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La loi du 13 août 2004 oblige désormais les assurés sociaux à choisir un médecin traitant. Celui-ci doit être un référent pour le patient et lui organiser son parcours de soins. Depuis le 1er juillet 2005, si l’assuré n’a pas communiqué le nom de son médecin traitant à sa caisse de Sécurité sociale, il est moins bien remboursé. | |||||
Dernière mise à jour : août 2009 | |||||
Qu’est-ce que le médecin traitant ? Le médecin traitant est le praticien que tout assuré social – à partir de 16 ans – doit choisir. C’est celui qu’il consulte au quotidien en cas de problème. Le médecin traitant est également celui qui oriente son patient vers des spécialistes si cela lui semble nécessaire ; l’objectif étant d’éviter au patient de nombreuses consultations inutiles. C’est l’assuré qui choisit son médecin traitant. Il remplit pour cela un formulaire avec lui et l’envoie à sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie. S’il souhaite en changer, il remplit un nouveau formulaire. Depuis 1er janvier 2006, la part restant à la charge de l’assuré est augmentée pour tous les soins, consultations et hospitalisations qui n’auront pas été prescrits par le médecin traitant. Rôle du médecin traitant Les missions du médecin traitant sont clairement définies dans la convention médicale. Ainsi, il : - assure le premier niveau de recours aux soins ; - oriente éventuellement le patient vers des spécialistes et informe ceux-ci de l’état de santé de la personne concernée ; - participe à l’élaboration des protocoles de soins ; - fait la synthèse des soins prodigués au patient et l’insère dans son dossier médical personnalisé ; - informe le patient des possibilités d’accès aux soins aux heures de fermeture de son cabinet. Quelques exceptions Il existe quelques cas pour lesquels le patient peut consulter un autre médecin sans être pour autant moins bien remboursé. Ainsi, s’il se trouve loin de son domicile, il peut se rendre chez n’importe quel médecin. En cas d’absence du médecin traitant, le remplaçant de celui-ci ou les autres médecins appartenant au même groupe que lui – s’il fait partie d’un groupe – pourront être considérés comme médecin traitant. En cas d’urgence c'est-à-dire « une situation non prévue plus de huit heures auparavant pour une affection, ou la suspicion d’une affection, mettant en jeu la vie du patient, ou l’intégrité de son organisme, et entraînant la mobilisation rapide du médecin », le patient peut consulter le médecin de son choix. Enfin, certains spécialistes restent accessibles sans prescription médicale. Il s’agit : - des dentistes ; - des ophtalmologues ; - les psychiatres ; - les pédiatres ; - des gynécologues. Formalités Le formulaire de choix du médecin traitant est à retirer à la caisse de Sécurité sociale ou sur le site Internet (http://www.ameli.fr/formulaire/S3704.pdf). Il est ensuite rempli avec le médecin choisi puis transmis à la caisse. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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La loi du 13 août 2004 a pour objectif de mettre en place, pour chaque patient, un parcours de soins coordonnés. Le but est de favoriser les échanges entre les professionnels de la santé et les patients, mais aussi d’éviter les gaspillages. Le parcours de soins coordonnés repose sur deux éléments essentiels : le choix du médecin traitant et le dossier médical personnalisé. | |||||
Dernière mise à jour : août 2009 | |||||
Le principe La loi du 13 août 2004 oblige les assurés sociaux à choisir un médecin traitant. Celui-ci doit être un référent pour le patient. C’est lui qui organise son parcours de soins. Depuis le 1er juillet 2005, si l’assuré n’a pas communiqué le nom de son médecin traitant à sa caisse de sécurité sociale, il est moins bien remboursé. Certains spécialistes demeurent néanmoins accessibles, sans majoration, sans passer par le médecin traitant. Il s’agit des gynécologues, ophtalmologistes, dentistes, pédiatres et psychiatres. Fonctionnement du parcours de soins Le parcours de soins coordonnés repose sur le choix d’un médecin traitant et sur la constitution d’un dossier médical personnalisé. Il doit permettre au médecin traitant et éventuellement aux spécialistes de connaître tout le « parcours santé » du patient. Mais attention, seul le patient peut accéder à son dossier ; les médecins ne peuvent, en effet, le consulter qu’en sa présence, et ce afin de garantir le secret médical. L’orientation vers d’autres médecins Si le médecin traitant est celui à qui l’on s’adresse en cas de problème, celui-ci peut avoir besoin, dans certains cas, de l’avis de ses confrères. Le parcours de soins coordonnés prévoit quatre types d’orientations vers d’autres médecins par le médecin traitant : - la demande d’avis ponctuel est une situation dans laquelle le médecin traitant oriente son patient vers un autre médecin que l’on appelle médecin correspondant. Celui-ci n’est cependant pas habilité à procéder à des soins répétés. C’est donc au médecin traitant de s’assurer que les prescriptions faites par son confrère son bien respectées par le malade. A noter : pour être considéré comme un avis ponctuel, le patient ne doit pas avoir consulté le spécialiste concerné dans les 6 mois précédant le rendez-vous, ni le voir dans les 6 mois qui suivent la rencontre. - la nécessité de soins répétés est la situation dans laquelle le médecin correspondant demande l’avis de plusieurs spécialistes pour le traitement de la même pathologie. Ces différentes consultations sont programmées par le « plan de soins ». Celui-ci est déterminé par le médecin traitant, en collaboration avec le médecin correspondant. Pour les personnes atteintes d’affection de longue durée, un protocole de soins est établi, ce qui leur permet d’accéder aux médecins spécialistes sans avoir à passer, à chaque fois, par le médecin traitant ; - la séquence de soins nécessitant un ou plusieurs intervenants est une situation pour laquelle le médecin correspondant a besoin de faire appel à d’autres confrères pour traiter la pathologie. Dans ce cas, la séquence de soin est définie avec le médecin traitant et le médecin correspondant, et elle permet au malade de s’adresser directement aux spécialistes ; - quand le médecin traitant s’adresse au généraliste. Il arrive dans certains cas que le médecin traitant ne soit pas un généraliste. Or, un spécialiste a parfois besoin de l’intervention d’un généraliste. Le coût pour les patients La consultation du médecin traitant coûte normalement 22 € dont 1 € reste à la charge du patient dans le cadre de la participation forfaitaire. En cas d’orientation vers un spécialiste, dans le cadre d’une demande d’avis ponctuel, la consultation s’élève à 44 € (remboursé à 70%, moins le prélèvement forfaitaire de 1 €). Enfin, en cas de soins prodigués par des spécialistes dans le cadre d’une séquence de soins ou de soins répétés, le montant de la consultation est de 28 € (remboursé à 70%, moins le prélèvement forfaitaire de 1 €). |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Un ayant droit est une personne qui peut bénéficier de la couverture sociale d’un assuré du fait de son lien de parenté avec lui. | ||||||||||
Dernière mise à jour : août 2009 | ||||||||||
Qu’est-ce qu’un ayant droit ? Il s’agit d’une personne qui, du fait de son lien de parenté avec un assuré social, peut bénéficier du remboursement des frais médicaux de l’Assurance Maladie et Maternité. Mais attention, pour avoir cette qualité, il ne faut pas soi-même relever de l’un des régimes de la Sécurité sociale (régime général ou régime spécial à savoir les personnels de la fonction publique, de la RATP, de la SNCF d’EDF-GDF…). Qui peut être ayant droit ? Un certain nombre de personnes, le plus souvent de la famille de l’assuré social, peuvent obtenir la qualité d’ayant droit. Il s’agit : - du conjoint de l’assuré ; - du concubin ou de la personne liée à l’assuré social par un PACS, à condition qu’il soit à sa charge effective et permanente ; - d’une personne, de la même famille ou non que l’assuré, qui vit avec lui depuis un an et qui est à sa charge effective et permanente ; - les enfants jusqu’à 16 ans qu’ils soient légitimes ou naturels, reconnus ou non, adoptifs, recueillis, pupilles de la nation ; - les enfants jusqu’a 20 ans s’ils poursuivent des études ou sont dans l’impossibilité de travailler en raison d’un handicap ou d’une maladie chronique ; - les ascendants, descendants, collatéraux ; - des personnes vivant au foyer de l’assuré assurant des heures de ménage et l’éducation d’au moins deux de ses enfants âgés de mois de 14 ans. Si l’une de ces personnes perd son lien de parenté avec l’assuré social (divorce, décès de l’assuré…), elle continue à avoir accès aux prestations pendant 4 ans, dès lors qu’elle ne relève pas d’un régime obligatoire. Ayant droit dépendant et ayant droit autonome L’ayant droit dépendant est une personne qui dépend totalement de l’assuré. Dans ce cas, tous les remboursements se font sur le compte de ce dernier. Ce statut concerne les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans. En revanche, l’ayant droit autonome – c'est-à-dire toutes les autres personnes dès lors qu’elles ne s’y opposent pas - bénéficie d’une carte à son nom qui lui permet de se voir directement rembourser les frais. Quelles prestations pour les ayants droit ? Les ayants droit bénéficient du remboursement des frais médicaux de l’assurance maladie et maternité. En outre, s’il s’agit de la conjointe collaboratrice d’un professionnel non salarié, elle peut bénéficier d'indemnités journalières forfaitaires en cas d'interruption de travail. Information pratique Le formulaire de demande de la qualité d’ayant droit est disponible sur le site de l’Assurance Maladie. Comparez les tarifs et garanties des mutuelles santé et faites-vous mieux rembourser vos dépenses de santé. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Tous les étudiants, à partir de 16 ans, doivent être affiliés à la Sécurité sociale étudiante. Elle est gratuite jusqu’à 18 ans et payante ensuite, sauf pour les boursiers. | |||||
Dernière mise à jour : août 2009 | |||||
La Sécurité sociale étudiante pour qui ? Le régime étudiant de la Sécurité sociale concerne toutes les personnes de 16 à 28 ans qui sont inscrites dans un établissement supérieur public ou privé ayant reçu un agrément de l’Etat. Cependant, certaines personnes ne sont pas obligées de s’affilier à ce régime. Il s’agit : - des personnes qui dépendent du régime général de la Sécurité sociale car elles ont une activité professionnelle parallèlement à leurs études ; - les personnes qui sont ayants droit de leur conjoint, concubin ou partenaire d’un PACS ; - les personnes dont les parents dépendent d’un régime spécial de la Sécurité sociale (marine marchande, banque de France…). A noter : jusqu’à 20 ans, l’affiliation au régime étudiant de la Sécurité sociale est gratuite, ensuite, elle devient payante. Pour l’année universitaire 2007-2008, le montant de la cotisation était de 192 euros. En revanche, les étudiants boursiers n’ont pas à payer cette cotisation. Pour en être exonéré, ils doivent présenter le justificatif fourni par le CROUS à l’administration de leur établissement lors de leur inscription. NB : Pour dépendre du régime général de la Sécurité sociale, l’étudiant doit avoir une activité professionnelle tout au long de l’année universitaire. Il doit l’exercer au moins 60 heures par mois ou 120 heures par trimestre. Quelles sont les prestations assurées par le régime étudiant de la Sécurité sociale ? Le régime étudiant de la Sécurité sociale couvre les accidents du travail et maladies professionnelles pour : - les cours suivis en atelier ou laboratoire ; - les stages dès lors qu’ils sont obligatoires et non rémunérés. NB : On considère comme non rémunéré, un stage pour lequel l’étudiant ne perçoit pas de gratification supérieure à 30% du SMIC. Autres éléments Normalement, les étudiants qui poursuivent leurs études dans un autre pays de l’Union Européenne ne peuvent pas bénéficier de la protection sociale de leur pays d’origine. Ils doivent s’affilier à la protection sociale du pays d’accueil. Cependant dans certains cas, il est possible d’exporter ses droits. Il s’agit : - des étudiants qui sont inscrits dans une université française et qui participent au programme d’échange ERASMUS avec un autre état membre de l’Union Européenne ; - des étudiants qui sont ayants droit de leurs parents (jusqu’à 20 ans en général) ou de leur conjoint et poursuivant leurs études dans un autre état membre ; - des étudiants inscrits dans une université française et poursuivant parallèlement leurs études dans une autre université de l’Union Européenne. En principe, les personnes de plus de 28 ans ne peuvent pas bénéficier du régime étudiant de la Sécurité sociale. Néanmoins, en cas de maladie, de maternité, ou encore d’études longues (médecine…) cette limite peut être repoussée. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Les frais médicaux sont en partie remboursés par la sécurité sociale. Ce remboursement correspond à un pourcentage d’un tarif de base qui varie selon les soins. Certains soins sont néanmoins pris en charge à 100%. | ||||||||||
Dernière mise à jour : septembre 2009 | ||||||||||
Qui peut bénéficier du remboursement des frais médicaux ? Il est possible de se faire rembourser ses frais médicaux dès lors que l’on a versé un minimum de cotisations. Ainsi pour bénéficier du remboursement de la sécurité sociale, pendant un an, il faut : - avoir cotisé pour une rémunération au moins égale à 60 fois le SMIC horaire (8,44 €), au cours d'un mois civil ou de 30 jours consécutifs ; - avoir effectué 60 heures de travail en tant que salarié ou assimilé au cours d'un mois civil ou de 30 jours consécutifs ; - avoir cotisé pour une rémunération au moins égale à 120 fois le SMIC horaire au cours de trois mois civils ou trois mois de date à date ; - avoir effectué 120 heures de travail en tant que salarié ou assimilé au cours de trois mois civils ou trois mois de date à date. Pour bénéficier du remboursement de la sécurité sociale, pendant deux ans, il faut : - avoir cotisé pour une rémunération au moins égale à 2030 fois le SMIC horaire au cours de l’année civile ; - avoir effectué 1200 heures de travail en tant que salarié ou assimilé au cours de l’année civile. Montant des remboursements Tous les frais médicaux ne sont pas remboursés. Lorsqu’ils le sont, c’est à un taux qui varie de 20 à 65%, sur la base d’un tarif déterminé par la sécurité sociale. La part qui reste à la charge de l’assuré est appelée le « ticket modérateur » ; elle peut être remboursée par la mutuelle . En outre, les assurés doivent payer une participation forfaitaire de 1 euro pour toute consultation médicale. Les personnes de moins de 18 ans, les femmes enceintes de plus de 6 mois, les bénéficiaires de la couverture maladie universelle et les bénéficiaires des aides médicales de l’Etat ne sont pas concernés par cette participation. Il est à noter que certaines spécialités, telle que l’ostéopathie, ne sont pas remboursées par la sécurité sociale mais le sont par certaines mutuelles. Néanmoins, certains soins sont remboursés à 100%. Il s’agit, entre autres : - des soins infirmiers à domicile, dispensés dans le cadre d’une chimiothérapie ; - de l’achat de gros appareillages ; - des médicaments chers et irremplaçables ; - des diagnostics et traitements liés à la stérilité ; - des hospitalisations ou soins dans un établissement de santé qui ont lieu dans les 30 jours qui suivent la naissance ; - des soins relatifs à une affection de longue durée ; - des maladies graves nécessitant un traitement long et coûteux ; - d’une hospitalisation, à partir du 31ème jour ; - d’une intervention chirurgicale d’une certaine gravité ; - des examens des quatre derniers mois de grossesse et des hospitalisations jusqu’à la date de l’accouchement. Dans tous les cas, ces soins et prestations doivent avoir été prescrits par un médecin.Pour que les médicaments soient remboursés, ils doivent figurer sur la liste des spécialités remboursables. Certaines personnes peuvent aussi bénéficier de la prise en charge des soins à 100%. Il s’agit des bénéficiaires : - d’une pension d’invalidité ; - d’une pension vieillesse ; - d’une rente liée à un accident du travail et correspondant à une invalidité de 66,66% ; - de la couverture maladie universelle ; - de l’allocation de parent isolé ; - de l’allocation adulte handicapé ; - d’une pension militaire d’invalidité correspondant à une incapacité de 85%. Tarifs de base Le remboursement des consultations du médecin traitant correspond à : - 70% de 22 € s’il s’agit d’un généraliste, moins le prélèvement forfaitaire de 1 €, soit 14,40 € ; - 70% de 28 € pour les spécialistes du secteur 1, moins le prélèvement forfaitaire de 1 €, soit 18,60 € ; - 70% de 23 € pour les spécialistes du secteur 2,moins le prélèvement forfaitaire de 1 €, soit 15,10 euros. L’hospitalisation Toute personne hospitalisée doit participer financièrement aux frais liés à cette hospitalisation, c’est ce que l’on appelle le forfait hospitalier. Il s’élève à : - 15 euros par jour dans le plus grand nombre de cas ; - 11 euros en cas d’hospitalisation dans un service psychiatrique. Comparez les tarifs et garanties des mutuelles santé et faites-vous mieux rembourser vos dépenses de santé. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Les indemnités journalières sont versées par la Sécurité sociale en cas d’arrêt maladie afin de compenser la perte de salaire due à l’absence du salarié. | |||||||||||||||||||||
Dernière mise à jour : septembre 2009 | |||||||||||||||||||||
Qu’est ce qu’une indemnité journalière ? Une indemnité journalière est une somme qui est versée par la Sécurité sociale à un salarié – à condition qu’il ait assez cotisé - dont le médecin a prescrit un arrêt de travail. Cette somme doit permettre de compenser la perte de salaire que son absence entraîne. Qui peut bénéficier des indemnités journalières ? Pour bénéficier des indemnités journalières, il faut avoir cotisé pendant un certain temps. Ce temps varie selon la durée de l’arrêt maladie. Ainsi, si l’arrêt est inférieur à 6 mois, il faut : - avoir cotisé, pendant les 6 mois civils précédant l’arrêt, pour une rémunération au moins égale à 1015 fois le montant du SMIC horaire (8,71 €) soit 8 566,60 €; - ou 200 heures dans les 3 mois précédant l’arrêt. Si l’arrêt maladie est supérieur à 6 mois, il faut : - avoir cotisé, au cours des douze mois civils qui précèdent l’arrêt, pour une rémunération au moins égale à 2030 fois le montant du SMIC horaire (8,71 €) ; - ou avoir travaillé pendant 800 heures dans les douze mois qui précèdent l’arrêt dont 200 heures au cours des 3 premier mois. Comment sont calculées les indemnités journalières ? Quel est leur montant ? Plusieurs critères entrent en jeu pour fixer le montant des indemnités journalières : - la durée de l’arrêt maladie (inférieure ou supérieure à 6 mois) ; - du salaire de la personne arrêtée ; - de la situation familiale de la personne arrêtée.
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Le salaire journalier de base est calculé en fonction de la moyenne des salaires perçus au cours des 3 mois précédant l’arrêt.
Si le salaire de la personne arrêtée est revalorisé, selon un accord collectif, au cours de son arrêt, il peut demander la réévaluation de son indemnité journalière à la Sécurité sociale.
En outre, les indemnités journalières peuvent être cumulées avec :
- des indemnités de chômage ;
- une allocation de préretraite ;
- des indemnités de congés maternité ;
- une pension d’invalidité dans certains cas ;
- une pension vieillesse dans certains cas ;
- des congés payés dans certains cas ;
- des rentes liées à un accident du travail dans certains cas.
En pratique
Afin de pouvoir bénéficier de ces indemnités il faut respecter quelques formalités. Ainsi, il faut retourner sous 48 heures les deux premiers feuillets de l’arrêt de maladie à la Sécurité sociale, et le troisième à l’employeur. Ce dernier doit remplir cette feuille et l’envoyer à l’Assurance Maladie.
En outre, le patient doit se soumettre aux prescriptions de son médecin et respecter les heures de sortie.
Des contrôles inopinés peuvent être effectués chez les personnes en arrêt maladie.
En cas d’absence lors d’un contrôle ou de non respect des délais de déclaration de l’arrêt, les indemnités peuvent être suspendues.
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Une cure thermale prescrite par un médecin peut être partiellement remboursée par la Sécurité sociale. Les frais de transport et d’hébergement peuvent être pris en charge selon les ressources de l’assuré. | ||||||||||
Dernière mise à jour : septembre 2009 | ||||||||||
Démarches à suivre Pour bénéficier du remboursement d’une cure thermale, il faut que celle-ci soit prescrite par un médecin. Pour cela, il faut lui faire remplir le formulaire de prise en charge, et préciser l’objectif thérapeutique de la cure ainsi que l’établissementdans lequel elle sera effectuée. La Sécurité sociale prend en charge les cures thermales liées à : - des affections des muqueuses bucco-linguales ; - des affections digestives ; - des affections psychosomatiques ; - des affections urinaires ; - la dermatologie ; - la gynécologie ; - des maladies-cardio-artérielles ; - la neurologie ; - la phlébologie ; - la rhumatologie ; - les troubles du développement chez l'enfant ; - les voies respiratoires. Après réception du dossier, l’Assurance Maladie retourne un formulaire, constitué de trois volets, au bénéficiaire. Le premier volet est à donner au médecin thermal, le second à l’établissement thermal et le troisième est à envoyer après la cure à l’Assurance Maladie en cas de prise en charge des frais de transport et d’hébergement. Montant de la prise en charge Le montant de la prise en charge est de : - 70 % des forfaits de surveillance médicale et des pratiques médicales complémentaires sur la base d’un tarif conventionnel ; - 65 % du forfait thermal sur la base d’un tarif conventionnel. En outre, selon les ressources de l’assuré, les frais de déplacement et d’hébergement peuvent être pris en charge. Le plafond des ressources, pour l’année civile précédant la cure, est fixé à 14 664,38 euros. Ce plafond est majoré de 50% si la prise en charge concerne un ayant droit de l’assuré. Enfin, l’assuré peut obtenir des indemnités journalières si ses ressources, pour l’année civile précédant la cure, ne dépassent pas 32 184 €. Pour le calcul des ressources, tous les revenus du foyer sont pris en compte, y compris ceux qui ne sont pas soumis à l’impôt. Pratique Le formulaire de demande de prise en charge est téléchargeable sur le site de l’Assurance Maladie. Comparez les tarifs et garanties des mutuelles santé et faites-vous mieux rembourser vos dépenses de santé. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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L’aide médicale de l’Etat (AME) est une prise en charge à 100% des prescriptions médicales et des frais d’hospitalisation pour les personnes étrangères en situation irrégulière | |||||
Dernière mise à jour : septembre 2009 | |||||
Qu’est-ce que l’aide médicale de l’Etat ? L’aide médicale de l’Etat est une aide qui permet aux personnes étrangères en situation irrégulière de voir leurs prescriptions médicales et frais d’hospitalisation prisen charge à 100% et sans avoir à avancer d’argent. Qui peut en bénéficier ? Pour en bénéficier, il faut : - être de nationalité étrangère ; résider en France depuis au moins 3 mois ; - avoir des ressources inférieures à un certain plafond ; - être en situation irrégulière. Le plafond de ressources des douze derniers mois est le même que pour pouvoir bénéficier de la couverture maladie universelle : |
Nombre de personnes dans le foyer | Plafond annuel de ressources en métropole | Plafond annuel de ressources dans les DOM-TOM |
1 personne | 7 272 € | 8 094 € |
2 personnes | 10 908 € | 12 141 € |
3 personnes | 13 090 € | 14 569 € |
4 personnes | 15 271 € | 16 997 € |
Par personne supplémentaire | + 2 909 € | 3238 € |
Certaines personnes, ne répondant pas aux critères ci-dessus peuvent être pris en charge par l’aide médicale de l’Etat.
Ainsi, peuvent en bénéficier :
- en cas d’urgence, les étrangers en situation irrégulière et résidant en France depuis moins de 3 mois ;
- en cas d’urgence, les étrangers en situation irrégulière et ne bénéficiant pas de l’AME soit parce qu’ils ne remplissent pas les conditions requises ou parce qu’ils n’en ont pas fait la demande ;
- les personnes détenues en centre de rétention administrative si leur état de santé le nécessite ;
- en cas d’accident d’une personne de passage en France ;
- dans le cas où le pays d’origine de la personne ne peut assurer les soins.
On entend par situation d’urgence :
- les situations mettant en jeu le pronostic vital ou une altération grave et durable de la personne ;
- les situations propres à engendrer la propagation d’une infection transmissible (tuberculose…) ;
- les soins liés à la grossesse et au nouveau-né ;
- les interruptions médicales ou volontaires de grossesse ;
- les situations mettant en jeu l’état de santé d’un mineur.
Les pièces justificatives
Pour pouvoir bénéficier de l’aide médicale de l’Etat, il faut fournir une pièce d’identité, à savoir :
- un passeport ;
- une carte d’identité ;
- la traduction d’un acte de naissance par un traducteur assermenté ;
- la traduction du livret de famille par un traducteur assermenté ;
- la copie d’un titre de séjour qui n’est plus valide ;
- tout autre document prouvant l’identité de la personne.
Afin de justifier de sa résidence en France depuis au moins 3 mois, il faut fournir un justificatif, à savoir :
- une copie d’un contrat de location ;
- une quittance de loyer ;
- une facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone datant de plus de 3 mois ;
- un avis d’imposition ou de non-imposition ;
- la facture d’un hôtel datant de plus de 3 mois ;
- une facture au nom de la personne qui hébergerait gratuitement le demandeur ;
- l’attestation d’un organisme agréé ;
- tout autre document pouvant prouver la résidence en France.
Les personnes sans domicile fixe peuvent obtenir une adresse auprès du centre communal d’action sociale de leur ville ou d’une association agréée.
Formalités
Afin de bénéficier de l’AME, il faut :
- retirer le formulaire auprès de l’assurance maladie ;
- le remplir et y joindre les pièces justificatives ;
- le retourner à l’assurance maladie, au centre communal d’actionsociale, à un établissement de santé ou à la permanence d’accès aux soins de santé d’un hôpital, aux services sanitaires et sociaux du département, ou à une association agréée.
L’attribution de l’AME est valable un an et est renouvelable. La demande de renouvellement doit être faite deux mois avant la fin de la période précédente.
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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L’accident du travail est un accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail et ce quelle qu’en soit la cause. Il implique nécessairement un accident en relation avec le travail. L’intérêt de bénéficier de la qualification d’accident de travail réside dans les garanties qui sont accordées au salarié victime. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
ATTENTION : l'accident de trajet, s’il survient pendant le trajet aller et retour entre le lieu de travail et la résidence principale ou entre le lieu de travail et le lieu où le salarié prend habituellement ses repas, est assimilé à l’accident du travail. Qui est concerné ? Tout salarié, stagiaire de la formation professionnelle, élève ou étudiant d'un établissement technique, élève des établissements d'enseignement secondaire ou spécialisé à l'occasion des activités en atelier ou en laboratoire, et bénéficiaire des congés de conversion. Par ailleurs, sont intéressés toute personne accomplissant un stage de réadaptation fonctionnelle ou de rééducation professionnelle, ainsi que tout bénéficiaire de l'allocation de revenu minimum d'insertion (RMI), pour les accidents survenus par le fait ou à l'occasion des actions favorisant leur insertion. En outre, lorsque vous êtes demandeur d’emploi, l’accident professionnel est garanti à l’occasion d'actions d'aide à la création d'entreprise, ou encore d’actions d’évaluation ou d'accompagnement de la recherche d'emploi. Enfin, si vous êtes salarié inscrit à l'ANPE comme recherchant un autre emploi, vous êtes concerné en cas d'accident survenu lors de votre participation, en dehors de votre temps de travail, aux prestations de service de l'agence. ATTENTION :lorsque le salarié est en mission à l'extérieur de son entreprise, ne sont pris en compte que les accidents liés directement à son activité professionnelle.
Quelles sont les formalités à accomplir ? Le salarié victime d’un accident du travail ou de trajet doit prévenir directement ou par lettre recommandée, son employeur dans les 24 heures qui suivent l’accident. L’employeur doit déclarer dans les 48 heures l’accident à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) dont relève la victime. En cas d’arrêt de travail, il transmet en même temps une attestation de salaire concernant le salarié accidenté. L’employeur délivre à la victime une feuille d’accident composée de trois volets, qui seront transmis à la CPAM. Ensuite, le médecin établit un certificat médical initial dans lequel il décrit les lésions, précise si l’accident a donné lieu à un arrêt de travail… Il établit également un certificat médical final qui indique les conséquences définitives de l’accident. Aussi, un contrôle particulier est effectué par la CPAM sur la légitimité de l’accident professionnel garanti. Quelles sont les garanties ? La victime d’un accident du travail bénéficie de prestations en nature, ou en espèces en cas d’incapacité temporaire d’activité. Par exemple, elle a droit à la prise en charge à 100% pour l’ensemble des dépenses nécessaires à son traitement. En cas d’incapacité permanente, la victime bénéficie d’une rente versée pendant toute sa vie, si elle garde des séquelles de l’accident. L’autre garantie fondamentale réside dans la protection accordée à la victime contre tout licenciement. Le contrat de travail est en effet suspendu pendant toute la durée de l’arrêt. Tout licenciement pendant la suspension du contrat est nul, sauf en cas de faute grave du salarié ou d’impossibilité de maintenir le contrat pour un motif non lié à l’accident. En cas de refus par l’employeur de réintégrer le salarié, une indemnité égale à au moins 12 mois de salaire est versée. Cette indemnité s’ajoute aux indemnités normalement dues en cas de licenciement. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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La couverture maladie universelle (CMU) vise à assurer un réel accès aux soins pour toutes les personnes et leurs familles qui ne relèvent d’aucun régime professionnel. Elle garantit l’affiliation au régime général de sécurité sociale, et offre aux plus défavorisés une couverture complémentaire. | |||||
Dernière mise à jour : septembre 2009 | |||||
Qui peut en bénéficier ? Pour bénéficier de l'affiliation au régime général au titre de la CMU, il ne faut pas avoir droit, à quelque titre que ce soit (assuré social, ayant droit, maintien aux droits), aux prestations en nature d'un régime obligatoire d'assurance maladie ou maternité. Cette affiliation est gratuite si le revenu fiscal du foyer est inférieur à 7 083 €. En revanche, si le revenu fiscal de référence du demandeur est supérieur ou égal à ce montant, il doit s'acquitter d'une cotisation égale à 8% des revenus perçus au cours de l'année précédente, déduction faite du plafond de 7 083 €. Pour bénéficier de la couverture complémentaire, les ressources du demandeur doivent être faibles, sous réserve de résider en France de façon stable ou de façon régulière. Vous êtes automatiquement couvert si vous percevez le RMI . Comment faire la demande ? Si le bénéficiaire de la CMU de base relève également de la couverture complémentaire (donc s’il perçoit le RMI), la demande pour la couverture complémentaire entraîne automatiquement l'affiliation au régime de base. Il n’est pas nécessaire d’effectuer de démarche spécifique. A défaut, il convient d’effectuer une demande d'affiliation. Pour ce faire, il faut s’adresser à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de votre domicile, ou bien à un centre de sécurité sociale. En pratique, il est indispensable de remplir la demande d'affiliation, complétée d'une déclaration de ressources annuelles, établie sur un formulaire administratif, et présenter sa carte Vitale et l'attestation papier qui l'accompagne, si vous êtes inscrit(e) ou avez déjà été inscrit(e) à la sécurité sociale.Pour demander une couverture complémentaire, dans certains cas, votre Caisse d’assurance maladie vous contactera directement si vous percevez le RMI ou si vous avez obtenu l'aide médicale avant le 31 décembre 1999. Autrement, vous devez effectuer la demande auprès de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de votre domicile, ou si vous êtes non salarié, de votre caisse de sécurité sociale. Le demandeur doit remplir un formulaire de demande (servant à déterminer la composition du foyer et le montant des revenus) et un formulaire de choix de l’organisme chargé d’assurer la protection complémentaire. Quels sont les droits ouverts ? L’affilié au régime général de la sécurité sociale au titre de la CMU bénéficie des prestations en nature de l'assurance maladie, c’est-à-dire le remboursement des consultations médicales et soins de ville (en dehors des établissements de soins), et le remboursement des frais d'hospitalisation. Par contre, le forfait hospitalier (forfait qui vient régler une partie des frais "hôteliers" liés à l’hospitalisation : hébergement, restauration et entretien des chambres…) reste à sa charge. Il est également bénéficiaire du remboursement des examens de laboratoire, et des frais de dentistes, appareillages, dans les limites des tarifs fixés par la sécurité sociale, la part excédentaire restant à sa charge. En pratique, pour être remboursé, vous devez payer les prestations qui vous sont fournies (honoraires des médecins, médicaments délivrés par les pharmaciens), pour obtenir ensuite le remboursement en adressant les feuilles de soins, copies des ordonnances à votre centre de sécurité sociale.Le bénéficiaire de la couverture complémentaire, quant à lui, n’a pas à avancer les frais liés aux soins. Aucun paiement n’est donc à effectuer pour toutes les consultations médicales et soins de ville, ainsi que les frais d'hospitalisation (notamment le forfait hospitalier). Il en de même pour les médicaments remboursés par la sécurité sociale et les examens de laboratoire (prises de sang, analyses, examens de radiologie). D’autres prestations sont prises en charge dans certaines limites de tarifs (frais dentaires,lunettes: verres et montures,prothèses auditives, fauteuils roulants…). | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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La carte vitale est la carte d’assuré social. Elle est attribuée à toute personne à partir de 16 ans, quel que soit le régime de sécurité sociale (régime général, professions non salariées, fonctionnaires...). Elle doit être présentée aux professionnels de santé (médecin, pharmacien, hôpital ou centre de santé..) à chaque visite ou consultation. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Quelles informations sont contenues dans la carte vitale ? Elle comprend les mêmes informations que l'ancienne carte papier : les coordonnées du centre de paiement, les nom, prénom, date de naissance de l'assuré et de ses bénéficiaires. Elle contient aussi les informations sur la couverture maladie de base (par exemple en cas de bénéfice de la prise en charge à 100 %), et sous réserve de l'acceptation de l'assuré, des informations sur une éventuelle couverture complémentaire. Comment utiliser la carte vitale ? Elle est à remettre au professionnel de santé consulté. Ce dernier, en l'introduisant dans son lecteur, vérifie les droits de l'assuré au remboursement. Le médecin, en connectant sa carte de Professionnel de Santé au système, remplit la feuille de soins électroniquement, l'adresse directement à la caisse d'assurance maladie, et délivre l'ordonnance au patient. Ainsi, le patient a moins de démarches à faire (il n'a plus de feuilles de soins à adresser à son centre de paiement). Il est normalement remboursé plus rapidement. ATTENTION : les informations figurant sur la carte sont confidentielles. Seul un professionnel disposant d'un accès informatique peut les consulter. Que faire en cas de changement de situation ? En cas de changement situation ou d'un nouvel ayant droit à charge (suite à une naissance, une séparation, un divorce...), l'assuré prévient sa caisse d'assurance maladie en joignant les pièces justificatives.Celle-ci fera parvenir une nouvelle attestation papier et effectuera la modification sur les fichiers informatiques du réseau Sésam-Vitale. La carte doit être ensuite actualisée sur l'une des bornes installées dans les caisses de sécurité sociale ou éventuellement dans certains organismes (hôpitaux et cliniques, mutuelles, mairies...).De même, un déménagement ou un changement de banque doit être signalé à la caisse d'assurance maladie. Celle-ci procède à la mise à jour du fichier, afin que les remboursements et décomptes parviennent au bénéficiaire. Comment réagir en cas de perte, vol, ou dysfonctionnement ? Le dysfonctionnement de la carte doit être signalé à la caisse d'assurance maladie.Celle-ci procèdera à son remplacement, mais l'ancienne carte doit lui être restituée. La perte ou le vol de la carte doit être signalée à sa caisse d'assurance maladie. Après avoir procédé à une déclaration de perte ou de vol, le bénéficiaire commande une nouvelle carte vitale. La caisse d'assurance maladie inscrit dans une liste d'opposition les numéros de cartes en circulation et en cours de validité, perdues ou volées. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Il est particulièrement intéressant pour toute personne affiliée à la sécurité sociale de connaître les différentes procédures permettant de contester un acte provenant de l’un de ses organismes. Outre la possibilité de recours amiable, il existe des recours contentieux complexes, indispensables à maîtriser pour ne pas se faire piéger notamment par les délais. A chaque mal sa procédure ! | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Que faire en cas de contentieux général ? Le contentieux général concerne les différends nés de l’assujettissement à la sécurité sociale, du paiement des cotisations et de l’attribution des prestations. La procédure a lieu devant la commission de recours amiable (CRA) et, le cas échéant, devant le tribunal des affaires de la sécurité sociale (TASS). Devant la CRA : Toute décision contestée lui est d’abord soumise dans un délai de 2 mois à partir du jour où elle a été notifiée. La CRA est composée de 4 administrateurs désignés par le conseil d’administration de l’organisme. La commission juge sur pièces et dispose d’un délai d’un mois pour prendre sa décision. Devant le TASS : En cas de maintien de la décision, le litige peut être porté devant le TASS, également dans un délai de 2 mois après notification du recours. Le tribunal est composé d’un magistrat professionnel et de deux assesseurs (un salarié et un employeur). Il statue en premier et dernier ressort jusqu’à 3.800 € (pas d’appel possible en dessous de cette somme). Que faire en cas de contentieux technique ? Ce contentieux concerne les différends relatifs à l’état ou au degré d’invalidité ou d’incapacité, et à la tarification des accidents du travail. Comme en cas de contentieux général, il existe une double saisine. Ainsi, la procédure a lieu devant le tribunal du contentieux de l’incapacité pour toute contestation du taux d’invalidité ou d’incapacité. Le délai est de 2 mois à partir du jour où elle a été notifiée. Ce tribunal statue en premier et dernier ressort pour l’incapacité liée à un accident du travail ou une maladie professionnelle dont le taux est inférieur à 10%. En cas de taux supérieur à 20%, le jugement peut faire l’objet d’un appel devant la Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail. Le jugement rendu pourra toujours faire l’objet d’un pourvoi en cassation dans les mêmes délais que pour le TASS. La demande d’expertise médicale L’expertise médicale concerne les différends relatifs à l’état du malade ou de la victime d’un accident du travail. La demande peut émaner du malade ou de la victime de l’accident. Elle peut également provenir de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), ou enfin du juge de la juridiction compétente. Un médecin-expert est désigné d’un commun accord entre le médecin traitant de l’assuré et le médecin conseil de la CPAM. En cas de désaccord, il est désigné par le directeur de la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS). L’expert remet ensuite son rapport au demandeur dans un délai d’un mois. L’avis de l’expert s’impose à l’assuré et à la Caisse. Aucune contre-expertise n’est possible. En revanche, le juge n’est pas lié par l’avis de l’expert et peut demander éventuellement une nouvelle expertise |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Les patients atteints d’affections de longue durée voient leurs soins pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Désormais, un nouveau processus leur permet également d’être mieux informés sur les traitements destinés à les soigner. | ||||||||||
Dernière mise à jour : septembre 2009 | ||||||||||
Quelles sont les affections de longue durée reconnues par la Sécurité sociale ? Il existe trois catégories d’affections de longue durée : » les « ALD 30 ». Il s’agit d’une liste fixée par la Sécurité sociale regroupant 30 maladies reconnues comme affections de longue durée : - accident vasculaire cérébral invalidant ; - insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques ; - artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques ; - bilharzioze compliquée ; - insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves ; - maladies chroniques actives du foie et cirrhoses ; - déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le virus de l'immuno-déficience humaine (VIH) ; - diabète de type 1 et diabète de type 2 ; - formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave ; - hémoglobinopathies, hémolyses, chroniques constitutionnelles et acquises sévères ; - hémophilies et affections constitutionnelles de l’hémostase graves ; - hypertension artérielle sévère ; - maladie coronaire ; - insuffisance respiratoire chronique grave ; - maladie d'Alzheimer et autres démences ; - maladie de Parkinson ; - maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé spécialisé ; - mucoviscidose ; - néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif ; - paraplégie ; - périartérite noueuse, lupus érythémateux aigu disséminé, sclérodermie généralisée évolutive ; - polyarthrite rhumatoïde évolutive grave ; - affections psychiatriques de longue durée ; - rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives ; - sclérose en plaques ; - scoliose structurale évolutive (dont l'angle est égal ou supérieur à 25 degrés) jusqu'à maturation rachidienne ; - spondylarthrite ankylosante grave ; - suites de transplantation d'organe ; - tuberculose active, lèpre ; - tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique ; » les affections hors-liste qui sont des maladies graves et invalidantes dont on peut prévoir que le traitement durera plus de 6 mois et qu’il sera coûteux, mais qui ne sont pas inscrites sur la listes des « ALD 30 » ; » les polypathologies qui concernent les patients atteints de plusieurs affections entraînant un état grave et invalidant et un traitement de plus de 6 mois. Formalités Afin de bénéficier du remboursement à 100%, le médecin traitant doit remplir un formulaire de protocole de soins qu’il renvoie au médecin conseil de l’Assurance Maladie. Ce nouveau formulaire indique la pathologie mais aussi les soins et traitements mis en œuvre pour la soigner.Après accord du médecin conseil, le médecin traitant doit remettre l’un des feuillets du formulaire au patient qui doit le dater et le signer. Cela permet à l’assuré de connaître le protocole de soins déterminé pour le traitement de son affection. Il doit présenter ce formulaire à tous les praticiens qu’il voit dans le cadre du traitement de sa maladie. Le médecin utilise également une ordonnance bizone qui est, comme son nom l’indique, divisée en deux parties.La partie supérieure concerne les prescriptions relatives à l’affection de longue durée. La partie inférieure concerne les autres traitements. La prise en charge à 100% ne concerne cependant pas : » les dépassements d’honoraires ; » la participation forfaitaire de 1 € ; » le forfait hospitalier. Comparez les tarifs et garanties des mutuelles santé et faites-vous mieux rembourser vos dépenses de santé. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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En cas de maladie, le médecin traitant peut être amené à prescrire un arrêt maladie à un salarié. Afin de pouvoir bénéficier des indemnités journalières, le patient doit en informer son employeur et la Sécurité sociale. | ||||||
Dernière mise à jour : septembre 2009 | ||||||
Démarches administratives Le document fourni par le médecin est constitué de trois volets. Le premier, envoyé à l’Assurance Maladie, s’adresse au médecin conseil ; c’est ce volet qui précise le motif de l’arrêt. Le second, également transmis à la Sécurité sociale, est destiné aux services administratifs. Enfin, le troisième est pour l’employeur. Ces trois documents doivent être communiqués à leurs destinataires dans les 48 heures qui suivent la prescription. Dès lors qu’il reçoit le courrier de son salarié, l’employeur doit envoyer à l’Assurance Maladie une attestation de salaire, afin de calculer le montant des indemnités journalières. Prolongation L’arrêt initial peut être prolongé. Cependant, il existe quelques règles en cette matière, afin de prévenir les abus. Ainsi, la prolongation ne peut être accordée que par le médecin qui a prescrit l’arrêt initial ou, s’il est différent, par le médecin traitant et, le cas échéant, par leur remplaçant. Quelques cas particuliers peuvent, néanmoins être retenus. La prolongation peut être ordonnée par un spécialiste – consulté à la demande du médecin ayant prescrit l’arrêt initial – ou lors d’une hospitalisation. Si, au contraire, le salarié fournissait une attestation d’un autre médecin, alors il serait obligé de justifier pourquoi les personnes précitées non pas pu le faire. Contrôles Toujours afin d’éviter les abus, la Sécurité sociale peut être amenée à organiser des contrôles inopinés au domicile des personnes. Néanmoins, les malades ont la possibilité de sortir aux heures indiquées sur l’arrêt fourni par le médecin. Ils peuvent s’absenter plus longuement, à condition d’avoir obtenu l’autorisation d’un médecin conseil. Dans le cas d’un arrêt de plus de trois mois, le médecin traitant et/ou le médecin conseil peuvent demander l’intervention du médecin du travail, afin d’effectuer un examen en vue d’une éventuelle reprise, ou le cas échéant, de la reprise d’une formation. Le patient est obligé de se soumette à ce contrôle, sans quoi ses indemnités journalières peuvent être suspendues. |
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Les indemnités journalières sont versées par la Sécurité sociale en cas d’arrêt maladie afin de compenser la perte de salaire due à l’absence du salarié. Leur montant varie de 50 à 51,49% (selon la durée de l’arrêt) du salaire journalier de base pour une personne qui a moins de trois enfants à charge ; et de 66,66 à 68,66% pour une personne ayant au moins trois enfants. Pour calculer le salaire journalier de base, on additionne le salaire brut des trois mois précédant l’arrêt. On divise ensuite le résultat par 90. Il arrive, pour diverses raisons, que la Sécurité sociale commette des erreurs de calcul, ou qu’elle oublie de revaloriser les indemnités au bout de trois mois. Il est alors possible de contester le montant de ces indemnités. | |||||
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L’aide médicale de l’Etat (AME) est une prise en charge à 100% des prescriptions médicales et des frais d’hospitalisation pour les personnes étrangères en situation irrégulière. Pour en bénéficier il faut être en France depuis au moins 3 mois et pouvoir en justifier. En outre, il faut remplir le formulaire de demande, fournir une pièce d’identité avec photo et un justificatif de domicile. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Selon l’article L.321-3 du code de la Sécurité sociale, les assurés sociaux et leurs ayants droits peuvent bénéficier, tous les cinq ans, d’un bilan de santé gratuit. Il s’agit de réaliser des tests, des analyses et des examens en fonction de l’âge, du sexe, des antécédents, et du mode de vie de la personne. Les résultats lui sont ensuite communiqués et, si l’assuré le souhaite, ils peuvent aussi être envoyés à son médecin traitant. La demande est à faire auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie d’où il dépend. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Le capital décès est une somme versée par la Sécurité sociale à la famille d’un assuré décédé si celui-ci, dans les 3 mois qui précédaient son décès, exerçait une activité salariée, percevait une allocation Assedic, était titulaire d'une pension d'invalidité, d’une rente d’accident du travail-maladie professionnelle, correspondant à une incapacité physique permanente d'au moins 66,66 % ou était en situation de maintien de droits. Le montant de ce capital est équivalent à 90 fois le salaire journalier de base, calculé en fonction des trois derniers bulletins de salaire de l’assuré. Cette somme est versée en priorité aux personnes qui étaient à la charge effective et permanente de l’assuré – dans l’ordre : conjoint ou pacsé, enfants, ascendants, collatéraux - si leurs revenus ne dépassaient pas 6613,65 € dans les 12 mois qui précèdent le décès. S’il n’y a pas de bénéficiaire prioritaire, l’argent est donné (dans l’ordre de priorité) au conjoint, au pacsé, aux enfants, aux descendants ou aux ascendants. S’il y a plusieurs personnes qui se situent au même rang de priorité, la somme est partagée entre elles. La demande est à faire dans le mois qui suit le décès pour les bénéficiaires prioritaires, et dans les deux ans pour les bénéficiaires non prioritaires. Il est nécessaire de joindre à la demande des documents justificatifs tels que le certificat de décès, l’avis d’imposition… | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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La carte vitale est la carte d’assuré social qui est délivrée à toute personne à partir de 16 ans. Elle doit être présentée chez tous les professionnels de santé. Cela leur permet de remplir des feuilles de soins électroniques et non plus papier. L’assuré est ainsi plus vite remboursé. En cas de perte ou de vol, il est nécessaire d’en informer l’Assurance Maladie afin qu’elle puisse faire opposition sur la carte, mais aussi qu’elle permette au titulaire de remplir une déclaration de perte ou de vol et d’en commander une nouvelle. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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La Couverture Maladie Universelle est une prestation qui permet aux personnes ne relevant d’aucun régime de la Sécurité sociale de bénéficier de la prise en charge des soins à 100%, sans avoir à avancer d’argent. Pour en bénéficier, il faut résider en France de manière stable et régulière depuis au moins 3 mois. En outre, il faut remplir le formulaire de demande, fournir une pièce d’identité, un justificatif de domicile, la carte vitale et l’attestation qui l’accompagne (si la personne a déjà été assurée), une photocopie du livret de famille, et toutes les pièces justificatives des revenus. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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En cas de désaccord avec la Sécurité sociale, sur une décision d’ordre médical, il est possible de demander une expertise médicale. La demande doit être faite par courrier recommandé dans le mois qui suit la décision que l’on souhaite contester (dans les deux ans s’il s’agit d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail). Le médecin traitant de l’assuré et le médecin-conseil désignent alors ensemble un de leur confrère expert. Celui-ci reçoit l’assuré à son cabinet et rend ses conclusions dans les 48 heures qui suivent. Il est impératif pour l’assuré de préciser, dans sa lettre de demande, le nom et l’adresse de son médecin traitant. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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En cas de décès d’un assuré, ses ayants droit peuvent voir leurs avantages maintenus pendant 4 ans, à condition qu’ils ne dépendent d’aucun autre régime obligatoire de la Sécurité sociale. Ce maintien des droits peut même être permanent si l’ayant droit est le conjoint de l’assuré et qu’il a, ou a eu, au moins 3 enfants à charge. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Lorsqu’un assuré voyage à l’étranger, il est important qu’il se renseigne auprès de la Sécurité sociale pour savoir quelles sont les modalités de prise en charge des éventuels frais médicaux dans le pays dans lequel il se rend. S’il part dans un pays appartenant à l’espace économique européen (EEE) - qui comprend les 25 membres de l’Union européenne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège – ou la Suisse, il peut demander, au moins deux semaines avant son départ, la carte européenne d’Assurance Maladie. Elle est délivrée à tous les assurés de plus de 16 ans qui en font la demande et permet une prise en charge des frais médicaux à l’étranger. Si l’assuré part dans un pays qui n’appartient pas à l’EEE, il doit se renseigner auprès de sa caisse d’Assurance Maladie pour connaître les conditions de prise en charge des frais médicaux dans le pays où il se rend. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Les indemnités journalières sont versées par la Sécurité sociale en cas d’arrêt maladie afin de compenser la perte de salaire due à l’absence du salarié. Si son arrêt se prolonge au-delà de 3 mois, et qu’en son absence son salaire a subi une augmentation, il peut demander à la Sécurité sociale une revalorisation de ses indemnités. En général, l’Assurance Maladie applique au salaire de base, le pourcentage d’augmentation accordé par l’employeur. Pour calculer le salaire journalier de base, on additionne le salaire brut des trois mois précédant l’arrêt. On divise ensuite le résultat par 90. On obtient alors le salaire brut pour un jour. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Dès l’âge de 16 ans, et à condition qu’il ne puisse bénéficier du régime étudiant de la Sécurité sociale, un enfant peut demander le statut d’ayant droit autonome. Cela lui permet de se faire rembourser directement ses frais médicaux. La demande est à faire une fois et l’accord est valable un an. Il fait ensuite l’objet d’une reconduction tacite. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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La Sécurité sociale prévoit qu’une personne qui est à la charge effective et permanente d’un assuré social peut obtenir le statut d’ayant droit de cet assuré. Cela lui permet de bénéficier de la couverture sociale de ce dernier et donc d’obtenir le remboursement des frais médicaux de l’Assurance Maladie et Maternité. Cette possibilité est offerte au concubin ou partenaire d’un PACS de l’assuré mais aussi aux personnes de la même famille qui habitent avec lui depuis au moins 1 an, à ses enfants, ses ascendants, ses collatéraux (personnes qui n’ont pas un lien de parenté direct). | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Lorsque l’on déménage, il est nécessaire d’en informer la Sécurité sociale. Cette démarche peut être faite par courrier mais aussi sur Internet, sur le site www.changement-adresse.gouv.fr. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Lorsqu’un assuré souhaite contester une décision d’ordre administratif prise par la Sécurité sociale, il doit, avant d’intenter toute action en justice, saisir la Commission de recours amiable de sa caisse d’Assurance Maladie. Il a deux mois, à compter de la décision qu’il souhaite contester, pour le faire. La Commission a, quant à elle, un mois pour donner sa réponse. Sans retour de sa part dans ce laps de temps, cela signifie que celle-ci est rejetée. L’assuré a alors deux mois pour saisir le Tribunal des affaires de sécurité sociale. La Commission de recours amiable ne statue que sur dossier, c’est pourquoi il est important de fournir les pièces justificatives de la contestation. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Lorsqu’un assuré souhaite contester une décision prise par la Commission de recours amiable de sa caisse d’Assurance Maladie, il a deux mois pour saisir le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS). La demande d’instruction du dossier doit être faite, par lettre recommandée avec accusé de réception, auprès du tribunal dont dépend le domicile de l’assuré. Le TASS siège au Tribunal de Grande Instance. Contrairement à la Commission de recours amiable, le TASS reçoit l’assuré en audience. Celui-ci peut se présenter lui-même ou se faire représenter par quelqu’un (avocat, famille…). La décision rendue par le TASS peut être contestée auprès de la Cour de cassation ou de la cours d’appel. | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Un accident du travail est un accident qui survient sur le lieu de travail ou sur le trajet séparant le domicile du salarié de son entreprise. Le salarié a 24 heures pour le signaler à son employeur. Ce dernier a, quant à lui, 48 heures pour en faire part à la caisse d’Assurance Maladie dont dépend son employé. S’il ne réalise pas cette démarche, le salarié a deux ans, après l’accident, pour le faire à sa place. | |||||
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Santé du voyageur
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Le climat chaud et humide des pays d’Asie du Sud-Est se répercute sur les conditions sanitaires. L’alimentation et l’eau sont également à l’origine de problèmes de santé. Le Viêtnam est aussi touché par la dengue et le risque de maladies sexuellement transmissibles est élevé. Il est donc indispensable de prendre toutes les précautions nécessaires avant et pendant votre voyage. | |||||
Voir aussi : Le guide du Viêtnam | |||||
Dernière mise à jour : octobre 2009 | |||||
1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite ; hépatite B ; hépatite A ; fièvre typhoïde en cas de séjour prolongé ; rage en cas de séjour prolongé ; encéphalite japonaise en cas de séjour prolongé en zone rurale. Vaccin obligatoire pour les voyageurs venant d’un pays infecté : fièvre jaune. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. Il n’est pas rare que les douaniers confisquent certains médicaments. Certains touristes se sont même vus emprisonner pour cela. 2 – Les risques de maladies au Viêtnam Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme est présent au Viêtnam. Si vous vous rendez uniquement dans les villes, les deltas et les zones côtières, il n’est pas nécessaire de prendre un traitement médicamenteux (chimioprophylaxie). En zone rurale et si votre séjour est prolongé, un traitement est vivement conseillé. Consultez votre médecin avant votre départ. - La dengue est également présente au Viêtnam. Les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - L’encéphalite japonaise sévit aussi dans le pays. Transmise par les moustiques, les symptômes (fièvre, maux de tête, frissons) passent inaperçus dans 99% des cas. Elle se traduit par une inflammation du cerveau et des paralysies partielles. Elle peut entraîner des séquelles neurologiques. Si votre séjour est prolongé et en zone rurale, consultez votre médecin pour une vaccination. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène Le risque le plus fréquent pour une personne se rendant Viêtnam est la diarrhée du voyageur. Autre maladie infectieuse - Le Viêtnam fait partie des pays d’Asie du sud-est touchés par le virus du H5N1, connu sous le nom de grippe aviaire. Il ne faut néanmoins pas être alarmiste. - N’oubliez pas non plus que l’Asie du Sud est fortement frappée par le virus du Sida. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Même si l’eau du robinet est potable dans les grandes villes, nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. Enfin, veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Evitez d’approcher les élevages de volatiles, ne touchez pas aux cadavres d’oiseaux et ne pas manger les volailles ou les œufs crus. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. - Le climat est plutôt chaud et humide. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. - Si vous êtes amenés à acheter des médicaments sur place, veillez à vérifier les dates de péremption des produits que l’on vous délivre. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. | |||||
Johanna Strugeon | |||||
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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L’Allemagne ne connaît pas de problème sanitaire particulier. Vous n’aurez donc pas besoin de vous faire vacciner pour vous y rendre. | |||||
Voir aussi : Le guide de l'Allemagne | |||||
Dernière mise à jour : octobre 2009 | |||||
1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. De plus, en tant que ressortissant européen, vous pouvez vous faire rembourser les frais médicaux engagés lors de votre séjour en Allemagne. Depuis juin 2004, il n’est plus nécessaire de se procurer un formulaire E111, celui-ci ayant été remplacé par la Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM). Cette carte est nominative et valable 1 an. Même les enfants doivent avoir la leur. Pour obtenir la CEAM, vous devez en faire la demande auprès de votre Caisse d'Assurance Maladie au moins 2 semaines avant la date de votre départ. Les vaccins recommandés : aucun vaccin n’est recommandé car l’Allemagne ne connaît pas de problème sanitaire particulier. Vous pouvez cependant mettre à jour le vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite ainsi que celui de l’hépatite B. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Allemagne Maladies dues aux piqûres d’insectes - Au printemps, plus particulièrement en Bavière, l’activité des tiques est importante. Porteurs d’agents pathogènes, elles peuvent transmettre, en cas de morsure, la maladie de Lyme ou la méningo-encéphalite de printemps. Aucun vaccin ne prévient actuellement la maladie de Lyme mais des traitements existent. N’hésitez pas à consulter un médecin en cas de problèmes dermatologiques, articulaires ou nerveux. Concernant la méningo-encéphalite, un vaccin existe. Il est conseillé pour les personnes se rendant dans des zones rurales (randonneurs, campeurs, pêcheurs…). Autre maladie infectieuse Sachez que des cas de grippe aviaire ont été constatés en Allemagne. De plus, l’Allemagne n’est pas épargnée par le virus du Sida. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Si vous souffrez de problèmes de santé bénins, rendez-vous simplement dans une pharmacie (Apotheke). Vous les identifierez grâce au « A » rouge figurant sur leur devanture. Elles sont généralement ouvertes de 8h à 18h. En cas de fermeture, l’adresse et le numéro de téléphone de la pharmacie de garde (et du médecin) figureront sur la vitrine. Notez que les officines peuvent fermer plus tôt dans les petites villes : entre 13h et 15h. Sachez que les médecins consultent généralement de 8h à 12h et de 16h à 18h, le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Afin d’éviter de longues attentes, il est préférable de prendre rendez-vous. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. - Evitez tout contact avec les cadavres d’oiseaux. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Votre Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM) ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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L’Afrique du Sud est un pays merveilleux mais il est indispensable de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un ennui de santé pendant votre séjour. | |||||
Voir aussi : Le guide de l'Afrique du Sud | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, fièvre jaune (un certificat de vaccination antiamarile est exigé à l'entrée du pays, des voyageurs en provenance d'une zone infectée), fièvre typhoïde, hépatites A et B, rage. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Afrique du Sud Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme (groupe 3 - résistant aux antipaludiques classiques. Vous pouvez consulter votre médecin avant votre départ. Ce dernier vous prescrira un traitement médicamenteux : - soit à base de méfloquine qu’il faudra commencer dix jours avant de partir et continuer pendant trois semaines après votre retour ; - soit à base de doxycycline, qu’il faudra commencer le jour du départ et continuer pendant quatre semaines après votre retour. - La dengue : les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - La fièvre de la Vallée du Rift : les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des maux de tête, des vomissements, des douleurs dorsales. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - Prenez garde également aux infections cutanées dues aux morsures de tiques. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène Le risque le plus fréquent pour une personne se rendant en Afrique du Sud est la diarrhée du voyageur. L’hépatite A et la typhoïde sont également présentes. Autre maladie infectieuse Sachez également que l’Afrique du Sud est l’un des pays du monde les plus touchés par le virus du Sida. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se prémunir des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Même si l’eau du robinet est potable dans les grandes villes, nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. Enfin, veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Le climat d’Afrique du Sud est principalement chaud et sec. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - Les routes étant parfois dangereuses, veillez à attacher votre ceinture ou à porter un casque si vous circuler en deux-roues. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - des sandales en plastiques ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Si vous vous rendez en Argentine, sachez que les maladies transmises par l’eau et les aliments sont fréquentes. Le risque d’infection en cas de piqûres d’insectes est également important. | |||||
Voir aussi : Le guide de l'Argentine | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite ; hépatite A et B ; typhoïde en cas de séjour prolongé ; rage, surtout pour les séjours en zone rurale. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Argentine Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme : il est saisonnier et surtout présent au Nord. Vous pouvez consulter votre médecin avant votre départ. La chimioprophylaxie n’est pas nécessaire sauf condition particulière. Consultez votre médecin qui décidera, ou non, de vous prescrire un traitement médicamenteux à base de chloroquine qu’il faudra commencer la veille de votre départ et continuer pendant quatre semaines après votre retour. - La dengue : les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - Le virus du Nil est présent en Argentine. Les symptômes ressemblent à ceux de la grippe, mais ils sont imperceptibles pour la majorité des gens : fièvre importante après 3 à 6 jours d'incubation, maux de tête, courbatures, toux, gonflement des ganglions du cou, éruption cutanée, nausées, douleurs abdominales, diarrhées et symptômes respiratoires. Il peut y avoir des complications mais cela reste rare. En général, le malade récupère spontanément, parfois avec des séquelles. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène Le risque le plus fréquent pour une personne se rendant en Afrique du Sud est la diarrhée du voyageur. L’hépatite A et la typhoïde sont également présentes. Autre maladie infectieuse - Des cas de syndrome pulmonaire par Hantavirus et de fièvre hémorragique (provoquée par le virus Junin) ont été recensés en Argentine. Ces virus, qui peuvent être mortels, sont véhiculés par un rongeur et transmis par voie aérienne ou par contact. Les symptômes de ces virus sont des poussées de fièvre, des douleurs lombaires et/ou abdominales, des maux de tête, des vomissements. - Sachez également que l’Argentine n’est pas épargnée le virus du Sida. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus pendant ou après votre séjour, consultez immédiatement un médecin. 3 – Recommandations sur place - Il est donc fortement conseillé de se prémunir des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Même si l’eau du robinet est potable dans les grandes villes, nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. Enfin, veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Le climat est aride au sud-est de l’Argentine. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. Au sud, protégez-vous du froid, surtout l’hiver. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. Choisissez les préservatifs de marques “A“ ou “Prime“ car les marques locales sont de mauvaise qualité. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil si vous partez dans une région aride ; - vêtements chauds si vous partez dans le sud du pays ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Les risques d’infection en Australie sont identiques à ceux de l’Europe de l’Ouest. Sachez que les dangers sont surtout liés aux baignades et à la chaleur. | |||||
Voir aussi : Le guide de l'Australie | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : sachez que les infrastructures hospitalières sont excellentes mais très coûteuses. Aussi, nous vous conseillons de souscrire une assurance couvrant les soins médicaux, les frais d’hospitalisation et de rapatriement sanitaire. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite ; hépatite B ; hépatite A et fièvre typhoïde si vous visitez d’autres îles océaniennes ; encéphalite japonaise en cas de séjour prolongé en zone rurale d’Australie du Nord. Vaccin obligatoire pour les voyageurs venant d’un pays infecté : fièvre jaune. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Australie Maladies dues aux piqûres d’insectes - Sachez que le paludisme ne sévit pas en Australie. Néanmoins, si vous souhaitez visiter les îles océaniennes proches, il faudra prévoir un traitement médicamenteux. - La dengue : est présente très ponctuellement en Australie, plus particulièrement dans le Queensland. Les moustiques sont également porteurs de la fièvre Ross et de l’encéphalite de Murrey Valley. Les symptômes de ces virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - Les piqûres de tiques et de puces d’Australie peuvent entraîner des lésions cutanées (rickettioses). Les adeptes des promenades en forêt doivent donc appliquer les mêmes mesures de protection que celles utilisées contre les moustiques. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène Les risques de transmissions de maladies par l’eau et les aliments sont les mêmes qu’en Europe de l’Ouest, c’est-à-dire très rares. Autres maladies infectieuses Le virus du Sida, l’hépatite B et les IST sont aussi fréquents qu’en Europe de l’Ouest. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se prémunir des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. - Le climat d’Australie est principalement chaud et sec. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. - Sachez également que du fait de la durée très longue du voyage (environ 24h), il y a des risques de thrombophlébite. Vos jambes gonflent, sont douloureuses et lourdes. Pour éviter ce type de désagrément, buvez beaucoup d’eau, levez-vous de temps en temps et marchez et portez si nécessaire des bas de contention. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Avant et pendant votre séjour au Kenya, il est indispensable de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un problème de santé. | |||||
Voir aussi : Le guide du Kenya | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, fièvre jaune (fortement conseillé), hépatites A et B, fièvre typhoïde, rage, méningite à méningocoque. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies au Kenya Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme (groupe 3 - résistant aux antipaludiques classiques). Vous pouvez consulter votre médecin avant votre départ. Ce dernier vous prescrira un traitement médicamenteux : - soit à base de méfloquine qu’il faudra commencer dix jours avant de partir et continuer pendant trois semaines après votre retour ; - soit à base de doxycycline, qu’il faudra commencer le jour du départ et continuer pendant quatre semaines après votre retour. - La dengue : le risque est faible hors épidémie. Les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - La fièvre de la Vallée du Rift : les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des maux de tête, des vomissements, des douleurs dorsales. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - La maladie du sommeil : elle touche très rarement les voyageurs mais est en pleine augmentation chez les populations locales. La maladie du sommeil est transmise par les mouches tsé-tsé. Soyez vigilent si vous séjournez longtemps en zones rurales ou que vous effectuez un safari. Les symptômes sont les suivants : apparition d’un furoncle (jambes, bras ou nuque) après une période allant de deux semaines à plusieurs mois, forte fièvre, ganglions gonflés, irritations de la peau, troubles du sommeil, modification de l’humeur. La maladie du sommeil est mortelle si aucun traitement n’est appliqué. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène Le risque le plus fréquent pour une personne se rendant au Kenya est la diarrhée du voyageur. L’hépatite A, la typhoïde et le choléra sont également présents. Autre maladie infectieuse - La rage est présente dans certaines zones du pays. Si vous effectuez un séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, faites-vous vacciner avant votre départ. En cas de morsure, consultez immédiatement un médecin (même si vous êtes vacciné). - Le Kenya connaît des épidémies de rougeole. Aussi, pensez à mettre à jour ce vaccin, surtout chez les enfants. - Des cas de méningites à méningocoques ont également été recensés. Il est conseillé de faire vacciner les enfants et les jeunes adultes (après 40 ans, le risque est plus faible). - N’oubliez pas non plus que le Kenya n'est pas épargné par le virus du Sida. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Même si l’eau du robinet est potable dans les grandes villes, nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. Enfin, veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. - Le climat est plutôt chaud et sec. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - des sandales en plastiques ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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La Russie ne présente pas de risques majeurs, surtout si vous visitez les grandes villes. Si vous séjournez dans une zone rurale, des précautions sanitaires sont à prendre. | |||||
Voir aussi : Le guide de la Russie | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatite A et B, fièvre typhoïde, rage, encéphalite à tiques. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Russie Maladies dues aux piqûres d’insectes - Au printemps, plus particulièrement au sud de la Russie, l’activité des tiques est importante. Porteurs d’agents pathogènes, elles peuvent transmettre, en cas de morsure, la maladie de Lyme ou la méningo-encéphalite de printemps. Aucun vaccin ne prévient actuellement la maladie de Lyme mais des traitements existent. N’hésitez pas à consulter un médecin en cas de problèmes dermatologiques, articulaires ou nerveux. Concernant la méningo-encéphalite, un vaccin existe. Il est conseillé pour les personnes se rendant dans des zones rurales (randonneurs, campeurs, pêcheurs…). Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène L’hépatite A et la typhoïde sont présentes en Russie. En cas de séjour prolongé, faites-vous vacciner. De plus, les conditions sanitaires n’étant pas toujours excellentes, des cas de parasitoses intestinales sont recensés. Il y a également un risque de leptospirose si vous vous baignez en eau douce. Autre maladie infectieuse - La rage est présente en Russie. En cas de morsure, consultez immédiatement un médecin (même si vous êtes vacciné). - Le pays connaît également des épidémies de rougeole. Aussi, pensez à mettre à jour ce vaccin, surtout chez les enfants. - N’oubliez pas non plus que la Russie n’est pas épargnée par le virus du Sida. - Sachez enfin que des cas de grippe aviaire ont été constatés. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Hormis dans les grandes villes, nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. - Vérifiez bien les conditions de conservation et les dates de péremption des aliments. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. - Evitez tout contact avec les cadavres d’oiseaux. - Lors de vos balades en forêt, protégez-vous des tiques avec des vêtements longs. - Evitez, autant que possible, les baignades en eau douce. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - les hivers étant très rigoureux, pensez à emporter des vêtements chauds ; - des pastilles purifiantes pour l’eau si vous résidez dans une zone rurale. |
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Avant et pendant votre séjour à Madagascar, il est indispensable de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un problème de santé. | |||||
Voir aussi : Le guide de Madagascar | |||||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||||
1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, fièvre typhoïde, hépatites A et B, rage et fièvre jaune. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies à Madagascar Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme (groupe 2 - résistant aux antipaludiques classiques). Vous pouvez consulter votre médecin avant votre départ. Ce dernier vous prescrira un traitement médicamenteux : - soit à base de chloroquine + proguanil qu’il faudra commencer la veille de votre départ et continuer pendant quatre semaines après votre retour ; - soit à base d’atovaquone + proguanil qu’il faudra commencer la veille de votre départ et continuer pendant une semaine après votre retour. - La dengue : le risque est faible hors épidémie. Les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - La tungose : le voyageur risque de contracter cette maladie de peau en marchant pieds nus. Elle est causée par la puce chique qui pénètre sous la peau (au niveau des orteils), creuse une cavité et pond ses œufs. Les symptômes sont des démangeaisons et une vive douleur. L'aspect de la plaie est assez caractéristique : c’est un petit nodule blanc, de la taille d'un pois centré par un point sombre. Il faut alors consulter un médecin qui procèdera au curetage et à la désinfection de la cavité. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène Le risque le plus fréquent pour une personne se rendant à Madagascar est la diarrhée du voyageur. L’hépatite A, la typhoïde, le choléra, les parasitoses intestinales sont également présents. Il existe également un risque de ciguatera, maladie transmise par l’ingestion de certains poissons de grande taille. Autre maladie infectieuse - La rage est présente à Madagascar. En cas de morsure, consultez immédiatement un médecin (même si vous êtes vacciné). - Le pays connaît également des épidémies de rougeole. Aussi, pensez à mettre à jour ce vaccin, surtout chez les enfants. - N’oubliez pas non plus que Madagascar est frappé par le virus du Sida. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés et des jus de fruits frais. Enfin, veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Ne mangez pas les poissons de grande taille (requin, mérou, mulet, carangue…). Si vous pêchez, demandez toujours l’avis d’un pêcheur local. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. - Le climat est plutôt chaud et humide. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - des sandales en plastiques ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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La Tunisie est une destination courue et les risques d’infections sont plutôt rares. Soyez surtout vigilent par rapport à l’eau et aux aliments. | |||||
Voir aussi : Le guide de la Tunisie | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatite A (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée), fièvre typhoïde (si séjour de plus d’un mois), hépatite B, méningite à méningocoques (si séjour prolongé ou contact étroit avec la population locale), rage (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, ou jeunes enfants). Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Tunisie Maladies dues aux piqûres d’insectes - Sachez que le paludisme ne sévit pas en Tunisie. - La leishmaniose est présente dans le pays. Les symptômes de cette maladie sont des poussées de fièvre irrégulières, dégradation de l’état général, pâleur, manque d’appétit et perte de poids. Le volume du foie et de la rate augmente et les ganglions s’hypertrophient. Un traitement sur plusieurs semaines par injection de médicaments antiparasitaires ainsi que des médicaments par voie orale sont prescrits. - Les mouches peuvent être à l’origine de myiases, des petits vers qui pénètrent sous la peau et provoquent un furoncle ou un abcès. Il n’y a aucune complication ni aucun danger. La larve finit par s’expulser d’elle-même. Vous pouvez également la retirer vous-même à l’aide d’une pince ou en pressant avec vos doigts. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène - Même si le risque est plus faible que dans d’autres pays d’Afrique du Nord, la diarrhée du voyageur peut sévir. L’eau et les aliments peuvent également transmettre l’hépatite A, l’hépatite E, la fièvre typhoïde, la brucellose (produits laitiers) et des parasitoses intestinales. - Soyez vigilent si vous vous baignez en eau douce car il y a des risques de leptospirose. - Enfin, des cas de larva migrans cutanée ont été repérés dans le pays. Autre maladie infectieuse - La rage est présente dans certaines zones du pays. Si vous effectuez un séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, faites-vous vacciner avant votre départ. - En été, le sirocco peut véhiculer certaines maladies : des cas de méningites à méningocoques ont ainsi été recensés. Il est conseillé de faire vacciner les enfants et les jeunes adultes (après 40 ans, le risque est plus faible). - La Tunisie connaît des épidémies de rougeole. Aussi, pensez à mettre à jour ce vaccin, surtout chez les enfants. - Le virus du Sida, l’hépatite B et les IST sévissent également en Tunisie. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Même si l’eau du robinet est potable dans les grandes villes, nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. Enfin, veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne vous allongez jamais à même le sol sans avoir au préalable étendu une natte. - Vérifiez l’intérieur de vos chaussures et de votre sac de couchage car des insectes ou autres bêtes peuvent y loger. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. Soyez vigilant concernant les tatouages éphémères pratiqués avec du henné, des cas d’eczéma allergique sont régulièrement constatés. Ces allergies sont dues à la paraphénylènediamine (PPD), substance ajoutée illégalement au henné pour lui donner une couleur noire. - Le climat est plutôt chaud et sec. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - des sandales en plastique ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Le Maroc est une destination courue et les risques d’infections sont plutôt rares. Soyez surtout vigilent par rapport à l’eau et aux aliments. | |||||
Voir aussi : Le guide du Maroc | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatite A (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée), fièvre typhoïde (si séjour de plus d’un mois), hépatite B, méningite à méningocoques (si séjour prolongé ou contact étroit avec la population locale), rage (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, ou jeunes enfants). Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies au Maroc Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme est quasi inexistant au Maroc. De rares cas ont été constatés dans certaines zones rurales mais cela ne nécessite pas de chimioprophylaxie. - La leishmaniose est présente dans le pays. Les symptômes de cette maladie sont des poussées de fièvre irrégulières, dégradation de l’état général, pâleur, manque d’appétit et perte de poids. Le volume du foie et de la rate augmente et les ganglions s’hypertrophient. Un traitement sur plusieurs semaines par injection de médicaments antiparasitaires ainsi que des médicaments par voie orale sont prescrits. - Les mouches peuvent être à l’origine de myiases, des petits vers qui pénètrent sous la peau et provoquent un furoncle ou un abcès. Il n’y a aucune complication ni aucun danger. La larve finit par s’expulser d’elle-même. Vous pouvez également la retirer vous-même à l’aide d’une pince ou en pressant avec vos doigts. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène - Le risque le plus fréquent pour une personne se rendant au Maroc est la diarrhée du voyageur, hormis dans les grandes villes où l’eau est potable. L’eau et les aliments peuvent également transmettre l’hépatite A, l’hépatite E, la fièvre typhoïde, la brucellose (produits laitiers) et des parasitoses intestinales. - Soyez vigilent si vous vous baignez en eau douce car il y a des risques de leptospirose. - Enfin, des cas de larva migrans cutanée ont été repérés dans le pays. Autre maladie infectieuse - La rage est présente dans certaines zones du pays. Si vous effectuez un séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, faites-vous vacciner avant votre départ. - En été, le sirocco peut véhiculer certaines maladies : des cas de méningites à méningocoques ont ainsi été recensés. Il est conseillé de faire vacciner les enfants et les jeunes adultes (après 40 ans, le risque est plus faible). - Le Maroc connaît des épidémies de rougeole. Aussi, pensez à mettre à jour ce vaccin, surtout chez les enfants. - Le virus du Sida, l’hépatite B et les IST sévissent également au Maroc. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Même si l’eau du robinet est potable dans les grandes villes, nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. Enfin, veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne vous allongez jamais à même le sol sans avoir au préalable étendu une natte. - Vérifiez l’intérieur de vos chaussures et de votre sac de couchage car des insectes ou autres bêtes peuvent y loger. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. Soyez vigilant concernant les tatouages éphémères pratiqués avec du henné, des cas d’eczéma allergique sont régulièrement constatés. Ces allergies sont dues à la paraphénylènediamine (PPD), substance ajoutée illégalement au henné pour lui donner une couleur noire. - Le climat est plutôt chaud et sec. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - des sandales en plastique ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Destination de rêve, la Martinique ne présente pas de risques particuliers pour le voyageur. Quelques précautions sont quand même à prendre. | |||||
Voir aussi : Guide de la Martinique | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatite A (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée), fièvre typhoïde (si séjour de plus d’un mois), hépatite B, rage (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, ou jeunes enfants). Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Martinique Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme ne sévit pas en Martinique. - La dengue : les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - Les piqûres de tiques peuvent entraîner des lésions cutanées (rickettioses et borrélioses). Les adeptes des promenades en forêt doivent donc appliquer les mêmes mesures de protection que celles utilisées contre les moustiques. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène - Soyez vigilent si vous vous baignez en eau douce car il y a des risques de leptospirose. - Des cas de larva migrans cutanée ont également été repérés dans le pays. - Enfin, il existe un risque de ciguatera, maladie transmise par l’ingestion de certains poissons de grande taille. Autre maladie infectieuse - La rage est présente en Martinique. En cas de morsure, consultez immédiatement un médecin (même si vous êtes vacciné). - Le département d’outre-mer connaît également des épidémies de rougeole. Aussi, pensez à mettre à jour ce vaccin, surtout chez les enfants. - N’oubliez pas non plus que la Martinique est l’un des départements français les plus frappés par le virus du Sida. - Enfin, du fait des nombreux immigrants que la Martinique accueille chaque année, il y a des risques de tuberculose. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Ne mangez pas les poissons de grande taille. Si vous pêchez, demandez toujours l’avis d’un pêcheur local. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne vous allongez jamais à même le sol sans avoir au préalable étendu une natte. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique. - La région est très ensoleillée. Protégez-vous efficacement du soleil. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - des sandales en plastique ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Destination de rêve, la Guadeloupe ne présente pas de risques particuliers pour le voyageur. Quelques précautions sont quand même à prendre. | |||||
Voir aussi : Le guide de la Guadeloupe | |||||
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1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatite A (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée), fièvre typhoïde (si séjour de plus d’un mois), hépatite B, rage (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, ou jeunes enfants). Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies en Guadeloupe Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme ne sévit pas en Guadeloupe. - La dengue : les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - Les piqûres de tiques peuvent entraîner des lésions cutanées (rickettioses et borrélioses). Les adeptes des promenades en forêt doivent donc appliquer les mêmes mesures de protection que celles utilisées contre les moustiques. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène - Soyez vigilent si vous vous baignez en eau douce car il y a des risques de leptospirose. - Des cas de larva migrans cutanée ont également été repérés dans le pays. - Enfin, il existe un risque de ciguatera, maladie transmise par l’ingestion de certains poissons de grande taille. Autre maladie infectieuse - La rage est présente en Guadeloupe. En cas de morsure, consultez immédiatement un médecin (même si vous êtes vacciné). - Le département d’outre-mer connaît également des épidémies de rougeole. Aussi, pensez à mettre à jour ce vaccin, surtout chez les enfants. - N’oubliez pas non plus que la Guadeloupe est l’un des départements français les plus frappés par le virus du Sida. - Enfin, du fait des nombreux immigrants que la Guadeloupe accueille chaque année, il y a des risques de tuberculose. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Ne mangez pas les poissons de grande taille. Si vous pêchez, demandez toujours l’avis d’un pêcheur local. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne vous allongez jamais à même le sol sans avoir au préalable étendu une natte. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique. - La région est très ensoleillée. Protégez-vous efficacement du soleil. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - des sandales en plastique ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Avant et pendant votre séjour au Mexique, il est indispensable de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un problème de santé. | |||||
Voir aussi : Le guide du Mexique | |||||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||||
1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatite B, hépatite A et fièvre typhoïde (si séjour prolongé), rage (si séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, ou jeunes enfants). Vaccin obligatoire pour les voyageurs venant d’un pays infecté : fièvre jaune. Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies au Mexique Maladies dues aux piqûres d’insectes - Le paludisme (groupe 1 - sensible aux antipaludiques classiques) : il est surtout présent dans le sud du pays (sauf à Mexico City). Vous pouvez consulter votre médecin avant votre départ. Ce dernier vous prescrira un traitement médicamenteux à base de chloroquine qu’il faudra commencer la veille de votre départ et continuer pendant quatre semaines après votre retour. - La dengue : les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des courbatures et des maux de tête. Il est alors déconseillé de prendre de l’aspirine en raison des risques hémorragiques. Préférez le paracétamol. - L’onchocerose : cette infection est transmise par les simulies, des moucherons présents près des rivières. Les symptômes ne se manifestent pas tout de suite. Puis, des boutons apparaissent sur les fesses et les cuisses, accompagnés de démangeaisons. Par la suite, on remarque des nodules au niveau des côtes ou des hanches. Le risque majeur est que cela atteigne l’œil et que la personne infectée perde progressivement la vue. Un traitement sur plusieurs semaines par injection de médicaments antiparasitaires est prescrit. - La leishmaniose : elle est transmise par des moucherons, plutôt la nuit. La piqûre peut être douloureuse et les symptômes de cette maladie sont des poussées de fièvre irrégulières, dégradation de l’état général, pâleur, manque d’appétit et perte de poids. Le volume du foie et de la rate augmente et les ganglions s’hypertrophient. Un traitement sur plusieurs semaines par injection de médicaments antiparasitaires ainsi que des médicaments par voie orale sont prescrits. - Les piqûres de tiques peuvent entraîner des lésions cutanées (rickettioses). Les adeptes des promenades en forêt doivent donc appliquer les mêmes mesures de protection que celles utilisées contre les moustiques. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène - Le risque le plus fréquent pour une personne se rendant au Mexique est la diarrhée du voyageur. L’hépatite A, la typhoïde et la brucellose (produits laitiers) sont également présents. Sachez aussi que le choléra n’est pas complètement éradiqué. Il existe également un risque de ciguatera, maladie transmise par l’ingestion de certains poissons de grande taille. - D’autres maladies parasitaires transmises par les mains sales et les aliments sont également signalées. - Soyez vigilent si vous vous baignez en eau douce car il y a des risques de leptospirose. - Enfin, des cas de larva migrans cutanée ont été repérés dans le pays. Autre maladie infectieuse - La rage est présente dans certaines zones du pays. Si vous effectuez un séjour prolongé, aventureux ou dans une zone isolée, faites-vous vacciner avant votre départ. En cas de morsure, consultez immédiatement un médecin (même si vous êtes vacciné). - Du fait de la pauvreté du pays, des cas de tuberculose sont signalés. - N’oubliez pas non plus que le Mexique n’est pas épargné par le virus du Sida. - Enfin, il a des risques liés à l’altitude et à la pollution atmosphérique. Ne négligez pas le mal aigu des montagnes (céphalées, vertiges, insomnies, essoufflement rapide). Il faut très souvent une période d’adaptation. Nous conseillons aux voyageurs atteints de maladies cardiaques ou respiratoires de consulter leur médecin avant de séjourner à Mexico City (2200 m d’altitude) ou dans tout autre site touristique en haute altitude. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Il est fortement conseillé de se protéger des piqûres en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires. De plus, portez des vêtements couvrant les bras et les jambes dès la tombée de la nuit. - Nous vous conseillons de boire uniquement de l’eau en bouteille. De plus, évitez de manger des viandes et des poissons crus, froids ou insuffisamment cuits ou des produits laitiers non pasteurisés. Enfin, l’hygiène est très importante et veillez à bien vous laver les mains avant chaque repas. - Ne mangez pas les poissons de grande taille. Si vous pêchez, demandez toujours l’avis d’un pêcheur local. - Ne marchez pas pieds nus sur le sable ou sur les sols humides et ne vous baignez pas dans des eaux stagnantes car il y a des risques parasitaires. Renseignez-vous avant de vous baigner en rivière. - Ne touchez pas les animaux que vous pourriez rencontrer, ils peuvent avoir la rage. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. De plus, refusez des soins sans matériel à usage unique et refusez les tatouages et les piercings. - Le climat est chaud et sec. Aussi, buvez beaucoup d’eau et protégez-vous du soleil. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - vêtements amples et longs ; - sandales en plastique ; - crème solaire/écran total, un chapeau de soleil ; - une trousse d’urgence ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances ; - des lingettes désinfectantes et des pastilles purifiantes pour l’eau. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Le Japon ne connaît pas de problème sanitaire particulier. Vous n’aurez donc pas besoin vaccins spécifiques pour vous y rendre. | |||||
Voir aussi : Le guide du Japon | |||||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||||
1- Recommandations avant le départ Assurance : souscrivez une assurance qui couvrira les frais médicaux et un rapatriement sanitaire en cas de problème. Les vaccins recommandés : mise à jour du vaccin diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatite B, encéphalite japonaise (si séjour prolongé en zone rurale). Médicaments et ordonnance : ayez toujours sur vous les médicaments dont vous pourriez avoir besoin. N’hésitez pas à vous constituer une trousse à pharmacie avant votre départ et munissez-vous des ordonnances correspondantes. 2 – Les risques de maladies au Japon Maladies dues aux piqûres d’insectes - L’encéphalite japonaise est présente dans le pays. Transmise par les moustiques, les symptômes (fièvre, maux de tête, frissons) passent inaperçus dans 99% des cas. Elle se traduit par une inflammation du cerveau et des paralysies partielles. Elle peut entraîner des séquelles neurologiques. Si votre séjour est prolongé et en zone rurale, consultez votre médecin pour une vaccination. Maladies dues à l’eau et à la mauvaise hygiène - La douve du foie : cette infection est due à la douve, un petit ver plat parasite. Il est présent les végétaux et les poissons d’eau douce. Les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des douleurs abdominales, une grande fatigue, une hypertrophie du foie, un amaigrissement et la jaunisse. Un traitement sur plusieurs semaines par injection de médicaments antiparasitaires est prescrit. Autres maladies infectieuses - Des cas de syndrome pulmonaire par Hantavirus (provoquée par le virus Junin) ont été recensés au Japon. Ce virus, qui peut être mortel, est véhiculé par un rongeur et transmis par voie aérienne ou par contact. Les symptômes de ce virus sont des poussées de fièvre, des douleurs lombaires et/ou abdominales, des maux de tête, des vomissements. - Le Japon fait partie des pays d’Asie du sud-est touchés par le virus du H5N1, connu sous le nom de grippe aviaire. Il ne faut pas, néanmoins, être alarmiste - N’oubliez pas non plus que le Japon n’est pas épargné par le virus du Sida. Attention : si vous ressentez l’un ou plusieurs des symptômes cités ci-dessus, consultez immédiatement un médecin. 3 - Recommandations sur place - Protégez-vous des piqûres de moustiques, en utilisant des insecticides, des répulsifs cutanés, des moustiquaires, surtout si vous séjournez en zone rurale. - Evitez de manger des poissons d’eau douce crus, froids ou insuffisamment cuits pour prévenir la douve du foie. - L’utilisation du préservatif est indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles. 4 - A ne pas oublier dans la valise - Insecticides, répulsifs cutanés, moustiquaires ; - si vous suivez un traitement, vos médicaments et vos ordonnances. |
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Maladies circulatoires
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L’athérosclérose est une maladie de plus en plus courante, à l’origine de nombre d’infarctus du myocarde ou du cerveau. Elle est provoquée par le dépôt de graisses qui bouchent les artères. | |||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||
Qu’est-ce que c’est ? L’athérosclérose est une maladie dégénérative de l’artère. Des plaques de graisse se déposent sur les parois des grandes et moyennes artères. Au fur et à mesure, la graisse continue à s’accumuler sur ces plaques d’athérome. Elle finit par former une petite bosse à l’intérieur de l’artère, qui gonfle et se durcit. Cette bosse peut empêcher la circulation du sang de se faire correctement, d’autant qu’elle se situe souvent au niveau des carrefours et des bifurcations des artères. Elle favorise également la formation de caillots qui, à la faveur de la circulation sanguine, peuvent se déplacer pour aller boucher une artère plus petite, entraînant divers accidents vasculaires. On parle alors de thrombose. Quelles sont les causes ? L’athérosclérose est provoquée par des dépôts de graisses lipidiques : l’excès de cholestérol dans le sang (hypercholestérolémie) est donc une cause majeure de cette pathologie. D’autres pathologies favorisent l’apparition de ces plaques: l’hypertension, le diabète mal soigné, le tabagisme, le surpoids sont des causes d’athérosclérose. On note également que certaines personnes ont un terrain héréditaire favorisant l’apparition de cette maladie. En outre, l’athérosclérose est plus fréquente chez les hommes, notamment après 60 ans. Quels sont les symptômes ? Les symptômes n’apparaissent que tardivement, lorsque la plaque d’athérome est telle qu’elle commence à empêcher la circulation correcte du sang. Les signes varient selon l’endroit où l’athérosclérose pose problème. Le malade peut ressentir de simples douleurs dans les jambes ou subir une crise d’angor, plus connue sous le nom d’angine de poitrine : le cœur ne reçoit plus assez de sang, donc plus assez d’oxygène pour bien fonctionner, ce qui provoque une douleur dans la poitrine. Les accidents ischémiques transitoires peuvent également constituer un signe. Ce sont de petits accidents vasculaires au cerveau, qui provoquent des troubles temporaires et réversibles. Tous ces symptômes sont le signe d’une athérosclérose déjà avancée, ils doivent donc vous pousser à subir des examens approfondis. Comment établit-on le diagnostic ? Pour confirmer l’athérosclérose, il faut pratiquer une angiographie ou une échographie doppler. Quelle est l’évolution ? Non traitée, l’athérosclérose peut être responsable d’infarctus du myocarde et d’autres accidents vasculaires potentiellement mortels. Quel est le traitement ? Le principal traitement consiste à enrayer l’hypercholestérolémie. Il convient d’abord d’adopter une alimentation saine et davantage d’exercice physique. Ces simples habitudes de vie peuvent faire baisser le taux de cholestérol. Si cela ne suffit pas, le médecin peut prescrire un hypocholestérolémiant. En parallèle, il faut limiter au maximum les facteurs de risques : traitement de l’hypertension et du diabète, perte de poids lorsque c’est nécessaire, etc. Qui consulter ? Le médecin traitant. Avertissement : les fiches Maladies sont desfiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui enconséquence doivent faire l’objet de vérifications. En aucun cas, cesinformations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ousoigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L’InternauteMagazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de laconsultation des fiches Maladies. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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L’embolie pulmonaire constitue une urgence médicale. Elle frappe environ 100 000 personnes en France chaque année et s’avère fatale dans près de 20 % des cas. | |||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||
Qu’est-ce que c’est ? L’embolie pulmonaire survient lorsque le réseau artériel des poumons est partiellement ou totalement obstrué par un ou plusieurs caillots de sang. Ces caillots se sont la plupart du temps formés contre les parois des veines profondes des membres inférieurs. Un jour, ils se détachent et remontent jusqu’au cœur, qui les éjecte dans l’artère pulmonaire. Plus on s’éloigne du cœur, plus le diamètre des artères est petit : les caillots finissent donc par se coincer. Selon l’ampleur de l’obstruction, l’embolie peut être fruste (peu grave, parfois asymptomatique) ou massive (pronostic vital engagé). Dans tous les cas, le patient doit être hospitalisé pour recevoir les soins. Quelles sont les causes ? Dans la majorité des cas, l’embolie pulmonaire est la conséquence d’une thrombose veineuse, c’est-à-dire d’un caillot qui s’est formé dans une veine puis est remonté. Ces caillots se forment lorsque le sang stagne trop longtemps au même endroit. Ainsi, les femmes venant d’accoucher, les patients qui ont subi une intervention chirurgicale ou les personnes qui effectuent des vols long courrier sont plus à risque de faire une embolie pulmonaire. Les personnes victimes de cancers ont également plus de risques de développer cette pathologie. Certaines maladies héréditaires de la coagulation sont également responsables. Si le sang est trop épais, il formera plus facilement des caillots. Quels sont les symptômes ? L’embolie pulmonaire ne se manifeste pas par des symptômes clairs et typiques : ils peuvent varier d’une personne à l’autre et selon la gravité de l’atteinte (sans être forcément proportionnels, d’ailleurs). Si l’apparition est brutale, on peut constater une gêne respiratoire, une douleur plus ou moins vive à la base du thorax, une accélération du rythme cardiaque, des signes d’angoisse et, parfois, des crachats de sang. L’embolie massive peut conduire à un arrêt cardiaque. S’il s’agit d’une forme modérée, elle peut se manifester par une simple fièvre et une douleur thoracique, voire être pratiquement asymptomatique. Comment établit-on le diagnostic ? Pour établir le diagnostic, outre les symptômes, le médecin effectuera une prise de sang pour y doser le taux d’oxygène et de CO2. En cas d’embolie, ces deux taux risquent d’être en-dessous de la normale. D’autres examens doivent être faits pour confirmer la suspicion d’embolie : radio pulmonaire, scanner thoracique ou scintigraphie pulmonaire. Quel est le traitement ? Le traitement consiste à dissoudre le caillot qui bouche l’artère. Selon la gravité de la situation, on utilisera différentes méthodes. S’il n’y a pas d’urgence vitale, l’héparine est recommandée. La fibrinolyse permet de disloquer le caillot en quelques heures. Le patient étant en manque d’oxygène, il lui en sera donc administré. Tous ces soins nécessitent une hospitalisation en urgence. Qui consulter ? - Le médecin traitant. - Le Samu. - Les urgences de l’hôpital. Avertissement : les fiches Maladies sont des fiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui en conséquence doivent faire l’objet de vérifications. En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ou soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L’Internaute Magazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de la consultation des fiches Maladies. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Les hémorroïdes sont des dilatations veineuses situées autour de l’anus ou dans le rectum. La plupart du temps bénignes, elles sont toutefois souvent très douloureuses. | |||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||
Qu’est-ce que c’est ? Les hémorroïdes sont des varices des veines situées dans l’anus ou le rectum. On parle d’hémorroïdes internes lorsqu’elles sont situées à l’intérieur et externes lorsque ces varices tapissent le pourtour de l’anus. Si des hémorroïdes internes sont très dilatées, elles peuvent ressortir de l’anus, on parle alors de prolapsus hémorroïdaire. Cette pathologie est assez courante chez l’adulte et toucherait même, selon certaines études, la moitié des personnes de plus de cinquante ans. Les hémorroïdes peuvent devenir chroniques. Quels sont les facteurs de risque ? L’apparition de ces varices est due à une pression veineuse trop forte. Il existe donc divers facteurs de risque. - La constipation chronique. - Le surpoids. - Le fait de porter des charges trop lourdes. - Certains sports qui nécessitent des efforts violents. - La station assise ou debout prolongée (plusieurs heures). Certaines personnes présentent également plus de risques : - Les femmes enceintes. - Les femmes en période de menstruation. - Les personnes dont un proche parent souffre d’hémorroïdes. Quels sont les symptômes ? Attention, les hémorroïdes sont parfois asymptomatiques. Mais dans la plupart des cas, on constate : - Une sensation de pesanteur anale s’il y a une inflammation locale (impression que le rectum est plein). - Brûlures voire démangeaisons lorsqu’on va à la selle. - Douleurs violentes, parfois intolérables, lorsqu’un prolapsus hémorroïdaire se trouve « étranglé ». - Saignements durant la défécation. - Protubérances bleutées au niveau de l’anus. Quelles sont les complications possibles ? Parfois, les crises peuvent revenir régulièrement et souvent, on parle alors d’hémorroïdes chroniques.Les hémorroïdes peuvent également s’infecter ou un caillot de sang peut se former à l’intérieur : il s’agit d’une thrombose veineuse. Quels sont les traitements disponibles ? - Laxatifs non-irritants. - Anti-inflammatoires. - Médicaments pour améliorer la circulation sanguine et la tonicité veineuse. - Antiseptiques et anesthésiques locaux. - Injections sclérosantes, ligature qui serre la base de l’hémorroïde ou cryothérapie (interventions réalisables par voie endoscopique). - Si ces méthodes ne fonctionnent pas, l’ultime recours est une intervention chirurgicale qui consiste en l’ablation des hémorroïdes. Qui consulter ? Un médecin généraliste. Avertissement : les fiches Maladies sont des fiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui en conséquence doivent faire l’objet de vérifications. En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ou soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L’Internaute Magazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de la consultation des fiches Maladies. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Parmi les hypertendus, environ 50 % ignorent leur état. Et pour cause, avoir de l’hypertension ne donne pas de symptômes particuliers. En revanche, les conséquences à long terme peuvent être graves. Il faut donc la surveiller régulièrement. | |||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||
Qu’est ce que c’est ? Une hypertension est une tension supérieure à 14/9 au repos sur plusieurs semaines. Le premier chiffre correspond à la pression artérielle systolique (pression sanguine maximale exercée contre la paroi des artères) et le second à la pression artérielle diastolique (pression sanguine minimale exercée contre la paroi des artères). Quelles sont les facteurs de risque ? Dans 90% des cas, l’hypertension est dite "essentielle". Elle n’a pas de cause particulière. Par contre, elle est associée à des facteurs de risque : -Une consommation excessive d’aliments riches en sel. -Une alimentation non équilibrée : riche en matières grasses et pauvre en fruits et légumes. -La sédentarité : une activité physique insuffisante. -L’excès de poids. -Une consommation excessive d’alcool. -Le tabagisme. -Le diabète : les diabétiques sont deux fois plus sujets à l'hypertension que les non-diabétiques. -Le sexe (les hommes ont plus de risques). Quelles sont les signes ? L’hypertension ne se voit pas et ne se sent pas. Elle est généralement dépistée à l’occasion d’une visite médicale. C’est la raison pour laquelle il faut faire mesurer régulièrement votre tension. Quand faire prendre sa tension ? A partir de 40 ans, la mesure de la tension est recommandée une fois par an. Si l'un de vos parents a été soigné pour une hypertension avant l'âge de 50 ans, le dépistage annuel est souhaitable à partir de l'âge de 20 ans. Quelles sont les complications ? Plus la tension est haute, plus le risque de maladies cardiovasculaires est élevé. En effet, l’hypertension favorise la formation de plaques d’athérome sur la paroi des vaisseaux. Ils deviennent alors plus étroits et plus rigides. Et surtout, ils risquent à terme de se boucher (thrombose). Selon l’artère bouchée, cela peut conduire à un accident vasculaire cérébral (artère du cou), une artérite (artère de la jambe) ou un infarctus (artère du cœur). De plus, si l’hypertension n’est pas soignée elle devient à terme dangereuse pour les reins (risque d’insuffisance rénale) et pour les yeux (risque de lésions de la rétine). Quels sont les traitements ? Le traitement repose sur deux principes complémentaires : -La prescription de médicaments par le médecin si besoin. La prise de ces médicaments doit être rigoureuse pour un résultat efficace. -Un mode de vie plus sain : régime alimentaire moins riche en sel, perte de poids, exercice physique, sevrage tabagique… De plus, l’hypertendu doit voir son médecin tous les 3 à 4 mois pour contrôler sa tension. Il peut également la mesurer lui-même à domicile grâce à des tensiomètres homologués vendus en pharmacie. Lire aussi : L'Internaute Santé, Prévention : connaissez-vous votre tension ? Avertissement : les fiches Maladies sont des fiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui en conséquence doivent faire l’objet de vérifications. En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ou soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L’Internaute Magazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de la consultation des fiches Maladies. |
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Re: Santé > Pratique > Sécurité sociale
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Lorsque le cœur n’arrive plus à assumer ses fonctions, on parle d’insuffisance cardiaque. L’hypertension, une maladie cardiaque ou pulmonaire par exemple peuvent être à l’origine de l’insuffisance. Ainsi, son traitement repose avant tout sur celui de sa cause, tout en contrôlant les symptômes. | |||
Voir aussi : Prévenir l'infarctus | |||
Dernière mise à jour : novembre 2009 | |||
Qu’est ce que c’est ? On parle d’insuffisance cardiaque lorsque le cœur n’arrive plus à assumer ses fonctions de pompe et de propulsion du sang. Elle toucherait environ 1 million de personnes en France. Sa prévalence augmente avec l’âge : si 1% de la population générale est touchée, ce sont 5% des plus de 65 ans qui le sont. L’insuffisance cardiaque est une maladie grave. Dans une étude de référence ayant suivi pendant une durée médiane de 15 ans, des patients en insuffisance cardiaque clinique, le taux de survie à 5 ans était de 25% chez l’homme et de 38% chez la femme. Son pronostic est étroitement lié à la sévérité de la maladie. L’insuffisance cardiaque peut atteindre le cœur gauche, le cœur droit ou les 2. Quelles sont les causes ? L’insuffisance cardiaque résulte le plus souvent d’une complication d’une maladie cardiaque. Selon le côté atteint, les causes ne sont pas les mêmes. Insuffisance cardiaque gauche : elle peut être consécutive à : - Hypertension artérielle. - Atteinte valvulaire. - Maladie cardiaque congénitale - Cardiopathie ischémique. - Myocardiopathie. L'insuffisance cardiaque droite peut être due à : - Hypertension artérielle pulmonaire, elle-même causée par une affection pulmonaire. - Cardiopathie congénitale. Quels sont les symptômes ? Insuffisance cardiaque droite Elle provoque essentiellement une gêne respiratoire qui, au début, ne s’observe que pendant ou après un effort physique. Puis, au fur et à mesure, elle s’amplifie et persiste, même au repos. Le malade peut également être réveillé la nuit par une crise d’œdème aigu pulmonaire (inondation des poumons par du plasma sanguin) avec gêne respiratoire aiguë, respiration bruyante, sueurs,et expectoration mousseuse. Ce genre de crise nécessite un traitement d’urgence. Insuffisance cardiaque droite Elle crée une hyperpression dans le système veineux, responsables de dilatation des veines jugulaires au niveau de cou, d’une augmentation du volume du foie, d’œdème des chevilles et des jambes et parfois, de gêne abdominale accompagnée de troubles digestifs. Quelles sont les complications possibles ? Tout dépend des causes de l’insuffisance. Lorsqu’elles sont curables, il n’y a pas de complication et le patient peut s’en remettre. Par contre, si ça n’est pas le cas, il peut y avoir une augmentation de l’intensité et de la fréquence des symptômes jusqu’à la remise en question du pronostic vital. Comment faire le diagnostic ? Le diagnostic de l'insuffisance cardiaque nécessite un examen physique et l'étude des antécédents médicaux. Les symptômes présentés par le patient (essoufflement, fatigue, enflure au niveau des chevilles) conduiront le médecin à soupçonner une insuffisance cardiaque. L'examen physique comprendra une auscultation et la recherche des bruits du cœur et des bruits respiratoires qui soulignent une insuffisance cardiaque. Des facteurs de risque (hypertension, excès pondéral, diabète sucré, etc.) associés à l’insuffisance seront également recherchés par le médecin. Si les symptômes et l'examen ne confirment pas la présence d'une insuffisance cardiaque, le professionnel de la santé pourra prescrire des examens complémentaires : radiographie des poumons, échocardiogramme par exemple. Qui consulter ? Un médecin généraliste dans un premier temps, puis vers un cardiologue. Quels sont les traitements ? Non traitée, l’insuffisance cardiaque peut se solder par un arrêt cardiaque ou un mort subite. C’est pourquoi il est très important de s’en préoccuper au plus vite. Généralement, le traitement de l’insuffisance cardiaque est celui des symptômes et si possible, de la cause. Dans un premier temps, il s’agit donc de contrôler l’évolution de l’insuffisance. Cela passe par le repos le plus complet qui est imposé au malade (qui doit rester alité et faire le minimum d’efforts) et par la réduction du taux de sel dans l’alimentation. Cette mesure est destinée à soulager l’organisme de son excès d’eau et de sel qui diminuent le volume de sang circulant. Dans certains cas, des vasodilatateurs peuvent être administrés. Une fois l’insuffisance contrôlée, il s’agit de s’attaquer aux causes mêmes. La plupart d’entre elles peuvent être soit éliminées, soit atténuées. Dans les cas où ni les médicaments, ni le traitement de la cause ne sont suffisants, la mise en place d’un pacemaker avec plusieurs sondes peut diminuer les symptômes. Lorsque tous les traitements ont échoué, la dernière alternative est la greffe cardiaque. Avertissement : les fiches Maladies sont desfiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui enconséquence doivent faire l’objet de vérifications. En aucun cas, cesinformations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ousoigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L’InternauteMagazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de laconsultation des fiches Maladies. |
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Jambes lourdes, crampes nocturnes et autres impatiences sont le lot quotidien des 18 millions de Français victimes d’insuffisance veineuse. | |||
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Qu’est ce que c’est ? L’insuffisance veineuse est liée à un mauvais fonctionnement des valves veineuses qui permettent au sang non oxygéné de remonter depuis les organes périphériques jusqu’au cœur. Résultat, le retour du sang vers le cœur se fait mal, le sang stagne et altère peu à peu les parois des veines. Quelles sont les causes et les facteurs aggravants ? - L’hérédité est l’un des principaux facteurs. Avoir un parent variqueux augmente de 45 % les risques d’être atteint de varices. - L’âge : ¼ de la population touchée est âgée de 30 à 40 ans. A partir de 60 ans, 65 % est concernée. - La position debout ou assise prolongée. - Autres : les variations hormonales (pilule contraceptive, grossesses multiples), le surpoids, la sédentarité, le voyage en avion (syndrome de la classe économique), la chaleur, le tabac, l’alcool, les talons hauts, les vêtements trop serrés… Quels sont les symptômes ? - Signes fonctionnels : jambes lourdes, crampes (surtout nocturnes), impatiences, picotements et engourdissements. - Signes physiques : œdèmes, varices, varicosités, télangiectasies (minuscules vaisseaux en étoiles de coloration rouge-violacée). Quelles sont les complications possibles ? Si l’insuffisance veineuse, à l’origine des varices, n’est pas prise en charge, un ulcère variqueux peut alors se former. L’oxygénation insuffisante des tissus environnant les varices va induire la formation de plaques rougeâtres sur la peau (eczéma variqueux). Sous l’effet d’un choc ou de grattage, elles vont s’ouvrir en des plaies difficilement cicatrisables. C’est l’ulcère. Il faut consulter rapidement car il peut y avoir également un risque de phlébite (thrombophlébite ou thrombose veineuse) qui est un trouble cardiovasculaire, causé par la présence d’un caillot dans la veine. Le caillot peut interrompre partiellement ou totalement la circulation sanguine. S’il touche une veine superficielle ou une veine profonde, le risque d’embolie pulmonaire est important. Qui consulter ? Un phlébologue. Comment faire le diagnostic ? L’écho doppler est une véritable cartographie des veines. Cette technique, indolore et rapide, permet de visualiser l’état et le diamètre des parois. Il indique ainsi les éventuels rétrécissements, dilatations des veines ou la présence de caillots. Quels sont les traitements ? Il existe deux types de stratégies : - La voie médicamenteuse avec les veinotoniques associée à des règles hygiéno-diététiques strictes. De plus, les bas de contention soulagent des douleurs en aidant le retour veineux. - La voie chirurgicale : pour le traitement des varices. Si celles-ci sont petites, la sclérothérapie permet d’injecter un produit irritant qui bouche la veine malade. Pour les plus grosses, on fera appel au stripping qui consiste à retirer la veine. Depuis peu, il existe de nouvelles techniques qui présentent l’avantage de brûler directement la veine de l’intérieur, sans incision, soit à l’aide d’une fibre laser, soit à l’aide d’une sonde. Lire aussi : L'internaute Santé, l'interview du Dr Zuccarelli spécialiste des varices Avertissement : les fiches Maladies sont des fiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui en conséquence doivent faire l’objet de vérifications. En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ou soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L’Internaute Magazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de la consultation des fiches Maladies. |
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