit le lapin et lui dit:
- Bonjour, Lapin,pourquoi pleures-tu ainsi ?
- Je pleure car le renard pleure, dit le lapin, et le renard pleure car Jeannot pleure, et Jeannot pleure car il ne peut chasser les chèvres du champ de navets.
- Cessez de pleurer, dit l'abeille, je les ferai vite sortir du champ, moi.
- Toi ! s'écria le lapin, tu prétends faire sortir les chèvres, quand ni Jeannot, ni le renard, ni moi n'y sommes parvenus ? " Et il se mit à rire.
- Regardez, dit l'abeille.
Elle s'envola dans le champ et se mit à bourdonner à l'oreille de la plus vieille chèvre, " bzzz " , "bzzz ".
La chèvre secoua la tête pour tenter de la chasser, mais l'abeille vola vers l'autre oreille et poursuivit ses "bzzz ", " bzzz ", si bien que la chèvre finit par penser qu'il se passait des choses effrayantes dans ce champ de navets, et elle se faufila dans le trou de la clôture, pour courir vers son pâturage.
L'abeille vola vers la seconde chèvre et reprit ses " bzzz ", " bzzz ", dans une oreille , puis dans l'autre, alors la chèvre ne pensa plus qu'à suivre sa compagne à travers la clôture, pour courir vers son pâturage.
L'abeille se dirigea enfin vers la plus jeune qui, en entendant ces bourdonnements, suivit les autres sans demander son reste.
- Merci, petite abeille, dit Jeannot, puis en essuyant ses larmes, il reprit sa route en courant pour mener les chèvres au pâturage.
Les chèvres aussi le virent ! Et voilà qu'elle sautent, gambadent dans le champ, ne s'arrêtant que pour mordiller les feuilles tendres des jeunes navets.
Jeannot jugea que l'affaire était grave.
Il ramassa un bâton, se faufila dans la clôture, et tenta de chasser les chèvres.
Mais jamais les chèvres n'avaient été plus insolentes.
Elles poursuivaient leurs gambades d'un bout à l'autre du champ, sans même jeter un regard vers la clôture.
Jeannot courut, courut jusqu'à perdre haleine, et quand il fut à bout de force, il se glissa hors du champ, s'effondra au bord de la route et se mit à pleurer.
C'est alors que le renard, qui se promenait, passa près de lui.
- Bonjour , Jeannot ! dit-il. Pourquoi pleures-tu ainsi?
- Je pleure car je ne peux chasser les chèvres du champ de navets, dit Jeannot.
- Oh ! ne pleure donc pas, dit le renard. Je les ferai sortir du champ, moi.
Et le renard bondit par-dessus la clôture et se mit à poursuivre les chèvres parmi les navets.
Mais rien à faire, elles refusaient de sortir.
Elles remuaient la queue, secouaient la tête et repartaient de plus belle, piétinant les navets, de sorte qu'il devint bientôt impossible de deviner ce qui avait poussé là.
Le renard courut jusqu'au bout de ses forces.
Puis il vint s'asseoir près de Jeannot et se mit à pleurer.
C'est alors que sur la route vint à passer un lapin.
- Bonjour, renard, dit-il. Pourquoi pleures-tu ainsi?
- Je pleure car Jeannot pleure, dit le renard, et Jeannot pleure car il ne peut chasser les chèvres du champ de navets.
- Allons, allons ! dit le lapin, qu'elle idée de pleurer pour ça ! Regarder-moi. En un clin d'oeil, je les ferai sortir du champ.
Et il bondit par-dessus la clôture.
Et le voici courant, sautant derrière les chèvres, qui jamais ne se rapprochaient du trou dans la clôture.
A la fin le lapin fut si fatigué qu'il ne put faire un bond de plus.
Il rampa sous la barrière, s'assit près du renard et se mit à pleurer
C'est alors que vint une abeille qui bourdonnait parmi les fleurs.
Elle vit le lapin et lui dit:
- Bonjour, Lapin,pourquoi pleures-tu ainsi ?
- Je pleure car le renard pleure, dit le lapin, et le renard pleure car Jeannot pleure, et Jeannot pleure car il ne peut chasser les chèvres du champ de navets.
- Cessez de pleurer, dit l'abeille, je les ferai vite sortir du champ, moi.
- Toi ! s'écria le lapin, tu prétends faire sortir les chèvres, quand ni Jeannot, ni le renard, ni moi n'y sommes parvenus ? " Et il se mit à rire.
- Regardez, dit l'abeille.
Elle s'envola dans le champ et se mit à bourdonner à l'oreille de la plus vieille chèvre, " bzzz " , "bzzz ".
La chèvre secoua la tête pour tenter de la chasser, mais l'abeille vola vers l'autre oreille et poursuivit ses "bzzz ", " bzzz ", si bien que la chèvre finit par penser qu'il se passait des choses effrayantes dans ce champ de navets, et elle se faufila dans le trou de la clôture, pour courir vers son pâturage.
L'abeille vola vers la seconde chèvre et reprit ses " bzzz ", " bzzz ", dans une oreille , puis dans l'autre, alors la chèvre ne pensa plus qu'à suivre sa compagne à travers la clôture, pour courir vers son pâturage.
L'abeille se dirigea enfin vers la plus jeune qui, en entendant ces bourdonnements, suivit les autres sans demander son reste.
- Merci, petite abeille, dit Jeannot, puis en essuyant ses larmes, il reprit sa route en courant pour mener les chèvres au pâturage.
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Re: Contes animaux
kibou le corbeau
il était une fois un corbeau tout triste qui s'appelait kibou
il en avait marre kibou ...
toujours la risé de ses camarades de son espèce : les oiseaux ...
tous se pavanaient devat son nez , pardon son bec ...
entre le paon léon qui frimait avec sa voix d'opérette, jacotte la poule avec ses plumes fournies au derrière, sophie l'oie fière, et tico le moineaux , kibou ne se sentait pas à sa place !!!! tous le snobait atrocement ..
du coup kibou commença à sentir la dépression du corbeau qui arrivait sur son bout de bec ...
il n'était même plus affamé du moindre asticot qui d'habitude tremblait sous la patte du volatile, et bien sur l'asticot nino en profita pour le narguer ...
"Bah alors Kibou, tu me boudes ? chui plus ton met préféré ? tu t'es reconverti sur les pousses de pissenlit" ???
Nino rigolait à se tordre ses anneaux d'asticot.
Kibou soupira et versa une larme, non de crocodile, mais de corbeau ...
"j'en ai marre Nino, tout le monde me boude, personne ne m'aime, mon plumage est moche, mon bec est moche, mes pattes sont moches !!!" ...
Nino à l'aide de son bout de corps qu'il faisait remuer resta pensif .
il reprit la discussion :
"tu es po si moche que ça, Kibou, pis tu as l'avantage d'être un grand malin pour nous attraper nous les vers, tu n'as pas ton pareil pour bondir , fouiner avec ton bec et nous dénicher de nos planques secrètes !!!" ...
"oui ok, mais vous m'aimez pas non plus puique vous avez tous peurs de moi !!!" pleunicha de plus belle le plus noir des volatiles ...
Le ver se gratta la tête et continua ...
"nous, les vers, personnelement, on préfère se faire manger par toi que par tes ridicules comparses d'oiseaux, tu l'a trouve plus intelligente toi , la poule jacotte, parlons en, quand elle nous attrape, elle nous prends pour des pierres et avec son bec, elle pique pique pique encore et encore sur nos têtes, et parlons de Léon le Paon, lui il nous rends sourds avec sa voix stridente , et bien souvent mes amis meurent les tympans âbimés avant qu'il ait eu le temps de nous gober ... quand à l'oie Sophie , elle est si fière que avant qu'elle nous mange , elle joue méchamment avec nous et nous écrase avec ses affreuses pattes palmées ...
Kibou le corbeau essuya ses larmes avec un pétale de violette que lui donna Nino.
"Que puis je faire pour qu'on me respecte enfin ? " demanda Kibou
"il faut déjà leur prouver que tu es très utile, que tu n'es pas fait uniquement pour être emprisonné dans les pièges des champs de blé !!!!!"
Le ver continua sa thèse du "comment accepter les corbeaux !!!!"
il s'exclama soudain !!!
"viens le corbeau , je vais devenir ton avocat, on va aller les voir ces volatiles débiles" ....
ainsi kibou suivi Nino en sautillant tandis que le ver rampait de tout son corps ....
La bande d'oiseaux se faisaient bronzer au soleil , jacotte pour passer le temps faisait une partie de coque st jacques et driblait pour marquer un but ....
Sophie l'oie fière , elle, s'admirait dans l'eau de la pataugeoire,
Léon lui préparait son dernier récital et Tico le moineau lui piallait pour que sa mère lui rapporte à manger ...
Le petit ver était bien décidé à plaider pour la réhabilitation de son client Kibou.
il monta donc rapidement un tribunal et monta sur un bout de coquille d'huitre qui trainait pas là et dont Jacotte en avait oublié l'existence
un vacarme régnait, et le ver hurla : "silence ou je fais évacuer la cour !"
Le paon Léon jugea utile de l'a ramener mais le ver "grand juge" pour l'occasion, ne se laissa pas impresionner,
il reprit !
"qui peut voler très haut dans le ciel ?" toi Léon, toi Sophie, Toi Jaquotte , et toi Tico , il te faut encore ta maman pour t'aider !!!!"
"qui peut sautiller dans les champs sans se tordre une patte ?, toi Léon, toi Sophie, Toi Jaquotte , et toi Tico , il te faut encore ta maman pour t'aider à marcher !!!!"
"qui n'a pas peur des voitures sur les routes ?" toi Léon, toi Sophie, Toi Jaquotte , et toi Tico , il te faut encore ta maman pour te protéger !!!!"
"qui évites les chasseurs le dimanche ?" Vous ? planqués dans votre basse court ???
"qui sait se poser sur des fils électriques ? Vous ?
Alors ok , Kibou ne sait pas chanter, Kibou n'a pas un beau ramage, Kibou est toujours détesté , que ça soit par vous, ou les hommes qui trauisent leur méchancetés envers lui au travers de leurs fables, mais Kibou est bien courageux !!!!"
Kibou renifla, et peu à peu les oiseaux re rapprochèrent de lui, Jacotte s'arracha une plume en guise de cadeau, Léon le paon, lui faisait le même présent avec une de ses plus belles plumes, Sophie lui donna un coup de patte calin, et Tico se posa sur sa tête et lui donnant un petit coup de bec affectueux ...
Ce jour là , Kibou fut porté en oiseau courageux de la basse cour et le petit ver Nino eut la vie sauve ....
il en avait marre kibou ...
toujours la risé de ses camarades de son espèce : les oiseaux ...
tous se pavanaient devat son nez , pardon son bec ...
entre le paon léon qui frimait avec sa voix d'opérette, jacotte la poule avec ses plumes fournies au derrière, sophie l'oie fière, et tico le moineaux , kibou ne se sentait pas à sa place !!!! tous le snobait atrocement ..
du coup kibou commença à sentir la dépression du corbeau qui arrivait sur son bout de bec ...
il n'était même plus affamé du moindre asticot qui d'habitude tremblait sous la patte du volatile, et bien sur l'asticot nino en profita pour le narguer ...
"Bah alors Kibou, tu me boudes ? chui plus ton met préféré ? tu t'es reconverti sur les pousses de pissenlit" ???
Nino rigolait à se tordre ses anneaux d'asticot.
Kibou soupira et versa une larme, non de crocodile, mais de corbeau ...
"j'en ai marre Nino, tout le monde me boude, personne ne m'aime, mon plumage est moche, mon bec est moche, mes pattes sont moches !!!" ...
Nino à l'aide de son bout de corps qu'il faisait remuer resta pensif .
il reprit la discussion :
"tu es po si moche que ça, Kibou, pis tu as l'avantage d'être un grand malin pour nous attraper nous les vers, tu n'as pas ton pareil pour bondir , fouiner avec ton bec et nous dénicher de nos planques secrètes !!!" ...
"oui ok, mais vous m'aimez pas non plus puique vous avez tous peurs de moi !!!" pleunicha de plus belle le plus noir des volatiles ...
Le ver se gratta la tête et continua ...
"nous, les vers, personnelement, on préfère se faire manger par toi que par tes ridicules comparses d'oiseaux, tu l'a trouve plus intelligente toi , la poule jacotte, parlons en, quand elle nous attrape, elle nous prends pour des pierres et avec son bec, elle pique pique pique encore et encore sur nos têtes, et parlons de Léon le Paon, lui il nous rends sourds avec sa voix stridente , et bien souvent mes amis meurent les tympans âbimés avant qu'il ait eu le temps de nous gober ... quand à l'oie Sophie , elle est si fière que avant qu'elle nous mange , elle joue méchamment avec nous et nous écrase avec ses affreuses pattes palmées ...
Kibou le corbeau essuya ses larmes avec un pétale de violette que lui donna Nino.
"Que puis je faire pour qu'on me respecte enfin ? " demanda Kibou
"il faut déjà leur prouver que tu es très utile, que tu n'es pas fait uniquement pour être emprisonné dans les pièges des champs de blé !!!!!"
Le ver continua sa thèse du "comment accepter les corbeaux !!!!"
il s'exclama soudain !!!
"viens le corbeau , je vais devenir ton avocat, on va aller les voir ces volatiles débiles" ....
ainsi kibou suivi Nino en sautillant tandis que le ver rampait de tout son corps ....
La bande d'oiseaux se faisaient bronzer au soleil , jacotte pour passer le temps faisait une partie de coque st jacques et driblait pour marquer un but ....
Sophie l'oie fière , elle, s'admirait dans l'eau de la pataugeoire,
Léon lui préparait son dernier récital et Tico le moineau lui piallait pour que sa mère lui rapporte à manger ...
Le petit ver était bien décidé à plaider pour la réhabilitation de son client Kibou.
il monta donc rapidement un tribunal et monta sur un bout de coquille d'huitre qui trainait pas là et dont Jacotte en avait oublié l'existence
un vacarme régnait, et le ver hurla : "silence ou je fais évacuer la cour !"
Le paon Léon jugea utile de l'a ramener mais le ver "grand juge" pour l'occasion, ne se laissa pas impresionner,
il reprit !
"qui peut voler très haut dans le ciel ?" toi Léon, toi Sophie, Toi Jaquotte , et toi Tico , il te faut encore ta maman pour t'aider !!!!"
"qui peut sautiller dans les champs sans se tordre une patte ?, toi Léon, toi Sophie, Toi Jaquotte , et toi Tico , il te faut encore ta maman pour t'aider à marcher !!!!"
"qui n'a pas peur des voitures sur les routes ?" toi Léon, toi Sophie, Toi Jaquotte , et toi Tico , il te faut encore ta maman pour te protéger !!!!"
"qui évites les chasseurs le dimanche ?" Vous ? planqués dans votre basse court ???
"qui sait se poser sur des fils électriques ? Vous ?
Alors ok , Kibou ne sait pas chanter, Kibou n'a pas un beau ramage, Kibou est toujours détesté , que ça soit par vous, ou les hommes qui trauisent leur méchancetés envers lui au travers de leurs fables, mais Kibou est bien courageux !!!!"
Kibou renifla, et peu à peu les oiseaux re rapprochèrent de lui, Jacotte s'arracha une plume en guise de cadeau, Léon le paon, lui faisait le même présent avec une de ses plus belles plumes, Sophie lui donna un coup de patte calin, et Tico se posa sur sa tête et lui donnant un petit coup de bec affectueux ...
Ce jour là , Kibou fut porté en oiseau courageux de la basse cour et le petit ver Nino eut la vie sauve ....
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Re: Contes animaux
Kinou le moinou
Les moinoux sont de tout petits oiseaux vraiment très rares. Ils ressemblent beaucoup aux moineaux mais ont une particularité assez extraordinaire car ils sont magiques. Il en existe très peu et une fois que les fées les ont choisis, elles se penchent sur leurs berceaux en leur donnant un don très particulier… D'un coup de baguette magique elles transforment le moineau en moinou et lui donnent la parole que seuls les enfants et les chiens et bien sûr les autres moinoux peuvent entendre et comprendre. Les moinoux vivent dans des pays chauds et on en trouve parfois dans le Sud de l'Espagne. C'est dans le petit village de Pradolina que vit Kinou le petit moinou. Kinou est mignon, son front est gris, il arbore fièrement une petite bavette noire, le reste de son plumage est d'un doux roux sucré. Kinou est une petite boule de plumes sautillante robuste et trapue. Alors que les "vrais" moineaux chuchètent et ne savent faire que "tchip tchip", Kinou parle puisque c'est un moinou. Il parle beaucoup et fait le bonheur de ses petits propriétaires, Nicoël et Rafaël qui vivent avec leur Maman prénommée Flora. Kinou rêve d'amour et de liberté car le plus gros souci de Kinou est de sentir très seul et de vivre dans une cage. Même si sa cage est spacieuse et qu'il est très bien traité par Nicoël et Rafaël, Kinou n'est pas heureux. Un matin il se réveille et tout en disant "Bonjour" à ses petits amis, une grosse larme coule sur son visage. Nicoël et Rafaël sont très tristes et lui demandent pourquoi il pleure. Kinou leur répond :
- Je vous aime de tout mon cœur mes petits Nicoël et Rafaël, mais je me sens "seul". J'ai tellement d'amour en moi que je voudrais partager le bonheur de vivre avec une petite moinette.
Nicoël et Rafaël sont très émus et répondent à Kinou en l'assurant de l'aider dans sa quête d'amour.
Tout près de là, dans le village de Roselina, vit une petite moinette qui s'appelle Mimi. Elle est toute jolie dans sa parure de plumes aux tons ocre et dorés. Elle aussi vit en cage. Dans la maison de Mimi, il n'y a pas d'enfant mais un petit chien blanc prénommé Pirouette qui vit avec son maître Florentin. Mimi partage de doux moments avec Pirouette et lui confie ses joies et ses peines. Un matin, Mimi se réveille, se tourne vers Pirouette et lui dit :
- Bonjour ma petite Pirouette. Tu es le rayon de soleil de ma vie, je t'aime plus que tout mais je sens que le moment est venu pour moi de voler vers l'amour et de rencontrer mon moinou. Je sais et je sens bien qu'il existe un petit moinou quelque part que j'aimerai et qui m'aimera.
Pirouette ne sait pas parler mais comprend tout ce que lui dit Mimi. Pirouette regarde avec amour Mimi pour l'assurer qu'elle fera tout aider Mimi à rencontrer le moinou de son coeur.
Quelques jours plus tard, Nicoël et Rafaël se promènent dans la belle forêt d'Alicia avec leur Maman. Dans la même forêt Pirouette se balade avec son maître. Au détour d'un chemin Pirouette croise Nicoël et Rafaël. Les deux enfants caressent Pirouette et s'amusent avec elle. On ne sait par quel miracle, les enfants parlent de Kinou et Pirouette comprend qu'il faut que Mimi et Kinou se rencontrent. Flora et Florentin commencent à se parler et se trouvent de très nombreux points communs, notamment tous les deux ont un petit oiseau. Nicoël et Rafaël comprennent alors que leur ami Kinou pourrait rencontrer la moinette dont il rêve. Unis dans une même complicité Nicoël, Rafaël et Pirouette font tout pour continuer la promenade ensemble. Flora et Florentin décident de se revoir très bientôt.
Le Dimanche suivant Flora invite Florentin et Pirouette à venir prendre un chocolat chez elle. Florentin décide d'amener aussi sa petite moinette Mimi, ravie d'aller en promenade avec son amie Pirouette. Arrivé chez Flora, Florentin pose la cage de Mimi à côté de celle de Kinou…. Instantanément Kinou et Mimi se sourient et commencent à se parler…
L'histoire ne dit pas ce qu'ils se sont dits. On sait simplement que depuis ce jour là Flora et Florentin ne se sont plus jamais quittés, que Pirouette Nicoël et Rafaël sont devenus les meilleurs amis du monde et que toute la famille va souvent se promener dans la forêt d'Alicia pour embrasser Kinou et Mimi qui sont nichés dans le creux d'un bel arbre, vivant heureux entourés de leur famille et de leurs amis.
- Je vous aime de tout mon cœur mes petits Nicoël et Rafaël, mais je me sens "seul". J'ai tellement d'amour en moi que je voudrais partager le bonheur de vivre avec une petite moinette.
Nicoël et Rafaël sont très émus et répondent à Kinou en l'assurant de l'aider dans sa quête d'amour.
Tout près de là, dans le village de Roselina, vit une petite moinette qui s'appelle Mimi. Elle est toute jolie dans sa parure de plumes aux tons ocre et dorés. Elle aussi vit en cage. Dans la maison de Mimi, il n'y a pas d'enfant mais un petit chien blanc prénommé Pirouette qui vit avec son maître Florentin. Mimi partage de doux moments avec Pirouette et lui confie ses joies et ses peines. Un matin, Mimi se réveille, se tourne vers Pirouette et lui dit :
- Bonjour ma petite Pirouette. Tu es le rayon de soleil de ma vie, je t'aime plus que tout mais je sens que le moment est venu pour moi de voler vers l'amour et de rencontrer mon moinou. Je sais et je sens bien qu'il existe un petit moinou quelque part que j'aimerai et qui m'aimera.
Pirouette ne sait pas parler mais comprend tout ce que lui dit Mimi. Pirouette regarde avec amour Mimi pour l'assurer qu'elle fera tout aider Mimi à rencontrer le moinou de son coeur.
Quelques jours plus tard, Nicoël et Rafaël se promènent dans la belle forêt d'Alicia avec leur Maman. Dans la même forêt Pirouette se balade avec son maître. Au détour d'un chemin Pirouette croise Nicoël et Rafaël. Les deux enfants caressent Pirouette et s'amusent avec elle. On ne sait par quel miracle, les enfants parlent de Kinou et Pirouette comprend qu'il faut que Mimi et Kinou se rencontrent. Flora et Florentin commencent à se parler et se trouvent de très nombreux points communs, notamment tous les deux ont un petit oiseau. Nicoël et Rafaël comprennent alors que leur ami Kinou pourrait rencontrer la moinette dont il rêve. Unis dans une même complicité Nicoël, Rafaël et Pirouette font tout pour continuer la promenade ensemble. Flora et Florentin décident de se revoir très bientôt.
Le Dimanche suivant Flora invite Florentin et Pirouette à venir prendre un chocolat chez elle. Florentin décide d'amener aussi sa petite moinette Mimi, ravie d'aller en promenade avec son amie Pirouette. Arrivé chez Flora, Florentin pose la cage de Mimi à côté de celle de Kinou…. Instantanément Kinou et Mimi se sourient et commencent à se parler…
L'histoire ne dit pas ce qu'ils se sont dits. On sait simplement que depuis ce jour là Flora et Florentin ne se sont plus jamais quittés, que Pirouette Nicoël et Rafaël sont devenus les meilleurs amis du monde et que toute la famille va souvent se promener dans la forêt d'Alicia pour embrasser Kinou et Mimi qui sont nichés dans le creux d'un bel arbre, vivant heureux entourés de leur famille et de leurs amis.
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Re: Contes animaux
La chouette
Hou, Hou, Hou, Houuuuu, Houuuuu.
Sylvie dans son lit n’en menait pas large. Elle se retourna et se dit qu’elle avait rêvé, que, non, non, non, elle n’avait rien entendu.
Mais pourtant, qu’elle était donc cette ombre qui se faufilait sous sa porte, ne serait-ce pas, par hasard, le fantôme qui avait fait «Hou, Hou, Hou», et que, en fin de compte, oui, oui, oui, elle avait bien entendu ?!!!
Sylvie, n’y tenant plus, sauta d’un bond de son lit et ouvrit la porte d’un coup. Et là, elle vit… elle vit… Maman qui venait lui dire bonsoir.
Et bien que fais-tu donc là debout dans le noir ? demanda Maman étonnée et inquiète de voir la mine défaite de sa fillette.
Maman, dit Sylvie, il y a un fantôme qui fait des Hou, Hou, Hou uuuu… depuis tout à l’heure et il allait passer sous la porte alors, j’ai voulu le surprendre en ouvrant tout d’un coup.
Maman pris Sylvie dans ses bras et lui expliqua ceci :
"Voilà, pour le fantôme, c’est mon ombre que tu as vue dans le couloir et qu’il t’a semblé voir passer sous la porte,regarde". Et Maman lui montre comment cela c’était produit. Sylvie fût rassurée, mais dit à Maman : «D’accord pour le fantôme, mais pour les Hou, Hou, Hou uuuuu alors» ?
Maman pris Sylvie par la main, éteignit la lumière et alla jusqu’à la fenêtre qu’elle ouvrit toute grande. La lune était toute ronde et éclairait les arbres du petit bois derrière la maison.
A nouveau, Maman lui dit de regarder très attentivement et sans faire de bruit. Sylvie se concentra et tout à coup elle entendit le fameux Hou, Hou, Hou uuuuuu. Maman lui montra sur une branche une tête tout blanche en forme de cœur avec deux beaux yeux tout ronds et grands ouverts. Tu vois, c’est une chouette Effraie, et sur l’autre branche là-bas, une chouette Chevêche toute marron et plus loin, sa cousine, moins visible, la chouette Hulotte. Ce sont elles qui, quand le soir tombe, se racontent les péripéties vécues les nuits précédentes.
Tout à fait rassurée, Sylvie donna un énorme bisou à Maman et dit : «C’est normal que j’ai eu un peu peur, elles ont quand même de drôle de nom ces chouettes !!! Hein ??? ».
Sylvie retourna se coucher et fit un joli rêve tout rempli de chouette «revêche», de chouette «culotte», et de chouette «effrayante» mais qui ne lui faisait plus peur.
Sylvie dans son lit n’en menait pas large. Elle se retourna et se dit qu’elle avait rêvé, que, non, non, non, elle n’avait rien entendu.
Mais pourtant, qu’elle était donc cette ombre qui se faufilait sous sa porte, ne serait-ce pas, par hasard, le fantôme qui avait fait «Hou, Hou, Hou», et que, en fin de compte, oui, oui, oui, elle avait bien entendu ?!!!
Sylvie, n’y tenant plus, sauta d’un bond de son lit et ouvrit la porte d’un coup. Et là, elle vit… elle vit… Maman qui venait lui dire bonsoir.
Et bien que fais-tu donc là debout dans le noir ? demanda Maman étonnée et inquiète de voir la mine défaite de sa fillette.
Maman, dit Sylvie, il y a un fantôme qui fait des Hou, Hou, Hou uuuu… depuis tout à l’heure et il allait passer sous la porte alors, j’ai voulu le surprendre en ouvrant tout d’un coup.
Maman pris Sylvie dans ses bras et lui expliqua ceci :
"Voilà, pour le fantôme, c’est mon ombre que tu as vue dans le couloir et qu’il t’a semblé voir passer sous la porte,regarde". Et Maman lui montre comment cela c’était produit. Sylvie fût rassurée, mais dit à Maman : «D’accord pour le fantôme, mais pour les Hou, Hou, Hou uuuuu alors» ?
Maman pris Sylvie par la main, éteignit la lumière et alla jusqu’à la fenêtre qu’elle ouvrit toute grande. La lune était toute ronde et éclairait les arbres du petit bois derrière la maison.
A nouveau, Maman lui dit de regarder très attentivement et sans faire de bruit. Sylvie se concentra et tout à coup elle entendit le fameux Hou, Hou, Hou uuuuuu. Maman lui montra sur une branche une tête tout blanche en forme de cœur avec deux beaux yeux tout ronds et grands ouverts. Tu vois, c’est une chouette Effraie, et sur l’autre branche là-bas, une chouette Chevêche toute marron et plus loin, sa cousine, moins visible, la chouette Hulotte. Ce sont elles qui, quand le soir tombe, se racontent les péripéties vécues les nuits précédentes.
Tout à fait rassurée, Sylvie donna un énorme bisou à Maman et dit : «C’est normal que j’ai eu un peu peur, elles ont quand même de drôle de nom ces chouettes !!! Hein ??? ».
Sylvie retourna se coucher et fit un joli rêve tout rempli de chouette «revêche», de chouette «culotte», et de chouette «effrayante» mais qui ne lui faisait plus peur.
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Re: Contes animaux
La grande ferme de Martin
Martin, c’est moi ! Je suis tout petit. Mais j’habite dans une très grande ferme. J’ai des tas de poules, des vaches et de beaux cochons !
Comme tous les matins, Martin sort faire le tour de son très grand jardin :
- Combien d’œufs mes poules ont-elles pondu ? Est-ce que je vais acheter des lapins ? Ou plutôt investir dans le mouton ?
Les marguerites sont en fleurs. Elles sont si belles que tout le monde n’a de yeux que pour elles. Mais Martin ne les voit pas. Il est trop occupé à compter ses litres de lait :
- 124 ! Pas mal pour un dimanche…
Un matin, alors que le rayon de soleil n'a pas encore pointé le bout de son nez, Martin est réveillé par des coups frappés contre sa fenêtre. Il grommelle, ronchonne et bougonne. Puis il descend de son lit et monte sur l’escabeau pour ouvrir la fenêtre.
- Bonjour ! dit un gigantesque bonhomme. Je suis Léo, ton voisin et j'habite dans une toute petite maison. Je dois y vivre plié en deux. Je ne peux tout de même pas passer ma vie à quatre pattes !
- Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse, patate ?
- Tu vis dans une grande trop grande maison. Je pensais que l'on pourrait échanger, propose Léo.
- Pourquoi j'échangerais ce que je possède contre quelque chose de beaucoup moins bien ? J’suis pas zinzin !
Martin referme la fenêtre et retourne dans son lit. Il grommelle, ronchonne et bougonne. Il est tellement en pétard qu'il fait tomber l'échelle. Son lit est tellement haut qu’il ne peut plus redescendre.
« Misère et pets de chameau! » hurle-t-il.
Tout en vociférant, il se met à éternuer sans cesse. En plus, il a attrapé froid ! Martin tousse, renifle et éternue mais il n'a déjà plus la force de grommeler, ronchonner et bougonner. Trois jours passent ainsi et deux longues nuits, sans que Martin puisse manger, ni boire, ni dormir. Il est bien fatigué, bien malade et tout rabougri. La troisième nuit, pour la première fois, Martin regarde le ciel. Il aperçoit des petits points de lumière qui scintillent au loin :
- Est-ce donc cela que l'on appelle les étoiles ? Elles sont plus petites que moi ! Mais qu’est-ce qu’elles brillent !
Il aurait aimé leur parler et leur dire : « Mesdemoiselles, comme vous êtes belles ! » Mais elles sont si éloignées qu'elles n'entendraient pas la petite toute petite voix…
Le lendemain matin, il entend le gazouillis des oiseaux. Jusqu'alors, il se bouchait les oreilles. Pour la première fois, il écoute leur chant.
- Quelle symphonie ! Ce « cui-cui » là est plus aigu que les autres. Et celui là ! Comme il est grave !
Martin aurait aimé pouvoir dire de quelle espèce d'oiseau chaque cri provenait. Mais il ne sait même pas faire la différence entre un perroquet et un moineau !
- En une nuit et une matinée, la beauté des étoiles m'a réchauffé le cœur et le chant des oiseaux m'a rempli de bonheur.
Tout à coup, Martin se sent triste en pensant à son grand voisin.
- J'aurais dû accepter son échange.
En pensant à toutes les trop grandes choses qu'il possède dans sa grande très grande maison, Martin réalise pour la première fois qu'elle est bien vide.
Léo ne voyant plus Martin faire le tour de sa maison décide de lui rendre visite. Il pousse la fenêtre, enjambe le mur puis il entre dans la chambre. En apercevant Léo, le petit tout petit bonhomme ouvre doucement les yeux. Il aurait voulu lui dire combien il désirait être son ami mais il était bien trop fatigué. Alors, le grand très grand bonhomme le nourrit, le soigne et le veille, jusqu'à ce qu'il reprenne des forces.
Quand il est complètement guéri, Martin dit à son nouvel ami :
- Je suis d'accord pour l'échange.
Et là, dans sa petite toute petite maison, plus besoin d’échelle ni d’escabeau. Dans son petit tout petit jardin, Martin s'occupe de ses marguerites. Chaque matin, il écoute le chant des oiseaux et chaque soir, il regarde les étoiles. Et surtout, Martin est heureux en pensant que Léo pourra vivre la tête haute.
Comme tous les matins, Martin sort faire le tour de son très grand jardin :
- Combien d’œufs mes poules ont-elles pondu ? Est-ce que je vais acheter des lapins ? Ou plutôt investir dans le mouton ?
Les marguerites sont en fleurs. Elles sont si belles que tout le monde n’a de yeux que pour elles. Mais Martin ne les voit pas. Il est trop occupé à compter ses litres de lait :
- 124 ! Pas mal pour un dimanche…
Un matin, alors que le rayon de soleil n'a pas encore pointé le bout de son nez, Martin est réveillé par des coups frappés contre sa fenêtre. Il grommelle, ronchonne et bougonne. Puis il descend de son lit et monte sur l’escabeau pour ouvrir la fenêtre.
- Bonjour ! dit un gigantesque bonhomme. Je suis Léo, ton voisin et j'habite dans une toute petite maison. Je dois y vivre plié en deux. Je ne peux tout de même pas passer ma vie à quatre pattes !
- Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse, patate ?
- Tu vis dans une grande trop grande maison. Je pensais que l'on pourrait échanger, propose Léo.
- Pourquoi j'échangerais ce que je possède contre quelque chose de beaucoup moins bien ? J’suis pas zinzin !
Martin referme la fenêtre et retourne dans son lit. Il grommelle, ronchonne et bougonne. Il est tellement en pétard qu'il fait tomber l'échelle. Son lit est tellement haut qu’il ne peut plus redescendre.
« Misère et pets de chameau! » hurle-t-il.
Tout en vociférant, il se met à éternuer sans cesse. En plus, il a attrapé froid ! Martin tousse, renifle et éternue mais il n'a déjà plus la force de grommeler, ronchonner et bougonner. Trois jours passent ainsi et deux longues nuits, sans que Martin puisse manger, ni boire, ni dormir. Il est bien fatigué, bien malade et tout rabougri. La troisième nuit, pour la première fois, Martin regarde le ciel. Il aperçoit des petits points de lumière qui scintillent au loin :
- Est-ce donc cela que l'on appelle les étoiles ? Elles sont plus petites que moi ! Mais qu’est-ce qu’elles brillent !
Il aurait aimé leur parler et leur dire : « Mesdemoiselles, comme vous êtes belles ! » Mais elles sont si éloignées qu'elles n'entendraient pas la petite toute petite voix…
Le lendemain matin, il entend le gazouillis des oiseaux. Jusqu'alors, il se bouchait les oreilles. Pour la première fois, il écoute leur chant.
- Quelle symphonie ! Ce « cui-cui » là est plus aigu que les autres. Et celui là ! Comme il est grave !
Martin aurait aimé pouvoir dire de quelle espèce d'oiseau chaque cri provenait. Mais il ne sait même pas faire la différence entre un perroquet et un moineau !
- En une nuit et une matinée, la beauté des étoiles m'a réchauffé le cœur et le chant des oiseaux m'a rempli de bonheur.
Tout à coup, Martin se sent triste en pensant à son grand voisin.
- J'aurais dû accepter son échange.
En pensant à toutes les trop grandes choses qu'il possède dans sa grande très grande maison, Martin réalise pour la première fois qu'elle est bien vide.
Léo ne voyant plus Martin faire le tour de sa maison décide de lui rendre visite. Il pousse la fenêtre, enjambe le mur puis il entre dans la chambre. En apercevant Léo, le petit tout petit bonhomme ouvre doucement les yeux. Il aurait voulu lui dire combien il désirait être son ami mais il était bien trop fatigué. Alors, le grand très grand bonhomme le nourrit, le soigne et le veille, jusqu'à ce qu'il reprenne des forces.
Quand il est complètement guéri, Martin dit à son nouvel ami :
- Je suis d'accord pour l'échange.
Et là, dans sa petite toute petite maison, plus besoin d’échelle ni d’escabeau. Dans son petit tout petit jardin, Martin s'occupe de ses marguerites. Chaque matin, il écoute le chant des oiseaux et chaque soir, il regarde les étoiles. Et surtout, Martin est heureux en pensant que Léo pourra vivre la tête haute.
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Re: Contes animaux
La petite souris
L'enfant était blotti dans le noir et la chaleur, recroquevillé comme un bébé.
C'est ainsi que les petits êtres attendent que la lumière éclabousse leur existence. Lorsqu'ils quittent leur antre, en criant pour affirmer leur existence et en plissant les yeux pour ne pas être aveuglés, des bras accueillants les dorlotent et leur peau se couvre de caresses. Ils s'évadent d'un endroit chaud et doux, pour partir à la découverte d'un monde dans lequel ils n'auront de cesse de retrouver cet état de paix. Certains y parviennent. D'autres pas.
La petite souris était accablée par la sécheresse. Elle savait où trouver de l'eau, mais le gros chat gris lui en interdisait l'accès. Affolée par ce besoin vital, elle arpentait à pas pressés le placard sous l'escalier. Soudain, elle s'arrêta. Comme dans un mirage, elle venait de marcher dans une goutte d'eau. Puis une autre... Elle trempa sa langue et fut surprise du goût salé. Un bruit inconnu la fit détaler vers son repaire. Dans le noir, elle ne distinguait rien de menaçant. Juste une grande forme qu'elle avait déjà vue, mais qui ne représentait pas un danger.
Et puis, comme tous les enfants qui naissent à chaque seconde, Sébastien vint au monde, à nouveau. La lumière aveuglante lui fit plisser les yeux, mais aucun cri ne sortit de sa bouche quand le bras maternel le saisit pour lui faire quitter son endroit chaud et noir.
La gestation avait duré une heure. Oh, si on cumulait ses gestations quotidiennes avec celles des week ends, il ne devait pas être loin des neuf mois.
Il y avait plusieurs ventres de mamans dans sa vie. Aucun ne l'aidait à grandir. Parfois, le ventre noir était froid comme une cave, parfois, il ne pouvait même pas se recroqueviller car ses membres aux hématomes multiples le faisaient souffrir. Les sage-femmes disent que l'enfant se présente mal. Sébastien leur donnait raison.
Le lendemain, la même chaleur accablait la maison, et énervait les esprits. L'enfant de huit ans se présenta encore mal ce jour là, et il retourna sous l'escalier, contraint et obéissant. La petite souris vit la grande forme s'asseoir près d'elle. Quelques minutes après, le sol se tacheta de gouttes, salées. C'est alors qu'elle fit le rapprochement. La pluie tombait du visage de grand garçon!
Elle n'avait jamais vu çà! D'habitude, son passage n'entraînait que des éclats de contentement. Elle échangeait simplement une pièce contre une dent de lait, et se cachait pour observer le résultat. Sébastien avait-il encore ses dents d'enfant? Elle n'avait jamais vu son oreiller...
Elle couina faiblement. A cette heure de la journée, le soleil s'infiltrait sous la porte du placard, et elle pouvait voir le visage résigné du petit garçon. Elle se risqua à tremper sa langue dans les larmes répandues. Le petit garçon renifla, mais elle ne prit pas peur. Il ouvrit les yeux, et distingua l'animal à travers un voile mouillé.
Sébastien essuya ses larmes et tendit la main vers la souris, qui se laissa caresser. Il la prit dans sa paume, la hissa près de son visage, et déposa un bisou sur son dos. Tu ne me comprends pas, pensa-t-il, et fut tout surpris d'entendre "bien sûr que si!" dans sa tête.
-Tu comprends ce que je pense? formula-t-il.
-Oui, et tu es bien triste!
-Comment est-ce possible que tu m'entendes?
-Comment est-ce possible qu'un enfant comme toi répande ses larmes dans la poussière? Ne crois pas au possible, mais au rêve!
-Pourquoi ma mère est-elle si méchante?
-Parce qu'elle n'a pas compris des secrets que seuls les enfants connaissent. Toi tu les connais, ils sont là, dans ton coeur. Pose moi sur tes épaules, et ferme les yeux.
La petite souris commença par fouiller la nuque de Sébastien. Il y a bien longtemps qu'il n'avait senti de si douces caresses! Il se retenait de rire. Dans sa tête résonna alors une voix joyeuse:
-Tu vois, c'est çà la Vie. Du rire, de la douceur. Quand tu ne sais pas rire, tu as peur. Si tu voyais ta maman quand je traverse le salon!
L'animal se promena ensuite sur tout le corps de l'enfant, s'arrêtant sur les parties endolories, là où la maman s'attardait aussi pour y tabasser sa peur. Et la douleur disparaissait des membres de l'enfant!
-Elle vient! Garde espoir mon garçon! Souris en pensant à moi, la souris. Les deux mots sont liés.
La porte s'ouvrit sur le visage carmin d'une femme ravagée par l'alcool. Le petit garçon sortit à regret de son refuge de tendresse.
Le soir, quand il se coucha, il eut la sensation étrange de ne pas être seul. Un petit grattement sur l'oreiller, et soudain une pensée
-Je suis là!
Désormais il ne serait plus seul.
Il comprendrait bien vite que les ailes traîtresses de la peur ne peuvent pas vous élever plus haut qu'un tabouret, et que pour s'envoler, loin, loin, il suffit de rire. Cette nuit là, son coeur se para des milles couleurs de l'espoir, et la petite souris abandonna son troc. Les dents révélées par le sourire de Sébastien étaient bien plus belles que toutes celles qu'elle avait pu collectionner toute sa vie.
C'est ainsi que les petits êtres attendent que la lumière éclabousse leur existence. Lorsqu'ils quittent leur antre, en criant pour affirmer leur existence et en plissant les yeux pour ne pas être aveuglés, des bras accueillants les dorlotent et leur peau se couvre de caresses. Ils s'évadent d'un endroit chaud et doux, pour partir à la découverte d'un monde dans lequel ils n'auront de cesse de retrouver cet état de paix. Certains y parviennent. D'autres pas.
La petite souris était accablée par la sécheresse. Elle savait où trouver de l'eau, mais le gros chat gris lui en interdisait l'accès. Affolée par ce besoin vital, elle arpentait à pas pressés le placard sous l'escalier. Soudain, elle s'arrêta. Comme dans un mirage, elle venait de marcher dans une goutte d'eau. Puis une autre... Elle trempa sa langue et fut surprise du goût salé. Un bruit inconnu la fit détaler vers son repaire. Dans le noir, elle ne distinguait rien de menaçant. Juste une grande forme qu'elle avait déjà vue, mais qui ne représentait pas un danger.
Et puis, comme tous les enfants qui naissent à chaque seconde, Sébastien vint au monde, à nouveau. La lumière aveuglante lui fit plisser les yeux, mais aucun cri ne sortit de sa bouche quand le bras maternel le saisit pour lui faire quitter son endroit chaud et noir.
La gestation avait duré une heure. Oh, si on cumulait ses gestations quotidiennes avec celles des week ends, il ne devait pas être loin des neuf mois.
Il y avait plusieurs ventres de mamans dans sa vie. Aucun ne l'aidait à grandir. Parfois, le ventre noir était froid comme une cave, parfois, il ne pouvait même pas se recroqueviller car ses membres aux hématomes multiples le faisaient souffrir. Les sage-femmes disent que l'enfant se présente mal. Sébastien leur donnait raison.
Le lendemain, la même chaleur accablait la maison, et énervait les esprits. L'enfant de huit ans se présenta encore mal ce jour là, et il retourna sous l'escalier, contraint et obéissant. La petite souris vit la grande forme s'asseoir près d'elle. Quelques minutes après, le sol se tacheta de gouttes, salées. C'est alors qu'elle fit le rapprochement. La pluie tombait du visage de grand garçon!
Elle n'avait jamais vu çà! D'habitude, son passage n'entraînait que des éclats de contentement. Elle échangeait simplement une pièce contre une dent de lait, et se cachait pour observer le résultat. Sébastien avait-il encore ses dents d'enfant? Elle n'avait jamais vu son oreiller...
Elle couina faiblement. A cette heure de la journée, le soleil s'infiltrait sous la porte du placard, et elle pouvait voir le visage résigné du petit garçon. Elle se risqua à tremper sa langue dans les larmes répandues. Le petit garçon renifla, mais elle ne prit pas peur. Il ouvrit les yeux, et distingua l'animal à travers un voile mouillé.
Sébastien essuya ses larmes et tendit la main vers la souris, qui se laissa caresser. Il la prit dans sa paume, la hissa près de son visage, et déposa un bisou sur son dos. Tu ne me comprends pas, pensa-t-il, et fut tout surpris d'entendre "bien sûr que si!" dans sa tête.
-Tu comprends ce que je pense? formula-t-il.
-Oui, et tu es bien triste!
-Comment est-ce possible que tu m'entendes?
-Comment est-ce possible qu'un enfant comme toi répande ses larmes dans la poussière? Ne crois pas au possible, mais au rêve!
-Pourquoi ma mère est-elle si méchante?
-Parce qu'elle n'a pas compris des secrets que seuls les enfants connaissent. Toi tu les connais, ils sont là, dans ton coeur. Pose moi sur tes épaules, et ferme les yeux.
La petite souris commença par fouiller la nuque de Sébastien. Il y a bien longtemps qu'il n'avait senti de si douces caresses! Il se retenait de rire. Dans sa tête résonna alors une voix joyeuse:
-Tu vois, c'est çà la Vie. Du rire, de la douceur. Quand tu ne sais pas rire, tu as peur. Si tu voyais ta maman quand je traverse le salon!
L'animal se promena ensuite sur tout le corps de l'enfant, s'arrêtant sur les parties endolories, là où la maman s'attardait aussi pour y tabasser sa peur. Et la douleur disparaissait des membres de l'enfant!
-Elle vient! Garde espoir mon garçon! Souris en pensant à moi, la souris. Les deux mots sont liés.
La porte s'ouvrit sur le visage carmin d'une femme ravagée par l'alcool. Le petit garçon sortit à regret de son refuge de tendresse.
Le soir, quand il se coucha, il eut la sensation étrange de ne pas être seul. Un petit grattement sur l'oreiller, et soudain une pensée
-Je suis là!
Désormais il ne serait plus seul.
Il comprendrait bien vite que les ailes traîtresses de la peur ne peuvent pas vous élever plus haut qu'un tabouret, et que pour s'envoler, loin, loin, il suffit de rire. Cette nuit là, son coeur se para des milles couleurs de l'espoir, et la petite souris abandonna son troc. Les dents révélées par le sourire de Sébastien étaient bien plus belles que toutes celles qu'elle avait pu collectionner toute sa vie.
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Re: Contes animaux
La robe noire de corbeau
Il y a des ères et des ères, au temps où les oiseaux parlaient, le corbeau était habillé de gris. Elégant, soucieux de sa parure, il alla trouver un jour le hibou, qui exerçait,comme chacun sait, la profession de teinturier.
« Cher hibou, ma robe grise est terne, je souhaiterais la remplacer par quelque chose de plus gai, de plus éclatant !
Je n’ai pas de temps à perdre ! grommela le hibou. Dites-moi exactement ce que vous désirez, j’ai d’autres clients à teindre avant ce soir !
Eh bien, fit le corbeau songeur, j’aimerais assez la robe du pic-vert : le dos d’un beau vert brillant avec un léger dégradé sur le ventre, dans les nuances gris clair, vert amande, la calotte rouge, bien entendu, les moustaches noires… Ah, j’oubliais,une tache rouge juste au milieu des moustaches…
Tout cela est bien compliqué, marmonna le hibou, oû-ho.. oû-ho..
Il se mit au travail, mélangea dans ses grands chaudrons en ébullition les diverses teintures. Mais la tâche était difficile, et la nuit tombait.
« Je vous ai demandé un ton plus doux pour le dessous, un vert pâle ! protesta le corbeau. Et la calotte, je la veux rouge pourpre, vous me proposez un rouge violine ! Ce n’est pas cela ! «
Le hibou agitait ses aigrettes sans répondre, il mêlait furieusement les couleurs, il transpirait.
« Décidément, constata le corbeau, déçu, vous n’y arrivez pas ! Le plus simple est que nous essayions autre chose : je préfère à la réflexion la robe du martin-pêcheur : bleu-vert scintillant, métallique pour le dos, un peu de brun et de roux sur le ventre, la gorge blanche, et tout sera parfait !
Vous m’embrouillez ! s’emporta le hibou, je ne sais plus si vous voulez du vert ou du bleu, du brun, du rouge ou du blanc, si vous voulez ressemblez à un pic-vert ou à un martin-pêcheur ! ! «
Et dans un accès de colère, il renversa ses chaudrons, et teignit le corbeau…en noir.
« Cher hibou, ma robe grise est terne, je souhaiterais la remplacer par quelque chose de plus gai, de plus éclatant !
Je n’ai pas de temps à perdre ! grommela le hibou. Dites-moi exactement ce que vous désirez, j’ai d’autres clients à teindre avant ce soir !
Eh bien, fit le corbeau songeur, j’aimerais assez la robe du pic-vert : le dos d’un beau vert brillant avec un léger dégradé sur le ventre, dans les nuances gris clair, vert amande, la calotte rouge, bien entendu, les moustaches noires… Ah, j’oubliais,une tache rouge juste au milieu des moustaches…
Tout cela est bien compliqué, marmonna le hibou, oû-ho.. oû-ho..
Il se mit au travail, mélangea dans ses grands chaudrons en ébullition les diverses teintures. Mais la tâche était difficile, et la nuit tombait.
« Je vous ai demandé un ton plus doux pour le dessous, un vert pâle ! protesta le corbeau. Et la calotte, je la veux rouge pourpre, vous me proposez un rouge violine ! Ce n’est pas cela ! «
Le hibou agitait ses aigrettes sans répondre, il mêlait furieusement les couleurs, il transpirait.
« Décidément, constata le corbeau, déçu, vous n’y arrivez pas ! Le plus simple est que nous essayions autre chose : je préfère à la réflexion la robe du martin-pêcheur : bleu-vert scintillant, métallique pour le dos, un peu de brun et de roux sur le ventre, la gorge blanche, et tout sera parfait !
Vous m’embrouillez ! s’emporta le hibou, je ne sais plus si vous voulez du vert ou du bleu, du brun, du rouge ou du blanc, si vous voulez ressemblez à un pic-vert ou à un martin-pêcheur ! ! «
Et dans un accès de colère, il renversa ses chaudrons, et teignit le corbeau…en noir.
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Re: Contes animaux
Le chat bulle
C'est l'histoire d'un chat bulle appelé Gaston. Qu'est ce qu'un chat bulle me demanderez vous?
Et bien , pour le savoir je vais vous raconter l'histoire de Gaston.
Gaston était un chat tout gris il était tout petit et tout mimi mais il avait une particularité qui le différenciait de tous les autres chats. En effet à sa naissance, sa maman, craignant qu' il se fasse mal, l'envoppa d'une bulle anti-choc. Ainsi lorsque le petit chaton se cognait ou tombait, il rebondissait. Gaston n'eu jamais de bobos grace à sa maman et au début il trouvait plutôt rigolo de rebondir et de ne jamais avoir mal.
Alors que tous les autres pleuraient lorsqu'ils tombaient, lui lorsque ça lui arrivait, ne ressentait rien : il ne savait pas ce qu'étaientt la douleur et les larmes.
Mais un jour, alors qu'il était un peu plus grand, Gaston ressentit une douleur inexpliquée qui devenait jours après jours plus grande. Devant ce phénomène inconnu, Gaston alla voir sa maman.
"Maman, tu as tout fait pour je ne pleure jamais et que je ne me fasse jamais mal. Pourtant aujourd'hui j'ai une vive douleur dans le coeur et j'ai de l'eau qui coulent des yeux chaque fois que je vois les autres jouer et rire ensemble alors que moi je suis seul à m'amuser dans ma boule de plastique qui roule. Personne me parle car je suis trop différent".
La maman compris alors quelque chose : la carapace qu'elle avait donné à son fils l'avait protégé contre les souffrances physiques mais ne pouvait rien contre celles de l'âme. En voulant trop protéger son garçon, elle l'avait isolé du monde extérieur. Prenant conscience de son erreur, elle dit à son fils : "je sais comment te guérir, je vais faire en sorte que tout redevienne normal pour toi et que tu ne sois plus exclus!)
Elle alla alors chercher un aiguille et perça la bulle dans laquelle se trouvait son fils depuis toujours.
Il se jetèrent dans les bras de l'autre, pour la première fois ils ressentir le contact de leur deux corps et leur coeur battre à l'unisson.
C'est alors qu'ils comprirent quelque chose de très important :
Peu importe les petits bobos de la vie quand on est entouré, seul compte le contact humain et de partager rires et larmes avec les autres
Et bien , pour le savoir je vais vous raconter l'histoire de Gaston.
Gaston était un chat tout gris il était tout petit et tout mimi mais il avait une particularité qui le différenciait de tous les autres chats. En effet à sa naissance, sa maman, craignant qu' il se fasse mal, l'envoppa d'une bulle anti-choc. Ainsi lorsque le petit chaton se cognait ou tombait, il rebondissait. Gaston n'eu jamais de bobos grace à sa maman et au début il trouvait plutôt rigolo de rebondir et de ne jamais avoir mal.
Alors que tous les autres pleuraient lorsqu'ils tombaient, lui lorsque ça lui arrivait, ne ressentait rien : il ne savait pas ce qu'étaientt la douleur et les larmes.
Mais un jour, alors qu'il était un peu plus grand, Gaston ressentit une douleur inexpliquée qui devenait jours après jours plus grande. Devant ce phénomène inconnu, Gaston alla voir sa maman.
"Maman, tu as tout fait pour je ne pleure jamais et que je ne me fasse jamais mal. Pourtant aujourd'hui j'ai une vive douleur dans le coeur et j'ai de l'eau qui coulent des yeux chaque fois que je vois les autres jouer et rire ensemble alors que moi je suis seul à m'amuser dans ma boule de plastique qui roule. Personne me parle car je suis trop différent".
La maman compris alors quelque chose : la carapace qu'elle avait donné à son fils l'avait protégé contre les souffrances physiques mais ne pouvait rien contre celles de l'âme. En voulant trop protéger son garçon, elle l'avait isolé du monde extérieur. Prenant conscience de son erreur, elle dit à son fils : "je sais comment te guérir, je vais faire en sorte que tout redevienne normal pour toi et que tu ne sois plus exclus!)
Elle alla alors chercher un aiguille et perça la bulle dans laquelle se trouvait son fils depuis toujours.
Il se jetèrent dans les bras de l'autre, pour la première fois ils ressentir le contact de leur deux corps et leur coeur battre à l'unisson.
C'est alors qu'ils comprirent quelque chose de très important :
Peu importe les petits bobos de la vie quand on est entouré, seul compte le contact humain et de partager rires et larmes avec les autres
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Re: Contes animaux
Le chat noir
Il était une fois, un chat qui s’ appelait Aima. Il avait un œil rouge et son pelage était noir .Un jour le renard Blanca tua son frère. Aima voulu se venger et elle partit pour combattre Blanca.
En chemin , Audent le serpent voulu étouffer le chat pour le manger. Heureusement , la souris Annie surgit. Elle avait une aiguille avec laquelle elle tua Audent. Quand Aima reprit son souffle , elle demanda à la souris :
-« Veux-tu m’ aider à combattre Blanca ?
La souris dit :
- Oui. Mais pourquoi ?
- Je veux me venger car il à tué mon frère. » répondit Aima.
Ils trouvèrent le renard et pendant que le chat tenait Blanca , Annie le piqua .Le renard mourut dans des souffrances affreuses .
Aima et la souris repartirent dans leur pays .Beaucoup d’ années plus tard , le chat trouva une chatte qui s’appelait Rosa. Ils se marièrent et firent de nombreux chatons. La souris resta avec Aima pendant toute sa vie.
En chemin , Audent le serpent voulu étouffer le chat pour le manger. Heureusement , la souris Annie surgit. Elle avait une aiguille avec laquelle elle tua Audent. Quand Aima reprit son souffle , elle demanda à la souris :
-« Veux-tu m’ aider à combattre Blanca ?
La souris dit :
- Oui. Mais pourquoi ?
- Je veux me venger car il à tué mon frère. » répondit Aima.
Ils trouvèrent le renard et pendant que le chat tenait Blanca , Annie le piqua .Le renard mourut dans des souffrances affreuses .
Aima et la souris repartirent dans leur pays .Beaucoup d’ années plus tard , le chat trouva une chatte qui s’appelait Rosa. Ils se marièrent et firent de nombreux chatons. La souris resta avec Aima pendant toute sa vie.
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Re: Contes animaux
le chaton et la souris
Il était une fois un chaton et une souris
Qui étaient nés le même jour, dans la même maison
Le temps passa et la petite souris grandit
Et quitta son nid pour partir en exploration.
Ce jour là, le chaton jouait avec un bout de papier
Quand la souris l’aperçut depuis le trou du mur
Doucement elle sortit, sa maman lui avait dit de se méfier
De tout temps les chats chassent les souris c’est sûr !
La souris longea le mur sur la pointe des pieds
Mais bientôt ils se trouvèrent nez à nez
Suivant son instinct, le chaton se mit à la chasser
Commença dans le couloir une folle randonnée
Qui se termina soudainement dans le jardin
Quand le chaton rencontra le chien du voisin
Tout le monde sait que les chats et les chiens
Ne sont, en général, pas de très bons copains !
Le chaton se mit à trembler devant les crocs menaçant
Alors la gentille petite souris comprit à cet instant
Que même si le chaton était son ennemi
Elle n’avait pas le cœur de le laisser ainsi
Elle lui cria : « suis-moi, je connais un recoin »
Le chaton une fois de plus suivi son instinct
Et le gros chien, qui n’était pas très malin
Essaya de les rattraper, mais en vain
Car tous deux s’étaient faufilés dans un trou
Trop petit pour le méchant gros toutou
Qui repartit dans son jardin, juste à coté
Déçu de ne pas avoir pu attraper le chaton rusé
Depuis ce fameux jour où elle lui sauva la vie
Le chaton devint le meilleur ami de la souris
Ils ne se quittèrent plus et eurent chacun des petits
Qui aujourd’hui jouent au chat et à la souris !
Qui étaient nés le même jour, dans la même maison
Le temps passa et la petite souris grandit
Et quitta son nid pour partir en exploration.
Ce jour là, le chaton jouait avec un bout de papier
Quand la souris l’aperçut depuis le trou du mur
Doucement elle sortit, sa maman lui avait dit de se méfier
De tout temps les chats chassent les souris c’est sûr !
La souris longea le mur sur la pointe des pieds
Mais bientôt ils se trouvèrent nez à nez
Suivant son instinct, le chaton se mit à la chasser
Commença dans le couloir une folle randonnée
Qui se termina soudainement dans le jardin
Quand le chaton rencontra le chien du voisin
Tout le monde sait que les chats et les chiens
Ne sont, en général, pas de très bons copains !
Le chaton se mit à trembler devant les crocs menaçant
Alors la gentille petite souris comprit à cet instant
Que même si le chaton était son ennemi
Elle n’avait pas le cœur de le laisser ainsi
Elle lui cria : « suis-moi, je connais un recoin »
Le chaton une fois de plus suivi son instinct
Et le gros chien, qui n’était pas très malin
Essaya de les rattraper, mais en vain
Car tous deux s’étaient faufilés dans un trou
Trop petit pour le méchant gros toutou
Qui repartit dans son jardin, juste à coté
Déçu de ne pas avoir pu attraper le chaton rusé
Depuis ce fameux jour où elle lui sauva la vie
Le chaton devint le meilleur ami de la souris
Ils ne se quittèrent plus et eurent chacun des petits
Qui aujourd’hui jouent au chat et à la souris !
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Re: Contes animaux
Le chien
Mon chien est, comme tous les autres chiens, le plus intelligent. Je lui cause, demande des services, de montrer ce qu’il sait faire quand il vient quelqu’un, en bref, j’en suis fier. Est-il le reflet de ce que j’ai voulu qu’il soit ou le reflet de mon ego ? Non, il est le plus malin. Quand j’ai du chagrin, c’est sur son petit dos que je m’appuie et que j’essuie mes yeux. Lui ? Il sait tout de moi ! Comme chaque maître, je vais vous dire qu’il ne lui manque que la parole, pourtant c’est vrai, tenez écoutez cette histoire.
Quand il jappe d’une certaine façon, je sais ce qu’il veut, il a soif, il veut à manger, il veut des caresses, mais quand il a décidé de ne pas s’arrêter de japper, rien ne le fera stopper. Une fois, il jappait et devant l’insistance des ses aboiements, j’ai mis le nez dehors pour regarder ce qu’il s’y passait. Un gros chien, teigneux, pas beau et sale comme un cochon sortant de son bain de boue, tournait autour du mien. Cet étranger bravait, cranait devant ma petite bête qui désespérément le grondait, le jappait pour le faire partir. D’un coup de voix j’ai essayé de calmer la situation, mais ai-je surpris cet intrus ? Le voici qui me fonça dessus. Pour m’agresser ? Je ne peux prétendre de rien. Enfin, l’histoire ne s’arrête pas à cet instant, croyant que le gros chien allait me blesser ou me mordre le mien s’interposât, au risque de se faire estropier lui-même. C’est alors que l’incroyable se passa, cette pauvre bête toute sale, si maigre m’avait reconnu. Un jour dans le hasard de mes promenades, je vis ce chien dans la campagne, seul, affamé, je l’avais appelé, et après quelques insistances, il est venu vers moi, la queue basse. J’avais partagé mon déjeuner avec lui tellement la pitié m’envahie de voir dans quel état ce misérable était. Aujourd’hui, sûrement en quête d’un morceau quelconque à grignoter, il est entré par hasard dans ma cour, et là, mon gardien, mon ami, ne le connaissant pas, avait cru bien faire de me prévenir. C’est avec stupeur de ma part que ce vagabond se mit à me lécher, m’ayant reconnu. Devant ce spectacle, mon roquet ne sut plus quelle attitude prendre. L’émotion retombée, je ne pus le laisser repartir ce malheureux comme ça, je lui offris ce que pour moi j’aurais appelé un repas de noce. Il se pourlécha les babines et renifla partout autour de la gamelle pour voir s’il ne traînait plus quelques miettes. Ensuite, il me regarda, regarda mon chien, mon chien me regarda, regarda cet SDF, et j’ai cru comprendre dans tous ces yeux qui dévisageaient tout le monde à tour de rôle, que mon ami me demandait de ne pas remettre à la rue cet animal. J’ai cédé, il est maintenant dans la cour et je vous défie d’y rentrer sans qu’il me prévienne, il trottine toute la journée d’un bout à l’autre comme s’il avait une dette envers moi et qu’il ne voulait pas faillir à son service. Les deux chiens devinrent copains, et devant tant de joie qu’ils me donnent, je ne sais plus lequel des deux est le plus intelligent, les deux, parce que se sont les miens.
Quand il jappe d’une certaine façon, je sais ce qu’il veut, il a soif, il veut à manger, il veut des caresses, mais quand il a décidé de ne pas s’arrêter de japper, rien ne le fera stopper. Une fois, il jappait et devant l’insistance des ses aboiements, j’ai mis le nez dehors pour regarder ce qu’il s’y passait. Un gros chien, teigneux, pas beau et sale comme un cochon sortant de son bain de boue, tournait autour du mien. Cet étranger bravait, cranait devant ma petite bête qui désespérément le grondait, le jappait pour le faire partir. D’un coup de voix j’ai essayé de calmer la situation, mais ai-je surpris cet intrus ? Le voici qui me fonça dessus. Pour m’agresser ? Je ne peux prétendre de rien. Enfin, l’histoire ne s’arrête pas à cet instant, croyant que le gros chien allait me blesser ou me mordre le mien s’interposât, au risque de se faire estropier lui-même. C’est alors que l’incroyable se passa, cette pauvre bête toute sale, si maigre m’avait reconnu. Un jour dans le hasard de mes promenades, je vis ce chien dans la campagne, seul, affamé, je l’avais appelé, et après quelques insistances, il est venu vers moi, la queue basse. J’avais partagé mon déjeuner avec lui tellement la pitié m’envahie de voir dans quel état ce misérable était. Aujourd’hui, sûrement en quête d’un morceau quelconque à grignoter, il est entré par hasard dans ma cour, et là, mon gardien, mon ami, ne le connaissant pas, avait cru bien faire de me prévenir. C’est avec stupeur de ma part que ce vagabond se mit à me lécher, m’ayant reconnu. Devant ce spectacle, mon roquet ne sut plus quelle attitude prendre. L’émotion retombée, je ne pus le laisser repartir ce malheureux comme ça, je lui offris ce que pour moi j’aurais appelé un repas de noce. Il se pourlécha les babines et renifla partout autour de la gamelle pour voir s’il ne traînait plus quelques miettes. Ensuite, il me regarda, regarda mon chien, mon chien me regarda, regarda cet SDF, et j’ai cru comprendre dans tous ces yeux qui dévisageaient tout le monde à tour de rôle, que mon ami me demandait de ne pas remettre à la rue cet animal. J’ai cédé, il est maintenant dans la cour et je vous défie d’y rentrer sans qu’il me prévienne, il trottine toute la journée d’un bout à l’autre comme s’il avait une dette envers moi et qu’il ne voulait pas faillir à son service. Les deux chiens devinrent copains, et devant tant de joie qu’ils me donnent, je ne sais plus lequel des deux est le plus intelligent, les deux, parce que se sont les miens.
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Re: Contes animaux
Le chien perdu
Il était une fois un chien qui s’appelait Tigron il était marron et blanc il était dans la forêt, Tigron avait rencontré un oiseau blanc et bleu qui s’appelait Richon. Il dit :
-« Bonjour Tigron, comment vas-tu ? dit Richon.
-Je vais bien et toi ?
-Moi je vais bien, peux-tu retrouver ma maison ? je suis perdu. En tout cas je sais que c’est dans la rue de Marines. Mais je suis perdu.
- Tu sais quel numéro ? dit Tigron. Moi je ne sais pas dit Richon.
-Oh non ! dit Tigron tu ne peux pas savoir toi c’est ta maison » dit Richon.
Richon sent qu’il pleut, il n’aime pas quand il pleut alors il s’en va.
Tigron dit :
-« Richon, Richon, viens !
Le matin il décida de partir, il lit les panneaux et lit « rue de Marines » puis il chercha les numéros 80, 81, 82, 83, et au 97 il a reconnu sa maison, sa maîtresse, sa balle, et la petite fille.
En le voyant, la petite fille alla vite voir sa maman et cria
-« Maman, maman, maman ! »
La maman arrive et la petite fille lui montre Tigron.
-« Oh Tigron » dit la maman. Elle alla chercher les clés du portail et Tigron rentra à la maison.
Il rencontra une chienne qui s’appelait Nita. Tigron et Nita se marièrent et eurent 5 enfants qui s’appellent : Titon, Tipon, Tipeau, Tina, et Titou.
Depuis ils sont heureux.
-« Bonjour Tigron, comment vas-tu ? dit Richon.
-Je vais bien et toi ?
-Moi je vais bien, peux-tu retrouver ma maison ? je suis perdu. En tout cas je sais que c’est dans la rue de Marines. Mais je suis perdu.
- Tu sais quel numéro ? dit Tigron. Moi je ne sais pas dit Richon.
-Oh non ! dit Tigron tu ne peux pas savoir toi c’est ta maison » dit Richon.
Richon sent qu’il pleut, il n’aime pas quand il pleut alors il s’en va.
Tigron dit :
-« Richon, Richon, viens !
Le matin il décida de partir, il lit les panneaux et lit « rue de Marines » puis il chercha les numéros 80, 81, 82, 83, et au 97 il a reconnu sa maison, sa maîtresse, sa balle, et la petite fille.
En le voyant, la petite fille alla vite voir sa maman et cria
-« Maman, maman, maman ! »
La maman arrive et la petite fille lui montre Tigron.
-« Oh Tigron » dit la maman. Elle alla chercher les clés du portail et Tigron rentra à la maison.
Il rencontra une chienne qui s’appelait Nita. Tigron et Nita se marièrent et eurent 5 enfants qui s’appellent : Titon, Tipon, Tipeau, Tina, et Titou.
Depuis ils sont heureux.
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Re: Contes animaux
Le chien Zoubar
Il était une fois un labrador qui s’appelait Zoubar, il était brave et courageux. Il avait un poil soyeux.
Un jour, sa future fiancée Rose se fit kidnapper par une bande de chiens inconnus. Le père de Rose dit à Zoubar :
_ « S’il vous plaît monsieur retrouvez ma fille ».
_ « S’il vous plaît !! » implora le vieil homme.
_ « Très bien, je vais ramener Rose et trouver les kidnappeurs. » dit Zoubar.
_ « Merci, mille fois merci. »dit le vieil homme.
Le lendemain matin, il partit retrouver Rose. Sur sa route il vit une chienne qui examinait un ruban, cette chienne avait des ailes d’ange. Il se dit : « Elle doit sûrement savoir quelque chose. »
De ce pas il alla l’interroger.
_ « Bonjour, je m’appelle Zoubar, avez-vous vu une chienne noire et au poil soyeux, elle a été enlevée et c’est ma future épouse. »
_ « Bonjour, je m’appelle Mimosa, oui j’ai vu cette chienne et ses kidnappeurs. »
_ « Où sont ils allés ? »
_ « Ils sont allés dans le château des chiens méchants. »
_ « Voulez-vous m’y m’accompagner ? »
_ « Oui, je veux bien. »
Ensemble, ils partirent pour le château des chiens méchants.
Arrivés là-bas, ils rentrèrent dans le château, se glissèrent jusqu’aux catacombes et là ils virent un boxer, un berger allemand et des caniches qui surveillaient la prison de Rose. Quand ils les sentirent, ils les défièrent. Alors Mimosa tourna sur elle même et aboya ces paroles :
_ « Aboua Hou Hou transformez-vous en glaçons. »
Aussitôt les méchants devinrent des glaçons.
Zoubar et son ami délivrèrent Rose et tous ensemble ils rentrèrent chez eux. Pour les récompenser Mimosa leur donna le don de vivre en paix dans la prospérité.
Rose et Zoubar se marièrent, ils invitèrent Mimosa et ils eurent plein de petites canailles de chiots.
Un jour, sa future fiancée Rose se fit kidnapper par une bande de chiens inconnus. Le père de Rose dit à Zoubar :
_ « S’il vous plaît monsieur retrouvez ma fille ».
_ « S’il vous plaît !! » implora le vieil homme.
_ « Très bien, je vais ramener Rose et trouver les kidnappeurs. » dit Zoubar.
_ « Merci, mille fois merci. »dit le vieil homme.
Le lendemain matin, il partit retrouver Rose. Sur sa route il vit une chienne qui examinait un ruban, cette chienne avait des ailes d’ange. Il se dit : « Elle doit sûrement savoir quelque chose. »
De ce pas il alla l’interroger.
_ « Bonjour, je m’appelle Zoubar, avez-vous vu une chienne noire et au poil soyeux, elle a été enlevée et c’est ma future épouse. »
_ « Bonjour, je m’appelle Mimosa, oui j’ai vu cette chienne et ses kidnappeurs. »
_ « Où sont ils allés ? »
_ « Ils sont allés dans le château des chiens méchants. »
_ « Voulez-vous m’y m’accompagner ? »
_ « Oui, je veux bien. »
Ensemble, ils partirent pour le château des chiens méchants.
Arrivés là-bas, ils rentrèrent dans le château, se glissèrent jusqu’aux catacombes et là ils virent un boxer, un berger allemand et des caniches qui surveillaient la prison de Rose. Quand ils les sentirent, ils les défièrent. Alors Mimosa tourna sur elle même et aboya ces paroles :
_ « Aboua Hou Hou transformez-vous en glaçons. »
Aussitôt les méchants devinrent des glaçons.
Zoubar et son ami délivrèrent Rose et tous ensemble ils rentrèrent chez eux. Pour les récompenser Mimosa leur donna le don de vivre en paix dans la prospérité.
Rose et Zoubar se marièrent, ils invitèrent Mimosa et ils eurent plein de petites canailles de chiots.
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Re: Contes animaux
Le fermier et les alouettes
Voilà le printemps ! Dans un champs de blé, une alouette a bâti son nid et attend patiemment l'éclosion de ses trois œufs.
Toc, toc, toc ! une première coquille éclate et un tout petit oiseau chauve et à demi aveugle en sort en pépiant.
Toc, toc, toc ! les autres coquilles éclatent à leur tour et deux autres oisillons rejoignent le premier.
Madame Alouette est devenue l'heureuse maman de trois adorables oiselet et selon l'ordre consacré, la mère et les enfants se portent bien. Trois, ce n'est pas rien. Elle n'a plus une seconde à elle. Sa progéniture réclame à manger. Elle n'a de cesse d'aller et de venir pour leur apporter la nourriture. Ce ne sont plus des oiseaux, ce sont des ogres !
Maintenant, l'été est là. Malgré toute l'attention et les bons soins qu'elle leur a prodigués, les oisillons n'ont pas encore leurs ailes assez fortes pour pouvoir s'envoler. Lorsqu'elle regarde la couleur du blé, Madame Alouette sait qu'il est grand temps pour sa nichée de quitter le champs. Le temps des moissons ne doit plus être très loin et bientôt le fermier viendra et les délogera.
Un matin, avant de s'en aller en quête de nourriture, Madame Alouette réveille ses petits et leur dit :
- "Mes enfants, aujourd'hui, le paysan va certainement venir. Ecoutez bien ce qu'il dira et vous me répéterai mots pour mots ses paroles !"
Le soir, à son retour, elle trouve ses trois petits qui l'attendent les traits tirés par l'inquiétude.
Tous parlent ensemble dans un beau brouhaha :
- "Maman, maman, le paysan a dit qu'il viendrait demain pour faucher les blés avec toute sa famille !"
- "Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus."
Madame Alouette avait raison et lorsqu'elle rentre au nid, le jour suivant, elle y trouve ses enfants qui tous en même temps lui racontent que le fermier est venu, qu'il a attendu toute la journée l'arrivée de sa famille et qu'il était très en colère.
-"A-t-il dit quelque chose ?" demande l'alouette.
- "Oh oui ! répond le plus petit des trois, il a dit qu'au moins ses amis ne le laisseront pas tomber et qu'ils viendront demain pour l'aider à rentrer sa récolte."
- "Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus.
Le jour suivant, lorsqu'elle rentre au nid, elle trouve ses trois petits fort agités.
- "Maman, maman, les amis du paysan ne sont pas venus" dit le premier
- "Mais il a dit qu'il rentrerait sa récolte demain " enchaîne le second
- "Qu'il aura un coup de main de ses voisins puisqu'il les a aidés" termine le troisième.
- "Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus.
Une fois de plus, l'alouette ne n'est pas trompée. Et, lorsque, le jour suivant, elle rentre au nid, elle apprend de ses trois enfants que fatigué d'attendre, le fermier a décidé de faucher son blé tout seul dès le lendemain.
- "Cette, fois, le paysan a compris qu'il vaut mieux faucher son blé tout seul que d'attendre le bon vouloir des autres. Il nous faut partir. Le fermier n'attendra pas un jour de plus !"
Et dès le matin suivant, les petites alouettes devenues suffisamment fortes, prennent leur envol avec leur mère, toujours très fière de ses petits…
Toc, toc, toc ! une première coquille éclate et un tout petit oiseau chauve et à demi aveugle en sort en pépiant.
Toc, toc, toc ! les autres coquilles éclatent à leur tour et deux autres oisillons rejoignent le premier.
Madame Alouette est devenue l'heureuse maman de trois adorables oiselet et selon l'ordre consacré, la mère et les enfants se portent bien. Trois, ce n'est pas rien. Elle n'a plus une seconde à elle. Sa progéniture réclame à manger. Elle n'a de cesse d'aller et de venir pour leur apporter la nourriture. Ce ne sont plus des oiseaux, ce sont des ogres !
Maintenant, l'été est là. Malgré toute l'attention et les bons soins qu'elle leur a prodigués, les oisillons n'ont pas encore leurs ailes assez fortes pour pouvoir s'envoler. Lorsqu'elle regarde la couleur du blé, Madame Alouette sait qu'il est grand temps pour sa nichée de quitter le champs. Le temps des moissons ne doit plus être très loin et bientôt le fermier viendra et les délogera.
Un matin, avant de s'en aller en quête de nourriture, Madame Alouette réveille ses petits et leur dit :
- "Mes enfants, aujourd'hui, le paysan va certainement venir. Ecoutez bien ce qu'il dira et vous me répéterai mots pour mots ses paroles !"
Le soir, à son retour, elle trouve ses trois petits qui l'attendent les traits tirés par l'inquiétude.
Tous parlent ensemble dans un beau brouhaha :
- "Maman, maman, le paysan a dit qu'il viendrait demain pour faucher les blés avec toute sa famille !"
- "Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus."
Madame Alouette avait raison et lorsqu'elle rentre au nid, le jour suivant, elle y trouve ses enfants qui tous en même temps lui racontent que le fermier est venu, qu'il a attendu toute la journée l'arrivée de sa famille et qu'il était très en colère.
-"A-t-il dit quelque chose ?" demande l'alouette.
- "Oh oui ! répond le plus petit des trois, il a dit qu'au moins ses amis ne le laisseront pas tomber et qu'ils viendront demain pour l'aider à rentrer sa récolte."
- "Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus.
Le jour suivant, lorsqu'elle rentre au nid, elle trouve ses trois petits fort agités.
- "Maman, maman, les amis du paysan ne sont pas venus" dit le premier
- "Mais il a dit qu'il rentrerait sa récolte demain " enchaîne le second
- "Qu'il aura un coup de main de ses voisins puisqu'il les a aidés" termine le troisième.
- "Fort bien, répond Madame Alouette, dans ces conditions, nous n'avons pas de souci à nous faire. Nous pouvons rester un jour de plus.
Une fois de plus, l'alouette ne n'est pas trompée. Et, lorsque, le jour suivant, elle rentre au nid, elle apprend de ses trois enfants que fatigué d'attendre, le fermier a décidé de faucher son blé tout seul dès le lendemain.
- "Cette, fois, le paysan a compris qu'il vaut mieux faucher son blé tout seul que d'attendre le bon vouloir des autres. Il nous faut partir. Le fermier n'attendra pas un jour de plus !"
Et dès le matin suivant, les petites alouettes devenues suffisamment fortes, prennent leur envol avec leur mère, toujours très fière de ses petits…
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Re: Contes animaux
Le lapin de Paques
On les menait toujours chercher les oeufs de Pâques dans la forêt, une grande forêt où les pins parlaient. C'était le vent de mars ou d'avril, mais il y avait de véritables paroles qui se glissaient entre les branches comme au travers de bouches vivantes.
Les enfants écoutaient en pensant à toutes sortes de choses : à la mer où s'en allait le fleuve proche, aux oiseaux dont ils trouvaient parfois un nid à terre. Et surtout, ce jour-là, aux paniers remplis d'oeufs teints, de chocolats et de bonbons qui leur étaient destinés.
Je crois qu'ils ne pensaient pas du tout au Lapin de Pâques.
Ils savaient très bien que c'était leurs parents qui cachaient pour eux, dans les bruyères et les genièvres, ces douceurs qui invariablement se mangeaient.
Moi, je voudrais avoir un lièvre en massepain ... disait un des garçons.
Moi, un immense oeuf en nougat avec la ligne de sucre autour.
Et moi, une poule noire avec un parasol japonais, comme j'en ai vu en vitrine ! s'écria leur soeur en bâillant, car elle s'était levée de bonne heure.
On les laissa jouer un moment. Discrets, sans trop regarder autour d'eux, ils se prêtèrent d'aimable grâce au rite de Pâques. Les parents s'étaient un peu éloignés; à des bruits de branchages, les enfants devinaient leurs allées et venues.
Cherchez, cherchez ! appelèrent les parents.
Et ils se mirent à chercher.
J'ai trouvé ! s'exclama le plus jeune des frères.
Il arracha d'entre les mousses un carton fleuri et lourd de friandises.
Un ici ! dit l'autre, en cueillant un oeuf du plus beau rouge, posé à même le sol sur les aiguilles de pin.
Un autre là !
Une étrange exaltation les gagnait. Cette forêt sauvage, offrant comme des bijoux ses présents de Pâques se magnifiait à leurs yeux. Le geste des parents n'existait plus. La forêt redevenait ce qu'elle était autrefois , le lieu de toutes les possibilités, le lieu des pièges, des mirages et des envoûtements.
Et la soeur aînée, qui errait à la recherche de son panier, dépassa le zone réservée aux enfants ce jour-là.
Elle arriva sans bien s'en rendre compte dans un fourré où les arbres s'enchevêtraient. Mais elle découvrit un passage sous leurs ramures et s'engouffra dans un tunnel de petites branches sèches. Derrière elle, la forêt se referma; elle n'en éprouva aucune inquiétude et poursuivit sa marche, tête baissée.
Elle fut bientôt dans une clairière et rencontra un lapin qui se tenait debout sur ses deux pattes de derrière, et qui était revêtu d'un pantalon vert aux bretelles tyroliennes.
"A vrai dire, pensa-t-elle sans trop de surprise, on dirait le Lapin de Pâques."
Vous me reconnaissez ? dit-il d'un ton assez fat.
Oh ! oui. Du moins vous en avez l'air ....ajouta-t-elle, incrédule.
Il ne daigna pas relever ces derniers mots et lui fit signe de le suivre. Ils débouchèrent dans une autre clairière au milieu de laquelle s'élevaient deux tas d'oeufs. L'un des tas était blanc et l'autre de toutes les couleurs. De plusieurs pots de peinture bleue, rouge, jaune, violette, surgissaient des pinceaux aux longs poils.
Mais ... murmura la fillette déconcertée. Nous, à la maison, on ne les peint pas les oeufs, on les fait rouler dans une teinture, c'est bien plus simple, et même on peut leur donner une très jolie couleur rousse avec du jus d'oignon. Ensuite on les frotte avec un morceau de lard pour les vernir. Oh ! qu'ils deviennent beaux !
Le Lapin fronça les sourcils :
Vous n'allez pas me faire la leçon ! Je connais mon métier.
Je n'ai pas voulu vous offenser, s'excusa-t-elle un peu confuse
Pourtant elle remarqua :
Mais enfin pourquoi nos parents s'en occupent-ils alors ?
Pourquoi vend-t-on dans les magasins ces petits cornets avec de la poudre de couleur dedans ? et de votre portrait dessus ?
Vous êtes une sotte ! fit le Lapin vexé.
Ses petites joues se gonflaient de colère et ses moustaches frémissaient . Elle ressentit de la pitié pour lui et tenta de l'apaiser :
Je ne veux pas dire que vous êtes inutile, que vous ne servez plus à rien, non, non ! affirmait-elle de plus en plus maladroite. Puis elle s'arrêta net en voyant une larme couler de l'oeil gauche du Lapin
Notre temps est fini ... soupira-t-il.
Et il laissa pendre misérablement ses deux oreilles.
Je veux vous aider, voulez-vous ?
Oui, oui .... Mais il avait perdu tout entrain.
Elle s'avança vers le tas d'oeufs encore blancs et se baissa pour en prendre un.
A ce moment-là, elle entendit qu'on l'appelait. Elle s'éveilla.
Au-dessus d'elle, les ramures des pins griffonnaient le ciel bleu. A ces côtés, un panier de Pâques pouvait à peine contenir la poule noire au parasol japonais et un grand lapin en chocolat affublé de culottes tyroliennes. Il ressemblait trait pour trait à celui de son rêve. Mais elle s'aperçut que ses pauvres oreilles avaient eu le temps de fondre au soleil.
Oui, c'est bien lui que j'ai rencontré en dormant, dit-elle à voix haute
Avant de rejoindre ses frères, elle tourna la tête vers les fonds mystérieux de la forêt aux troncs serrés et fut très troublée d'y voir courir une ombre rapide, vêtue de culottes vertes.
Mais alors ?...
Le Lapin de Pâques l'avait-il épié dans son sommeil ?
Avait-il voulu voir de près sa statue ?
Celle que les hommes sculptent dans une pâte brunâtre au parfum de cacao.
Les enfants écoutaient en pensant à toutes sortes de choses : à la mer où s'en allait le fleuve proche, aux oiseaux dont ils trouvaient parfois un nid à terre. Et surtout, ce jour-là, aux paniers remplis d'oeufs teints, de chocolats et de bonbons qui leur étaient destinés.
Je crois qu'ils ne pensaient pas du tout au Lapin de Pâques.
Ils savaient très bien que c'était leurs parents qui cachaient pour eux, dans les bruyères et les genièvres, ces douceurs qui invariablement se mangeaient.
Moi, je voudrais avoir un lièvre en massepain ... disait un des garçons.
Moi, un immense oeuf en nougat avec la ligne de sucre autour.
Et moi, une poule noire avec un parasol japonais, comme j'en ai vu en vitrine ! s'écria leur soeur en bâillant, car elle s'était levée de bonne heure.
On les laissa jouer un moment. Discrets, sans trop regarder autour d'eux, ils se prêtèrent d'aimable grâce au rite de Pâques. Les parents s'étaient un peu éloignés; à des bruits de branchages, les enfants devinaient leurs allées et venues.
Cherchez, cherchez ! appelèrent les parents.
Et ils se mirent à chercher.
J'ai trouvé ! s'exclama le plus jeune des frères.
Il arracha d'entre les mousses un carton fleuri et lourd de friandises.
Un ici ! dit l'autre, en cueillant un oeuf du plus beau rouge, posé à même le sol sur les aiguilles de pin.
Un autre là !
Une étrange exaltation les gagnait. Cette forêt sauvage, offrant comme des bijoux ses présents de Pâques se magnifiait à leurs yeux. Le geste des parents n'existait plus. La forêt redevenait ce qu'elle était autrefois , le lieu de toutes les possibilités, le lieu des pièges, des mirages et des envoûtements.
Et la soeur aînée, qui errait à la recherche de son panier, dépassa le zone réservée aux enfants ce jour-là.
Elle arriva sans bien s'en rendre compte dans un fourré où les arbres s'enchevêtraient. Mais elle découvrit un passage sous leurs ramures et s'engouffra dans un tunnel de petites branches sèches. Derrière elle, la forêt se referma; elle n'en éprouva aucune inquiétude et poursuivit sa marche, tête baissée.
Elle fut bientôt dans une clairière et rencontra un lapin qui se tenait debout sur ses deux pattes de derrière, et qui était revêtu d'un pantalon vert aux bretelles tyroliennes.
"A vrai dire, pensa-t-elle sans trop de surprise, on dirait le Lapin de Pâques."
Vous me reconnaissez ? dit-il d'un ton assez fat.
Oh ! oui. Du moins vous en avez l'air ....ajouta-t-elle, incrédule.
Il ne daigna pas relever ces derniers mots et lui fit signe de le suivre. Ils débouchèrent dans une autre clairière au milieu de laquelle s'élevaient deux tas d'oeufs. L'un des tas était blanc et l'autre de toutes les couleurs. De plusieurs pots de peinture bleue, rouge, jaune, violette, surgissaient des pinceaux aux longs poils.
Mais ... murmura la fillette déconcertée. Nous, à la maison, on ne les peint pas les oeufs, on les fait rouler dans une teinture, c'est bien plus simple, et même on peut leur donner une très jolie couleur rousse avec du jus d'oignon. Ensuite on les frotte avec un morceau de lard pour les vernir. Oh ! qu'ils deviennent beaux !
Le Lapin fronça les sourcils :
Vous n'allez pas me faire la leçon ! Je connais mon métier.
Je n'ai pas voulu vous offenser, s'excusa-t-elle un peu confuse
Pourtant elle remarqua :
Mais enfin pourquoi nos parents s'en occupent-ils alors ?
Pourquoi vend-t-on dans les magasins ces petits cornets avec de la poudre de couleur dedans ? et de votre portrait dessus ?
Vous êtes une sotte ! fit le Lapin vexé.
Ses petites joues se gonflaient de colère et ses moustaches frémissaient . Elle ressentit de la pitié pour lui et tenta de l'apaiser :
Je ne veux pas dire que vous êtes inutile, que vous ne servez plus à rien, non, non ! affirmait-elle de plus en plus maladroite. Puis elle s'arrêta net en voyant une larme couler de l'oeil gauche du Lapin
Notre temps est fini ... soupira-t-il.
Et il laissa pendre misérablement ses deux oreilles.
Je veux vous aider, voulez-vous ?
Oui, oui .... Mais il avait perdu tout entrain.
Elle s'avança vers le tas d'oeufs encore blancs et se baissa pour en prendre un.
A ce moment-là, elle entendit qu'on l'appelait. Elle s'éveilla.
Au-dessus d'elle, les ramures des pins griffonnaient le ciel bleu. A ces côtés, un panier de Pâques pouvait à peine contenir la poule noire au parasol japonais et un grand lapin en chocolat affublé de culottes tyroliennes. Il ressemblait trait pour trait à celui de son rêve. Mais elle s'aperçut que ses pauvres oreilles avaient eu le temps de fondre au soleil.
Oui, c'est bien lui que j'ai rencontré en dormant, dit-elle à voix haute
Avant de rejoindre ses frères, elle tourna la tête vers les fonds mystérieux de la forêt aux troncs serrés et fut très troublée d'y voir courir une ombre rapide, vêtue de culottes vertes.
Mais alors ?...
Le Lapin de Pâques l'avait-il épié dans son sommeil ?
Avait-il voulu voir de près sa statue ?
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Re: Contes animaux
Le lièvre et le hérisson
Un beau jour, un petit lapin voulut être roi. Par un beau matin d'été qui sentait bon l'herbe humide, il sortit de son terrier et courut à la clairière des petits lapins, tout excité. Il criait :
- Petits lapins, petits lapins, c'est décidé, je vais être roi !
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais tu n'as pas de couronne, tu ne peux pas être un roi.
Loin d'être découragé, le petit lapin se mit en route et partit à la recherche d'une couronne de roi.
Chemin faisant, il rencontra l'écureuil qui perché sur la plus grosse branche d'un chêne l'interpella :
- Où cours-tu comme ça, petit Lapin ?
- Je suis à la recherche d'une couronne de roi. Sais-tu où je peux en trouver une, demanda le petit lapin ?
L'écureuil réfléchit un instant puis, comme s'il venait d'avoir une révélation dit :
- Cherche ici et cherche là. Puis, il se retourna et rentra dans son trou.
Le petit lapin ramassa quelques brindilles. Il les assembla et les mit sur sa tête. Sans attendre, il retourna vers la clairière des petits lapins tout excité. Il criait :
- Petits lapins, petits lapins, regardez, je suis le roi !
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être roi, il faut une couronne et un sceptre de roi. Mais tu n'as pas de sceptre, tu ne peux pas être un roi.
Loin d'être découragé, le petit lapin se remit en route et partit à la recherche d'un sceptre de roi.
Chemin faisant, il rencontra le chien qui cherchait des os. L'entendant arriver, il releva la truffe et l'interpella :
- Où cours-tu comme ça, petit Lapin ?
- Je suis à la recherche d'un sceptre de roi. Sais-tu où je peux en trouver un, demanda le petit lapin ?
Le chien réfléchit un instant puis, comme s'il venait d'avoir une révélation dit :
- Cherche ici et cherche là. Puis, il se retourna et reprit sa recherche dans son trou.
Mais il déterra un bel os et le tendit au lapin.
- Voilà, petit lapin, c'est pour toi, dit-il.
- Merci bien, mille mercis, répondit le petit lapin et sans attendre, il retourna vers la clairière des petits lapins tout excité. Il criait :
- Petits lapins, petits lapins, regardez, je suis le roi !
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être roi, il faut une couronne, un sceptre de roi et des gardes du palais. Mais tu n'as pas de gardes du palais.
Loin d'être découragé, le petit lapin se remit en route et partit à la recherche des gardes du palais.
Chemin faisant, il rencontra le cheval, la poule, le chien et l'écureuil. Tous le regardaient arriver et l'interpellèrent :
- Où cours-tu comme ça, petit Lapin ?
- Je suis à la recherche des gardes du palais. Savez-vous où je peux les trouver, demanda le petit lapin ?
L'écureuil, le chien, la poule, le cheval, répondirent tous en chœur :
- Petit lapin, nous serons les gardes de ton palais.
- Merci bien, mille mercis, répondit le petit lapin et sans attendre, il retourna vers la clairière des petits lapins tout excité. Il criait très très fort :
- Petits lapins, petits lapins, regardez, je suis le roi !
A sa suite, venaient l'écureuil, le chien, la poule, le cheval. Il avait l'os dans la patte comme sceptre et sur la tête les brindilles en guise de couronne.
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être roi, il faut…
- Arrêtez maintenant ! cria le petit lapin très fâché. J'ai trouvé une couronne de roi, un sceptre de roi et les gardes du palais. Et vous ne voulez pas que je sois le roi ? Gardes ! emparez-vous des petits lapins !
Alors les gardes s'emparèrent des petits lapins et les enfermèrent dans leurs terriers. Ils montèrent la garde !
Le roi petit lapin resta tout seul dans la clairière des petits lapins. C'était bien beau d'être devenu le roi mais il s'ennuyait. Que pouvait-il faire à présent ? Il chercha, chercha et finalement, il trouva une balle dans les fourrés.
Vite, il courut vers les terriers des petits lapins tout excité. Il criait :
- Petits lapins, petits lapins, c'est décidé, je vais être arbitre de football ! Gardes du palais, libérez les petits lapins.
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être arbitre de football, il faut une équipe et beaucoup de joueurs.
- Eh bien justement, dit le petit lapin. Vous êtes beaucoup de petits lapins…
- Et nous, nous serons les spectateurs, dirent l'écureuil, le chien, la poule et le cheval.
Alors tout le monde cria :
- Vive l'arbitre ! Vive les petits lapins footballeurs !
Et le petit lapin installa la balle au milieu de la clairière.
- Petits lapins, petits lapins, c'est décidé, je vais être roi !
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais tu n'as pas de couronne, tu ne peux pas être un roi.
Loin d'être découragé, le petit lapin se mit en route et partit à la recherche d'une couronne de roi.
Chemin faisant, il rencontra l'écureuil qui perché sur la plus grosse branche d'un chêne l'interpella :
- Où cours-tu comme ça, petit Lapin ?
- Je suis à la recherche d'une couronne de roi. Sais-tu où je peux en trouver une, demanda le petit lapin ?
L'écureuil réfléchit un instant puis, comme s'il venait d'avoir une révélation dit :
- Cherche ici et cherche là. Puis, il se retourna et rentra dans son trou.
Le petit lapin ramassa quelques brindilles. Il les assembla et les mit sur sa tête. Sans attendre, il retourna vers la clairière des petits lapins tout excité. Il criait :
- Petits lapins, petits lapins, regardez, je suis le roi !
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être roi, il faut une couronne et un sceptre de roi. Mais tu n'as pas de sceptre, tu ne peux pas être un roi.
Loin d'être découragé, le petit lapin se remit en route et partit à la recherche d'un sceptre de roi.
Chemin faisant, il rencontra le chien qui cherchait des os. L'entendant arriver, il releva la truffe et l'interpella :
- Où cours-tu comme ça, petit Lapin ?
- Je suis à la recherche d'un sceptre de roi. Sais-tu où je peux en trouver un, demanda le petit lapin ?
Le chien réfléchit un instant puis, comme s'il venait d'avoir une révélation dit :
- Cherche ici et cherche là. Puis, il se retourna et reprit sa recherche dans son trou.
Mais il déterra un bel os et le tendit au lapin.
- Voilà, petit lapin, c'est pour toi, dit-il.
- Merci bien, mille mercis, répondit le petit lapin et sans attendre, il retourna vers la clairière des petits lapins tout excité. Il criait :
- Petits lapins, petits lapins, regardez, je suis le roi !
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être roi, il faut une couronne, un sceptre de roi et des gardes du palais. Mais tu n'as pas de gardes du palais.
Loin d'être découragé, le petit lapin se remit en route et partit à la recherche des gardes du palais.
Chemin faisant, il rencontra le cheval, la poule, le chien et l'écureuil. Tous le regardaient arriver et l'interpellèrent :
- Où cours-tu comme ça, petit Lapin ?
- Je suis à la recherche des gardes du palais. Savez-vous où je peux les trouver, demanda le petit lapin ?
L'écureuil, le chien, la poule, le cheval, répondirent tous en chœur :
- Petit lapin, nous serons les gardes de ton palais.
- Merci bien, mille mercis, répondit le petit lapin et sans attendre, il retourna vers la clairière des petits lapins tout excité. Il criait très très fort :
- Petits lapins, petits lapins, regardez, je suis le roi !
A sa suite, venaient l'écureuil, le chien, la poule, le cheval. Il avait l'os dans la patte comme sceptre et sur la tête les brindilles en guise de couronne.
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être roi, il faut…
- Arrêtez maintenant ! cria le petit lapin très fâché. J'ai trouvé une couronne de roi, un sceptre de roi et les gardes du palais. Et vous ne voulez pas que je sois le roi ? Gardes ! emparez-vous des petits lapins !
Alors les gardes s'emparèrent des petits lapins et les enfermèrent dans leurs terriers. Ils montèrent la garde !
Le roi petit lapin resta tout seul dans la clairière des petits lapins. C'était bien beau d'être devenu le roi mais il s'ennuyait. Que pouvait-il faire à présent ? Il chercha, chercha et finalement, il trouva une balle dans les fourrés.
Vite, il courut vers les terriers des petits lapins tout excité. Il criait :
- Petits lapins, petits lapins, c'est décidé, je vais être arbitre de football ! Gardes du palais, libérez les petits lapins.
- Ah! ah! ah! s'esclaffèrent tous les petits lapins. Mais pour être arbitre de football, il faut une équipe et beaucoup de joueurs.
- Eh bien justement, dit le petit lapin. Vous êtes beaucoup de petits lapins…
- Et nous, nous serons les spectateurs, dirent l'écureuil, le chien, la poule et le cheval.
Alors tout le monde cria :
- Vive l'arbitre ! Vive les petits lapins footballeurs !
Et le petit lapin installa la balle au milieu de la clairière.
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Re: Contes animaux
Le plus beau des petits crapauds
"Je suis un minuscule petit crapaud.
Mes sauts ne sont pas très très hauts.
Mon odeur n’est pas semblable à celle des roses.
Mais je peux vous dire une chose :
De tous les petits crapauds, c’est moi le plus beau.
Du soir au matin et du matin au soir, je m’admire dans la glace.
Quelle beauté ! me dis-je. Quelle grâce !
Il n’y a personne au monde de plus beau que moi.
Et que celui qui me contredit ose se comparer à moi."
Mais voilà : tout beau qu’il est, ce coquin là n’est pas très malin.
Et à force de se regarder dans la glace, le joli crapaud se met à loucher. Mais loucher ! Du jamais vu ! Quelque chose d’incroyable !
Un œil qui dit bonjour à l’autre sans jamais lui dire au revoir.
"Tiens, tiens. Quelle curiosité, se dit-il en se regardant dans la glace.
Est-ce là une nouvelle marque de grâce ?
Je n’en suis que plus beau."
En se promenant au bord de l’étang, la vie lui paraît tout à coup inhabituelle.
Il aperçoit plein de choses nouvelles : des arbres, des fleurs, des abeilles.
Et même de jolies dames crapauds, d’une beauté époustouflante.
Il les regarde pour la première fois, tantôt de l’œil gauche, tantôt de l’œil droit.
Et croyez le ou non, depuis ce jour là, toutes les dames crapauds en ont fait leur roi.
(Mais il y a une astuce à cela : et si vous insistez, je vous la confierai. Mais chut ! C’est un secret)
Mes sauts ne sont pas très très hauts.
Mon odeur n’est pas semblable à celle des roses.
Mais je peux vous dire une chose :
De tous les petits crapauds, c’est moi le plus beau.
Du soir au matin et du matin au soir, je m’admire dans la glace.
Quelle beauté ! me dis-je. Quelle grâce !
Il n’y a personne au monde de plus beau que moi.
Et que celui qui me contredit ose se comparer à moi."
Mais voilà : tout beau qu’il est, ce coquin là n’est pas très malin.
Et à force de se regarder dans la glace, le joli crapaud se met à loucher. Mais loucher ! Du jamais vu ! Quelque chose d’incroyable !
Un œil qui dit bonjour à l’autre sans jamais lui dire au revoir.
"Tiens, tiens. Quelle curiosité, se dit-il en se regardant dans la glace.
Est-ce là une nouvelle marque de grâce ?
Je n’en suis que plus beau."
En se promenant au bord de l’étang, la vie lui paraît tout à coup inhabituelle.
Il aperçoit plein de choses nouvelles : des arbres, des fleurs, des abeilles.
Et même de jolies dames crapauds, d’une beauté époustouflante.
Il les regarde pour la première fois, tantôt de l’œil gauche, tantôt de l’œil droit.
Et croyez le ou non, depuis ce jour là, toutes les dames crapauds en ont fait leur roi.
(Mais il y a une astuce à cela : et si vous insistez, je vous la confierai. Mais chut ! C’est un secret)
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Re: Contes animaux
Le prince ours
Il y avait une fois un marchand qui avait trois filles. Un jour qu'il devait aller à la foire, il leur demanda ce qu'elles souhaitaient qu'il leur rapportât,L'aîné dit
-Je voudrais des perles et des pierres précieuses!
La cadette dit:
-Pourras-tu m'acheter une robe couleur de ciel ?
Quant à la benjamine elle déclara:
-De tout ce qui existe au monde, rien ne me ferait plus de plaisir qu'une grappe de raisin !
Aussitôt que le marchand fut arrivé au marché, il trouva facilement des perles et des pierres précieuses pour sa fille aînée, ainsi qu'une robe couleur de ciel pour sa fille cadette; mais il eut beau chercher dans tous les coins, il lui fut impossible de découvrir une grappe de raisin. Ilen fit tour attristé, car sa benjamine était sa préférée.
Il revenait chez lui, perdu dans ses pensées, quand un petit bonhomme se dressa sur son chemin:
-Pourquoi es-tu si triste, marchand ? demanda-t-il.
Hélas, répindit le père. Je devais rapporter une grappe de raisin à la plus jeune de mes filles. et je n'en ai pas trouvé une seule sur tout le marché!
-Ecoute-moi bien, dit le petit bonhomme. A quelques pas d'ici, tu trouveras un joli sentier qui descend à travers les prés.Il te mènera jusqu'à un immense vignoble. Mais fait attention, car il y a là un ours blanc qui grondera méchamment quand il te verra. Ne te laisse pas effrayer. et la grappe de raisin sera à toi.
Le marchand remercia, descendit dans les prés et tout était comme l'avait dit le petit bonhomme. Un ours blanc montait la garde devant le vignoble et gronda méchamment contre le marchand poir l'empêcher de passer :
-Que viens-tu faire ici ?
-Sois gentil, dit le marchand. laisse-moi cueillir une grappe de raisin pour ma plus jeune fille !
Tu n'entreras pas, grogna l'ours, ou alors tu dois me promettre que tu me donneras ce que tu rencontreras en premier en arrivant chez toi.
Le marchand ne réfléchit guère et accepta le marché; il put cueillir la grappe de raisin et reprit tout heureux le chemin de sa maison. Comme il approchait de chez lui, la plus jeune de ses filles accourut à sa rencontre, car elle l'attendait avec impatience depuis son départ; et quand elle aperçut la grappe dans la main de son père, elle se jeta fougueusement à son cou et elle lui manifesta sa joies par mille carresses. Mais elle resta fort étonnée quand elle vit son père devenir tout triste. Elle lui demanda la raison de son chagrin; il ne répondit rien. Chaque jour, le marchand attendait avec une angoisse indescriptible que l'ours blanc vînt lui reclamer son enfant chérie.
Un an passa. Le marchand avait presque oublié la grappe du vignoble interdit, il croyait avoir rêvé sa rencontre avec l'ours; aussi fut-il épouvanté quand celui-ci se dressa devant lui et lui dit:
-Donne-moi maintenant ce que tu as rencontré en premier en rentrant chez toi, ou je te mange!
Le marchand se remit aussitôt de son effroi et répndit:
Voilà mon chien; c'est lui qui m'a accueilli devant la porte quand je suis rentré chez moi.
Mais l'ours gronda très fort:
-Le chien n'est pas le bon! Remplis ta promesse ou je te mangerai!
-Alors prends le pommier: c'est le premier que j'ai renconrté en rentrant chez moi!
Mais l'ours gronda plus fort encore et grogna:
-Le pommier n'est pas le bon! Remplis ta promesse ou je te mangerai!
Il n'y avait plus rien à faire; le marchand dut donner sa benjamine. Il appela celle-ci, la fit monter dans un carrosse, et l'ours blanc s'assit auprès d'elle, et l'emmena au loin.
Quelque temps plus tard, le véhicule s'arrêta dans la cour d'un château, l'ours blanc conduisit la jeune fille à l'intérieur et lui souhaita la bienvenue:
-Sois ici chez toi, jeune fille, et sois désormais mon épouse!
Elle put lire tant d'amour et de bonté dans ses yeux qu'avec le temps, elle ne remarqua bientôt plus que son mari n'était qu'un ours. Deux choses cependant l'intriguaient au plus haut point: pourquoi l'ours blanc ne souffrait-il pas la moindre lumière pendant la nuit? Pourquoi était-il si froid quand il était allongé auprès d'elle?
Les jours s'ajoutèrent aux jours, et un matin, l'ours blanc demanda à sa femme:
-Sais-tu depuis combien de temps tu es ici?
-Non, répondit-elle, je n'ai pas vu le temps passer.
-C'est bien, dit l'ours. Aujourd'hui, cela fait une année que nous sommes partis en voyage. Il nous faudra aller rendre visite à ton père. Elle accueillli cette nouvelle avec une joie immense. Arrivée chez son père, elle lui raconta sa vie au château et tout ce qu'elle y faisait. Mais au moment de se séparer, le marchand glissa discrètemenr un paquet d'allumettes à sa fille, en cachette de l'ours blanc. Néanmoins, celui-ci s'en aperçu et gronda furieusement:
-Garde-toi bien de faire cela ou je te mangerai!
Puis il reconduisit son épouse au château, et ils y vecurent ensemble comme auparavant.
Les jours s'ajoutèrent aux jours, et un matin l'ours dit à sa femme:
-Depuis combien de temps crois-tu que tu es ici?
-Je n'en ai pas la moindre idée, dit-elle; je ne sens pas le temps passer!
-C'est bien, dit l'ours. Cela fait aujourd'hui deux ans que tu as entrepris le voyage. Il nous faudra rendre visite à ton père un de ces jours.
Ils firent ainsi, et tout se passa comme la première fois. Et une nouvelle année passa. Mais à la troisième visite de la jeune fille à son père, celui-ci lui glissa dicrètement des allumettes sans que l'ours s'en aperçût. Quand ils furent de nouveau ensemble au château, elle attendit avec impatience que la nuit tombât et que l'ours vînt se cou cher près d'elle. Elle frotta alors une allumette, et elle resta saisie d'émerveillement et de joie devant ce que lui dévoila la faible lueur: près d'elle reposait un très beau jeune homme avec une couronne d'or sur la tête. Il lui sourit et lui dit:
-Jamais je ne te remercierai assez, car tu as rompu l'enchantement qui me retenait prisonnier. Ce n'est que maintenant que nous pouvons célébrer nos noces, et je serai désormais le roi de cette contrée.
Aussitôt, le château tout entier s'anima: de tous côtés surgissaient serviteurs et femmes de chambre, pages et chambellans, dames d'honneur et nobles seigneurs, officiers et gardes du corps, et tous félicitaient et acclamaient leur roi et leur reine.
-Je voudrais des perles et des pierres précieuses!
La cadette dit:
-Pourras-tu m'acheter une robe couleur de ciel ?
Quant à la benjamine elle déclara:
-De tout ce qui existe au monde, rien ne me ferait plus de plaisir qu'une grappe de raisin !
Aussitôt que le marchand fut arrivé au marché, il trouva facilement des perles et des pierres précieuses pour sa fille aînée, ainsi qu'une robe couleur de ciel pour sa fille cadette; mais il eut beau chercher dans tous les coins, il lui fut impossible de découvrir une grappe de raisin. Ilen fit tour attristé, car sa benjamine était sa préférée.
Il revenait chez lui, perdu dans ses pensées, quand un petit bonhomme se dressa sur son chemin:
-Pourquoi es-tu si triste, marchand ? demanda-t-il.
Hélas, répindit le père. Je devais rapporter une grappe de raisin à la plus jeune de mes filles. et je n'en ai pas trouvé une seule sur tout le marché!
-Ecoute-moi bien, dit le petit bonhomme. A quelques pas d'ici, tu trouveras un joli sentier qui descend à travers les prés.Il te mènera jusqu'à un immense vignoble. Mais fait attention, car il y a là un ours blanc qui grondera méchamment quand il te verra. Ne te laisse pas effrayer. et la grappe de raisin sera à toi.
Le marchand remercia, descendit dans les prés et tout était comme l'avait dit le petit bonhomme. Un ours blanc montait la garde devant le vignoble et gronda méchamment contre le marchand poir l'empêcher de passer :
-Que viens-tu faire ici ?
-Sois gentil, dit le marchand. laisse-moi cueillir une grappe de raisin pour ma plus jeune fille !
Tu n'entreras pas, grogna l'ours, ou alors tu dois me promettre que tu me donneras ce que tu rencontreras en premier en arrivant chez toi.
Le marchand ne réfléchit guère et accepta le marché; il put cueillir la grappe de raisin et reprit tout heureux le chemin de sa maison. Comme il approchait de chez lui, la plus jeune de ses filles accourut à sa rencontre, car elle l'attendait avec impatience depuis son départ; et quand elle aperçut la grappe dans la main de son père, elle se jeta fougueusement à son cou et elle lui manifesta sa joies par mille carresses. Mais elle resta fort étonnée quand elle vit son père devenir tout triste. Elle lui demanda la raison de son chagrin; il ne répondit rien. Chaque jour, le marchand attendait avec une angoisse indescriptible que l'ours blanc vînt lui reclamer son enfant chérie.
Un an passa. Le marchand avait presque oublié la grappe du vignoble interdit, il croyait avoir rêvé sa rencontre avec l'ours; aussi fut-il épouvanté quand celui-ci se dressa devant lui et lui dit:
-Donne-moi maintenant ce que tu as rencontré en premier en rentrant chez toi, ou je te mange!
Le marchand se remit aussitôt de son effroi et répndit:
Voilà mon chien; c'est lui qui m'a accueilli devant la porte quand je suis rentré chez moi.
Mais l'ours gronda très fort:
-Le chien n'est pas le bon! Remplis ta promesse ou je te mangerai!
-Alors prends le pommier: c'est le premier que j'ai renconrté en rentrant chez moi!
Mais l'ours gronda plus fort encore et grogna:
-Le pommier n'est pas le bon! Remplis ta promesse ou je te mangerai!
Il n'y avait plus rien à faire; le marchand dut donner sa benjamine. Il appela celle-ci, la fit monter dans un carrosse, et l'ours blanc s'assit auprès d'elle, et l'emmena au loin.
Quelque temps plus tard, le véhicule s'arrêta dans la cour d'un château, l'ours blanc conduisit la jeune fille à l'intérieur et lui souhaita la bienvenue:
-Sois ici chez toi, jeune fille, et sois désormais mon épouse!
Elle put lire tant d'amour et de bonté dans ses yeux qu'avec le temps, elle ne remarqua bientôt plus que son mari n'était qu'un ours. Deux choses cependant l'intriguaient au plus haut point: pourquoi l'ours blanc ne souffrait-il pas la moindre lumière pendant la nuit? Pourquoi était-il si froid quand il était allongé auprès d'elle?
Les jours s'ajoutèrent aux jours, et un matin, l'ours blanc demanda à sa femme:
-Sais-tu depuis combien de temps tu es ici?
-Non, répondit-elle, je n'ai pas vu le temps passer.
-C'est bien, dit l'ours. Aujourd'hui, cela fait une année que nous sommes partis en voyage. Il nous faudra aller rendre visite à ton père. Elle accueillli cette nouvelle avec une joie immense. Arrivée chez son père, elle lui raconta sa vie au château et tout ce qu'elle y faisait. Mais au moment de se séparer, le marchand glissa discrètemenr un paquet d'allumettes à sa fille, en cachette de l'ours blanc. Néanmoins, celui-ci s'en aperçu et gronda furieusement:
-Garde-toi bien de faire cela ou je te mangerai!
Puis il reconduisit son épouse au château, et ils y vecurent ensemble comme auparavant.
Les jours s'ajoutèrent aux jours, et un matin l'ours dit à sa femme:
-Depuis combien de temps crois-tu que tu es ici?
-Je n'en ai pas la moindre idée, dit-elle; je ne sens pas le temps passer!
-C'est bien, dit l'ours. Cela fait aujourd'hui deux ans que tu as entrepris le voyage. Il nous faudra rendre visite à ton père un de ces jours.
Ils firent ainsi, et tout se passa comme la première fois. Et une nouvelle année passa. Mais à la troisième visite de la jeune fille à son père, celui-ci lui glissa dicrètement des allumettes sans que l'ours s'en aperçût. Quand ils furent de nouveau ensemble au château, elle attendit avec impatience que la nuit tombât et que l'ours vînt se cou cher près d'elle. Elle frotta alors une allumette, et elle resta saisie d'émerveillement et de joie devant ce que lui dévoila la faible lueur: près d'elle reposait un très beau jeune homme avec une couronne d'or sur la tête. Il lui sourit et lui dit:
-Jamais je ne te remercierai assez, car tu as rompu l'enchantement qui me retenait prisonnier. Ce n'est que maintenant que nous pouvons célébrer nos noces, et je serai désormais le roi de cette contrée.
Aussitôt, le château tout entier s'anima: de tous côtés surgissaient serviteurs et femmes de chambre, pages et chambellans, dames d'honneur et nobles seigneurs, officiers et gardes du corps, et tous félicitaient et acclamaient leur roi et leur reine.
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Re: Contes animaux
Le secret de l'ecureuil
L'écureuil court, grimpe. Sans cesse en mouvement, attiré semble-t-il par une odeur, une couleur, un bruit particulier. Gai, insouciant, vif, surprenant.
Le hérisson l'observe souvent. Il constate qu'outre cette tendance à toujours avoir la bougeotte, ce bel animal accumule de la nourriture un peu partout dans la forêt. Que de fruits secs cachés en mille et uns endroits ! La souris profite bien souvent de cette habitude pour se nourrir à peu de frais. Elle aussi observe l'écureuil. Elle s'amuse de son comportement. Contrairement au hérisson, elle ne se torture pas les méninges pour chercher une explication à tant d'agitation et à tant de provisions accumulées.
Le hérisson, peureux, anxieux, s'interroge et interroge les bêtes les plus inoffensives qu'il rencontre. Parmi ses connaissances, il y a le blaireau, celui-là même qui, pour se défendre, trouve moyen d'envoyer aux importuns une odeur pestilentielle. "Dis-moi donc blaireau, pourquoi l'écureuil juge-t-il bon d'accumuler ainsi sa nourriture ? Pourquoi fait-il de telles réserves ?"
"Franchement, je ne me suis jamais posé la question. J'ai bien assez avec mes propres soucis. Je ne m'inquiète pas de ses excentricités. C'est qu'il y en a des êtres bizarres ici. T'es-tu demandé pourquoi le sanglier se roule tellement volontiers dans la boue comme s'il se prélassait dans une eau pure ?" Telle est la réplique empreinte d'une certaine sagesse de blaireau.
"J'ai entendu dire que des bestioles se nichent dans ses poils épais, s'y réchauffent à plaisir, y trottinent, lui occasionnant quelques démangeaisons. Cet être rustre, n'ayant pas l'idée de demander à l'un de nous de lui gratter le dos, apaise ainsi ses démangeaisons. C'est ce qu'on dit et cela me paraît possible."
Mis en confiance, le blaireau ose pousser plus loin la conversation : "Tiens, explique-moi pourquoi tu te roules si souvent en boule, brave hérisson ?"
Le hérisson se confie : "C'est que je suis froussard. Je me protège comme je peux. Ne suis-je pas impressionnant, quand je suis roulé en boule, pareil à une pelote d'aiguilles et d'épingles ?"
"Peut-être que l'écureuil a peur de manquer de nourriture, tu ne crois pas ?" répond le blaireau gêné d'avoir amené le hérisson à livrer un tel secret.
"Je ne le pense pas. Quand on est sympathique comme lui, on doit se trouver facilement des amis en cas de nécessité. Je suis sûr qu'il y en aurait plus d'un, disposé à lui offrir de la nourriture s'il le demandait." Sur cette réflexion, le hérisson demeure pensif. Ô qu'il envie cet écureuil incroyablement beau, joyeux, aimé de tous.
La souris qui a tout entendu et qui se mêle volontiers de ce qui ne la concerne pas, ne résiste pas à la tentation d'intervenir de manière judicieuse. Elle murmure : "Mais hérisson, si cela te préoccupe tant, demande donc à l'écureuil pourquoi il fait de telles provisions qu'il dissimule partout. Il n'est pas farouche pour un sou. Il sera trop heureux de te satisfaire. En plus, tu seras vraiment sûr de la réponse."
"C'est vrai. Demande-lui et informe-nous. Tu as aiguisé notre curiosité, à toi de l'assouvir", repartit le blaireau en riant sous cape. Car peureux comme il l'est, le hérisson osera-t-il un jour interroger le sémillant écureuil ?
Et bien oui, il osa. Et la réponse le laissa pantois : "Je suis tellement distrait mon ami, que j'oublie où je range tout. Alors en multipliant les lieux, il me paraît que j'ai plus de chance de ne jamais rester sur ma faim. Pas la peine de t'inquiéter pour moi. Tu vois, je ne suis pas maigre et je ne manque pas d'énergie. Il faut dire que contrairement à toi, ma nourriture n'est pas constituée de pauvres insectes innocents. Je suis végétarien. Ma nourriture se conserve parfaitement là où je la mets. Ne devrais-tu essayer d'agir comme moi à l'avenir ? Juste pour me plaire davantage !"
Sur ce, le hérisson se roula en boule non parce qu'il se sentait menacé par l'écureuil mais parce qu'il était troublé de ce qu'il avait entendu.
Le hérisson l'observe souvent. Il constate qu'outre cette tendance à toujours avoir la bougeotte, ce bel animal accumule de la nourriture un peu partout dans la forêt. Que de fruits secs cachés en mille et uns endroits ! La souris profite bien souvent de cette habitude pour se nourrir à peu de frais. Elle aussi observe l'écureuil. Elle s'amuse de son comportement. Contrairement au hérisson, elle ne se torture pas les méninges pour chercher une explication à tant d'agitation et à tant de provisions accumulées.
Le hérisson, peureux, anxieux, s'interroge et interroge les bêtes les plus inoffensives qu'il rencontre. Parmi ses connaissances, il y a le blaireau, celui-là même qui, pour se défendre, trouve moyen d'envoyer aux importuns une odeur pestilentielle. "Dis-moi donc blaireau, pourquoi l'écureuil juge-t-il bon d'accumuler ainsi sa nourriture ? Pourquoi fait-il de telles réserves ?"
"Franchement, je ne me suis jamais posé la question. J'ai bien assez avec mes propres soucis. Je ne m'inquiète pas de ses excentricités. C'est qu'il y en a des êtres bizarres ici. T'es-tu demandé pourquoi le sanglier se roule tellement volontiers dans la boue comme s'il se prélassait dans une eau pure ?" Telle est la réplique empreinte d'une certaine sagesse de blaireau.
"J'ai entendu dire que des bestioles se nichent dans ses poils épais, s'y réchauffent à plaisir, y trottinent, lui occasionnant quelques démangeaisons. Cet être rustre, n'ayant pas l'idée de demander à l'un de nous de lui gratter le dos, apaise ainsi ses démangeaisons. C'est ce qu'on dit et cela me paraît possible."
Mis en confiance, le blaireau ose pousser plus loin la conversation : "Tiens, explique-moi pourquoi tu te roules si souvent en boule, brave hérisson ?"
Le hérisson se confie : "C'est que je suis froussard. Je me protège comme je peux. Ne suis-je pas impressionnant, quand je suis roulé en boule, pareil à une pelote d'aiguilles et d'épingles ?"
"Peut-être que l'écureuil a peur de manquer de nourriture, tu ne crois pas ?" répond le blaireau gêné d'avoir amené le hérisson à livrer un tel secret.
"Je ne le pense pas. Quand on est sympathique comme lui, on doit se trouver facilement des amis en cas de nécessité. Je suis sûr qu'il y en aurait plus d'un, disposé à lui offrir de la nourriture s'il le demandait." Sur cette réflexion, le hérisson demeure pensif. Ô qu'il envie cet écureuil incroyablement beau, joyeux, aimé de tous.
La souris qui a tout entendu et qui se mêle volontiers de ce qui ne la concerne pas, ne résiste pas à la tentation d'intervenir de manière judicieuse. Elle murmure : "Mais hérisson, si cela te préoccupe tant, demande donc à l'écureuil pourquoi il fait de telles provisions qu'il dissimule partout. Il n'est pas farouche pour un sou. Il sera trop heureux de te satisfaire. En plus, tu seras vraiment sûr de la réponse."
"C'est vrai. Demande-lui et informe-nous. Tu as aiguisé notre curiosité, à toi de l'assouvir", repartit le blaireau en riant sous cape. Car peureux comme il l'est, le hérisson osera-t-il un jour interroger le sémillant écureuil ?
Et bien oui, il osa. Et la réponse le laissa pantois : "Je suis tellement distrait mon ami, que j'oublie où je range tout. Alors en multipliant les lieux, il me paraît que j'ai plus de chance de ne jamais rester sur ma faim. Pas la peine de t'inquiéter pour moi. Tu vois, je ne suis pas maigre et je ne manque pas d'énergie. Il faut dire que contrairement à toi, ma nourriture n'est pas constituée de pauvres insectes innocents. Je suis végétarien. Ma nourriture se conserve parfaitement là où je la mets. Ne devrais-tu essayer d'agir comme moi à l'avenir ? Juste pour me plaire davantage !"
Sur ce, le hérisson se roula en boule non parce qu'il se sentait menacé par l'écureuil mais parce qu'il était troublé de ce qu'il avait entendu.
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Re: Contes animaux
Le voyage de la souris bleue
Au temps où les grandes prairies vibraient sous les sabots de milliers de bisons, un petit peuple de souris vivait dans une clairière odorante. L’été à l’abri des grandes ombelles de carottes sauvages et l’hiver dans de chaudes galeries protégées du froid par une épaisse couche de neige.
Les souris se réunissaient le soir pour couiner doucement en choeur. La journée elles travaillaient efficacement à ramener graines, pignes et cosses boursouflées. Elles s’aimaient aussi, quand la saison le voulait et élevaient leurs petits avec des gestes ancestraux ponctués de quelques tendresses.
L’un d’entre eux, la souris bleue, était né un jour de printemps dans l’herbe tendre. Eduquée patiemment par ses aînées, elle savait, aujourd’hui, danser avec ses compagnes et mesurer son pas dans les sentiers.
Un matin, alors qu’elle fouinait dans la corolle d’un pissenlit, ses oreilles se dressèrent. Mêlée au sifflement de la brise une rumeur se logea au fond de sa poitrine et ne la quitta plus. Elle l’entendait imperceptiblement, comme parfois le battement de son cœur, le soir, avant de s’endormir.
" Entends-tu ce bruit bizarre ? "
demanda-t-elle à l’une de ses sœurs.
Mais cette dernière, trop occupée, ne lui répondit pas.
" Dis-moi, entends-tu comme moi ce bruit, tout là-bas vers la lisière ? "
" C’est le bruit de cette racine qui croque sous ma dent !" objecta, moqueuse, une seconde souris.
La troisième lui dit qu’elle était folle, qu’il n’y avait aucun bruit dans la clairière et qu’elle ferait mieux de s’occuper de ses affaires de souris.
Elle décida alors d’oublier cette mélodie. Son museau fouilla la terre chaude et elle remplit trois paniers tressés de graines dodues. Dans une hutte d’herbe elle retrouva quelques-unes de ses sœurs pour préparer le repas. Sous les pattes agiles les enveloppes des graines craquaient et les langues allaient bon train.
C’est en profitant d’un rayon de soleil échappé à la chaleur de midi que, discrètement, la musique rattrapa la souris bleue. A l’heure de la sieste, alors que toutes ses sœurs étaient calfeutrées dans leur sommeil, elle s’aventura, seule, jusqu’à la lisière de la forêt.
S’enroulant autour des vieux arbres, se faufilant entre les troncs un cortège de notes émergeait des profondeurs du bois.
" D’où venez-vous ? " - " Qui vous chante ainsi ? " s’exclama-t-elle en bondissant de l’une à l’autre. Puis elle s’arrêta.
Devant elle se tenait un lièvre aux yeux vifs et brillants comme deux étoiles:
" Pourquoi veux-tu le savoir, petite ? "
" Pour prouver à mes sœurs que je ne suis pas folle et comprendre ce qui me remplit le cœur ! "
balbutia-t-elle.
" Alors viens et suis-moi ! "
En faisant volte-face le lièvre s’élança vers l’obscurité de la forêt. La souris bleue hésita. Une note caressa son oreille et elle se retrouva trottant derrière son guide. Une humidité froide raidissait ses poils. Du sol spongieux montait la senteur de l’humus et des champignons.
Quand l’herbe remplaça la mousse sous les pattes roses de la souris, le lièvre, d’un bond, disparut. Les arbres s’espacèrent et Souris Bleue continua son chemin. En débouchant à l’orée de la forêt, elle reçut la réponse à sa question. Au fond d’un petit vallon verdoyant se déroulait un long ruban bleu duquel naissait ce chant qui l’avait mise en marche. Des notes cascadaient hautes et claires, d’autres, sourdes et profondes, roulaient jusqu’à elle.
Médusée, elle descendit sur la rive et s’installa sous un iris jaune.
" Bienvenue à toi petite sœur ! "
croassât une grenouille.
" Oh ! Qui es-tu ? "
" Je suis la gardienne de la rivière."
"Tu habites le plus bel endroit du monde ! "
C’est vrai !
Ma rivière est belle mais les montagnes sacrées, là où jaillit sa source, sont infiniment plus belles.
"Montre-les-moi ! "
La grenouille éclata de rire.
" Pour les apercevoir, tu devras sauter plus haut que le plus haut de tous ces arbres. "
"J’y parviendrai. Apprends-moi ! "
Le soleil se coucha, la lune se leva et traversa les quartiers du ciel. A l’aube, sous l’éclat de la dernière étoile, après toute une nuit d’intense préparation, la souris bleue comprit qu’elle était prête.
Un rayon d’or frappa les montagnes sacrées. Elle sauta encouragée par la grenouille. Une force sans nom la projeta dans l’air. Elle monta, monta, au-delà des brumes, au-delà des cimes bruissantes de la forêt. Les montagnes étaient là, majestueuses et immobiles.
Fugace vision. Un instant plus tard, Souris Bleue retombait dans le courant de la rivière. Elle suffoquait. Le poids de sa fourrure mouillée l’entraînait vers les profondeurs. Affolée, elle se débattait pour maintenir sa tête hors de l’eau. Elle eut la vie sauve grâce à un roseau auquel elle s’agrippa et qu’elle utilisa pour rejoindre la terre ferme.
" Pourquoi tu m’as fait ça ! ? J’ai failli mourir ! Tu savais que je retomberais dans la rivière, Grenouille ! "
" Regarde ! Tu es saine et sauve. Ne laisse pas la peur t’emporter et la colère te noyer ! Qu’as-tu vu là-haut ? "
La souris s’apaisa.
" J’ai vu les montagnes sacrées. Bleues ! Elles sont bleues, comme moi ! "
"Oui "
dit la grenouille
" Aujourd’hui je te nomme " Celle qui saute ".
Va et n’oublie pas ta vision.
" Je n’oublierai pas et je pars.
Je suis très impatiente de partager avec mes sœurs cette découverte que je te dois. "
Dans la clairière aux souris les petits animaux prenaient le repos vespéral. La souris bleue arriva, bondissante, une flamme claire dans le regard.
" Sœurs, mes sœurs écoutez-moi ! L’aventure que je viens de vivre est si étrange. La musique ! La musique... je sais : l’eau est sa mère et la grenouille sa gardienne. Ecoutez-moi, écoutez-moi ! "
Tout doucement les souris se rapprochèrent l’une de l’autre en se lançant des regards étonnés. Cette créature qui cabriolait par-dessus les herbes sèches en tenant des propos incohérents était-ce bien Souris Bleue ? Ses yeux brillaient d’une drôle de lueur et elle avait un comportement si bizarre... elle était sûrement dangereuse... oui, c’était cela... elle était folle... et si c’était contagieux ?
La pauvre petite souris eut beau parler, s’expliquer, seul le vent l’écoutait. Elle était maintenue à l’écart. Chacun la fuyait.
Peu à peu elle dût s’y résoudre, ses sœurs ne l’accueilleraient plus.
Une nuit, silencieusement elle quitta le monde des souris.
Si plate, si large, si sèche : La plaine
A présent, une étendue jaune séparait la souris bleue des montagnes qui fermaient l’horizon. Comment ferait-elle pour traverser, pour rejoindre, comme elle se l’était promis, cette fabuleuse chaîne.
Gorgée de courage, elle plongea dans l’immensité de la plaine. Elle courait droit devant elle, sans réfléchir, déterminée, les oreilles aplaties sur sa nuque, lorsqu’elle buta dans une masse brune et laineuse que les hautes herbes avaient dissimulée à sa vue ; un bison. Une bête au poil terne et mité, couchée sur le flanc, haletante et sans force. Son front était surmonté de robustes cornes noires et un voile nacré, sur ses yeux, cachait son regard. Le cœur de la souris s’émut de pitié :
" Pauvre bison, comme te voilà fait ! Tu as l’air si malade. De quoi aurais-tu besoin pour te remettre ? "
" Je suis aveugle, je ne peux m’orienter. Un long jeûne m’a affaibli et mon voyage s’arrête ici. Je vais bientôt mourir. A toi donc je dirai le remède. Seul l’œil d’une souris pourrait me rendre la Vie."
L’émotion la noua.
" Oh non ! Pas ça ! Donner un de mes yeux ? Devenir borgne ! "
Ventre à terre, la souris s’enfuit. Puis s’arrêta.
" Et pourquoi pas ? J’aurai toujours mon deuxième oeil ! "
Elle revint sur ses pas. Elle n’était qu’à quelques mètres de l’animal gémissant, quand son oeil droit, quittant son orbite, alla se ficher instantanément dans celle du bison. Le maître de la plaine se leva ayant retrouvé toute sa force et sa beauté.
" Souris, tu m’as sauvé la vie ! Où tes pas vont-ils se diriger maintenant ? "
" Vers les montagnes de l’horizon. "
" C’est bien loin ! Grimpe sur mon dos ! Je galoperai pour toi jusqu’à leur pied."
La petite souris se nicha dans le cou du bison, là où les poils sont si doux et la grosse bête s’élança.
A travers la plaine une nuée s’éleva sous le galop fracassant du bison. Grisée par la vitesse et le vent, Souris Bleue, folle de joie, s’ agrippait de toutes ses forces à la toison de son vigoureux guide.
" Plus vite, plus vite ! ..."
Et le bison filait. Même les étoiles, marraines du sommeil ne l’arrêtèrent pas. La souris perdit la notion du temps.
Une aube se levait lorsque le silence l’éveilla. Le bison, fourbu, était agenouillé.
" Nous y voici, mon amie."
Etourdie, la souris contempla le pan vertigineux de la plus haute des montagnes bleues qui se dressait devant eux.
" Ici s’arrête mon domaine. Je dois te quitter petite souris."
" Bison mon ami, je n’ai plus qu’un seul oeil et ces montagnes sont si hautes. Comment faire pour arriver jusqu’aux sommets qui cachent la source de la rivière ? "
" Cultive en toi le profond désir de cette réponse. Adieu ! "
Et bientôt le bison n’était plus que roulement de sabots et point brun à l’horizon.
" Celle qui saute " se remit courageusement en route. La roche était coupante et dure à ses pattes fragiles, la pente raide la laissait essoufflée. La beauté d’une fleur d’argent, le ciselé délicat d’une feuille, captés par son oeil unique, la remplissait d’espoir.
Elle ne s’arrêta qu’au crépuscule lorsqu’elle entra dans l’ombre d’une grande silhouette grise. Un loup était devant elle, immobile. Elle resta pétrifiée.
" J’ai peur ! "
finit-elle par dire dans un souffle.
La silhouette du loup s’assombrit mais il ne broncha pas.
Elle reprit :
" Je suis " Celle qui saute " et j’aimerais ardemment rejoindre la source de la rivière. Me laisseras-tu poursuivre ma quête ? "
" Ne craint rien de moi. Je suis ici pour mourir et je ne t’attendais plus. "
La souris fut interloquée.
" Le loup l’avait-il donc attendue ? "
" Oui bien sûr puisque seul l’œil d’une souris pourrait me redonner vigueur et santé."
Une sorte de grande douceur triste envahit le corps et le coeur de " Celle qui saute ". Assise sur ses pattes arrières, elle ne bougeait pas. Son oeil coula sans bruit dans sa main et la nuit devint son univers.
Elle était aveugle.
Elle trembla. Puis, comme au ralenti, elle lança son oeil en direction de ce loup qu’elle ne voyait plus.
" Mon territoire va jusqu’au Grand Lac tout en haut des montagnes "
La voix du loup, claire et chaleureuse, vibrait d’une énergie retrouvée.
" Viens Souris Bleue, je te conduirai jusque là, je serai tes yeux et ton pas "
Tout en parlant le loup s’était approché de sa bienfaitrice. Avec délicatesse il la saisit entre ses crocs et s’éloigna. D’escarpements en ravins, d’éboulis crissants en sentiers à peine marqués, il avançait. Le cri aigu d’un oiseau, un caillou qui roule, le grondement d’un orage lointain ricochaient de paroi en paroi. L’écho d’une mystérieuse vie nocturne accompagnait leur voyage.
Dans la chaleur moite de la gueule du loup, la souris aveugle s’était détendue. Elle sentait le balancement de la course. La froideur de l’air fripait son museau si elle le dardait hors de son abri. Ses yeux étaient grand ouverts mais la lune avait beau se refléter en mille éclats sur le cristal des rochers, aucune lueur ne perçait plus la nuit de " Celle qui saute ".
De sa foulée tranquille le loup les avait amenés au bord du Grand Lac. Il déposa la souris sur une pierre plate, réchauffée par toute une matinée de soleil.
Elle reconnut immédiatement le chant qu’elle avait entendu, un après-midi, aujourd’hui si lointain, dans sa clairière natale. Les notes joyeuses et rafraîchissantes jaillissaient de la source sacrée dévalant les abîmes de la montagne.
" Cette nuit j’étais ton pas Souris Bleue. Maintenant, écoute mes yeux "
Pour elle le loup raconta le lac et la magie de ses verts profonds, la fougue et la transparence de la source. Les galets tout de douceur arrondie qui se laissent façonner par les vagues au cours des millénaires. Il dit les pics griffant le ciel, qui formaient une sentinelle sur la rive Nord du lac. En bas, la plaine jaune s’étendant vers le Sud, traversée d’un lacet miroitant. " Celle qui saute " réalisa alors tout le chemin qu’elle avait parcouru. Puis le loup se tut.
Bien avant qu’il se remette à parler la souris avait deviné son message.
" Ici s’arrête mon chemin, ma sœur. Je dois te quitter" .
" Loup mon ami, je n’y vois plus et l’aigle plane, à la recherche de nourriture. Comment pourrais-je lui échapper ? "
" Consens et tu connaîtras la liberté de ta conscience. Adieu "
Plaquée sur la pierre chaude, la souris sans yeux entendit le battement des grandes ailes qui s’appuyaient sur l’air. L’aigle royal. Sa peur enfla, monta de son ventre, envahit sa gorge et explosa dans sa nuque. Puis, plus rien. Tout peut arriver et tout est bien.
Quand l’aigle la saisit entre ses serres, elle s’évanouit.
Un éclair fendit les ténèbres. La lumière mangea l’obscurité tout entière. Le bleu, le jaune et le rouge, projetés de l’infini, se percutèrent pour exploser en une pluie scintillante de couleurs. L’air tourbillonnait dans un courant qui passa d’un froid mortel à la chaleur réconfortante de la Vie.
" Je vois. Je vois de nouveau "
Oui " Celle qui saute ", tu vois ! Et maintenant saute ! Saute comme je te l’ai appris.
C’était la voix de la Grenouille.
La souris n’y comprenait plus rien mais avec une force venue du plus profond d’elle-même elle s’élança. Elle se retrouva planant dans les nuages au-dessus des montagnes bleues. De sa vue perçante la souris aperçut un bison qui galopait dans hautes herbes et un loup qui zigzaguait entre les roches de la montagne. Et plus elle montait, plus le monde au-dessous d’elle mariait le lac à la montagne, la montagne à la plaine, la plaine aux forêts lointaines. La rivière, comme un fils chantant, les unissait les uns aux autres.
De chauds courants ascendants la berçaient. Elle était devenue Aigle.
Les souris se réunissaient le soir pour couiner doucement en choeur. La journée elles travaillaient efficacement à ramener graines, pignes et cosses boursouflées. Elles s’aimaient aussi, quand la saison le voulait et élevaient leurs petits avec des gestes ancestraux ponctués de quelques tendresses.
L’un d’entre eux, la souris bleue, était né un jour de printemps dans l’herbe tendre. Eduquée patiemment par ses aînées, elle savait, aujourd’hui, danser avec ses compagnes et mesurer son pas dans les sentiers.
Un matin, alors qu’elle fouinait dans la corolle d’un pissenlit, ses oreilles se dressèrent. Mêlée au sifflement de la brise une rumeur se logea au fond de sa poitrine et ne la quitta plus. Elle l’entendait imperceptiblement, comme parfois le battement de son cœur, le soir, avant de s’endormir.
" Entends-tu ce bruit bizarre ? "
demanda-t-elle à l’une de ses sœurs.
Mais cette dernière, trop occupée, ne lui répondit pas.
" Dis-moi, entends-tu comme moi ce bruit, tout là-bas vers la lisière ? "
" C’est le bruit de cette racine qui croque sous ma dent !" objecta, moqueuse, une seconde souris.
La troisième lui dit qu’elle était folle, qu’il n’y avait aucun bruit dans la clairière et qu’elle ferait mieux de s’occuper de ses affaires de souris.
Elle décida alors d’oublier cette mélodie. Son museau fouilla la terre chaude et elle remplit trois paniers tressés de graines dodues. Dans une hutte d’herbe elle retrouva quelques-unes de ses sœurs pour préparer le repas. Sous les pattes agiles les enveloppes des graines craquaient et les langues allaient bon train.
C’est en profitant d’un rayon de soleil échappé à la chaleur de midi que, discrètement, la musique rattrapa la souris bleue. A l’heure de la sieste, alors que toutes ses sœurs étaient calfeutrées dans leur sommeil, elle s’aventura, seule, jusqu’à la lisière de la forêt.
S’enroulant autour des vieux arbres, se faufilant entre les troncs un cortège de notes émergeait des profondeurs du bois.
" D’où venez-vous ? " - " Qui vous chante ainsi ? " s’exclama-t-elle en bondissant de l’une à l’autre. Puis elle s’arrêta.
Devant elle se tenait un lièvre aux yeux vifs et brillants comme deux étoiles:
" Pourquoi veux-tu le savoir, petite ? "
" Pour prouver à mes sœurs que je ne suis pas folle et comprendre ce qui me remplit le cœur ! "
balbutia-t-elle.
" Alors viens et suis-moi ! "
En faisant volte-face le lièvre s’élança vers l’obscurité de la forêt. La souris bleue hésita. Une note caressa son oreille et elle se retrouva trottant derrière son guide. Une humidité froide raidissait ses poils. Du sol spongieux montait la senteur de l’humus et des champignons.
Quand l’herbe remplaça la mousse sous les pattes roses de la souris, le lièvre, d’un bond, disparut. Les arbres s’espacèrent et Souris Bleue continua son chemin. En débouchant à l’orée de la forêt, elle reçut la réponse à sa question. Au fond d’un petit vallon verdoyant se déroulait un long ruban bleu duquel naissait ce chant qui l’avait mise en marche. Des notes cascadaient hautes et claires, d’autres, sourdes et profondes, roulaient jusqu’à elle.
Médusée, elle descendit sur la rive et s’installa sous un iris jaune.
" Bienvenue à toi petite sœur ! "
croassât une grenouille.
" Oh ! Qui es-tu ? "
" Je suis la gardienne de la rivière."
"Tu habites le plus bel endroit du monde ! "
C’est vrai !
Ma rivière est belle mais les montagnes sacrées, là où jaillit sa source, sont infiniment plus belles.
"Montre-les-moi ! "
La grenouille éclata de rire.
" Pour les apercevoir, tu devras sauter plus haut que le plus haut de tous ces arbres. "
"J’y parviendrai. Apprends-moi ! "
Le soleil se coucha, la lune se leva et traversa les quartiers du ciel. A l’aube, sous l’éclat de la dernière étoile, après toute une nuit d’intense préparation, la souris bleue comprit qu’elle était prête.
Un rayon d’or frappa les montagnes sacrées. Elle sauta encouragée par la grenouille. Une force sans nom la projeta dans l’air. Elle monta, monta, au-delà des brumes, au-delà des cimes bruissantes de la forêt. Les montagnes étaient là, majestueuses et immobiles.
Fugace vision. Un instant plus tard, Souris Bleue retombait dans le courant de la rivière. Elle suffoquait. Le poids de sa fourrure mouillée l’entraînait vers les profondeurs. Affolée, elle se débattait pour maintenir sa tête hors de l’eau. Elle eut la vie sauve grâce à un roseau auquel elle s’agrippa et qu’elle utilisa pour rejoindre la terre ferme.
" Pourquoi tu m’as fait ça ! ? J’ai failli mourir ! Tu savais que je retomberais dans la rivière, Grenouille ! "
" Regarde ! Tu es saine et sauve. Ne laisse pas la peur t’emporter et la colère te noyer ! Qu’as-tu vu là-haut ? "
La souris s’apaisa.
" J’ai vu les montagnes sacrées. Bleues ! Elles sont bleues, comme moi ! "
"Oui "
dit la grenouille
" Aujourd’hui je te nomme " Celle qui saute ".
Va et n’oublie pas ta vision.
" Je n’oublierai pas et je pars.
Je suis très impatiente de partager avec mes sœurs cette découverte que je te dois. "
Dans la clairière aux souris les petits animaux prenaient le repos vespéral. La souris bleue arriva, bondissante, une flamme claire dans le regard.
" Sœurs, mes sœurs écoutez-moi ! L’aventure que je viens de vivre est si étrange. La musique ! La musique... je sais : l’eau est sa mère et la grenouille sa gardienne. Ecoutez-moi, écoutez-moi ! "
Tout doucement les souris se rapprochèrent l’une de l’autre en se lançant des regards étonnés. Cette créature qui cabriolait par-dessus les herbes sèches en tenant des propos incohérents était-ce bien Souris Bleue ? Ses yeux brillaient d’une drôle de lueur et elle avait un comportement si bizarre... elle était sûrement dangereuse... oui, c’était cela... elle était folle... et si c’était contagieux ?
La pauvre petite souris eut beau parler, s’expliquer, seul le vent l’écoutait. Elle était maintenue à l’écart. Chacun la fuyait.
Peu à peu elle dût s’y résoudre, ses sœurs ne l’accueilleraient plus.
Une nuit, silencieusement elle quitta le monde des souris.
Si plate, si large, si sèche : La plaine
A présent, une étendue jaune séparait la souris bleue des montagnes qui fermaient l’horizon. Comment ferait-elle pour traverser, pour rejoindre, comme elle se l’était promis, cette fabuleuse chaîne.
Gorgée de courage, elle plongea dans l’immensité de la plaine. Elle courait droit devant elle, sans réfléchir, déterminée, les oreilles aplaties sur sa nuque, lorsqu’elle buta dans une masse brune et laineuse que les hautes herbes avaient dissimulée à sa vue ; un bison. Une bête au poil terne et mité, couchée sur le flanc, haletante et sans force. Son front était surmonté de robustes cornes noires et un voile nacré, sur ses yeux, cachait son regard. Le cœur de la souris s’émut de pitié :
" Pauvre bison, comme te voilà fait ! Tu as l’air si malade. De quoi aurais-tu besoin pour te remettre ? "
" Je suis aveugle, je ne peux m’orienter. Un long jeûne m’a affaibli et mon voyage s’arrête ici. Je vais bientôt mourir. A toi donc je dirai le remède. Seul l’œil d’une souris pourrait me rendre la Vie."
L’émotion la noua.
" Oh non ! Pas ça ! Donner un de mes yeux ? Devenir borgne ! "
Ventre à terre, la souris s’enfuit. Puis s’arrêta.
" Et pourquoi pas ? J’aurai toujours mon deuxième oeil ! "
Elle revint sur ses pas. Elle n’était qu’à quelques mètres de l’animal gémissant, quand son oeil droit, quittant son orbite, alla se ficher instantanément dans celle du bison. Le maître de la plaine se leva ayant retrouvé toute sa force et sa beauté.
" Souris, tu m’as sauvé la vie ! Où tes pas vont-ils se diriger maintenant ? "
" Vers les montagnes de l’horizon. "
" C’est bien loin ! Grimpe sur mon dos ! Je galoperai pour toi jusqu’à leur pied."
La petite souris se nicha dans le cou du bison, là où les poils sont si doux et la grosse bête s’élança.
A travers la plaine une nuée s’éleva sous le galop fracassant du bison. Grisée par la vitesse et le vent, Souris Bleue, folle de joie, s’ agrippait de toutes ses forces à la toison de son vigoureux guide.
" Plus vite, plus vite ! ..."
Et le bison filait. Même les étoiles, marraines du sommeil ne l’arrêtèrent pas. La souris perdit la notion du temps.
Une aube se levait lorsque le silence l’éveilla. Le bison, fourbu, était agenouillé.
" Nous y voici, mon amie."
Etourdie, la souris contempla le pan vertigineux de la plus haute des montagnes bleues qui se dressait devant eux.
" Ici s’arrête mon domaine. Je dois te quitter petite souris."
" Bison mon ami, je n’ai plus qu’un seul oeil et ces montagnes sont si hautes. Comment faire pour arriver jusqu’aux sommets qui cachent la source de la rivière ? "
" Cultive en toi le profond désir de cette réponse. Adieu ! "
Et bientôt le bison n’était plus que roulement de sabots et point brun à l’horizon.
" Celle qui saute " se remit courageusement en route. La roche était coupante et dure à ses pattes fragiles, la pente raide la laissait essoufflée. La beauté d’une fleur d’argent, le ciselé délicat d’une feuille, captés par son oeil unique, la remplissait d’espoir.
Elle ne s’arrêta qu’au crépuscule lorsqu’elle entra dans l’ombre d’une grande silhouette grise. Un loup était devant elle, immobile. Elle resta pétrifiée.
" J’ai peur ! "
finit-elle par dire dans un souffle.
La silhouette du loup s’assombrit mais il ne broncha pas.
Elle reprit :
" Je suis " Celle qui saute " et j’aimerais ardemment rejoindre la source de la rivière. Me laisseras-tu poursuivre ma quête ? "
" Ne craint rien de moi. Je suis ici pour mourir et je ne t’attendais plus. "
La souris fut interloquée.
" Le loup l’avait-il donc attendue ? "
" Oui bien sûr puisque seul l’œil d’une souris pourrait me redonner vigueur et santé."
Une sorte de grande douceur triste envahit le corps et le coeur de " Celle qui saute ". Assise sur ses pattes arrières, elle ne bougeait pas. Son oeil coula sans bruit dans sa main et la nuit devint son univers.
Elle était aveugle.
Elle trembla. Puis, comme au ralenti, elle lança son oeil en direction de ce loup qu’elle ne voyait plus.
" Mon territoire va jusqu’au Grand Lac tout en haut des montagnes "
La voix du loup, claire et chaleureuse, vibrait d’une énergie retrouvée.
" Viens Souris Bleue, je te conduirai jusque là, je serai tes yeux et ton pas "
Tout en parlant le loup s’était approché de sa bienfaitrice. Avec délicatesse il la saisit entre ses crocs et s’éloigna. D’escarpements en ravins, d’éboulis crissants en sentiers à peine marqués, il avançait. Le cri aigu d’un oiseau, un caillou qui roule, le grondement d’un orage lointain ricochaient de paroi en paroi. L’écho d’une mystérieuse vie nocturne accompagnait leur voyage.
Dans la chaleur moite de la gueule du loup, la souris aveugle s’était détendue. Elle sentait le balancement de la course. La froideur de l’air fripait son museau si elle le dardait hors de son abri. Ses yeux étaient grand ouverts mais la lune avait beau se refléter en mille éclats sur le cristal des rochers, aucune lueur ne perçait plus la nuit de " Celle qui saute ".
De sa foulée tranquille le loup les avait amenés au bord du Grand Lac. Il déposa la souris sur une pierre plate, réchauffée par toute une matinée de soleil.
Elle reconnut immédiatement le chant qu’elle avait entendu, un après-midi, aujourd’hui si lointain, dans sa clairière natale. Les notes joyeuses et rafraîchissantes jaillissaient de la source sacrée dévalant les abîmes de la montagne.
" Cette nuit j’étais ton pas Souris Bleue. Maintenant, écoute mes yeux "
Pour elle le loup raconta le lac et la magie de ses verts profonds, la fougue et la transparence de la source. Les galets tout de douceur arrondie qui se laissent façonner par les vagues au cours des millénaires. Il dit les pics griffant le ciel, qui formaient une sentinelle sur la rive Nord du lac. En bas, la plaine jaune s’étendant vers le Sud, traversée d’un lacet miroitant. " Celle qui saute " réalisa alors tout le chemin qu’elle avait parcouru. Puis le loup se tut.
Bien avant qu’il se remette à parler la souris avait deviné son message.
" Ici s’arrête mon chemin, ma sœur. Je dois te quitter" .
" Loup mon ami, je n’y vois plus et l’aigle plane, à la recherche de nourriture. Comment pourrais-je lui échapper ? "
" Consens et tu connaîtras la liberté de ta conscience. Adieu "
Plaquée sur la pierre chaude, la souris sans yeux entendit le battement des grandes ailes qui s’appuyaient sur l’air. L’aigle royal. Sa peur enfla, monta de son ventre, envahit sa gorge et explosa dans sa nuque. Puis, plus rien. Tout peut arriver et tout est bien.
Quand l’aigle la saisit entre ses serres, elle s’évanouit.
Un éclair fendit les ténèbres. La lumière mangea l’obscurité tout entière. Le bleu, le jaune et le rouge, projetés de l’infini, se percutèrent pour exploser en une pluie scintillante de couleurs. L’air tourbillonnait dans un courant qui passa d’un froid mortel à la chaleur réconfortante de la Vie.
" Je vois. Je vois de nouveau "
Oui " Celle qui saute ", tu vois ! Et maintenant saute ! Saute comme je te l’ai appris.
C’était la voix de la Grenouille.
La souris n’y comprenait plus rien mais avec une force venue du plus profond d’elle-même elle s’élança. Elle se retrouva planant dans les nuages au-dessus des montagnes bleues. De sa vue perçante la souris aperçut un bison qui galopait dans hautes herbes et un loup qui zigzaguait entre les roches de la montagne. Et plus elle montait, plus le monde au-dessous d’elle mariait le lac à la montagne, la montagne à la plaine, la plaine aux forêts lointaines. La rivière, comme un fils chantant, les unissait les uns aux autres.
De chauds courants ascendants la berçaient. Elle était devenue Aigle.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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des:
Re: Contes animaux
Les chouettes
POURQUOI LES CHOUETTES FONT - ELLES " HOU ... HOU ... HOU ..."
De nos jours, la forêt est un endroit paisible, plein de jolis chants d'oiseaux. Mais autrefois, il y a vraiment très longtemps, il en était tout autrement ! Les oiseaux chantaient tous n'importe comment.
Le rossignol croassait "croa...croa ...", au risque de se casser la voix.
L'aigle criait "Coucou ! ", en s'égosillant comme un fou.
La pie se mettait à gazouillait,
le corbeau à siffler,
le pigeon à pépier et
le moineau à roucouler.
Ils faisaient un vacarme si épouvantable que les lapins, les sangliers et les biches s'étaient enfoncé de gros bonnets sur les oreilles afin de ne plus les entendre. Mais ça ne suffisait pas !
L'ours, qui régnait en maître sur la forêt, était très contrarié. D'autant plus qu'il aimait bien faire sa petite sieste après son déjeuner et que ces cris désordonnés l'empêchaient de bien sommeiller. Aussi, un jour, décida-t-il de rassembler les oiseaux dans une grande clairière.
Ils se rendirent à son invitation. Tous, sauf la petite chouette,car elle ne s'éveillait que le soir et dormait toute la journée.
L'ours déclara :
Je serai bref. vous voyez ce tonneau ? Il est plein de chants d'oiseaux. Il y en a pour chacun d'entre vous. Choisissez bien celui qui vous appartiendra car vous le garderez toute votre vie. Vous ne pourrez plus en changer et il vous faudra l'enseigner à vos enfants et vos petits-enfants.
Les oiseaux se précipitèrent sur le tonneau et en retirèrent les chansons les unes après les autres. Ils se disputèrent bien un petit peu, mais ils finirent par se mettre d'accord et par avoir chacun la leur.
Quand la petite chouette s'éveilla, elle aperçut le tonneau vide auprès duquel l'ours lisait paisiblement son journal, car il n'avait pas encore sommeil. Elle demanda :
Qu'est-ce que c'est que ce tonneau-là ?
L'ours le lui expliqua et la petite chouette s'écria :
Et moi ? Je n'aurai donc rien à chanter ?
L'ours réfléchit et finit par lui conseiller :
Tu devrais aller au village qui se trouve de l'autre côté de notre grande forêt. J'ai entendu dire que les gens y font une fête. Ils dansent et chantent des chansonnettes. Peut-être t'en apprendront-ils une ?
La petite chouette trouva l'idée excellente.
Elle vola longtemps à travers la forêt...
Quand elle atteignit enfin le village, les douze coups de minuit avaient déjà sonné. Tout était plongé dans l'obscurité. Il ne restait qu'une petite chaumière allumée.
Dedans, les chandelles étaient presque brûlées et le feu de la cheminée achevait de se consumer. Les gens étaient si fatigués d'avoir chanté et dansé qu'ils étaient tous endormis.
Certains venaient de s'écrouler sur la table, d'autres dessous...
Des femmes s'étaient assoupies en berçant leurs enfants sur leurs genoux. Les musiciens ronflaient sur un banc... Dans un coin, pourtant, un petit garçon promenait encore en rêvant son archet sur son instrument. C'était une énorme contre basse, deux fois grande comme lui et d'où s'élevait un étrange bruit :
" HOU ... HOU ... HOU ..."
C'est la seule chanson qu'il me reste !soupira la petite chouette. Elle n'est pas bien jolie mais ne sera pas difficile.
Elle l'apprit sans hésiter et retourna vers la forêt.
Depuis, chaque nuit, ceux qui ne dormaient pas encore l'entendirent ululer doucement :
"HOU ... HOU ... HOU ..."
Plus tard, elle apprit ce refrain à ses enfants et ses petits -enfants.
C'est pourquoi, depuis des temps et des temps, dans cette forêt-là et celles de partout, les petites chouettes et les petits hiboux ululent tous:
" HOU ... HOU ... HOU ..."
De nos jours, la forêt est un endroit paisible, plein de jolis chants d'oiseaux. Mais autrefois, il y a vraiment très longtemps, il en était tout autrement ! Les oiseaux chantaient tous n'importe comment.
Le rossignol croassait "croa...croa ...", au risque de se casser la voix.
L'aigle criait "Coucou ! ", en s'égosillant comme un fou.
La pie se mettait à gazouillait,
le corbeau à siffler,
le pigeon à pépier et
le moineau à roucouler.
Ils faisaient un vacarme si épouvantable que les lapins, les sangliers et les biches s'étaient enfoncé de gros bonnets sur les oreilles afin de ne plus les entendre. Mais ça ne suffisait pas !
L'ours, qui régnait en maître sur la forêt, était très contrarié. D'autant plus qu'il aimait bien faire sa petite sieste après son déjeuner et que ces cris désordonnés l'empêchaient de bien sommeiller. Aussi, un jour, décida-t-il de rassembler les oiseaux dans une grande clairière.
Ils se rendirent à son invitation. Tous, sauf la petite chouette,car elle ne s'éveillait que le soir et dormait toute la journée.
L'ours déclara :
Je serai bref. vous voyez ce tonneau ? Il est plein de chants d'oiseaux. Il y en a pour chacun d'entre vous. Choisissez bien celui qui vous appartiendra car vous le garderez toute votre vie. Vous ne pourrez plus en changer et il vous faudra l'enseigner à vos enfants et vos petits-enfants.
Les oiseaux se précipitèrent sur le tonneau et en retirèrent les chansons les unes après les autres. Ils se disputèrent bien un petit peu, mais ils finirent par se mettre d'accord et par avoir chacun la leur.
Quand la petite chouette s'éveilla, elle aperçut le tonneau vide auprès duquel l'ours lisait paisiblement son journal, car il n'avait pas encore sommeil. Elle demanda :
Qu'est-ce que c'est que ce tonneau-là ?
L'ours le lui expliqua et la petite chouette s'écria :
Et moi ? Je n'aurai donc rien à chanter ?
L'ours réfléchit et finit par lui conseiller :
Tu devrais aller au village qui se trouve de l'autre côté de notre grande forêt. J'ai entendu dire que les gens y font une fête. Ils dansent et chantent des chansonnettes. Peut-être t'en apprendront-ils une ?
La petite chouette trouva l'idée excellente.
Elle vola longtemps à travers la forêt...
Quand elle atteignit enfin le village, les douze coups de minuit avaient déjà sonné. Tout était plongé dans l'obscurité. Il ne restait qu'une petite chaumière allumée.
Dedans, les chandelles étaient presque brûlées et le feu de la cheminée achevait de se consumer. Les gens étaient si fatigués d'avoir chanté et dansé qu'ils étaient tous endormis.
Certains venaient de s'écrouler sur la table, d'autres dessous...
Des femmes s'étaient assoupies en berçant leurs enfants sur leurs genoux. Les musiciens ronflaient sur un banc... Dans un coin, pourtant, un petit garçon promenait encore en rêvant son archet sur son instrument. C'était une énorme contre basse, deux fois grande comme lui et d'où s'élevait un étrange bruit :
" HOU ... HOU ... HOU ..."
C'est la seule chanson qu'il me reste !soupira la petite chouette. Elle n'est pas bien jolie mais ne sera pas difficile.
Elle l'apprit sans hésiter et retourna vers la forêt.
Depuis, chaque nuit, ceux qui ne dormaient pas encore l'entendirent ululer doucement :
"HOU ... HOU ... HOU ..."
Plus tard, elle apprit ce refrain à ses enfants et ses petits -enfants.
C'est pourquoi, depuis des temps et des temps, dans cette forêt-là et celles de partout, les petites chouettes et les petits hiboux ululent tous:
" HOU ... HOU ... HOU ..."
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Re: Contes animaux
Les mouettes
Comme deuxième nom, la mouette s’appelle, « rieuse », c’est donc un animal gai est joueur, qu’il faut en déduire. J’aime à les contempler planer au-dessus des flots, lutter contre le vent afin d’avancer, tout en lançant son cri rauque. Ou alors le groupe qui poursuit un bateau de pêcheurs, avec quelques-unes qui plongent rapidement derrière le chalutier et remonte vite vers le ciel, tout ça est un spectacle que je ne me lasse pas de regarder ou d’entendre.
L’hiver le long de la plage, m’accompagnant dans mes longues promenades, courbé en deux pour réussir à avancer contre le vent, je progresse péniblement, elles sont là, criant encore plus fort, es-ce le vent qui amplifie leurs cris ?
Un jour, sur le pas de ma porte, prêt à partir pour prendre mon bol d’air et d’iode, quelque chose me sembla bizarre, une drôle de sensation indéfinissable me pris les tripes mais impossible d’expliquer pourquoi. En avançant doucement dans la Grand-rue qui mène à la plage, cette gêne s’accentuait mais toujours pas moyen d’en trouver la raison. Arriver à quelques mètres du sable fin, une odeur me pris les narines et tout à coup j’ai tout réalisé, tout compris, depuis le début, je n’entendais pas le cri des mouettes, et la en même temps que cette constatation j’ai su pourquoi toute de suite. Je les voyais, toutes engluées de mazout, dans l’incapacité de se déplacer, d’ouvrir le bec, donc de crier. Mon cœur a fait un bond dans la poitrine et j’ai dû m’asseoir vite fait sur le muret de la digue. Ce n’est pas vrai, une marrée noire est venue souillée la plage, noircir tous ces beaux coquillages, engluer les oiseaux, assaillir les narines d’une odeur nauséabonde.
J’’en ai eu les larmes aux yeux, et un sentiment d’impuissance me pesa lourdement sur les épaules.
En remontant sur la ville, pour aller prévenir les autorités du désastre, je me suis demandé, « ça gênait tant que ça que les mouettes soient rieuses, il fallait leur coller les plumes et le bec » ?
L’hiver le long de la plage, m’accompagnant dans mes longues promenades, courbé en deux pour réussir à avancer contre le vent, je progresse péniblement, elles sont là, criant encore plus fort, es-ce le vent qui amplifie leurs cris ?
Un jour, sur le pas de ma porte, prêt à partir pour prendre mon bol d’air et d’iode, quelque chose me sembla bizarre, une drôle de sensation indéfinissable me pris les tripes mais impossible d’expliquer pourquoi. En avançant doucement dans la Grand-rue qui mène à la plage, cette gêne s’accentuait mais toujours pas moyen d’en trouver la raison. Arriver à quelques mètres du sable fin, une odeur me pris les narines et tout à coup j’ai tout réalisé, tout compris, depuis le début, je n’entendais pas le cri des mouettes, et la en même temps que cette constatation j’ai su pourquoi toute de suite. Je les voyais, toutes engluées de mazout, dans l’incapacité de se déplacer, d’ouvrir le bec, donc de crier. Mon cœur a fait un bond dans la poitrine et j’ai dû m’asseoir vite fait sur le muret de la digue. Ce n’est pas vrai, une marrée noire est venue souillée la plage, noircir tous ces beaux coquillages, engluer les oiseaux, assaillir les narines d’une odeur nauséabonde.
J’’en ai eu les larmes aux yeux, et un sentiment d’impuissance me pesa lourdement sur les épaules.
En remontant sur la ville, pour aller prévenir les autorités du désastre, je me suis demandé, « ça gênait tant que ça que les mouettes soient rieuses, il fallait leur coller les plumes et le bec » ?
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Re: Contes animaux
Martin et ses amis
Martin était une brave tortue aux yeux marron. Malheureusement il n’avait pas de cheveux. Cependant c’était une flèche, imbattable à la course.
Martin vit une île sur la carte, il ne l’avait encore jamais vue alors il décida d’aller la visiter.
Il demanda à son meilleur ami Patapouf , un beau chien noir.
-« Veux - tu venir avec moi pour visiter l’île déserte?
-« Excellente idée ! »
Les deux amis partirent. Arrivés à la mer, ils prirent le plus gros bateau .
Le vent commença à se lever. Les vagues s’agitèrent. Un éclair toucha le bateau, sur le côté. Le bateau coula.
Les deux amis tombèrent à l’eau. Mais, grâce à un dauphin, les amis purent remonter à la surface. Tout à coup un requin surgit et blessa le pauvre, malheureux dauphin. Il tomba à l’eau. Il remonta brusquement et lui donna un coup de queue Bam ! Les deux amis virent le requin passer au dessus de l’eau. Un peu plus loin, le requin tomba dans l’eau … PLOUF !
Martin dit :
-« Comment t’appelles-tu ? »
-« Je m’appelle Léo ,toi je sais que tu t’appelles Martin, c’est un plaisir de t’aider. »
-« Regarde Martin le gros bateau. »
-« C’est le pirate Ba Baboudzi !Il est très puissant !. »
Baboudzi kidnappa les deux amis Léo et Patapouf. Martin lui s’accrocha à la corde suspendue au dessus de lui. Il se balança et cogna le pirate. Mais le pirate s’accrocha à sa chaussure Mais la chaussure partit et le pirate tomba à l’eau et se noya.
Léo était dans une bassine, il eut de la chance d’être là sinon il serait déjà mort. Les trois amis continuèrent leur chemin. Tous épuisés ils s’endormirent. A l’aube ils entendirent un gros bruit. Ils se réveillèrent et virent l’île déserte. A l’instant où Patapouf et Martin visitaient la ville, Léo restait à la surface, pour attendre. Une fois l’île visitée, ils repartirent. Un jour plus tard, ils arrivèrent sains et saufs, chez eux.
Tout le monde les félicita.
Martin a dû quitter son ami Léo, mais de temps en temps, il va le voir.
Martin vit une île sur la carte, il ne l’avait encore jamais vue alors il décida d’aller la visiter.
Il demanda à son meilleur ami Patapouf , un beau chien noir.
-« Veux - tu venir avec moi pour visiter l’île déserte?
-« Excellente idée ! »
Les deux amis partirent. Arrivés à la mer, ils prirent le plus gros bateau .
Le vent commença à se lever. Les vagues s’agitèrent. Un éclair toucha le bateau, sur le côté. Le bateau coula.
Les deux amis tombèrent à l’eau. Mais, grâce à un dauphin, les amis purent remonter à la surface. Tout à coup un requin surgit et blessa le pauvre, malheureux dauphin. Il tomba à l’eau. Il remonta brusquement et lui donna un coup de queue Bam ! Les deux amis virent le requin passer au dessus de l’eau. Un peu plus loin, le requin tomba dans l’eau … PLOUF !
Martin dit :
-« Comment t’appelles-tu ? »
-« Je m’appelle Léo ,toi je sais que tu t’appelles Martin, c’est un plaisir de t’aider. »
-« Regarde Martin le gros bateau. »
-« C’est le pirate Ba Baboudzi !Il est très puissant !. »
Baboudzi kidnappa les deux amis Léo et Patapouf. Martin lui s’accrocha à la corde suspendue au dessus de lui. Il se balança et cogna le pirate. Mais le pirate s’accrocha à sa chaussure Mais la chaussure partit et le pirate tomba à l’eau et se noya.
Léo était dans une bassine, il eut de la chance d’être là sinon il serait déjà mort. Les trois amis continuèrent leur chemin. Tous épuisés ils s’endormirent. A l’aube ils entendirent un gros bruit. Ils se réveillèrent et virent l’île déserte. A l’instant où Patapouf et Martin visitaient la ville, Léo restait à la surface, pour attendre. Une fois l’île visitée, ils repartirent. Un jour plus tard, ils arrivèrent sains et saufs, chez eux.
Tout le monde les félicita.
Martin a dû quitter son ami Léo, mais de temps en temps, il va le voir.
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Re: Contes animaux
Monsieur Chenille
Monsieur Chenille était bien malheureux, il se déplaçait lentement et se trouvait très moche. Un jour? il rencontra Dame Libellule et tomba sous son charme. Monsieur Chenille invita Dame Libellule au restaurant pour lui avouer ses sentiments. Dame libellule, pas attirée par Monsieur Chenille accepta tout de même l'invitation car elle était belle et savait profiter de son charme pour se faire payer le restaurant par ses nombreux prétendants.
Après avoir dégusté une feuille de chou, Monsieur Chenille se jeta à l'eau :
"Dame Libellule que vous êtes belle, voulez-vous m'épouser ?
- Vous plaisantez Monsieur Chenille, vous êtes trop moche tout vert et tout gluant !"
Monsieur Chenille partit en larmes et décida de ne plus jamais quitter son lit.
Mais le lendemain, Monsieur Chenille fût réveillé par une étrange sensation.
Il volait , il était tout léger et pleins de couleurs magnifiques. Monsieur Chenille décida d'entamer une nouvelle vie et d'oublier Dame Libellule. Il partit donc voler dans la clairière et rencontra par hasard Dame Libellule qui bronzait sur un nénuphard au milieu de l'Etang Bleu, elle eut un coup de foudre pour ce magnifique papillon mais elle s'en mordit les pattes car Monsieur Papillon se moquait d'elle, il venait d'apercevoir Dame Papillon. Ils se mamièrent sur le champ, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Dame Libellule, quant elle, resta vieille fille jusqu'à la fin de ses jours sans se remettre de son chagrin d'amour.
Après avoir dégusté une feuille de chou, Monsieur Chenille se jeta à l'eau :
"Dame Libellule que vous êtes belle, voulez-vous m'épouser ?
- Vous plaisantez Monsieur Chenille, vous êtes trop moche tout vert et tout gluant !"
Monsieur Chenille partit en larmes et décida de ne plus jamais quitter son lit.
Mais le lendemain, Monsieur Chenille fût réveillé par une étrange sensation.
Il volait , il était tout léger et pleins de couleurs magnifiques. Monsieur Chenille décida d'entamer une nouvelle vie et d'oublier Dame Libellule. Il partit donc voler dans la clairière et rencontra par hasard Dame Libellule qui bronzait sur un nénuphard au milieu de l'Etang Bleu, elle eut un coup de foudre pour ce magnifique papillon mais elle s'en mordit les pattes car Monsieur Papillon se moquait d'elle, il venait d'apercevoir Dame Papillon. Ils se mamièrent sur le champ, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Dame Libellule, quant elle, resta vieille fille jusqu'à la fin de ses jours sans se remettre de son chagrin d'amour.
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Re: Contes animaux
Naelle va chercher du bois dans la forêt
Naëlle habite avec sa grand-mère dans une maison au bord de la forêt. Il fait très froid ce matin- là quand elle demande la permission d’aller jouer dehors.
”Non ma chérie, pas ce matin, il fait vraiment trop froid, si tu enlève tes gants, tes mains vont geler. Tu iras demain, il fera moins froid.”
Et grand-mère met une bûche dans le poêle. Toute la journée elle a fait brûler du bois si bien que Naëlle n’a pas senti le froid qu’il faisait dehors. Le lendemain, à son réveil, elle demande la permission d’aller jouer dehors.
Et comme la veille sa grand-mère lui répond qu’il fait froid. “Encore plus qu’hier ! Tu iras demain. ”
Toute la journée grand-mère met du bois dans le poêle, si bien qu’il ne reste plus de bois de réserve. Quand Naëlle, le lendemain, propose à sa grand-mère d’aller chercher du bois dans la forêt, celle-ci ne peut qu’accepter :
“Mais fais attention, tu ne dois pas rester trop longtemps dehors, tu risques de mourir de froid!”
Naëlle promet, va mettre ses habits les plus chauds et part avec sa luge. Elle a déjà ramassé beaucoup de bois mort et pense à rentrer quand elle entend un petit bruit. Elle cherche d’où il vient et trouve un petit oiseau qui tremble de froid.
“Pauvre petit oiseau ! Qu’est ce que tu fais là ? Rentre vite chez ton papa et ta maman sinon tu vas mourir de froid !”
Mais le petit oiseau ne part pas et regarde Naëlle.
“Je pense que tu n’as pas assez de forces pour t’envoler. Je vais regarder si je trouve quelque chose à te donner.”
Elle enlève son gant et se rend compte qu’il fait très froid. “Grand-mère avait raison. Il fait très froid !” Elle trouve des miettes de pain dans sa poche qu’elle donne au petit oiseau qui les mange puis s’envole vers ses parents.
Naëlle remet ses gants et continue de ramasser du bois. Elle va partir quand elle entend un drôle de bruit. Elle cherche d’où il vient et trouve un petit ourson qui a la patte prise dans un piège.
”Pauvre petit ourson, je vais essayer de te délivrer !”
Elle réussit et le petit ourson part en lui grognant un merci. Naëlle est fatiguée et décide de se reposer juste cinq minutes. Mais elle s’endort et ne voit pas arriver une bande de loups.
“Voilà notre dîner dit le chef. On va se régaler !
-Tu n’as pas le droit de manger les petits. Même les petits d’hommes ! lui dit un louveteau. - C’est moi le chef ! Je fais ce que je veux. Ce n’est pas toi qui peux dire quelque chose !”
-“Il a raison lui répond une voix.
Le chef regarde d’où vient la voix et se moque du Papa oiseau qui vole au-dessus de lui avec Maman oiseau et Petit oiseau.
–“Ce n’est pas toi qui va me faire peur !”
C’est à ce moment qu’il entend une grosse voix qui lui demande :
“Et moi, je te fais peur ?”
Il se retourne et voit Papa ours avec Maman ours et Ourson qui sont vers lui.
-“Cette petite fille a sauvé mon fils qui avait la patte prise dans un piège.”
-“Elle a aussi donné à manger à mon fils qui a pu nous retrouver”dit Papa oiseau.
Quand le loup voit le Papa ours, il se dit qu’il fait mieux de partir s’il veut rester en vie.
-“Bon, bon, ça va…Il ne faut pas vous énerver comme cela. Si vous y tenez tant à cette petite fille, je vous la laisse ! Allez les loups,on part.”
Et les loups partent laissant la petite Naëlle avec la famille oiseau et la famille ours qui sont bien contents mais un peu embêtés car ils ne savent pas où habite Naëlle.
Un petit écureuil qui passe par-là leur dit qu’il sait ou elle habite car elle lui donne très souvent à manger. Papa ourson prend Naëlle dans ses bras et tous les animaux ramènent Naëlle chez elle.
Sa grand-mère, qui commençait à s’inquiéter, voit avec surprise Papa ours qui dépose Naëlle devant sa porte. Maman ours laisse la luge qu’elle tirait et qui est pleine de bois. Les animaux retournent dans la forêt et grand-mère rentre sa petite fille et le bois. Elle prépare un grand bol de chocolat chaud et quand Naëlle se réveille elle lui fait boire.
-“Tu sais grand-mère lui dit Naëlle, j’ai rêvé que j’étais dans les bras d’un ours qui me tenait et j’avais bien chaud !! Tu te rends compte ! C’est drôle quelquefois les rêves…! Tu ne trouves pas ? ”
”Non ma chérie, pas ce matin, il fait vraiment trop froid, si tu enlève tes gants, tes mains vont geler. Tu iras demain, il fera moins froid.”
Et grand-mère met une bûche dans le poêle. Toute la journée elle a fait brûler du bois si bien que Naëlle n’a pas senti le froid qu’il faisait dehors. Le lendemain, à son réveil, elle demande la permission d’aller jouer dehors.
Et comme la veille sa grand-mère lui répond qu’il fait froid. “Encore plus qu’hier ! Tu iras demain. ”
Toute la journée grand-mère met du bois dans le poêle, si bien qu’il ne reste plus de bois de réserve. Quand Naëlle, le lendemain, propose à sa grand-mère d’aller chercher du bois dans la forêt, celle-ci ne peut qu’accepter :
“Mais fais attention, tu ne dois pas rester trop longtemps dehors, tu risques de mourir de froid!”
Naëlle promet, va mettre ses habits les plus chauds et part avec sa luge. Elle a déjà ramassé beaucoup de bois mort et pense à rentrer quand elle entend un petit bruit. Elle cherche d’où il vient et trouve un petit oiseau qui tremble de froid.
“Pauvre petit oiseau ! Qu’est ce que tu fais là ? Rentre vite chez ton papa et ta maman sinon tu vas mourir de froid !”
Mais le petit oiseau ne part pas et regarde Naëlle.
“Je pense que tu n’as pas assez de forces pour t’envoler. Je vais regarder si je trouve quelque chose à te donner.”
Elle enlève son gant et se rend compte qu’il fait très froid. “Grand-mère avait raison. Il fait très froid !” Elle trouve des miettes de pain dans sa poche qu’elle donne au petit oiseau qui les mange puis s’envole vers ses parents.
Naëlle remet ses gants et continue de ramasser du bois. Elle va partir quand elle entend un drôle de bruit. Elle cherche d’où il vient et trouve un petit ourson qui a la patte prise dans un piège.
”Pauvre petit ourson, je vais essayer de te délivrer !”
Elle réussit et le petit ourson part en lui grognant un merci. Naëlle est fatiguée et décide de se reposer juste cinq minutes. Mais elle s’endort et ne voit pas arriver une bande de loups.
“Voilà notre dîner dit le chef. On va se régaler !
-Tu n’as pas le droit de manger les petits. Même les petits d’hommes ! lui dit un louveteau. - C’est moi le chef ! Je fais ce que je veux. Ce n’est pas toi qui peux dire quelque chose !”
-“Il a raison lui répond une voix.
Le chef regarde d’où vient la voix et se moque du Papa oiseau qui vole au-dessus de lui avec Maman oiseau et Petit oiseau.
–“Ce n’est pas toi qui va me faire peur !”
C’est à ce moment qu’il entend une grosse voix qui lui demande :
“Et moi, je te fais peur ?”
Il se retourne et voit Papa ours avec Maman ours et Ourson qui sont vers lui.
-“Cette petite fille a sauvé mon fils qui avait la patte prise dans un piège.”
-“Elle a aussi donné à manger à mon fils qui a pu nous retrouver”dit Papa oiseau.
Quand le loup voit le Papa ours, il se dit qu’il fait mieux de partir s’il veut rester en vie.
-“Bon, bon, ça va…Il ne faut pas vous énerver comme cela. Si vous y tenez tant à cette petite fille, je vous la laisse ! Allez les loups,on part.”
Et les loups partent laissant la petite Naëlle avec la famille oiseau et la famille ours qui sont bien contents mais un peu embêtés car ils ne savent pas où habite Naëlle.
Un petit écureuil qui passe par-là leur dit qu’il sait ou elle habite car elle lui donne très souvent à manger. Papa ourson prend Naëlle dans ses bras et tous les animaux ramènent Naëlle chez elle.
Sa grand-mère, qui commençait à s’inquiéter, voit avec surprise Papa ours qui dépose Naëlle devant sa porte. Maman ours laisse la luge qu’elle tirait et qui est pleine de bois. Les animaux retournent dans la forêt et grand-mère rentre sa petite fille et le bois. Elle prépare un grand bol de chocolat chaud et quand Naëlle se réveille elle lui fait boire.
-“Tu sais grand-mère lui dit Naëlle, j’ai rêvé que j’étais dans les bras d’un ours qui me tenait et j’avais bien chaud !! Tu te rends compte ! C’est drôle quelquefois les rêves…! Tu ne trouves pas ? ”
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Re: Contes animaux
Ourson de verre
Voulez-vous que je vous raconte l’histoire d’Ourson de verre ? Oui ? Alors, allons-y !
C’était un vrai ourson, en muscles et en fourrure. Je l’appelle Ourson de verre (ODV en abrégé), parce qu’il était transparent. Transparent ? Bon, ce n’est une façon de parler : disons plutôt que sa mère ne le voyait pas. Je ne peux pas vous dire pourquoi, ODV lui-même l’ignore et nul ne le sait sans doute. Mais le fait est que Mère Ourse (MO) ne compta que deux des trois petites masses nées d’elle cette année-là. C’est étonnant et bizarre, je sais, mais c’est comme ça !
Heureusement, comme MO léchait quotidiennement et consciencieusement ses deux oursons, elle donnait aussi un coup de langue à ODV parfois sans y prendre garde. D’ailleurs ODV pouvait discrètement téter et se blottir contre la fourrure maternelle, incognito. Et ODV pu grandir avec ses frères.
Ses frères ? C’étaient Petit Ours Marron et Petit Ours Gris, POM et POG, en abrégé. Ils étaient perplexes car ils voyaient bien ODV, eux, et ils jouaient de temps en temps avec lui sans en avoir l’air en l’absence de MO. Mais comme ils avaient confiance en leur mère qui ignorait ODV, ils ne savaient pas trop quoi penser. C’était un peu compliqué pour de si jeunes ours. En tout cas, si nul ne s’intéressait à ODV, on ne le chassait pas non plus. Comment pourrait-on chasser quelqu’un qui n’existe pas ?
Je tiens à préciser qu’on ne parlait pas dans cette famille car c’était une espèce d’ours muets, tout juste un peu « grognonants ».
Un jour, il se passa quelque chose. Alors que MO suivie de ses petits cherchait un nouveau territoire où habiter, le leur ayant été dévasté par le feu, ils eurent à traverser un torrent tumultueux. Qu’à cela ne tienne ! MO fit passer tour à tour POM et POG sur son dos. Elle déposa POM en premier de l’autre coté et revint chercher POG. Vous devinez la suite, n’est-ce pas ? Elle ne refit pas le trajet pour ODV, évidemment !
Heureusement que ODV n’était plus un bébé, et pas si fragile que ça malgré son nom ! Il avait un peu plus d’un an et savait déjà grimper aux arbres. Il pleura mais finit par sécher ses larmes. Il explora les alentours et trouva facilement de quoi se nourrir et où dormir. Et quelques jours plus tard – miracle et merveille – il rencontra une famille d’ours à peu près semblables à lui.
On lui posa plein de questions : que faisait-il là, tout seul et si jeune dans la forêt ?
ODV ne comprenait pas car il n’avait pas de langage, mais il se sentit accueilli et suivit volontiers cette ourse et ses quatre oursons. Au début, il avait été intimidé par tant de regards sur lui et de paroles à son égard. Il aurait bien voulu redevenir transparent de temps en temps – question d’habitude – pour se reposer.
Mais ces ours-là étaient patients et ODV apprit vite à réagir comme eux. Comme il n’avait pas l’habitude d’être sollicité pour des jeux ou de menus travaux, il endormait le soir épuisé, mais content. Il a du apprendre aussi à se faire remettre à sa place quand il dérangeait ou déplaisait mais cela se faisait tout en douceur.
Ce qui ravissait le plus ODV, c’était l’étonnante capacité de sa nouvelle famille à échanger des mots et des phrases. C’était un moyen rapide et léger de se comprendre, de s’expliquer, de prendre des décisions et de s’accorder les uns aux autres qui l’émerveillait. En deux semaines à peine, il avait appris à décoder la plupart des mots et un mois plus tard, il parlait lui aussi !
Quelques années plus tard, ODV était un jeune adulte, destiné à se trouver un nouveau territoire où s’établir. Il explorait la grande forêt chaque jour et revenait le soir retrouver les siens. Or, un jour, devinez qui il vit ? Mère Ourse, celle-là même qui l’avait mis au monde sans même s’en rendre compte. Elle avait un peu vieilli et elle était seule. POM et POG étaient sans doute déjà partis faire leur vie ailleurs.
« Mère Ourse » murmura ODV. Elle le voyait mais ne le reconnaissait bien sûr pas. « Je te reconnais, moi » dit ODV, mais il se rappela qu’elle ne pouvait pas le comprendre. Alors ODV resta deux mois auprès de MO, jusqu’à ce qu’elle ait appris à parler elle aussi. Et il s’avéra que Mère Ourse avait une très jolie voix, chantante et fluttée. « Tu es ma Mère Ourse de Cristal », lui dit un jour Ourson de verre en riant.
ODV et MO décidèrent de retrouver POM et POG pour leur faire partager tous ces mots à dire et à créer. Ils envisagèrent de prévoir à l’avenir des rencontres régulières, juste pour le plaisir de bavarder entre eux, eux et leurs familles respectives et puis tous ceux qui voudraient se joindre à leur groupe.
Et voilà pour cette histoire d’ours, de verre et de cristal.
C’était un vrai ourson, en muscles et en fourrure. Je l’appelle Ourson de verre (ODV en abrégé), parce qu’il était transparent. Transparent ? Bon, ce n’est une façon de parler : disons plutôt que sa mère ne le voyait pas. Je ne peux pas vous dire pourquoi, ODV lui-même l’ignore et nul ne le sait sans doute. Mais le fait est que Mère Ourse (MO) ne compta que deux des trois petites masses nées d’elle cette année-là. C’est étonnant et bizarre, je sais, mais c’est comme ça !
Heureusement, comme MO léchait quotidiennement et consciencieusement ses deux oursons, elle donnait aussi un coup de langue à ODV parfois sans y prendre garde. D’ailleurs ODV pouvait discrètement téter et se blottir contre la fourrure maternelle, incognito. Et ODV pu grandir avec ses frères.
Ses frères ? C’étaient Petit Ours Marron et Petit Ours Gris, POM et POG, en abrégé. Ils étaient perplexes car ils voyaient bien ODV, eux, et ils jouaient de temps en temps avec lui sans en avoir l’air en l’absence de MO. Mais comme ils avaient confiance en leur mère qui ignorait ODV, ils ne savaient pas trop quoi penser. C’était un peu compliqué pour de si jeunes ours. En tout cas, si nul ne s’intéressait à ODV, on ne le chassait pas non plus. Comment pourrait-on chasser quelqu’un qui n’existe pas ?
Je tiens à préciser qu’on ne parlait pas dans cette famille car c’était une espèce d’ours muets, tout juste un peu « grognonants ».
Un jour, il se passa quelque chose. Alors que MO suivie de ses petits cherchait un nouveau territoire où habiter, le leur ayant été dévasté par le feu, ils eurent à traverser un torrent tumultueux. Qu’à cela ne tienne ! MO fit passer tour à tour POM et POG sur son dos. Elle déposa POM en premier de l’autre coté et revint chercher POG. Vous devinez la suite, n’est-ce pas ? Elle ne refit pas le trajet pour ODV, évidemment !
Heureusement que ODV n’était plus un bébé, et pas si fragile que ça malgré son nom ! Il avait un peu plus d’un an et savait déjà grimper aux arbres. Il pleura mais finit par sécher ses larmes. Il explora les alentours et trouva facilement de quoi se nourrir et où dormir. Et quelques jours plus tard – miracle et merveille – il rencontra une famille d’ours à peu près semblables à lui.
On lui posa plein de questions : que faisait-il là, tout seul et si jeune dans la forêt ?
ODV ne comprenait pas car il n’avait pas de langage, mais il se sentit accueilli et suivit volontiers cette ourse et ses quatre oursons. Au début, il avait été intimidé par tant de regards sur lui et de paroles à son égard. Il aurait bien voulu redevenir transparent de temps en temps – question d’habitude – pour se reposer.
Mais ces ours-là étaient patients et ODV apprit vite à réagir comme eux. Comme il n’avait pas l’habitude d’être sollicité pour des jeux ou de menus travaux, il endormait le soir épuisé, mais content. Il a du apprendre aussi à se faire remettre à sa place quand il dérangeait ou déplaisait mais cela se faisait tout en douceur.
Ce qui ravissait le plus ODV, c’était l’étonnante capacité de sa nouvelle famille à échanger des mots et des phrases. C’était un moyen rapide et léger de se comprendre, de s’expliquer, de prendre des décisions et de s’accorder les uns aux autres qui l’émerveillait. En deux semaines à peine, il avait appris à décoder la plupart des mots et un mois plus tard, il parlait lui aussi !
Quelques années plus tard, ODV était un jeune adulte, destiné à se trouver un nouveau territoire où s’établir. Il explorait la grande forêt chaque jour et revenait le soir retrouver les siens. Or, un jour, devinez qui il vit ? Mère Ourse, celle-là même qui l’avait mis au monde sans même s’en rendre compte. Elle avait un peu vieilli et elle était seule. POM et POG étaient sans doute déjà partis faire leur vie ailleurs.
« Mère Ourse » murmura ODV. Elle le voyait mais ne le reconnaissait bien sûr pas. « Je te reconnais, moi » dit ODV, mais il se rappela qu’elle ne pouvait pas le comprendre. Alors ODV resta deux mois auprès de MO, jusqu’à ce qu’elle ait appris à parler elle aussi. Et il s’avéra que Mère Ourse avait une très jolie voix, chantante et fluttée. « Tu es ma Mère Ourse de Cristal », lui dit un jour Ourson de verre en riant.
ODV et MO décidèrent de retrouver POM et POG pour leur faire partager tous ces mots à dire et à créer. Ils envisagèrent de prévoir à l’avenir des rencontres régulières, juste pour le plaisir de bavarder entre eux, eux et leurs familles respectives et puis tous ceux qui voudraient se joindre à leur groupe.
Et voilà pour cette histoire d’ours, de verre et de cristal.
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Re: Contes animaux
Petit moineau est déjà grand
Rocco se décida à approcher des trois merveilles qu’il avait épiées depuis des mois. Aujourd’hui, c’est le grand jour, se disait-il pour s’encourager. Le ciel était clément, le soleil du printemps réchauffait l’air. Il s’était baigné dans une flaque laissée par la pluie de la veille et son plumage brillait et lui donnait fier allure.
Rocco tournoya longtemps en décrivant des cercles autour de ses belles. Elles l’observaient et commentaient bruyamment le séducteur acrobate. Soudain, elles se turent, fascinées par le vol piquet et l’atterrissage en douceur du maestro.
Rocco lissa ses plumes ébouriffées pour conserver une allure présentable. Il voulait mettre toutes les chances de son côté, lui, le petit moineau des cités osant approcher ces trois demoiselles perruches venant des îles et au plumage de couleurs si chatoyantes. Ses copains avaient bien tenté de le dissuader, mais il n’avait écouté que son désir.
Il lança un « bonjour, mesdemoiselles » sonore et qui retentit longuement. Simultanément, il fut pris d’une angoisse terrible de les avoir effarouchées. Les trois grâces se mirent aussitôt à parler toutes les trois en même temps, dans un vacarme assourdissant qui le déconcerta.
« Monsieur, je vous demande de cesser de nous importuner. Mes soeurs et moi-même sommes très désappointées de votre visite. Aussi, je vous demande de quitter les lieux instamment ».
C’était la Bleue qui avait parlé ainsi. « Importuner, désappointées, instamment », Rocco ne comprenait rien à ce langage.
Il les observa un moment. La Bleue qui se tenait toujours bien droite, étirant son cou et se déplaçant de manière saccadée. Il la surnomma in petto « la psychorigide ». La Jaune, plus massive, qui mangeait tout le temps, dormait souvent et qui, dans un état soudain d’agitation intense, mordillait pendant des heures les barreaux de leur cage. C’était la maniaco-dépressive. Enfin, la Blanche. Ah, la Blanche ! Quelle merveille ! Réservée, timide peut-être, espiègle parfois, triste sûrement. Il ne se lassait pas de la contempler. La blancheur de son teint le ravissait. Il lui avait déjà donné un nom depuis longtemps « Ma Douce ».
Tout à sa contemplation, il avait complètement oublié la requête formulée par la psychorigide. Il annonça : « Je me présente, je m’appelle Rocco, pour vous servir ! ». Indignation et cris de la Bleue, regard en coin espiègle de « Ma Douce » et redoublement compulsif des morsures des barreaux de la Jaune.
« Permettez que je poursuive, mesdames. Je m’exerçais, comme chaque jour, avec mes amis à perfectionner mes vols, quand, pour la première fois, j’ai entendu vos cris. Ils me sont allés droit au cœur. Je vous ai localisées et, misère ! Qu’est-ce que je vois ? Trois de mes congénères dans une cage ! J’ai aussitôt conçu le dessein de vous libérer. Cette idée ne me quitta plus, renforcée par la vision angélique et envoûtante de votre aimable personne, Madame, dit-il en posant son regard sur la Blanche. Certes, je ne suis qu’un banal moineau des cités, destiné, comme tous les siens, à un destin tout tracé. Pourtant, grâce à vous, j’ai senti naître au fond de mon cœur une émotion d’amour fraternel si forte que ma vie en a été complètement chamboulée. Acceptez et je vous libèrerai de votre servitude. Mes amis et moi-même sommes prêts ».
La discussion s’anima crescendo entre les trois perruches. La psychorigide refusa catégoriquement. Elle avait vécu toute sa vie en cage et ne comprenait pas qu’on puisse imaginer chercher la liberté à l’extérieur. La maniaco-dépressive, au plus bas, jurait que la vie ne valait pas d’être vécue et que, de toute manière, si on la libérait de sa cage, elle ne serait toujours pas libérée d’elle-même et que, donc, elle se suiciderait. La Blanche hésita longuement, réfléchissant, pesant le pour et le contre et déclara vouloir être libre, comme un oiseau. Pourtant, l’ombre de la culpabilité commença à planer sur son cœur. Allait-elle abandonner ses sœurs d’infortune pour voler vers la liberté ?
Une forme noire s’approcha de tout notre petit monde et, dans un miaulement et un coup de patte, ouvrit la cage et s’enfuit en crachant.
Que pensez-vous qu’il advint ? La maîtresse de maison arriva et emporta la cage !
Rocco tournoya longtemps en décrivant des cercles autour de ses belles. Elles l’observaient et commentaient bruyamment le séducteur acrobate. Soudain, elles se turent, fascinées par le vol piquet et l’atterrissage en douceur du maestro.
Rocco lissa ses plumes ébouriffées pour conserver une allure présentable. Il voulait mettre toutes les chances de son côté, lui, le petit moineau des cités osant approcher ces trois demoiselles perruches venant des îles et au plumage de couleurs si chatoyantes. Ses copains avaient bien tenté de le dissuader, mais il n’avait écouté que son désir.
Il lança un « bonjour, mesdemoiselles » sonore et qui retentit longuement. Simultanément, il fut pris d’une angoisse terrible de les avoir effarouchées. Les trois grâces se mirent aussitôt à parler toutes les trois en même temps, dans un vacarme assourdissant qui le déconcerta.
« Monsieur, je vous demande de cesser de nous importuner. Mes soeurs et moi-même sommes très désappointées de votre visite. Aussi, je vous demande de quitter les lieux instamment ».
C’était la Bleue qui avait parlé ainsi. « Importuner, désappointées, instamment », Rocco ne comprenait rien à ce langage.
Il les observa un moment. La Bleue qui se tenait toujours bien droite, étirant son cou et se déplaçant de manière saccadée. Il la surnomma in petto « la psychorigide ». La Jaune, plus massive, qui mangeait tout le temps, dormait souvent et qui, dans un état soudain d’agitation intense, mordillait pendant des heures les barreaux de leur cage. C’était la maniaco-dépressive. Enfin, la Blanche. Ah, la Blanche ! Quelle merveille ! Réservée, timide peut-être, espiègle parfois, triste sûrement. Il ne se lassait pas de la contempler. La blancheur de son teint le ravissait. Il lui avait déjà donné un nom depuis longtemps « Ma Douce ».
Tout à sa contemplation, il avait complètement oublié la requête formulée par la psychorigide. Il annonça : « Je me présente, je m’appelle Rocco, pour vous servir ! ». Indignation et cris de la Bleue, regard en coin espiègle de « Ma Douce » et redoublement compulsif des morsures des barreaux de la Jaune.
« Permettez que je poursuive, mesdames. Je m’exerçais, comme chaque jour, avec mes amis à perfectionner mes vols, quand, pour la première fois, j’ai entendu vos cris. Ils me sont allés droit au cœur. Je vous ai localisées et, misère ! Qu’est-ce que je vois ? Trois de mes congénères dans une cage ! J’ai aussitôt conçu le dessein de vous libérer. Cette idée ne me quitta plus, renforcée par la vision angélique et envoûtante de votre aimable personne, Madame, dit-il en posant son regard sur la Blanche. Certes, je ne suis qu’un banal moineau des cités, destiné, comme tous les siens, à un destin tout tracé. Pourtant, grâce à vous, j’ai senti naître au fond de mon cœur une émotion d’amour fraternel si forte que ma vie en a été complètement chamboulée. Acceptez et je vous libèrerai de votre servitude. Mes amis et moi-même sommes prêts ».
La discussion s’anima crescendo entre les trois perruches. La psychorigide refusa catégoriquement. Elle avait vécu toute sa vie en cage et ne comprenait pas qu’on puisse imaginer chercher la liberté à l’extérieur. La maniaco-dépressive, au plus bas, jurait que la vie ne valait pas d’être vécue et que, de toute manière, si on la libérait de sa cage, elle ne serait toujours pas libérée d’elle-même et que, donc, elle se suiciderait. La Blanche hésita longuement, réfléchissant, pesant le pour et le contre et déclara vouloir être libre, comme un oiseau. Pourtant, l’ombre de la culpabilité commença à planer sur son cœur. Allait-elle abandonner ses sœurs d’infortune pour voler vers la liberté ?
Une forme noire s’approcha de tout notre petit monde et, dans un miaulement et un coup de patte, ouvrit la cage et s’enfuit en crachant.
Que pensez-vous qu’il advint ? La maîtresse de maison arriva et emporta la cage !
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Re: Contes animaux
Ptiloup le chat tigré
Ptiloup vivait dans un tout petit appartement, une pièce principal, une cuisine et une salle de bain accompagné de sa maîtresse Melissa, il vivait heureux tous les deux, et s’aimaient beaucoup, chaque matin il avait droit à une caresse de sa part, et bien sur un bon gros bol de croquette qu’il attendait plus que tout.
Ptiloup est tigré, gris et noir, doux, très gros,il est très gourmand, il mange beaucoup trop, Melissa a beau lui dire sa suffit tu manges trop, tu vas être malade à force d’en réclamer autant, cela lui est égal, il en veut encore, et peu importe s’il est gros et paresseux, puisque sa journée lui est consacré à ses seules activités, dormir, manger, se faire câliné par Melissa et encore dormir. Bien paresseux ce ptiloup.
Mais ce lundi matin fut tout autre, bien différent des autres, bien allongé dans son lit douillé, une fois Melissa parti travaillé, il se dégourdit les pattes, une a une il les étire, les lèches, et se roule sur le sol, heureux d’être un chat ce dit il, je suis heureux d’être un chat gros et paresseux.
Il se dit un peu d’exercice ne me ferait pas de mal, allons voir du côté de la fenêtre le temps qu’il fait, il grimpas d’abord sur la table ronde du salon, se lécha un instant les babines, puis il fit un saut en direction de la fenêtre, très agile pour un gros chat se dit il, après on dira que je suis trop gros, je suis bien portant tout simplement pensa t-il fortement.
Devant la fenêtre il vit une drôle de chose tombait sur le sol dans la cour ou il rêvait d’aller gambader, mais la journée Melissa fermait les portes,et les fenêtres, elle avait bien trop peur que ptiloup s’échappe et se perde chez les voisins.
Il voyait tomber des boules de toutes les couleurs qu'il distinguait difficilement, alors il gratta la fenêtre avec ses quatre cousinés sous ses petites pattes toutes douces effaça la bué, il n’en revenait pas des croquettes tombaient sur le sol et formaient un gros tas de croquette, il se mit à miauler, à tourner en rond, il sautait dans tous sens, des croquettes se disait il, plein de croquettes, hum, miam miam, j’en veux, je les veux. Il était bien embêté car la porte et les fenêtres étaient belle et bien fermées, épuisé à courir dans tous les sens, de la table au lit, de la fenêtre au canapé, de la cuisine au salon, il cherchait désespérément à attraper ses magnifiques croquettes qui tombait sur le sol, il aimerait tant pourvoir les manger, si seulement il était dehors, si seulement il pouvait sortir, il pourrait toutes les manger et remplir son gros ventre de délicieuses croquettes de toutes les couleurs à l’odeur parfumé qu’il aime tant.
Tout à coup la pluie de croquettes s’arrêta et la il se mit à compter une à une les croquettes, une, deux, trois, quatre, cinq, six,sept, huit , neuf, dix, il n’en revenait pas, il y en avait tant, c’était un rêve se disait il, je suis en train de rêver. Pour être sure qu’il ne rêvait pas il se mit dans l’idée de se réveiller, alors il se jeta sur l’armoire il fit un grand bon en plein sur l’armoire, on entendit un énorme boum, et puis plus rien.
Un grand silence, ptiloup mangeait dans la cour toutes les croquettes une à une sans en laisser aucune, il avait traversé le carreau, ouvert les volets, et il mangeait tant qu’il pouvait personne ne pouvait l’arrêter pas même Melissa, il est heureux, un paradis de croquettes pour un gros chat c’est merveilleux., il n’en avait laissé aucune, il avait tout mangé, petitloup voulait aller dormir mais il avait tellement mangé qu’il n’arrivait plus à marcher, il se sentait lourd, gros, et n’arrivait pas à mettre une patte devant l’autre. Il avait mal au ventre et se sentait très mal.
Soudain Ptitloup redressa ses oreilles, leva le museau, ses petites moustaches bougés comme des guirlandes de noël, il entendit la clef dans la serrure, c’était Melissa, de retour de sa journée de travail, il n’en revenait pas, il était dans le salon, il n’avait plus mal au ventre et se faisait câliné par Melissa qui lui promis de lui servir un grand bol de croquettes. Quant il entendit croquette ptiloup se jeta sur le lit et se cacha à l’intérieur de la couverture, bizarrement il n’avait pas faim.
Melissa se demandait ce qu’il lui arrivait, c’est la première chose qu’il demande au réveil, et la toute première chose qu’il demande à son retour, un bol de croquette. Elle fit le tour de la maison, chercha quelque chose, sans vraiment savoir ce qu’elle cherchait puis elle ouvra la porte qui donné à la cour, et là, Melissa vit une farandole de croquettes sur le sol, elle regarda en direction de l’étage du dessus, chez ses voisins, elle se demandait comment ses croquettes avait atterri dans sa cours. La voisine lui fit signe, en lui demandant de bien vouloir l’excuser car sa petite fille s’était amuser à renverser la boite de croquette dans sa cour. Melissa lui répondit que cela n’était pas grave, mais si mon chat était tombé dessus, il les aurait certainement dévoré et se serait senti bien mal.
Ptiloup toujours sous sa couette n’en revenait pas, il n’avait pas faim, il pensait à se mal de ventre et se disait que Melissa avait bien raison de ne pas trop lui en donner car cela pourrait bien le rendre malade. Mais ce que ptiloup ne savait pas, c’est qu’il n’en avait mangé aucune, c’était un rêve, un étrange rêve, il n’a jamais su qu’il avait rêvé. Le saut qu’il avait fait en direction de l’armoire l’avait completement assommé.
Melissa quant à elle était bien heureuse, ptiloup devenait raisonnable et il était moins gourmand, il restait pourtant, un gros chat tigré, doux et paresseux.
Ptiloup est tigré, gris et noir, doux, très gros,il est très gourmand, il mange beaucoup trop, Melissa a beau lui dire sa suffit tu manges trop, tu vas être malade à force d’en réclamer autant, cela lui est égal, il en veut encore, et peu importe s’il est gros et paresseux, puisque sa journée lui est consacré à ses seules activités, dormir, manger, se faire câliné par Melissa et encore dormir. Bien paresseux ce ptiloup.
Mais ce lundi matin fut tout autre, bien différent des autres, bien allongé dans son lit douillé, une fois Melissa parti travaillé, il se dégourdit les pattes, une a une il les étire, les lèches, et se roule sur le sol, heureux d’être un chat ce dit il, je suis heureux d’être un chat gros et paresseux.
Il se dit un peu d’exercice ne me ferait pas de mal, allons voir du côté de la fenêtre le temps qu’il fait, il grimpas d’abord sur la table ronde du salon, se lécha un instant les babines, puis il fit un saut en direction de la fenêtre, très agile pour un gros chat se dit il, après on dira que je suis trop gros, je suis bien portant tout simplement pensa t-il fortement.
Devant la fenêtre il vit une drôle de chose tombait sur le sol dans la cour ou il rêvait d’aller gambader, mais la journée Melissa fermait les portes,et les fenêtres, elle avait bien trop peur que ptiloup s’échappe et se perde chez les voisins.
Il voyait tomber des boules de toutes les couleurs qu'il distinguait difficilement, alors il gratta la fenêtre avec ses quatre cousinés sous ses petites pattes toutes douces effaça la bué, il n’en revenait pas des croquettes tombaient sur le sol et formaient un gros tas de croquette, il se mit à miauler, à tourner en rond, il sautait dans tous sens, des croquettes se disait il, plein de croquettes, hum, miam miam, j’en veux, je les veux. Il était bien embêté car la porte et les fenêtres étaient belle et bien fermées, épuisé à courir dans tous les sens, de la table au lit, de la fenêtre au canapé, de la cuisine au salon, il cherchait désespérément à attraper ses magnifiques croquettes qui tombait sur le sol, il aimerait tant pourvoir les manger, si seulement il était dehors, si seulement il pouvait sortir, il pourrait toutes les manger et remplir son gros ventre de délicieuses croquettes de toutes les couleurs à l’odeur parfumé qu’il aime tant.
Tout à coup la pluie de croquettes s’arrêta et la il se mit à compter une à une les croquettes, une, deux, trois, quatre, cinq, six,sept, huit , neuf, dix, il n’en revenait pas, il y en avait tant, c’était un rêve se disait il, je suis en train de rêver. Pour être sure qu’il ne rêvait pas il se mit dans l’idée de se réveiller, alors il se jeta sur l’armoire il fit un grand bon en plein sur l’armoire, on entendit un énorme boum, et puis plus rien.
Un grand silence, ptiloup mangeait dans la cour toutes les croquettes une à une sans en laisser aucune, il avait traversé le carreau, ouvert les volets, et il mangeait tant qu’il pouvait personne ne pouvait l’arrêter pas même Melissa, il est heureux, un paradis de croquettes pour un gros chat c’est merveilleux., il n’en avait laissé aucune, il avait tout mangé, petitloup voulait aller dormir mais il avait tellement mangé qu’il n’arrivait plus à marcher, il se sentait lourd, gros, et n’arrivait pas à mettre une patte devant l’autre. Il avait mal au ventre et se sentait très mal.
Soudain Ptitloup redressa ses oreilles, leva le museau, ses petites moustaches bougés comme des guirlandes de noël, il entendit la clef dans la serrure, c’était Melissa, de retour de sa journée de travail, il n’en revenait pas, il était dans le salon, il n’avait plus mal au ventre et se faisait câliné par Melissa qui lui promis de lui servir un grand bol de croquettes. Quant il entendit croquette ptiloup se jeta sur le lit et se cacha à l’intérieur de la couverture, bizarrement il n’avait pas faim.
Melissa se demandait ce qu’il lui arrivait, c’est la première chose qu’il demande au réveil, et la toute première chose qu’il demande à son retour, un bol de croquette. Elle fit le tour de la maison, chercha quelque chose, sans vraiment savoir ce qu’elle cherchait puis elle ouvra la porte qui donné à la cour, et là, Melissa vit une farandole de croquettes sur le sol, elle regarda en direction de l’étage du dessus, chez ses voisins, elle se demandait comment ses croquettes avait atterri dans sa cours. La voisine lui fit signe, en lui demandant de bien vouloir l’excuser car sa petite fille s’était amuser à renverser la boite de croquette dans sa cour. Melissa lui répondit que cela n’était pas grave, mais si mon chat était tombé dessus, il les aurait certainement dévoré et se serait senti bien mal.
Ptiloup toujours sous sa couette n’en revenait pas, il n’avait pas faim, il pensait à se mal de ventre et se disait que Melissa avait bien raison de ne pas trop lui en donner car cela pourrait bien le rendre malade. Mais ce que ptiloup ne savait pas, c’est qu’il n’en avait mangé aucune, c’était un rêve, un étrange rêve, il n’a jamais su qu’il avait rêvé. Le saut qu’il avait fait en direction de l’armoire l’avait completement assommé.
Melissa quant à elle était bien heureuse, ptiloup devenait raisonnable et il était moins gourmand, il restait pourtant, un gros chat tigré, doux et paresseux.
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Re: Contes animaux
Sébastien le dauphin
- Papa, je veux aller à l'école ! dit Sébastien. le petit dauphin.
Mais le papa n'est pas d'accord :
- Il faut d'abord que tu saches siffler, explique-t-il. Sinon comment veux-tu apprendre les signaux ?
Là, Sébastien a un problème car il n'arrive pas à siffler.
-Creuse les joues, pince les lèvres sans les fermer, mets correctement ta langue entre tes dents...
C'est trop compliqué. Sébastien coince sa langue à l'envers et pas un son ne sort.
- Tu le fais exprès, ma parole ! s'impatiente le papa.
Non, Sébastien ne le fait pas exprès et il a le coeur gros de voir partir ses frères sans lui avec leurs cartables.
Alors il prend des bonbons et son chapeau neuf puis s'en va, très loin, cacher son chagrin.
Mais soudain que se passe-t-il ? Un filet lui passe sous le nez.
Horreur ! Ce filet, sûrement lancé d'un bateau par des pêcheurs, se dirige droit vers un groupe de sardines. Celles-ci bavardent et ne voient rien.
Vite Sébastien s'élance :
-Attention ! leur crie-t-il. Attention
Les sardines se sauvent. Il était temps car elles ont bien failli être attrapées. Aussi, l'une d'elles revient vers Sébastien :
- Pourquoi n'as-tu pas sifflé pour signaler le danger ? s'étonne-t-elle.
- Je ne sais pas le faire, avoue Sébastien en baissant la tête. Je n'y arrive
pas.
- Nom d'un caramel, je n'ai jamais entendu une histoire pareille ! s'exclame la sardine ... Attends-moi un peu, je vais t'aider ...
Deux minutes plus tard, elle est de retour avec un coquillage :
- Prends-le, dit-elle. Tu n'as qu'à souffler doucement dedans, ça marche à chaque fois.
Un sifflet ? Quelle bonne idée !
Sébastien veut tout de suite essayer. IL souffle doucement mais , hélas, le coquillage reste muet. Le petit dauphin est déçu. Pourtant il ne peut pas croire que la sardine se soit moquée de lui.
Alors il recommence, creuse ses joues, pince les lèvres sans les fermer vraiment, met sa langue bien comme il faut et ...c'est lui qui siffle !
Maintenant j'ai compris, cette sardine m'a sauvé la vie. Puis il file dare-dare rejoindre ses frères à l'école.
Mais le papa n'est pas d'accord :
- Il faut d'abord que tu saches siffler, explique-t-il. Sinon comment veux-tu apprendre les signaux ?
Là, Sébastien a un problème car il n'arrive pas à siffler.
-Creuse les joues, pince les lèvres sans les fermer, mets correctement ta langue entre tes dents...
C'est trop compliqué. Sébastien coince sa langue à l'envers et pas un son ne sort.
- Tu le fais exprès, ma parole ! s'impatiente le papa.
Non, Sébastien ne le fait pas exprès et il a le coeur gros de voir partir ses frères sans lui avec leurs cartables.
Alors il prend des bonbons et son chapeau neuf puis s'en va, très loin, cacher son chagrin.
Mais soudain que se passe-t-il ? Un filet lui passe sous le nez.
Horreur ! Ce filet, sûrement lancé d'un bateau par des pêcheurs, se dirige droit vers un groupe de sardines. Celles-ci bavardent et ne voient rien.
Vite Sébastien s'élance :
-Attention ! leur crie-t-il. Attention
Les sardines se sauvent. Il était temps car elles ont bien failli être attrapées. Aussi, l'une d'elles revient vers Sébastien :
- Pourquoi n'as-tu pas sifflé pour signaler le danger ? s'étonne-t-elle.
- Je ne sais pas le faire, avoue Sébastien en baissant la tête. Je n'y arrive
pas.
- Nom d'un caramel, je n'ai jamais entendu une histoire pareille ! s'exclame la sardine ... Attends-moi un peu, je vais t'aider ...
Deux minutes plus tard, elle est de retour avec un coquillage :
- Prends-le, dit-elle. Tu n'as qu'à souffler doucement dedans, ça marche à chaque fois.
Un sifflet ? Quelle bonne idée !
Sébastien veut tout de suite essayer. IL souffle doucement mais , hélas, le coquillage reste muet. Le petit dauphin est déçu. Pourtant il ne peut pas croire que la sardine se soit moquée de lui.
Alors il recommence, creuse ses joues, pince les lèvres sans les fermer vraiment, met sa langue bien comme il faut et ...c'est lui qui siffle !
Maintenant j'ai compris, cette sardine m'a sauvé la vie. Puis il file dare-dare rejoindre ses frères à l'école.
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Re: Contes animaux
Sirella
Sirella était pourtant si belle,
Mais tout le monde se moquait d'elle,
Ses sœurs riaient quand elle chantait,
Car elle avait une voix de fausset.
Chez les humains, ce n'est pas grave,
De vocaliser en mélangeant les octaves,
Mais chez les sirènes, c'est inné,
Dès leur naissance elles savent chanter.
Vous connaissez la légende bien sûr,
Que le chant des sirènes est très pur,
Que tous les hommes gentils ou méchants,
Se laissent prendre à ce son envoûtant.
Sirella avait pourtant bien essayé,
De prendre des cours pour s'améliorer,
Mais la vieille sirène qui donnait des leçons,
Avait même fini par la laisser à l'abandon.
Dès qu'elle ouvrait la bouche pour émettre un son,
La mer se mettait à faire des gros bouillons,
Elle provoquait d'énormes tourbillons,
Quand elle chantait des chansons.
A cause de ça, des tempêtes faisaient rage,
Et des bateaux faisaient naufrage,
Eric fut ce jour-là le seul survivant,
Il flottait sur l'eau au gré du vent.
Au beau milieu de l'océan,
Il était seul accroché au cabestan,
Les vagues le ballottaient,
Il avait froid, il grelottait.
Loin de tout et de la terre,
Il avait peu d'espoir qu'on le récupère,
Alors dans un ultime effort,
Il se mit à chanter très fort.
Il pensait se donner du courage,
Tout en continuant sa nage,
Sa voix était belle et sonnait bien,
Et Sirella l'entendit de très loin.
Elle était curieuse et décida d'aller voir,
Qui était cet homme dans le noir,
Arrivée près de lui, elle l'écouta,
Sa chanson était triste et la toucha.
Alors pour défier ses méchantes sœurs,
Elle décida de le sauver sur l'heure,
Eric fut surpris de voir surgir près de lui,
Cette fille aux cheveux couleur de buis.
Elle l'emmena sur une île toute près,
Et le laissa sur la plage aux galets,
Il ne savait comment la remercier,
Alors elle lui raconta son triste secret.
Et pendant quelques mois, elle revint,
Lui donner de quoi manger à sa faim,
En échange, il lui apprit avec patience,
Comment chanter tout en nuance.
Sa voix n'était pas si fausse que ça,
Au fil des semaines elle s'améliora,
Et un jour elle n'eut plus besoin de lui,
Alors elle vint lui dire adieu et s'enfuit.
Un navire vint à son secours,
Seulement au bout de quelques jours,
Mais il avait encore de la peine,
Il n'oublia jamais la petite sirène.
Il espérait qu'elle était heureuse,
La vie est une chose bien curieuse,
Si on lui avait dit qu'un jour,
A une sirène il donnerait des cours.
Bien des années plus tard,
Il racontait dans les bars son histoire,
Des marins accoudés au comptoir,
Il n'y avait que les vieux pour le croire.
Il revint souvent plonger au même endroit,
Mais Eric ne revit jamais Sirella,
Il entendait seulement un chant magique,
Une voix venue de l'océan, magnifique !
Mais tout le monde se moquait d'elle,
Ses sœurs riaient quand elle chantait,
Car elle avait une voix de fausset.
Chez les humains, ce n'est pas grave,
De vocaliser en mélangeant les octaves,
Mais chez les sirènes, c'est inné,
Dès leur naissance elles savent chanter.
Vous connaissez la légende bien sûr,
Que le chant des sirènes est très pur,
Que tous les hommes gentils ou méchants,
Se laissent prendre à ce son envoûtant.
Sirella avait pourtant bien essayé,
De prendre des cours pour s'améliorer,
Mais la vieille sirène qui donnait des leçons,
Avait même fini par la laisser à l'abandon.
Dès qu'elle ouvrait la bouche pour émettre un son,
La mer se mettait à faire des gros bouillons,
Elle provoquait d'énormes tourbillons,
Quand elle chantait des chansons.
A cause de ça, des tempêtes faisaient rage,
Et des bateaux faisaient naufrage,
Eric fut ce jour-là le seul survivant,
Il flottait sur l'eau au gré du vent.
Au beau milieu de l'océan,
Il était seul accroché au cabestan,
Les vagues le ballottaient,
Il avait froid, il grelottait.
Loin de tout et de la terre,
Il avait peu d'espoir qu'on le récupère,
Alors dans un ultime effort,
Il se mit à chanter très fort.
Il pensait se donner du courage,
Tout en continuant sa nage,
Sa voix était belle et sonnait bien,
Et Sirella l'entendit de très loin.
Elle était curieuse et décida d'aller voir,
Qui était cet homme dans le noir,
Arrivée près de lui, elle l'écouta,
Sa chanson était triste et la toucha.
Alors pour défier ses méchantes sœurs,
Elle décida de le sauver sur l'heure,
Eric fut surpris de voir surgir près de lui,
Cette fille aux cheveux couleur de buis.
Elle l'emmena sur une île toute près,
Et le laissa sur la plage aux galets,
Il ne savait comment la remercier,
Alors elle lui raconta son triste secret.
Et pendant quelques mois, elle revint,
Lui donner de quoi manger à sa faim,
En échange, il lui apprit avec patience,
Comment chanter tout en nuance.
Sa voix n'était pas si fausse que ça,
Au fil des semaines elle s'améliora,
Et un jour elle n'eut plus besoin de lui,
Alors elle vint lui dire adieu et s'enfuit.
Un navire vint à son secours,
Seulement au bout de quelques jours,
Mais il avait encore de la peine,
Il n'oublia jamais la petite sirène.
Il espérait qu'elle était heureuse,
La vie est une chose bien curieuse,
Si on lui avait dit qu'un jour,
A une sirène il donnerait des cours.
Bien des années plus tard,
Il racontait dans les bars son histoire,
Des marins accoudés au comptoir,
Il n'y avait que les vieux pour le croire.
Il revint souvent plonger au même endroit,
Mais Eric ne revit jamais Sirella,
Il entendait seulement un chant magique,
Une voix venue de l'océan, magnifique !
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Re: Contes animaux
Theo, le dauphin
Il était une fois, dans le royaume de la mer, un roi dauphin qui était très triste car sa fille avait disparu. La méchante pieuvre Monstra l'avait capturée et enfermée dans une grotte sous-marine secrète. Le roi fit mettre, dans tout le royaume, l'affiche suivante :
"Le dauphin qui retrouvera ma fille pourra l'épouser. Signé : Le Roi"
Comme la princesse était très belle, plusieurs dauphins essayèrent de la délivrer. Mais on ne les revit jamais plus.
Un jour Théo, un jeune dauphin, vit l'affiche.
Il décida d'aller immédiatement à la recherche de la princesse car il en était amoureux depuis des années. Sa mère lui dit :
"C'est très dangereux! De nombreux dauphins ont déjà disparu.
-Je l'aime. Je veux la délivrer, repondit Théo."
Il partit donc a l'aventure et nagea, nagea, nagea...
Soudain, il entendit une voix.
"Au secours! Au secours! Délivrez-nous!"
Théo se précipita vers ces cris. Il vit alors une sirène et un hippocampe géant prisonniers d'un filet de pêcheur. Il remonta à la surface prendre de l'air.
Il redescendit et déchira les mailles du filet avec son bec.
"Merci de nous avoir sauvés. Je m'appelle Cheveux d'Or. Comment pourrais-je te remercier? interrogea la sirène.
-Je ne veux rien. Mais peut-être sais-tu où habite Monstra la pieuvre?
-Je connais la grotte qui lui sert de refuge. Je vais t'y accompagner avec mon ami l'hippocampe, répondit la sirène."
Les trois amis reprirent la route et nagèrent, nagèrent, nagèrent...
Tout à coup ils entendirent le chant de douleur d'une baleine. Ils se dirigèrent vers ces plaintes et trouvèrent une baleine avec un harpon planté dans un de ses flancs.
"A l'aide! Je saigne, je suis blessée!
-Ne crains rien. Nous allons te sauver rassura Théo."
Le dauphin et la sirène réussirent à retirer le harpon.
Cheveus d'Or, qui connaissait toutes les plantes de la mer, alla chercher des algues qui soignaient les blessures. Elle en fit un pansement à la baleine.
"Je vous dois la vie, remercia le baleine. Je m'appelle Lucie. Que pourrais-je faire pour vous?
-Suis-nous, on aura peut être besoin de toi lui proposa Théo."
Les quatre amis reprirent la route et nagèrent, nagèrent, nagèrent...
Soudain, la sirène les arrêta.
"Chuutt...,voilà la grotte de Monstra chuchota-t-elle."
Devant 'entrée veillaient trois requins marteaux et trois requins blancs...
Théo remonta alors à la surface pour respirer et prendre des forces. Après un terrible combat, il se débarrassa de tous les requins en attaquant leurs ouïes avec son bec. Ils moururent asphyxiés.
L'énorme pieuvre Monstra sortit alors de son trou et se mit à agiter ses huit tentacules.
"Vous ne passerez pas! Je vais tous vous tuer! gronda t-elle.
-C'est ce que l'on va voir! s'exclama Théo."
Le courageux dauphin s'avança. Mais la pieuvre lui lança un jet d'encre noire pour l'aveugler.
Heureusement, Lucie, la baleine, aspira toute l'encre et la rejeta sur Monstra. Celle-ci ne savait plus où elle était. Elle s'affola, gigota et s'emmêla les huit tentacules.
Théo en profita pour aller chercher la princesse dans la grotte. Celle-ci tomba immédiatement amoureuse de son sauveur.
Nos amis et la dauphine retournèrent au palais. Théo alla voir le roi dauphin.
"Majesté, je vous ramène votre fille.
-Comme promis tu peux l'épouser, répondit le roi."
Ils se marièrent et eurent beaucoup de bébés dauphins.
Quant à la pieuvre, elle essaie toujours, paraît-il, de se démêler les tentacules...
"Le dauphin qui retrouvera ma fille pourra l'épouser. Signé : Le Roi"
Comme la princesse était très belle, plusieurs dauphins essayèrent de la délivrer. Mais on ne les revit jamais plus.
Un jour Théo, un jeune dauphin, vit l'affiche.
Il décida d'aller immédiatement à la recherche de la princesse car il en était amoureux depuis des années. Sa mère lui dit :
"C'est très dangereux! De nombreux dauphins ont déjà disparu.
-Je l'aime. Je veux la délivrer, repondit Théo."
Il partit donc a l'aventure et nagea, nagea, nagea...
Soudain, il entendit une voix.
"Au secours! Au secours! Délivrez-nous!"
Théo se précipita vers ces cris. Il vit alors une sirène et un hippocampe géant prisonniers d'un filet de pêcheur. Il remonta à la surface prendre de l'air.
Il redescendit et déchira les mailles du filet avec son bec.
"Merci de nous avoir sauvés. Je m'appelle Cheveux d'Or. Comment pourrais-je te remercier? interrogea la sirène.
-Je ne veux rien. Mais peut-être sais-tu où habite Monstra la pieuvre?
-Je connais la grotte qui lui sert de refuge. Je vais t'y accompagner avec mon ami l'hippocampe, répondit la sirène."
Les trois amis reprirent la route et nagèrent, nagèrent, nagèrent...
Tout à coup ils entendirent le chant de douleur d'une baleine. Ils se dirigèrent vers ces plaintes et trouvèrent une baleine avec un harpon planté dans un de ses flancs.
"A l'aide! Je saigne, je suis blessée!
-Ne crains rien. Nous allons te sauver rassura Théo."
Le dauphin et la sirène réussirent à retirer le harpon.
Cheveus d'Or, qui connaissait toutes les plantes de la mer, alla chercher des algues qui soignaient les blessures. Elle en fit un pansement à la baleine.
"Je vous dois la vie, remercia le baleine. Je m'appelle Lucie. Que pourrais-je faire pour vous?
-Suis-nous, on aura peut être besoin de toi lui proposa Théo."
Les quatre amis reprirent la route et nagèrent, nagèrent, nagèrent...
Soudain, la sirène les arrêta.
"Chuutt...,voilà la grotte de Monstra chuchota-t-elle."
Devant 'entrée veillaient trois requins marteaux et trois requins blancs...
Théo remonta alors à la surface pour respirer et prendre des forces. Après un terrible combat, il se débarrassa de tous les requins en attaquant leurs ouïes avec son bec. Ils moururent asphyxiés.
L'énorme pieuvre Monstra sortit alors de son trou et se mit à agiter ses huit tentacules.
"Vous ne passerez pas! Je vais tous vous tuer! gronda t-elle.
-C'est ce que l'on va voir! s'exclama Théo."
Le courageux dauphin s'avança. Mais la pieuvre lui lança un jet d'encre noire pour l'aveugler.
Heureusement, Lucie, la baleine, aspira toute l'encre et la rejeta sur Monstra. Celle-ci ne savait plus où elle était. Elle s'affola, gigota et s'emmêla les huit tentacules.
Théo en profita pour aller chercher la princesse dans la grotte. Celle-ci tomba immédiatement amoureuse de son sauveur.
Nos amis et la dauphine retournèrent au palais. Théo alla voir le roi dauphin.
"Majesté, je vous ramène votre fille.
-Comme promis tu peux l'épouser, répondit le roi."
Ils se marièrent et eurent beaucoup de bébés dauphins.
Quant à la pieuvre, elle essaie toujours, paraît-il, de se démêler les tentacules...
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Re: Contes animaux
Trois amis
Sur la mer-océan, sur l'île Bouyan, habite le chat savant endormeur enjôleur. Autour de la maison, sur les arbres et les buissons poussent des contes et des chansons. Le chat savant les cueille, les ramasse, dans sa cave les entasse. J'y suis allée par une nuit noire, j'ai volé au chat une histoire. Si ça vous plaît, vous n'avez qu'à écouter.
Dans la forêt, dans la clairière, dans une petite chaumière vivaient trois camarades, trois amis, trois frères:
un moineau, une souris et une crêpe au beurre.
Ils travaillaient, s'entraidaient de leur mieux - le moineau allait chercher les provisions, la souris coupait le bois et allumait le feu, et la crêpe au beurre faisait cuire la soupe. Mais quelle soupe! Epaisse, grasse, beurrée, parfumée…
Le moineau disait:
- Une soupe pareille, même le roi des rats ne s'en offre pas tous les dimanches. Et nous, c'est chaque soir comme ça!
La crêpe au beurre répondait:
- C'est parce que, avant de servir, je plonge dans la marmite, je m'y tourne-retourne, clapote-barbote - et voilà la soupe beurrée, assaisonnée.
La souris à son tour:
- Et moi, je ronge le bois fin-fin pour qu'il brûle bien, j'attise le feu du bout de ma queue, la soupe cuit encore mieux!
Et le moineau qui reprenait:
- Et il faut voir avec quoi elle est faite, cette soupe! Rien que des produits de premier choix. Un champignon par ci, une poignée d'orge par là, deux feuilles de chou, quatre pois chiches, c'est ça qui fait la soupe riche!
Et tous les trois, ils disaient en chœur :
- Ah, la bonne soupe, bien faite, bien cuite, bien mitonnée, bien assaisonnée!… Donnez m'en encore une assiette, s'il vous plaît !
Un jour, le renard qui passait par là a vu par la fenêtre la crêpe assise au coin du feu. Une belle crêpe au beurre, toute ronde, toute dorée, croustilla-a-ante ! Le renard l'aurait bien mangée, mais la crêpe ne sortait jamais de la maison et la porte restait fermée au loquet. Alors, voilà le renard qui s'en va trouver le moineau dans la forêt et qui soupire :
- Mon pauvre ami! Mais tu te tues au travail ! Quand je pense que tes compagnons ne font rien de la journée, ça me fait vraiment de la peine.
Le moineau dit que les autres travaillent aussi, chacun dans sa partie. Mais le renard hoche la tête avec pitié :
- Tu appelles ça travailler? Un fagot de bois à couper, la soupe à mettre au feu, et reposez-vous donc! Tandis que toi, tu cours les bois du lever du jour à la tombée de la nuit. Je voudrais bien voir la crêpe en faire autant! Pas de danger qu'elle accepte, la grosse paresseuse!
Et sur ces bonnes paroles, le renard s'en va.
Le renard s'en va et le moineau reste là, à réfléchir. Il se dit:
- Mais il a raison, le renard! C'est moi qui fais tout le travail. Ce n'est pas juste. On va y mettre bon ordre, et pas plus tard que tout de suite!
Le moineau est rentré à la maison, il s'est fâché, il a crié, tapé du pied. Comme quoi, il en avait assez de faire seul le gros de l'ouvrage. Et que demain c'est la crêpe qui ira chercher les provisions. La souris fera la soupe, et pour ce qui est du bois, lui, moineau, en fait son affaire.
Bon, bon, c'est d'accord!… Et le lendemain matin la crêpe s'en est allée au bois, panier au bras, cueillir les champignons, gauler les noix.
La crêpe roule à travers bois, ramasse des coquilles de noix; elle roule sur la mousse humide, ramasse une cosse de pois vide; en passant sous le chêne vert elle trouve un cèpe mangé aux vers et en traversant l'herbage, elle cueille un oignon sauvage. Un peu pourri, mais ça fait rien. Que voulez-vous, elle ne sait pas, la pauvre! Elle n'a pas l'habitude.
Juste comme elle se dit qu'il est temps de rentrer à la maison, voilà le renard que sort son museau pointu de dessous les branches. Et il attrape la crêpe par son bord doré, beurré, croustillant.
Ouille!… La crêpe a crié. Et le renard a crié. C'est qu'elle est chaude, la crêpe, brûlante comme au sortir du four. Le temps que le renard lèche son museau échaudé, et la crêpe est déjà loin. Elle roule vers sa maison aussi vite qu'elle peut. Et elle boite, la pauvre! Le coup de dents du renard lui a enlevé un bon morceau. Alors, pour rouler, ce n'est pas pratique.
Et à la maison, pendant ce temps les choses n'allaient pas beaucoup mieux.
Le moineau a voulu couper le bois "fin-fin pour qu'il brûle bien" et il a attaqué la bûche à grands coups de bec. Mais le bois, ce n'est pas une cosse de pois, ça ne se fend pas facilement. Le moineau s'est obstiné, la bûche n'a pas cédé, c'est le bec du moineau qui s'est tordu.
La souris, de son côté, avait préparé la soupe. Elle avait fait de son mieux, mais ce n'était quand même pas ça. La souris s'est dit: "Comment fait-elle déjà, la crêpe? – "Je plonge dans la marmite, je clapote-barbote et voilà la soupe prête…" Bon, je vais en faire autant."
La souris a plongé dans la marmite. Elle a été ébouillantée, elle a failli se noyer, elle n'a jamais su comment elle s'en est tirée. Elle a couru dehors, elle s'est assise sur le seuil, a pleuré. Sa fourrure ébouillantée pèle, elle a le bout de la queue qui tremble. C'est qu'elle a eu peur, pensez donc!
Là-dessus la crêpe arrive, en se dépêchant, en boitant. Elle voit ses deux amis assis sur le seuil côte à côte. Le moineau a le bec tordu, la souris a sa fourrure mouillée et le bout de la queue qui tremble, Et ils pleurent, ils pleurent…
- Eh bien, nous voilà jolis, tous les trois! a dit la crêpe. Mais qu'est-ce qui nous a pris de vouloir changer de métier? Le travail qui nous convient, on le fait bien et tout le monde en profite. Tandis que ce qu'on ne sait pas faire ennuie la maisonnée entière et après il faut le refaire.
Le moineau, de honte, s'est caché la tête sous l'aile. C'est encore les deux autres qui ont dû le consoler.
Et, après, les trois amis se sont remis à vivre comme avant, le moineau à chercher les provisions, la souris à couper le bois et la crêpe au beurre à cuire la soupe. Et tout le monde en été satisfait. Sauf le renard, bien sûr. Mais à celui-là, on ne lui a pas demandé son avis.
Aujourd'hui encore, les trois amis vivent dans leur chaumière au milieu des bois. J'y étais, on m'avait invité. Il y avait de la bonne soupe épaisse, beurrée, parfumée. On m'en a donné une assiette – je n'en ai pas laissé une miette. On m'en a donné une soupière – j'ai failli avaler la cuillère. On m'en a donné un pot plein – je n'en ai pas laissé un brin. On m'en a donné un chaudron – j'ai manqué faire un trou au fond. Et depuis, on ne m'a jamais plus réinvité, Je me demande bien pourquoi…
Dans la forêt, dans la clairière, dans une petite chaumière vivaient trois camarades, trois amis, trois frères:
un moineau, une souris et une crêpe au beurre.
Ils travaillaient, s'entraidaient de leur mieux - le moineau allait chercher les provisions, la souris coupait le bois et allumait le feu, et la crêpe au beurre faisait cuire la soupe. Mais quelle soupe! Epaisse, grasse, beurrée, parfumée…
Le moineau disait:
- Une soupe pareille, même le roi des rats ne s'en offre pas tous les dimanches. Et nous, c'est chaque soir comme ça!
La crêpe au beurre répondait:
- C'est parce que, avant de servir, je plonge dans la marmite, je m'y tourne-retourne, clapote-barbote - et voilà la soupe beurrée, assaisonnée.
La souris à son tour:
- Et moi, je ronge le bois fin-fin pour qu'il brûle bien, j'attise le feu du bout de ma queue, la soupe cuit encore mieux!
Et le moineau qui reprenait:
- Et il faut voir avec quoi elle est faite, cette soupe! Rien que des produits de premier choix. Un champignon par ci, une poignée d'orge par là, deux feuilles de chou, quatre pois chiches, c'est ça qui fait la soupe riche!
Et tous les trois, ils disaient en chœur :
- Ah, la bonne soupe, bien faite, bien cuite, bien mitonnée, bien assaisonnée!… Donnez m'en encore une assiette, s'il vous plaît !
Un jour, le renard qui passait par là a vu par la fenêtre la crêpe assise au coin du feu. Une belle crêpe au beurre, toute ronde, toute dorée, croustilla-a-ante ! Le renard l'aurait bien mangée, mais la crêpe ne sortait jamais de la maison et la porte restait fermée au loquet. Alors, voilà le renard qui s'en va trouver le moineau dans la forêt et qui soupire :
- Mon pauvre ami! Mais tu te tues au travail ! Quand je pense que tes compagnons ne font rien de la journée, ça me fait vraiment de la peine.
Le moineau dit que les autres travaillent aussi, chacun dans sa partie. Mais le renard hoche la tête avec pitié :
- Tu appelles ça travailler? Un fagot de bois à couper, la soupe à mettre au feu, et reposez-vous donc! Tandis que toi, tu cours les bois du lever du jour à la tombée de la nuit. Je voudrais bien voir la crêpe en faire autant! Pas de danger qu'elle accepte, la grosse paresseuse!
Et sur ces bonnes paroles, le renard s'en va.
Le renard s'en va et le moineau reste là, à réfléchir. Il se dit:
- Mais il a raison, le renard! C'est moi qui fais tout le travail. Ce n'est pas juste. On va y mettre bon ordre, et pas plus tard que tout de suite!
Le moineau est rentré à la maison, il s'est fâché, il a crié, tapé du pied. Comme quoi, il en avait assez de faire seul le gros de l'ouvrage. Et que demain c'est la crêpe qui ira chercher les provisions. La souris fera la soupe, et pour ce qui est du bois, lui, moineau, en fait son affaire.
Bon, bon, c'est d'accord!… Et le lendemain matin la crêpe s'en est allée au bois, panier au bras, cueillir les champignons, gauler les noix.
La crêpe roule à travers bois, ramasse des coquilles de noix; elle roule sur la mousse humide, ramasse une cosse de pois vide; en passant sous le chêne vert elle trouve un cèpe mangé aux vers et en traversant l'herbage, elle cueille un oignon sauvage. Un peu pourri, mais ça fait rien. Que voulez-vous, elle ne sait pas, la pauvre! Elle n'a pas l'habitude.
Juste comme elle se dit qu'il est temps de rentrer à la maison, voilà le renard que sort son museau pointu de dessous les branches. Et il attrape la crêpe par son bord doré, beurré, croustillant.
Ouille!… La crêpe a crié. Et le renard a crié. C'est qu'elle est chaude, la crêpe, brûlante comme au sortir du four. Le temps que le renard lèche son museau échaudé, et la crêpe est déjà loin. Elle roule vers sa maison aussi vite qu'elle peut. Et elle boite, la pauvre! Le coup de dents du renard lui a enlevé un bon morceau. Alors, pour rouler, ce n'est pas pratique.
Et à la maison, pendant ce temps les choses n'allaient pas beaucoup mieux.
Le moineau a voulu couper le bois "fin-fin pour qu'il brûle bien" et il a attaqué la bûche à grands coups de bec. Mais le bois, ce n'est pas une cosse de pois, ça ne se fend pas facilement. Le moineau s'est obstiné, la bûche n'a pas cédé, c'est le bec du moineau qui s'est tordu.
La souris, de son côté, avait préparé la soupe. Elle avait fait de son mieux, mais ce n'était quand même pas ça. La souris s'est dit: "Comment fait-elle déjà, la crêpe? – "Je plonge dans la marmite, je clapote-barbote et voilà la soupe prête…" Bon, je vais en faire autant."
La souris a plongé dans la marmite. Elle a été ébouillantée, elle a failli se noyer, elle n'a jamais su comment elle s'en est tirée. Elle a couru dehors, elle s'est assise sur le seuil, a pleuré. Sa fourrure ébouillantée pèle, elle a le bout de la queue qui tremble. C'est qu'elle a eu peur, pensez donc!
Là-dessus la crêpe arrive, en se dépêchant, en boitant. Elle voit ses deux amis assis sur le seuil côte à côte. Le moineau a le bec tordu, la souris a sa fourrure mouillée et le bout de la queue qui tremble, Et ils pleurent, ils pleurent…
- Eh bien, nous voilà jolis, tous les trois! a dit la crêpe. Mais qu'est-ce qui nous a pris de vouloir changer de métier? Le travail qui nous convient, on le fait bien et tout le monde en profite. Tandis que ce qu'on ne sait pas faire ennuie la maisonnée entière et après il faut le refaire.
Le moineau, de honte, s'est caché la tête sous l'aile. C'est encore les deux autres qui ont dû le consoler.
Et, après, les trois amis se sont remis à vivre comme avant, le moineau à chercher les provisions, la souris à couper le bois et la crêpe au beurre à cuire la soupe. Et tout le monde en été satisfait. Sauf le renard, bien sûr. Mais à celui-là, on ne lui a pas demandé son avis.
Aujourd'hui encore, les trois amis vivent dans leur chaumière au milieu des bois. J'y étais, on m'avait invité. Il y avait de la bonne soupe épaisse, beurrée, parfumée. On m'en a donné une assiette – je n'en ai pas laissé une miette. On m'en a donné une soupière – j'ai failli avaler la cuillère. On m'en a donné un pot plein – je n'en ai pas laissé un brin. On m'en a donné un chaudron – j'ai manqué faire un trou au fond. Et depuis, on ne m'a jamais plus réinvité, Je me demande bien pourquoi…
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Re: Contes animaux
Une souris verte
Une souris verte
Qui courait dans l’herbe
Je l’attrape par la queue
Je la montre à ces Messieurs
Ces Messieurs me disent
Trempez-là dans l’huile,
Trempez-là dans l’eau
Ça fera un escargot tout chaud ! »
Sur le point de s’endormir Paprika sursauta.
Elle fixa son papa de ses yeux d’où une larme commençait à pointer et s’exclama :
- « Mais…Papa… c’est impossible une souris verte !! »
C'était un soir d'automne. Sa maman avait rejoint au ciel son papie et sa mamie. Le papa de Paprika lui avait chanté pour la première fois « Une souris verte »
Paprika avait fermé les yeux. Le premier soir elle ne parvint pas à attraper la souris qui courait dans l’herbe. A force de patience, une nuit elle réussit enfin à attraper l’animal. Comme elle était fière de ce petit exploit !
Après l’avoir montré à ces Messieurs elle prit une bassine remplie avec l’eau de la rivière.
Elle remplit ensuite une grosse casserole avec de l’huile de tournesol. Elle y trempa la souris, puis la trempa dans la bassine d’eau.
Rien. Pas d’escargot tout chaud ! La souris continuait de s’agiter au bout des doigts de Paprika.
Le lendemain elle essaya avec de l’huile d’olive. Puis avec de l’huile de sésame, de l’huile d’arachides, de l’huile de pépins de raisins, …
Rien. Paprika pleurait. Sa maman s’approcha alors d’elle et, lui caressant le visage, lui demanda :
- « Pourquoi pleures-tu Paprika ? »
Paprika expliqua à sa maman la raison de son chagrin et sa maman lui conseilla, plutôt que de changer les huiles, d’utiliser des récipients identiques et de verser dans chacun la même quantité d’eau et d’huile. Miracle ! Après avoir plongé la souris verte dans l’eau, elle se transforma en un bel escargot tout chaud.
Chaque nuit Paprika avait grand plaisir à retrouver sa maman. Elle avait maintenant des centaines d’escargots tout chaud. Ne sachant plus quoi en faire, elle avait commencé à les donner, puis à les vendre. Paprika était devenue la marchande d’escargots tout chauds de son village et sa maman était très fière d’elle.
Paprika se rassit dans son lit.
- « Pourquoi est-ce qu’une souris verte c’est impossible ? » lui demanda son papa.
- « Mais papa c’est impossible parce que l’herbe, elle aussi est verte! Si la souris était verte je ne pourrais jamais l’attraper car étant de la même couleur, elle se confondrait toujours avec l’herbe… !! »
Paprika pensait aussi que sans sa souris verte elle ne pourrait plus revoir sa maman et ne pourrait plus vendre ses escargots tout chauds. Elle ne voulait pas rendre son papa triste mais à cette idée, elle ne parvint pas à s’empêcher de verser une grosse larme.
« Hum..!hum..! hum..! » Le papa de Paprika se racla la gorge et pris sa tête entre ses mains. Au bout de quelques secondes il prit la main de Paprika et lui proposa de s’allonger et de fermer à nouveau les yeux.
- « Est-ce que tu aimerais connaître la suite de cette histoire ? »
- « Oh oui papa ! » répondit Paprika, les yeux déjà à moitié fermés.
Le papa de Paprika prit sa voix la plus douce et murmura :
« Une coccinelle
Qui séchait ses ailes
Je l’appelle bête à bon dieu
Lui propose de faire un voeu
Ces Messieurs me disent
Trempez-là dans l’huile,
Trempez-là dans l’eau
Votre vœu sera réalisé ! «
Paprika ne mit pas longtemps pour trouver les deux casseroles qu’elle utilisait déjà pour fabriquer ses escargots tout chauds. Après avoir capturé sa coccinelle elle lui proposa son vœu. Elle la plongea dans la casserole d’huile. Puis dans la casserole d’eau.
Elle ferma ensuite très fort les yeux et sortit à l’extérieur de sa maison.
Elle les ouvrit tout doucement et ce qu’elle vit la fit d’abord sourire, puis rire aux éclats. Paprika était à nouveau rayonnante de bonheur. La coccinelle avait exaucé son vœu !
Devant elle s’étendait toujours à perte de vue sa jolie prairie mais cette prairie n’était plus verte comme avant : elle était toute orange !
Et à travers chaque brin orange Paprika apercevait maintenant des dizaines de souris vertes qui couraient dans l’herbe…
Qui courait dans l’herbe
Je l’attrape par la queue
Je la montre à ces Messieurs
Ces Messieurs me disent
Trempez-là dans l’huile,
Trempez-là dans l’eau
Ça fera un escargot tout chaud ! »
Sur le point de s’endormir Paprika sursauta.
Elle fixa son papa de ses yeux d’où une larme commençait à pointer et s’exclama :
- « Mais…Papa… c’est impossible une souris verte !! »
C'était un soir d'automne. Sa maman avait rejoint au ciel son papie et sa mamie. Le papa de Paprika lui avait chanté pour la première fois « Une souris verte »
Paprika avait fermé les yeux. Le premier soir elle ne parvint pas à attraper la souris qui courait dans l’herbe. A force de patience, une nuit elle réussit enfin à attraper l’animal. Comme elle était fière de ce petit exploit !
Après l’avoir montré à ces Messieurs elle prit une bassine remplie avec l’eau de la rivière.
Elle remplit ensuite une grosse casserole avec de l’huile de tournesol. Elle y trempa la souris, puis la trempa dans la bassine d’eau.
Rien. Pas d’escargot tout chaud ! La souris continuait de s’agiter au bout des doigts de Paprika.
Le lendemain elle essaya avec de l’huile d’olive. Puis avec de l’huile de sésame, de l’huile d’arachides, de l’huile de pépins de raisins, …
Rien. Paprika pleurait. Sa maman s’approcha alors d’elle et, lui caressant le visage, lui demanda :
- « Pourquoi pleures-tu Paprika ? »
Paprika expliqua à sa maman la raison de son chagrin et sa maman lui conseilla, plutôt que de changer les huiles, d’utiliser des récipients identiques et de verser dans chacun la même quantité d’eau et d’huile. Miracle ! Après avoir plongé la souris verte dans l’eau, elle se transforma en un bel escargot tout chaud.
Chaque nuit Paprika avait grand plaisir à retrouver sa maman. Elle avait maintenant des centaines d’escargots tout chaud. Ne sachant plus quoi en faire, elle avait commencé à les donner, puis à les vendre. Paprika était devenue la marchande d’escargots tout chauds de son village et sa maman était très fière d’elle.
Paprika se rassit dans son lit.
- « Pourquoi est-ce qu’une souris verte c’est impossible ? » lui demanda son papa.
- « Mais papa c’est impossible parce que l’herbe, elle aussi est verte! Si la souris était verte je ne pourrais jamais l’attraper car étant de la même couleur, elle se confondrait toujours avec l’herbe… !! »
Paprika pensait aussi que sans sa souris verte elle ne pourrait plus revoir sa maman et ne pourrait plus vendre ses escargots tout chauds. Elle ne voulait pas rendre son papa triste mais à cette idée, elle ne parvint pas à s’empêcher de verser une grosse larme.
« Hum..!hum..! hum..! » Le papa de Paprika se racla la gorge et pris sa tête entre ses mains. Au bout de quelques secondes il prit la main de Paprika et lui proposa de s’allonger et de fermer à nouveau les yeux.
- « Est-ce que tu aimerais connaître la suite de cette histoire ? »
- « Oh oui papa ! » répondit Paprika, les yeux déjà à moitié fermés.
Le papa de Paprika prit sa voix la plus douce et murmura :
« Une coccinelle
Qui séchait ses ailes
Je l’appelle bête à bon dieu
Lui propose de faire un voeu
Ces Messieurs me disent
Trempez-là dans l’huile,
Trempez-là dans l’eau
Votre vœu sera réalisé ! «
Paprika ne mit pas longtemps pour trouver les deux casseroles qu’elle utilisait déjà pour fabriquer ses escargots tout chauds. Après avoir capturé sa coccinelle elle lui proposa son vœu. Elle la plongea dans la casserole d’huile. Puis dans la casserole d’eau.
Elle ferma ensuite très fort les yeux et sortit à l’extérieur de sa maison.
Elle les ouvrit tout doucement et ce qu’elle vit la fit d’abord sourire, puis rire aux éclats. Paprika était à nouveau rayonnante de bonheur. La coccinelle avait exaucé son vœu !
Devant elle s’étendait toujours à perte de vue sa jolie prairie mais cette prairie n’était plus verte comme avant : elle était toute orange !
Et à travers chaque brin orange Paprika apercevait maintenant des dizaines de souris vertes qui couraient dans l’herbe…
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Re: Contes animaux
Une chatte moderne
Moquette !
C’est le nom que m’a donné ma petite maîtresse Charlotte parce que, paraît-il, je me suis affalée sur le tapis dés notre première rencontre.
Je m’en fiche, je ne suis pas vexée !
Chaque jour Charlotte me câline, me caresse me nourrit de croquettes, m’a appris la litière. J e joue parfois, elle me fait courir après un bouchon attaché au bout d’une ficelle, ça l’amuse !
Je grandis, je grossis, je suis heureuse ! Sauf que l’escalier m’est interdit…
« -Pas les chambres !!! » a dit la maman de Charlotte.
Je m’en fiche, je ne suis pas vexée !
La cuisine, le couloir, la salle de séjour et le sofa surtout sont mon domaine et ça me suffit !
Et puis il y a eu ce jour malheureux où Charlotte a laissé la porte ouverte ! Je me suis aventurée tout doucement jusqu’à ce buisson ! Horrible ! Ce fut horrible !
Il y avait là une vieille chatte grise qui m’a insultée !
« -Alors Chochotte, ça va ? »
J’étais paralysée …
« -Chatte de salon va ! Tu n’as plus rien de notre Race ! Oublié l’instinct de chasse hein ! Et pourtant sur le lit de ta maîtresse il y a une énorme souris ! Je l’ai vue ! Tu es une honte pour Nous ! »
Heureusement Charlotte m’a prise dans ses bras, m’a essuyé les pattes et m’a bercé contre elle, en me grondant un peu :
« Ne va plus jamais dehors Moquette, tu pourrais te salir ! »
Mais là, j’étais vexée ! Une souris ! Sur le lit de Charlotte ! Qu’est-ce que c’est que ça ?
Sûr ! Je dois faire quelque chose !!!
Alors mes instincts me sont revenus : j’ai aiguisé mes griffes sur les pieds de chaises ; j’ai épié longtemps, longtemps …
J’ai bravé tous les interdits et me suis cachée, tapie au fond du placard du couloir .
Quand Charlotte est sortie de sa chambre je l’ai vue : elle est là, énorme, blanche avec des yeux roses, elle me nargue ! Alors j’ai fait un saut acrobatique en poussant mon cri de guerre :
« MI-A-OU !!!! »
Je lui ai arraché les yeux, détruit sa queue, sauté à la gorge et je l’ai secouée, secouée, secouée !
Elle ne se défendait même pas…
Et soudain j’ai entendu ce cri affreux de Charlotte :
« -MA PELUCHE ! LACHE MA PELUCHE !!!!!!!!!!!!!! »
C’est le nom que m’a donné ma petite maîtresse Charlotte parce que, paraît-il, je me suis affalée sur le tapis dés notre première rencontre.
Je m’en fiche, je ne suis pas vexée !
Chaque jour Charlotte me câline, me caresse me nourrit de croquettes, m’a appris la litière. J e joue parfois, elle me fait courir après un bouchon attaché au bout d’une ficelle, ça l’amuse !
Je grandis, je grossis, je suis heureuse ! Sauf que l’escalier m’est interdit…
« -Pas les chambres !!! » a dit la maman de Charlotte.
Je m’en fiche, je ne suis pas vexée !
La cuisine, le couloir, la salle de séjour et le sofa surtout sont mon domaine et ça me suffit !
Et puis il y a eu ce jour malheureux où Charlotte a laissé la porte ouverte ! Je me suis aventurée tout doucement jusqu’à ce buisson ! Horrible ! Ce fut horrible !
Il y avait là une vieille chatte grise qui m’a insultée !
« -Alors Chochotte, ça va ? »
J’étais paralysée …
« -Chatte de salon va ! Tu n’as plus rien de notre Race ! Oublié l’instinct de chasse hein ! Et pourtant sur le lit de ta maîtresse il y a une énorme souris ! Je l’ai vue ! Tu es une honte pour Nous ! »
Heureusement Charlotte m’a prise dans ses bras, m’a essuyé les pattes et m’a bercé contre elle, en me grondant un peu :
« Ne va plus jamais dehors Moquette, tu pourrais te salir ! »
Mais là, j’étais vexée ! Une souris ! Sur le lit de Charlotte ! Qu’est-ce que c’est que ça ?
Sûr ! Je dois faire quelque chose !!!
Alors mes instincts me sont revenus : j’ai aiguisé mes griffes sur les pieds de chaises ; j’ai épié longtemps, longtemps …
J’ai bravé tous les interdits et me suis cachée, tapie au fond du placard du couloir .
Quand Charlotte est sortie de sa chambre je l’ai vue : elle est là, énorme, blanche avec des yeux roses, elle me nargue ! Alors j’ai fait un saut acrobatique en poussant mon cri de guerre :
« MI-A-OU !!!! »
Je lui ai arraché les yeux, détruit sa queue, sauté à la gorge et je l’ai secouée, secouée, secouée !
Elle ne se défendait même pas…
Et soudain j’ai entendu ce cri affreux de Charlotte :
« -MA PELUCHE ! LACHE MA PELUCHE !!!!!!!!!!!!!! »
crodan00- Nombre de messages : 22306
Age : 72
Localisation : Soings en sologne
Emploi : sans (handicapé)
Loisirs : jeux,ordinateur
Date d'inscription : 12/01/2007
Feuille de personnage
des:
Re: Contes animaux
Une souris jamais contente
Il était une fois une souris qui n'était jamais contente. C'était pourtant une souris ordinaire, une souris gris souris, avec un petit museau pointu et une petite moustache; mais rien ne lui plaisait dans la vie.
D'abord, elle n'aimait pas sa couleur. Un jour elle voulait être rousse, et elle rouspétait; le lendemain elle préférait marron, et elle maronnait.
Elle se trouvait petite. On l'appelait mini-souris; mais elle avait beau se pendre par les pieds, elle ne gagnait pas un minimètre; et ça, elle ne pouvait l'admettre.
Son poil non plus ne lui convenait pas; elle le trouvait trop ras. Elle ressemblait à ses cousins, les rats, et ça la chagrinait. Elle vivait dans un trou qui était si étroit qu'elle avait plus de place quand elle achetait trois grains; ça la rendait grincheuse.
Bref, jour et nuit, notre souris ronchonnait sans répit.
Tu n'es pas très gentille, lui disait-on, peut-être es-tu malade ? Ou trop maigre ?
C'est vrai ça, on parle toujours des " bons gros " mais jamais des " bons maigres "; tu devrais y songer.
Elle y songea.
Manger, manger, elle ne pensa plus qu'à se gonfler la panse . Elle s'enferma chez elle avec des provisions et se mit à la tâche:
Menu
Lundi : pâté, patates et pâtes ;
Mardi : pâtes, pâté et patates ;
Mercredi : patates, pâtes et pâté ;
Jeudi : pâté, pâtes et patates ;
Vendredi : pâtes, patates et pâté ;
Samedi : patates, pâté et pâtes ;
et le dimanche
un grand verre d'eau.
Une semaine passa. Sans résultat. Malgré un tel menu, elle restait trop menue. Elle supprima le verre d'eau.
Après plus de deux mois de ce régime " bourri-bourra ", notre souris glouton finit pourtant par s'empâter de partout et devint ronde comme un ballon. Même les pattes semblaient parties, cachées par son gros ventre. Il n'y avait plus que les oreilles qui dépassaient, et encore, pas tout, juste un petit bout.
Mais quand elle se trouva coincée dans son trou sans pouvoir en sortir, elle fut à nouveau de très mauvaise humeur, Et elle jeûna le plus vite possible.
A sa première sortie, elle rencontra deux souris voisines. Une blanche, une verte. La blanche travaillait à l'hôpital et elle était très pâle. La verte courait dans l'herbe, mais quelqu'un qui passait par là l'attrapa par la queue, la trempa dasn l'huile, dans l'eau, et elle se transforma en un escargot tout chaud. Quel sort pour une souris de finir en escargot ! Notre souris grise aurait pu se dire qu'être couleur muraille, ce n'était pas si mal que ça ; mais non, elle ne se le dit même pas.
Le soir, il y avait un bal. Pour se faire belle et se grandir un peu, notre mini-souris mit ses souliers vernis avec des talons hauts. Puis elle entra.
Musique....
Drame , c'était un cha-cha-cha.
Elle voulut s'échapper, mais elle glissa par terre et tomba sur les dents.
Crac, plus de dents.
Mais c'est triste une souris sans dents, qui ne grignote ni ne sourit. Il lui fallait d'urgence une dent de remplacement. Elle fit alors le voeu que si elle en trouvait une, elle deviendrait une crème de souris et le demeurerait pour le reste de la vie.
Et c'est depuis ce temps-là que les enfants glissent sous leur oreiller leur première dent de lait.
C'est pour aider les petites souris à devenir plus sages.
D'abord, elle n'aimait pas sa couleur. Un jour elle voulait être rousse, et elle rouspétait; le lendemain elle préférait marron, et elle maronnait.
Elle se trouvait petite. On l'appelait mini-souris; mais elle avait beau se pendre par les pieds, elle ne gagnait pas un minimètre; et ça, elle ne pouvait l'admettre.
Son poil non plus ne lui convenait pas; elle le trouvait trop ras. Elle ressemblait à ses cousins, les rats, et ça la chagrinait. Elle vivait dans un trou qui était si étroit qu'elle avait plus de place quand elle achetait trois grains; ça la rendait grincheuse.
Bref, jour et nuit, notre souris ronchonnait sans répit.
Tu n'es pas très gentille, lui disait-on, peut-être es-tu malade ? Ou trop maigre ?
C'est vrai ça, on parle toujours des " bons gros " mais jamais des " bons maigres "; tu devrais y songer.
Elle y songea.
Manger, manger, elle ne pensa plus qu'à se gonfler la panse . Elle s'enferma chez elle avec des provisions et se mit à la tâche:
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Lundi : pâté, patates et pâtes ;
Mardi : pâtes, pâté et patates ;
Mercredi : patates, pâtes et pâté ;
Jeudi : pâté, pâtes et patates ;
Vendredi : pâtes, patates et pâté ;
Samedi : patates, pâté et pâtes ;
et le dimanche
un grand verre d'eau.
Une semaine passa. Sans résultat. Malgré un tel menu, elle restait trop menue. Elle supprima le verre d'eau.
Après plus de deux mois de ce régime " bourri-bourra ", notre souris glouton finit pourtant par s'empâter de partout et devint ronde comme un ballon. Même les pattes semblaient parties, cachées par son gros ventre. Il n'y avait plus que les oreilles qui dépassaient, et encore, pas tout, juste un petit bout.
Mais quand elle se trouva coincée dans son trou sans pouvoir en sortir, elle fut à nouveau de très mauvaise humeur, Et elle jeûna le plus vite possible.
A sa première sortie, elle rencontra deux souris voisines. Une blanche, une verte. La blanche travaillait à l'hôpital et elle était très pâle. La verte courait dans l'herbe, mais quelqu'un qui passait par là l'attrapa par la queue, la trempa dasn l'huile, dans l'eau, et elle se transforma en un escargot tout chaud. Quel sort pour une souris de finir en escargot ! Notre souris grise aurait pu se dire qu'être couleur muraille, ce n'était pas si mal que ça ; mais non, elle ne se le dit même pas.
Le soir, il y avait un bal. Pour se faire belle et se grandir un peu, notre mini-souris mit ses souliers vernis avec des talons hauts. Puis elle entra.
Musique....
Drame , c'était un cha-cha-cha.
Elle voulut s'échapper, mais elle glissa par terre et tomba sur les dents.
Crac, plus de dents.
Mais c'est triste une souris sans dents, qui ne grignote ni ne sourit. Il lui fallait d'urgence une dent de remplacement. Elle fit alors le voeu que si elle en trouvait une, elle deviendrait une crème de souris et le demeurerait pour le reste de la vie.
Et c'est depuis ce temps-là que les enfants glissent sous leur oreiller leur première dent de lait.
C'est pour aider les petites souris à devenir plus sages.
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: Contes animaux
Une vie de lapin
Juillet arrive.
Voici l’été, la saison des jeux et des longues promenades pour les petits enfants, les petits chats ou les petits hérissons. Partout, c'est la même chose. Pour tous les petits, l’école est terminée.
Quelle joie ! Les cahiers au feu et le maître au milieu. Un ballon vole dans le jardin du voisin emportant au passage le massif de fleurs de sa femme. Les tables de multiplications sont rangées tout au fond de la mémoire jusqu’à la rentrée prochaine...si on s'en souvient encore !
Vivent les vacances !
Mais les jours passent, volent, filent. Août déjà se termine. Septembre pointe le bout de son nez.
Ding dong ! c’est l’heure de la rentrée... Toutes les bonnes choses ont une fin. Beaucoup ont le coeur gros de quitter les nouveaux amis de vacances. Il est temps de ranger son cartable : livres, cahiers et plumier sans oublier le bonbon pour la récréation.
- Sèche tes larmes ! Tu vas retrouver tes amis, dit maman.
Et elle a bien raison. Ce matin, dans la cour de l’école, ils sont tous présents.
Comme Julie a grandit. Elle est plus jolie encore que l’an passé. Tiens, Maxime a un nouveau petit frère.
Un peu à l’écart, les petits lapinots regardent, craintifs. Ils sont curieux et très fiers de leur sac mais ils ont tellement peur de quitter leur maman. Pour eux, une nouvelle vie commence. Les plus vieux ont amené un ballon et des billes. Le premier jour, c’est encore un peu les vacances...Les lapins parlent, bavardent, gesticulent. Ils sont dissipés en classe. Le maître a bien des difficultés à avoir le silence.
- Méfiez-vous, dit-il ! Si vous continuez, vous n’apprendrez jamais rien et je devrai vous punir.
A la première rangée, les tout petits se tiennent bien droits, sans bruit. Ils veulent tout apprendre, tout savoir, tout connaître.
Les jours passent. Les lapins apprennent chaque jour des choses nouvelles. Ils viennent en classe avec plaisir. A présent, ils peuvent compter sans se tromper : additionner, soustraire, multiplier, diviser ; écrire leur nom et beaucoup d’autres mots pour faire des phrases et des textes. Ils lisent des histoires et chantent des chansons. A la récréation, ils inventent mille activités et s’amusent comme des petits fous...
L’automne remplace l’été. Les feuilles des arbres prennent des teintes féeriques puis se mettent à tomber en recouvrant le sol d’un tapis très doux et craquant sous les pas. Mais bien vite, la pluie change le sol en boue et les lapinots rentrent chez eux, le soir tout crottés au grand désespoir des mamans lapines.
Puis un matin, c'est le calme total. Pas un bruit au dehors mais une grande lumière qui entre par les fenêtres.
L’hiver est arrivé sans bruit pendant la nuit. Il a recouvert la terre d’une épaisse couche de ouate blanche. Pour partir en classe, les lapins enfilent leurs gros manteaux, leurs moufles et leurs bonnets. Il ne faudrait pas qu’ils attrapent une otite... La récréation est encore plus joyeuse que d’habitude. Ils organisent une énorme bataille de boules de neige.
- Attention !
Trop tard. Blanchet vient de la recevoir la boule en plein sur le bout de son nez.
Un matin, Louiset découvre la première perce-neige. La neige s’en va doucement. Elle fond et le printemps revient. Les jours s’allongent chaque jour un peu plus. Les arbres retrouvent leur couleur verte. Les jardins se parent de fleurs odorantes.
Les cloches reviennent de leur voyage à Rome chargées d’oeufs en chocolat qu’elles déversent dans les jardins, les prés et les parcs. Il y en a partout. Les jeunes lapins courent dans tout les sens, leur panier sous la patte. Il ne faudra pas trop en manger pour éviter d’être malade et manquer des jours de classe car les derniers jours sont importants.
La température augmente. Les leçons deviennent de plus en plus difficiles à apprendre. La fatigue s'installe. Il faut revoir tout le contenu des cahiers pour les tests de la fin d’année. Encore un mauvais moment à passer mais après... Après, à nous les grands espaces, les courses dans les bois et les grasses matinées ! L’été est revenu.
Aujourd'hui, c’est le dernier jour de classe. Tous les parents sont présents pour la remise des bulletins. Le maître semble satisfait et un grand sourire illumine son visage. Ses élèves ont bien travaillé et ils méritent une grosse botte de carottes toutes fraîches cueillies du matin.
- A bientôt les petits lapins ! Passez de bonnes vacances et reposez-vous pour être en forme, en septembre.
Ici ou ailleurs, la vie suit son cours imperturbable. Les saisons font place aux saisons ; les années au années. Les lapins, les chats, les hérissons et nous faisons partie de ce cercle magique de la vie.
BONNES VACANCES !!!!!!!!
Voici l’été, la saison des jeux et des longues promenades pour les petits enfants, les petits chats ou les petits hérissons. Partout, c'est la même chose. Pour tous les petits, l’école est terminée.
Quelle joie ! Les cahiers au feu et le maître au milieu. Un ballon vole dans le jardin du voisin emportant au passage le massif de fleurs de sa femme. Les tables de multiplications sont rangées tout au fond de la mémoire jusqu’à la rentrée prochaine...si on s'en souvient encore !
Vivent les vacances !
Mais les jours passent, volent, filent. Août déjà se termine. Septembre pointe le bout de son nez.
Ding dong ! c’est l’heure de la rentrée... Toutes les bonnes choses ont une fin. Beaucoup ont le coeur gros de quitter les nouveaux amis de vacances. Il est temps de ranger son cartable : livres, cahiers et plumier sans oublier le bonbon pour la récréation.
- Sèche tes larmes ! Tu vas retrouver tes amis, dit maman.
Et elle a bien raison. Ce matin, dans la cour de l’école, ils sont tous présents.
Comme Julie a grandit. Elle est plus jolie encore que l’an passé. Tiens, Maxime a un nouveau petit frère.
Un peu à l’écart, les petits lapinots regardent, craintifs. Ils sont curieux et très fiers de leur sac mais ils ont tellement peur de quitter leur maman. Pour eux, une nouvelle vie commence. Les plus vieux ont amené un ballon et des billes. Le premier jour, c’est encore un peu les vacances...Les lapins parlent, bavardent, gesticulent. Ils sont dissipés en classe. Le maître a bien des difficultés à avoir le silence.
- Méfiez-vous, dit-il ! Si vous continuez, vous n’apprendrez jamais rien et je devrai vous punir.
A la première rangée, les tout petits se tiennent bien droits, sans bruit. Ils veulent tout apprendre, tout savoir, tout connaître.
Les jours passent. Les lapins apprennent chaque jour des choses nouvelles. Ils viennent en classe avec plaisir. A présent, ils peuvent compter sans se tromper : additionner, soustraire, multiplier, diviser ; écrire leur nom et beaucoup d’autres mots pour faire des phrases et des textes. Ils lisent des histoires et chantent des chansons. A la récréation, ils inventent mille activités et s’amusent comme des petits fous...
L’automne remplace l’été. Les feuilles des arbres prennent des teintes féeriques puis se mettent à tomber en recouvrant le sol d’un tapis très doux et craquant sous les pas. Mais bien vite, la pluie change le sol en boue et les lapinots rentrent chez eux, le soir tout crottés au grand désespoir des mamans lapines.
Puis un matin, c'est le calme total. Pas un bruit au dehors mais une grande lumière qui entre par les fenêtres.
L’hiver est arrivé sans bruit pendant la nuit. Il a recouvert la terre d’une épaisse couche de ouate blanche. Pour partir en classe, les lapins enfilent leurs gros manteaux, leurs moufles et leurs bonnets. Il ne faudrait pas qu’ils attrapent une otite... La récréation est encore plus joyeuse que d’habitude. Ils organisent une énorme bataille de boules de neige.
- Attention !
Trop tard. Blanchet vient de la recevoir la boule en plein sur le bout de son nez.
Un matin, Louiset découvre la première perce-neige. La neige s’en va doucement. Elle fond et le printemps revient. Les jours s’allongent chaque jour un peu plus. Les arbres retrouvent leur couleur verte. Les jardins se parent de fleurs odorantes.
Les cloches reviennent de leur voyage à Rome chargées d’oeufs en chocolat qu’elles déversent dans les jardins, les prés et les parcs. Il y en a partout. Les jeunes lapins courent dans tout les sens, leur panier sous la patte. Il ne faudra pas trop en manger pour éviter d’être malade et manquer des jours de classe car les derniers jours sont importants.
La température augmente. Les leçons deviennent de plus en plus difficiles à apprendre. La fatigue s'installe. Il faut revoir tout le contenu des cahiers pour les tests de la fin d’année. Encore un mauvais moment à passer mais après... Après, à nous les grands espaces, les courses dans les bois et les grasses matinées ! L’été est revenu.
Aujourd'hui, c’est le dernier jour de classe. Tous les parents sont présents pour la remise des bulletins. Le maître semble satisfait et un grand sourire illumine son visage. Ses élèves ont bien travaillé et ils méritent une grosse botte de carottes toutes fraîches cueillies du matin.
- A bientôt les petits lapins ! Passez de bonnes vacances et reposez-vous pour être en forme, en septembre.
Ici ou ailleurs, la vie suit son cours imperturbable. Les saisons font place aux saisons ; les années au années. Les lapins, les chats, les hérissons et nous faisons partie de ce cercle magique de la vie.
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