Oiseaux de France
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Re: Oiseaux de France
Aigle des steppes
Identification :
La femelle est plus grande que le mâle. Chez l'aigle des steppes adulte, le corps et les petites couvertures sous-alaires sont brun-tabac foncé, assez uniforme, avec souvent la gorge plus claire. Les rémiges et les rectrices sont plus pâles et plus grises, barrées de sombre, avec une bande terminale large. Il est complètement sombre dessus, mais la base des primaires est plus pâle et il a une tache rousse sur la nuque.
Le bec est jaune, avec les commissures jaune vif. Les pattes sont jaunes.
Les juvéniles ont une large bande blanche au milieu de la partie inférieure de l'aile, qui s'estompera au fur et à mesure que le plumage adulte poussera, en deux ans environ. Ils portent un plumage brun-gris plus ou moins pâle avec des taches jaune roussâtre sur les épaules. Le dessous des ailes est roux.
Chant : Aigle des steppes glapit, trompette. L'aigle des steppes est habituellement silencieux, en particulier en migration.
Habitat : Il vit dans les steppes et les zones semi-désertiques. Il niche dans les zones de basse montagne et de collines. Appréciant les territoires dégagés propices à la prédation, il peut vivre à des altitudes moyennes.
Comportements : Pour se nourrir, l'aigle des steppes plane assez haut, et plonge littéralement sur ses proies. Il se place aussi en embuscade, en attente à l'entrée d'un terrier, et attrape aussi ses proies en marchant sur le sol. Il est d'ailleurs doté de serres puissantes, adaptées à son mode de vie. Il passe la majeure partie du temps au sol.
C'est un rapace migrateur. Dès le début de l'automne, il quitte les steppes pelées d'Asie Centrale en direction des savanes du Soudan, de l'Ethiopie et de tout l'est africain jusqu'au Botswana.
Vol : L'aigle des steppes a un vol actif, mais assez lourd. Ses battements sont assez lents et profonds. Il plane avec les ailes tendues au niveau du corps, ou avec la main légèrement incurvée vers le bas.
Nidification : L'aigle des steppes construit son nid sur le sol ou sur un arbuste. Il est situé de façon à offrir une large vue sur les alentours. C'est une plate-forme faite de branchages, souvent de un mètre de large, tapissée de petites brindilles et de matériaux trouvés sur le secteur.
La femelle dépose 1 à 3 oeufs. L'incubation dure environ 45 jours. Les poussins sont couverts de duvet blanc à la naissance, devenant blanc grisâtre un peu plus tard. Les jeunes abandonnent le nid au bout de deux mois.
Régime : L'aigle des steppes consomme des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des insectes. Il peut consommer des milliers de sauterelles quand la saison des insectes bat son plein. En hiver, il recherche les termites. Il s'alimente aussi de charognes de petits animaux.
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Re: Oiseaux de France
Aigle ibérique
Identification :
L'aigle impérial est un des oiseaux de proie les plus rares sur le continent européen, et se caractérise, en ce qui concerne la sous espèce d'Aldebert qui se reproduit uniquement dans la péninsule ibérique, par une description dans la coloration du plumage qui le différencie assez nettement de la race type heliaca.
Il s'agit d'un aigle de fort constitution, au dessus presque uniformément marron-rougeâtre sur lequel se détachent des taches irrégulières de couleur blanche au niveau des épaules, d'une surface légèrement plus étendue que celle de la forme heliaca. Le plumage des adultes est marron très sombre, avec parfois des tons rougeâtres dans la partie supérieure du dos.
Les plumes de la tête et du cou sont très claires et de forme caractéristique lancéolée, habituellement jaunâtres ou blanc crémeux, et perçues à distance comme complétement blanches, surtout chez les aigles d'un grand âge. Le front est marron obscur, parfois presque noir, mais le détail le plus remarquable de son plumage est sans doute constitué par le bord antérieur blanc des ailes et par les les taches blanc pur des épaules, de dimension variable, probablement en relation avec l'âge des oiseaux. La partie supérieure de la queue est gris clair, fréquemment presque blanche ou pointillée de marron avec une large bande subterminale noire et les pointes des rectrices blanches. Le reste du plumage est marron obscur presque noirâtre. L'iris a une couleur noisette, la cire et les pattes sont jaunes.
Les aiglons sont de couleur rougeâtre pâle avec la gorge blanchâtre, de même que le croupion . La queue peut être marron rougeâtre ou grisâtre avec l'extrémité jaune ocre, couleur qu'ils perdent rapidement à la première mue. En vol, on distingue facilement une tache étendue blanchâtre à la base des primaires. L'iris est marron foncé, la cire et les pattes jaunes. Aux alentours de deux ou trois ans, apparaissent des plumes marron sombre sur la gorge, la poitrine et sur les parties supérieures et inférieures des ailes. Le ventre demeure encore jaunâtre.
Le plumage adulte définitif est atteint entre l'âge de 6 et 8 ans.
Chant : Aigle ibérique glapit, trompette.
Habitat : L'aigle d'Aldebert vit dans des zones de montagne, mais à une altitude pas très élevée puisque l'espèce requiert pour nicher des arbres de grande taille et des terrains dégagés au pied des pentes pour chasser. Il vit également souvent à basse altitude dans des prairies avec des arbres clairsemés. Il semble alors que son habitat soit logiquement conditionné par l'abondance des proies de telle sorte qu'il peut réduire la superficie de son territoire si la densité en aigles est importante. Dans ces conditions, les nids peuvent être séparés entre eux par de courtes distances. Dans le sud-ouest de la péninsule ibérique, les biotopes de l'aigle impérial coïncident sensiblement avec ceux du vautour moine. Son nid se rencontre souvent à proximité de celui de ce dernier. Cette présence importante dans le cadran sud-ouest des provinces espagnoles peut surtout s'expliquer par l'abondance dans cette zone de lagomorphes (lapins de garenne, lièvres) qui semblent constituer une part primordiale dans son alimentation.
Comportements : La population ibérique, sous-espèce Aldaberti, est sédentaire, effectuant de courts déplacements, contrairement à l'espèce type de l'aigle impérial du sud-est de l'Europe qui est partiellement migratrice et entreprend un long périple vers le nord de l'Afrique Tropicale au début de l'automne. On n'a aucune peuve évidente de son habileté à capturer les proies en vol, on n'a, par contre, aucun doute en ce qui concerne sa dextérité à saisir les oiseaux de moyenne et de petite taille lorsqu'il sont posés au sol. Par conséquent, son terrain de chasse préféré est constitué par des espaces dégagés, dépourvus d'arbustes, de brousailles. Le vol de chasse s'effectue à moyenne altitude, et lorsque le rapace a repéré sa proie, il se lance dans un piqué, marque quelques temps d'arrêt avant de fondre sur sa proie. Durant sa ronde observatoire, l'aigle d'Aldebert survole avec insistance d'un vol lent et pesant les cours de fermes et il n'est pas impossible que quelques volailles domestiques figurent au nombre de ses victimes.
Nidification : Le nid est une énorme structure que l'on peut voir de loin lorsqu'elle est située sur un chêne-liège solitaire. Parfois, il est très petit ne dépassant pas un mètre de diamètre. Chaque couple d'aigles d'Aldebert possède en général deux ou trois nids qu'il utilise à tour de rôle, alors que ceci ne ne semble pas une norme en usage chez l'aigle impérial qui utilise fréquemment le même nid pendant plusieurs années consécutives. On peut qualifier de mesure standard les nids qui possèdent une dimension de 1 mètres 50 sur 60 centimètres d'épaisseur mais ces dimensions sont valables uniquement pour les nids qui sont construits pour la première fois. Ceux qui sont utilisés pendant plusieurs années de rang deviennent rapidement ces énormes structures que l'on a déjà décrites et qui atteignent deux mètres de diamètre et autant de profondeur. Il est construit de branches sèches, recouvert d'herbes sèches et de rameaux verts. Les matériaux sont collectés par les deux adultes mais la plus grande partie de l'architecture est réalisée par la femelle seule à l'intérieur du nid. La construction d'un nouveau nid est très longue et il est difficile de savoir quand elle commence réellement, mais le transfert des matériaux s'intensifie particulièrement vingt jours avant la ponte du premier oeuf. La réparation ou la réfection d'un nid déjà utilisé les années précédentes peut prendre 10 à 15 jours et parfois plus.
Les vols nuptiaux diffèrent peu de ceux des autres espèces. Les deux complices s'élèvent dans les airs en s'accompagnant de cris typiques que l'on peut assimiler à des aboiements courts et rauques. La femelle et le mâle effectuent un piqué l'un vers l'autre et celui qui se situe en dessous tourne les épaules et présente ses serres à son partenaire. La ponte consiste généralement en deux ou trois oeufs, exceptionnellement quatre qui sont déposés dans les premiers jours de mars, bien qu'on ait connaissance de certaines pontes effectuées en mai. L'incubation commence après la ponte du second. Dans tous les cas connus, les deux premiers poussins naissent simultanément alors que le troisième n'éclot qu'après un délai de quatre jours supplémentaires. Par contre , en cas d'une ponte minimale de deux oeufs, la couvaison commence dès le premier Les oeufs sont habituellement de couleur blanchâtre tachetés de brun et marqués de petits points gris ou violacés et de rares points marrons. L'incubation, qui dure 43 jours, est assurée par les deux sexes, quoique majoritairement par la femelle qui est ravitaillée par le mâle au nid.
A partir de quinze jours, les aiglons commencent à acquérir leurs premières plumes. Au bout de 55 jours, ils sont complètement emplumés et les plus précoces quittent le nid en direction des branches voisines quelques jours plus tard. Après l'abandon du nid, les aiglons restent dans la même zone, et bien sûr, retournent au même arbre dans lequel était situé le nid, sans être attaqués par les adultes bien que celà fasse déjà plusieurs mois qu'ils se soient séparés.
Régime : L'aigle d'Aldebert a un régime assez varié. Son menu est composé principalement de mammifères de taille moyenne au rang desquels il faut toutefois privilégier les lièvres et les lapins de garenne. Mais il ne dédaigne pas pour autant les oiseaux de bonne taille, en particulier les espèces cynégétiques (perdrix, cailles), et les reptiles, presque exclusivement des lézards. Il consomme également les charognes et les carcasses encore fraîches d'animaux domestiques. L'attaque de jeunes chevreaux ou d'agneaux est improbable mais il consomme assez souvent leurs cadavres s'ils sont abandonnés sur le terrain. Il convient également d'insister sur le fait que les poissons et les insectes constituent une part non négligeable de son alimentation.
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Re: Oiseaux de France
Aigle impérial
Identification :
Chez l'adulte, le plumage est brun-noir avec une exception marquante pour les scapulaires -épaules- qui sont blanches. La queue grise avec une large bande terminale noire est plus courte que celle de l'aigle royal. La nuque jaune-crème, caractère discriminant essentiel, se repère de très loin. Les immatures ont une coloration brun roussâtre. L'aigle impérial n'acquiert son plumage définitif que vers l'age de 5 ou 6 ans.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Aigle impérial glapit, trompette. Son cri est plus bruyant que celui des autres espèces du genre Aquila, à l'exception de l'aigle royal. C'est typiquement une série rapide d'aboiements sonores "aok-aok-aok-aok...........".
Habitat : Il fréquente surtout les steppes boisées avec arbres isolés, mais il n'est pas rare dans les steppes sans arbres avec ravins boisés et vallées érodées, et les steppes cultivées ouvertes. Le manque d'arbres propices à la nidification peut constituer un facteur limitant, notamment dans les steppes d'Asie Centrale. Dans ces régions les arbres assez importants pour supporter un nid de cet acabit sont rares, si bien que la densité est faible et les aigles très dispersés bien que les proies soient en quantité suffisante.
Distribution : Europe Centrale et de l'Est jusqu'au lac Baïkal, Portugal, Espagne pour la sous-espèce Aquila aldaberti.
Comportements : Les espèces méridionales sont sédentaires. Les plus nordiques et septentrionales sont migratrices. Le départ s'effectue en septembre et le retour en février-mars. L'aigle impérial possède une technique efficace pour économiser son énergie en migration. Ses larges ailes peuvent profiter des courants thermiques qui sont des colonnes d'air chaud ascendant. Il plane ainsi des heures, décrivant des cercles au dessus d'un courant, puis se laisse glisser jusqu'au suivant où il recommence son manège. L'aigle exploite ces courants au-dessus des terres et évite les étendues d'eau froide où ils n'existent pas. Il peut ainsi parcourir des milliers de kilomètres sans effort apparent. L'aigle impérial chasse souvent en couple, un oiseau débusquant la proie et l'autre la capturant. On ignore s'il s'agit d'une tactique délibérée, ou si c'est purement le fruit du hasard, le second aigle bénéficiant alors de l'échec du premier.
Nidification : L'aire, construite par les deux partenaires, se situe le plus souvent au sommet d'un grand arbre isolé. S'il n'est pas dérangé, le couple, qui reste uni pour la vie, peut réutiliser le même pendant de nombreuses années consécutives. En avril, la femelle pond 2 à 3 oeufs qu'elle couve seule. L'incubation dure environ 43 jours au cours desquels le mâle s'occupe du ravitaillement. Les aiglons restent au nid de 65 à 77 jours et même après l'envol, la famille reste unie tout l'hiver. Le premier oeuf pondu éclot toujours en premier, c'est pourquoi l'un des aiglons est toujours plus gros que les autres. Chez la plupart des rapaces, le plus âgé des jeunes reçoit plus de nourriture et peut même tuer ses compagnons. Cette pratique est connue sous le nom de "caïnisme". Cependant, chez les aigles impériaux, les couvées de deux aiglons sont très fréquentes
Régime : Trop grand et trop lourd pour chasser les proies en vol, l'aigle impérial les chasse à l'affût et les capture au sol. Son menu principal comprend essentiellement des petits mammifères tels que les marmottes, les lapins de garenne, les lièvres et les rongeurs de taille modeste. Le reste de ses prises est constitué par des oiseaux, perdrix ou espèces aquatiques en ce qui concerne les aigles ibériques. En période de reproduction, il chaparde les jeunes oisons au nid. A l'occasion, il ne dédaigne pas les charognes.
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Re: Oiseaux de France
Aigle pomarin
Identification :
L'aigle pomarin est un rapace diurne au bec crochu, aux serres puissantes et aux ongles acérés. Il possède de longues ailes larges. L'aigle pomarin ressemble à l'aigle criard. C'est un aigle de petite taille au dessus brun clair. Quelques taches plus claires sur la couverture alaire. Sus-caudales marquées de blanc. Sexes semblables.
Mythologie - Symboles : Symbole de la victoire, les Assyriens, les Perses et les Romains le plaçaient, les ailes déployées, au dessus des étendards.
C'est parce que l'aigle s'élevait à des hauteurs considérables que les Romains en avaient fait l'oiseau de Jupiter et le considéraient comme messager des dieux.
Après la retraite de sa fille Hébé, Zeus descendit sur terre, pour chercher un autre échanson (sommelier), il se transforma en aigle, et c'est sous cette forme qu'il enleva Ganymède fille de Tros
Certains indiens d'Amérique ornaient leurs coiffes de guerres de plumes d'aigles. Pour les Aztèques, il représentait la course du soleil.
Chant : L' Aigle pomarin glapit, trompette. Cri aigu et puissant quand il est près de son nid tyûck tyûck tyûck.
Habitat : L'aigle pomarin habite dans des forêts caducifoliées, de conifères ou mixtes, et dans les paysages boisés avec champs et plaines près de l'eau.
Comportements : Autrefois, les Tartares employaient l'aigle pomarin avec succès pour chasser le lièvre, le renard, l'antilope et le loup. Comme il était trop lourd pour le porter sur le poing à la manière des fauconniers, ils le plaçaient sur le devant de leur selle et le moment venu, lançaient l'animal sur la proie.
L'aigle pomarin chasse dans les zones humides de son habitat, et dans les prairies. Il utilise pour cela trois techniques. Il peut rechercher des proies en vol, en décrivant des cercles à quelques dizaines de mètres de hauteur et en plongeant sur sa proie. Il chasse à l'affût depuis un perchoir. Mais il peut aussi chasser tout en marchant au sol, ses pattes longues et peu emplumées le lui permettent.
Les parades commencent dès l'arrivée sur les aires de nidification. Le couple, qui semble uni pour la vie, défend les alentours du nid qui peut être utilisé plusieurs années de suite.
Vol : L'aigle pomarin plane avec les ailes légèrement baissées. Il pratiquera le vol sur place occasionnellement.
Nidification : Le nid de l'aigle pomarin est construit par les deux adultes, à environ 15 mètres au-dessus du sol, dans un arbre. C'est une plate-forme faite de rameaux de bois, et tapissée de brindilles vertes et parfois d'herbes. La femelle dépose deux oeufs blanchâtres tachetés de brun. L'incubation dure environ 36 à 41 jours, assurée par la femelle qui commence à couver dès le premier oeuf pondu.
Les poussins sont couverts de duvet blanc grisâtre à la naissance. Un seul des deux poussins arrivera à survivre et quittera le nid vers l'âge de 51-58 jours, et devient indépendant trois à quatre semaines plus tard.
Régime : Son régime alimentaire est très varié : depuis des mammifères de petite taille (campagnols, levrauts), des oiseaux d'espèces très différentes, des amphibiens, des reptiles, et jusqu'à des tortues (Testudo).
L'aigle pomarin peut modifier son alimentation selon le climat et les proies disponibles.
Protection / Menaces : Dans l'Union-Européenne, la population nicheuse semble stable, 200 couples environ. Très vulnérable à la disparition de son habitat, le déboisement de la forêt pour l'agriculture constitue une grave menace pour l'espèce. De la même façon, les dérangements des travaux forestiers pendant la nidification ont un effet très négatif.
On estime aujourd'hui que les populations d'aigles pomarins sont saines et stables.
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Re: Oiseaux de France
Aigle royal
Identification :
L'aigle royal est le roi des rapaces diurnes, l'appellation aigle doré lui vient de la couleur des plumes qui lui couvrent la nuque et l'occiput. Ses serres puissantes, ses ongles acérés lui permettent à la fois de se percher et de chasser des proies qu'il dépece de son bec crochu. Ses ailes larges, arrondies et une envergure de plus de 2 mètres font de lui un des plus grands rapaces du monde. Le plumage sombre uniforme avec des taches blanches aux ailes et à la base de la queue est semblable aux deux sexes.
Son acuité visuelle, 8 fois supérieure à celle de l'homme, lui permet de repérer ses proies très haut dans le ciel
En captivité, certains aigles ont vécu jusqu'à l'âge de 45 ans.
Mythologie - Symboles : Symbole de la victoire, les Assyriens, les Perses et les Romains le plaçaient, les ailes déployées, au dessus des étendards.
C'est parce que l'aigle s'élevait à des hauteurs considérables que les Romains en avaient fait l'oiseau de Jupiter et le considéraient comme messager des dieux.
Après la retraite de sa fille Hébé, Zeus descendit sur terre, pour chercher un autre échanson (sommelier), il se transforma en aigle, et c'est sous cette forme qu'il enleva Ganymède fille de Tros
Certains indiens d'Amérique ornaient leurs coiffes de guerres de plumes d'aigles. Pour les Aztèques, il représentait la course du soleil.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana L' Aigle royal glapit, trompette. Généralement silencieux, il émet parfois des miaulements hié ou des aboiements proches de celui de la buse variable. kié
Habitat : Habitant de l'Europe, l'aigle royal est un rapace habituellement sédentaire qui vit dans les montagnes, les pentes avec éboulis mais aussi les milieux ouverts, tels que les plaines, tourbières, etc. Son territoire, peut s'étendre sur une surface de 90 km² sur une longueur de 250 km. Sa répartition en France couvre le massif alpin, les Pyrénées, le Massif Central, la bordure méditerranéenne et le Languedoc-Roussillon, la Corse.
Comportements : Les aigles chassent généralement en couple, plongent et volent à raz du sol pour surprendre leur proie, mais également plein vol où ils capturent de gros oiseaux comme des grues ou des oies.
Autrefois, les Tartares l'employaient avec succès pour chasser le lièvre, le renard, antilope et le loup. Comme il était trop lourd pour le porter sur le poing à la manière des fauconniers, ils le plaçaient sur le devant de leur selle et le moment venu, lançaient l'animal sur la proie.
Vol : Il sait parfaitement profiter des courants aériens pour planer sans efforts sur des kilomètres, les ailes légèrement coudées en V. Pendant la parade nuptiale, lors des jeux aériens, les oiseaux se poursuivent en décrivant une spirale ascendante pour finir en un piqué vertigineux.
Nidification : Son nid, appelé aire, est construit de branches et d'herbes au fond garni de mousse, dans une falaise inaccessible dominant la prairie ou sur des grands pins. Il mesure jusqu'à 2 m ou 3 m de diamètre avec une profondeur de 90 cm. Au fil des années et des réparations successives, il peut atteindre 2 m de haut. Les couples unis pour la vie peuvent avoir jusqu'à 5 aires, utilisées parfois sur plusieurs générations. Chaque année en mars-avril, la femelle pond 2 oeufs blanchâtres tachetés de brun, l'incubation durera 45 jours. Au début, seule la mère chassera pour nourrir les aiglons, rejointe ensuite par le mâle. L'aiglon restera au nid pendant environ 4 mois, il ne sera adulte qu'à l'âge de 4 à 6 ans.
Régime : L'aigle royal est capable de transporter jusqu'à 3,5 kg de nourriture qui se compose de lièvres, lapins, jeunes chamois, oiseaux, marmottes, oiseaux, reptiles, cadavres.
Protection / Menaces : Espèce considérée comme rare dans l'UE. Les causes de menace traditionnelles de cet aigle étaient: la chasse, l'empoisonnement, le piégeage, les dérangements dans les nids et les prélèvements d'oeufs. Quelques unes de ces menaces persistent actuellement. Longtemps considéré comme nuisible l'aigle royal n'est devenu protégé que dans les années 1970.
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Re: Oiseaux de France
Aigrette des récifs
Identification :
On rencontre principalement l'aigrette des récifs sous deux colorations (dimorphisme) : la phase claire et la phase sombre.
1) Dans la phase claire, le plumage est entièrement blanc et les sujets blancs peuvent être aisément confondus avec des aigrettes garzette. Une observation attentive permet cependant d'introduire une différence : chez la garzette, les pattes d'un noir intense contrastent fortement avec les doigts jaunes; chez l'aigrette des récifs la coloration des pattes est moins nette et la délimitation avec les doigts plus confuse. Le second critère de distinction se situe au niveau du bec : chez la garzette , le bec est fin, rectiligne et d'un noir pur; chez l'aigrette des récifs, le bec est plus épais et légèrement incurvé.
2) En revanche, dans la phase sombre, plus de confusion possible. Les sujets en phase sombre sont ardoisé foncé avec une gorge blanche bien délimitée (d'ou son autre nom d'aigrette à gorge blanche). En général, le poignet de l'aile est marqué par une tache blanche, plus ou moins étendue et visible surtout en vol. Les individus les plus sombres paraissent presque noirs avec le dessus de la tête gris-bleu. La répartition du blanc sur le front, la face et la gorge peut varier selon les individus.
3) Il peut exister une phase intermédiaire On a repéré certains individus globalement gris avec des zones de plumage blanc, de même, des espèces majoritairement blanches avec des zones plus ou moins importantes de plumage gris. Aucune certitude n'a pu être dégagée. Deux explications sont plausibles : ce sont peut-être des immatures. Autre possibilité : on sait que certains couples sont formés par deux partenaires de phases différentes. Ces individus seraient éventuellement le résultat de ce croisement. Dernière observation, en décembre, janvier et avril, les adultes en plumage nuptial se reconnaissant aux longues et fines aigrettes qui pendent sur le milieu du dos et sur la poitrine ainsi qu'à leurs deux grandes plumes occipitales.
Chant : L'aigrette des récifs émet un grognement ork et un cri plus rauque si elle est dérangée.
Habitat : L'aigrette des récifs porte bien son nom car elle ne quitte guère le rivage et le littoral, pénétrant toutefois à l'intérieur des terres en suivant le tracé des basses vallées des grands cours d'eau. On la retrouve en priorité à l'embouchure des rivières dont la surface est recouvert de gros galets ou de roches noires affleurantes, mais également sur les étendues de plages sablonneuses.
Comportements : Elle utilise principalement deux techniques de chasse . Premièrement, il se tient immobile dans une attitude figée, les pattes légèrement fléchies, le bec pointée vers sa cible. Dès que sa proie est repérée, il lance la tête et le bec dans l'eau dans un mouvement très rapide, immergeant parfois la totalité de la tête. Deuxièmement, il marche dans les eaux peu profondes et il tente de happer, au terme d'une brève poursuite, les poissons qui marchent à contre-courant. En période de grosse chaleur, les aigrettes des récifs se tiennent au milieu du courant des rivières où ils baignent immergés jusqu'au ventre. Puis ils se sèchent en lissant leurs plumes.
Vol : Bat lentement des ailes, la tête repliée en arrière et les pattes tendues. Vol puissant et régulier.
Nidification : Elle niche dans les arbres et dans les buissons, sur des terrasses étroites surplombant des parois verticales, dans des cavités de falaises ou parfois à même le sol quand les îles sont inhabitées. Les nids sont séparés par plusieurs dizaines de mètres ou regroupés en colonies d'une dizaine de couples. Les colonies sont installées en compagnie de hérons garde-boeuf et de cormorans au sein desquelles ils sont minoritaires. Le nid, fait de brindilles et de branches peut avoir un diamètre variable compris entre 30 centimètres à un mètre. La ponte comprend deux ou trois oeufs de couleur vert-bleu clair.
Régime : Son régime présente quelques similitudes avec celui du héron crabier. Il est surtout composé de petits poissons mais l'aigrette des récifs capture également des crustacés (isopodes, amphipodes, crabes marins) quand elle fréquente le littoral, ce qui représente tout de même la plus grande partie de son temps. A l'intérieur des terres et dans les prairies humides, elle consomme des lézards, des vers, des insectes et des amphibiens.
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Re: Oiseaux de France
Aigrette garzette
Identification :
L'aigrette garzette est la plus répandue des aigrettes. Corps élancé et élégant au plumage blanc. Long cou et bec noir très allongé. Longues pattes noires aux doigts jaunes. Lors de la reproduction, 2 ou 3 plumes ornent sa nuque et de fines plumes d'environ 20 cm naissent sur ses épaules, s'étendent sur le dos et retombent de chaque côté de la queue en panaches élégants. Ce sont ces plumes, appelées crosses, autrefois très convoitées par les femmes pour leur valeur ornementale, qui ont valu à ces oiseaux le nom d'aigrettes.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana L'aigrette garzette est habituellement silencieuse, excepté dans les colonies de nidification.
Habitat : L'aigrette garzette se trouve dans une large variété de zones humides ouvertes, à l'intérieur des terres ou en zone côtière, dans des eaux peu profondes autour des lacs, près des rivières, des fleuves et dans les estuaires.
Comportements : L'aigrette garzette chasse près de la végétation flottante, cherchant ses proies à l'ombre. Parfois, elle s'accroupit, avec les ailes partiellement déployées pour réduire la réverbération du soleil et procurer de l'ombre afin d'attirer quelque proie sous la surface de l'eau. Elle effectuera aussi des courses précipitées dans les zones peu profondes. Elle peut transpercer une proie dans l'eau en marchant lentement. On peut aussi la voir debout sur une seule patte, tandis qu'elle remue la vase avec l'autre pour effrayer les poissons, ou faisant des vagues avec la même patte sur la surface de l'eau pour prendre ses proies au piège et les amener près de son bec.
La parade nuptiale montre le mâle avec le plumage gonflé quand une autre aigrette s'approche trop. Mâle et femelle ébouriffent leurs plumes et s'offrent mutuellement des brindilles avant l'accouplement, et quand le couple est formé, les deux adultes construisent le nid.
Vol : L'aigrette garzette a un vol puissant, avec de lents battements d'ailes.
Nidification : L'aigrette garzette niche en colonies, avec d'autres espèces d'ardéidés. Elles nichent dans les roselières, les zones broussailleuses humides ou les arbres près de l'eau, à une hauteur de 20 mètres. Le nid est une plate-forme faite de brindilles ou de roseaux.
La femelle dépose 3 à 5 oeufs bleu verdâtre clair, à intervalles de un à deux jours. L'incubation commence avec le premier oeuf pondu, et dure environ de 21 à 25 jours, partagée par les deux parents.
Les poussins naissent couverts de duvet blanc, et avec le bec et les pattes roses, devenant très vite bleu grisâtre. Ils sont nourris par les deux parents avec de la nourriture régurgitée directement dans leur bec.
Au bout de trois semaines, les jeunes quittent le nid pour s'aventurer dans les branches proches. Ils effectuent leur premier vol au bout de cinq semaines avec leurs parents.
Régime : L'aigrette garzette se nourrit de petits poissons, grenouilles, lézards, vers, crustacés, mollusques, et d'une grande quantité d'insectes.
Protection / Menaces : La population d'aigrettes garzettes se maintient stable. Les problèmes principaux pour l'espèce sont la disparition et la modification de son habitat dues au drainage, au développement urbain et à la mise en culture.
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D'après Buffon : L'Aigrette.
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Re: Oiseaux de France
Albatros à sourcils noirs
Identification :
Grand pélagique de l'hémisphère sud. Taille supérieure au fou de bassan. Niche notamment aux Kerguelen. Occasionnel en Europe et en France (est cependant l'espèce d'albatros la plus observée). Oiseau immense ayant jusqu'à 2,5 m d'envergure ! Description de l'adulte : ailes longues, étroites et noires (la partie centrale inférieure est cependant blanche), queue noire courte, dos noir, reste du corps blanc pur, petit masque noir autour de l'oeil évoquant un sourcil, bec crochu jaune à pointe rouge et à narines tubulaires. Les observations d'albatros à sourcils noirs en Europe sont faites en haute-mer.
Chant : Silencieux en vol. Cependant, lors de querelles pour la nourriture, les individus émettent fréquemment des cris gutturaux assimilables à des grognements. Emettent des sifflements lorsqu'ils ont des attitudes démonstratives.
Habitat : En dehors de la période de reproduction, l'albatros à sourcils noirs évolue uniquement en haute mer sans guère se poser. Il se rend à terre par obligation pour la reproduction. Les colonies sont souvent installées sur des îles. Les adultes ont une longévité de plusieurs dizaines d'années.
Comportements : L'une des particularités physiologiques de l'albatros à sourcils noirs est d'avoir une glande de dessalage de l'eau lui permettant ainsi de boire l'eau de mer. Le sel est rejeté au niveau des narines.Cette aptitude est propre à tous les Procellariiformes. Il suit volontiers les chalutiers notamment pour les déchets de poissons. Ce qui n'est pas sans poser de problèmes car nombre d'individus sont pris au piège accidentellement par les palangriers pélagiques (pêche utilisant des lignes avec appâts). Les oiseaux meurent noyés. Ce phénomène touche notamment les femelles ayant quitté leur nid pour aller pêcher. Elles se rendent souvent à plusieurs centaines de km du lieu de reproduction. Les femelles nicheuses de la population des Kerguelen vont pêcher au large de l'Afrique Australe, secteur où la pression de la pêche à la palangre est forte... 12 autres espèces d'albatros sont menacées très sérieusement par cette pratique hauturière. Ainsi, chaque année, nombre de jeunes ne voient pas leur mère revenir. Les individus observés en Europe sont des oiseaux erratiques.
Vol : L'albatros à sourcils noirs (d'ailleurs aussi ses cousins) est merveilleusement adapté au milieu aérien. Les ailes sont configurées de telle façon à faire de lui un voilier supportant les pires conditions météorologiques. Les ailes sont longues et étroites; ainsi l'oiseau dispose d'une souplesse et d'une force impressionnante dans ses mouvements. C'est un grand adepte du vol plané. Il vole au ras des vagues.
Nidification : Le nid de ce Diomédéidé est un monticule de terre surmonté d'une coupelle abritant l'unique oeuf de l'unique ponte annuelle. Dans certains cas exceptionnels, le nid peut atteindre 1m de hauteur ! L'incubation est assurée pendant 71 jours alternativement par les 2 partenaires. Les colonies, toujours placées sur les parties les plus venteuses des îles (pour permettre aux oiseaux de s'envoler), peuvent compter plusieurs dizaines de milliers d'oiseaux (exemple : îles Falkland au large du Cap Horn). Les poussins sont protégés par un épais duvet grisâtre. L'envol des jeunes intervient au bout de 4 à 5 mois.
Régime : Cet albatros consomme des poissons, des déchets issus des chalutiers...
Protection / Menaces : La population mondiale compte un peu plus de 600 000 individus. C'est l'Albatros le plus répandu et le plus abondant. Cependant, l'espèce est menacée à moyen terme par la pêche industrielle ayant un impact sur la disponibilité alimentaire et la mortalité des oiseaux (capture accidentelle par la palangre). Un exemple d'équipement d'un chalutier pratiquant la palangre : 130 km de lignes et 40 000 hameçons... Probabilité qu'un Albatros morde à l'hameçon ? ... 40 000 albatros succomberaient annuellement à ces captures accidentelles.
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Re: Oiseaux de France
Alouette calandre
Identification :
L'alouette calandre, grande et fortement charpentée, a une grosse tache noire de taille variable au cou, son dos est finement rayé, les joues sombres soulignées de blanc et une calotte rayée. Son gros bec conique a la mandibule supérieure foncée dessus et celle inférieure jaunâtre. Le menton et la gorge son blanc, comme le bas de la poitrine et le ventre. Le haut de la poitrine est ocre clair rayé de brun. Lorsqu'elle a les ailes déployées, on distingue bien les points blancs des primaires et des secondaires qui contrastent beaucoup avec l'aspect noirâtre de l'oiseau. Vu de dessus le bord postérieur des ailes est également blanc et bien visible. La queue brun noirâtre est courte. Les deux rectrices extérieures sont blanches en majeure partie. Les pattes sont d'un brun jaunâtre. Les deux sexes sont pratiquement similaires mis à part que chez la femelle les taches noires du cou sont plus réduites.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana L' Alouette calandre grisolle, tire-lire, turlute. Le cri de contact, de l'alouette calandre, est sec et nasillard : "tchrryup, klitrr". Son chant aérien rappelle celui de l'alouette des champs mais en plus lent. Elle émet des sons gazouillants et aigus avec un rythme rapide. Elle alterne des notes flutées avec des sons à tonalité rauque. Au printemps les mâles sont très bruyants et chantent fort. Elle est une excellente imitatrice du chant des autres oiseaux.
On dit de l'alouette calandre qu'elle grisolle, turlute ou tire-lire.
Habitat : L'alouette calandre affectionne les terres arides et rocailleuses. On la trouve dans les campagnes cultivées, les zones désertiques sablonneuses, les pelouses sèches et pierreuses des plaines. On rencontre parfois des bandes dans les dépressions salines à la végétation arbustive.
Distribution : L'alouette Calandre est sédentaire en France (midi), en Espagne, au Portugal et en Italie. On la trouve également dans l'est et le nord de l'Afrique.
Comportements : Lorsqu'elle est en alerte ou surprise, l'alouette calandre adopte tout d'abord une posture curieuse en s'accroupissant au lieu de s'envoler immédiatement.
L'alouette calandre se nourrit en courant au sol. Elle creuse avec son bec pour dénicher sa nourriture. Elle se sert également de son bec pour briser la neige gelée en hiver.
Vol : Le vol de l'alouette calandre est très typique. Des l'envol elle commence à chanter pendant la phase ascensionnelle, puis lorsqu'elle a atteint une bonne hauteur elle se met à planer en faisant des cercles ou en restant pratiquement immobile le bec au vent. Après avoir survolé son territoire quelques minutes, elle descend jusqu'à environ 100 mètres d'altitude avant de piquer brusquement vers le sol.
Nidification : L'alouette calandre niche généralement au sol à l'abri d'une plante ou d'un petit buisson et plus rarement à découvert. Elle a une nette préférence pour les champs de céréales. Elle utilise une petite dépression pour pondre. Le nid est de construction sommaire et fait d'herbes sèches et de paille avec une garniture inférieure réalisée avec des brins d'herbe plus fins. Elle dépose 4 ou 5 œufs, de couleur un peu verte, à partir de mi-avril. Les œufs de 24 x 18 mm, deviennent blancs ou blanchâtres avec des taches de brun foncé ou de gris au bout de quelques jours de couvaison. L'incubation, qui dure de 12 à 14 jours, est assurée par la femelle. Les poussins très vigoureux sortent du nid à 11 ou 12 jours mais ne voleront qu'à partir du vingtième quand leur plumage sera complet.
Régime : L'alimentation de l'alouette calandre est basée essentiellement sur les matières végétales. En automne et en hiver, elle consomme beaucoup de graines et de céréales, de jeunes pousses, de l'herbe, et surtout, elle cherche des semences de chanvre. A partir d'avril, elle dévore énormément d'insectes, araignées, petits mollusques, et vers de terre.
Protection / Menaces : L'espèce est quelque peu en déclin. Il est probable que les traitements croissants avec les pesticides ont contribué à contaminer de nombreux oiseaux dans les champs où l'alouette était très présente. On note ce déclin principalement en France, en Italie, en Grèce et en Espagne.
L'alouette calandre a vu sa population française diminuer fortement depuis les années 50.
Sources :
- Guide des oiseaux de France et d'Europe, Roger Tory Peterson, Guy Mountfort, P. A. D (Phill
- Le guide ornitho : Les 848 espèces d'Europe en 4000 dessins, Grant, Mullarney, Sven
- Les Oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Lars Jonsson
Autres liens :
D'après Buffon : Oiseaux étrangers qui ont rapport à la Calandre. ; Oiseaux étrangers qui ont rapport au Alouettes
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Re: Oiseaux de France
Alouette calandrelle
Identification :
L'espèce est polytypique avec des variations géographiques, mais aussi individuelles au sein de ces différentes populations. C'est la plus petite alouette d'Europe d'une taille à peine supérieure à celle d'un moineau. Son aspect est pâle avec des motifs de couleurs gris brunâtre ou blanc sale sur le dessus. La calotte est gris brunâtre et nettement rayée, mais elle peut être brun-roux avec des stries plus fines comme dans les populations espagnoles et d'Afrique du Nord. Un large sourcil clair s'étend depuis l'oeil, qui est cerclé de blanc, jusque vers l'arrière de la tête. Elle n'a pas de huppe mais les plumes de la calotte peuvent se gonfler lors des moments d'excitation. Les couvertures parotiques sont gris brunâtre, avec pas ou presque pas de motifs et entourées de blanc sale. Le bec est gros, pointu et jaunâtre pâle.
Le dessous de l'adulte est très clair et ne comporte pratiquement pas de motifs (les juvéniles sont un tout petit peu rayé sur la poitrine). A la base et de chaque côté du cou on trouve généralement une tache noirâtre. Chez certains individus la tache est mal dessinée ou seules de petites raies apparaissent sur le haut de la poitrine mais sans jamais l'envahir totalement. La longueur des rémiges tertiaires atteignant l'extrémité ou presque des rémiges primaires, la caractérise et permet de la distinguer de l'alouette pispolette, Calandrella rufescens.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana L' alouette calandrelle grisolle, tire-lire, turlute. L'alouette calandrelle a un chant aérien prolongé et peu varié. Elle chante surtout à bonne hauteur en lançant des phrases successives, de 7 à 8 notes aiguës "tsisisivoui-tsivoui-thiou", entrecoupées de cris. Le chant est émis en fin de descente et durant la remontée. Le cri est une sorte de "tchi-tchrrip" roulé et pépiant.
Habitat : L'alouette calandrelle et un oiseau typiquement steppique. Elle aime les terrains secs, sableux ou caillouteux, avec une végétation rase. On la trouve dans des zones bien ensoleillées à l'abri du vent et présentant un sol avec des zones dénudées : dunes, sansouïres, herbages et champs ouverts et même des milieux fortement anthropisés comme les remblais, les carrières, les friches industrielles et les terrains d'aviation.
Distribution : L'alouette calandrelle vit dans les herbages ouverts et relativement secs de la zone paléarctique, en Afrique (Maroc, Tunisie, Egypte), en Europe (Espagne, Portugal, France, Italie, Balkans, Grèce) au Moyen-Orient (Turquie), en Russie et en Sibérie, en Asie (Mongolie, Chine, Inde). Elle hiverne principalement en Afrique, dans le sud de l'Asie et dans la péninsule indienne. En France les effectifs les plus importants sont localisés sur le littoral méditerranéen.
Comportements : L'alouette calandrelle est un migrateur trans-saharien. La migration prénuptiale s'étale de fin mars jusqu'au mois de mai. Certains individus tentent d'hiverner en France, mais on ne connaît pas l'ampleur de ce phénomène. Elle vie en petits groupes pendant la période hivernale.
Vol : L'alouette calandrelle a un vol de fringille, onduleux, avec alternance de battements rapides et de descentes ailes fermées.
Nidification : L'espèce est habituellement fidèle à son lieu de reproduction. Pour nicher l'alouette calandrelle a besoin de sites de type steppiques. Des couples peuvent s'installer à une dizaine de mètres les uns des autres et donner à penser qu'ils vivent en colonie, mais ce n'est pas le cas. Le nid est aménagé au sol dans les zones les plus chaudes. Il consiste en une simple dépression, sommairement garni de débris végétaux et protégée du vent dominant et du soleil par une touffe d'herbe ou un buisson. Trois à cinq oeufs sont pondus dès le mois de mai. L'incubation dure de 12 à 14 jours. Les jeunes quittent le nid au bout de 12 jours, avant même de savoir voler. Il n'y a en principe qu'une seule nichée mais deux, entre mai et juillet, ne sont pas exceptionnelles.
Régime : L'alouette calandrelle est essentiellement insectivore en période de reproduction et granivore en période hivernale.
Protection / Menaces : L'espèce a fortement régressé en Europe au XXème siècle. L'alouette calandrelle est souvent dérangée dans les champs par les activités agricoles et sur les plages et les dunes littorales par les activités liées au tourisme. Cette espèce, nichant au sol, est très sensible aux piétinement et à la circulation automobile, dans les zones naturelles. L'urbanisation massive, la mise en culture des zones steppiques comme la Crau et la déprise pastorale détruisent bien des zones qui lui sont favorables.
La France abriterait encore entre 1000-5000 couples dont 500 à 700 rien que dans le département des Pyrénées Orientales. Sa protection passe donc par la conservation des espaces steppiques tant sur ses lieux d'hivernages que sur ceux où elle se reproduit.
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Re: Oiseaux de France
Alouette des champs
Identification L'alouette des champs a les parties supérieures brunes, intensément striées de brun noirâtre. La calotte est légèrement plus foncée, contrastant avec le sourcil blanchâtre.
Les parties inférieures sont blanches, excepté la poitrine chamois clair striée de brun foncé. La gorge est jaunâtre, finement striée de foncé. La queue est presque noire, avec les rectrices externes tachetées de blanc. Les ailes présentent des liserés clairs.
La tête possède de longues plumes sur le sommet de la calotte, formant une crête qui se hérisse à certains moments. Les yeux sont brun foncé. Le bec est relativement court et de couleur corne.
Mythologie - Symboles : Les légions romaines qui étaient essentiellement composées de gaulois avaient pour signe distinctif des ailes d'alouettes pour décorer leurs casques. Notre emblème, le coq gaulois, ne fut choisi qu'à la révolution française.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana L' Alouette des champs grisolle, tire-lire, turlute. L'alouette des champs mâle a un chant complexe. Le chant est émis en vol. Quand l'alouette des champs chante au sol, le chant est plus calme et plus court. Le chant de l'alouette des champs est unique. Sa qualité, sa variété et sa longueur ont inspiré de nombreux artistes, fascinés par ses merveilleuses variations.
Habitat : L'alouette des champs vit dans les campagnes ouvertes, les zones cultivées, les marais, les prairies et les dunes. Elle évite les zones boisées, mais on peut la trouver aux lisières des forêts et aussi à moyenne et haute altitude dans les zones ouvertes, de 1000 à 2700 mètres.
Comportements : L'alouette des champs vit sur le sol. Pour se nourrir, elle fouille sur le sol, cherchant sa nourriture à vue, un peu accroupie et avançant au fur et à mesure. Son plumage la rend presque invisible au sol.
Le mâle chante au-dessus ou sur son territoire, à environ 50 à 60 mètres du nid. Le chant est utilisé pour défendre le territoire et pour renforcer les liens entre les partenaires.
Les couples se forment en février. A ce moment-là, les mâles commencent leurs vols nuptiaux, s'élevant du sol en spirale et en chantant fortement. Une fois à bonne hauteur, le mâle descend en spirale, alternant battements d'ailes et glissés, toujours en chantant. Quand il arrive à une hauteur moindre, il se laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il effectue encore d'autres parades, marchant autour de la femelle avec la crête dressée, les ailes abaissées et la queue déployée en éventail.
L'alouette des champs est territoriale pendant la saison de reproduction.
Vol : L'alouette des champs vole à basse altitude au-dessus de la campagne. Sur de longues distances, le vol devient ondulant, mais l'alouette a aussi un vol direct puissant.
Nidification : L'alouette des champs niche sur le sol dans une dépression peu profonde. La femelle construit le nid avec de l'herbe et des tiges sèches. Le nid est tapissé de matériaux fins et de crins ou de poils.
La femelle dépose 3 à 5 oeufs. L'incubation dure environ 11 jours assurée par la femelle, tandis que le mâle continue à chanter et à voler au-dessus du territoire.
Les poussins sont nourris par les deux parents et grandissent vite. Ils abandonnent le nid à l'âge d'environ 9 à 10 jours et restent dans la végétation environnante. Ils s'envolent 10 jours plus tard, à l'âge de trois semaines.
Régime : L'alouette des champs se nourrit d'insectes et de larves, de vers de terre, et de graines et semences diverses.
Protection / Menaces : Les populations d'alouettes des champs sont menacées par la perte de l'habitat, avec les changements dans les pratiques agricoles et la perte des campagnes ouvertes.
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Re: Oiseaux de France
Alouette haussecol
Identification :
Un peu plus petite que l'alouette des champs, l'espèce est reconnaissable aux motifs jaune et noir de sa face. Deux petites plumes saillant sur les côtés de la calotte forment des fines cornes, pas toujours évidentes sur le terrain. Les sexes et les âges sont assez proches et ce n'est que lorsque les couples sont formés sur les lieux de nidifications que l'on peut véritablement opérer une discrimination. Le mâle est plus grand, plus marqué à la face, avec des cornes plus longues, une calotte et une nuque brun rosé presque sans stries. Le manteau est moins strié, les petites couvertures alaires brun rosé ne portent pas de marques. Les deux partenaires possèdent un dessous blanc surmonté par un large placard noir qui couvre la partie supérieure de la poitrine. La queue, le bec et les pattes sont noirs. Dans les groupes, les juvéniles sont repérables à leur dessus et à leur poitrine fortement ponctués de sombre et de pâle, ainsi qu'à leur tache à la joue à peine visible.
Il existe plusieurs variantes géographiques : les oiseaux du nord de l'Europe (sous-espèce flava) ont le noir de la tête séparé de celui de la poitrine. Chez ceux du sud-est de l'Europe (sous-espèce balcanica), du nord de la Turquie et du Caucase (sous-espèce penicillata), le noir de la tête et celui de la poitrine ne forme qu'un seul bloc. Au moyen-orient (sous-espèce bicornis), le dessus est brun-roux plus chaud.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana L' Alouette haussecol grisolle, tire-lire, turlute. Le cri de l'alouette haussecol est aigu et irrégulier. C'est un gazouillement rapide et tintant que l'on peut retranscrire de la façon suivante : 'tsip, tsip, tsii, didididi'. Il sert à défendre le territoire, à attirer un partenaire ou tout simplement à assurer la communication au sein du groupe. Elle possède également un cri d'alarme : 'pîîîîh' parfois 'pîouu'.
Habitat : Les alouettes haussecol fréquentent en général les régions montagneuses, au-dessus de la limite des arbres, les landes et les pierriers d'altitude. Dans la partie la plus septentrionale de leur aire, on les trouve dans la toundra sèche proche du littoral. Les espèces nordiques qui nichent en Norvège migrent vers le sud, le long du littoral de la mer de Barentz, la mer Blanche, la Baltique et la mer du Nord. Certaines populations poussent même jusqu'aux côtes de la Manche et le Cotentin. En hiver, ces espèces occupent les marais salants et les plages. L'alouette haussecol est présente toute l'année dans les Balkans, le nord de la Turquie, le Caucase, l'Afrique du Nord et le Kazakhstan, dans des zones limitrophes du nord de la Mer Caspienne.
Cet oiseau vit également dans le Nouveau Monde. Sa zone de nidification se situe dans le nord canadien de l'Alaska jusqu'à Terre-Neuve. Il est sédentaire sur l'ensemble du territoire des Etats-Unis. Sa zone d'hivernage occupe les côtes de la Virginie, de Caroline, de Floride et celles du Golfe du Mexique.
Comportements : Pour attirer une femelle et marquer les limites de son territoire de reproduction, le mâle s'élève rapidement jusqu'à une altitude de 250 mètres et tourne en rond pendant de longues minutes. Pendant qu'il accomplit ses girations, il chante. Après avoir pratiqué le vol stationnaire, il descend brusquement vers le sol avec les ailes fermées. Juste avant qu'il n'atteigne le sol, il deploie ses couvertures, capture l'air et atterrit en douceur sur son territoire.
Les alouettes sont parfois des oiseaux très sociaux. Le regroupement en bandes intervient le plus souvent chez les populations qui vivent près des rivages mais certaines alouettes haussecols restent solitaires. Les populations du sud de l'Europe du Sud , d'Asie Mineure et d'Afrique du Nord sont sédentaires tandis que les populations nordiques sont migratrices et passent les mois d'hiver au bord des côtes.
Vol : Vol légèrement onduleux, généralement très près du sol.
Nidification : Cet oiseau est monogame. La saison de reproduction peut intervenir assez tôt au printemps mais la plupart des alouettes haussecols ne l'entament en général qu'au mois de juin. Le nid est une dépression peu profonde sur le sol que la femelle garnit d'herbes sèches, de duvet végétal et de tiges. Il est placé à proximité de pierres ou sous une petite plante dans un paysage ouvert. Une rangée de petits galets borde un côté du nid et fait office de seuil. La femelle pond 3 ou 4 oeufs brillants dont la couleur varie du gris au vert pâle avec de légers points bruns. L'incubation dure 10 à 14 jours et les petits quittent le nid de 9 à 12 jours après l'éclosion mais il ne sont pas encore capables de voler.. Les deux parents s'occupent du nourrissage et de l'éducation des jeunes. Sous des climats favorables, le couple peut mener à terme deux ou trois nichées par saison.
Régime : Les alouettes haussecol recherchent leur nourriture dans l'espace ouvert où ils vivent. Quand ils prospectent, ils ne prennent pas leur envol, ne sautillent pas et couvrent l'ensemble de leur territoire en marchant ou en courant. Sauf pendant les moments où ils nichent, ils font leur quête en compagnie d' individus qui n'appartiennent pas à leur bande. Leur régime est omnivore. Ils consomment des insectes et d'autres arthropodes tels que les araignées, les fourmis, les sauterelles et les guêpes. Ils mangent aussi des escargots, ainsi que des fruits, des baies et les graines de certaines plantes.
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Re: Oiseaux de France
Alouette lulu
Identification :
L'alouette lulu ressemble à l'alouette des champs, mais elle est légèrement plus petite. Sa queue est plus courte et sa teinte tire davantage sur le roux. Les plumes de sa queue sont brun foncé. Les rectrices extérieures ont une grande pointe de couleur crème, ainsi que le bord extérieur. Les autres plumes de la queue ont une pointe crème qui va en diminuant. La couleur de la tête est nettement indiquée par la tache sombre des oreilles et la bande claire du sourcil s'étire jusqu'à la nuque où les petites plumes sont duveteuses et forment une petite houppe dressée. Les parties inférieures portent une bande pectorale formée de longues stries sombres qui s'étendent aux flancs. La femelle a le même coloris que le mâle. Les oisillons ont l'intérieur de la bouche jaune. La langue porte une tache noire sur la pointe et une grande tache noire sur les deux côtés.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana L' Alouette lulu grisolle, tire-lire, turlute. Son chant est vraiment remarquable de beauté et bien des gens considèrent cet oiseau comme meilleur chanteur que le rossignol. Certes, l'alouette chante pendant le jour mais c'est de préférence par nuits claires qu'elle nous fait entendre ses trilles flûtées qui durent au moins une minute et qu'on peut retranscrire de la façon suivante : 'lullulullu' et 'duliduli'.
Habitat : L'alouette lulu fréquente les boisements clairs, plus particulièrement les conifères surtout s'ils possèdent des secteurs pierreux ou sablonneux entrecoupés de champs. Elle apprécie beaucoup les coupes. On la trouve également dans les secteurs de landes à bruyères qui alternent avec les prés et les zones boisées. Elle évite les végétations touffues, ombreuses et humides. L'alouette lulu niche en Europe Orientale du Danube jusqu'à l'Oural, en Asie Mineure, et dans l'extrême sud de la Scandinavie. Les oiseaux qui occupent une position septentrionale migrent en hiver en direction de l'Europe du Sud. En Europe Occidentale (France, péninsule ibérique, Italie) et dans la partie occidentale de l'Afrique du Nord, les populations sont plutôt sédentaires ainsi que dans les Balkans.
Comportements : Partant le plus souvent de la cime d'un arbre, le mâle survole son territoire d'un vol presque vertical ; exécutant des courbes et des spirales avec des coups d'ailes lents. Ce vol libre est typique des alouettes. Puis, il redescend sur l'arbre ou au sol, à la verticale ou de biais. Durant les jours ensoleillées du mois de mai, le mâle exécute près de la moitié de ses chants en plein vol. L'alouette lulu n'est pas très grégaire. Elle vit en couples ou en petits groupes familiaux mais elle est parfois associée à des alouettes des champs en période hivernale. Elle se nourrit au sol mais elle se perche volontiers sur des arbres ou sur des buissons en saison de nidification.
Nidification : Enfoui dans le sol, le nid est souvent placé à l'abri d'une plante ou au pied d'un jeune arbuste qui le dissimulent parfaitement. La femelle le construit avec des herbes sèches, de la mousse et des petites racines méticuleusement disposées. L'intérieur de la coupe est garni de matériaux plus raffinés, des crins ou occasionnellement des duvets végétaux. L'alouette lulu mène à terme deux ou trois couvées par saison, dès mars, en mai-juin, et éventuellement en juillet-août si les conditions sont favorables. Chaque ponte est constituée de trois ou quatre oeufs de couleur blanc grisâtre finement tachetés de brun rouge et gris. La femelle couve seule en moyenne pendant deux semaines. Les jeunes séjournent au nid entre 9 et 15 jours et le quittent souvent avant de savoir voler. Les parents prennent tous deux grand soin des petits, pendant à peu près le même laps de temps.
Régime : L'alouette lulu se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées pendant la saison de reproduction. A partir de l'automne et pendant toute la saison hivernale, son menu est composé de graines et de semences que l'oiseau saisit en se tapissant au sol.
Protection / Menaces : L'espèce est aujourd'hui menacée par la disparition et la modification des habitats dues notamment à l'agriculture intensive, à l'abandon de l'élevage traditionnel et aux reboisements.
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Re: Oiseaux de France
Alouette pispolette
Identification :
Cette alouette, similaire à l'alouette candrelle par la taille et par la silhouette, semble plus unie avec une poitrine nettement rayée. Habituellement, elle possède un bec un peu plus court et une tête un peu plus petite et plus arrondie. Pour la différenciation, l'ordonnance générale des tertiaires repliées est primordiale : chez l'alouette pispolette, elles descendent bien sur l'aile fermée, mais en dévoilant davantage le bout des primaires (au moins trois) alors que, chez l'alouette calandrelle, les tertiaires masquent presque entièrement les primaires, ne laissant apparaître que l'extrémité d'une ou deux d'entre elles. Les couvertures alaires moyennes à centre sombre sont moins visibles que chez l'alouette calandrelle. Les motifs ornementaux de la tête sont moins marqués : chez l'alouette pispolette, le sourcil est plus terne et diffus, le trait sombre en arrière de l'oeil est absent. Vus de face, les sourcils semblent se rejoindre étroitement au front alors qu'ils sont séparés chez l'alouette calandrelle. Le capuchon présente une teinte plus uniforme avec le reste du dessus, ce qui atténue l'effet de 'bonnet' assez évident chez l'alouette calandrelle. Les plumes crâniennes sont parfois hérissées en une sorte de huppe. Les nettes rayures de la poitrine forment une bande pectorale complète qui s'étend parfois aux flancs. En plumage frais, ces rayures sont moins évidentes en raison des larges liserés des plumes, cependant une bande pectorale diffuse demeure. En bien des aspects du plumage, l'alouette pispolette rappelle un alouette des champs de toute petite taille. Toutefois, en vol, l'aspect général rappelle de façon assez flagrante l'alouette calandrelle.
Chez l'alouette pispolette, les variations raciales sont tout aussi complexes que chez l'alouette calandrelle, si bien que la teinte générale est pratiquement sans importance pour l'identification sur le terrain. Elle n'est vraiment utile que dans la péninsule ibérique où l'alouette pispolette est bien plus terne et grise que l'alouette calandrelle locale. Les variations géographiques sont considérables, tant en ce qui concerne la coloration d'ensemble que l'intensité des marques. Neufs races sont officiellement reconnues dont voici les principales caractéristiques : 1) Race apetzii, vit dans la péninsule ibérique. Elle est grise ou brun-chamois, fortement striée. 2) Race type , uniquement sur Teneriffe, dans les îles Canaries, possède une livrée brun chaud avec de nettes rayures. 3) Race polatzeki, vit dans la Grande Canarie, Lanzarote et Fuerteventura, est sableuse et finement rayée. 4) Race minor, vit dans la plupart de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, jusqu'à l'ouest de l'Irak et le sud de la Turquie. Elle a un plumage sable-chamois, finement rayé. 5) Race nicolli, est restreinte au delta du Nil. Elle est remarquable par son plumage brun grisâtre nettement rayé. 6) Race pseudobaetica, vit à l'est de la Turquie, au nord-est de l'Irak et en Transcaucasie. Petite, plutôt brun grisâtre, elle est fortement striée. 7) Race heinei, vit dans le nord du Caucase et hiverne au Moyen-Orient, elle est brun grisâtre avec des rayures moyennement marquées. Race aharonii, vit dans le centre de la Turquie. Assez grande, avec un bec plutôt fort, elle présente un plumage gris cendré très pâle avec de fines rayures. Peu reconnaissable en plumage frais, elle est plus caractéristique en plumage usé. 9) Race persica, vit dans l'est et le sud-est de l'Irak. Egalement grande à bec fort, elle affiche un plumage très pâle, sable jaunâtre avec de fines rayures.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Alouette pispolette grisolle, tire-lire, turlute.
Habitat : Localement commune, cette alouette niche dans les plaines dégagées et sur les pentes des collines arides ou semi-arides. Elle fréquente aussi les steppes sèches, les prairies salines, les semi-déserts pierreux et rocheux avec de larges oueds pourvus de végétation et les cultures sèches. Elle semble subsister dans des habitats plus pauvres, plus arides, plus salins, plus argileux ou plus graveleux que l'alouette calandrelle avec qui elle partage une grande partie de son aire de distribution. En dehors de la saison de nidification, elle est moins dépendante des cultures que l'alouette calandrelle.
Comportements : Elle est aussi grégaire que l'alouette calandrelle. Au printemps, elle niche en colonies lâches et, en dehors de la saison de nidification, elle forme de grandes bandes. Toutefois, ses cris, son chant et son vol nuptial, moins élevé, sont différents, bien que les deux espèces puissent pousser des cris troublants par leur variété et leur originalité. En vol au cours duquel elle décrit de larges cercles sans les ondulations de l'alouette calandrelle, l'alouette pispolette, pousse un 'tchirrip' ou un 'prrrit' moins sec, parfois redoublé. Son chant est composé de phrases plus longues, plus mélodieuses et variées, avec des pauses plus brèves, entrecoupées de cris et d'imitations.
Les populations d'Espagne, d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient, d'Asie Mineure et de Transcaucasie sont sédentaires ou sujettes à des mouvements de faible amplitude. Seule la race heinei, qui niche au nord du Caucase, de la mer d'Azov jusqu'au nord de la Caspienne, est réellement migratrice. Elle se dirige vers le sud et prend ses quartiers d'hiver au Moyen-Orient.
Nidification : La saison de nidification est assez variable. Elle intervient de mars à avril aux îles Canaries, d'avril à juillet en Algérie et en Tunisie, en avril en Espagne et en août en Arabie Saoudite. Le nid est placé sur le sol, bien à l'abri sous une touffe d'herbe ou dans une cavité peu profonde. Il est garni de végétaux et sa construction en incombe à la femelle seule. Cette dernière y dépose deux oeufs de forme subélliptique, lisses et légèrement brillants, d'une couleur variable, soit blanchâtre, soit jaunâtre soit chamois, plus ou moins pointillé et taché de brun rougeâtre. La femelle couve seule.
Régime : L'alouette pispolette possède un régime mixte qui varie selon les saisons. En été, il est surtout composé d'insectes, alors qu'au printemps et automne il est complété par une grande variété de graines. En hiver, le menu est probablement assez largement végétarien.
Autres liens :
D'après Buffon : Oiseaux étrangers qui ont rapport au Alouettes
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Re: Oiseaux de France
Autour des palombes
Identification :
Redoutable chasseur d'oiseaux, l'autour des palombes est un rapace diurne des régions boisées. Plus grand que l'épervier d'Europe, longue queue assez large. Mâle : dessus gris, dessous gris pâle strié, sous-caudales blanches, parotiques et calotte noirâtres, sourcil blanc. Femelle : beaucoup plus grande que le mâle avec une fois et demi son poids. Même description en beaucoup plus terne. Dessus gris brun avec le dessous plus clair.
La sous-espèce arrigonii est un peu plus petite et d'une couleur plus foncée.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Cri d'alarme près du nid koui koui koui. Caquètements kek kek kek.
Habitat : L'autour des palombes habite des milieux variés, des plaines jusqu'aux régions montagneuses (il séjourne en altitude jusqu'à 1600 mètres). En France, il était assez rare jusqu'en 1970, à présent il est plus commun et se rencontre dans les espaces boisés. Il est abondant dans les bois de feuillus de l'Est et du Centre, et dans toutes les forêts de montagne des Vosges aux Pyrénées. Les vastes forêts sont le domaine de l'autour. Si les proies sont abondantes, il habite aussi bien dans les massifs de conifères (épicéas, pins, mélèzes) que dans les boisements feuillus plus clairs tels que les chênaies et les hêtraies. On le trouve également dans les espaces cultivés et près des agglomérations et des habitats urbains
Répartition : Europe, Amérique du Nord, Maroc, Asie Mineure, Moyen-Orient, Sibérie, Japon
Comportements : Comme la plupart des rapaces, il est très discret en dehors de la période de reproduction. Le couple règne sans partage sur un vaste territoire de chasse pouvant couvrir de 2 000 à 5 000 hectares. Hormis les oiseaux vivant le plus au nord, l'autour adopte un mode de vie sédentaire. C'est au début du printemps, époque de la parade nuptiale, que l'autour des palombes est le plus facilement observable. La femelle en prend l'initiative : elle s'élève en planant puis descend en piqué au-dessus de la forêt. Parfois mâle et femelle volent de concert au-dessus de leur territoire. Leur vol aux battements d'ailes amples et lents ressemble à une sorte de ballet aérien.
Vol : Battements rapides suivi d'une brève glissade. En vol à voile, ses ailes sont relevées et maintenues au dessus de l'horizontale.
Nidification : Une fois le couple formé, le mâle amorce la construction du nid. Cependant, si un ancien nid se trouve à proximité, la femelle le remet en état et l'utilise. Il est généralement placé dans un grand arbre, à une hauteur respectable, entre 10 et 30 mètres. Assez haut de rebord, il constitue une forme circulaire de branchages et de brindilles d'environ un mètre de diamètre. Il est garni d'aiguilles de conifères ou de feuilles selon le type de la forêt. C'est en avril-mai que se déroule la ponte de 3 à 4 oeufs couvés uniquement par la femelle pendant une période de 35 à 38 jours. Les jeunes prennent leur envol de 36 à 40 jours après l'éclosion. Ils sont aptes à chasser seuls environ un mois après leur envol
Régime : Ses proies de prédilection sont les oiseaux de toutes sortes y compris les rapaces de petite taille. Les pigeons sauvages et domestiques, les tourterelles constituent un menu privilégié. Etourneaux, grives, merles noirs, corneilles, geais sont également des proies appréciées. Plus rarement il chasse des perdrix grises mais il ne dédaigne pas non plus levrauts et lapins de garenne. Il est capable de chasser des proies de grande taille en raison de son impressionnante puissance, de sa rapidité et son agilité en vol. L'autour chasse à l'affût et capture ses proies par surprise plutôt que de les provoquer en combat ouvert. Il se perche dans l'ombre, prêt à s'élancer ou plane en silence au-dessus des arbres et plonge rapidement pour fondre sur sa proie. A l'aide de ses puissantes serres, l'autour saisit ses victimes et les tue. Il les consomme sur place ou les emporte sur une branche proche pour les plumer et les dépecer. Si la capture est constituée par un animal de forte taille comme un lapin de garenne adulte, il le transporte dans un endroit tranquille, le dévore partiellement et s'envole avec ce qui reste.
Protection / Menaces : Endémique de Corse et de Sardaigne, la population totale peut se chiffrer à 100 couples environ. La population en Corse est dans un état préoccupant. Les principales causes de menace sont sa faible population, la disparition (déboisement) et la modification (incendies, pâturage abusif, exploitation forestière, etc) des habitats, la chasse illégale et les pesticides.
Autres liens :
D'après Buffon : L'Autour.
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Re: Oiseaux de France
Avocette élégante
Identification :
Limicole assez grand et élégant au plumage noir et blanc. L'avocette élégante à un long cou, son grand bec mince retroussé vers le haut est approprié à sa façon de se nourrir. Longues pattes bleues gris pâle. La femelle à parfois l'oeil légèrement cerclé de blanc. Pieds palmés. Sexes semblables.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Jappement nerveux et sonore. kluit ou klîp
Habitat : Zones humides, marais salants, vasières, lagunes.
Comportements : Marche à grands pas gracieux et rapides. Pour se nourrir l'avocette élégante remue latéralement la vase de son bec afin de faire remonter de petits invertébrés à la surface. Nage à l'occasion basculant son corps vers l'avant comme certains canards pour se nourrir.
Vol : Vol direct et rapide. Bat rapidement des ailes. Au vol les pattes dépassent la queue, le cou est légèrement tendu.
Nidification : L'avocette se livre à une parade nuptiale complexe, ordinairement en eau peu profonde. Le mâle toilette son plumage pendant que la femelle se penche en avant, étendant le cou de telle sorte que sa tête effleure la surface de l'eau. Le mâle patauge ensuite de-ci, de-là devant elle, s'approche peu à peu, puis lui frôle la queue. Il étend enfin une aile au dessus du dos de la femelle et l'accouplement a lieu. Juste après, le couple court côte à côte sur quelques mètres. De nombreuses avocettes trouvent un partenaire avant même d'atteindre les sites de nidification en avril et mai. Le couple délimite un territoire qu'il défend avec soin. Il doit être situé près d'une bonne zone nourricière pour les jeunes. Il est généralement dans les herbes épaisses ou sur un banc de sable. En raison des disponibilités limitées, l'avocette niche souvent en colonies denses. Mâle et femelle se relaient pour ménager une cuvette dans le sol. Ils y apportent ensuite une bonne quantité de végétaux morts. Après la ponte, les deux oiseaux partagent l'incubation des oeufs durant 23 à 25 jours. Peu après l'éclosion, les trois ou quatre jeunes duveteux sont actifs et capables de se nourrir seuls. Chacun des adultes les guide vers l'eau de la zone de nourrissage en les stimulant par des cris et diverses postures. Les jeunes ont toutes leurs plumes entre 35 et 42 jours mais certains dépendent des adultes un peu plus longtemps.
Régime : L'avocette est surtout active à l'aube et au crépuscule mais elle peut également se nourrir au clair de lune. C'est un grand limicole aux longues pattes, adapté au milieu aquatique. Elle fréquente les marais côtiers mais peut aussi se nourrir au bord des étangs, des prés inondés et des estuaires, souvent moins salins. Elle consomme surtout des insectes aquatiques, des vers et des petits crustacés vivant en eau saumâtre. L'avocette recherche sa nourriture dans l'eau, à l'aide de son bec incurvé et très sensible. Sa méthode est originale : elle entrouve le bec et écume l'eau en surface. Pour cela, elle manoeuvre le bec dans dans un va-et-vient latéral tout en filtrant les aliments. L'avocette peut aussi basculer comme un canard pour chercher sa nourriture en eau plus profonde. Jusqu'à ce que son bec soit nettement retroussé, le jeune se contente de picorer.
Protection / Menaces : L'espèce est menacée principalement par la destruction des habitats d'alimentation, de nidification et d'hivernage due à l'assèchement et à la transformation des lagunes saumâtres et des salines, les dérangements sur les lieux de nidification et le braconnage.
Autres liens :
D'après Buffon : L'AVOCETTE.
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Re: Oiseaux de France
Balbuzard pêcheur
Identification :
Rapace diurne piscivore de taille moyenne aux longues ailes étroites. De la famille des aigles. Aucun autre oiseau de proie ne montre un contraste si fort entre le dos brun foncé et la poitrine blanche nette. Taches sombres aux poignets. Tête pâle avec un bandeau noir sur l'oeil. Bande foncée sur la poitrine. Queue barrée. Pattes dénudées, doigts très puissants aux longues griffes.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Cri plaintif yip yip yip.
Habitat : Compte-tenu de son alimentation très spécialisée pour ne pas dire exclusive, le balbuzard séjourne à proximité de milieux aquatiques : bord des lacs, fleuves, grands étangs, rivières mais aussi parfois côtes maritimes. Cet oiseau possède l'une des plus grandes aires de répartition. Il niche en Europe, Asie, Afrique, Australie et Amérique du Nord. En hiver, il quitte les régions nordiques et migre vers des climats plus cléments. Les oiseaux européens vont hiverner en Afrique subsaharienne, les nord-américains en Amérique Centrale et du Sud, les oiseaux du nord de l'Asie sur le continent indien et en Asie du Sud-Est. Le seul continent où le balbuzard est absent est l'Antarctique.
Comportements : Le balbuzard pêcheur effectue une parade nuptiale spectaculaire, lui servant à attirer une femelle ou a consolider les liens d'un couple déjà établi. Il s'élève rapidement jusqu'à 300 mètres de hauteur et plus, en tenant un poisson dans ses serres. Il effectue un bref vol stationnaire en exhibant le poisson, avant de plonger, ailes fermées. Le balbuzard se distingue également par son cri constitué par une série de sifflements aigus émis en decrescendo. A partir de la fin août, les balbuzards vivant en Europe sont migrateurs. Ils prennent leurs quartiers d'hiver au sud du Sahara et reviennent en avril.
Vol : Avec ses ailes coudées et ses mains tombantes, il peut être parfois confondu avec un goéland.
Nidification : Le nid du balbuzard est construit de branches et posé sur un promontoire, grand arbre, pylône électrique ou rocher escarpé. En l'absence de prédateurs, il est parfois même construit à terre. De façon générale, il est utilisé plusieurs années consécutives et au fil des ans, il peut atteindre une dimension assez imposante. En avril-mai, la femelle pond habituellement 3 oeufs blanc-crème tachés de brun-roux qu'elle couve pendant une période de 34 à 40 jours. Les jeunes s'envolent 51 à 54 jours après l'éclosion.
Régime : Le balbuzard se nourrit uniquement de poissons capturés à la surface de l'eau : ils pèsent généralement entre 150 et 350 grammes mais ils peuvent atteindre exceptionnellement jusqu'à 1 kg et mesurer de 20 à 35 cm. Il possède une technique de pêche inégalée. Il repère sa cible en la survolant d'une hauteur de 10 à 20 mètres ou en pratiquant le vol stationnaire. Il plonge alors, tête la première, ailes repliées et serres en avant, immerge uniquement les pattes et ressort avec sa proie qu'il transporte jusqu'à son nid ou sur un perchoir où il la dévore. Des serres incurvées et des petites aspérités entre les doigts permettent au balbuzard d'agripper et de maintenir les poissons les plus glissants. Sur le chemin du perchoir, il est souvent harcelé par des corneilles ou d'autres rapaces qui tentent de lui dérober son butin.
Protection / Menaces : Espèce considérée comme rare dans l'UE. Après quelques années d'un déclin accusé, il semble que la population, au moins à quelques endroits, ait commencé une récupération. Dans le passé, la chasse et la destruction des nids étaient ses menaces principales. Actuellement, des spécimens sont encore abattus mais la disparition des habitats et la pollution par organochlorés sont ses problèmes, les plus graves.
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D'après Buffon : Le Balbuzard.
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Re: Oiseaux de France
Barge à queue noire
Identification :
Chez la barge à queue noire, le mâle est plus petit et plus coloré que la femelle, avec un bec légèrement plus court.
En plumage nuptial, le sommet du crâne et la nuque sont roussâtres, striés de brun. Le sourcil, le menton et le dessous de l'oeil sont blancs. Une raie brune parcourt la face de l'oeil jusqu'au bec. Les joues, la face antérieure et les côtés du cou, la poitrine et le ventre sont d'une teinte rouille claire dorée. Le plumage de la poitrine est barré horizontalement de stries foncées et les flancs sont ornés d'écailles brunes. Le ventre et les sous-caudales sont blancs, contrastant avec le dos et les scapulaires d'un brun-marron brillant. Les couvertures alaires sont généralement grises, les grandes largement bordées de blanc, laissant apparaître en vol une tache claire nettement visible. Le croupion est blanc, ainsi que les sus-caudales. La queue est blanche à la base, noire dans sa partie terminale, le noir et le blanc étant nettement séparés. Le bec est très long, rose au jaunâtre à la base, corne à la pointe, se relevant très légèrement dans le dernier tiers.
En plumage hivernal, sourcils, menton, bas de la poitrine et ventre deviennent d'un blanc pur. La tête, le cou et les flancs prennent une teinte gris clair uniforme, parfois légèrement soulignée de roux. Tout le dessus est gris foncé avec la bordure des plumes plus claire. Quelques taches discrètes continuent à marquer le dessus de la tête, les côtés du cou et les flancs. Le miroir de l'aile s'obscurcit. Seuls le croupion et la queue demeurent inchangés.
En toutes saisons, l'intérieur des ailes est blanc, avec de fines taches sombres sur la partie supérieure.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Les barges à queue noire sont assez bruyantes et démonstratives pendant la période de reproduction, produisant des Oui-kè ouikè ouikè assez puissants en volant haut dans le ciel. Le reste de l'année, les barges demeurent à peu près muettes, se bornant à émettre des grognements rappelant ceux de la bécasse avec des intonations diverses, suivant qu'elles veulent exprimer une interrogation, une crainte ou une satisfaction.
Habitat : Sans être exclusivement maritime, la barge à queue noire préfère l'eau salée aux marais d'eau douce. En France, elle se tient plus volontiers sur les sables et les vases maritimes lors de ses passages mais elle montre également une certaine prédilection pour les étendues d'eau saumâtre telles que la Camargue et certains marécages du sud-est de l'Europe.
Comportements : Les barges à queue noire nichent autour de la Baltique, dans toute l'Europe Centrale et la région balkanique ainsi qu'en Sibérie Occidentale où leurs implantations ne dépassent pas à l'est le cours du Ienisseï. Leur hivernage ne se fait pas aussi loin au sud qu'on le supposait autrefois. Elles ne dépassent guère l'Equateur et s'installent aux Canaries, aux îles du Cap-Vert, au Tchad, vers les sources du Nil et sur les bords du golfe Persique. Dès la fin août, on peut les apercevoir au cours de leurs passages qu'elles effectuent en petits groupes disciplinés en compagnie d'échassiers plus petits. Au début mars, elles sont de retour pour le trajet inverse. En effet, ces oiseaux arrivent assez tôt sur nos côtes, avant même d'avoir revêtu leur beau plumage. Ils sont d'abord présents en Camargue puis ne tardent pas à apparaître sur les côtes du sud-ouest, puis aux embouchures de certains fleuves comme la Loire et la Vilaine. Ils peuvent même remonter certains fleuves et séjourner sur les rives mais, début avril, leur observation devient très rare car la plupart ont regagné leurs quartiers nordiques.
Vol : Les pattes dépassent de la queue en vol.
Nidification : La barge à queue noire niche le plus souvent en colonies sur les dunes maritimes et dans les polders, se bornant à creuser une dépression qu'elle garnit très sommairement de brindilles. Elle y dépose 4 oeufs fauves tachetés de deux tons foncés. L'éclosion a lieu au bout de moins de trois semaines d'incubation et les poussins, aux pattes démesurées, un peu chancelants au début, couverts d'un duvet roux sur le dos, blancs sur les parties inférieures, avec les taches habituelles, sont capables de voler un mois après la sortie de l'oeuf. Pendant toute la durée de l'incubation, les mâles ne cessent de voler au dessus de la couveuse, se livrant à des joutes et à des acrobaties aériennes accompagnées d'un chant assez doux et harmonieux à la façon des vanneaux. Si un visiteur, humain ou animal, à l'exception des bestiaux qui sont considérés comme des amis, s'approche de la colonie, tous les oiseaux assurent une défense collective, volant autour de lui et faisant entendre un concert de cris aussi variés que discordants.
Régime : Malgré ses longues échasses, la barge avance à pas comptés, entrant profondément dans l'eau où elle ne nage toutefois que contrainte et forcée. Pour fouiller la vase, son corps bascule autour de l'articulation du tarse, la queue pointant vers le ciel, tête cou et bec profondément immergés à la recherche de vers, de larves et de petits crustacés. Cependant, elle ne cherche pas toujours sa nourriture dans l'eau, mais aussi dans le sable, dans les labours, les prairies où elle fait la chasse aux lombrics aussi habilement que les bécassines.
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D'après Buffon : LES BARGES.
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Re: Oiseaux de France
Barge rousse
Identification :
La barge rousse adulte mâle en plumage d'été a les parties inférieures unies rouge-brique et le dessous de la queue blanchâtre. Les parties supérieures sont brun-roux tacheté de gris. La queue est barrée de foncé.
La tête est brun-roux avec un sourcil clair. Le bec long, mince et recourbé est foncé, avec la base de la mandibule inférieure rosâtre. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont gris.
La barge rousse adulte mâle en plumage d'hiver n'a pas de tons roux. Elle est grise avec des liserés blancs sur le dessus et les parties inférieures blanches.
La tête est grisâtre avec un sourcil blanc et une ligne foncée qui traverse l'oeil. Le bec est rose à la base avec l'extrémité noire.
Les deux sexes sont semblables, mais la femelle est plus grande, avec un bec plus long. En plumage d'été, elle est plus claire que le mâle et n'a pas forcément de couleurs rousses.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Le cri de la barge rousse en vol est un "kik" haut-perché, répété quand l'oiseau est excité ou en alerte. Pendant le vol nuptial et sur les aires de reproduction, ils émettent des cris variés, doux et rapides.
Habitat : La barge rousse se reproduit dans les toundras herbeuses ouvertes, avec des arbres aux lisières. En dehors de la saison de reproduction, elle vit dans les estuaires sablonneux, les baies peu profondes, mais aussi les estuaires avec de la boue ferme. On peut les trouver dans les prairies saumâtres voisines.
Comportements : La barge rousse se nourrit dans les eaux peu profondes, marchant lentement et pataugeant dans l'eau, et sondant en enfonçant rapidement son long bec sensible dans la boue pour chercher sa nourriture. Elle peut aussi se nourrir dans la végétation rase où elle picore des insectes à vue. Les groupes sont souvent à la limite de la marée où les ressources alimentaires sont disponibles.
La barge rousse est un migrateur sur très longues distances, avec des migrations jamais égalées, même par la sterne arctique. Elles ont des réserves de graisse qui peuvent doubler leur poids, car elles ne peuvent ni se poser sur l'océan, ni se nourrir sur l'eau pendant cette période.
Vol : La barge rousse effectue un vol direct avec de vigoureux et fermes battements d'ailes.
Nidification : Le nid de la barge rousse est situé sur le sol, sur un monticule au milieu des herbes. C'est une coupe peu profonde dans la mousse, parfois tapissée de végétation, herbes, mousses et lichens.
La femelle dépose 2 à 4 oeufs vert-olive ou brun clair, tachetés de brun foncé. L'incubation dure environ 20 à 21 jours, partagée par les deux parents. Peu de temps après la naissance, les poussins suivent leurs parents dans les zones marécageuses, et sont capables de trouver leur propre nourriture. Les adultes prennent soin d'eux et les protègent jusqu'à leur envol, à l'âge de un mois.
Régime : La barge rousse se nourrit de crustacés, mollusques, insectes et vers. Selon l'habitat, les oiseaux se nourrissent d'insectes aquatiques, et parfois de graines et de baies.
Protection / Menaces : Effectif nicheur faible, de l'ordre de 400-500 couples. Le problème principal pour l'espèce est la forte concentration d'effectifs, en hiver, dans quelques lieux favorables de la côte. La disparition de ces lieux peut être très nuisible pour l'espèce.
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D'après Buffon : LES BARGES. ; La Barge rousse.
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Re: Oiseaux de France
Bartramie des champs
identification :
Les bartramies sont des oiseaux de rivage de taille moyenne avec une relative petite tête ronde juchée sur un long cou. Leur court bec étroit est légèrement incurvé vers le bas et possède une extrémité sombre. La longue queue dépasse bien au-delà des ailes. C'est la plus longue de tous les bécasseaux et elle contribue à donner à l'oiseau une silhouette particulièrement élancée.
Les adultes ont un dessus brun moucheté et un capuchon brun foncé séparé en son milieu par une étroite rayure bien visible. La face et le cou sont brun clair rayé de noir, contrastant avec la gorge chamois clair. Un anneau pâle et saillant entoure l'oeil. La poitrine et les flancs sont recouverts de brun pâle fortement frappé de chevrons noirs, le reste des parties inférieures étant blanc et chamois sableux pâle. Les plumes de la queue sont barrées de brun-noir. Les rectrices externes sont chamois orangé pâle avec des bordures blanches. Les pattes sont jaune terne et ne dépassent pas de la queue lorsqu'il est en vol.
Les bartramies ressemblent aux courlis dont ils sont des proches parents par l'apparence extérieure, cependant ils s'en distinguent assez aisément en raison de l'absence de long bec fortement incurvé vers le bas. La confusion est également possible avec le pluvier bronzé et bécasseau rousset. On distingue les bartramies des pluviers bronzés par leur long cou et leur petite tête. De plus, bien que leur bec soit court pour un bécasseau, ceux des bartramies sont d'une taille bien supérieure à celle de n'importe quel pluvier. Les bécasseaux roussets sont assez semblables aux bartramies par leur plumage et leurs pattes jaunes, toutefois ils sont beaucoup plus petits et ils ont un plus petit cou et une plus courte queue. Les bécasseaux roussets n'ont pas la poitrine ni les flancs marqués de noir.
Chant : Il émet des clairs sifflements trillés en vol 'Kip-ip-ip-ip-ip-ip-ip', rappelant beaucoup le grèbe castagneux.
Habitat : Bien qu'il soit classé comme un oiseau de rivage, la bartramie est avant tout un oiseau de l'intérieur des terres et il fréquente assez peu les zones littorales et côtières. Son habitat préféré est constitué par des étendues d'herbes courtes particulièrement propices à son alimentation et à ses pratiques rituelles. Cependant, il alterne volontiers avec des zones où l'herbe haute est plus favorable à la nidification. C'est un oiseau typique de la prairie originelle, des champs arides et des pâtures dont l'aire de distribution s'étend de l'Alaska au nord-est des Etats-Unis en passant par les états des grandes plaines et la vallée du Saint-Laurent au Canada. Il est très répandu dans les grandes plaines où sa population n'a fait que croître au cours des dernières décades. Dans l'est, ils s'est développé dans un premier temps grâce à la déforestation, mais il marque à nouveau un temps d'arrêt à cause de la perte récente d'habitat au profit de l'agriculture. Les aérodromes constituent désormais un terrain privilégié dans le nord-est .
Comportements : Lorsque les bartramies sont posées, leurs ailes sont souvent maintenues en l'air momentanément. Les poteaux électriques et les piliers de clôture à partir desquels les mâles délivrent leurs chants sont fréquemment utilisés comme perchoirs. Les bartramies des champs sont de grands migrateurs passant habituellement leurs quartiers d'hiver dans les pampas d'Amérique du Sud . La migration d'automne commence à la mi-juillet et s'étale jusqu'à la fin du mois de septembre. Le retour vers les sites de nidification s'effectue de mars à mai. Certains individus parviennent accidentellement en Europe Occidentale.
Vol : Les bartramies volent à la manière des bécasseaux tachetés, avec des battements d'ailes lents. La large envergure et la queue allongée lui donnent une silhouette en forme de croix.
Nidification : Les bartramies des champs nichent en colonies lâches. Les territoires de nidification sont adjacents aux aires de nourrissage et gérés en commun. Les mâles entreprennent de spectaculaires parades nuptiales, émettant des cris pendant qu'ils grimpent en flêche ou décrivent de larges cercles à de grandes hauteurs. Les nids sont des cuvettes peu profondes grattés au sol dans les herbes hautes. Les deux partenaires creusent habituellement plusieurs cuvettes mais n'en utilisent qu'une seule.Elles sont souvent bien dissimulées, les végétaux formant une espèce de voûte au-dessus. Les deux parents participent à leur construction et couvent alternativement pendant une période variant de 22 à 27 jours. La ponte est généralement constituée de 4 oeufs couleur crème ou rose-chamois tachetés de rouge-brun. Les jeunes quittent le nid peu de temps après l'éclosion et sont capables très rapidement de se nourrir par eux-même. Les parents continuent à les protéger et à s'en occuper. L'envol intervient au bout de 30 ou 31 jours.
Régime : La bartramie se nourrit principalement d'insectes, mais elle consomme également des mauvaises herbes et de nombreuses autres graines. Elle se nourrit à la manière d'un pluvier, produisant des accélérations sur une courte distance, avec des mouvements saccadés et heurtés, puis marquant des temps d'arrêt au cours desquels elle prélève sa nourriture par des brusques mouvements du bec dans la terre meuble.
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Re: Oiseaux de France
Bec-croisé bifascié
Identification :
Il ressemble fort au bec-croisé des sapins, par la taille, l'allure et la coloration. Il a cependant le bec plus fin, avec la mandibule inférieure davantage prolongée vers le haut et mieux adaptée à l'ouverture des cônes de mélèzes. Le principal signe distinctif du bec-croisé bifascié est fourni par deux larges bandes alaires blanches, et ce aussi bien chez le mâle de teinte rouge que chez la femelle de couleur jaunâtre. En vol, leur allure rappelle celle du pinson des arbres.
Le juvénile est densément strié avec de fines barres alaires. L'immature mâle a beaucoup de jaune avec des taches rouges ou roses.
Il existe une autre espèce de bec-croisé, le bec-croisé perroquet (Loxia pityopsittacus) qui vit dans les forêts de pins d'Europe Septentrionale, et qui se distingue par un bec très fort, presque comme un bec de perroquet. Sur ces trois espèces, on peut très nettement constater l'adaptation de la forme du bec à la nourriture la plus courante : bec-croisé des sapins implique graines d'épicéas, bec-croisé bifascié signifie graines de mélèzes, bec-croisé perroquet entraîne forcément graines de pins.
On trouve également un autre bec-croisé, Loxia leucoptera megaplaga, d'Hispaniola. il a le plumage plus foncé que le bec-croisé bifascié, et un bec plus fort. Il se nourrit dans les pins d'Hispaniola, Pinus occidentalis.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Le bec-croisé bifascié émet un faible et sec 'chip, chip, chip', plus haut perché que celui du bec croisé des sapins. Le cri en vol est une série rapide de notes discordantes. Le chant est varié, lancé pendant les vols de parade, et comprend des caquetages rauques et des gazouillis musicaux sur des tonalités variées.
Habitat : Le bec-croisé bifascié vit dans les forêts claires de conifères du nord et donne toujours sa préférence aux bois de mélèzes qui lui offrent sa principale nourriture, les graines des cônes de mélèze.
Distribution: le bec croisé bifascié vit en Alaska, au Canada, au nord de l'Amérique du Nord et en Asie jusque vers le nord-est de l'Europe.
Comportements : Après la nidification, les familles de becs-croisés bifasciés se mettent à vagabonder, mais elles ne pénètrent que rarement, en hiver, en Europe Centrale et Occidentale, et seulement lorsqu'il y a une disette de graines de mélèze dans le grand nord. On rencontre parfois le bec-croisé bifascié isolé, d'autres fois en grandes bandes avec des becs-croisés des sapins. Les invasions de becs-croisés bifasciés sont rares.
Vol : Le bec-croisé bifascié a un vol rapide et bondissant, avec de rapides battements d'ailes.
Nidification : La femelle établit son nid sur un arbre à aiguilles, à la manière du bec-croisé des sapins, mais son nid est un peu plus petit. Tout le cours de la nidification est semblable, il semble seulement que, chez le bifascié, la période de reproduction se situe plutôt de mars à juin.
Dans les premiers jours de leur vie, les jeunes ont un bec droit, comme tous les autres oiseaux, leurs deux mandibules ne commencent à se chevaucher que plus tard. Si la mandibule supérieure croise l'inférieure à droite ou à gauche, il semble que ce soit un effet du hasard, car ces deux formes de bec se rencontrent en nombre égal, et jusque chez des jeunes d'une même couvée. Ce croisement de bec se perfectionne plus tard, vers l'âge de trois semaines, par l'extraction des graines hors des cônes.
Régime : Il mange aussi les graines d'autres conifères et celles de beaucoup d'autres plantes, et, dans une moindre mesure, des insectes. Son régime alimentaire végétarien quasiment exclusif peut le mettre en péril en cas de mauvaise saison qui entraîne un manque de ressources.
Pour se nourrir, le bec-croisé introduit son bec fermé entre les écailles des cônes, il écarte les deux parties du bec et récolte la graine avec sa langue.
Protection / Menaces : Les populations de bec croisés bifasciés apparaissent stables, et augmentent même dans certaines zones, mais les nombres varient selon les ressources de nourriture et leurs habitudes irrégulières de migration.
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D'après Buffon : Le Bec-croisé
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Re: Oiseaux de France
Bec-croisé des sapins
Identification :
Le bec-croisé adulte mâle a le plumage rouge-brique. Les ailes sont brun grisâtre foncé. La queue fendue est brun noirâtre. Il existe des variations individuelles. Certains mâles apparaissent jaunâtres ou rouge orangé. D'autres peuvent être tachetés de jaune verdâtre et de rouge. Le manteau et le dos peuvent présenter quelques plumes plus foncées. Le croupion est souvent d'un ton plus vif.
La tête est rouge terne, de couleur plus vive sur le front, et la calotte. Le grand bec possède des mandibules croisées à leurs extrémités. Le bec est épais et courbe. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont noirs.
La femelle adulte est jaune verdâtre terne, avec le croupion plus jaune. Les parties supérieures sont légèrement striées. Quelques femelles sont plus ternes, d'une couleur plus grisâtre.
L'immature ressemble à la femelle adulte, mais quelques jeunes mâles peuvent avoir un plumage roux ou un mélange de rouge et de jaune.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Le bec-croisé des sapins lance un vif "chip-chip" persistant et perçant. On peut entendre plusieurs autres cris, un son discordant quand il est menacé ou excité, et un cri sonnant en vol.
Habitat : Le bec-croisé des sapins vit dans les forêts de conifères, pins ou épicéas.
Il est résident dans son habitat, et peut bouger vers le sud en fonctions des ressources alimentaires.
Comportements : Le bec-croisé des sapins se nourrit principalement de graines de conifères. Il grimpe dans les arbres en s'aidant de son bec, comme un perroquet, et il extrait les graines grâce à son bec croisé. Le cône est séparé de l'arbre au prix d'un effort considérable. Ensuite, l'oiseau le transporte sur une branche convenable, le tenant fermement avec ses doigts, afin d'extraire chaque graine en mouvements répétés. Il commence par le bas du cône, et remonte en spirale vers le haut, poussant avec le bec pour ouvrir chaque écaille et récupérer la graine avec la langue.
Le bec-croisé effectue quelques mouvements en fonction des ressources alimentaires, et il peut quitter brusquement son habitat si la nourriture se fait trop rare. Il se reproduit si la nourriture est abondante, à n'importe quel mois de l'année.
Vol : Le bec-croisé des sapins a un vol rapide et bondissant, avec de rapides battements.
Nidification : Le nid du bec-croisé des sapins est situé haut dans un conifère, sur une branche horizontale, dans la végétation retombante, afin de le cacher et de le protéger. La femelle construit un nid volumineux fait de brindilles, herbes et copeaux d'écorce. Il est tapissé d'herbes plus fines, de lichens, de plumes et de poils. La femelle dépose 3 à 4 oeufs bleu-vert clair et tachetés. L'incubation dure environ 12 à 16 jours, assurée par la femelle qui est nourrie par le mâle par régurgitation. Les poussins sont nidicoles et sont nourris par le mâle les cinq premiers jours, et ensuite, les deux parents apportent de la nourriture aux jeunes. Ils abandonnent le nid au bout de 18 à 22 jours après la naissance. Ils sont encore nourris par les parents pendant un mois. Leurs becs ne sont pas encore croisés, mais ils le deviennent au fur et à mesure de leur croissance.
Régime : Le bec-croisé des sapins se nourrit principalement de graines de sapin et d'épicéa, cônes de mélèze, d'aulne, de bouleau, fruits, bourgeons, baies et aiguilles de conifères. Il complète ce régime par des insectes (pucerons) et des araignées.
Protection / Menaces : Actuellement, le bec-croisé des sapins est commun et répandu dans ses habitats, mais il dépend des forêts matures pour sa nourriture. Quelques déclins sont observés là où la déforestation est trop rapide.
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D'après Buffon : Le Bec-croisé
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Re: Oiseaux de France
Bec-croisé perroquet
Identification :
Ce fringillidé trapu au bec imposant est assez similaire aux becs-croisés des sapins et d'Ecosse et donc souvent difficile à identifier bien qu'en proportion sa tête soit plus grosse et son cou plus renflé de profil. Le meilleur critère de discrimination est constitué par le bec plus grand et plus épais, avec deux mandibules de taille presque égale. Le culmen est nettement plus arqué de sorte que le bout du bec est plus obtus. Le dessous de la mandibule inférieure est incurvé en forme de 'S' et très épais dans sa partie médiane comme chez les perroquets.
Les mâles adultes présentent une tête, un dessous et un croupion rouge-brique, certains avec une nuance d'orange-jaune et de vert grisâtre non liée à l'âge. Ailes brunes, queue très longue. La femelle affiche un dessous vert-gris ou vert-jaunâtre terne sans stries. Le croupion, souvent plus pâle, est à dominante jaune. Le dos et les côtés de la tête sont brunâtres, les ailes et la queue gris-brun foncé. Les juvéniles sont gris, fortement striés dessous. Quelques stries peuvent subsister pendant le premier hiver.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Son cri de contact est très semblable à celui du bec-croisé des sapins, mais en moyenne plus grave et plus dur, assez retentissant et avec une consonne initiale plus dure 'tuypp-tuypp-tuypp' ou 'kop-kop'. Le chant est un mélange de trilles et de gazouillements doux reprenant certains éléments du cri, favorisant l'identification. Certains motifs sont rapidement répétés à plusieurs reprises.
Habitat : Les bec-croisés perroquets vivent dans le nord-est de l'Europe (Scandinavie, Pays Baltes, Finlande, nord-est de la Russie). Son aire se superpose en grande partie avec celle du bec-croisé bifascié. Ils fréquentent les forêts de pins peu touffus ou celles de conifères avec une forte proportion de pins. Par contre, il est assez rare dans les forêts mixtes de conifères et de feuillus.
Comportements : En temps de ressources alimentaires abondantes, c'est un oiseau sédentaire. Si les graines viennent ponctuellement à manquer, il se transforme en migrateur partiel, errant en quête de nourriture, seul ou en nombre, jusqu'au sud de la Baltique. Ce n'est qu'en cas de disette ou de mauvaise année dans la production des graines qu'il se livre à de véritables invasions périodiques et arrive en grand nombre en Europe Centrale et Occidentale. Dans ces conditions, il peut se retrouver en plaine dans des endroits qu'il n'a pas l'habitude de fréquenter. Ce mouvement migratoire, assez rare et épisodique, lié à l'insuffisance de ressources alimentaires, est également observé chez le bec croisé des sapins et le bec-croisé bifascié. Les dernières irruptions de cet oiseau en Europe Occidentale datent de 1962-63, 1982-83 et 1990.
Nidification : Le nid est perché à une grande hauteur dans un conifère à la lisière de la forêt. La femelle y dépose trois ou quatre oeufs qui sont couvés tôt au printemps pendant une période qui varie de 14 à 16 jours. Les jeunes prennent leur envol 21 à 23 jours après l'éclosion.
Régime : Ce bec-croisée se nourrit dans la canopée et l'étage élevé de la végétation, extrayant les graines d'un cône de pin sylvestre ou d'épicéa avec ses pattes et avec son bec. Il choisit en général les graines les plus dures. Les écailles au sol et les enveloppes vides au pied des arbres trahissent sa présence. Il capture également des insectes en été.
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D'après Buffon : Le Bec-croisé ; LE PERROQUET.
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Re: Oiseaux de France
Bécasse d'Amérique
Identification :
Souvent confondue à tord avec sa cousine la bécassine des marais qui est plus élancée et plus haute sur pattes, cet élégant limicole forestier possède un bec assez long, droit et épais. Son dos finement liseré et barré lui confère un camouflage parfait. La calotte et la nuque sont marquées par de larges barres noires, la tête et les côtés du cou sont grisâtres. Le manteau est d'un brun noirâtre tacheté de cannelle, une frange gris argenté trace un V net sur le dos. Les scapulaires inférieures laissent apparaître des bretelles grises moins bien définies. Quant aux parties inférieures, elles sont d'un remarquable chamois-roux uniforme. Il n'y a pas de distinction sexuelle, en revanche les juvéniles présentent de légères différences. Les couvertures alaires sont en général plus largement pointillées de chamois.
Chant : Bécasse d'Amérique croûle. Au printemps, le mâle émet un chant nuptial "tioup tilp tiptouptip" sonore dans des clairières ou des trouées de différentes grandeurs. En dehors de la période de reproduction, bien plus silencieuse, la bécasse d'Amérique émet un "piint" bourdonnant et sonore qui peut rappeler l'engoulevent d'Amérique.
Habitat : Ses lieux de prédilection sont les forêts humides et les zones boisées, les taillis le long des fleuves, les herbages humides et les champs inondés. Lorsqu'elle chante, elle préfère les prairies ou les gaulis clairsemés d'essences mêlées ou d'arbres caducifoliés. En automne, elle affectionne les taillis d'aulnes et les fourrés d'aulnes humides, mais elle fréquente aussi les zones boisées de régénération de faible densité, en terrain sec. Au crépuscule ou en pleine noirceur, les bécasses cherchent parfois leur nourriture dans les champs à découvert ou dans les fossés en bordure des routes, assez éloignés des terrains boisés.
Distribution : Répartie essentiellement dans l'est de Amérique du Nord, au Canada (du Manitoba à la Nouvelle-Ecosse et à Terre Neuve) et aux Etats-Unis (de la frontière canadienne au golfe du Mexique et à la Floride. Migratrice, elle hiverne aux Etats-Unis.
Comportements : Les parades de la bécasse d'Amérique sont spectaculaires, elles sont effectuées à l'aube ou au crépuscule. Le mâle monte verticalement, cercle et finit par retomber en spirale. Pendant ces acrobaties aériennes, le frottement de l'air sur les rectrices externes provoque un sifflement qui devient plus éclatant lorsque l'oiseau revient au sol. En dehors de la période de reproduction, elle est très discrète et farouche.
Vol : En vol, l'oiseau laisse apparaître ses ailes arrondies, le dessous est de la même couleur que le ventre et les parties supérieures brun roussâtre avec les larges bretelles. L'oiseau effectue des battements d'ailes rapides mais le vol est lent et capricieux.
Nidification : La bécasse construit son nid dans les jeunes plantations ainsi que dans des fourrés d'aulnes qui servent de territoire au mâle durant le jour. Elle niche sur le sol dans des habitats très variés : jeunes peuplements de régénération d'essences ou arbres caduques, parfois même dans des champs couverts de broussailles ou d'herbes. Le nid, une dépression du sol, est tapissé de quelques feuilles et de brins d'herbe. Les oeufs, habituellement au nombre de quatre, sont piriformes. Ils sont chamois et tachetés, de façon plutôt clairsemée, de points bruns et gris. L'incubation, assurée entièrement ou presque par la femelle, dure de 19 à 21 jours.
Régime : La bécasse d'Amérique se nourrit principalement de vers de terre (60%) mais aussi d'autres organismes présents dans le sol (30%) et de graines (10%). Elle se rencontre souvent près des endroits où le sol est partiellement dégagé et humide pour favoriser l'accès à la nourriture mais sa composition est d'une importance primordiale. En effet, un sol trop mouillé, trop acide ou pas assez dégagé n'offrira pas suffisamment de ressources alimentaires pour attirer les bécasses.
Protection / Menaces : La situation de la bécasse est précaire en Amérique du Nord, principalement en raison de la perte d'habitat. La chasse est probablement en cause dans la baisse des effectifs puisque cet oiseau ne bénéficie d'aucun statut de protection.
Sources :
- Guide des limicoles d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord, D. Taylor
- Le guide ornitho : Les 848 espèces d'Europe en 4000 dessins, Grant, Mullarney, Sven
- Avibase, Lepage Denis
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D'après Buffon : Variétés de la Bécasse.
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Re: Oiseaux de France
Bécasse des bois
Identification :
Limicole ventru de taille moyenne de la famille des bécassins (anciennement limnodromes). Oiseau forestier au beau plumage brun-rouge rappelant la couleur des feuilles mortes. Dessous jaunâtre finement barré. Tête ronde au long bec droit.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana La Bécasse des bois croûle. En croule, le mâle émet 3 ou 4 ouort-ouort-ouort-ouort grognants et sourds conclus par un pissp perçant et explosif. On l'entend d'assez loin (environ 300m).
Habitat : Elle fréquente les régions boisées entrecoupées de champs et de clairières, surtout avec des fourrés humides et des massifs de conifères. Lors de la reproduction, fréquente les terrains marécageux, les marais, les prairies humides et les rivages.
Comportements : Elle s'active surtout au crépuscule. Son vol rapide, aux changements brusques de direction, est très caractéristique. C'est un oiseau discret. Les meilleures chances de la voir sont au printemps entre avril et juin, au crépuscule, quand elle traverse une clairière ou longe un layon, en vol nuptial ( la croule ). Quand on la dérange, elle s'envole dans un vrombissement d'ailes sonore en se faufilant entre les arbres.
Vol : Vol plus lent que celui de la bécassine. Surprise, la bécasse des bois s'envole dans un bruissement d'ailes en zigzaguant entre les arbres.
Nidification : Nid : Petite cuvette dans le sol forestier garnie de feuilles mortes. La couveuse étant sur le sol, la protection des prédateurs est essentiellement assurée par son camouflage.. Ponte : La femelle pond de mi-mars à mai 4 oeufs brun grisâtre, tachés de roux et maculés de gris. L'incubation dure 3 semaines. La femelle surveille les jeunes qui quittent le nid à quelques heures. Ils se nourrissent seuls deux à trois semaines après.
Régime : La bécasse des bois se nourrit surtout de vers, d'insectes, de larves diverses et de petits mollusques.
Autres liens :
Bécasse des bois du site La plume
D'après Buffon : Variétés de la Bécasse.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau à cou roux
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau à queue pointue
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau cocorli
Identification :
C'est un petit limicole sociable. En plumage nuptial, il ne peut être confondu, en raison de sa tête et de ses parties inférieures marron-roux vif, caractère que ne possède que le bécasseau maubèche, qui est plus grand et plus massif, avec un bec plus court, plus épais et plus droit et des pattes plus courtes. Par contre, en plumage intermédiaire, il peut être confondu avec le bécasseau variable encore qu'il ait une stature beaucoup plus droite, que ses pattes soient plus longues et qu'il possède un bec légèrement plus long et plus arqué. D'autres éléments permettent une discrimination plus évidente: le plumage est plus pâle, d'un gris moins brunâtre avec un sourcil plus long et plus pâle. La poitrine est plus pâle que la plupart des bécasseaux variables hivernaux mais la variation est si importante entre les différents individus que l'identification ne peut être confirmée que par la vision du croupion blanc du bécasseau cocorli. Les juveniles se distinguent également des bécasseaux variables par leur plumage plus pâle et plus net en automne. Les parties inférieures sont d'un blanc plus pur, presque sans tache.
Chant : Cri bref tchirrip, tchrrii.
Habitat : Assez commun, il niche dans la toundra nord-sibérienne humide, alors qu'il hiverne au sud du Sahara ou dans le sud de l'Asie/Australasie. Souvent observé au passage dans nos régions, il fréquente le reste de l'année les vasières littorales, les marais salants et les lagunes, mais aussi les lacs d'eau douce.
Comportements : Le bécasseau cocorli fait partie du club des très grands migrateurs puisque, chaque année, certains oiseaux parcourent près de 30 000 km entre le nord de la Sibérie et l'Afrique du Sud. Son poids varie fortement et peut augmenter de 42% avant le départ de la migration de retour (vers le Nord). Ces réserves de graisse fournissent le 'carburant' nécéssaire au franchissement de certaines étapes. Le cocorli est un voyageur nocturne et peut parcourir 800 km en une nuit. En dehors de l'Afrique, les quartiers d'hiver se situent en Inde, à Ceylan, en Indonésie, en Australie , Tasmanie et Nouvelle Zélande. L'oiseau se déplace en suivant les côtes, mais aussi les fleuves et n'hésite pas à survoler les terres. Il franchit sans peine l'Himalaya, la mer et le Sahara. Les mâles partent les premiers, laissant les femelles couver. Le passage commence dès le 15 juillet et on observe déjà des cococorlis en Afrique du Sud à la mi-août. Le retour prend un mois environ, mais les jeunes de l'année restent dans les quartiers d'hiver et ne regagnent leur patrie nordique que la troisième année. En migratrion, aux escales, il s'associe volontiers à d'autres espèces, mais lui-même est moins sociable qu'eux.
Vol : Vol soutenu, rapide et direct.
Nidification : Le bécasseau cocorli niche dans la végétation basse, petit creux tapissé d'herbes et de lichens. Pond 4 oeufs verdâtre tachetés de brun foncé.
Régime : Le cocorli se nourrit en petits groupes sur les vasières dégagées , picorant à la surface et sondant la vase ou pataugeant en eau peu profonde. Il a tendance à se tenir le cou vers l'avant. Son alimentation est constituée de vers polychètes, de petits mollusques (hydropies, littorines), de sangsues, de crustacés (copépodes, crevettes) et d'insectes ( diptères, coléoptères, éphémères) qu'il prend à terre ou dans l'eau. Ses mouvements sont moins précipités que ceux de autres bécasseaux.
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D'après Buffon : LE BéCASSEAU.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau d'Alaska
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau de Baird
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau de Bonaparte
Identification :
Bien qu'au premier coup d'oeil, on puisse le confondre avec le bécasseau variable ou même avec le bécasseau minute, le bécasseau de Bonaparte est généralement assez facile à identifier en raison de ses grandes ailes. Elles sont si longues qu'elles dépassent largement l'extrémité de la queue et donnent à l'oiseau un aspect longiligne très caractéristique. Cette particularité est partagée uniquement par le bécasseau de Baird. Cependant, en plumage nuptial, il se distingue de ce dernier par un dessus brun foncé fortement écailleux, un capuchon et des parotiques teintés de roux et des liserés roux aux scapulaires supérieures et aux plumes du manteau. Le fond de la tête, le cou, la poitrine et l'abdomen sont blanchâtres. Des lignes de marques sombres forment une bande pectorale assez homogène qui s'étale le long des flancs sous forme de stries brèves. Les pattes sont noires. Le bec court, faiblement mais visiblement incurvé, est vaguement pâle à la base de la mandibule inférieure. En plumage hivernal, le plumage est plus gris et plus uni. Le dessus et la poitrine sont plus grisonnants et moins chamoisés, des stries et des rayures plus discrètes continuent de marquer la poitrine et les flancs. Souvent, un long, étroit et assez net sourcil blanchâtre traverse le front mais pendant cette période, il demeure plus difficile à distinguer des autre petits limicoles. En vol, le bécasseau de Bonaparte laisse apparaître une bande alaire plus étroite que celle du bécasseau variable et une plage transversale blanche sur le croupion moins remarquable que celle du bécasseau cocorli.
Chant : Le cri qu'il émet habituellement est un thiiiiit, thiiit aigu, haut perché et grinçant, très différent de celui des autres petits bécasseaux, ressemblant presque à la stridulation de certains insectes.
Habitat : Pendant la saison de la reproduction, il fréquente la toundra de l'Arctique et de l'Alaska, trouvant dans cette végétation discontinue, formée principalement de graminacées, de lichens et de quelques arbres rabougris, des conditions idéales pour la nidification et son alimentation de base. En migration, ses sites hivernaux sont bien plus variés et on peut le rencontrer dans les bancs de boue et les vasières, les prairies inondées, les marais peu profonds, les plages, les dunes de sable et d'autres habitats similaires.
Comportements : Le bécasseau niche habituellement dans l'extrême nord de l'Amérique du Nord, le long des côtes du Canada et de l'Alaska et des îles de la Reine Elizabeth. Aux premiers signes de l'hiver, il entame sa migration vers le sud qui va l'amener en Argentine, en Patagonie, en Uruguay, dans l'extrême sud du Brésil, au Chili et aux îles Falkland. Sur sa route, il utilise systématiquement les grands lacs comme halte migratoire mais il n'y séjourne pas pour l'hiver. Il traverse assez rarement l'Atlantique mais c'est tout de même un visiteur régulier en Europe Occidentale, aux Canaries et aux Açores. C'est un oiseau peu farouche, peu sensible aux intrusions humaines, que l'on peut assez facilement approcher et observer dans nos contrées entre novembre et avril. Les bécasseaux sont grégaires, cherchent leur nourriture en bandes, parfois mélangés à d'autres petits limicoles.
Nidification : Ce bécasseau niche à terre dans une dépression de la toundra. La femelle garnit la cavité d'herbes sèches et y dépose 3 ou 4 oeufs olive sombre tacheté de brun. L'incubation, qui dure entre 21 et 22 jours, est assurée par la femelle seule.
Régime : Le bécasseau de Bonaparte se nourrit en explorant les vasières de la toundra ou en picorant à vue dans les mares peu profondes. En général, cet oiseau se nourrit toujours au sol, fouillant méthodiquement la surface grâce à son bec court et droit. Il lui arrive cependant occasionnellement de chercher sa nourriture dans les petites mares où il a pied, immergeant totalement la tête pour se saisir de ses proies. Son régime est constitué principalement d'insectes, de mollusques, de crustacés, de vers marins mais également de matières végétales.
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D'après Buffon : LE BéCASSEAU.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau de Temminck
Identification :
Le bécasseau de Temminck fait penser à un chevalier guignette miniature. Cette espèce très proche du bécasseau minute a toutefois un corps plus allongé, la queue dépassant légèrement en arrière des ailes. Les côtés de sa queue sont blancs, les pattes pâles, jaunâtres, jamais noires.
En plumage nuptial, Le bécasseau de Temminck affiche un dessus brunâtre avec quelques plumes sombres à bord couleur rouille, irrégulièrement disposées, surtout aux épaules et sur le manteau. En hiver, par contre, son plumage proche du chevalier guignette présente un dessus gris-chamois uniforme, le dessous se caractérise par net contraste poitrine brune / ventre blanc. En tous plumages, la tête est uniforme brun-chamois et ne porte pas de sourcil net comme chez le bécasseau minute.
Les juvéniles ont une tête sans marque, des pattes claires, des scapulaires et des couvertures alaires à liseré jaune, ce qui donne à leur plumage un aspect écaillé.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana En vol, son cri habituel est constitué par un ' trrririr' trillé, aigu et distinctif qui peut être répété à plusieurs reprises. En parade et pendant sa cour, il émet un trille continu montant et descendant en rythme rappelant celui de la locustelle tachetée.
Habitat : Cet oiseau est assez peu commun en France, la plupart des espèces choisissant d'hiverner au sud du Sahara. Tout au long de l'année, il est très dépendant des milieux aquatiques. En période de reproduction, on trouve le bécasseau de Temminck dans des zones dégagées, sableuses, pierreuses ou herbeuses pénétrées par un bras de mer ou à proximité d'un cours d'eau. Le reste du temps, il recherche les marais et les rives des lacs , les mares ainsi que l'amont des estuaires. Il évite en général les milieux salins et est très rare dans les vasières littorales.
Comportements : Le bécasseau de Temminck est un oiseau migrateur sur un large front qui embrasse l'Afrique du Nord et l'Asie du Sud. Les premiers hivernants parviennent en Afrique du Nord vers la fin du mois de juillet, alors que les oiseaux de Scandinavie n'entament leur mouvement qu'au début de l'automne, circulant en petites bandes. Le retour vers les lieux de nidification intervient seulement au mois de mars et avril.
Les bécasseaux de Temminck sont plus lents, plus calmes et plus discrets que les bécasseaux minute. Bien que ces deux oiseaux aient le même petit cri aigre et le même vol direct et rapide, le bécasseau de Temminck se distingue par sa moins grande activité: ce petit oiseau reste souvent immobile, le cou rentré dans les épaules, les plumes ébouriffées.
Vol : Vol soutenu, rapide et direct.
Au dessus des sites de nidification, il parade avec un vol circulaire bas, ailes vibrantes et tenues en 'V', queue étalée.
Nidification : Entre mai et juillet, le bécasseau de Temminck nidifie en zone arctique, à proximité de petits bras de mer, deltas ou rivières, souvent dans les jeunes saules, également à terre en terrain découvert, près de l'eau dans la végétation basse. Le nid est garni de végétaux, principalement des tiges et des feuilles. Chaque saison, il y a parfois deux, ou même trois couvées, chacune étant prise en charge par l'un des parents (un mâle et une femelle ou deux mâles et une femelle)à cause de leur proximité dans le temps. La seconde ponte intervient en effet une semaine seulement après la première. La femelle pond généralement quatre oeufs dont la période d'incubation dure 21 ou 22 jours.
Régime : Moins actifs que ses cousins, le bécasseau de Temminck capture des insectes, des vers et des mollusques en furetant et en grattant l'herbe humide ou la boue. La quête de la nourriture s'effectue en solitaire ou en petits groupes ne dépassant pas la trentaine d'individus
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau falcinelle
Identification :
Sensiblement de la taille d'un bécasseau variable, on l'identifie immédiatement grâce à son bec aquilin, trop gros, qui lui donne un air grotesque. En effet, cet appendice, épais à la base, noirâtre, un peu plus long que la tête, se rétrécit un peu vers le milieu puis le maxille s'élargit en forme de cuillère en se recourbant à un centimètre de la pointe. Hormis ce trait particulier, la tête présente une coloration presque identique et des marques caractéristiques semblables à celles de la bécasse sourde : premièrement, une bande brune médiane partant de la base du bec jusqu'à la nuque, bordée d'un large sourcil clair lui-même sillonné dans sa partie moyenne par une mince ligne noire parallèle à la bande foncée du milieu de la tête ; deuxièmement une ligne brunâtre partant du bec à l'oeil et se poursuivant légèrement en arrière de celui-ci. Le cou, la poitrine sont gris roussâtre grivelés de brun, ainsi que les flancs. Le ventre et les sous-caudales sont blancs.
Le dessus porte des plumes noirâtres ou brunes aux reflets métalliques, arrondies en écaille et bordées de jaune clair ou de blanc, cette couleur étant plus marquée à la bordure externe des scapulaires, ce qui contribue à donner l'aspect d'un ruban clair. La queue est sombre et arrondie. Les ailes ont la même couleur que le dos, avec cependant une nuance plus claire provoquée par un peu de blanc à la pointe des grandes couvertures et à la base des rémiges. Les pattes relativement courtes ont une teinte verdâtre.
En plumage hivernal, le bécasseau falcinelle ressemble beaucoup au bécasseau variable, mais il est légèrement plus petit, son bec est plus court, ses pattes sont plus longues, et il a un double sourcil clair assez bien visible. Tous ces caractères assez marqués rendent improbable toute confusion.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Trille bas tchrrrrîk proche de celui de l'hirondelle de rivage. Pendant le vol nuptial souirr souiir.
Habitat : Sur son site de nidification, on le trouve dans le nord de la taïga et le sud des toundras en Laponie, en Finlande, en Russie et dans l'ouest de la Sibérie. Il fréquente les tourbières vacillantes et les marais à laîches difficiles d'accès. Dans nos contrées, cet oiseau se rencontre plus souvent dans les prairies humides ou dans les marais salants que sur les grèves. On le trouve également sur les eaux intérieures au moment des passages prénuptiaux d'avril et postnuptiaux de la fin de juillet.
Comportements : En vol, le mâle émet un bourdonnement rythmé. Dérangé, il pousse un trille bref , sec et montant ('chr-e-e-et' ou 'trrouit') , plus roulé que chez le bécasseau variable en vol mais moins harmonieux que celui du bécasseau cocorli. Vers la fin du mois de juillet, les adultes quittent leurs zones de nidification pour traverser l'Europe Centrale et Méridionale. La partie occidentale du continent et la France sont donc touchées par un nombre très minime de migrateurs. Le principal courant migratoire se dirige alors pour prendre ses quartiers d'hivernage le long des côtes du golfe Persique, de la mer Rouge et les rives de l'océan Indien jusqu'au Kenya, l'Afrique du Sud , la partie méridionale de l'Inde et Ceylan.
Vol : Le bécasseau falcinelle a un vol soutenu, rapide et direct. Vol stationnaire pendant la période nuptiale alterné de va et vient assez haut dans les airs.
Nidification : Le nid est généralement installé dans les secteurs les plus fangeux d'un site très humide, souvent presque inaccessible, soit assez à découvert sur la mousse, soit dissimulé dans une touffe herbacée environnée de boue et d'eau. Il nidifie en colonies éparses, pondant trois ou quatre oeufs de couleur brun-chocolat ou fauve clair tachetés de brun foncé, ce qui les rend par conséquent très différents de ceux des autres tringas, toujours grisâtres ou verdâtres. Compte tenu de la faible accessibilité des sites, le déroulement de la couvaison et de l'élevage des poussins restent une énigme entourant la vie secrète de cet oiseau particulièrement discret.
Régime : Il existe quelques doutes en ce qui concerne les ingrédients qui composent le menu estival. Les mollusques minuscules, les insectes et leurs larves, surtout celles des diptères et des coléoptères, en assurent vraisemblablement l'essentiel, avec l'appoint occasionnel de petits crustacés et de graines. Sur les lieux de passage ou les sites de migration, il se nourrit surtout d'invertébrés et accessoirement de quelques graines. Il fouille alors les vasières avec des mouvements latéraux et verticaux du bec. Au Moyen-Orient, il peut opérer avec le bécasseau variable, en petit groupe ou en grosse bande.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau maubèche
Identification :
Le bécasseau maubèche en plumage nuptial est tacheté de brun et de gris, avec quelques marques fauves, une barre blanche aux ailes et des primaires noirâtres. La tête est rougeâtre, avec la calotte, le front et la nuque tachetés de brunâtre. Le dessous est rougeâtre, excepté les couvertures sous la queue qui sont blanches. La queue a une barre terminale noir/gris/brun. Le bec est long, épais et noir. Les pattes sont ternes et verdâtres.
Le bécasseau maubèche en plumage d'hiver a le dessus gris pâle avec des barres blanches aux ailes et des primaires noirâtres. La tête est grise, avec un large croissant sur l'oeil et la gorge blanchâtre. La poitrine est grise, les flancs, l'abdomen et l'envers de la queue sont blancs. La queue est gris pâle, le bec et les pattes semblables à l'aspect nuptial.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Le cri le plus commun du bécasseau maubèche est un sifflement bas à deux notes.
Habitat : Le bécasseau maubèche niche dans la toundra. Il hiverne sur les estuaires et les plages.
Comportements : Les bandes de bécasseaux maubèches réunies en automne et en hiver peuvent compter plusieurs dizaines de milliers d'oiseaux qui se lancent dans des manoeuvres aériennes rapides, l'ensemble du groupe virant en parfaite synchronisation.
Quand il se nourrit, le bécasseau maubèche glane la nourriture venant du sol dans lequel il enfonce son bec.
C'est un grand migrateur.
Vol : Vol soutenu, rapide et direct.
Nidification : Le nid du bécasseau maubèche est construit sur un sol rocailleux, avec un fond tapissé de lichens. Les 4 oeufs sont brun verdâtre avec un maximum de taches brunes et grises sur le côté le plus long. L'incubation dure 20 à 21 jours. Les jeunes peuvent voler au bout de 18 jours.
Si la femelle participe à l'incubation, elle s'éloigne vite, laissant au mâle le soin d'élever la couvée.
Régime : Le bécasseau maubèche est un prédateur pour les invertébrés d'eau salée et d'eau douce, en particulier d'insectes aquatiques, petits mollusques, oeufs de crabe et toutes sortes de vers. Fouille la vase de son bec en faisant des mouvements latéraux et verticaux.
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D'après Buffon : LE BéCASSEAU. ; LES MAUBèCHES.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau minuscule
Identification :
Le bécasseau minuscule est le plus petit limicole au monde. Son bec court et plus fin vers l'extrémité est très légèrement arqué. Il a des pattes de couleur jaune-vert, très courtes. En période nuptiale son sourcil bifide est difficile à distinguer, ses lores noires atteignent le bec tandis que sa calotte sombre en est séparée par un front blanc. Les scapulaires et les tertiaires ont un centre sombre avec un fin liseré roux et la pointe grise. La poitrine est brun clair striée de noir et les parties inférieures blanches. En plumage hivernal les scapulaires ont un épais trait rachial sombre se fondant avec le liseré gris-brun. La poitrine gris-brun présente alors des stries plus diffuses. Les juvéniles se distinguent par un V blanc au manteau et les scapulaires et tertiaires qui sont bordées de roux et de blanc. Les sourcils blanchâtres sont bien visibles.
Chant : Il crie en émettant un "krît-ît" aigu. Le chant est un "brii brii" répété rythmiquement.
Habitat : Le bécasseau minuscule niche dans le sud de l'Alaska et dans toutes les régions subarctiques du Canada où il fréquente les tourbières où croissent des herbes et des carex, les marais parsemés de touffes d'herbe, parfois aussi les endroits plus élevés et plus secs garnis de plantes basses. Il hiverne depuis le sud des Etats-Unis jusqu'au centre du Pérou et au Brésil, ainsi que dans les Antilles. On le trouve alors sur les bords vaseux des nappes d'eau douce ou d'eau salée, avec ou sans végétation courte, dans les vasières ou les champs humides, parfois sur les grèves et dans les champs secs.
Distribution : Le bécasseau minuscule niche en Alaska et dans le nord du Canada. Il hiverne dans le sud des Etats-Unis, aux Antilles et dans le nord de l'Amérique du Sud. Il est occasionnel au Japon, en Islande et en Europe Occidentale.
Comportements : L'oiseau est grégaire. Pour se nourrir le bécasseau minuscule adopte une position accroupie par contre lorsqu'il patauge en eau peu profonde il se tient le corps droit, ce qui le fait paraître plus grand qu'il n'est. Les bécasseaux minuscules sont généralement monogames et fidèles à leur site de nidification. Il défend son territoire et se fait entendre pendant la cour. Par rapport aux autres limicoles il se laisse facilement approcher par l'homme.
Vol : Comme beaucoup d'oiseaux de petite taille il vole avec des battements d'ailes très rapides. Il s'envole verticalement et avec une grande rapidité. Il adopte un vol zigzaguant pour échapper aux prédateurs.
Nidification : Le mâle arrive sur le lieu de nidification généralement une semaine avant la femelle, à fin de délimiter son territoire. Le couple participe à la construction du nid. Le mâle commence son élaboration et la femelle le termine. Le nid consiste en une petite dépression du sol garnie de feuilles sèches, d'herbe et de mousse. Il est généralement caché dans la végétation. La femelle pont entre 3 à 4 œufs, de dimensions 29 x 21 mm, ovale, lisse, de couleur crème, teinté de vert, de chamois ou de rouge et finement décoré de taches brunes et violettes. Pendant un peu plus d'une vingtaine de jours les deux parents vont couver les œufs en alternance. Une fois les œufs éclos, les petits vont rapidement suivre les parents pour se nourrir. Les petits se nourrissent seul. C'est à peine une quinzaine de jours après l'éclosion, que les petits prendront leur envol. Toutefois ils ne deviendront indépendants qu'au bout de trois semaines.
Régime : Le bécasseau minuscule se nourrit de crustacés, d'escargots, de vers marins et de larves d'insectes.
Protection / Menaces : Bien que l'on connaisse mal ses effectifs mondiaux, l'espèce ne semble pas en danger.
Sources :
- Guide des limicoles d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord, D. Taylor
- Guide des oiseaux de France et d'Europe, Roger Tory Peterson, Guy Mountfort, P. A. D (Phill
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau minute
Identification :
Le bécasseau minute a le plumage brun roux en été, avec le dessous plus clair. En hiver, son dos est gris écailleux et la poitrine claire. Il porte sur le dos un dessin fait de deux raies blanches, en forme de V. Le bec est fin, droit et plus court que la tête. Le cou est fin et long. Les pattes sont plutôt claires. Les deux sexes sont semblables, la femelle est seulement un peu plus grosse que le mâle.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Le bécasseau minute émet un "tit" court et aigu, bref, sonore, unique ou répété, en cri d'appel.
Habitat : Le bécasseau minute aime les terrains marécageux de la toundra, du littoral, des bords des lacs et des fleuves tranquilles. Les aires de reproduction se trouvent près des pôles, sur les hautes terres ou près des côtes.
Comportements : Le bécasseau minute est un migrateur. Il est en passage migratoire en Europe Occidentale dès le mois d'août et jusqu'en septembre. On le trouve alors sur les plages boueuses, les bords des lacs, étangs, lagunes, où il est souvent en petits groupes. Ils trottinent rapidement sur les vasières pour picorer à petits coups de bec les petits invertébrés. Ils détectent leurs proies à vue.
Vol : Le bécasseau minute a un vol papillonnant.
Nidification : La ponte a lieu en juin/juillet. Le nid est une petite cuvette peu profonde, garnie de brins d'herbe ou de mousse, à même le sol. La femelle pond 4 oeufs d'un vert chamoisé pâle, moucheté de brun roux foncé. L'incubation dure de 20 à 21 jours, assurée par les deux parents. En revanche, le mâle s'occupe seul de l'éducation des jeunes.
Régime : Le bécasseau minute est friand de petits insectes, moustiques et leurs larves.
Lors des migrations, il consomme aussi des petits mollusques et des crustacés.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau rousset
Identification :
Au printemps, sa coloration générale est d'un roux doré sur les parties supérieures du corps. Le dessus de la tête et du cou sont très tachetés. Les joues, la partie antérieure du cou, la poitrine et les flancs sont d'une teinte rouille uniforme. Le dessous est blanc-jaunâtre, le croupion est gris-roux, barré et écaillé de noir. La queue arrondie, aux rectrices médianes plus courtes que les autres, est brun grisâtre, avec des plumes terminées par un liséré blanc. Les couvertures sus-alaires et le manteau sont brun-foncé. Les rémiges primaires, secondaires et tertiaires, brun foncé au centre, plus claires par la suite, sont terminées par une étroite bordure blanchâtre qui compose sur l'ensemble du dos le même motif décoratif aux teintes variées. Le dessous des ailes présente un fond argenté finement strié de noir et saupoudré par endroits de petits grains ardoise.
En hiver, tout le plumage garde la même disposition générale, mais le bel ensemble roux-vif du printemps mute en gris rouillé clair. La curieuse succession de teintes sur les plumes se trouve accentuée. Quelques grivelures noires continuent à marquer le cou et la poitrine.
En toutes saisons, le bec droit, assez voisin de celui du bécasseau violet, est vert à la base. Les pattes moyennes, assez dénudées au niveau des tarses, sont jaunes en été, vert olive en hiver.
Habitat : Pendant la saison de reproduction, cet oiseau vit dans la toundra arctique sèche. Hors saison de nidification, on le trouve dans les prairies d'herbes rases ou dans d'autre types d'habitats herbeux. Pendant la saison d'hivernage, il privilégie également les zones bien pourvues en herbes et on peut l'observer sur les terrains de golf, les cimetières, les pelouses fraîchement tondues et les petits aérodromes. On l'aperçoit aussi dans le lit asséché de certaines rivières, sur la croûte de boue durcie par le soleil, sur les lacs et les étangs, sur les réservoirs naturels et artificiels. Les bécasseaux rousset apprécient également les plages de sable et les pâtures couvertes de mauvaises herbes proches ou non du littoral.
Comportements : Les bécasseaux rousset sont grégaires et se perchent en larges bandes. Pendant qu'ils se nourrissent à terre, ils marchent régulièrement, sans à-coups, avec une cadence de pas rapide et en agitant la tête à la recherche de proies sur le sol. Ils peuvent également courir, effectuer des arrêts et des changements de direction brusques comme le font aussi les pluviers. C'est un oiseau migrateur nichant habituellement en Alaska et à l'extrême nord de l'amérique. Sa route migratoire emprunte généralement la vallée du Mississippi à travers les grandes plaines pour se rendre dans les pampas d'Amérique du Sud via la Guyane. Bien qu'il soit une espèce endémique à l'Amérique, c'est un visiteur constant en Europe Occidentale qu'il atteint tous les ans en traversant l'océan par la ligne la plus méridionale de migration du nouveau monde.
Nidification : Les groupes de mâles, comprenant 10 individus ou parfois moins, se réunissent en un 'lek' ou zone de parade nuptiale commune. Une zone de parade en elle-même occupe un espace assez restreint mais ces oiseaux possèdent des territoires de reproduction assez vastes pouvant atteindre jusqu'à 8 acres (plus de 3 hectares) si bien que l'ensemble des leks peut couvrir une assez large superficie. Les femelles affluent vers l'aire de parade pour assister aux rituels des mâles qui dévoilent leurs couvertures sous-alaires, une aile à la fois. L'accouplement a lieu sur le lek même que les femelles quittent ensuite pour choisir l'endroit de nidification. Ce dernier est constitué par une dépression sur le sol, proche d'un monticule de mousse. La femelle gratte une cavité peu profonde puis la garnit de feuilles, de roseaux, de mousses ou de lichens. Elle y pond quatre oeufs qu'elle incube pendant une période variant entre 23 et 25 jours. Pour toute cette activité, elle ne reçoit aucune aide du mâle, qui ne s'occupe pas plus de l'éducation des jeunes. Ces derniers quittent le nid moins d'un jour après l'éclosion et sont capables de se nourrir par eux-mêmes. Ils reçoivent néanmoins l'assistance de leur mère. 16 à 20 jours plus tard, ils sont aptes pour l'envol.
Régime : Le bécasseau rousset se nourrit principalement d'insectes. Il complète son alimentation avec des araignées et certaines plantes aquatiques.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau sanderling
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Le bécasseau sanderling est un petit limicole rondelet qui rappelle le bécasseau variable bien que sa face et son dessous soient largement plus blancs, que sa taille soit légèrement plus grande, son bec plus court et droit. En plumage hivernal, il est grisâtre très pâle, devenant très blanc à la face, aux couvertures parotiques et sur le dessous. A ce moment de l'année, il peut être confondu avec tous les bécasseaux de petite taille, y compris les occasionnels américains, en raison de son plumage et de la forme de son bec, encore que ces derniers soient identifiables à leurs joues sombres, leur poitrine plus terne et leurs tibias proportionnellement plus longs. En plumage nuptial, il est totalement différent. La tête, la gorge, la poitrine et le dessus sont brun-roux. Le manteau, les scapulaires et la poitrine sont fortement marqués de sombre, la tête et la gorge finement rayée. L'abdomen, en dessous de la poitrine est d'un blanc pur. La confusion avec le bécasseau à cou roux ou avec le bécasseau minute paré de ses plus vives couleurs est possible si on ne peut en évaluer la taille.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana
Habitat : Au printemps et en été, pendant la période de nidification, il niche dans la toundra souvent pierreuse, mais aussi en petit nombre au Spitzberg. Le reste de l'année, il fréquente les baies et les pointes sableuses même exposées, ainsi que les estuaires sableux. On peut également le trouver à proximité des récifs et des vasières littorales. Occasionnellement, au passage, il peut faire une halte au bord des eaux douces de l'intérieur.
Comportements : Excepté en période de reproduction, le sanderling, livrée gris perle et blanc, bec et pattes noires, est principalement un oiseau côtier, sautillant avec légèreté sur les plages de sable, courant après le ressac, ou à l'abri de la marée haute, en groupe dense et immobile. Cependant, on l'observe également en mai, à l'intérieur des terres, au bord des pièces d'eau, alors qu'il entame sa remontée rapide vers le Nord.
Vol : Vol soutenu, rapide et direct.
Nidification : Il pond 4 oeufs olive légèrement tachés de brun dans un creux garni de feuilles sous une touffe de végétaux. L'incubation qui dure 23 à 24 jours est assurée par le couple. La femelle délivre parfois une seconde ponte. Dans ce cas là, elle laisse le mâle couver, alors qu'elle se charge de la première.
Régime : Il se nourrit en petites bandes à la limite de l'eau, trottinant et picorant dès que la vague se retire avant de remonter vivement lorsqu'elle revient. Vif et adroit, il capture de petits invertébrés (mouches, insectes, crustacés, petits vers mains parfois) en fouillant la couche superficielle du sable, sur la plage.
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D'après Buffon : La Sanderling. ; LE BéCASSEAU.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau semipalmé
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau tacheté
Identification :
Le bécasseau tacheté est un peu plus petit que la Maubèche, mais plus haut perché, sa coloration générale rappelle celle du bécasseau variable. Le dessus de la tête est roux tacheté de noir, les sourcils et le menton sont blancs, les joues roussâtres et le cou gris fortement tacheté. Les taches noires s'agrandissent progressivement sur la poitrine, formant comme des écailles entourées d'une zone claire et s'arrêtent suivant une ligne nette. Le reste des parties inférieures est d'un blanc pur. La queue en fer de lance est noire au centre, gris clair sur les parties externes, avec les deux rectrices médianes pointues. Le croupion est noirâtre, le manteau est formé de plumes noires largement bordées de roux. Les ailes possèdent très peu de blanc. Le bec est court et droit, les pattes sont assez longues et jaunes.
Chant :
Habitat : Pendant la période de nidification, sur son aire de répartition habituelle, le bécasseau tacheté fréquente exclusivement la toundra humide ou sèche, cette végétation de climat froid qui associe graminacées, lichens, mousses et bouleaux nains. Le reste de l'année, elle apprécie particulièrement les plans d'eau douce avec berges herbeuses ainsi que les prairies rases. On peut l'apercevoir sur les terrains de golf ou les aéroports après les grandes averses mais il délaisse volontiers les lagunes saumâtres. Il évite autant que faire se peut les vasières de marée basse.
Comportements : La migration s'effectue en ordre échelonné pour une raison bien particulière : durant le court été arctique, la nourriture est le principal sujet de préoccupation. Aussi, afin d'assurer des ressources suffisantes pour les jeunes et pour ne pas entrer en compétition avec les mères et les oisillons sur le plan de la nourriture, les mâles migrent-ils vers le sud avant même que les oeufs n'éclosent. Peu de temps après l'acquisition de leur autonomie par les poussins, les femelles quittent à leur tour la toundra, laissant ainsi l'espace totalement libre pour les jeunes bécasseaux qui peuvent en profiter seuls pendant les dernières brèves semaines. Les bécasseaux appartiennent à la catégorie des grands migrateurs. Au début de l'automne, ils quittent la toundra de l'extrême nord américain et de la Sibérie Orientale. Comme le chevalier grivelé et quelques autres scolopacidés, les oiseaux d'Amérique du Nord se dirigent vers le sud du continent en Argentine et au Chili. Une petite quantité traverse l'Atlantique et rejoint l'Europe Occidentale. Les oiseaux de Sibérie migrent en Océanie.
Vol : Vol soutenu, rapide et direct.
Nidification : Les bécasseaux tachetés ont des moeurs sexuelles peu communes: les mâles peuvent s'accoupler avec plusieurs femelles, les femelles avec plusieurs mâles. Les mâles arrivent les premiers sur les sites de nidification pour établir le territoire. Dès l'arrivée des femelles, ils entament la parade nuptiale. Comme certains membres de la familles des tétraonidés, au moment de la période de nidification, la peau de la gorge et de la poitrine des mâles devient flasque et molle comme un fanon et peut être gonflée à volonté pour atteindre parfois une taille équivalente à celle du corps. La poche gulaire abondamment gonflée, les mâles déploient une activité débordante pour séduire une partenaire, courant au sol tout près de la promise, battant lentement mais vigoureusement des ailes. Ils peuvent également voler, la tête largement positionnée au dessus des épaules, la queue en position basse, poussant une succession des notes sourdes et mugissantes. Comme la plupart des scolopacidés, le bécasseau tacheté niche au sol, dans la végétation basse. Le nid est une simple dépression garnie d'herbes et de feuilles. La femelle y pond 4 oeufs verdâtres tachetés de brun et prend en charge l'incubation qui dure entre 21 à 23 jours. Les jeunes sont nidifuges, quittent rapidement le nid et sont capables de se nourrir dans un délai très bref après l'éclosion. Néanmoins, ils reçoivent l'assistance de leur mère pendant encore une période de 10 à 20 jours. Les poussins montrent les premiers signes de maturité vers 21 jours mais ne prennent définitivement leur envol qu'à l'âge de un mois.
Régime : Au cours de la période de reproduction, les bécasseaux tachetés mangent des insectes et leurs larves, des araignées et des graines. Pendant la période d'hivernage, son régime se diversifie et il consomme alors des petits crustacés et autres petits invertébrés aquatiques. Cependant, les insectes demeurent son menu principal.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau variable
Identification :
C'est le plus commun des limicoles européens au point qu'il est pris comme référence pour l'identification des autres petits limicoles et plus particulièrement, les bécasseaux. En plumage nuptial, il a un dessus noir avec des liserés bruns. Sa poitrine est fortement striée et ses parties inférieures largement envahies par une vaste tache ventrale noire. En hiver, son plumage est caractérisé par un contraste saisissant entre le dessus gris et le dessous blanc. La poitrine demeure striée. Les juvéniles possèdent un dessus à liserés chamois, une poitrine largement rayée et quelques plumes noires à l'abdomen. En tout moment, il présente un long bec légèrement arqué et une posture voûtée très caractéristique. En vol, il est identifiable à sa barre alaire blanche et à sa queue blanche teintée de noir en son centre.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana
Habitat : Pendant la période de nidification, il fréquente la toundra circumpolaire, les landes d'altitude dans les régions au relief accidenté plus au sud, mais également les marais de plaine des régions tempérées. En hiver, il est présent en grandes bandes sur les côtes et dans les estuaires abrités, les vasières, les prés salés, les lagunes et les plages de sable, ainsi que sur les étangs d'eau douce et les marais de l'intérieur.
Comportements : En dehors de la période de nidification, le bécasseau variable possède un solide instinct grégaire. A cette période de l'année, les bandes rassemblées en quête de nourriture peuvent être constituées par quelques centaines, voir quelques milliers d'individus. Au printemps, on assiste à la formation des couples et les mâles commencent à marquer leur territoire en effectuant des vols de parade. Il grimpe d'abord rapidement à la verticale, puis effectue un vol stationnaire ou en 'montagnes russes' dans le vent. Cette manifestation est accompagnée par une production sonore assez tonitruante qui s'apparente à un hennissement roulant et prolongé.
Vol : Vol soutenu, rapide et direct.
Nidification : La femelle pond 4 oeufs verts tachés de brun qu'elle dépose dans une cuvette grattée, habituellement bien dissimulée dans la végétation. L'incubation, qui dure 21 à 22 jours, est assurée par les deux partenaires. Les petits sont nidifuges et quittent rapidement le nid. Ils sont aptes à voler au bout de 19 à 21 jours.
Régime : En été, il se nourrit d'insectes dans les marécages et les landes. Le reste de l'année, il capture une grande variété de petits vers de mollusques. Il affectionne les rochers herbeux tout autant que la vase meuble qu'il sonde rapidement à petits coups de bec. En terrain plus ferme, il repère d'abord ses proies qu'il capture avec davantage de précision.
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Re: Oiseaux de France
Bécasseau violet
Identification :
Ce bécasseau trapu de taille moyenne présente une robe sombre, un long bec à base orangée et des courtes pattes jaune-verdâtre. En plumage nuptial, les plumes du dessus sont noires liserées de brun et de blanc, la frange s'amincissant progressivement avec l'usure. La calotte est brun-roux avec des raies. Le dessous est blanc, fortement strié de taches noires en forme de flèches. En hiver, le manteau et le dessus des ailes sont gris-brun foncé. Les plumes semblent recouvertes par une fine dentelle blanche aux écailles à peine prononcées. Le cercle oculaire et le menton sont blancs; la poitrine et les flancs sont striés de noir. En vol, deux caractères sont nettement visibles en hiver: l'étroite barre alaire blanche qui tranche particulièrement sur les ailes sombres; la partie centrale de la queue sombre mise en valeur par les bordures blanches qui l'encadrent. Les juvéniles ont un plumage plus clair que les adultes. La frange vive des plumes du dos donne aux couvertures un aspect écailleux encore plus important que celui de leurs parents.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Son chant habituel est constitué par une série rapide de trilles. Pendant la période hivernale, le bécasseau violet laisse entendre un cri bref et aigu pouit ou ouit ).
Habitat : En été, il fréquente les côtes de la toundra du Haut Arctique, mais il est également présent en altitude dans les montagnes dans la mesure ou celles-ci ne sont pas trop éloignées du littoral encore que sa présence très à l'intérieur des terres soit avérée. En hiver, il est typique des côtes rocheuses, des jetées et des enrochements battus par les flots. On ne le voit jamais sur le sable ou sur la vase de la grève. Il est exceptionnel dans les estuaires. Il vit exclusivement en bord de mer, près des vagues, sautant pour les éviter.
Comportements : En dehors de la période hivernale, l'époque à laquelle les chances d'observer ce bécasseau sont les meilleures se situe pendant les mois d'octobre et de novembre, lors du passage migratoire post-nuptial. En effet, à l'automne, les populations nordiques migrent vers les côtes proches ou plus au sud en France (Bretagne), Grande-Bretagne ou nord de l'Espagne, endroits où elles sont assurées de trouver des conditions climatiques favorables et des ressources nutritives abondantes. En hiver, les bécasseaux violets sont grégaires et vivent en groupes au sein desquels se forment les couples sans que l'on assiste à la moindre manifestation de parade. Cependant, il semble que la zone sous-alaire blanche joue un rôle important dans la communication entre les individus. Généralement, le bécasseau violet est un oiseau plutôt confiant. Pourtant, lorsqu'il fréquente la compagnie de tournepierres à collier, il se montre beaucoup plus farouche. Il est alors moins facile à approcher.
Nidification : La nidification intervient vers la mi-mai. La femelle sélectionne une des nombreuses cuvettes grattées sur le sol par le mâle. Elle la garnit soigneusement de végétaux et d'herbes et y dépose 4 oeufs vert-pâle tachés de brun. L'incubation dure 21 à 22 jours et est assurée en grande partie par le mâle.
Régime : Il se nourrit un peu à la manière du tournepierre dont il partage les habitudes et parfois la compagnie. On peut ainsi l'apercevoir sur les parties rocheuses, à la limite des flots, retournant les touffes d'algues ou inspectant minutieusement les moindres crevasses à la recherche d'insectes, de cloportes ou de crustacés que la marée montante fait sortir de leur trou.
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Re: Oiseaux de France
Bécassin à bec court
Identification :
Pas de dimorphisme sexuel, mâle et femelle sont identiques. Cet oiseau de rivage de taille moyenne ressemble assez à la bécassine des marais. Il possède cependant un très long bec et une marque triangulaire blanche allongée qui s'étend du croupion en formant une pointe vers la partie inférieure du dos. En plumage nuptial, la poitrine est roux vif, les flancs sont tachetés de sombre plutôt que barrés. La queue est barrée superficiellement de noir et de blanc. La tête porte un capuchon sombre et un sourcil allongé de teinte rousse. Les pattes ont une teinte jaune terne.
En plumage hivernal, la poitrine est gris pâle légèrement moucheté. La tête présente une teinte identique gris pâle avec un sourcil blanc. Le manteau et le dos sont gris, le ventre est blanc, ainsi que les couvertures sous-caudales.
Chant : Les troupes qui se nourrissent sont silencieuses, contrairement à celles du bécassin à long bec qui émettent constamment un murmure. En vol, le bécassin à bec court lance un "kewtutu" ou "tlututu" légèrement descendant.
Habitat : Pendant la période de reproduction, il fréquente les prairies humides, les tourbières de la toundra et les muskegs à végétation basse. Son aire de nidification se situe au sud de l'Alaska et sur l'ensemble du territoire du Canada. Il hiverne depuis la Californie et le golfe du Mexique, vers le sud jusqu'au Pérou et au Brésil. Quelques individus, en petit nombre, parviennent accidentellement en Europe Occidentale.
Comportements : Le bécassin à bec court se trouve souvent en grands rassemblements, en train de se nourrir dans les vasières.
Il fouille profondément la vase avec son bec, en marchant lentement, avec des mouvements rapides de haut en bas.
Nidification : Les couples se forment en général pour l'année. Les mâles font la cour aux femelles lorsqu'ils arrivent sur l'aire de nidification. Le nid, généralement aménagé dans une légère dépression du sol, est une coupe peu profonde formée de feuilles et de brindilles. La couvée comporte habituellement 4 oeufs qui sont incubés par les deux partenaires pendant 21 jours. Pendant cette période le couple est très lié, ce qui n'empèche pas la femelle de quitter l'aire de reproduction peu après l'éclosion pour migrer vers le sud dès la fin du mois de juin. Après trois semaines de soins aux jeunes, le mâle s'envole à son tour vers la même destination. Les jeunes prennent leur envol à l'âge de quatre semaines et peuvent migrer sans l'aide de leurs parents. .
Régime : Le bécassin à bec court est omnivore : il se nourrit d'insectes aquatiques, de crustacés, de mollusques et de graines de plantes aquatiques. Il trouve ces aliments en eau peu profonde en fouillant la boue dans un mouvement caractéristique de va-et-vient rappelant beaucoup le fonctionnement d'une machine à coudre. A proximité du nid, il consomme principalement des larves et des nymphes de diptères.
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Re: Oiseaux de France
Bécassin à long bec
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Re: Oiseaux de France
Bécassine de Wilson
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Re: Oiseaux de France
Bécassine des marais
Identification :
La bécassine des marais a le plumage des parties supérieures densément rayé et tacheté de brun clair et foncé. Les parties inférieures sont blanches avec des rayures noires sur les flancs. La poitrine est chamoisée, tachetée de brun. La queue est de couleur fauve, finement barrée de noir. Les ailes sont longues et pointues.
La tête présente des rayures nettes. Une rayure foncée passe sur les yeux, encadrée de deux rayures chamois clair. La calotte présente aussi de nettes rayures foncées et claires. Le menton est blanc. Le long bec est droit et noir. Les yeux sont noirs. Les courtes pattes et les doigts sont jaune verdâtre.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana La bécassine des marais émet des sons courts, secs et râpeux en vol. Pendant la parade nuptiale, elle lance un "chipper-chipper-chipper-chipper" répété, qu'elle soit en vol ou posée.
Habitat : La bécassine des marais vit et se reproduit dans les zones herbeuses humides, au bord des marais d'eau douce et des étangs, dans les prairies inondées, les champs, et parfois, on peut la trouver près des marais salants.
Comportements : La bécassine des marais se nourrit d'invertébrés, sondant ou picorant la nourriture sur ou dans le sol. Elle fouille aussi dans la boue molle. L'extrémité flexible de son bec lui permet de "sentir" la proie tout en sondant la boue. Elle se nourrit dans les eaux boueuses peu profondes, au bord des lacs et des étangs, près du couvert de la végétation du rivage.
La parade nuptiale a lieu au-dessus du territoire. Le mâle effectue des cercles en hauteur et ensuite, il plonge vers le sol en une descente rapide avec de lents battements d'ailes, et déployant sa queue de façon à former un angle droit avec son corps.
Quand la bécassine des marais est en alerte, elle s'accroupit, et s'envole brusquement à quelques mètres, lançant son cri sec, et avec une vigoureuse poussée.
Vol : Leur observation est optimale lors du décollage, elles prennent rapidement de la hauteur en zigzaguant sur une longue distance d'un vol puissant et vigoureux avant de se poser à couvert. Elles volent le bec incliné vers le bas. Lors des descentes en piqué, le frottement de l'air sur les rectrices produit un son rappelant un chevrotement sonore.
Nidification : Le nid de la bécassine des marais est une dépression peu profonde dans le sol, sur de courtes touffes d'herbes et sous la végétation basse. Le nid est en forme de coupe, fait d'herbes fines, mousses, feuilles mortes, et tapissé de végétaux doux et fins. Le nid est bien caché dans la végétation retombante.
La femelle dépose 3 à 4 oeufs vert-olive brunâtre chamoisé, tachetés de sombre. L'incubation dure environ 18 à 20 jours, assurée par la femelle. Les deux parents nourrissent les poussins pendant la première semaine, et au bout de dix jours, ils sont capables de trouver seuls leur nourriture. Ils courent dans la végétation environnante, mais retournent au nid pour dormir. Les jeunes peuvent voler au bout de 15 à 20 jours après la naissance.
Régime : La bécassine des marais se nourrit principalement de vers, mais aussi d'insectes, crustacés, mollusques, et parfois aussi de graines et de baies.
Protection / Menaces : La bécassine des marais est dérangée par les développements humains dans les zones humides, avec le drainage des marais, l'agriculture et les canaux.
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Re: Oiseaux de France
Bécassine double
Identification :
Les bécassines sont des limicoles en apparence semblables aux bécasses, bien qu'elles soient de plus petite taille et un peu plus hautes sur pattes. De sexe semblable, bec assez long et pointu à la base épaisse, particulièrement bien adapté à la recherche de nourriture dans la vase. Elle ne doit pas être confondue avec la bécassine des marais car elle est plus trapue, possède un bec légèrement plus court et des ailes plus larges que cette dernière. Son dessus marron est largement barré et rayé de brun et de noir, avec des raies crème. Trois nettes bandes blanches aux extrémités des moyennes et grandes couvertures, particulièrement visible au vol. Quelques touches de blanc à l'extrémité des rectrices lorsqu'elles sont adultes. La poitrine est chamois, le ventre blanc, tous deux fortement barrés de brun foncé. La grosse tête arrondie est également rayée, prolongée par un bec long (environ deux fois la longueur de la tête).
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Cri guttural étouffé bibibib rappelant le bruit des glaçons entrechoqués.
Habitat : Pendant la saison de nidification, on trouve cette espèce en zone marécageuse arborée: pentes montagneuses humides, prairies inondées ou grands marais plus secs en zone boisée constituent ses habitats préférés à cette période. En hiver, elle habite les marais mais aussi les prairies sèches. De manière générale, elle fréquente des milieux moins humides que la bécassine des marais et privilégie souvent les chaumes et les bruyères.
Comportements : Contrairement à leurs cousines les bécasses, les bécassines ne vivent pas seules.. La bécasse double est assez solitaire sauf en période de reproduction. Peu craintive, elle se laisse volontiers approcher. En cas de danger, elle se plaque contre le sol, son plumage bariolé lui permettant de se confondre avec la végétation. C'est une grande migratrice qui quitte son habitat d'Europe du Nord et de l'Est pour se rendre sur des sites similaires au sud du Sahara. Au passage, sa route migratoire évite en grande partie l'Europe de l'Ouest, si bien que son observation est très rare, même en automne. La bécassine est très casanière et reste fidèle à ses sites de parade et à ses haltes migratoires qu'elle réutilise chaque année. Pendant la période de reproduction, les mâles s'affrontent en bondissant bruyamment et en se heurtant la poitrine bombée.
Vol : En vol, la bécassine double rappelle beaucoup celle des marais par sa corpulence. Il y a cependant un moyen infaillible pour la repérer: dérangée et levée, elle s'envole à faible hauteur, presque en rase-mottes, et en adoptant une trajectoire rectiligne contrairement à la bécassine des marais qui jaillit verticalement et s'éloigne en zigzagant.
Nidification : C'est un des limicoles à parade collective. Les mâles réunis dans une arène s'affrontent dans le but d'établir une hiérarchie. Gonflant leur plumage, effectuant des petits bonds en voletant, ils accompagnent leurs postures complexes de forts cris variés s'apparentant à des roucoulements et des grincements. Ceux qui ont réussi à acquérir une position dominante, ne tardent pas à obtenir une place de parade au centre de l'arène et ont ainsi plus de chances d'acquérir une partenaire et de rencontrer le succès que ceux qui restent en périphérie. Certains possèdent même une place supplémentaire sur une autre arène. La ponte consiste en 4 oeufs chamois- gris tachetés de brun. Ils sont disposés à terre dans un creux garni avec soin. L'incubation dure de 22 à 24 jours et est assurée par la femelle seule.
Régime : Comme la plupart des autres bécassines, elle fouille la terre meuble et la vase humide avec son long bec afin d'en extraire des vers de terre. Si ces derniers constituent l'élément principal de sa diète, la bécassine double n'en complète pas moins son menu avec des mollusques, des insectes et quelquefois des plantes aquatiques.
Protection / Menaces : En très forte régression dans l'UE, la population actuelle est de l'ordre de 2.000 couples. Les causes principales de cette régression sont la disparition et la détérioritation des habitats dues au drainage des zones humides et à l'intensification de l'agriculture, ce qui a reduit notamment la disponibilité des aires de nidification et d'alimentation. À ces problèmes s'ajoute le nombre élevé d'oiseaux abattus chaque année par les chasseurs.
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Re: Oiseaux de France
Bécassine sourde
Identification :
De taille variable, certains oiseaux ne dépassent pas le volume d'une alouette, d'autres atteignent les dimensions d'une grive et peuvent peser jusqu'à 120 grammes. On peut cependant les reconnaître facilement du premier coup en raison de leur queue pointue, de leurs ailes aux rémiges secondaires en pointe d'une teinte générale ardoise avec une rayure blanche au bas des couvertures. La tête est plus massive, le bec assez haut à la base et relativement court. Cependant, ce sont les reflets somptueux de leur manteau , variant du vert métallique au violet pourpre, qui attirent le plus l'attention.
Les bécassines sourdes ont un dessin de la tête assez caractéristique, une seule bande brune assez large occupant la partie supérieure de la calotte, ponctuée au centre de petits points roux. Une mince ligne noire partage le large sourcil blanchâtre à sa partie moyenne. Le dos est mélangé de noir velouté et de roux, et cette teinte s'étend jusqu'aux sus-caudales où elle devient plus brune. La raie classique qui sépare les plumes du dos des scapulaires est d'un beau jaune clair. Les scapulaires sont noires bordées de roux-vif. Le ventre et les flancs sont blancs, les sous-caudales rousses avec des flammèches noires. Le cou, la poitrine, le menton et les joues sont assez semblables à ceux de la bécasse commune, néanmoins la tache allongée de la joue s'étend de l'oreille au bec. La queue en fer de lance est composée de douze rectrices effilées noires et rousses. Le bec est rosé ou verdâtre à la base, noirâtre à la pointe, les pattes sont vertes et l'oeil brun.
Les sexes sont semblables, les jeunes ont des couleurs moins vives, plus claires et les pattes jaunes.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana En parade, elle émet des cris étouffés et très particuliers rappelant le galop lointain d'un cheval 'popolopp-popolopp-popolopp'.
Habitat : Ce petit limicole, encore plus délicat que ses congénères, est un habitant de régions plus froides, nichant en Scandinavie, en Fin lande, dans le nord de la Russie et dans toute la Sibérie jusqu'à 70° de latitude nord. Sa migration d'hiver le mène cependant très au sud jusqu'au Cambodge et sur les rives de l'océan Indien. Il ne descend pas plus loin en Afrique Occidentale que ses congénères. On ne le connaît pas comme nicheur en Europe Occidentale.
Les premiers migrateurs arrivent dans nos régions vers le milieu d'octobre. Beaucoup s'y cantonnent définitivement du moins jusqu'aux grandes gelées. Au printemps, les bécassines sourdes sont assez discrètes et on observe peu d'oiseaux rassemblés. Sous nos latitudes, elles adoptent les mêmes attitudes que les espèces voisines, fréquentent les marais d'eau douce mais s'enfoncent beaucoup plus en avant dans la végétation dense, à la manière des râles, si bien qu'il est rare de la voir prendre son vol et émerger du couvert.
Comportements : Contrairement à leurs cousines les bécasses, les bécassines ne vivent pas seules, bien que la bécassine sourde soit la plus solitaire. En cas de danger, elle se plaque au sol pour se confondre avec la végétation. Elle peut parfois se laisser approcher à très courte distance avant un envol silencieux et hésitant. La parade nuptiale est spectaculaire.
Vol : La bécassine sourde décolle très près de l'observateur, presque sous ses pieds, souvent silencieusement , voletant avec des battements d'ailes assez hésitants et se reposant après un vol bref ou s'élevant très haut sans effectuer de zigzags ou d'écarts et sans émettre de cris contrairement aux habitudes de la bécassine des marais.
Nidification : Le nid ressemble à celui des autres espèces. Il est situé au sol en terrain découvert dans les forêts du Nord. Les quatres oeufs, presque aussi gros et généralement d'un gris jaunâtre avec des taches violacées, sont couvés uniquement par la femelle pendant une période qui varie de 17 à 24 jours.
Régime : La bécassine sourde se nourrit en agitant le corps de bas en haut, de manière élastique. Elle fouille le sol à la recherche de vers et de vermisseaux, mais elle ingurgite également des insectes (des petits coléoptères et leurs larves), des mouches et des mollusques aquatiques et des escargots. Elle complète parfois son régime avec des végétaux tels que des graines et des plantes aquatiques.
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Re: Oiseaux de France
Bergeronnette des ruisseaux
Identification :
On peut aisément confondre la bergeronnette des ruisseaux avec la bergeronnette printanière. Le mâle possède le même dessous jaune vif, de la poitrine jusqu'aux couvertures sous-caudales, mais il a une bavette noire peu apparente qui disparaît après la période de reproduction, un dos gris, et une longue queue, nettement plus importante que celle de la bergeronnette printanière, avec des rectrices externes blanches. Gorge blanchâtre été comme hiver. Dans l'ensemble c'est un oiseau d'allure élégante. Contrairement aux autres espèces qui possèdent des pattes noires, c'est la seule bergeronnette aux pattes rosées. Autre différence notable, au posé, elle n'a pas les nettes barres alaires blanches des autres bergeronnettes mais porte un ou deux bandes blanches frappantes le long des tertiaires. La femelle et les jeunes n'ont pas de tache noire à la gorge.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Semblable à celui de la bergeronnette grise. Le chant est un trille mordant (davantage que chez la bergeronnette de Yarrell), sur la base de 'tze' ou de 'tzetze' aigus et explosifs.
Habitat : La bergeronnette des ruisseaux est très dépendante de l'eau, surtout une eau courante, souvent à proximité des habitations et des ponts. Elle niche le long des torrents et des rivières de collines et de montagnes, tant en milieu boisé qu'en milieu ouvert. En dehors de la saison de nidification, elle gagne les régions basses, y compris les côtes et les estuaires. On peut alors la rencontrer au bord de presque tous les types de milieux aquatiques.
Comportements : La migration d'automne s'effectue de septembre à octobre. Certains oiseaux de l'Europe Méridionale sont sédentaires, et l'on peut rencontrer également des individus hivernant en Europe Centrale, le plus souvent le long de cours d'eau pas encore pris par la glace. Les lieux d'hivernage des populations migratrices se trouvent en Méditerranée et en Afrique du Nord. Le mâle chante et agite ses ailes sur un arbre, un rocher ou en vol, tel un pipit.
Vol : Son vol est onduleux.
Nidification : La bergeronnette des ruisseaux revient normalement en ses lieux de reproduction au mois d'avril, mais parfois, elle est déjà là en mars. En avril, on peut déjà découvrir son nid , souvent dans un petit creux à proximité d'un ruisseau, entre des pierres ou des racines du rivage, dans un trou d'une construction quelconque: petit pont, chenal de moulin, etc. Cette bergeronnette construit son nid avec des brins d'herbe, de petites racines, de la mousse, des débris de feuilles et en garnit l'intérieur d'un fin tissage de fibres végétales, de poils, de crin. La femelle pond quatre à six oeufs que les parents couvent durant douze à quatorze jours. Ils se partagent également le soin de nourrir les petits au nid, pendant douze à treize jours encore. La plupart des couples élèvent une seconde nichée de juin à juillet.
Régime : Elle se nourrit principalement d'insectes aquatiques et de leurs larves ainsi que de nombreux petits animaux aquatiques. Elle parcourt des rochers ou des rives graveleuses, ou déambule près des bassins, capturant ses proies au sol et au bord de l'eau.
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Re: Oiseaux de France
Bergeronnette grise
Identification :
La bergeronnette grise est un oiseau bien connu, remarquable par ses contrastes de noir et blanc. L'occiput, la nuque, le menton, la gorge, le jabot ainsi que la queue sont noirs. Le manteau est gris, tout le reste est blanc ou gris. Chez la femelle, une partie de ce qui est noir chez le mâle, est d'un gris foncé. Les oisillons sont surtout brun-gris, avec des taches plus sombres sur la gorge. Après la mue d'été, mâle et femelle perdent la teinte noire du menton et de la gorge, seule la poitrine conserve sa couleur d'origine. Plusieurs races sont apparues sur l'immense territoire de l'Europe et de l'Asie. qui se différencient principalement par l'importance et l'agencement du gris et du noir dans leur coloration. La bergeronnette de Yarrell, notamment, qui vit surtout en Grande-Bretagne et le long des côtes de la Mer du Nord, se caractérise par son dos noir et par son vol en longues lignes ondoyantes. Elle peut se rencontrer dans l'ouest de la France.
Jeunes : Ils sont teintés de brunâtre et ils n'ont pas de front pâle. Ils ont des sourcils ternes, des joues sombres et un croissant pectoral gris foncé.
Chant :
Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' avec l'aimable autorisation de Jean C. Roché - Atana Cris secs et aigus. Son chant est une combinaison de gazouillis et de cris variés : tchissic, tsilip,tsitsi, etc.
Habitat : Sans être vraiment liée à l'eau, la bergeronnette grise vit souvent près d'elle. elle apprécie aussi les zones dégagées à végétation basse. On la voit souvent dans les prés, le long des routes et dans les parcs et jardins. Elle se pose volontiers sur les bâtiments. En hiver, surtout pendant les période de climat rigoureux, la bergeronnette grise recherche parfois les batiments chauffés tels que les immeubles, les hôpitaux ou les usines.
Comportements : Soit elles effectuent des courses très rapides, soit elles marchent à petits pas pressés en hochant la tête et la queue. Certaines bergeronnettes adoptent des territoires de nourrissage en hiver, surtout lorsque les ressources manquent. Chaque mâle adulte défend son domaine contre les rivaux mais autorise parfois un jeune mâle à l'aider si le besoin d'un allié prime la volonté de se réserver toute la nourriture. Le comportement territorial devient plus fréquent en saison de nidification . A d'autres périodes, la bergeronnette grise forme des dortoirs collectifs dans les roseaux, les buissons, sous les toits et même dans des serres. Certaines bergeronnettes migrent en automne vers le sud de la France, l'Espagne ou le Maroc. D'autres prennent le risque de manquer de nourriture plutôt que d'entreprendre d'hasardeuses migrations.
Vol : S'élance pour attraper les insectes. Vol onduleux énergique.
Nidification : La saison de nidification de la bergeronnette grise dure d'avril à août et bat son plein entre fin avril et mi-mai . De nouveaux couples se forment chaque année. Le mâle établit d'abord son territoire puis courtise une femelle. Plusieurs mâles peuvent se quereller pour la même femelle . Chacun des rivaux renverse la tête en arrière afin d'exhiber sa bavette noire et la femelle désigne le vainqueur. Le couple passe quelques jours ensemble avant de s'accoupler. La bergeronnette grise fait son nid dans un trou ou une anfractuosité , dans des sites comprenant falaises, batiments, fourrés et même dépotoirs. Le nid est parfois installé dans un trou du sol ou dans le vieux nid d'une autre espèce. Il est bâti par les deux partenaires mais la femelle fait le plus gros du travail. Constitué de ramilles, de tiges, d'herbes, de radicelles, de mousses et de feuilles, il est garni de poils, de laine et de plumes. La femelle pond cinq ou six oeufs, deux ou trois fois dans la saison. Les oeufs, lisses et brillants, sont blancs, gris ou blanc bleuté et tachés de gris, de brun-gris ou de brun. L'incubation dure une quinzaine de jours et elle est plus assurée par la femelle que par le mâle. Les jeunes couvés par la femelle durant les cinq premiers jours, sont nourris par les deux adultes. Ils quittent le nid au bout de deux semaines . Le couple accompagne le premier qui se lance , puis l'un des adultes revient au nid pour encourager le reste de la nichée à suivre son exemple.
Régime : La bergeronnette grise est insectivore et use de trois méthodes pour s'alimenter. Elle picore les insectes au sol et peut arpenter la végétation flottante pour en glaner à la surface de l'eau. A d'autres moments, elle fond sur ses proies qu'elle prend à terre ou à faible hauteur. Elle peut enfin capturer des insectes en plein vol et sait même en saisir à la surface de l'eau en pratiquant le vol stationnaire. En hiver, les bergeronnettes grises qui n'ont pas migré se nourissent plus fréquemment au voisinage de l'eau. Elles suivent la berges des cours d'eau, des étangs et des mares et picorent les insectes échoués. En général, la bergeronnette grise avale les insectes d'un seul coup, mais elle peut frapper les plus grosses proies sur une pierre ou au sol avant de les engloutir.
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