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Message par crodan00 Sam 6 Fév - 7:08

Achard, Marcel (1899-1974)


auteur dramatique français. Né à Sainte-Foy-lès-Lyon, Achard connut le succès avec sa comédie légère et douce-amère, Voulez-vous jouer avec moâ ?, qui fut présentée à la scène par Charles Dullin en 1923. Par la suite, il poursuivit avec succès sa carrière théâtrale : Malborough s'en va-t'en guerre et Jean de la Lune furent créées par Louis Jouvet, respectivement en 1924 et en 1929. Ce théâtre, qualifié de "haut boulevard" parce qu'il emprunte au boulevard ses thèmes quelque peu usés, vaut certes par sa fantaisie et son humour, mais surtout par sa joie teintée d'amertume. Il exprime en outre une certaine foi en la nature humaine: ainsi le rêve d'amour de Jef pour Marceline dans Jean de la Lune devient-il réalité à force de conviction. Marcel Achard renoua en 1957 avec la popularité grâce à une pièce intitulée Patate. Élu membre de l'Académie française en 1959, cet ancien souffleur de théâtre a permis à des comédiens tels que Sacha Guitry ou Jean Sarment d'exprimer pleinement leur art de la scène.
--------------------------------------------------------------------------------


... La Justice coûte cher.
- C'est pour ça qu'on l'économise.



... attendre, c'est presque toujours espérer.



... l'amour, c'est peut-être d'être égoïstes ensemble.



... l'amour, c'est être toujours inquiet de l'autre.



... si on raconte son bonheur, on le diminue.



Au cinéma, on joue; au théâtre, c'est joué.



Ce n’est vraiment pas être un gentleman que de frapper une femme en gardant son chapeau sur la tête.



Celui qui n'a jamais perdu la tête, c'est qu'il n'avait pas de tête à perdre.



Certains croient que le génie est héréditaire. Les autres n'ont pas d'enfants



C’est avec les salles glaciales qu’on fait les fours.



Dans un couple, l'un au moins doit être fidèle, de préférence l'autre.



Il est plus facile de sortir de ses gonds que d'y rentrer.



Il n'est pas une seule jolie femme qui puisse satisfaire tous les désirs qu'elle inspire.



Il n'y a pas d'imprévu favorable. L'imprévu, c'est toujours un malheur qu'on n'attendait pas.



Il n'y a pas une femme qui vaille de mourir pour elle.



Il n’y a que deux sortes de femmes: celles qui trompent leur mari, et celles qui disent que ce n’est pas vrai.



Il y a chez les femmes une certaine dose de fourberie...
Une fois qu'on l'a mise en route, rien ne l'arrête.



Il y a en toi, maintenant, tant de femmes différentes que tu perds tout ton prix à ne pas être partagée.



J'adore répondre. Je réponds même quand on ne me demande rien.



Je chante faux, mais j'entends juste.



Je n'ai pas de pressentiments, moi. J'évite ainsi toutes les bêtises qu'on fait en s'efforçant de les justifier.



Je vous reconnais à ce que vous me cherchez.



J’ai trop d’énergie pour travailler.



L'amour est à ceux qui y pensent.



L'espérance est un de ces remèdes qui ne guérissent pas mais qui permettent de souffrir plus longtemps.



L'important, ce n'est pas ce qu'on réussit, c'est ce qu'on essaie.



L'oubli est le suprême refuge.



La force des femmes n'est pas dans ce qu'elles disent mais dans le nombre de fois qu'elles le disent.



Le baiser d'une femme, c'est la poignée de main du boxeur avant le combat.



Le désespoir est le seul péché impardonnable.



Le grand charme des femmes, c'est leur mystère. Elles mentent pour qu'on ne les comprenne pas.



Les femmes conduisent désormais comme les hommes. Ce qui m’étonne, c’est qu’elles en soient fières.



Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu'on croit; les idiots, si.



Les malheureux sont ingrats. Si j'acceptais ma malchance, je la justifierais.



L’homme poursuit la femme jusqu’à ce qu’elle l’attrape.



Mon corps n'en fait qu'à sa tête.



On n'aime que les femmes qu'on rend heureuses.



On se donne des souvenirs quand on se quitte.



Oui, j'ai trompé... C'est pour ça que je t'aime.



Quand on entend ce qu'une jolie femme dit, c'est qu'elle n'est pas vraiment jolie.



Quand un homme dit à un autre homme qu'il n'a pas pu avoir une femme, l'autre n'en doute jamais.



Si l'amour n'était pas la plus noble des passions, on ne le donnerait pas pour excuse à toutes les autres.
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Message par crodan00 Sam 20 Fév - 5:56

Alain (1868-1951)


professeur, essayiste et philosophe français célèbre pour ses Propos. Né à Mortagne-au-Perche, où son père était chirurgien vétérinaire, Émile-Auguste Chartier, qui se fit appeler plus tard Alain, fit ses études au lycée de Vanves, près de Paris, où il fut profondément influencé par son professeur de philosophie, Jules Lagneau (1851-1894), pour qui la pensée philosophique était l'exercice même de la liberté. Ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé, il enseigna dans divers lycées de province, tout en publiant régulièrement des articles dans un journal radical, la Dépêche de Rouen. Nommé professeur de philosophie à Paris, il exerça une influence considérable sur des générations d'étudiants, leur enseignant non pas ce qu'il faut penser, mais comment il faut penser. De la guerre de 1914, au cours de laquelle il servit dans l'artillerie, il gardera un profond pacifisme qui s'exprime dans Mars, ou la guerre jugée (1921). Après la guerre, il reprit son activité d'écrivain et de professeur au lycée Henri-IV. Il se retira dans une petite demeure au Vésinet, dans les environs de Paris, où ses disciples venaient régulièrement lui rendre visite. Ses principaux ouvrages sont: les Idées et les âges (1927), Idées (1932), les Dieux (1934), et les Aventures du cœur (1945). En 1951, l'impressionnant corpus de son œuvre fut couronné par le premier grand prix National de littérature, seule distinction qu'il était disposé à accepter.


--------------------------------------------------------------------------------

A s'informer de tout, on ne sait jamais rien.



Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi.



Apprendre à ne plus penser, c'est une partie, et non la moindre, de l'art de penser.



Aucun possible n'est beau; le réel seul est beau.



C'est la foi même qui est Dieu.



C'est par l'esprit que l'homme se sauve, mais c'est par l'esprit que l'homme se perd.



C'est un grand art quelquefois de vouloir ce que l'on est assuré de désirer.



Ce n'est pas grand-chose d'avoir des idées, le tout est de les appliquer, c'est-à-dire de penser par elles les dernières différences.



Ce n'est point parce que j'ai réussi que je suis content; mais c'est parce que j'étais content que j'ai réussi.



Ce qui est aisé à croire ne vaut pas la peine de croire.



Ce sont les passions et non les intérêts qui mènent le monde.



Cette autre vie qu'est cette vie dès qu'on se soucie de son âme.



Dès que nous tenons une opinion, elle nous tient.



Ecrire est toujours un art plein de rencontres. La lettre la plus simple suppose un choix entre des milliers de mots, dont la plupart sont étrangers à ce que vous voulez dire.



Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d’autrui; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c’est encore d’être heureux.



Il est bon d'avoir un peu de mal à vivre et de ne pas suivre une route tout unie.



Il n'est pas difficile d'avoir une idée. Le difficile, c'est de les avoir toutes.



Il n'y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l'ordinaire de la vie.



Il y a de ces visages qui portent affiché comme un blâme universel.



Il y a deux espèces d'hommes, ceux qui s'habituent au bruit et ceux qui essaient de faire taire les autres.



Il y a l'avenir qui se fait et l'avenir qu'on fait. L'avenir réel se compose des deux.



J'ai remarqué que tout ce qui arrive d'important à n'importe qui était imprévu et imprévisible.



J'aime mieux une pensée fausse qu'une routine vraie.



Jamais un orateur n'a pensé en parlant; jamais un auditeur n'a pensé en écoutant.



Je plains ceux qui ont l'air intelligent; c'est une promesse qu'on ne peut tenir.



L'amour n'est pas naturel; et le désir lui-même ne l'est pas longtemps. Mais les sentiments vrais sont des oeuvres.



L'ennui se nourrit de ces signes qui n'ont qu'un sens et qui, par cela même, n'ont plus de sens.



L'histoire est composée de ce que les hommes font contre leur propre génie.



L'histoire est un grand présent, et pas seulement un passé.



L'homme juste produit la justice hors de lui parce qu'il porte la justice en lui.



L'oisiveté est mère de tous les vices, mais de toutes les vertus aussi.



L'union fait la force. Oui. Mais la force de qui?



La Bible est le plus beau succès de librairie que l'on avait vu; et cela prouve que les hommes ne sont pas difficiles.



La morale consiste à se savoir esprit et, à ce titre, obligé, absolument; car noblesse oblige.



La religion conduit à l'irréductible irréligion.



Le doute est le signe de la certitude.



Le doute n'est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus.



Le paradoxe humain c'est que tout est dit et que rien n'est compris.



Le plus bel amour ne va pas loin si on le regarde courir. Mais plutôt il faut le porter à bras comme un enfant chéri.



Le souvenir commence avec la cicatrice.



Les passions sont ainsi faites, peut-être, qu'elles périssent dès qu'elles n'ont plus à attendre.



Plus on sait, et plus on est capable d'apprendre.



Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit.



Tout homme est sensible quand il est spectateur. Tout homme est insensible quand il agit.
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Message par crodan00 Sam 27 Fév - 10:06

Alembert, Jean le Rond d' (1717-1783)


philosophe rationaliste, physicien et mathématicien français, principal auteur et animateur, avec Denis Diderot, de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751-1772). Fils illégitime de l'écrivain français Claudine Guérin de Tencin, qui laissa son nouveau-né sur les marches de la chapelle Saint-Jean-Le Rond de Paris, dont il reçut le nom, il fit ses études au collège Mazarin, où il excella en mathématiques, physique et astronomie. À l'âge de vingt-deux ans, il écrivit son premier livre publié, Mémoire sur le calcul intégral (1739). Son œuvre scientifique la plus importante, qui inaugura une nouvelle ère de la mécanique, est son Traité de dynamique (1743), fondé sur la théorie connue aujourd'hui sous le nom de principe de d'Alembert, que l'auteur découvrit à l'âge de vingt-six ans. En vertu de ce principe, les forces d'inertie internes d'un système isolé sont égales et opposées aux forces responsables de l'accélération du système. Ses Réflexions sur la cause générale des vents (1746) contiennent la première théorie sur la résolution des équations différentielles aux dérivées partielles. En 1749, il proposa la première solution analytique de la précession des équinoxes. En 1750, il s'associa à Denis Diderot pour éditer l'Encyclopédie, dont il rédigea le Discours préliminaire s'inspirant de la philosophie empiriste de John Locke. Bien qu'il se soit retiré de la rédaction en 1758 en raison de l'ingérence du gouvernement dans la publication de l'ouvrage, d'Alembert continua par la suite à fournir des articles sur la science et la philosophie. Son article sur Genève incita Rousseau à écrire sa célèbre Lettre à d'Alembert sur les spectacles (1758). Parmi ses autres ouvrages majeurs figurent les Éléments de musique théorique et pratique suivant les principes de M.Rameau (1752), les Mélanges de littérature et de philosophie (1753) et l'Essai sur les éléments de philosophie (1759).

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Celui qui dit que deux et deux font quatre, a-t-il une connaissance de plus que celui qui se contenterait de dire que deux et deux font deux et deux?



L'esprit qui invente est toujours mécontent de ses progrès, parce qu'il voit au-delà.



La nature de l'homme, dont l'étude est si nécessaire, est un mystère impénétrable à l'homme même, quand il n'est éclairé que par la raison seule.



On nuit plus aux progrès de l'esprit en plaçant mal les récompenses qu'en les supprimant.



Pour avoir le droit d'admirer les erreurs d'un grand homme, il faut savoir les reconnaître, quand le temps les a mises au grand jour.



Que ne coûtent point les premiers pas en tout genre? Le mérite de les faire dispense de celui d'en faire de grands.



Toute musique qui ne peint rien n'est que du bruit.



Trop de lecture peut étouffer le génie.
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Message par crodan00 Sam 13 Mar - 4:35

Allais, Alphonse (1855-1905)


écrivain français célèbre pour ses historiettes loufoques. D'abord photographe, puis journaliste, il publia ses premiers textes, simples calembredaines ou petits récits, dans la presse, avant de les réunir en volumes: À se tordre (1891), Vive la vie (1892) et Amours, délices et orgues (1898). On lui doit aussi quelques comédies savoureuses, écrites seul ou en collaboration. La fantaisie légendaire de l'écrivain et la cocasserie de sa plume font de lui le parfait représentant de l'anarchie légère de la Belle Époque. On a pu rapprocher son personnage le plus connu, Captain Cap (Captain Cap, 1902), de celui d'Ubu, d'Alfred Jarry, comme lui joyeusement irrespectueux de l'ordre établi. L'absurdité fréquente des situations correspond à une critique de la bêtise petite-bourgeoise où pointe parfois un pessimisme grave.


-------------------------------------------------------------------------------

Avant de prendre congé de ses hôtes, Dieu convint, de la meilleure grâce du monde, qu'il n'existait pas



C'est le fond qui manque le moins, mais ce sont les fonds qui manquent le plus.



C'est parce que la fortune vient en dormant que celle-ci arrive si lentement.



C’est quand on serre une femme de trop près qu’elle trouve qu’on va trop loin.



Dans la vie, il ne faut compter que sur soi-même, et encore, pas beaucoup.



Dans sa volonté de supprimer les intermédiaires, il cherchait le moyen de passer directement du foin au lait sans passer par la vache.



Dieu a sagement agi en plaçant la naissance avant la mort; sans cela, que saurait-on de la vie?



Et Jean tua Madeleine. Ce fut à peu près vers cette époque que Madeleine perdit l'habitude de tromper Jean.



Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l'avenir.



Il ne suffit pas d'avoir du talent. Il faut encore savoir s'en servir.



Il vaut mieux passer à La Poste hériter qu'à la postérité!



Il y a des femmes qui sont comme le bâton enduit de confiture de roses dont parle le poète persan: on ne sait par quel bout les prendre.



Il était normand par sa mère et breton par un ami de son père.



J'ai connu bien des filles de joie qui avaient pour père un homme de peine.



Je bois pour oublier que je suis un ivrogne.



Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière!



L'avantage des médecins, c'est que lorsqu'ils commettent une erreur, ils l'enterrent tout de suite...



L'homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant si l'on songe à l'époque où il fut créé.



L'homme propose (la femme accepte souvent) et Dieu dispose.



La femme est le chef-d'oeuvre de Dieu surtout quand elle a le diable au corps.



La grande trouvaille de l'armée, c'est qu'elle est la seule à avoir compris que la compétence ne se lit pas sur le visage. Elle a donc inventé les grades.



La lune est pleine et on ne sait pas qui l'a mise dans cet état.



La misère a cela de bon, qu'elle supprime la crainte des voleurs.



Le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression.



Les champignons poussent dans les endroits humides. C'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie.



Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables.



Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux.



Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin.



Les plus belles stratégies s’écrivent au passé.



Les tarifs de chemins de fer sont aménagés d’une manière imbécile. On devrait faire payer des suppléments pour les retours... puisque les gens sont forcés de revenir.



L’autobus est un véhicule dans lequel il y a toujours de la place quand il va dans la direction opposée.



Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain.



On a dit que le génie était une longue patience. Et le mariage donc?



Quand il suffit d'un rien, on n'a pas besoin de grand-chose.



Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue.



Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité.



Un paresseux est un homme qui ne fait pas semblant de travailler
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Message par crodan00 Sam 3 Avr - 4:49

Allen, Woody (1935- )


cinéaste, acteur et scénariste américain dont les films, souvent autobiographiques et teintés d'humour juif, mettent en scène des personnages névrosés vivant dans un milieu urbain et se préoccupant de l'amour et de la mort. De son vrai nom Allen Stewart Konigsberg, Woody Allen est né à Brooklyn. Dès l'âge de quinze ans, il commença à écrire des papiers humoristiques pour des journaux, utilisant déjà le pseudonyme de Woody Allen. Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, il rejoignit l'équipe du comédien Sid Caesar à la télévision. De 1961 à 1964, il fut acteur de cabaret ; c'est là qu'il fut remarqué par le producteur Charles Feldman, qui l'engagea pour écrire et jouer dans Quoi de neuf Pussycat? (What's New, Pussycat?, 1965). Woody Allen réalisa son premier film, Lily la Tigresse (What's Up, Tiger Lily?) en 1966, détournant un long-métrage en provenance de Hong-Kong, puis écrivit une pièce de théâtre, Play it again, Sam (1969), dont l'adaptation cinématographique fut réalisée en 1972 (Tombe les filles et tais-toi, H.Ross). Sa première réalisation véritable, Prends l'oseille et tire-toi (Take the Money and Run, 1969), fut suivie par Bananas (1971), Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander (1972) (Everything You Always Wanted to Know about Sex but Were Afraid to Ask), et Woody et les Robots (Sleeper, 1973). Il se tourna à partir de 1975 vers des thèmes mi-sérieux, mi-comiques, qu'il traita dans des films comme Guerre et Amour (Love and Death, 1975) et surtout Annie Hall (1977), qui remporta les oscars du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et de la meilleure actrice. Ces deux films mettaient en vedette Diane Keaton, qui fut l'une des ses partenaires préférées. Si Intérieurs (Interiors, 1978) était un drame psychologique largement influencé par l'esthétique de Bergman, Manhattan (1979), tout à la gloire de sa ville fétiche, marquait un retour à la comédie. Après Stardust Memories en 1980, il réalisa en 1982 Comédie érotique d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Sex Comedy), dirigeant pour la première fois Mia Farrow. D'une intense activité, Allen réalisa notamment Zelig (1984), la Rose pourpre du Caire (The Purple Rose of Cairo, 1985), Hannah et ses sœurs (Hannah and Her Sisters, 1986), Crimes et Délits (Crimes and Misdemeanors, 1989), Alice (1990), Ombres et brouillard (Shadows and Fog, 1991), Maris et Femmes (Husbands and Wives, 1992) Meurtre mystérieux à Manhattan (Manhattan Murder Mystery, 1993) et Maudite Aphrodite (Mighty Aphrodite, 1995). Woody Allen a également écrit de nombreux essais humoristiques, notamment Pour en finir une fois pour toutes avec la culture (Getting Even, 1971) et Without Feathers (1976).

--------------------------------------------------------------------------------

Aucun moment n'est le bon, sauf pour les choses agréables!



C'est aveuglant de clarté



Du côté positif, mourir est une des rares choses que l'on puisse faire aussi bien couché que debout.



Est-ce que le sexe est sale? Seulement quand il est bien fait.



Etre aimé est très différent d'être admiré, car l'on peut être admiré de loin, alors que pour aimer réellement quelqu'un, il est essentiel de se trouver dans la même chambre, et si possible sous le même drap.



Il ne fait aucun doute qu'il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du centre-ville et jusqu'à quelle heure il est ouvert.



J'aimerais terminer sur un message d'espoir. Je n'en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient?



Je ne crois pas en l'au-delà mais j'emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange.



Je ne mange pas d'huîtres. Je veux que mes aliments soient morts. Ni malades, ni blessés... morts.



Je ne veux pas atteindre l'immortalité grâce à mon oeuvre. Je veux atteindre l'immortalité en ne mourant pas.



L'argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières.



L'intelligence artificielle se définit comme le contraire de la bêtise naturelle.



L'éternité, c'est long, surtout vers la fin.



La célébrité m'a apporté un gros avantage: les femmes qui me disent non sont plus belles qu'autrefois.



La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté.



La différence entre la mort et le sexe c'est que vous pouvez mourir seul et que personne ne se moquera de vous.



La vie n’imite pas l’art, elle imite la mauvaise télévision.



L’amour est une sorte de butoir contre la solitude.



L’homme exploite l’homme et parfois c’est le contraire.



Non seulement Dieu n’existe pas mais en plus il est impossible de trouver un plombier le dimanche.



Pour vivre centenaire, il faudrait abandonner toutes les choses qui donnent envie de vivre centenaire.



Selon les astronomes modernes, l'espace n'est pas infini. C'est une considération très réconfortante, surtout pour les personnes qui perdent toujours quelque chose.



Si je fais si bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entraîné tout seul.



Si seulement Dieu voulait m'adresser un signe de son existence... S'il me déposait un bon paquet de fric dans une banque suisse, par exemple!



Tant que l'homme sera mortel, il ne sera jamais décontracté.



Un conducteur dangereux, c'est celui qui vous dépasse malgré tous vos efforts pour l'en empêcher.



Une auto-stoppeuse est une jeune femme, généralement jolie et court vêtue, qui se trouve sur votre route quand vous êtes avec votre femme.
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Message par crodan00 Sam 17 Avr - 6:36

Amiel, Henri Frédéric (1821-1881)


écrivain suisse d'expression française qui a laissé, outre son œuvre de philosophe et de philologue, un monumental Journal. Né à Genève dans une famille protestante, il séjourna en Italie et étudia dans des universités allemandes entre 1843 et 1848. Revenu à Genève, il enseigna à partir de 1849, l'esthétique puis à partir de 1854, la philosophie. Il publia des poèmes, un essai sur Calvin (1878), un autre sur Rousseau (1879), des recueils de critiques influencés par la philosophie allemande idéaliste de Schelling et de Hegel. Son œuvre majeure reste son Journal intime (1847-1881), monument écrit pendant trente-cinq ans sur cent soixante-quinze cahiers d'écoliers, qui fait date dans l'histoire du genre en raison de sa lucidité, de la sincérité de l'introspection, de la minutie des détails qui y sont consignés. Son influence fut importante sur les écrivains du début du XXème siècle.


--------------------------------------------------------------------------------

(La France) a toujours cru qu'une chose dite était une chose faite.



Ce que l'homme redoute le plus, c'est ce qui lui convient.



Chaque vie se fait son destin.



Il est dangereux de se laisser aller à la volupté des larmes; elle ôte le courage et même la volonté de guérir.



Il y a deux degrés d'orgueil: l'un où l'on s'approuve soi-même; l'autre où l'on ne peut s'accepter. Celui-ci est probablement le plus raffiné.



L'héroïsme est un luxe qui n'est pas à la portée des faibles et des gens de petite foi.



L'inconstance perd tout, en ne laissant mûrir aucune semence.



La misère me fait plus peur que la solitude, parce qu'elle est l'humiliation et l'abaissement, et que celle-ci est seulement l'ennui ou la tristesse.



Le beau est supérieur au sublime parce qu'il est permanent et ne rassasie pas; tandis que le sublime est relatif, passager et violent.



Le dégoût est une chose curieuse. Il fait prendre en grippe jusqu'à la raison et au bon sens, par antipathie pour la vulgarité.



Le mariage tel qu'il est est une singulière chose, mais après tout, on n'a encore rien trouvé de mieux.



On estime beaucoup les femmes bonnes, mais sans esprit, ... mais on finit par bâiller auprès d'elles.



On se lasse d'être quarante ans dans sa propre compagnie; on finit par se subir comme un ennui et se traîner comme un boulet.



Plus on aime, plus on souffre. La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de perfection.



Revois deux fois pour voir juste, ne vois qu'une pour voir beau.



Si nationalité, c'est contentement, Etat, c'est contrainte.
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Message par crodan00 Sam 24 Avr - 6:27

Anouilh, Jean (1910-1987)


auteur dramatique et metteur en scène français dont le répertoire éclectique mêle le classicisme des sentiments à la nouveauté de la forme théâtrale. Né à Bordeaux, il fit des études de droit à Paris, puis travailla dans la publicité avant de devenir le secrétaire de Louis Jouvet en 1928. Cette rencontre fut décisive dans sa volonté de se consacrer au théâtre, où ses premières pièces, l'Hermine (1932), et surtout le Voyageur sans bagages (1937) et la Sauvage (1938), rencontrèrent l'adhésion d'un vaste public. Anouilh se révéla également doué pour la comédie, tout en sachant échapper au "boulevard" jusque dans ses pièces les plus bourgeoises comme le Bal des voleurs (1938). Sous l'Occupation, il donna deux adaptations modernes de la tragédie grecque (Eurydice, 1942 ; Antigone, 1944), qui eurent un succès retentissant: en transformant le personnage de la fille d'Œdipe en adolescente puérile dont l'innocence même provoque la catastrophe finale, en émaillant les dialogues de familiarités et d'anachronismes, il fit basculer la tragédie de Sophocle dans un univers de violence absurde, qui rappela au spectateur le chaos dans lequel l'Europe se trouvait au moment de la création de la pièce. Bien qu'il soit d'apparence classique, son théâtre comprend quelques-unes des œuvres les plus avant-gardistes du XXème siècle : l'Alouette (1953), qui est une adaptation de la légende de Jeanne d'Arc ; Beckett ou l'Honneur de Dieu (1959), où là encore l'histoire est prétexte à une création originale. Parfois considéré comme l'auteur d'un théâtre de distraction (il donna effectivement des pièces de pur divertissement comme la Culotte, 1978 ou le Nombril, 1981), il n'en contribua pas moins à renouveler les techniques dramatiques traditionnelles en explorant toutes les possibilités offertes par l'espace scénique. Dénonçant sans cesse le mensonge social, il développa un vaste réquisitoire contre la famille, l'amour, l'amitié, et tout ce qu'il considérait comme des idéaux naïfs, avant de se tourner vers un théâtre plus autobiographique où se réaffirmait cependant sa nostalgie d'une pureté inaccessible (le Boulanger, la boulangère et le petit mitron, 1968 ; Cher Antoine ou l'Amour raté, 1969 ; les Poissons rouges, 1970 ; Ne Réveillez pas Madame, 1970).

--------------------------------------------------------------------------------

Au combat, tout le monde a peur. La seule différence est dans la direction qu'on prend pour courir.



Avant le jour de sa mort, personne ne sait exactement son courage...



Avec un peu d'imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir.



C'est bon de mourir pour quelque chose. De se dire qu'on est un petit grain de sable, c'est tout, mais qu'à force de mettre des grains de sable dans la machine, un jour, elle grincera et elle s'arrêtera.



C'est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles.



C'est comme tout d'être cocu, c'est difficile. C'est pas donné à tout le monde. Cela s'apprend.



C'est curieux les dames! Il faut toujours se demander si on les a rendues heureuses...



C'est drôle, c'est dans le souvenir que les choses prennent leur vraie place ...



C'est laid, c'est obscène, les regards des hommes! Cela se pose sur vous comme des chenilles, comme des limaces, cela se glisse partout.



C'est peu de chose les mots - on ne sait jamais même si l'autre les entend ...



C'est plein de disputes un bonheur.



C'est toujours dommage de ne pas avoir du génie. Mais c'est moins grave, en fin de compte, qu'on ne se l'imagine. Il suffit que les autres croient qu'on en a.






Ce n'est pas tout d'avoir de jolis yeux, il faut qu'une petite lampe s'allume derrière. C'est cette petite lueur qui fait la vraie beauté.



Ce qui est beau, c'est ce qu'on aime!



Ce qui prouve bien que les femmes savent garder un secret, c’est le nombre considérable de maris qui se disent les maîtres chez eux!



Croyez-moi, on a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.



Dieu a sans doute donné la venue lente de l'impuissance aux hommes pour leur apprendre à apprivoiser la mort...



Il faut que les peuples aient peur. A la minute où ils cessent d'avoir peur, ils n'ont qu'une idée, c'est de faire peur à leur tour.



Il y a l'amour ... Et puis il y a la vie, son ennemie.



Je n'aime pas les sous-entendus. Je les comprends assez pour qu'ils m'inquiètent et pas assez pour les comprendre.



Je voudrais bien savoir comment ils le font, l'amour, les conseillers conjugaux. Cela doit être gai!



L'essentiel est de dire quelque chose de très gros et de le répéter souvent, c'est comme cela qu'on fait une vérité.






L'expérience du bonheur est une chose épouvantable. Elle apprend que la vie ne pèse pas.



L'homme que j'aime doit être noble et courageux, mais l'homme que je trompe aussi.



L'illusion du plaisir et la peur de la mort sont les seules industries où l'on peut faire lâcher jusqu'à leur dernier sou aux hommes...



La sincérité est un calcul comme un autre.



Le célibataire vit comme un roi et meurt comme un chien, alors que l'homme marié vit comme un chien et meurt comme un roi.



Le drame du cocu, c'est le drame de l'homme: la connaissance.



Les femmes ont horreur d'attendre. C'est un supplice qu'elles nous réservent.



Les femmes ont toujours pitié des blessures qu'elles n'ont pas faites elles-mêmes.



Les hommes, c'est comme les chiens, ça mord parce que ça a peur.



Mourir, ce n'est rien. Commence donc par vivre. C'est moins drôle et c'est plus long.



Oh! il ne faut par croire que c'est très compliqué d'être mystérieuse. Il suffit de ne penser à rien, c'est à la portée de toutes les femmes.



On n'est vieux que le jour où on le décide.



On ne doit jamais battre une femme - même avec une fleur!



On ne sait jamais où sont les autres... On sait à peine où l'on est soi-même, ici-bas.



On prend toujours pour des imbéciles les gens qui ne se sentent pas comme vous.



Pauvres enfants! C'est toujours eux qui paient les bêtises des grands, en attendant d'être en âge de faire soigneusement les mêmes.



Qu'est-ce que gouverner le monde ... sinon faire croire à des imbéciles qu'ils pensent d'eux-mêmes, ce que nous leur faisons penser?



Si Dieu avait voulu que l'amour soit éternel... il se serait arrangé pour que les conditions du désir le demeurent.



Toutes les femmes ont un amant un jour ou l'autre, parce que toutes les femmes ont le droit d'être un peu elles-mêmes, sans être obligées de subir la tyrannie muette des leurs.



Tu sais, c'est toujours dur à porter la jeunesse. Un sale moment à passer, quoi! avant d'admettre les choses comme elles sont...
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Message par crodan00 Sam 1 Mai - 6:11

Aragon, Louis (1897-1982)


écrivain et poète français. Fils illégitime d'un haut fonctionnaire de la IIIème république, élevé dans une bourgeoisie déclassée, bachelier en 1915, il entreprit des études de médecine durant lequelle il fit la connaissance d'André Breton. Mobilisé en 1917, il retrouva son ami après la guerre et participa, avec lui et Philippe Soupault, à la création de la revue Littérature (1919). Il publia un premier recueil de poèmes (Feu de joie), puis, après avoir pris part à quelques manifestations de Dada, s'engagea dans des recherches littéraires qui aboutîrent au surréalisme, rédigeant successivement un texte ironique (Anicet ou le panorama, 1921), un pastiche du roman didactique de Fénelon (les Aventures de Télémaque, 1922), et un recueil de nouvelles (le Libertinage, 1924). L'année même où paraissait le premier Manifeste de Breton, Aragon exposa sa propre conception du surréalisme dans un texte théorique (Une vague de rêve, 1924), prônant le "merveilleux quotidien", issu de la rencontre de l'imaginaire avec le réel, et se révélant spécialement attentif au problème de la description littéraire (le Paysan de Paris, 1926). En 1927, Aragon adhéra au Parti communiste, et rompu avec le surréalisme en 1932. La rencontre du poète avec Elsa Triolet, en 1928, fut déterminante ; d'origine russe, elle l'amena à se placer au service de la révolution et contribua à l'éloigner de Breton. Sa production des années trente se compose essentiellement des romans appartenant au cycle intitulé Le Monde réel (les Cloches de Bâle, 1933 ; les Beaux Quartiers, 1936 ; les Voyageurs de l'impériale, 1942), dans lequel l'auteur se livre à une évocation sans complaisance de la France bourgeoise du début du siècle, s'inspirant des thèses du réalisme socialiste. Mobilisé en 1939, Aragon rejoignit le Parti communiste, devenu clandestin en 1941, et organisa un réseau de résistance en zone sud. Il revint alors à la création littéraire, et fit paraître sous le manteau des poèmes où se conjuguent, par l'assimilation de la France à la femme aimée, patriotisme et élans amoureux (le Crève-Cœur, 1941 ; les Yeux d'Elsa, 1942 ; Brocéliande, 1942 ; le Musée Grévin, 1943 ; la Diane française, 1945). À la Libération, il publia son roman le plus célèbre, Aurélien (1945), le quatrième volume de la fresque du Monde réel, qui est sans doute une des œuvres majeures du XXème siècle. Ce récit d'amour s'ouvre, de manière très significative, par une phrase où domine la mise à distance ("La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide"), qui préfigure l'impression de scepticisme et d'indifférence qui se dégage de l'ensemble du livre, véritable reflet de l'agitation et de l'instabilité de la société de l'après-guerre. Quant au dernier roman du cycle du Monde réel (les Communistes, 1949), il apparaît comme l'œuvre la plus militante d'Aragon. Entré aux Lettres françaises en 1949, il prit la direction de la revue en 1953 (et conservera son poste de directeur jusqu'en 1972). L'année suivante, il fut nommé membre du Comité central du Parti communiste, mais les excès du stalinisme le déterminèrent à se consacrer désormais presque exclusivement à son œuvre. Alors que le Roman inachevé (1956) est un recueil de poèmes d'inspiration autobiographique où se lit un retour à certains traits de la poétique surréaliste, Fou d'Elsa (1963) et Il ne m'est Paris que d'Elsa (1964) s'inscrivent dans la continuité du thème de la célébration de la femme, inauguré dans les poèmes engagés de la Résistance. La Semaine sainte (1958), roman historique, renouvelle l'inspiration d'Aragon ; son œuvre se nourrit désormais d'une interrogation sur la création artistique et sur la conscience (la Mise à mort, 1965 ; Blanche ou l'Oubli, 1967 et Théâtre/Roman, 1974). Le Mentir-vrai, titre d'un recueil de nouvelles publiées en 1980, est caractéristique des contradictions que la critique ne manqua pas de relever à propos de la vie et de l'œuvre d'Aragon. Correspondant à la fois à un désir de communication sincère et à un goût prononcé pour le masque et les énigmes, la diversité de sa création témoigne de la passion d'Aragon pour l'exploration de l'inconnu, qui le ramena, finalement, à assimiler l'écriture à une quête de soi.

--------------------------------------------------------------------------------

A toute erreur des sens correspondent d'étranges fleurs de raison.



De la femme vient la lumière.



En France tout finit par des fleurs de rhétorique.



Il est permis de rêver. Il est recommandé de rêver. Sur les livres et les souvenirs. Sur l'Histoire et sur la vie.



Il est plus facile de mourir que d'aimer. C'est pourquoi je me donne le mal de vivre. Mon amour...



Il est temps d'instaurer la religion de l'amour.



Il n'y a pas de poésie, si lointaine qu'on la prétende des circonstances, qui ne tienne des circonstances sa force, sa naissance et son prolongement.



J'ai réinventé le passé pour voir la beauté de l'avenir.



Jamais peut-être faire chanter les choses n'a été plus urgente et noble mission à l'homme.



Je n'ai jamais rien demandé à ce que je lis que le vertige.



Je ne serai pour personne une excuse, pour personne un exemple.



Jusqu'ici, les romanciers se sont contentés de parodier le monde. Il s'agit maintenant de l'inventer.



L'avenir c'est ce qui dépasse la main tendue.



L'enfer existe. Il est la part du plus grand nombre.



La parole n'a pas été donnée à l'homme: il l'a prise.



La poésie, notre poésie se lit comme le journal. Le journal du monde qui va venir.



La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces.



Le propre du génie est de fournir des idées aux crétins une vingtaine d'années plus tard.



Un beau soir l'avenir s'appelle le passé. C'est alors qu'on se tourne et qu'on voit sa jeunesse.
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Message par crodan00 Sam 8 Mai - 5:17

Aristophane (v.450-v.386av.J.-C.)


auteur dramatique athénien, reconnu comme le fondateur de la comédie et comme l'un des plus grands auteurs comiques de l'histoire de la littérature. L'esprit, l'humour et la poésie de ses pièces lui valent depuis plusieurs siècles une popularité inaltérable. Aristophane fut peut-être le fils d'un dénommé Philippos et naquit sans doute dans le dème de Cydathenaeum, à Athènes. Il reçut une bonne éducation ; il semble qu'il possédait des terres importantes sur l'île d'Égine. Il eut trois fils, Philippos, Araros et Nikostratos, qui devinrent tous les trois des poètes comiques. Sur le plan politique, Aristophane se montra très critique à l'égard de la démocratie athénienne, dont il stigmatisa les erreurs. Il défendit toujours des idées philosophiques et théologiques traditionnelles, telles que la paix, la franchise, la sagesse, plutôt que les nouvelles théories comme celles des sophistes. Des quarante-quatre pièces de théâtre écrites par Aristophane, onze seulement nous sont parvenues. Les Acharniens (425av.J.-C.) est son premier plaidoyer pour la fin de la guerre avec Sparte. Il sera suivi de la Paix (421av.J.-C.), où l'auteur réclame à nouveau la fin de la guerre entre Athènes et Sparte. Aristophane attaqua aussi, dans une satire acerbe, les Cavaliers (424av.J.-C.), un dirigeant des armées athéniennes, Cléon, qui était favorable à la guerre. Dans Lysistrata (411av.J.-C.), une nouvelle satire sur ce sujet, il mit en scène des femmes qui luttaient pour la paix en pratiquant le célibat. Dans les Guêpes (422av.J.-C.), il s'en prit aux cours de justice de l'époque et, dans les Oiseaux (414av.J.-C.), il ridiculisa le goût des Athéniens pour les joutes oratoires. Plutus (388av.J.-C.) montrait l'absurdité de la redistribution des richesses pratiquée à Athènes. Il s'en prit aussi à des personnes précises: les Thesmophories (411av.J.-C.) et les Grenouilles (405av.J.-C.) comportent par exemple des attaques contre Euripide. Dans les Nuées (423av.J.-C.), il s'attaqua à Socrate, dont il jugeait l'attitude contraire aux intérêts de l'État. Cette pièce lui valut le ressentiment de Platon, disciple de Socrate, qui l'accusa d'avoir contribué à faire exécuter son maître en donnant publiquement de lui une image négative.

--------------------------------------------------------------------------------

Avant d'avoir entendu les deux parties on ne saurait juger.



Avec ces pestes, rien; rien non plus sans ces pestes.



C'est terrible d'être né avec le caractère tellement difficile, qu'on se met tout de suite à jeter des pierres et à pousser des cris, sans vouloir entendre un mot d'explication.



De leurs ennemis les sages apprennent bien des choses.



Il n'est point de bête plus indomptable qu'une femme, point de feu non plus; nulle panthère n'est à ce point effrontée.



Jamais tu ne feras qu'un crabe marche droit.



La fortune a vite fait de changer en mal et de régner sous une autre face.



Pour les petits enfants, l'éducation c'est le maître d'école; pour les jeunes gens, c'est le poète.



Rien n'est plus poltron que la richesse.
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Message par crodan00 Sam 15 Mai - 3:45

Aristote (384-322av.J.-C.)


Philosophe et scientifique grec, élève de Platon, dont l'œuvre est à l'origine de la science et de la philosophie médiévale. Né à Stagire, en Macédoine, fils d'un médecin à la cour royale, Aristote se rendit à Athènes à l'âge de dix-sept ans pour étudier à l'Académie de Platon. Il y demeura environ vingt ans, d'abord comme étudiant puis comme enseignant. À la mort de Platon en 347av.J.-C., Aristote se rendit à Assos, cité d'Asie Mineure dirigée par Hermias, dont il devint le conseiller. Il fut le précepteur du jeune fils du roi, Philippe de Macédoine, le futur Alexandre le Grand de 343 à 342. En 340, lorsque Alexandre accéda au trône, Aristote retourna à Athènes et fonda sa propre école, le Lycée. Comme maîtres et disciples discutaient la plupart du temps en se promenant dans la propriété du Lycée, Aristote et ses disciples furent appelés les péripatéticiens (qui signifie en grec "se promenant" ou "déambulant"). À la mort d'Alexandre en 323av.J.-C., une forte tendance antimacédonienne se fit jour à Athènes et Aristote se retira dans une propriété de famille à Eubée où il mourut l'année suivante, âgé de soixante-deux ans.

--------------------------------------------------------------------------------

... c'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.



... en toute chose, c'est la fin qui est essentiel.



Car l'âme est l'essence et l'acte d'un corps.



Celui qui ne peut pas vivre en société, ou qui n’a besoin de rien parce qu’il se suffit à lui-même, ne fait point partie de l’Etat; c’est une brute ou un dieu.



C’est la marque d’un esprit cultivé qu’être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant.



En général, les biens provenant du hasard sont ceux qui provoquent l'envie.



Est dû à l’habitude ce que l’on fait parce qu’on l’a fait souvent.



Il est beau de ne pratiquer aucun métier, car un homme libre ne doit pas vivre pour servir autrui.



Il faut préférer ce qui est impossible mais vraisemblable à ce qui est possible, mais incroyable ...



Il n'y a point de génie sans un grain de folie.



L'intention fait la culpabilité et le délit.



L'égoïsme n'est pas l'amour de soi, mais une passion désordonnée de soi.



La nature fait toujours, selon les conditions dont elle dispose et autant que possible, les choses les plus belles et les meilleures.



Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont.



Lorsque les hommes sont amis, la justice n’est point nécessaire, mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l’amitié.



Plus une chose est difficile, plus elle exige d'art et de vertu.



Toute chose nécessaire est par nature ennuyeuse.



Un beau visage est un avantage préférable à toutes les lettres de recommandation.



Une seule hirondelle ne fait pas le printemps; un seul acte moral ne fait pas la vertu.
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Message par crodan00 Sam 3 Juil - 5:59

Artaud, Antonin (1896-1948)


poète, auteur dramatique et comédien français dont les théories et l'œuvre influencèrent le développement du théâtre expérimental. Antonin Artaud naquit et grandit à Marseille avant de s'installer en 1920 à Paris, où il devint comédien de théâtre et de cinéma. En 1927, il fonda avec Roger Vitrac le Théâtre Alfred-Jarry. Il y mit en scène plusieurs pièces dont les Cenci (1935). Le but recherché de son théâtre était de désorienter le spectateur pour le forcer à se confronter à son "moi" intérieur primordial et dépouillé de toute norme civilisatrice. Mais, empêché par des troubles physiques et mentaux qui l'assaillirent sa vie durant, Artaud ne parvint jamais à mettre en pratique ses théories. Dans son ouvrage le Théâtre et son double (1938), il expose des principes repris plus tard par le théâtre de la cruauté et le théâtre de l'absurde.

--------------------------------------------------------------------------------

... ce fantastique dont on s'aperçoit toujours plus qu'il est en réalité tout le réel, ...



Avoir le sens de l'unité profonde des choses, c'est avoir le sens de l'anarchie, et de l'effort à faire pour réduire les choses en les ramenant à l'unité.



Dans la matière, il n'y a pas de dieux. Dans l'équilibre, il n'y a pas de dieux. Les dieux sont nés de la séparation des forces et ils mourront de leur réunion.



Il faut plus de vertu à l'acteur furieux pour ne pas accomplir réellement un crime, qu'il ne faut de courage à l'assassin pour parvenir à réaliser le sien.



Il faut suivre la foule pour la diriger. Lui tout céder pour tout lui reprendre.



Il ne faut pas trop se hâter de juger les hommes, il faut leur faire crédit jusqu'à l'absurde, jusqu'à la lie.



Je n'ai jamais rien étudié, mais tout vécu et cela m'a appris quelque chose.



L'absolu n'a besoin de rien. Ni de dieu, ni d'ange, ni d'homme, ni d'esprit, ni de principe, ni de matière, ni de continuité.



L'esprit a tendance à se délivrer du palpable pour arriver à ses fins.



L'obsession des femmes est vitale, elle correspond à un besoin de vertu.



Le bien est voulu, il est le résultat d'un acte, le mal est permanent.



Là ou d'autres proposent des oeuvres, je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit.



Là où ça sent la merde ça sent l'être.



On gagne l'amour par la conscience d'abord, et par la force de l'amour après.



Toute matière commence par un dérangement spirituel.
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Message par crodan00 Sam 10 Juil - 6:24

Audiard, Michel (1920-1985)


A exercé plusieurs métiers (coureur cycliste, opticien, tireur à l'arc, journaliste...) avant de travailler pour le septième art. Il a occupé la position enviable et unique de dialoguiste-star du cinéma français. Il a su créer un style inimitable, reconnaissable entre tous, la «griffe Audiard », qui, à l'instar de celle d'Henri Jeanson, est toujours une référence.
Ses dialogues, taillés sur mesure pour leurs interprètes, prennent tout leur sel dans la bouche de Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Annie Girardot, Mireille Darc, Louis de Funès, Bernard Blier, Charles Aznavour ou Michel Serrault, pour ne citer qu'eux. Les textes abondent en bons mots et épousent le langage gouailleur et argotique de la rue ou des bistrots de Paris. Le succès d'Audiard repose sur une règle d'or : écouter les gens, parce que «le dialogue est une espèce de vérité des mots à l'intérieur d'une situation ».
Fils spirituel de Céline et de Marcel Aymé, conservateur souvent qualifié d'anarchiste de droite, pessimiste sur la nature humaine, Michel Audiard a dialogué quelque cent vingt films, de 1949 (Mission à Tanger d'André Hunebelle ) à 1985 (la Cage aux folles III, de Georges Lautner et On ne meurt que deux fois, de Jacques Deray ).
Il a écrit pour plusieurs générations de cinéastes, notamment Gilles Grangier (onze films entre 1954 et 1962, dont les Vieux de la vieille, Le cave se rebiffe et le Gentleman d'Epsom ), Henri Verneuil (Un singe en hiver, 1962 ; Mélodie en sous -sol et 100 000 Dollars au soleil, 1963 …), Denys de La Patellière (dont Un taxi pour Tobrouk, 1961 ), Georges Lautner (quatorze titres, dont les savoureux Tontons flingueurs, 1963, les Barbouzes et la Grande Sauterelle, 1965 ), Philippe de Broca (Tendre Poulet, 1978 ) ou Claude Miller (le remarquable huis-clos de Garde à vue, 1981 ).
Michel Audiard a lui -même réalisé neuf films, des comédies populaires, légères, voire vulgaires, dont les titres parlent d'eux -mêmes : Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages (1968 ), Une veuve en or (1969 ), Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais … elle cause, le Cri du cormoran le soir au -dessus des jonques (1970 ), Le drapeau noir flotte sur la marmite (1971 ), Elle cause plus … elle flingue (1972 ), Comment réussir dans la vie quand on est con et pleurnichard (1973 ) et Bons Baisers à lundi (1974 ).


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A la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.



A partir de novembre, pour les clochards, il n'y a plus que deux solutions: la Côte d'Azur ou la prison.



C'est avec les bonnes bourgeoises qu'on fait les meilleures grues.



C'est le sort des familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements.



C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.



Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire.



Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin.



Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon.



Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y'a des statistiques là-dessus.



Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s'additionne.



Faut pas parler aux cons, ça les instruit.



Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.



Il faut user un grand nombre de femmes bêtes pour oublier une femme intelligente!



Il serait normal que les assassins signalent les crimes. Après tout, ils sont les premiers informés.



Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant.



Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.



Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries.



L'alcool ne procure pas la gaieté mais la cirrhose.



L'avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments.



L'idéal quand on veut être admiré, c'est d'être mort.



L'été: les vieux cons sont à Deauville, les putes à Saint-Tropez et les autres sont en voiture un peu partout.



La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres.



La fréquentation des salons m'a appris une chose: à ne plus chercher à acheter au coin des rues ce que l'on trouve gratuitement auprès des femmes du monde.



Le bonheur on s'y fait, le malheur on ne s'y fait pas, c'est ça la différence.



Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.



Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.



Les femmes ne prennent pas d'amants pour courir les garçonnières mais pour décorer leurs salons.



Les producteurs de films ont tous des Rolls-Royce parce que, dans le métro, il faut payer comptant.



Les traditions? C'est comme ça qu'on appelle les manies dès qu'il s'agit de fêtes militaires ou religieuses.



Pendant douze ans on a fait chambre commune mais rêve à part.



Pourquoi certains n'auraient pas tout? Il y en a qui n'ont rien. Ca fait l'équilibre.



Si t'as pas de grand-père banquier, veux-tu me dire à quoi ça sert d'être juif?



Votez à droite c'est soit pour préserver la société soit pour écraser l'ouvrier.
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Message par crodan00 Sam 24 Juil - 7:30

Audiberti, Jacques (1899-1965)


Ecrivain français, auteur de Le mal court, qui fut l'un des dramaturges les plus importants de l'après-guerre. Des recueils de poèmes tels que l'Empire et la Trappe (1929) et Race des hommes (1937) assurèrent dès avant guerre la renommée d'Audiberti. Déjà, l'éloquence de ce rhéteur méridional (il est né à Antibes) s'y déploie. Placé volontiers sous l'ascendance d'Hugo et de Mallarmé, le poème d'Audiberti apparaît comme un paysage verbal, recelant des lieux secrets et de subtiles harmonies. Des romans touffus, parmi lesquels Abraxas (1938), Carnage (1942), puis le Maître de Milan (1950), accréditèrent l'image d'un auteur prolifique et inclassable, estimé de ses pairs. C'est au théâtre, à la Libération, qu'Audiberti connut ses plus grands succès. Ses chefs-d'œuvre, comme Le mal court (1946) ou le Cavalier seul (1954), donnèrent lieu aux représentations les plus ambitieuses de l'après-guerre.

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... l'amour est le plus grand des vaisseaux du corps...



Ca peut être génial sans que ce soit idiot.



Celui qui n'a pas réussi avec les femmes, à quoi lui sert-il d'avoir réussi?



De me trouver tout seul en présence d'une seule femme me déconcerte beaucoup plus que d'en affronter deux. Une femme, c'est un monde. Mais une femme plus une femme, ce n'est qu'une paire...



Hormis ce qui dépasse, je n'écraserai rien.



L'existence m'apparaît comme la machination d'un mystère si fantastique et si théâtral que je tremble toujours de ne pas remplir congrûment le rôle qui m'y fut assigné.



L'homme et la femme ne se rencontrent qu'une fois.



La gloire est une maîtresse jalouse. Ou bien elle exige de tenir la place de toutes les maîtresses possibles, ou bien elle en suscite par douzaines ...



La plus grande couardise consiste à éprouver sa puissance sur la faiblesse d'autrui.



La vie est faite d'illusions. Parmi ces illusions, certaines réussissent. Ce sont elles qui constituent la réalité.



Les larmes de la femme moisissent le coeur de l'homme.



Si les coeurs étaient clairs, le monde serait clair.



Un baiser apaise la faim, la soif. On y dort. On y habite. On y oublie.



Un bon mari ne se souvient jamais de l'âge de sa femme, mais de son anniversaire, toujours.



Un bon tiens vaut mieux que deux tu l'as eu.

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Message par crodan00 Sam 28 Aoû - 8:03

Aymé, Marcel (1902-1967)


Ecrivain français qui combina dans son œuvre, avec une savante naïveté, le merveilleux et le réalisme du quotidien. Dernier d'une famille de six enfants, né à Joigny, il fut élevé à la campagne, puis entreprit des études de mathématiques à Besançon, qu'il dut interrompre pour des raisons de santé. Arrivé à Paris en 1925, il y exerça différents métiers (il fut notamment employé de banque, agent de change et journaliste), avant de publier un premier roman (Brûlebois, 1926). Dès lors, il donna une nouvelle œuvre chaque année, jusqu'à la parution de la Jument verte (1933), récit satirique fondé sur une analyse de la sexualité, qui connut un vif succès. Premier volet d'une trilogie romanesque d'histoire contemporaine, Travelingue (1941) se situe au début du Front populaire. Cette étude de mœurs comique, qui met en scène des personnages pittoresques, comme le jeune boxeur Milou, poids mouche protégé par un vieux pédéraste, inaugure une fresque sociale fantaisiste et réaliste qui se poursuivit avec le Chemin des écoliers (1946), tableau humoristique de la France sous l'Occupation, et qui s'acheva avec Uranus (1948), dont l'action se déroule dans les mois qui suivirent la Libération. Présentés comme des "histoires simples, sans amour et sans argent", les Contes du chat perché, qui commençèrent à paraître en 1934 sous forme d'albums pour enfants, mêlent le merveilleux et le quotidien rustique dans des intrigues où les animaux et les hommes conversent librement. Ses deux recueils de nouvelles (le Passe-muraille, 1943, et le Vin de Paris, 1947) figurent comme des chefs-d'œuvre du genre. Outre ses propres pièces de théâtre (Vogue la galère, 1947 ; Lucienne et le Boucher, 1947 ; Clérambard, 1950 ; la Tête des autres, 1952 ; la Mouche bleue, 1957 ; Louisiane, 1961), on lui doit deux adaptations de pièces d'Arthur Miller (les Sorcières de Salem, 1954, et Vu du pont, 1958).

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... Une certaine espèce de menteurs dont chaque mensonge est un enchaînement d'authentiques accès de sincérité.



Celui qui demande la charité travaille plus pour son prochain que pour lui-même.



Dès qu'on s'écarte de deux et deux font quatre, les raisons ne sont que la façade des sentiments.



En France, les peines d'argent durent plus longtemps que les peines de coeur et se transmettent de génération en génération.



Etre heureux, ce n'est pas bon signe, c'est que le malheur a manqué le coche, il arrivera par le suivant.



L'argent ne se souvient de rien. Il faut le prendre quand on peut, et le jeter par les fenêtres. Ce qui est salissant, c'est de le garder dans ses poches, il finit toujours par sentir mauvais.



L'humilité est l'antichambre de toutes les perfections.



L'injustice sociale est une évidence si familière, elle est d'une constitution si robuste, qu'elle paraît facilement naturelle à ceux mêmes qui en sont victimes.



La vie n'est jamais aussi compliquée que se plaisent à l'imaginer les têtes faibles.



La vie, ça finit toujours mal



Les mâles sont surtout hardis avec les filles pauvres.



Nos bonnes actions sont souvent plus troubles que nos péchés.



Quand Paris se sent morveux, c'est la France toute entière qui se mouche.



Si le commerce était mieux fait, c'est le client qui devrait faire son prix.

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Message par crodan00 Sam 4 Sep - 5:49

Bachelard, Gaston (1884-1962)


Philosophe et essayiste français. Bachelard naquit à Bar-sur-Aube et fut élevé dans une famille de marchands de journaux et de tabac. Au terme de ses études secondaires, il travailla comme employé des Postes à Remiremont jusqu'en 1906, puis à Paris jusqu'en 1913. En dépit de ses soixante heures hebdomadaires de travail, il obtint sa licence de mathématiques en 1912. Son désir de devenir ingénieur fut contrarié par le déclenchement de la Première Guerre mondiale et son enrôlement dans l'armée. À sa démobilisation, il fut nommé professeur de physique et de chimie à Bar-sur-Aube. Ses convictions en matière de physique bouleversées par la théorie de la relativité, il se tourna vers la philosophie, obtenant sa licence en 1920. Après avoir passé avec succès le concours de l'agrégation, il obtint son doctorat en 1927. En 1930, il entama une carrière universitaire classique, professant à Dijon puis à la Sorbonne (l'histoire et la philosophie des sciences) où il demeura jusqu'en 1954. Il fut décoré de la Légion d'honneur en 1951 et élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1955. Ses analyses de l'imaginaire sont contenues dans les travaux qui proposent une psychanalyse des éléments: la Psychanalyse du feu (1938), l'Eau et les Rêves (1942), l'Air et les Songes (1943), la Terre et les Rêveries de la volonté (1948). Ces ouvrages empruntent beaucoup à Carl Gustav Jung, notamment ses idées sur l'énergie spirituelle et l'opposition animus-anima. Bachelard consacra la fin de sa vie à une quête plus poétique: la Poétique de l'espace (1957) et la Poétique de la rêverie (1961). Il mourut le 16 octobre 1962.


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Au fond de la nature pousse une végétation obscure; dans la nuit de la matière fleurissent des fleurs noires.



C'est encore en méditant l'objet que le sujet a le plus de chance de s'approfondir.



C'est à l'animus qu'appartiennent les projets et les soucis, deux manières de n'être pas présent à soi-même. A l'anima appartient la rêverie qui vit le présent des heureuses images.



Dans la pensée scientifique, la médiation de l'objet par le sujet prend toujours la forme du projet.



Devant une flamme, dès qu'on rêve, ce que l'on perçoit n'est rien au regard de ce qu'on imagine.



Dès l'époque secondaire, les mollusques construisaient leur coquille en suivant les leçons de la géométrie transcendante.



Il faut que l'imagination prenne trop pour que la pensée ait assez.



L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin.



L'imagination n'est rien d'autre que le sujet transporté dans les choses.



La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire.



La langue de l'alchimie est une langue de la rêverie, la langue maternelle de la rêverie cosmique.



La pensée pure doit commencer par un refus de la vie. La première pensée claire, c'est la pensée du néant.



On ne pourra bien dessiner le simple qu'après une étude approfondie du complexe.



Une expérience scientifique est ... une expérience qui contredit l'expérience commune.
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Message par crodan00 Sam 11 Sep - 6:10

Bacon, Francis (1561-1626)


Philosophe anglais et homme d'État, un des pionniers de la pensée scientifique moderne. Bacon naquit le 22 janvier 1561 à Londres et étudia à l'université de Cambridge. Élu à la Chambre des communes en 1584, il y demeura jusqu'en 1614. Il écrivit de judicieuses lettres de conseil à Élisabeth Ière, reine d'Angleterre, mais il ne fut jamais donné suite à ses suggestions et il perdit toute faveur auprès de la reine en 1593, lorsqu'il s'opposa à un projet de loi sur une subvention royale. Bacon fit des propositions de plan de réunion de l'Angleterre et de l'Écosse et soumit des recommandations concrètes concernant les liens avec les catholiques romains. En récompense de ses efforts, il fut fait chevalier en 1603, nommé commissaire de l'union de l'Écosse et de l'Angleterre et se vit accorder une pension. Son livre Traité de la valeur et de l'avancement des sciences fut publié en 1605. Deux années plus tard, il fut nommé sollicitor général. Au cours de la dernière session du premier Parlement en 1611 sous James Ier, les différends entre la Couronne et les communes devinrent critiques et Bacon assuma le rôle de médiateur en dépit de la méfiance qu'il éprouvait à l'égard du principal ministre de James, Robert Cecil, comte de Salisbury. À la mort de Salisbury en 1612, Bacon, cherchant attirer l'attention du roi, écrivit plusieurs articles sur l'art de gouverner. En 1613, il fut nommé attorney général puis en 1618, grand chancelier et baron Verulam. En 1620, son Novum Organum fut publié. La même année, il fut accusé de corruption par le Parlement et condamné à une amende, à l'emprisonnement au gré du roi et au bannissement du Parlement et de la cour. En septembre 1621, le roi lui pardonna tout en lui interdisant les fonctions politiques. Bacon se remit alors à ses écrits, achevant son Histoire de HenryVII et sa traduction en latin de l'Avancement des sciences (De Augmentis). En mars 1622, il offrit de faire un recueil des lois, proposition qui resta lettre morte en dépit des requêtes répétées adressées à JamesIer et à son successeur, CharlesIer. Il mourut à Londres le 9 avril 1626.


--------------------------------------------------------------------------------

Avoir pitié de son ennemi, c'est être sans pitié pour soi-même.



Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.



Celui qui donne un bon conseil, construit d'une main, celui conseille et donne l'exemple, à deux mains; mais celui qui donne de bonnes leçons et un mauvais exemple construit d'une main et détruit de l'autre.



Dans le noir toutes les couleurs s'accordent.



Il y a de la superstition à éviter la superstition.



L'Ancien Testament vous promet la prospérité et le Nouveau l'adversité.



L'espoir est un bon petit déjeuner, mais c'est un méchant souper.



La dissimulation est sagesse abrégée.



La prospérité a un cortège de craintes et de déplaisirs; l'adversité de réconforts et d'espoirs.



La vérité sort plus facilement de l'erreur que de la confusion.



Le meilleur moyen de conserver un esprit ouvert sont les conseils sincères d'un ami.



Les maisons sont bâties pour être habitées et non point regardées.



On ne commande à la nature qu'en lui obéissant.



Rien n'assure aussi vite la prospérité des uns que les erreurs des autres.



Si un homme regarde très attentivement, il verra la chance; car si elle est aveugle, elle n'est pas pour autant invisible.



Toutes les couleurs s'accordent dans l'obscurité.



Un peu de foi éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène.
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Message par crodan00 Sam 18 Sep - 6:53

Bainville Jacques (1879-1936)


journaliste et historien français. Après ses études secondaires, un voyage en Allemagne lui fait découvrir la puissance de l'Empire allemand. Il se demande si la République française est suffisamment forte pour faire face à un si redoutable voisin. Peu après son retour, il entre en relation avec Charles Maurras dont il devient le disciple et l'ami. Il débute alors dans le journalisme à la Gazette de France et publie Louis II de Bavière (1900). Tout en continuant à s'intéresser aux affaires allemandes (Bismarck et la France paraît en 1907). Lorsque L'Action française devient un quotidien en 1908, Charles Maurras lui confie le secteur de la politique étrangère, que Bainville détiendra jusqu'à sa mort. Pendant la guerre, il donne, sur le thème de l'ennemi héréditaire, un exposé cursif des relations franco-allemandes, Histoire de deux peuples (1915), puis, en 1916, il est chargé d'une mission officielle en Russie d'où il rentre très pessimiste. Peu après, il évoque avec ironie les engouements germanophiles de certains milieux intellectuels et politiques français du XIXe siècle dans l'Histoire de trois générations (1918), qui demeure un de ses meilleurs livres. La paix revenue, il déplore le maintien de l'unité allemande dans Les Conséquences politiques de la paix (1920) et marque les points de la carte sur lesquels ne manquera pas de s'exercer la poussée germanique qui fera sauter l'œuvre des traités. En 1924 paraît l'Histoire de France qui connaît un énorme succès de librairie. Bainville est, depuis 1920, directeur de la Revue universelle et écrit, non seulement dans L'Action française, mais dans Le Petit Parisien, La Liberté, Candide, etc. Il publie Jaco et Lori (1927), Napoléon (1931) et, en 1935, La Troisième République. Il est élu la même année à l'Académie française. Les recueils de ses articles publiés après sa mort se lisent toujours avec intérêt : La Russie et la barrière de l'Est (1937), L'Angleterre et l'Empire britannique (1938), L'Allemagne (1939-1940).


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L'optimisme est la foi des Révolutions.



Le pouvoir d'oublier, très fort chez les individus, l'est encore plus dans les sociétés humaines.



Les vieux se répètent et les jeunes n'ont rien à dire. L'ennui est réciproque.

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Message par crodan00 Sam 25 Sep - 5:55

Honoré de Balzac, écrivain français, né à Tours (1799-1850)


Auteur de la Comédie humaine, qui, à partir de 1842, rassembla plusieurs séries et romans formant une véritable fresque de la société française de la Révolution à la fin de la monarchie de Juillet. Plus de 2000 personnages composent une société hantée par le pouvoir de l'argent, livrée à des passions dévorantes, et que décrivent 90 romans achevés et classés en Etudes de moeurs, Etudes philosophiques et Etudes analytiques. Les principaux de ces romans sont : Gobsek (1830), la Peau de chagrin (1831), le Colonel Chabert (1832), le Médecin de campagne, Eugénie Grandet (1833), le Père Goriot (1834-35), la Recherche de l'absolu (1834), le Lys dans la vallée (1835), César Birotteau (1837), Illusions perdues (1837-1843), Splendeurs et misères des courtisanes (1838-1847), la Rabouilleuse (1841), les Paysans (1844), la Cousine Bette (1846), le Cousin Pons (1847). On doit également à Balzac des contes (Contes drolatiques, 1832-1837) et des pièces de théâtre (le Fraiseur, 1853).

--------------------------------------------------------------------------------

(En parlant du commerce)
Le monde a commencé par là, puisque Adam a vendu le paradis pour une pomme. Ça n'a pas été une fameuse spéculation, par exemple!



A dix-huit ans, l'amour ne jette-t-il pas son prisme entre le monde et les yeux d'une jeune fille?



Au premier coup d'oeil jeté sur un intérieur, on sait qui y règne de l'amour ou du désespoir.



Choisir! c'est l'éclair de l'intelligence. Hésitez-vous?.. tout est dit, vous vous trompez.



En France, le provisoire est éternel, quoique le Français soit soupçonné d'aimer le changement.



En se résignant, le malheureux consomme son malheur.



En toute chose, l'on reçoit qu'en raison de ce que l'on donne.



Il en est des passions nobles comme des vices: plus elles se satisfont, plus elles s'accroissent.



Il n'est pas de créature qui n'ait plus de force pour supporter le chagrin que pour résister à l'extrême félicité.



Il n'y a que les gens médiocres pour penser à tout.



Il n'y a que les pauvres de généreux.



Jamais la police n'aura d'espions comparables à ceux qui se mettent au service de la haine.



L'amour est la seule passion qui ne souffre ni passé ni avenir



L'amour n'est pas seulement un sentiment, il est un art aussi.



L'amour qui économise n'est jamais le véritable amour.



L'amour véritable s'enveloppe toujours des mystères de la pudeur, même dans son expression, car il se prouve par lui-même; il ne sent pas la nécessité, comme l'amour faux, d'allumer un incendie.



L'avarice commence où la pauvreté cesse.



L'homme n'est ni bon ni méchant, il naît avec des instincts et des aptitudes.



La bêtise a deux manières d'être: elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable.



Liste des auteurs



La dignité n'est qu'un paravent placé par l'orgueil et derrière lequel nous enrageons à notre aise.



La haine, comme l'amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va.



La puissance ne consiste pas à frapper fort ou souvent, mais à frapper juste.



La volonté peut et doit être un sujet d'orgueil bien plus que le talent.



La volupté, comme une fleur rare, demande les soins de la culture la plus ingénieuse.



Le coeur d'une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.



Le malheur est un marche-pied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l'homme habile, pour les faibles un abîme.



Le sort d'un ménage dépend de la première nuit.



Le suicide est l'effet d'un sentiment que nous nommerons l'estime de soi-même, pour ne pas le confondre avec le mot honneur.



Les gens qui aiment ne doutent de rien, ou doutent de tout.



Les hommes ne veulent jamais distinguer entre la constance et la fidélité.



Les pleurs des vieillards sont aussi terribles que ceux des enfants sont naturels.



Les vieillards sont assez enclins à doter de leurs chagrins l'avenir des jeunes gens.



Les âmes fortes ne sont ni jalouses ni craintives: la jalousie est un doute, la crainte est une petitesse.



Les âmes grandes sont toujours disposées à faire une vertu d'un malheur.



Parler d'amour, c'est faire l'amour.



Pour savoir jusqu'où va la cruauté de ces charmants êtres que nos passions grandissent tant, il faut voir les femmes entre elles.



Quand il y a une vieille fille dans une maison, les chiens de garde sont inutiles.



Tous les vrais grands hommes aiment à se laisser tyranniser par un être faible.



Toutes les femmes, même les dévotes et les sottes, s'entendent en fait d'amour.
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Message par crodan00 Sam 9 Oct - 7:10

Barbey d'Aurevilly, Jules Amédée (1808-1889)


écrivain français dont l'œuvre originale, à mi-chemin entre le romantisme et le symbolisme, fut à l'origine de l'"écriture artiste". Issu de la petite noblesse normande, austère et profondément catholique, il passa son enfance à Saint-Sauveur-le-Vicomte puis à Valognes (Manche), où il fréquenta un de ses oncles médecin, acquis aux idées libérales et qui exerça sur lui une profonde influence. En 1827, il se rendit à Paris pour y faire ses humanités et y rencontra Maurice de Guérin, dont il devint un très proche ami. Bachelier, il entreprit des études de droit à Caen, où il fonda avec Trebutien (qui fut son premier éditeur et avec qui il échangea une importante correspondance) l'éphémère Revue de Caen (1832). Un moment républicain et athée, Barbey finit par adhérer à un monarchisme intransigeant qui correspondait mieux à son mépris pour la médiocrité d'un siècle bourgeois. Sans pour autant renoncer à sa vie élégante et désordonnée de dandy parisien, il se convertit au catholicisme en 1841 et devint un défenseur féroce de l'ultramontanisme et de l'absolutisme. Après un premier roman (l'Amour impossible, 1841) qui passa presque inaperçu, il commença une carrière de critique littéraire qui le conduisit à collaborer au Globe, puis aux Débats, au Constitutionnel, au Nain jaune, à la Revue de Paris, ou encore à la Presse d'Émile de Girardin (la plupart de ses articles furent réunis dans les œuvres et les Hommes, dont les nombreux volumes furent publiés entre 1860 et 1895). Polémiste redouté et courageux (il attaqua notamment Zola, Scribe et Renan), théoricien du dandysme (Du dandysme et de George Brummele, 1843), il est surtout connu pour ses romans (Une vieille maîtresse, 1851 ; l'Ensorcelée, 1854 ; le Chevalier Des Touches, 1864 ; Un Prêtre marié, 1865 ; Une Histoire sans nom, 1882), ainsi que pour son recueil de nouvelles (les Diaboliques, 1874), qui mêlent un réalisme historique, enraciné dans son Cotentin d'origine, à un surnaturalisme exalté. Cette littérature de l'insolite et de la transgression, qui plonge le lecteur dans un univers surhumain, fut généralement mal comprise à l'époque (on accusa notamment Barbey d'immoralisme et de sadisme).

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Les passions tendent toujours à diminuer, tandis que l'ennui tend toujours à s'accroître.



C'est surtout ce qu'on ne comprend pas qu'on explique.



Dans une société qui devient de plus en plus matérialiste, le confesseur, c'est le médecin.



Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse.



L'avantage de la gloire - avoir un nom trimbalé par la bouche des sots!



L'idéal économique des bourgeois est d'augmenter indéfiniment le nombre des consommateurs.



Le plaisir est le bonheur des fous. Le bonheur est le plaisir des sages.



Les bêtes ne sont pas sottes, elles ne peuvent qu'être bêtes.



Les crimes de l'extrême civilisation sont certainement plus atroces que ceux de l'extrême barbarie.



Sait-on bien juste à quel point il faut peu de talent pour réussir?..
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Message par crodan00 Sam 6 Nov - 10:50

Barbusse, Henri (1873-1935)


Romancier français, dont l'œuvre réaliste comporte un célèbre témoignage sur les horreurs de la Grande Guerre. Après avoir publié des poèmes et des nouvelles, il écrivit trois romans d'inspiration morale et politique (les Suppliants, 1903 ; l'Enfer, 1908 ; Nous Autres, 1914), qui sont le reflet de ses convictions humanitaires. Engagé volontaire au début de la Première Guerre mondiale, il fit paraître en 1916 le Feu, journal d'une escouade, qui lui valut immédiatement une réputation internationale et pour lequel il obtint le prix Goncourt. Après le conflit, il se consacra à la défense de tous les opprimés (y compris les animaux) en fondant le groupe Clarté. Son engagement se traduisit aussi par son adhésion au Parti communiste, en 1923, et se retrouve dans tous ses romans (Clarté, 1920 ; les Bourreaux, 1926).

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A l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale: c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire qui empêche de tout refaire proprement selon la raison et la morale.



Combien de crimes dont ils ont fait des vertus en les appelant nationales!



Faut tuer la guerre dans le ventre de tous les pays.



L'avenir est dans les mains des esclaves.



Le réel et le surnaturel, c'est la même chose.



On ne peut pas plus regarder face à face la destinée que le soleil et pourtant elle est grise.



Si on nous enlevait tout ce qui nous fait mal, que resterait-il?

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Message par crodan00 Sam 13 Nov - 6:25

Barrès, Maurice (1862-1923)


Ecrivain et homme politique français qui se fit, dans ses romans, le chantre du renouveau nationaliste. Après des études de droit à Paris, pendant lesquelles il avait assidûment fréquenté les milieux symbolistes, il fut élu député boulangiste de Nancy (1889) et publia, au même moment, les deux premiers volets de sa trilogie le Culte du moi (Sous l'œil des barbares, 1888 ; Un homme libre, 1889). Complété par le Jardin de Bérénice (1891), cet ensemble révéla la sensibilité poétique de Barrès, mais aussi ses talents de psychologue et son profond pessimisme métaphysique. Très marqué par la défaite de 1870 lorsqu'il était enfant, il fut toute sa vie préoccupé par la menace germanique, devint un farouche défenseur de l'armée et un antidreyfusard convaincu. Dans une deuxième trilogie (le Roman de l'énergie nationale, 1897-1902), il exposa les principes de son nationalisme, fondé précisément sur ce "culte du moi" et permettant à l'individu de se situer socialement et géographiquement. Il ne cessa dès lors de militer pour un patriotisme revanchard, tant par son action politique (il fut élu député de Paris en 1906) que dans ses romans (Colette Baudoche, 1909 ; la Colline inspirée, 1913), jusqu'à ce que la déclaration de la guerre fasse de lui un des chefs de file de l'Union sacrée. On lui doit par ailleurs des essais, inspirés par ses nombreux voyages (Amori et dolori sacrum, 1902 ; le Voyage à Sparte, 1906 ; Greco ou le Secret de Tolède, 1911). Enfin, on publia après sa mort son journal intime (Mes cahiers, posth., 1930-1856). Reniée par Dada et par les surréalistes, l'œuvre de Barrès n'en exerça pas moins une influence notable sur des écrivains tels qu'Aragon, Gide ou Malraux.


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le magnifique équilibre des imbéciles.



Au-delà d'une amante avec laquelle on jouit de la vie, il y a une soeur avec qui l'on pleure.



Ce n'est pas la raison qui nous fournit une direction morale, c'est la sensibilité.



L'autorité, c'est moins la qualité d'un homme qu'une relation entre deux êtres.



Tout livre a pour collaborateur son lecteur.



Une oeuvre d'art, c'est le moyen d'une âme.

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Message par crodan00 Sam 27 Nov - 8:28

Bataille, Georges (1897-1962)

Ecrivain français. Bibliothécaire de formation, converti au catholicisme, puis marxiste, ami de savants, d'éthnologues, de philosophes et de psychanalystes, il a puisé dans sa vaste culture les fondements de son analyse historique et sociale, sa théorie mystique et son œuvre de fiction. Prolongeant les thèses de Hegel, Bataille montre que l'homme, malgré les lois par lesquelles il organise son activité, reste hanté par la nature, dont il s'arrache à grand-peine (Lascaux, ou la Naissance de l'art, 1955) ; cet attachement primordial se manifeste dans la mort et la sexualité, deux facteurs de désordre contradictoires avec la vie sociale, et sur lesquels, de ce fait, pèsent tabous et interdits. Mais ces derniers fondent en retour le désir de la transgression (l'Érotisme, 1957), qui jadis pouvait s'exprimer dans la fête, le sacrifice ou l'orgie, mais que la société actuelle, le christianisme aidant, proscrit, laissant les révoltés, tel Gilles de Rais ou le marquis de Sade, abandonnés à eux-mêmes (la Part maudite, 1947). Dans une trilogie intitulée Somme athéologique (l'Expérience intérieure, 1943 ; le Coupable, 1944 ; Sur Nietzsche, 1945), Bataille rend compte de son cheminement intellectuel vers "la voie ardue, mouvementée, celle de l'homme entier, non mutilé". De romans en romans, Bataille développe un érotisme mêlé au sordide, à l'ordure et à l'horreur, qui, sacralisé, cherche à épuiser le possible jusqu'à cet extrême où le dégoût et la volupté se rejoignent et s'annulent, permettant à l'homme de surmonter la répulsion de lui-même et de se délivrer des représentations illusoires (Anus solaire, 1927 ; Histoire de l'œil, 1928 ; Madame Edwarda, 1937 ; Alleluiah, 1947 ; le Bleu du ciel, 1957, rédigé en 1935). L'écriture a chez lui vocation à l'outrance, provocation violente qui refuse la facilité de l'esthétisme (Haine de la poésie, 1947 ; la Littérature et le Mal, 1957). Souvent présenté comme un écrivain maudit et inclassable du fait de sa pensée toujours déroutante, scandaleuse, contradictoire et plurielle, Bataille eut pourtant une influence déterminante sur les écrivains de son époque, qui lui empruntèrent beaucoup en le citant peu. Il faut attendre les années 1960-1970 pour voir son nom apparaître sous la plume des autres intellectuels.

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une femme qu'on aime guère est plus supportable si l'on fait l'amour avec elle.



Aimer sans doute est le possible le plus lointain.



Ce qui n'est pas servile est inavouable.



Du savoir extrême à la connaissance vulgaire, la différence est nulle.



L'amour a cette exigence: ou son objet t'échappe ou tu lui échappes. S'il ne te fuyait pas, tu fuirais l'amour.



L'amusement est le besoin le plus criant et, bien entendu, le plus terrifiant de la nature humaine.



L'aveu est la tentation du coupable.



L'orgueil est la même chose que l'humilité: c'est toujours le mensonge.



La vérité je crois n'a qu'un visage: celui d'un démenti violent.



Le coeur est humain dans la mesure où il se révolte.



Qui ne «meurt» pas de n'être qu'un homme ne sera jamais qu'un homme.



Une conscience sans scandale est une conscience aliénée.

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Message par crodan00 Sam 4 Déc - 7:31

Baudelaire, Charles (1821-1867)


Poète français, également critique d'art, qui ouvrit la voie à la modernité en poésie. Charles Baudelaire naquit à Paris le 9 avril 1821. Il avait sept ans lorsque sa mère, devenue veuve, se remaria avec le général Aupick ; l'enfant n'accepta jamais cette union. Placé en pension à Lyon, il étudia ensuite au lycée Louis-le-Grand, où il se signala par son indiscipline. Il mena ensuite une vie de bohème à Paris, tout au moins jusqu'en 1841, date à laquelle le général Aupick, soucieux d'y mettre un terme, le fit embarquer quasi de force sur le Paquebot-des-Mers-du-Sud, pour un long voyage à destination des Indes. Ce périple ancra profondément chez lui le goût de l'exotisme, thème très présent dans son œuvre. De ce voyage, Baudelaire rapporta également les premiers poèmes de son principal recueil, les Fleurs du mal. Peu après son retour en France, en 1842, Baudelaire rencontra la mulâtresse Jeanne Duval, dont il fit la "Vénus noire" de son œuvre, l'incarnation de la femme sensuelle et dangereuse, et qu'il aima toute sa vie malgré leurs relations orageuses. Cette liaison n'empêcha pas le poète de s'éprendre plus tard de Mme Sabatier, rencontrée en 1852 ; il fit de cette femme, pour laquelle il éprouva des sentiments tout éthérés, une figure spirituelle, la "Muse et la Madone" du début des Fleurs du mal. Le jeune poète menait alors une vie de dandy et d'esthète ; à cette époque, il expérimenta aussi les "paradis artificiels" de l'opium et de l'alcool. Son train de vie ne tarda pas à écorner l'héritage paternel, qu'il avait reçu à sa majorité: pour éviter la dilapidation de ses biens, son beau-père le fit placer sous tutelle judiciaire. Le jeune poète souffrit dès lors de ne pouvoir disposer librement de son bien, et dut travailler pour vivre. C'est poussé par le besoin d'argent qu'il se lança dans la critique d'art (Salon de 1845, Salon de 1846, Salon de 1859) et qu'il traduisit les œuvres de l'auteur américain Edgar Allan Poe. Baudelaire n'eut aucun mal à s'identifier à cet écrivain tourmenté, en qui il voyait un double de lui-même. Ses traductions de Poe font encore référence aujourd'hui: Histoires extraordinaires (1856), Nouvelles Histoires extraordinaires (1857), les Aventures d'Arthur Gordon Pym (1858). En juin 1857, Baudelaire fit paraître son recueil les Fleurs du mal, édité par son ami Poulet-Malassis, et, dès le mois d'août, il se vit intenter un procès pour "outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs" (la même année, Madame Bovary, de Flaubert, connut le même sort, mais le romancier put profiter d'un succès de scandale, ce qui ne fut pas le cas de Baudelaire). Condamné à une forte amende, le poète dut en outre retrancher six poèmes de son recueil. Après le scandale des Fleurs du mal, Baudelaire publia encore divers poèmes en prose, qui seront regroupés et publiés après sa mort sous le titre les Petits Poèmes en prose ou le Spleen de Paris (posthume, 1869). Pendant un séjour en Belgique, où il était venu faire un cycle de conférences qui se révéla décevant, Baudelaire fit une chute grave à Namur (mars 1866). Les conséquences furent irrémédiables: atteint de paralysie et d'aphasie, le poète fut ramené à Paris en juillet. Il y mourut un an plus tard, le 31 août 1867.


--------------------------------------------------------------------------------

Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste.



Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!



C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents.



Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.



Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit.



Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister.



Dieu serait injuste si nous n'étions pas coupables.



Et à quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante?



Faire son devoir tous les jours, et se fier à Dieu pour le lendemain.



Homme libre, toujours tu chériras la mer.



Il n'est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espère.



Il n'existe que trois êtres respectables: le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.



Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau.



Il y a dans l'acte de l'amour une grande ressemblance avec la torture ou avec une opération chirurgicale.



J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles tenir avec Dieu?



L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.



La Révolution a été faite par des voluptueux.



La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable.



La femme ne sait pas séparer l'âme du corps.



La jeune fille, ce qu'elle est en réalité. Une petite sotte; la plus grande imbécillité unie à la plus grande dépravation.



La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas.



Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité; le bien est toujours le produit d'un art.



Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance!



Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire.



Ne pouvant pas supprimer l'amour, l'Eglise a voulu au moins le désinfecter, et elle a fait le mariage.



On n'est jamais excusable d'être méchant, mais il y a quelque mérite à savoir qu'on l'est; et le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise.



On ne peut oublier le temps qu'en s'en servant.



Tous les grands poètes deviennent naturellement, fatalement, critiques.

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