généalogie
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généalogie
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De multiples raisons peuvent motiver une personne à effectuer des recherches généalogiques. Voici quelques-une d'entre elles. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Retrouver ses origines La principale raison qui pousse de très nombreuses personnes à élaborer leur arbre généalogique est une recherche identitaire. Nos parents, grands-parents, arrière-grands-parents, etc., ont contribué à faire de nous ce que nous sommes. Si on ne les a pas choisis, nous pouvons toujours mieux les connaître et ainsi apprendre sur nous-même. Dans un monde où le présent est tumultueux et l’avenir incertain, retrouver son passé peut apporter une certaine stabilité. Des enfants ayant été abandonnés par leurs parents sont particulièrement susceptibles de vouloir faire des recherches généalogiques. Rien de plus difficile, en effet, que de ne pas savoir d’où nous venons. Cela est contraire aux règles de la nature, et c’est pourquoi ces personnes sont parfois amenées à rechercher leurs origines. Les recherches peuvent pourtant s’avérer particulièrement difficiles dans ce cas de figure. Une démarche parfois contrainte C’est parfois par nécessité que des personnes se lancent dans des recherches généalogiques. La démarche peut, par exemple, être initiée par la réception d’une lettre d’un notaire, annonçant le décès d’un oncle. Si ce courrier désigne le destinataire comme étant le seul héritier de l’oncle en question, celui-ci devra prouver qu’il est bien le seul héritier. Ce type d’évènement peut ainsi pousser une personne à effectuer des démarches pour retrouver des traces de ses ancêtres. L’espoir d’une ascendance noble D’autres personnes s’intéressent à leur généalogie en espérant pouvoir y trouver certains signes de noblesse. Les chances sont assez minces puisque, jusqu’au XIXe siècle, les paysans représentaient environ 80% de la population. Notez que les héritiers de familles réellement nobles n’ont généralement pas ou peu de recherches généalogiques à faire, leurs ancêtres étant toujours « présents » dans la famille, notamment à travers des portraits accrochés sur les murs de certaines belles demeures, ou à travers divers objets et documents transmis de génération en génération. Un voyage dans le temps Les recherches généalogiques permettent de faire un voyage dans le temps. C’est un moyen intéressant de découvrir quels étaient les mœurs, les coutumes et les modes de vie à diverses époques. On peut, au hasard des recherches, rencontrer des évènements heureux et d’autres malheureux, retrouver les lieux où ont vécu nos ancêtres, etc. Avec la généalogie, l’histoire que l’on découvre procure des émotions, c’est une histoire authentique qui nous concerne directement. Avec le temps, et de la persévérance, la généalogie peut devenir un jeu. Les généalogistes amateurs considèrent souvent que plus on trouve, plus on a envie de trouver. C’est une démarche qui peut paraître contraignante au départ, mais qui, souvent, devient vite très prenante. |
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: généalogie
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Avant d’aborder certains aspects plus techniques sur la terminologie et la méthodologie de la généalogie, voici quelques principes généraux, qu’il faut conserver en permanence à l’esprit lors de toute recherche. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Tout vérifier Il est important de partir de ce que vous savez avec certitude, c'est-à-dire de vos ancêtres les plus proches, pour aller vers le moins connu. Faites attention de ne pas tirer de conclusion trop hâtive comme, par exemple, en intégrant un homonyme dans votre généalogie sans avoir de preuve concrète qu’il est bien l’un de vos ancêtres. De même, ne prenez pour argent comptant que les informations provenant de sources officielles, état civil, etc... Relativisez ce que vous apprendrez de personnes âgées notamment, à qui la mémoire peut faire défaut, de même que les informations que vous trouverez sur Internet et dans les ouvrages de généalogie. Vous pouvez prendre en compte ces informations, mais ne les considérez comme sûres qu’après vérification auprès d’une source officielle. Cela risquerait de vous induire en erreur et de vous faire perdre du temps sur une fausse piste. Tout noter Un autre principe, auquel vous devez vous tenir, exige de noter la source de chaque information. Cela vous permettra de vérifier celle-ci et la source en question pourra à un moment donné vous être utile pour rechercher d’autres informations. De même, il est utile de noter tout renseignement qui ne vous semble pas forcément nécessaire au premier abord, mais qui pourrait vous servir ultérieurement. Par exemple, notez les noms de famille qui ont une orthographe proche de celui de la personne que vous recherchez, en particulier quand ces personnes habitaient le même village. En effet, l’analphabétisme étant courant jusqu’au XXe siècle, les variables orthographiques étaient nombreuses. De même, il peut être utile de noter les noms des témoins à un mariage, baptême, enterrement, etc… Ces noms pourront vous mettre sur de nouvelles pistes susceptibles de vous mener à vos ancêtres, de même que certains noms de lieux. Il est également essentiel d’utiliser un vocabulaire précis dans les notes que vous contituerez au fil de vos recherches. Ecrivez les liens de parenté précis entre les personnes. Evitez, par exemple le terme « cousin », qui ne désigne rien d’autre qu’une vague parenté. Les noms de métiers que vous attribuez à vos ancêtres doivent également être précis pour pouvoir vous être utiles par la suite. Evitez notamment le terme « paysan », qui désignait environ 80% de la population à certaines époques. Préférez les termes « métayer », « laboureur », « journalier », et autres fonctions plus parlantes. Préserver vos relations avec votre entourage Il est important d’être diplomate et reconnaissant quand vous demandez certaines choses à votre entourage, comme des documents par exemple. Si vous évitez de les importuner, vous pourrez compter sur eux plus longtemps. Vous pouvez même, dans certains cas, espérer une aide spontanée de leur part. Si vous voulez que l’on vous soutienne, il faudra que vous soyez disponible également. Vous devrez partager vos découvertes, si vous voulez que l’on vous renvoie l’ascenseur. La constitution de vos fichiers doit toujours être organisée dans la perspective de leur utilisation par une autre personne que vous. Adhérer à une association Adhérer à une association de généalogie est particulièrement utile pour les débutants. Vous bénéficierez d’une aide sur la méthode à adopter, sur les lieux et documents à rechercher en priorité. Certaines associations, parmi les plus importantes, proposent des formations d’initiation à la généalogie. Vous pourrez également profiter de cette association pour utiliser les recherches effectuées par ses autres membres. Enfin, effectuer vos recherches dans le cadre d’une association pourra être une source de motivation, de par les relations et les échanges que ce type de structure peut favoriser. Persévérer La généalogie est une question de patience et persévérance. Certaines situations pourront vous donner l’impression d’être bloquées, comme par exemple le cas d’un enfant abandonné. Il est essentiel de ne pas se décourager. Vous finirez toujours, à quelques exceptions près, par trouver un élément qui relancera vos recherches. |
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: généalogie
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Des recherches sur l'ascendance constituent le point de départ de toute recherche généalogique. Il est en effet nécessaire d'identifier ses ancêtres avant de rechercher leurs descendants. | ||||||||||||||||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | ||||||||||||||||||
L’ascendance cognatique Cette recherche est la plus courante. Elle consiste à rechercher, de génération en génération, à la fois par les hommes et par les femmes de votre ascendance. Cette ascendance était autrefois appelée ascendance « par quartier », en référence aux nobles qui devaient apporter la preuve de leurs « quartiers de noblesse » (nombre de générations précédentes ayant un statut de noble), pour pouvoir prétendre à certaines fonctions. Cette recherche conduit rapidement à un très grand nombre d’ancêtres, c’est pourquoi certains privilégient un autre type de recherche : l’ascendance agnatique. L’ascendance agnatique Cette recherche a pour finalité de retrouver toutes les personnes ayanttransmis un patronyme donné, jusqu’à son premier porteur, en ne prenant en compte que les hommes de l’ascendance, de père en fils. Cette recherche est beaucoup plus limitée et rien ne justifie de privilégier les hommes par rapport aux femmes. Tout dépend de ce que l’on recherche. Ce type de recherche a du moins l’avantage de rester assez simple à réaliser et à représenter graphiquement. Mais elle ne permet pas de révéler la grande diversité des origines de vos ancêtres. La numérotation Sosa-Stratonitz On l’utilise pour numéroter des ancêtres dans le cadre d’une généalogieascendante. On attribue le numéro 1 à la personne dont on veut numéroter les ancêtres, soi-même généralement. Pour trouver le numéro du père, on multiplie ce chiffre par deux, on obtient donc 2. Pour trouver celui de la mère, on le multiplie par deux et on ajoute 1, ce qui donne 3. A la génération suivante, le grand-père, paternel par exemple, aura le chiffre du père multiplié par deux, soit 4. La grand-mère paternelle aura le chiffre du père multiplié par deux, auquel on ajoute 1. Elle aura donc le numéro 5, comme l’indique le schéma ci-dessous. |
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Re: généalogie
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Une chose essentielle pour toute recherche généalogique, est le calcul de parenté. Il permet d'évaluer quel lien familial vous unit avec votre ancêtre. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L’implexe
Pour mesurer le degré de cousinage, ou consanguinité, les généalogistes utilisent une formule mathématique : l’implexe. Cette formule correspond au nombre d’ancêtres réel sur le nombre d’ancêtres théorique. Cette méthode de calcul exige d’avoir identifié l’ensemble de ses ancêtres pour la génération étudiée. Lorsque à une génération donnée, les nombres d’ancêtres théorique et réel sont égaux, l’implexe est égal à 1. Quand on découvre des cousinages entre les ancêtres, certains d’entre eux apparaissent plusieurs fois dans la généalogie et le nombre d’ancêtres réel devient inférieur au nombre théorique. Le rapport de l’implexe est donc inférieur à 1. Plus l’implexe est petit, plus il indique une forte consanguinité, pour une génération donnée. C’est particulièrement le cas des personnes qui habitaient une région isolée, ou qui appartenaient à une religion minoritaire. Cet implexe varie à chaque génération. Vous pouvez le calculer en utilisant la formule suivante : L’implexe à la génération n doit normalement diminuer au fur et à mesure que n Le degré de parenté Deux liens sont fondamentaux pour mesurer une parenté : le mariage et la Seuls les termes « père », « mère », « fils », « fille », « époux », « épouse » représentent des liens de parenté précis. Tous les autres sont vagues et peuvent être interprétés différemment, comme par exemple « cousin », « oncle », « beau-père », etc… Toutefois, certains liens de parenté peuvent être clairement exprimés si l’on utilise le vocabulaire approprié. Voir le vocabulaire des liens de parenté On distingue deux types de calcul de parenté : le droit civil et le droit canon de l’Eglise Catholique. En droit civil, le degré de parenté correspond au nombre de générations qui séparent l’ancêtre de son descendant, c'est-à-dire le nombre de traits verticaux. Ainsi, la parenté parent-enfant est au premier degré, tandis que la parenté frère-sœur est au second degré. Lorsque deux personnes ont plusieurs liens de parenté, on retient le degré le plus proche. Le schéma ci-dessous représente ces différents degrés de parenté, selon le droit civil. Pour calculer le degré de parenté en droit civil, on part de l’ancêtre commun,puis on ajoute un degré à chaque génération, c'est-à-dire à chaque trait vertical, et sur chaque ligne. - Jean et Julie sont parents au premier degré, car Jean est le père de Julie. - Julie et Pierre sont parents au deuxième degré, car ils sont frère et sœur. - Julie et Marie sont parentes au troisième degré, car Julie est la tante de Marie. - Vincent et Marie sont parents au quatrième degré, car ils sont cousins. Le droit canonique est plus précis car il prend en compte à la fois la consanguinité, quand le lien découle d’un ancêtre commun, et l’affinité, quand la parenté est liée à une union. Parfois, le nombre de générations est différent entre l’ancêtre auquel on se réfère et ses descendants, entre lesquels on tente d’établir un degré de parenté. On parle alors de parenté « du premier au deuxième degré ». Le schéma suivant illustre le calcul du degré de parenté selon le droit canonique. Pour calculer la parenté selon le droit canon, on part de l’ancêtre commun et on compte le nombre de génération, c'est-à-dire les traits verticaux, entre la personne et l’ancêtre commun. Dans l’exemple ci-dessous : - Il n’y a pas le même nombre de générations entre Julie et Marie et leur ancêtre commun, Jean, car Julie est la tante de Marie. Il y a une génération entre Julie et Jean et deux générations entre Marie et jean. On dit donc que Julie et Marie sont parentes « du premier au deuxième degré ». - Il y a deux générations entre Vincent et Marie et leur ancêtre commun, Jean. Ils sont donc parents au second degré, c'est-à-dire qu’ils sont cousins. Connaître le calcul de la parenté selon le droit canon pourra vous être utile si vous vous référez aux dossiers de dispense de mariage, qui étaient archivés à l’évêché. L’Eglise interdisait en effet le mariage entre deux personnes qui avaient un degré de parenté trop proche, comme par exemple le parrain et la marraine d’un même enfant ! |
crodan00- Nombre de messages : 22306
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Re: généalogie
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Ce type de recherche, quoique ambitieuse, permet d'avoir la connaissance la plus large de votre parentèle. Une recherche sur votre ascendance est toutefois necéssaire auparavant. | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
Cette recherche consiste à partir d’un ancêtre particulier et à revenir vers le présent pour établir toute sa descendance. Chacun est libre de choisir l’ancêtre qui l’intéressera le plus, en fonction de son objectif personnel. Soit on veut retrouver des cousins éloignés, soit on veut connaître la descendance d’un ancêtre célèbre, ou d’un autre ayant occupé une place importante dans la famille à un moment donné. Il est recommandé de ne pas effectuer ces recherches pour un ancêtre qui aurait vécu il y a trop longtemps. Cela vous demanderait en effet énormément de temps, car, par exemple, un ancêtre ayant vécu au XIXe siècle peut avoir aujourd’hui plusieurs milliers de descendants ! Cette démarche de généalogie cognatique, c'est-à-dire par les hommes et par les femmes, est néanmoins intéressante, car elle vous permet d’identifier l’ensemble de votre parentèle, moyennant de très importantes recherches. Il est peut-être préférable de vous limiter à une recherche agnatique, c'est-à-dire par les hommes seulement. Dans ce cas, vous recherchez tous les enfants du couple, mais vous ne poursuivez que la descendance des hommes, sauf dans le cas où une femme aurait transmis son nom de famille à sa descendance. Vous notez néanmoins le nom des filles du couple, et celui de leur conjoint, mais pas celui de leurs enfants car ceux-ci ne portent pas le nom de la lignée d’ancêtres étudiée. La méthode d’Aboville et ses variantes Cette méthode est utilisée pour numéroter les personnes descendant d’un individu, dans le cadre d’une généalogie descendante. Elle consiste à numéroter les enfants du couple dont on recherche la descendance, en leur donnant le chiffre qui correspond à leur rang de naissance : 1, 2, 3, etc… On utilise la même méthode pour numéroter les enfants de ces enfants. Ainsi, les enfants du premier enfant (1) porteront les numéros 11, 12, 13, etc… Ceux du deuxième enfant (2) auront les numéros 21, 22, 23, etc… On continue ainsi avec la génération suivante qui portera, pour les enfants du 21, les numéros 211, 212, 213, et ainsi de suite. L’intérêt de cette méthode est que le nombre de chiffres contenus dans le numéro d’un descendant indique la génération à laquelle il appartient. Son principal inconvénient est qu’elle pose problème quand un couple a plus de 9 enfants, ce qui était souvent le cas auparavant. De plus, cette numérotation devient vite illisible, au fur et à mesure que le nombre de génération augmente. Elle ne permet pas non plus de distinguer les filles des garçons, ni les liens de parenté qui unissent ces numéros. Certaines variantes de cette méthode ont été développées, dont la méthode dite de Pélissier. Il s’agit ici de remplacer les chiffres de la méthode d’Aboville par des lettres, ce qui permet de numéroter jusqu’à 26 enfants. Il est également possible d’écrire les lettres en majuscule pour les garçons et en minuscule pour les filles, distinguant ainsi les descendances agnatiques des descendances cognatiques. Mais le problème demeure que ces suites de lettres ne sont pas plus lisibles que des suites de chiffres. |
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Re: généalogie
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Les trois principales méthodes de représentation généalogiques, pour la généalogie ascendante, comme pour la généalogie descendante, sont : le tableau, la roue et l’arbre. | ||||||||||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | ||||||||||||
Le tableau Il est composé de cases contenant les noms des membres de la Avec ce type de tableau, on peut représenter une généalogie descendante ou ascendante, agnatique ou cognatique. La roue Ce type de représentation est plus particulièrement utilisé pour une généalogie L’arbre On peut choisir de représenter sa lignée généalogique sur un dessin d’arbre, avec un tronc et des branches sur lesquels on fera figurer les noms des membres de la famille. Les branches se subdivisent au fur et à mesure des générations. L’arbre symbolise la famille, dont les différents membres sont reliés entre eux par les branches de l’arbre. Dans le cadre d’une généalogie ascendante, on fait figurer la dernière personne de la lignée dans la case en bas de l’arbre. On utilise cette même case pour noter le nom des personnes du couple d’origine, dans le cadre d’une généalogie descendante. On peut également, en plus des noms, faire figurer les photos des personnes de la famille que l’on représente dans l’arbre généalogique. C’est du moins possible pour les générations les plus récentes, ce n’est pas toujours le cas pour les plus éloignées. L’aspect esthétique de ce type de représentation est son principal avantage. Mais un arbre généalogique de ce type est particulièrement limité au niveau du nombre de personnes que l’on peut y faire figurer. |
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Re: généalogie
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Les recherches généalogiques conduisent à accumuler quantité d'informations et de documents, qu'il faudra savoir classer pour vous y retrouver. C'est une condition importante de la réussite de vos recherches généalogiques. | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
Les fiches Dès les premières recherches, vous allez collecter un certain nombre d’informations, qu’il va falloir noter et classer, car vous ne pourrez pas tout retenir. Vous pouvez choisir de noter ces informations sur un cahier, dans un classeur, ou mieux encore dans un ordinateur. Votre classement doit être effectué avec une grande logique, car vous devrez vous-même vous y retrouver, mais également afin que vos recherches puissent servir ou être présentées à d’autres. Au dos de chaque fiche, il est important de préciser la source des informations qui y figurent (archives, témoignages, etc...), afin de pouvoir les vérifier en cas de doute et pour vous donner de nouvelles pistes de recherche. Fiche Individuelle La fiche individuelle est particulièrement adaptée pour une recherche de descendance . Elle est destinée à recueillir toutes les informations concernant une personne, de sa naissance à sa mort, en passant par son mariage. Il est donc important d’en avoir quelques exemplaires lors de chaque recherche, afin de reporter au fur et à mesure les nouvelles informations collectées sur la fiche correspondante. Il faut compléter ce genre de fiche pour chaque personne sur laquelle vous recueillez des informations, même si celle-ci ne semble finalement pas faire partie de votre ascendance. Là encore, certaines informations pourraient se révéler utiles plus tard. Fiche de couple La fiche de couple est particulièrement utilisée pour une recherche d’ascendance . Elle permet de classer les ancêtres par couple, même si ceux-ci n’étaient pas mariés. On peut indiquer pour chaque personne de cette fiche son numéro Sosa-Stradonitz , ce qui permet de classer les fiches par ordre croissant des numéros. Les noms des enfants qui figurent sur ces fiches permettent de faire des liens entre les générations. Il est utile d’indiquer le numéro Sosa-Stradonitz de la personne qui est votre ancêtre. Les fiches de couple peuvent éventuellement renvoyer aux fiches individuelles des membres du couple, surtout si l’un d’eux s’est marié plusieurs fois. Les dossiers de famille Il est préférable de constituer un dossier par famille, dans lequel on mettra les fiches individuelles et les fiches de couple, ainsi que les divers documents relatifs aux membres de la famille. Si un document ne peut pas être classé de la sorte, comme les albums photo et les livres, par exemple, joignez au dossier une note indiquant l’existence de ce document et l’endroit où il est rangé. Les dossiers de famille peuvent être complétés par un arbre généalogique faisant ressortir le lien de parenté de la famille avec soi-même. Il est par ailleurs recommandé d’indiquer sur la couverture de chaque dossier la liste des documents y figurant, afin de ne pas avoir à tout feuilleter pour trouver quelque chose. Enfin, il ne faut pas hésiter à faire des renvois d’un dossier à l’autre, s’il existe un lien entre les membres de différentes familles. |
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Re: généalogie
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Vos démarches généalogiques commenceront chez vous, en recherchant des documents officiels de vos ascendants. Ces documents sont principalement le livret de famille, la carte d’identité, le livret militaire, les diplômes, et d’autres encore. | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
Il s’agit ici de lister l’ensemble des documents dont vous disposez, et ceux que vous ne possédez pas et qui pourraient vous être utiles. Pour ces derniers, il vous faudra par la suite aller à la rencontre de votre entourage pour tenter de vous les procurer. Nous verrons cette démarche dans la partie « Documents privés » . Pour les documents dont vous disposez, reportez-en toutes les informations sur les fiches individuelles ou de couple . N’oubliez pas d’indiquer sur ces différentes fiches la source des informations que vous y inscrivez. Livret de famille Le livret de famille est remis aux époux par le maire lors de leur mariage. Ce document existe depuis 1877. Trois générations sont indiquées sur un livret de famille : les mariés, leurs parents et leurs enfants successifs. L’état civil de toutes ces personnes est mentionné, ainsi que la date et le lieu du mariage. Le livret de famille précise également si un contrat de mariage a été établi et si c’est le cas, où et par quel notaire. Ces indications vous permettront de retrouver ce contrat de mariage si celui-ci n’a pas été conservé dans votre famille. Aujourd’hui, le mariage n’est plus systématique et le livret de famille évolue avec la société. Un livret de famille peut également être remis aux parents d’un enfant à leur demande, dans le cas d’un couple non marié. De même, un père ou une mère célibataire peuvent faire une demande de livret de famille, si la filiation avec l’enfant est établie. La carte d’identité La carte d’identité nationale remise à tous les français n’existe que depuis 1940. Ce document indique l’état civil complet, ainsi que la date et le lieu de la naissance. La carte d’identité fournit également des informations intéressantes telles que la taille, les signes particuliers et une photo d’identité. Elle indique aussi l’adresse du titulaire au moment où elle lui est délivrée. Le passeport Le passeport contient les mêmes informations que la pièce d’identité, mais il fournit également des renseignements intéressants sur la vie de son titulaire, en indiquant les différents voyages qu’il a effectués. Malheureusement, l’administration gardait l’ancien passeport d’une personne lorsqu’elle lui en éditait un nouveau. Vous ne pourrez donc généralement trouver que le dernier passeport que possédait votre ancêtre. Il ne vous sera donc pas possible, à partir de ce document, d’établir la liste complète de ses voyages, d’autant plus que depuis quelques décennies le passeport n’est plus obligatoire pour voyager dans certains pays. La carte électorale Elle fournit l’état civil complet et l’adresse de son titulaire. Elle indique également les différents scrutins auxquels il a participé et montre ainsi quel était le degré d’engagement politique de votre ancêtre. La découverte d’une carte électorale peut être intéressante si l’on considère que le scrutin universel n’a pas toujours existé. La possibilité de participer aux scrutins était le signe d’une certaine richesse, puisque que c’était le critère déterminant. Le livret militaire Le livret militaire existe depuis le XIXe siècle et ne concerne bien sûr que les hommes qui ont effectué leur service militaire. La conscription pour la constitution d’une armée nationale a connu plusieurs évolutions, passant d’une obligation pour tous en 1798, à une désignation par tirage au sort en 1803. Après 1905, le service militaire redevient obligatoire pour tous les jeunes hommes, jusqu’à sa suppression en 2000. Le livret militaire donne des indications sur l’état civil du soldat, sa profession, son mariage, sa filiation, etc… Chaque conscrit effectuait une visite médicale qui évaluait si il était apte au service armé. Le livret militaire contient des informations provenant de cette visite. Il indique ses mesures, ses vaccinations, son niveau d’éducation et certaines de ses facultés, comme la natation, la musique ou autre. Enfin, le livret militaire donne des précisions sur sa carrière militaire : sa durée, ses campagnes, ses blessures, ses décorations, etc… Les diplômes Ils n’apportent pas vraiment d’information généalogique mais plutôt des renseignements sur le mode de vie de vos ancêtres. Les diplômes étaient autrefois la fierté de ceux qui les obtenaient et ceux-ci les encadraient même souvent. Ils indiquent du moins le niveau d’étude et le milieu social de votre ascendant. Auparavant, l’instruction était réservée aux classes les plus favorisées de la société. L’école n’est en effet obligatoire que depuis la loi promulguée par Jules Ferry en 1882. Le certificat d’études sanctionnait la fin des études primaires. Certains diplômes qui ne concernent pas l’école peuvent également être intéressants. Il arrivait que l’on sanctionne d’un diplôme un acte de courage ou un exploit sportif, par exemple. Ces documents peuvent donc vous renseigner sur la vie de vos ancêtres. |
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Re: généalogie
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Au-delà de toute la documentation officielle qu'ont pu conserver vos ancêtres, leurs effets personnels peuvent être également des sources d'information importantes. | |||||
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Les lettres Ce mode de communication était très répandu avant le téléphone et les personnes conservaient souvent toute leur correspondance. Les lettres peuvent vous apporter des informations intéressantes, notamment l’adresse de l’expéditeur et du destinataire. Elles peuvent également vous donner des indications sur la participation de certaines personnes à différents évènements : mariage, enterrement, baptême, etc… Retenez que les dates et les lieux des évènements mentionnés dans une lettre correspondent généralement à l’évènement religieux et que les documents civils peuvent avoir été établis à un autre endroit et à une autre date. Si vous classez ces lettres, rangez-les par ordre chronologique et regroupez-les par expéditeur, ou éventuellement par évènement. Les carnets d’adresses Comme les lettres, les carnets d’adresse vous permettent de retrouver certaines adresses. Ils peuvent également vous mettre sur la piste de personnes appartenant à votre lignée et dont vous ne connaissiez pas l’existence. Les photos Les plus anciennes photos datent de la seconde moitié du XIXe siècle. Si ce n’est pas souvent le cas pour les plus anciennes photos, d’autres peuvent comporter au dos des indications intéressantes : le nom de la ou des personnes y figurant, le lieu et la date. Il n’est pas toujours aisé d’identifier les personnes présentes sur les photos, mais certains éléments peuvent vous y aider. Pour les photos de mariage, par exemple, la position des personnes était clairement établie et cela peut vous permettre d’identifier les personnes présentes sur un cliché. Vous pouvez également vous baser sur les ressemblances entre les personnes, tout en prenant en compte la période probable de la prise de la photo, afin de ne pas confondre un homme avec son grand-père ! Il faut pour cela vous référer aux éléments présents sur la photo, comme par exemple une voiture en arrière-plan. Il est néanmoins difficile d’avoir des certitudes sur l’identification d’une personne que l’on ne connaît pas sur une photo, sauf à se la faire confirmer par une personne l’ayant connue.
Les faire-part Les faire-part sont apparus au XVIIIe siècle et étaient alors appelés « billets de part ». Les faire-part de décès du XIXe siècle sont particulièrement intéressants car ils mentionnent les noms des personnes de la famille du défunt. Les faire-part en général peuvent du moins vous permettre de dater certains évènements particuliers. Le journal intime et le journal de famille Nos ancêtres écrivaient parfois des journaux intimes sur lesquels ils relataient les évènements de leur vie. Les hommes y reportaient souvent leurs comptes, les évènements géopolitiques et météorologiques. Les femmes à l’inverse racontaient des choses plus personnelles concernant leurs activités et leur opinion sur les gens. Ces documents couvraient malheureusement rarement une longue tranche de vie. Le journal de famille était écrit dans certaines familles notables alphabétisées du XVIe au XVIIIe siècle. Dans ce journal figuraient certaines dépenses relatives à des évènements : la dot du mariage de la fille, les dépenses pour un enterrement, etc… Il relatait également les grands évènements familiaux, tel que la mort des parents d’un homme ou la naissance de ses enfants. Ces documents sont intéressants car ils indiquent les noms, prénoms, dates de naissance et éventuellement de la mort des enfants. Le nom des parrains et marraines des enfants figuraient également sur ce document. Le journal de famille pouvait couvrir plusieurs générations, car il était souvent repris par un des fils à la mort de son père. Les coupures de journaux Les anciens journaux, ou les coupures de journaux, en particulier locaux, conservés dans les familles, ou dans des archives, peuvent être intéressants. Il y figurait souvent des avis concernant parfois les naissances, les baptêmes et les mariages, mais surtout les enterrements. Les rubriques nécrologiques figurent depuis le XIXe siècle dans les journaux quotidiens. Ces avis indiquaient le nom du défunt, le lieu et la date de sa mort et de son enterrement, ainsi que d’autres informations concernant cette personne. Pour les avis de décès antérieurs à 1950, les noms de toute la famille, même éloignée, pouvaient figurer dans le journal. Les généalogies Certains de vos ancêtres ont pu entamer des recherches généalogiques. Même succinctes, celles-ci peuvent vous être très utiles. Si cette généalogie ne comporte que quelques noms, recopiez-la néanmoins et conservez-la, elle pourra vous mener vers une branche de votre famille que vous ne connaissiez pas. Méfiez-vous malgré tout de ces informations et vérifiez-les, car certaines branches de la famille ont pu être volontairement omises, quand les relations étaient mauvaises ou pour préserver l’honneur de la famille. Les cimetières et monuments aux morts Les cimetières Jusqu’au 18e siècle, les défunts étaient enterrés à l’intérieur des églises. Les personnes riches se faisaient construire un caveau, recouvert d’une dalle de pierre ou de marbre, sur laquelle étaient indiqués le nom du fondateur du caveau et le jour de son décès. Le reste de la population était enterré dans une fosse, sous le chœur de l’église. Au 19e siècle, les morts étaient inhumés dans des cimetières à l’intérieur des villes. Puis, en raison des risques d’épidémie, les cimetières ont été déplacés à l’extérieur des villes. Pour retrouver des traces de vos ancêtres, il vous faudra vous rendre dans les cimetières des villes dans lesquelles ils ont résidé, souvent dans leur partie la plus ancienne. Il faudra parfois nettoyer un petit peu la tombe d’un de vos ancêtre pour voir l’ensemble des indications y figurant. Notez que les personnes les plus pauvres devaient parfois être enterrées dans une fosse commune. Les monuments aux morts Le premier monument collectif date de 1821, mais ce n’est qu’à partir de 1870 qu’on a réellement commencé à édifier des monuments aux morts dans les communes et sur les principaux lieux de combat. Le nom d’une personne morte au combat figure toujours sur le monument aux morts de la ville où elle est née, ou encore sur le monument situé sur le lieu de la bataille. On indique le nom et les prénoms de la personne, ainsi que l’année de son décès. Certains monuments ont également été construits dans des pays étrangers, là où les conflits ont fait de nombreux morts dans les rangs français. Interroger l’entourage Si vos recherches peuvent commencer chez vous, vous serez vite limité et il vous faudra rapidement aller au contact de votre parentèle afin de recueillir de nouveaux documents et de nouvelles informations. Il est important de ne pas importuner ces personnes si vous souhaitez pouvoir encore faire appel à elles. Prenez rendez-vous avec ces personnes, en commençant par celles que vous connaissez le mieux. Ces dernières pourront peut-être vous mettre en relation avec d’autres personnes de votre parentèle. Photocopiez tous les documents que l’on mettra à votre disposition, même si ceux-ci ne semblent pas présenter un grand intérêt, car ils pourront vous être utiles. Reportez ensuite toutes ces informations sur les fiches et notez également tous les renseignements que l’on aura pu vous transmettre à l’oral. Il peut être plus pratique de vous munir d’un dictaphone pour enregistrer le témoignage de la personne que vous rencontrez. Cela vous permettra d’aller plus loin dans l’entretien, en perdant moins de temps à prendre des notes. Evitez par contre le caméscope, qui peut impressionner la personne et la mettre mal à l’aise. Datez les notes que vous aurez prises et inscrivez dans un compte-rendu d’entretien à la fois les informations recueillies et les impressions que vous aurez eues lors de l’entretien. Notez les nouvelles questions que vous vous posez à la suite de cet entretien, au regard des nouveaux éléments dont vous disposez. Posez des questions précises sur les personnes, les évènements, les dates et les lieux, afin d’obtenir des réponses tout aussi précises. A la fin de l’entretien, demandez à la personne interrogée si elle connaît d’autres individus pouvant vous donner des informations sur votre histoire familiale. Si vous choisissez d’interroger la personne par le biais d’un courrier, soyez également très précis. Demandez lui de vous envoyer les copies de documents qu’elle possède. |
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Re: généalogie
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Les registres paroissiaux, ou « registres de catholicité », sont vos principales sources pour vos recherches sur les périodes précédant 1792. Les baptêmes sont les premiers actes qui ont du être obligatoirement enregistrés. C’est l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 qui imposa cette règle. L’ordonnance de Blois, en 1579, généralisa aux mariages et enterrements l’obligation d’enregistrement dans des registres. | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
Les registres paroissiaux ne concernent que les catholiques et sont inégalement complets d’une paroisse à une autre. Les actes des registres paroissiaux ne sont presque jamais répertoriés dans une table, ce qui implique de feuilleter les actes un à un. Certaines associations de généalogie ont toutefois effectué des dépouillements de certains de ces registres, ce qui pourra parfois vous faciliter la tâche. L’acte de baptême L’intérêt particulier de l’acte de baptême par rapport aux autres actes de l’état civil, est qu’il permet de d’identifier le parrain et la marraine de l’enfant.Les registres paroissiaux peuvent être disponibles dans les mairies , mais ils sont plus conservés souvent dans les Archives départementales . Un double de l’acte de baptême peut également être conservé dans les églises dans lesquelles ont eu lieu les baptêmes, en particulier pour ceux du XIXe siècle. Un acte de baptême mentionne : - la date de la célébration du baptême, auparavant le jour même ou le lendemain de la naissance ; - les prénoms de l’enfant ; - sa date de naissance ; - les prénoms et le nom du père, le prénom de la mère. Le nom de jeune fille de la mère est mentionné dans les registres les plus récents ; - l’état matrimonial des parents et leur domicile ; - les noms et prénoms du parrain et de la marraine, leur lien de parenté avec l’enfant, leur domicile et parfois leur profession ; - les signatures du célébrant, du père, du parrain et de la marraine. L’acte de mariage religieux C’est le roi Henri III qui, par l’ordonnance de Blois en 1579, rendit obligatoires les registres de mariage et de sépulture, les registres de baptême étant déjà obligatoires. Cette ordonnance cherche notamment à empêcher les mariages clandestins entre des personnes de condition différentes. Elle fixe ainsi plusieurs conditions pour la célébration du mariage, comme la présence de témoins et l’accord des parents des conjoints. D’autres exigences concernant la tenue des ces registres et le contenu des actes ont été formulées dans le Code Louis en 1667. Si les deux époux avaient des liens de parenté , ils devaient demander à l’évêque une dispense de consanguinité. Les liens de parenté, plus ou moins éloignés, étaient pourtant fréquents, car les couples se formaient avec des personnes du même village et du même milieu social. Les dispenses étaient établies en double exemplaire : la minute (acte original) était conservée à l’évêché et l’expédition (copie de l’acte) était adressée au curé devant célébrer le mariage. Les minutes sont particulièrement intéressantes pour un généalogiste, car elles sont accompagnées d’un petit arbre généalogique permettant de remonter jusqu’à l’aïeul commun. Les dispenses de consanguinité sont le plus souvent conservées dans les Archives départementales . Les registres de mariage font également référence à ces dispenses, mais leur intérêt est moins grand car l’arbre généalogique n’y figure pas. Des bans étaient par ailleurs publiés trois dimanches consécutifs avant le mariage, pour annoncer celui-ci à la population de la paroisse. Cela était destiné à éviter des mariages entre des personnes ayant un lien de parenté ou étant déjà mariées. On espérait ainsi qu’une personne en informe le curé si elle avait connaissance de l’un de ces faits. Des personnes pouvaient néanmoins demander, moyennant finance, une dispense de ban. Plusieurs motifs pouvaient être invoqués, la raison principale étant le plus souvent la recherche de discrétion. Ces dispenses de ban sont conservées aux Archives départementales . Sous l’Ancien Régime, le mariage avait généralement lieu dans la paroisse d’origine de la mariée. La date du mariage était située sur une période assez restreinte, en raison des différentes contraintes religieuses et des contraintes liées à l’activité agricole. Il avait généralement lieu en novembre, janvier et février, et le plus souvent le mardi ou le mercredi. Un acte de mariage mentionne : - la date de la célébration ; - les prénoms et noms des conjoints ; - l’âge, parfois la date de naissance, et la qualité de mineur ou de majeur ; - la profession et le domicile des conjoints ; - les noms et prénoms des parents des conjoints, ainsi que leur état matrimonial et leurs professions ; - le consentement des parents ; - les dates de publication des bans ; - la date de délivrance des dispenses de consanguinité ; - la référence d’un contrat de mariage ; - les noms, prénoms, professions, domiciles et liens de parenté des témoins avec les conjoints ; - les signatures du célébrant, des mariés, des témoins et parfois des parents ou autres proches présents à la cérémonie. Notez que la signature était souvent remplacée par la mention « ne sachant signer », lorsque la population était majoritairement analphabète. L’acte de sépulture L’acte de sépulture fournit moins d’informations que les actes de baptême et de mariage. Il est donc moins intéressant pour vos recherches généalogiques. Comme l’acte de mariage, l’enregistrement des décès dans les registres paroissiaux est rendu obligatoire par l’ordonnance de Blois en 1579. Pour lire un acte de sépulture, il est important d’avoir à l’esprit quelques tendances relatives à l’établissement des actes. Il faut tout d’abord savoir que l’âge précis des personnes était peu connu sous l’Ancien Régime, car on retenait le jour de la naissance, mais pas l’année. L’âge était déterminé approximativement et il était généralement surestimé. Il faut également savoir que le métier mentionné sur l’acte de sépulture ne correspond pas forcément à l’activité principale du défunt, car les personnes exerçaient souvent des métiers différents selon les saisons. Enfin, les personnes étaient autrefois enterrées dans les églises elles-mêmes, afin de se rapprocher du Seigneur. Un acte de sépulture mentionne : - la date de l’inhumation ; - les prénoms et le nom du défunt ; - l’âge du défunt et sa date de décès ; - la profession du défunt, ainsi que son lieu d’origine, si il est différent du lieu du décès ; - l’état matrimonial, pour les femmes seulement ; - les prénoms et le nom du père pour les enfants ; - les sacrements administrés ; - le lieu de sépulture : église, cimetière, etc… ; - les noms et prénoms des deux témoins, ainsi que leurs professions, domiciles et éventuels liens de parenté avec le défunt ; - les signatures du célébrant et des témoins. |
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Re: généalogie
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Jusqu’à la Révolution Française, l’état civil de chaque individu relevait de la compétence de l’Eglise. Les différents actes de l’état civil étaient liés aux évènements religieux qui rythmaient la vie de chaque individu. Depuis un décret du 20 septembre 1792, la tenue des registres est confiée à un agent de l’Etat. Ce même décret exige que des tables annuelles et décennales soient créées séparément, dans lesquelles les différents actes sont mentionnés et classés par ordre alphabétique. Celles-ci sont essentielles pour les recherches généalogiques, car elles les facilitent. Les tables annuelles sont les documents sur lesquels est reportée la liste de tous les actes établis au cours de l’année. Les actes sont classés par catégorie, et rangés dans l’ordre alphabétique au sein de chaque catégorie. Néanmoins, le classement alphabétique n’a pas toujours été respecté, en particulier les premières années, et il est parfois seulement abécédaire. Les tables décennales sont rédigées tous les dix ans et reprennent les actes par catégorie. Au sein de ces catégories, les actes sont parfois rangés dans l’ordre alphabétique, mais le plus souvent ces tables sont abécédaires, c'est-à-dire qu’elles regroupent les actes par leur lettre initiale, sans les ranger dans l’ordre alphabétique au sein de ces groupes de lettres. L’acte de naissance Pour trouver un acte de naissance, il faut connaître la date et le lieu de la naissance, en se référant aux différents documents personnels que vous aurez collectés. La possibilité de consulter un acte de naissance dépend de la date de son établissement. Pour les actes de plus de 100 ans, la consultation est libre. Si l’établissement de l’acte remonte à moins de 100 ans, seuls la personne concernée par l’acte de naissance, ses ascendants, ses descendants ou son conjoint peuvent avoir accès à l’« expédition » de l’acte de naissance, c'est-à-dire sa copie conforme. Pour toute autre personne, une dérogation délivrée par le procureur de la République est nécessaire pour consulter l’expédition d’un acte de naissance de moins de 100 ans. Par contre, des « extraits » de l’acte de naissance peuvent être délivrés à toute personne qui en fait la demande. Un extrait mentionne l’année, le jour, l’heure et le lieu de naissance, le sexe, les prénoms, le nom et la situation matrimoniale de la personne. Il n’indique pas la filiation de cette personne. Un acte de naissance mentionne : - la date de rédaction de l’acte, qui doit être effectuée dans les trois jours qui suivent la naissance ; - le ou les prénoms de l’enfant, son nom, son sexe, le lieu, la date et l’heure et de sa naissance ; - le nom du déclarant, généralement le père ; - les noms, prénoms et âges du père et de la mère, les dates et lieux de leur naissance (depuis 1922), leurs professions, leur lieu de résidence et leur état matrimonial ; - le nom des témoins de l’acte, leur domicile et éventuellement leur lien de parenté avec les parents. Certaines mentions marginales peuvent être indiquées sur un acte de naissance. Elles dépendent de la date de la naissance, par rapport à l’application des différents règlements qui ont successivement contraint les mairies à compléter les actes de naissance. Par exemple, depuis 1945, une mairie qui enregistre le décès d’une personne doit informer la mairie du lieu où elle est née que celle-ci est décédée. La mairie complète alors l’acte de naissance d’une mention marginale qui indique le décès. Les mentions marginales peuvent être multiples. Elles peuvent notamment informer sur : - l’adoption de la personne (depuis 1955) ; - son mariage (depuis 1897) ; - son divorce (depuis 1886) ; - son décès (depuis 1945). L’acte de mariage civil Depuis 1792, le mariage civil est célébré par un officier d’état et est une condition préalable au mariage religieux. La consultation d’un acte de mariage dépend, comme pour l’acte de naissance, de son ancienneté (voir encadré plus haut). Pour retrouver un acte de mariage civil, il faut connaître le lieu et la date de son établissement. Le lieu du mariage est indiqué sur le livret de famille remis aux époux à la fin de la cérémonie du mariage. Si on ne possède pas le livret de famille du couple, il faut se tourner vers la commune de résidence des parents des mariés, ou à défaut, vers la commune où habitaient les époux eux-mêmes. Retenez que de 1798 à 1800, une loi imposait de se marier dans les chefs-lieux du canton. Si cette loi a été supprimée, les mariages ont continué dans de nombreux cas à être célébrés dans les chefs-lieux de canton. Le plus souvent, la date du mariage se situe entre l’âge auquel il est permis de se marier, soit 18 ans, et la date de naissance du premier enfant. Un acte de mariage civil mentionne : - le lieu, la date et l’heure de la célébration ; - les noms et prénoms des conjoints ; - les dates et lieux de naissance des conjoints, et s’ils sont majeurs ou mineurs ; - les domiciles et professions des conjoints ; - l’état matrimonial antérieur des conjoints (veuf ou divorcé), avec le nom, les prénoms, la profession et le domicile du ou des précédents conjoints, son lieu de décès ou la date du divorce ; - les noms et prénoms des parents des conjoints, leur état matrimonial, leur profession, leur domicile et éventuellement la date et le lieu du décès du ou des parents ; - éventuellement le consentement des pères, mères et tuteurs et la mention de l’émancipation du conjoint quand celui-ci est mineur ; - les références du contrat de mariage, si il y en a un, doivent obligatoirement être mentionnées depuis 1850 : le nom du notaire, le lieu de son étude et la date de l’établissement du contrat de mariage ; - les noms et prénoms de quatre témoins, leurs professions, domiciles, et leurs éventuels liens de parenté avec les conjoints ; - la légitimation éventuelle d’un enfant né avant le mariage civil, la date et le lieu de sa naissance. L’acte de décès Au XIXe siècle, les actes de décès étaient généralement établis par le maire de la commune. Mais, aujourd’hui, les personnes décèdent le plus souvent à l’hôpital et c’est donc généralement un médecin qui constate le décès. L’acte de décès est établi sur la déclaration d’un des membres de la famille du défunt ou d’une autre personne proche. L’acte est enregistré à la mairie de la commune où a eu lieu le décès et celle-ci le transmet à la mairie du lieu de résidence du défunt. Comme pour les autres actes de l’état civil, il est essentiel de connaître le lieu et la date du décès pour pouvoir retrouver l’acte de décès. Ceux-ci son mentionnés dans le livret de famille du défunt, ainsi que sur l’acte de naissance depuis 1945. Le décès se produit généralement sur le lieu du dernier domicile du défunt. On peut également orienter ses recherches vers le lieu de résidence de ses enfants, en particulier pour les actes de naissance les plus anciens, car les parents étaient alors souvent recueillis par leurs enfants à la fin de leur vie. Notez que l’acte de décès ne mentionne pas le lieu de l’inhumation. Vous pouvez vous référer aux faire-parts de décès et aux journaux locaux pour obtenir des informations sur ce sujet. Un acte de décès mentionne : - s’il s’agit d’un acte original (dans la mairie du lieu où est décédée la personne) ou d’une transcription légale (pour la mairie du lieu de naissance du défunt) ; - la date, l’heure et le lieu du décès ; - le nom et les prénoms du défunt ; - l’âge du défunt au XIXe siècle, sa date de naissance de nos jours, et son lieu de naissance ; - sa profession, son domicile et son état matrimonial ; - les noms et prénoms des parents ainsi que la mention éventuelle de leur décès ; - le nom, les prénoms, l’âge et la profession du déclarant, ainsi que son éventuel lien de parenté ; - la date de rédaction de l’acte. Les éventuelles décorations du défunt, et la mention « mort pour la France », complètent parfois l’acte de décès. |
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Re: généalogie
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Les actes notariés permettent d’aller plus loin que les actes d’état civil et les registres paroissiaux. Ils donnent en effet une meilleure vision de la vie de vos ancêtres. Si de nos jours nous n’allons que rarement chez un notaire, il n’en était pas de même pour nos ancêtres qui eux, même les plus pauvres, avaient fréquemment recours à ses services. Le notaire pouvait ainsi être amené à établir plus de cent types d’actes différents ! | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
Le contrat de mariage Le contrat de mariage notarié se développe au XVIIe siècle et était très répandu jusqu’à la fin du XIXe siècle. Le notaire constatait l’apport matériel et financier des deux familles des jeunes époux, afin d’éviter par la suite toute mésalliance ou litige. Le contrat de mariage précisait également la répartition des biens des mariés en cas de veuvage. Des champs, une maison, un trousseau pour les filles, sont autant d’éléments qui figuraient souvent sur les contrats de mariage. Le contrat de mariage illustre bien la dérive du mariage à une certaine époque, qui est passé d’une décision découlant de l’amour entre deux personnes, à une décision prise par les familles des deux époux, guidées par des intérêts financiers. Un contrat de mariage était établi même lorsque les deux époux étaient issus d’un milieu modeste. Plusieurs personnes de la famille assistaient à l’établissement du contrat de mariage. Elles étaient d’autant plus nombreuses que les sommes mises en jeu étaient importantes. Le contrat de mariage mentionne les noms de toutes les personnes présentes lors de l’établissement du contrat, ainsi que leur lien de parenté avec les époux. Cela est lié au fait que les membres de la famille des mariés avaient pour habitude de leur faire une donation plus ou moins importante. Le contrat de mariage est donc essentiel pour le généalogiste. Il donne en effet des informations larges sur la parenté des époux et indique assez précisément le niveau de richesse de la famille. Des contrats de mariage notariés sont aujourd’hui encore parfois établis, mais beaucoup moins souvent qu’auparavant. Ils servent essentiellement à définir la répartition des biens du couple, quand elle est particulière, en cas de décès de l’un des époux. Les archives notariées sont aujourd’hui conservées, pour la plupart, dans les Archives départementales . Le testament Sous l’Ancien Régime, contrairement à aujourd’hui, il était très rare qu’une personne décède avant d’avoir établi son testament. On faisait appel à un notaire car on n’était pas en mesure de le rédiger soi-même, ne sachant pas écrire. Les testaments sont conservés dans les Archives départementales . Le testament est un acte individuel, qui n’a aucun effet tant que la personne qu’il concerne n’est pas décédée. Il peut être modifié par le testateur, c'est-à-dire l’auteur du testament, jusqu’à son décès. Le testament est un document intéressant pour le généalogiste, car il donne non seulement des indications sur les biens d’un ancêtre, mais surtout il montre son mode de vie et ses préoccupations. Il est en effet significatif de constater, par exemple, qu’un ancêtre pouvait léguer son chapeau. Le testament indique la répartition des biens et de la fortune d’une personne après son décès. La maison est le plus souvent léguée au fils aîné de la famille, ainsi que quelques champs. Pour les filles, le testament confirme les dots, qui sont en fait des avancements sur l’héritage, mais dont elles ne peuvent profiter qu’après le décès du père. Les filles se partageaient par ailleurs les quelques champs restant après l’attribution à l’aîné de la famille. Si le testateur est veuf, il doit prévoir la répartition de l’ensemble de ses objets après sa mort. Le testament mentionne également les dernières volontés du testateur. Il précise le lieu où il souhaite être inhumé. Il indique par ailleurs le nombre de messes dites en son honneur qu’il souhaite entendre du ciel, ce nombre étant proportionnel à sa richesse. Enfin le testateur précise les dons pieux qu’il souhaite faire après son décès : pour les pauvres, pour un hôpital, pour des religieuses, etc. L’inventaire après décès Ce sont surtout les familles nobles qui établissaient un inventaire après décès. Mais certaines familles moins aisées le faisaient également. L’inventaire après décès permet d’avoir une vision particulièrement claire de la situation matérielle d’un ancêtre à sa mort, et donc de son mode de vie avant son décès. Il répertorie en effet l’ensemble des biens matériels et financiers que possédait la personne avant de mourir. L’inventaire après décès mentionne : l’immobilier possédé par le défunt, ses rentes, son argent liquide, son mobilier, son argenterie, ses vêtements, ses bijoux et objets précieux. Pour les familles modestes, les biens mentionnés sont souvent assez banals, comme par exemple des lits, des chaudrons, des draps, des meubles rustiques, etc. |
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Re: généalogie
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En dehors des documents concernant l'état civil de vos ancêtres, divers autres documents peuvent vous fournir des informations sur leur vie, comme les recensements, les cadastres et les décorations. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Les recensements Un recensement est un inventaire de la population d’un pays, permettant de définir des tendances démographiques. Les premiers inventaires étaient destinés à identifier les hommes qui étaient en mesure d’aller se battre pour le pays. Par la suite, ils permettaient surtout de déterminer qui devait payer l’impôt et quelle somme. Les recensements ont mis du temps à devenir réguliers et généralisés car les personnes s’en méfiaient, craignant que ces études soient destinées à modifier le montant des impôts. Après la Révolution, les recensements vont devenir de plus en plus nombreux, en raison de l’administration du pays qui se met en place. Le premier recensement a eu lieu en 1801 et il était effectué par département et par arrondissement. Une périodicité de 5 ans a été établie en 1822, fixant les recensements aux années qui se terminaient par 1 et 6. Il y a néanmoins quelques exceptions, comme par exemple en 1871, quand le recensement n’a pas eu lieu à cause de la guerre. Il n’y a pas non plus eu de recensement entre 1916 et 1941, pour les mêmes raisons. Les recensements ne sont devenus réguliers qu’après 1946. Les recensements ne sont nominatifs que depuis 1836. Jusqu’en 1851, ils ne relevaient que l’âge et l’état civil de chaque personne. Après cette année, ils comprennent des informations plus larges : âge, profession, nationalité et religion. Les recensements ne sont souvent pas exhaustifs, sauf les plus récents. Certaines catégories de population n’étaient en effet généralement pas recensées, comme par exemple les mendiants et les prostituées. D’autres personnes pouvaient également être oubliées, tels que les prisonniers, les personnes des asiles et les infirmes. Vous pouvez trouver les recensements dans les archives des mairies où ils ont été effectués. Certains peuvent avoir été transférés aux Archives départementales , quand la commune ne disposait pas des moyens nécessaires à la gestion de ses archives. Notez que l’INSEE ne peut pas communiquer ses recensements datant de moins de 100 ans. Les cadastres Les cadastres ont été créés en 1791 par l’Assemblée Constituante, mais ils n’ont été réalisés progressivement dans toutes les communes qu’à partir de 1807. Le but des cadastres est essentiellement fiscal car ils permettent de déterminer la surface et le propriétaire de chaque parcelle de terrain. Les impôts peuvent ensuite être fixés à partir de ces données, dans un souci de précision et de justice. Au XVIIe siècle, seules quelques provinces établissaient des relevés du type cadastre. Il s’agissait en fait des provinces dans lesquelles les impôts étaient fixés sur les biens et non sur les personnes. Ils déterminaient les biens seigneuriaux, pour établir la redevance que chaque tenancier de parcelle devait verser au seigneur. Les relevés pouvaient par exemple être effectués par duché. Pour chaque tenancier, les « livres-terriers », ancêtres des cadastres, indiquaient : le prénom, le nom, la profession, les éventuels co-tenanciers, le montant de l’impôt (le cens), la liste des parcelles, leur superficie et leur utilisation. Les cadastres permettent, en comparant les relevés de différentes années, de connaître l’évolution des biens de vos ancêtres. Ils informent sur les parcelles détenues par ceux-ci ainsi que sur les types d’utilisation de ces terrains : maison, écurie, terre labourable, pré, etc. Les cadastres du XIXe et XXe siècle sont disponibles en mairie . Les plus anciens peuvent être consultables dans les Archives départementales . Les décorations Sous l’Ancien Régime, le roi décernait les « ordres du roi » à des personnes qu’il considérait comme de bons serviteurs. Vous pouvez trouver à la Bibliothèque nationale , dans les fonds de l’ancien cabinet des Titres, les noms des personnes ayant été décorées par le roi. D’autres décorations, en particulier religieuses, pouvaient également être décernées sous l’Ancien Régime. La Légion d’honneur a été créée par Napoléon Bonaparte en 1802. Il existe cinq classes de Légion d’honneur : chevalier, officier, commandeur, grand officier et grand-croix. Les dossiers des détenteurs de la Légion d’honneur ont été déposés aux Archives nationales en 1953. Notez que cette décoration peut être décernée à titre posthume et que la date qui figure sur le dossier du bénéficiaire peut être postérieure à son décès. |
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Re: généalogie
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Les archives communales et départementales seront vos principaux lieux de recherche. Les archives nationales, en revanche, ne présentent que peu d’intérêt pour un généalogiste. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Archives communales Les archives municipales existent depuis le 26 octobre 1796. Les communes ont dû, à partir de ce moment là, conserver à la fois les registres paroissiaux de l’Ancien Régime et les registres de l’état civil . Les communes sont propriétaires de leurs archives et sont chargées de les conserver et de les valoriser. Si elles ne sont pas en mesure de le faire, faute de moyens financiers, elles peuvent déposer leurs archives aux archives départementales. Il faut donc se renseigner avant de se déplacer dans une commune pour consulter ses archives, en particulier pour les petites communes. Les communes de moins de 2 000 habitants ont d’ailleurs l’obligation de déposer leurs archives de plus de 150 ans aux archives départementales. Mais méfiez-vous néanmoins, car toutes les règlementations concernant les archives ne sont pas respectées par les communes, qui rechignent parfois à se séparer de leurs archives. Sur les 36 000 communes de France, seules 400, les plus importantes, disposent d’un vrai service d’archives, avec une organisation efficace et un personnel compétent. Dans les autres communes, il faut s’adresser directement au secrétaire de mairie ou au maire et les horaires de mise à disposition des archives, ainsi que leur organisation, sont plus limités. Il est de ce fait indispensable de se renseigner avant tout déplacement pour vérifier que la commune en question dispose bien des documents que vous recherchez et pour s’informer sur les horaires d’accès aux archives municipales.
Les personnes responsables des archives communales doivent respecter les règles nationales de classement des archives communales. Les documents sont tout d’abord triés en fonction de leur ancienneté : on distingue les archives anciennes d’avant 1790 des archives modernes de 1790 à 1940. Ils sont ensuite classés en fonction de leur nature, par catégories qui sont représentées par une ou deux lettres de l’alphabet. Les généalogistes sont particulièrement concernés par les archives de la série E, qui concernent l’état civil, et celles de la série GG, qui sont les registres paroissiaux. Les comptes-rendus des conseils municipaux, archivés dans les mairies, peuvent également vous donner des informations intéressantes, si votre ancêtre s’est adressé à la mairie de sa commune pour une quelconque demande d’autorisation, ou pour des questions relatives à la voirie, par exemple. Les archives communales vous donnent accès à toutes une série de documents : les cadastres , les recensements et les listes électorales. Ces dernières sont très partielles jusqu’en 1948, puisque avant cette année seuls les hommes fortunés pouvaient voter, et que jusqu’en 1948 les femmes et les militaires n’avaient pas le droit de vote. Ces listes peuvent néanmoins fournir quelques renseignements intéressants, car elles mentionnent les noms et prénoms des votants, ainsi que leur adresse et leur date et lieu de naissance. Archives départementales
Les archives départementales existent depuis une loi du 26 octobre 1796. Le but était de regrouper dans les chefs-lieux tous les anciens textes. Il existe aujourd’hui un dépôt d’archives dans chaque chef-lieu de département. Les archives départementales sont libres et gratuites d’accès, il suffit de présenter sa carte d’identité. Les documents conservés dans les archives départementales proviennent de tout le département et cela permet donc d’éviter de nombreux déplacements. Les archives départementales sont particulièrement intéressantes pour un généalogiste. En effet, le personnel des archives possède des compétences qui vous seront utiles et que l’on ne peut que rarement trouver dans les services d’archives communaux. Cela peut donc vous faire gagner du temps. Les horaires d’ouverture des archives départementales sont plus larges et ces lieux sont souvent très adaptés à des recherches, possédant notamment une salle de consultation. L’organisation des archives y est également plus rigoureuse et les archives départementales mettent régulièrement en place des outils qui permettent de faciliter les recherches, comme par exemple des guides des archives, des inventaires, etc. Sachez que chaque dépôt comprend un « Inventaire des archives départementales antérieures à 1790 ». Cet inventaire sera un outil de travail intéressant car il inclut un index des noms de famille. Les archives départementales sont classées, comme les archives communales, en fonction de leur ancienneté. On distingue les archives anciennes (antérieures à 1790), et les archives modernes (de 1790 à 1940). On les regroupe ensuite selon leur nature dans des séries identifiées par une lettre. Là encore, la série qui vous concernera le plus est la série E, qui regroupe les registres paroissiaux, les registres de l’état civil et les minutes notariales . La série B, qui regroupe les documents judiciaires d’avant 1790 et la série U qui regroupe le même type de documents mais datant d’après 1790, sont également des séries qui pourront vous intéresser. Sachez que jusqu’à la Révolution Française la justice dans le pays était très compliquée, car les justices seigneuriales, municipales, ecclésiastiques et royales s’enchevêtraient. Il faut prendre très soin des archives, les manipuler avec précaution et ne rien noter dessus. Les photocopies de registres paroissiaux ne sont plus autorisées depuis 2002. Mais vous pouvez néanmoins avoir accès à des photographies et des microfilms. Vous pourrez parfois avoir de mauvaises surprises en ne trouvant pas aux archives départementales un document qui était censé s’y trouver. Des documents peuvent en effet avoir été conservés dans les églises, dans les communes ou dans des fonds privés, alors qu’ils devaient être déposés aux archives départementales. Certains prêtres, par exemple, ont conservé des documents chez eux, et ils y sont souvent restés après leur décès. Cela est particulièrement regrettable car les documents, pour pouvoir être préservés durablement, doivent être conservés dans des conditions rigoureuses qui seules permettent de ralentir le vieillissement des documents. Parmi les documents conservés dans les archives départementales, vous pouvez notamment être amené à consulter les registres des hôpitaux, si vous savez que l’un de vos ancêtres y a séjourné, ou s’il a fait un don. Sachez que les hôpitaux ont été à l’origine fondés par l’Eglise et qu’ils avaient surtout une vocation charitable d’accueil des plus pauvres, et des malades que l’on ne savait pas comment soigner. La séparation entre l’hôpital, où l’on soigne, et l’hospice, où l’on accueille les personnes défavorisées, ne se fera qu’au XIXe siècle. Les archives des hôpitaux sont généralement conservées dans les archives départementales, mais elles peuvent également avoir été déposées dans les archives communales, ou même avoir été conservées par les hôpitaux. Elles peuvent aussi avoir été détruites si l’hôpital a été déplacé. Sachez que les documents hospitaliers, lorsqu’ils contiennent des renseignements médicaux, ne peuvent être consultés qu’à partir de 150 ans après la naissance de l’intéressé. |
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Re: généalogie
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Au-delà des services d'archives municipales et départementales, d'autres lieux peuvent être utiles pour vos recherches généalogiques : les archives diocésaines, militaires, des affaires étrangères et d'outre-mer. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Les archives diocésaines Si l’Eglise a été démise de ses fonctions d’enregistrement de l’état civil après 1792, elle a néanmoins continué à tenir des registres paroissiaux pour enregistrer les actes religieux, à l’occasion des baptêmes, mariages et enterrements. Ces documents peuvent être utiles à une recherche généalogique, car ils sont susceptibles de débloquer une situation, comme par exemple lorsque les registres officiels de l’état civil ont disparus. Ils présentent également l’intérêt de révéler les convictions religieuses d’un ancêtre. Ces registres sont consultables sur rendez-vous dans chaque évêché. Les archives diocésaines doivent elles aussi respecter le délai de 100 ans avant de pouvoir être consultées par le public. Les archives militaires Pour retrouver des informations sur un ancêtre ayant fait partie de l’armée française, que ce soit en temps que professionnel ou pour le service militaire, votre principal lieu de recherche sera les archives départementales . Mais les archives municipales peuvent également vous apporter des informations dans quelques cas particuliers. En effet, sous l’Ancien Régime, quand une ville était suffisamment grande pour payer des soldats pour sa défense, elle constituait parfois une milice, dont a pu faire partie un de vos ancêtres. Mais ces registres ne vous fourniront pas beaucoup d’informations autres qu’un nom sur une liste. Les archives départementales par contre peuvent vous fournir toute une série d’informations, surtout pour les périodes après la Révolution. Les listes de circonscrits pour le service national sont très intéressantes, car elles mentionnent les noms et prénoms des circonscrits, leur domicile, leur profession, le nom de leurs parents et un bref signalement. Les registres d’après 1905 sont encore plus précis, car ils fournissent également des informations sur le niveau d’instruction du circonscrit ainsi que sur certaines de ses aptitudes qui peuvent être utiles à l’armée : musicien, nageur, cavalier et, plus tard, conducteur d’automobiles, etc. Une description physique est également faite, information que l’on ne peut trouver que dans les archives militaires. On indique aussi la situation maritale du circonscrit, avec le nom et les prénoms de son épouse, ainsi que ceux de ses éventuels enfants. Les archives départementales comprennent également des registres concernant les réfractaires, les déserteurs, les décorations militaires, etc. Un autre lieu de recherche important pour obtenir des informations sur un ancêtre ayant fait partie de l’armée est le Service historique de l’Armée de terre (SHAT), qui se trouve au château de Vincennes. Vous pourrez y trouver des informations sur un ancêtre militaire, en particulier si celui-ci était haut gradé. Malheureusement, pour pouvoir trouver des informations dans ces archives, il vous faudra connaître auparavant le régiment et la compagnie dans lesquels votre ancêtre était incorporé. Vous trouverez ces renseignements dans le livret militaire . Des dossiers ont été constitués pour les officiers et ils sont particulièrement intéressants après la Révolution. Ces documents peuvent permettre de retracer la carrière militaire d’un ancêtre, et également fournir des renseignements sur sa vie privée. Pour les sous-officiers et les hommes de troupes, vous ne pourrez par contre trouver que des registres de contrôle des troupes. Ceux-ci mentionnent le nom et le prénom du soldat, ses dates d’arrivée et de départ, décès ou désertion, son âge et son lieu de naissance, ainsi qu’un bref signalement. En ce qui concerne la Marine, les archives sont également conservées au Service historique de l’Armée de terre. Des documents peuvent néanmoins avoir été conservés dans les ports de guerre, comme Brest, Lorient, Rochefort ou Toulon, par exemple. Vous trouverez des informations d’autant plus nombreuses que votre ancêtre était haut gradé, car des dossiers n’on été constitués que pour les officiers. Les archives des Affaires Etrangères Deux dépôts d’archive des affaires étrangères sont particulièrement susceptibles de vous intéresser. Le premier est le service des archives du Ministère des Affaires étrangères, qui se situe à Paris. Dans ce dépôt sont conservés les dossiers de toutes les personnes ayant travaillé pour le ministère depuis le XVIIIe siècle. Un répertoire alphabétique a été constitué pour la période antérieure à 1816. Un fichier a également été créé pour la période postérieure à 1816, mais on ne peut consulter les dossiers que 120 ans après la naissance de l’intéressé. Le deuxième dépôt qui peut vous intéresser pour vos recherches généalogiques est le centre des archives diplomatiques, qui se trouve à Nantes. Ce dépôt rassemble les doubles des registres d’état civil tenus par les consulats de France à l’étranger, lorsque ces registres ont plus de 100 ans. Ils concernent les français qui sont nés, mariés ou décédés à l’étranger. On trouve également dans ce dépôt les registres paroissiaux des églises françaises à l’étranger, qui ont été rapatriés après la Révolution, à quelques exceptions près : ceux de Lisbonne, Londres, Rome et Moscou. Le Centre des archives d’outre-mer Le Centre des archives d’outre-mer (CAOM) se situe à Aix-en-Provence. Il rassemble les archives concernant l’ancien empire colonial français et les actuels départements et territoires d’outre-mer. Vous pourrez y trouver les registres paroissiaux de l’état civil, qui sont malheureusement peu nombreux et ne concernent ni les anciennes colonies, ni l’Algérie. Le Centre des archives d’outre-mer regroupe également les minutes notariales antérieure à 1912, concernant principalement la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Guyane, Saint-Domingue et les anciennes colonies indiennes. Vous pourrez aussi y trouver des listes de recensement , les dossiers personnels des fonctionnaires, les dossiers de l’administration pénitentiaire de Guyane et de Nouvelle-Calédonie, les états d’indemnisation des colons rapatriés, etc. Sachez que ce dépôt d’archive dispose d’une salle de lecture et que des photocopies de documents peuvent être faites par le CAOM. |
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Re: généalogie
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Les bibliothèques peuvent être un lieu de recherche important, en particulier si l’ancêtre sur lequel vous effectuez vos recherches s’est distingué au cours de sa vie. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Les bibliothèques locales tout d’abord, peuvent contenir des ouvrages historiques dans lesquels il peut être fait référence à votre ancêtre. Des documents historiques peuvent également expliquer certaines évolutions dans la vie de vos ancêtres, que vous n’arriviez pas à expliquer. La politique et l’économie influencent en effet beaucoup la vie des individus, et tout ouvrage traitant de ces sujets peut être utiles à une recherche généalogique. Des publications périodiques peuvent aussi vous donner des informations historiques générales ou des renseignements sur un ancêtre particulier. Il est d’autre part possible de trouver dans les bibliothèques locales des généalogies déjà faites qui peuvent vous aider. La Bibliothèque Nationale de France (B.N.F.), à Paris, concerne plus particulièrement les habitants de la région parisienne. Elle rassemble une quantité impressionnante de documents, notamment de très bons ouvrages sur la généalogie. Toute parution publiée sur le territoire français est soumise au dépôt légal, et la B.N.F. rassemble la totalité de ces publications. Vous ne pourrez pas emprunter de document, mais vous pourrez faire des photocopies, selon l’état de conservation et la rareté de l’ouvrage. La bibliothèque généalogique a été créée à Paris en 1986 par quelques généalogistes passionnés. C’est un lieu de recherche très utile pour les généalogistes. Il est préférable de s’y rendre directement, mais pour ceux qui n’en auraient pas la possibilité, une aide peut vous être apportée à distance. Elle rassemble un grand nombre de documents, dont la quantité ne cesse de croître. On peut consulter les fichiers gratuitement mais une participation est demandée pour pouvoir consulter les ouvrages. Il existe plusieurs fichiers : un fichier par auteur, un fichier par patronyme pour lesquels une généalogie a été réalisée sur plus de trois générations, et enfin, un fichier par thème, qui comprend des méthodologies, des fichiers par métiers, etc. Vous pouvez également consulter ces fichiers sur le site de la Fédération Française de Généalogie . |
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Re: généalogie
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Que ce soit pour échanger des informations et des méthodes avec d’autres amateurs de généalogie ou pour consulter des fichiers, les médias sont des outils à ne pas négliger. Ils pourront en effet à la fois vous faciliter le travail et vous éviter certaines erreurs, en tirant parti de l’expérience d’autres généalogistes. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Internet Internet s’avère être un outil très efficace pour un généalogiste. Cette technologie permet en effet à la fois d’échanger des conseils et des informations avec les autres généalogistes, mais également de consulter certains fichiers qui sont accessibles en ligne. Certaines associations de généalogie ont en effet constitué des fichiers, disponibles en ligne, listant l’ensemble des actes trouvés par leurs adhérents. Les forums de généalogie sont également nombreux et ils pourront vous être utiles pour surmonter certaines de vos difficultés, en s’appuyant sur l’expérience des autres. Certaines personnes proposent d’autre part sur ces sites d’effectuer dans leur région des recherches pour une personne, en échange de recherches pour leur propre compte dans une région donnée. Cela peut ainsi vous éviter des déplacements coûteux. Il peut enfin être très utile de créer son propre site, pour partager ses informations avec les autres et pour que d’autres généalogistes puissent vous fournir des informations qui pourront compléter celles déjà en ligne sur votre site. Néanmoins, que ce soit sur les informations généalogiques que l’on vous transmet ou celles que vous trouvez sur le site d’autres personnes, méfiez-vous des erreurs et vérifiez chaque information avec des sources officielles avant de l’intégrer dans votre généalogie. Vous ne devez considérer toutes ces informations que comme des pistes de recherche. Sachez, d’autres part, que les généalogies anciennes ne sont pas toujours très fiables, car les généalogistes étaient très accommodants en fonction de ce que les familles souhaitaient voir ressortir de leur généalogie. Or, des généalogies plus récentes ont pu se baser sur ces généalogies anciennes et fausses. Parmi les sites qui peuvent vous être utiles pour vos recherches généalogiques, vous pouvez visiter les suivants : - Guide genealogie : portail de la généalogie, ce site fournit des informations sur les méthodes de recherche, les documents et les lieux utiles ; il propose aussi un forum de discussion. - France genealogie : portail de la généalogie créé par la Fédération Française de Généalogie et la direction des Archives de France. - Fédération Française de Généalogie : sitede la Fédération Françaisede Généalogie, il fournit entre autre la liste des associations de généalogiedans chaque département. - Francegenweb : ce site propose essentiellement de l’entraide et des informations pratiques ; service d’entraide gratuit pour 5 demandes. - Geneanet : ce site a pour objectif de vous aider à trouver des informations et de la documentation pour vos recherches généalogiques. - Histoire genealogie : site sur les recherches historiques et généalogiques, pour les passionnés. - Genealogy : guide pratique de généalogie, ce site propose notamment un annuaire des généalogistes professionnels en France, ainsi que les coordonnées de toutes les archives départementales de France. Le site des archives nationales pourra également vous donner des informations sur la méthode à adopter pour faire une recherche généalogique. Il contient également des fichiers répertoriant des actes, notamment des actes notariés. Retrouvez d’autres informations concernant les sites de généalogie sur la page suivante : http://www.linternaute.com/meilleur/genealogie/rechercher.shtml . Les cd-roms Il existe des cd-roms rassemblant des informations généalogiques sur des milliers de noms de famille. Vous pourrez trouver ces cd-roms dans les bibliothèques spécialisées et sur Internet. Parmi ces supports, Le Fichier de la Bibliothèque généalogique de France pourra certainement vous fournir des informations intéressantes, dans la mesure où il est l’un des plus complets. D’autres cd-roms sont édités par des associations de généalogie et rassemblent les données dépouillées par leurs adhérents. Il existe des centaines de cd-roms de ce type et vous avez donc de grandes chances de pouvoir en trouver un concernant le département qui vous intéresse. La presse spécialisée Les associations de généalogie éditent parfois des magazines ou des bulletins traitant de sujets variés. Ces documents peuvent, pour les plus importants, être vendus par les associations, ou, le plus souvent, être destinés aux seuls adhérents de l’association éditrice de la revue. Ils peuvent fournir des conseils méthodologiques, vous donner des techniques pour analyser certains documents, vous informer sur les activités des associations de généalogie, vous présenter des livres, des cd-roms, etc. Ce média a été en partie remplacé par Internet mais certaines publications papier perdurent néanmoins. Deux revues commerciales sont disponibles dans les kiosques : la Revue française de généalogie et Généalogie-magazine, qui sont respectivement bimensuelle et mensuelle. Ces revues sont globalement plus grand public que les revues des associations. Aux sujets mentionnés ci-dessus s’ajoutent des sujets plus généraux, comme par exemple la généalogie d’une famille ou d’un personnage important, le mode de vie de nos ancêtres, etc. |
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Re: généalogie
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Pour les rares personnes dont les ascendants étaient des nobles, les recherches généalogiques seront plus faciles que pour les autres. Les familles nobles devaient en effet apporter la preuve de la noblesse de leurs ascendants. | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
Il existe plusieurs types de familles nobles. Tout d’abord, on distingue les familles qui ont toujours été nobles, de génération en génération. D’autres familles sont par ailleurs devenues nobles , de différentes manières. Elles pouvaient être anoblies par le roi si elles s’étaient illustrées au cours de leur importantes ou si elles étaient en charge de carrière militaire, si le roi décidait de leur faire une faveur et de les ennoblir par le biais d’une lettre-patente, si elles occupaient des fonctions judiciairesfonctions municipales. Il faut également savoir que l’usurpation de noblesse était courante, moyennant finances, malgré les lourdes amendes. Il était également possible de perdre son statut de noble si l’on exerçait un travail manuel ou une activité de commerçant, par exemple. Mais on pouvait récupérer ce statut lorsqu’on cessait cette activité. Toutes les familles nobles bénéficiaient d’avantages fiscaux qui leur permettaient de conserver leur rang. Elles n’étaient néanmoins pas toutes riches, car certaines ne possédaient que de petits domaines. Au XIXe siècle, une nouvelle noblesse fût créée par Louis Napoléon. Ce statut n’apportait plus d’avantages fiscaux mais était plutôt un honneur fait à un individu. Retenez que la présence d’une particule dans le nom n’est en aucun cas un signe de noblesse. En effet, certains noms ont une particule tandis que leur porteur n’est en aucun cas un noble. A l’inverse, de nombreuses familles nobles ne possèdent pas de particule à leur nom. Pour savoir si une personne était noble, il faut se référer aux actes. Notez néanmoins qu’une personne qualifiée par exemple d’ « écuyer » ou de « chevalier » sous l’ancien régime était presque toujours noble. A l’inverse, le qualificatif « noble homme » ne désignait pas un noble, mais plutôt un bourgeois qui vivait de ses rentes. Les recherches généalogiques sont généralement plus faciles concernant les familles nobles que concernant les familles du peuple. En effet, de nombreuses recherches ont été effectuées par les services du roi afin de rechercher les usurpations de noblesse. Les familles devaient par ailleurs justifier de leur qualité de noble en présentant des titres originaux. Néanmoins, certaines familles nobles moins riches et moins connues n’ont pas fait l’objet de recherches particulières, contrairement aux familles importantes de la noblesse. Il faut toutefois se méfier des généalogies toutes faites, car celles-ci peuvent contenir des erreurs, certains généalogistes ayant pu faire preuve de complaisance afin d’arranger des personnes qui prétendaient à la noblesse. Vous pourrez consulter les généalogies déjà établies à la Bibliothèque nationale . Les titres d’anoblissement sont à rechercher aux archives nationales. Ces recherches devraient être assez aisées car ces documents ont généralement fait l’objet d’inventaires et sont donc répertoriés dans des fichiers |
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Re: généalogie
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Malgré les persécutions qu'ont subi les protestants au cours de leur histoire, ceux-ci ont toujours tenu des registres, ce qui facilite les recherches généalogiques sur ces familles. | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
L'histoire des protestants en France Parmi les familles protestantes, il faut distinguer les luthériens des réformés, car ceux-ci n’ont pas eu la même histoire. Rappelons auparavant que c’est au début du XVIe siècle que le moine allemand Martin Luther proposa la réforme de l’Eglise catholique. Il a donc fondé l’Eglise luthérienne, qui s’est rapidement imposée en Allemagne et en Alsace. Lorsque l’Alsace a été rattachée à la France, les rois ne sont pas parvenus à imposer le catholicisme aux Alsaciens. Vous n’aurez donc que peu de difficultés à trouver des traces de vos ancêtres Alsaciens, car les registres paroissiaux ont toujours été tenus par les pasteurs. La difficulté résidera davantage dans le fait que ces registres étaient écris en allemand et avec des lettres gothiques. Il vous sera donc impossible de les lire si vous ne maîtrisez ni cette langue, ni ce style d’écriture. Néanmoins, les associations généalogiques alsaciennes ont effectué de nombreuses transcriptions de ces registres, afin de les rendre accessibles au plus grand nombre. En France, c’est Jean Calvin qui organisa l’Eglise réformée en 1559 et commença à créer des paroisses réformées. Mais les rois de France refusèrent de se réformer et restèrent donc catholiques, imposant dans le même temps cette religion à l’ensemble de leurs sujets. Ils ont d’ailleurs très vite persécuté les personnes converties au protestantisme. Une évolution eu lieu lorsqu’en 1598, Henri IV, ancien protestant reconverti au catholicisme pour pouvoir accéder au trône de France, promulgua l’édit de Nantes. Celui-ci autorisait la création de paroisses et la tenue de registres de naissance, mariage et enterrement, ainsi que la formation des pasteurs. Mais les rois qui l’ont suivi ont méprisé les droits acquis par les protestants, jusqu’à Louis XIV, qui révoqua l’édit de Nantes en 1685. Les différents registres Tous les temples furent alors détruits et les protestants n’eurent pas d’autre choix que de se convertir ou de quitter le royaume, ce que firent la plupart d’entre eux. Les protestants restés en France continuèrent à pratiquer leur culte en secret. Durant cette période, il faut donc chercher les traces des ancêtres protestants dans les registres catholiques. Les enfants étaient en effet baptisés contre l’avis de leurs parents et l’Eglise procédait à l’inhumation des défunts sans omettre de préciser que ceux-ci s’étaient consacrés à l’Eglise réformée. Cette information, précisée sur les actes de sépulture, peut vous être utile pour retrouver la trace d’un ancêtre protestant ayant vécu à cette période. Les mariages entre protestants étaient par contre très rares. Ceux-ci restaient généralement concubins et se contentaient d’un contrat de mariage établi devant un notaire. Cela avait des conséquences pour les enfants de ces couples protestants. En effet, ceux-ci étaient considérés comme des bâtards et ne pouvaient donc pas prétendre à certaines fonctions, malgré leur éducation souvent supérieure à celle des enfants catholiques. Pour cette période, vous pourrez retrouver les traces de vos ancêtres protestants sur les listes d’abjuration de l’année 1685, car tous les « nouveaux convertis » y étaient contraints. On enregistrait sur des registres les noms des enfants qui étaient retirés à leurs parents pour recevoir une éducation catholique, lorsque l’on considérait que la conversion des parents était douteuse. On donnait également des amendes aux personnes qui ne fréquentaient pas assez les offices catholiques et on enregistrait ces amendes sur des registres. Enfin, les biens confisqués aux personnes qui avaient fui la France ont été répertoriés. Pour limiter certaines aberrations, notamment celles qui pénalisaient les enfants des protestants, Louis XVI promulgua l’édit « de tolérance » en 1787. Celui-ci permettait d’enregistrer les actes des réformés sur des registres civils. La situation ne fût complètement réglée qu’en 1792, avec la création de l’état civil, qui écartait toute discrimination vis-à-vis des personnes de religions différentes. Vous pourrez également trouver des documents sur les familles protestantes à la Bibliothèque de la Société de l’histoire du protestantisme français. Vous pouvez également consulter les registres de prisons (archives départementales) et des galères (archives de la Marine) si vous ne trouvez aucune trace d’un ancêtre protestant. C’était en effet le sort réservé à ceux qui étaient pris à fuir la France. |
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Re: généalogie
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Les recherches généalogiques concernant des familles juives sont souvent difficiles à mener. Les nombreuses persécutions qu’a subi cette communauté dans l’histoire ont en effet entraîné la disparition et la destruction de nombreux documents les concernant. | |||||
Dernière mise à jour : avril 2009 | |||||
Les juifs étaient très peu nombreux dans la France de l’Ancien Régime. On ne trouvait des communautés juives que dans certaines régions de France : en Alsace-Lorraine, à Avignon, dans le Comtat Venaissin, à Bordeaux et à Bayonne. Les juifs vivant ailleurs en France étaient des cas isolés et vivaient souvent dans des situations précaires. Les juifs de France étaient moins de 50 000 au début du XIXe siècle. On distingue deux communautés juives distinctes, en fonction de l’origine géographique des familles : les Sépharades et les Ashkénazes. Les Sépharades sont les descendants des juifs expulsés d’Espagne en 1492. Mais ce nom désigne aujourd’hui plus généralement tous les juifs originaires du bassin méditerranéen et d’Orient. Leur langue est le judéo-espagnol ou le judéo-arabe. Les Ashkénazes sont les juifs originaires d’Europe centrale. Ils parlent le yiddish, mélange d’allemand et d’hébreu. Les Ashkénazes se sont principalement installés en France au XIXe siècle, pour fuir les persécutions qu’ils subissaient. La « kétouba » est un acte important, car c’est l’acte de mariage religieux. Celui-ci n’était signé que par l’homme et il visait à protéger la femme en cas de divorce. On le remettait donc à la famille de la mariée. Ces actes contiennent les noms et prénoms des mariés, ceux de leurs pères, le lieu du mariage et les conditions d’un éventuel divorce. Les ketoubot (au pluriel) possédaient de grandes qualités esthétiques, c’est pourquoi ils ont été recherchés et conservés par des collectionneurs. Les communautés juives tenaient des registres pour les grands évènements : naissances, barmitzva (majorité religieuse des garçons à 13 ans), mariages, divorces et décès. Des registres de circoncision étaient également tenus par les rabins. Mais leur lecture est difficile car ils étaient rédigés en hébreu. Ils indiquent la date de la circoncision, ainsi que le nom du jeune garçon et de son père. Certains de ces différents registres ont été conservés dans les familles de ceux qui les tenaient, et beaucoup ont été déposés aux Archives centrales pour l’histoire du peuple juif à Jérusalem. Malheureusement, une grande partie de ces registres a disparu. Certains documents spécifiques à la France peuvent vous donner des informations utiles pour vos recherches généalogiques. Le plus important est le registre qui fut tenu en 1808, en application du décret de Bayonne, qui imposait aux Juifs de choisir un prénom et un nom de famille fixe. Les juifs de France devaient se rendre dans la mairie de leur lieu de résidence afin d’inscrire dans des registres leurs noms et prénoms. Moins important, mais également intéressant, est le registre du dénombrement des juifs d’Alsace en 1784, qui compte 19 000 personnes. Ce document contient les noms et prénoms des membres de chaque famille, ainsi que la fonction du chef de famille. En application d’une ordonnance de 1763, des registres ont été tenus concernant les juifs des villes d’Avignon, Carpentras, Cavaillon et l’Isle-sur-Sorgue. On y enregistrait les naissances, circoncisions, mariages et décès. Ces documents sont conservés aux archives départementales du Vaucluse. Mais des recherches généalogiques sur les familles juives conduisent généralement à porter son attention en dehors de la France. Internet peut donc, dans ces circonstances, s’avérer être un outil particulièrement intéressant. De nombreuses bases de données ont été créées, en particulier aux Etats-Unis et en Israël. Un projet de relevé des cimetières juifs dans le monde est en cours aux Etats-Unis. Il recense déjà un millier de cimetières. Le musée de la Diaspora à Tel-Aviv est également particulièrement intéressant car il abrite un centre de généalogie rassemblant des informations et des généalogies provenant de tous les pays. Vous pouvez y obtenir des copies des documents qui vous intéressent. Sachez par ailleurs qu’un congrès de généalogie juive se tient tous les ans, le plus souvent aux Etats-Unis, et parfois en Europe. Enfin, adhérer au Centre de généalogie juive peut également vous aider dans vos recherches. |
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Re: généalogie
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Il n’y avait pas de musulmans en France sous l’Ancien Régime. Ils n’apparaissent dans l’histoire de France qu’à partir de l’annexion de l’Algérie en 1830. Les pays musulmans n’avaient pas comme en France la tradition de la tenue de registres, car ils avaient plutôt une tradition orale. Mais celle-ci n’a pas toujours permis de faire perdurer la transmission de généalogies familiales, en particulier pour les familles musulmanes qui ont émigré en France. | |||||
Dernière mise à jour : mai 2009 | |||||
L’Algérie Des registres ont commencé à être tenus dès les premières années de la présence française, et ce jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962. C’est dans les grandes villes que les registres ont été créés le plus rapidement. Ceux-ci étaient tenus en double exemplaire, mais ils sont restés sur place après l’indépendance. Une campagne de microfilmage a déjà permis de rendre consultables en France les deux tiers de ces registres. Ceux-ci sont conservés au Service central de l’état civil à Nantes. Mais ces registres ne concernent malheureusement que peu les familles musulmanes d’Algérie puisque l’on ne peut accéder qu’aux registres des années 1855, 1856 et 1858. On est donc souvent contraint de se tourner vers d’autres sources, comme par exemple les dénombrements de la population des années 1906, 1911, 1931 et 1954. Ces documents précisaient l’origine des individus : s’ils étaient Français d’origine, s’ils avaient été naturalisés (sous certaines conditions), s’ils étaient Marocains ou encore étrangers. Avant 1894, seuls les Français figuraient sur les listes électorales. Après cette année, ces listes distinguaient les « Français », c'est-à-dire les Français d’origine et les musulmans ayant acquis la nationalité française, des « musulmans », que l’on a successivement nommés indigènes, musulmans puis Français musulmans. La Tunisie La Tunisie a été sous protectorat français de 1881 à 1956. Des registres ont donc été tenus en trois exemplaires de 1884 à 1956. Ils concernaient l’ensemble de la population, Européens comme musulmans. Si ces registres sont restés sur place après la fin du protectorat français, des microfilms ont néanmoins été réalisés et sont consultables à Nantes, au Service central de l’état civil. Le Maroc Etant aussi sous protectorat français de 1912 à 1956, des registres ont de même été tenus au Maroc, entre 1915 et 1956. Ceux-ci étaient établis en deux exemplaires, dont l’un est également consultable à Nantes, au Service central de l’état civil. |
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Re: généalogie
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Le cas des descendants ayant été abandonnés ou adoptés est particulièrement difficile, car s’il est possible de retrouver la trace de ces personnes dans différents registres, il sera par contre quasiment impossible d’identifier leur ascendance. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Les enfants abandonnés Jusqu’au XVIe siècle, les abandons d’enfants étaient très rares, car ils étaient sévèrement punis par l’Eglise catholique : les parents risquaient d’être condamnés à mort. De même, mettre au monde un enfant hors mariage était considéré comme un pêché mortel, c’est pourquoi les mères d’enfants illégitimes préféraient souvent les tuer dès la naissance. Pour lutter contre ces infanticides, Henri II, par l’édit de 1556, obligea donc les femmes veuves, ou dont le mari était absent, à déclarer leur grossesse dès qu’elles en avaient connaissance. Si une mère ne faisait pas cette déclaration et que l’enfant décédait à la naissance, celle-ci était accusée d’infanticide et risquait la peine de mort. L’Eglise a depuis toujours pris en charge les enfants abandonnés. Ainsi fut créée par saint Vincent de Paul en 1638 l’Oeuvre des enfants trouvés de Paris. Les parents pouvaient y déposer les enfants qu’ils ne pouvaient pas assumer. Au XVIIIe et XIXe siècle, un système de « tours » a été mis en place dans ces établissements, qui permettait de déposer un enfant que l’on souhaitait abandonner, sans que personne ne puisse connaître l’identité des parents. Il s’agissait d’une sorte de tambour pivotant dans lequel on pouvait déposer l’enfant. On sonnait ensuite une cloche qui prévenait une sœur qu’un enfant avait été déposé, sans que celle-ci puisse voir qui étaient les parents. On établissait alors un procès verbal et, à partir de 1793, un acte de naissance . En 1811, Napoléon décida que les enfants abandonnés devaient être pris en charge par l’Etat. Il rendit obligatoire un système de « dépôt secret », grâce aux tours, dans chaque chef-lieu d’arrondissement à Paris, où les abandons étaient particulièrement fréquents. Mais cette protection de l’abandon eu pour conséquence regrettable de multiplier le nombre d’enfants abandonnés, jusqu’à atteindre plus de 130 000 dans toute la France pour la seule année 1883 ! Après 1850, le système des tours a progressivement été supprimé et remplacé par la possibilité d’un « dépôt secret » à l’Assistance Publique. Pour retrouver la trace d’un ancêtre abandonné par ses parents, il faut, pour la période de l’Ancien Régime et jusqu’en 1838, faire des recherches dans les archives des institutions religieuses. L’orphelinat de la Pitié, celui du faubourg Saint-Antoine et l’hospice des Enfants trouvés possèdent des répertoires alphabétiques des enfants qu’ils ont recueilli. Dans les archives de Paris , vous trouverez d’autre part les registres des autres hôpitaux qui ont pu accueillir des enfants trouvés. Les fonds de l’Assistance Publique datant de plus de cent ans y sont répertoriés dans un inventaire. Les dossiers individuels des enfants recueillis par l’Assistance Publique sont de plus en plus détaillés au cours du XIXe siècle. Ils contiennent notamment le procès-verbal de découverte, établi soit par la police, soit par l’hôpital avec la mère. On y trouve également l’extrait d’acte de naissance , le certificat de baptême et l’éventuelle note trouvée avec l’enfant. Y sont également regroupées les pièces concernant la vie de l’enfant jusqu’à sa majorité. Le délai de communication de ces dossiers est fixé à 60 ans, à compter de la majorité de l’enfant. Pour la province, jusqu’au XIXe siècle, on recherchera des informations dans les archives des hôpitaux, ainsi que celles de l’Assistance Publique, qui sont conservées au archives municipales ou départementales . Les enfants adoptés
On distingue deux types d’adoption, en fonction du lien qu’elles conservent entre l’enfant et ses parents naturels. L’adoption simple ne rompt pas le lien avec les parents naturels, mais elle complète simplement l’acte de naissance par la mention d’adoption. On ajoute donc à cet acte le nom de la famille adoptante. On peut ainsi facilement dans ce cas, remonter dans la généalogie biologique de la personne adoptée. L’adoption plénière, en revanche, supprime le lien entre l’enfant et les parents naturels. L’acte de naissance est annulé et on en crée un nouveau avec le nom des parents adoptants, qui sont ainsi reconnus comme parents légitimes. Les recherches généalogiques sont de ce fait compromises, sauf si la famille a souhaité retenir et transmettre l’identité de la famille d’origine. |
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Re: généalogie
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La difficulté d’effectuer des recherches généalogiques sur des familles ayant vécu à Paris tient au fait que l’Hôtel de Ville ait été incendié par les communards le 24 mai 1871. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Au cours de cet incendie ont été détruits les registres d’état civil de 1793 à 1860, ainsi que tous les registres paroissiaux antérieurs à 1793. Cela représente plus de 8 millions d’actes disparus ! Dans les années qui ont suivi, plusieurs campagnes de reconstitution de ces archives ont été effectuées, mais celles-ci n’ont permis de reconstituer que 2 millions d’actes, dont environ 90 % ne concernent que le XIXe siècle. Les archives de Paris Pour vos recherches généalogiques, il faudra donc vous tourner notamment vers les Archives de Paris , où sont conservés ce qui reste de l’état civil ainsi que les fonds ayant été reconstitués. Vous pourrez y trouver : - les registres et leurs tables décennales postérieurs à 1860, qui sont consultables sur microfilms ; - les actes reconstitués, auxquels on accède par des fichiers et dont la richesse des contenus est très variable. Ces actes et fichiers sont microfilmés ; - les registres paroissiaux (baptêmes et mariages) de 1793 à 1860 ; - différents fichiers constitués par des chercheurs après le sinistre, à partir de notes rédigées avant celui-ci. On peut citer par exemple la collection Mayet, qui regroupe les mariages religieux de 1795 à 1862. - d’autres documents, comme par exemple une table regroupant certains mariages parisiens de 1793 à 1860, des sources importantes concernant les enfants abandonnés ou assistés, des recensements de population, des listes électorales, des registres militaires, etc. Notez que vous pourrez trouver à la Bibliothèque nationale le fichier Laborde, qui regroupe 60 000 fiches concernant des artistes et des artisans parisiens.
Le Minutier Central des notaires Celui-ci est conservé aux Archives nationales et regroupe l’intégralité des archives des 122 études parisiennes jusqu’au XIXe siècle. Retenez que les familles étaient particulièrement fidèles à leur notaire. Cela représente plusieurs millions d’actes dans lesquels il n’est pas toujours aisé de se repérer. Pour commencer, vous pouvez donc vous référer aux tables d’enregistrement, en particulier celle des décès. Celles-ci pourront éventuellement vous renseigner sur le notaire auprès duquel avait été établi le testament. Une fois que vous avez trouvé l’étude, et l’acte qui vous intéresse, vous pouvez ensuite remonter d’un acte à l’autre et dépouiller les répertoires chronologiques du notaire. |
Dernière édition par crodan00 le Mer 6 Mai - 5:14, édité 2 fois
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Re: généalogie
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Le calendrier que l’on utilise actuellement est appelé calendrier grégorien. Mais vous pouvez être amené lors de vos recherches à rencontrer des dates issues de calendriers autres que celui-ci, en particulier le calendrier républicain. C’est pourquoi il est utile de pouvoir transposer les dates de ce calendrier en dates de notre calendrier actuel. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le calendrier Julien Jules César introduisit ce calendrier en 46 avant J.-C., en se basant sur les travaux d’un astronome, qui avait étudié la révolution de la Terre autour du Soleil. L’objectif était pour lui d’uniformiser les datations pour les échéances fiscales et les entrées en fonction des magistrats. Mais ce calendrier accumulait un peu plus de 11 minutes de retard chaque année, par rapport à la réalité du soleil. Le retard s’est accumulé avec les siècles et il fût donc remplacé en 1582 par l’actuel calendrier grégorien. Vous risquez peu de rencontrer des dates du calendrier julien, car rares sont les recherches généalogiques qui permettent de remonter aussi loin. Le calendrier grégorien Celui-ci fût introduit dans les pays catholiques en octobre 1582 par le Pape Grégoire XIII. Il se différencie du calendrier Julien, par le nombre d’années bissextiles. L’année conserve ses 365 jours, mais seules les années divisibles par quatre sont bissextiles, sauf les années multiples de cent qui ne sont pas divisibles par quatre cents. Pour rattraper le retard de dix jours accumulé depuis quinze siècles, il fût décidé à Rome que le 4 octobre 1582 serait suivi du 15 octobre. Le changement n’intervint en France qu’en décembre, le 20 décembre 1582 grégorien succédant au 10 décembre 1582 julien. L’application de ce calendrier rencontra des résistances dans les pays non catholiques et certains ont même tardé à l’adopter, comme par exemple la Russie, qui ne l’adopta qu’en 1923. Le calendrier républicain La Révolution entraîna un changement de calendrier en 1793. La Convention institua le calendrier républicain le 24 octobre 1793 et fixa le début de l’année au 22 septembre, qui correspond à l’équinoxe d’automne. La date d’origine du calendrier fût fixée au 22 septembre 1792, date de l’établissement de la République. L’année était composée de douze mois, chacun divisé en trois décades. La semaine de sept jours était donc remplacée par la semaine de 10 jours. On ajoutait à ce découpage cinq jours à la fin de l’année pour célébrer les fêtes républicaines. Les mois ont été renommés par le poète Fabre d’Eglantine, qui évoque dans ces noms les phénomènes naturels et les activités rurales. Les semaines étaient composées de dix jours, qui furent renommés de la manière suivante : primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi. D’autre part, les noms de saints, qui composaient le calendrier grégorien, ont été remplacés par des noms de plantes, d’outils ou d’animaux. Ce calendrier a été utilisé pendant seize ans et a été remplacé par le calendrier grégorien le 1e janvier 1806. Pour pourvoir transcrire des dates du calendrier républicain en date du calendrier grégorien, vous aurez besoin d’une table de concordance . Il est conseillé d'en avoir toujours une avec vous lors de vos recherches généalogiques, et de transcrire systématiquement les dates du calendrier républicain en dates du calendrier grégorien.
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Re: généalogie
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Tant, pour les informations et l'entraide que vous pouvez y trouver, que pour la source de motivation qu'elles représentent, les associations de généalogie sont un allié important pour mener à bien des recherches généalogiques. | |||||
Dernière mise à jour : mars 2007 | |||||
Qui sont-elles ? Devenir membre d’une association de généalogie ne peut que vous aider dans vos recherches généalogiques, surtout si vous êtes débutant. Ces associations sont des lieux d’entraide et des sources d’information essentiels, qui vous aideront à la fois à aller plus vite, grâce aux conseils de membres plus expérimentés, et à garder votre motivation lorsque vous serez face à des situations compliquées. Mais attention, ces structures ne sont pas des « bureaux des renseignements », ce qui implique que vous devrez à votre tour être disponible pour aider les autres chaque fois que vous en aurez la possibilité. Le nombre d’associations de généalogie ne cesse de croître depuis plusieurs décennies, ainsi que le nombre de leurs membres. On compte ainsi aujourd’hui plus de 400 associations de généalogie en France ! Il existe différents types d’associations de généalogie, regroupées en fonction de points communs entre les généalogistes, ou entre les familles sur lesquelles on effectue des recherches. Les plus nombreuses sont les associations géographiques, qui permettent de rassembler des généalogistes qui habitent une même région ou localité. Ces associations permettent également de rassembler des renseignements sur des familles ayant vécu dans la même zone géographique. Il existe d’autre part des associations culturelles, qui rassemblent des personnes effectuant des recherches sur des familles de même nationalité ou religion, par exemple. Certaines personnes qui ont une activité professionnelle dans un secteur commun, comme par exemple la R.A.T.P., se regroupent en association pour échanger leurs expériences et leurs informations. Vous pourrez trouver les coordonnées de ces associations sur le site de la Fédération française de généalogie. A quoi servent-elle ? Les réunions des associations se font le plus souvent de manière informelle et la plupart d’entre elles ne possèdent pas de local attitré à ces réunions. Chacun vient avec ses questions et celles-ci font l’objet de discussions, pour savoir comment résoudre au mieux le problème évoqué. Les associations plus importantes dispensent pour leur part des formations spécialement destinées aux généalogistes débutants. Beaucoup d’entre elles éditent par ailleurs un bulletin comprenant entre autre des questions-réponses, ce qui peut vous être utile si vous effectuez des recherches sur une région éloignée de chez vous et que vous ne pouvez pas assister aux réunions de l’association de cette région. Les services rendus par les associations sont multiples. Tout d’abord, elles donnent des conseils et parfois même des formations, comme nous l’avons déjà dit plus haut. Mais une de leurs fonctions principales est de promouvoir l’entraide entre généalogistes, qui est une condition essentielle pour mener à bien des recherches généalogiques, tant au niveau des conseils que de l’échange d’informations généalogiques. Elles mettent également souvent à disposition une bibliothèque spécialisée, qui permet aux membres des associations de consulter des livres souvent rares et coûteux, auxquels ils ne pourraient pas avoir accès autrement. Une autre activité primordiale des associations de généalogie est le dépouillement systématique des registres et la constitution de bases de données, qui rassemblent l’ensemble des actes dépouillés et facilitent leur recherche. Ces activités d’intérêt général sont utiles à double titre : elles permettent à la fois de mettre ces documents à la disposition du plus grand nombre et de préserver les documents originaux. En effet, les différents registres souffrent des multiples manipulations dont ils font l’objet, qui sont source de nombreuses dégradations. C’est pourquoi les associations sont encouragées par les différents services d’archives pour effectuer ces dépouillements. A quelle association adhérer ? Maintenant que vous êtes convaincu de l’utilité d’adhérer à une association, reste à savoir laquelle choisir. Il est peut être préférable pour les généalogistes débutants de commencer par adhérer à une seule association, la plus près de chez vous pour pouvoir assister aux réunions, le temps de se former aux techniques de recherches généalogiques. Une fois que vous êtes plus à l’aise dans vos recherches, vous pouvez adhérer à plusieurs associations, notamment des associations dont la localisation géographique correspond au lieu de résidence de vos ancêtres. En effet, même si vous ne pouvez pas assister aux réunions en raison de l’éloignement géographique, cela vous permet néanmoins de recevoir le bulletin de l’association en question, qui peut vous être très utile pour vos recherches. La plupart de ces associations sont affiliées à la Fédération Française de Généalogie, et beaucoup d’entre elles se regroupent également au sein d’unions régionales. Tous les deux ans, un congrès national est organisé par l’une de ces associations qui se porte volontaire. Celle-ci est assistée par la Fédération Française de Généalogie pour l’organisation de cet évènement. Vous pouvez trouver les dates et le lieu de cet évènement sur le site de la fédération. Pour trouver la localisation et les coordonnées des associations de généalogie de la zone géographique qui vous intéresse, vous pouvez consulter le site de la Fédération Française de Généalogie, qui répertorie les associations par région. Si vous recherchez une association de généalogie étrangère, vous pouvez consulter le site de la Confédération Internationale de Généalogie. Retenez d’autre part que la Fédération Française de Généalogie n’est pas un lieu de recherche. C’est un organisme qui permet de fédérer les différentes associations, de définir des normes et d’harmoniser le travail des différentes structures. C’est également l’interlocuteur des services d’archives pour améliorer les conditions de recherche des membres des associations. Elle est d’autre part elle-même membre de la Confédération Internationale de Généalogie et d’Héraldique, qui organise également un congrès tous les deux ans. |
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Re: généalogie
Les liens de parenté Fiche pratique |
Lien entre les enfants | Appellation du garçon | Appellation de la fille |
Père et mère communs | Frère germain | Sœur germaine |
Père commun | Frère consanguin | Sœur consanguine |
Mère commune | Frère utérin | Sœur utérine |
Autres liens de parenté :
Lien de parenté | Définition |
Oncles et tantes | Frères et sœurs du père et de la mère |
Grands-oncles et Grandes-tantes | Frères et soeurs des grands-parents |
Arrière-grands-oncles et arrière-grands-tantes | Frères et soeurs des arrière-grands-parents |
Oncles et tantes à la mode de Bretagne | Cousins germains des parents |
Neveux et nièces | Enfants des frères et sœurs |
Petits-neveux et petites-nièces | Petits-enfants des frères et sœurs |
Neveux et nièces à la mode de Bretagne | Enfants des cousins germains |
Cousins germains | Enfants des oncles ou tantes |
Cousins issus de germain | Enfants de cousins germains |
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Re: généalogie
Les séries des archives départementales Fiche pratique |
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Archives anciennes (antérieures à 1790) :
Séries Types de documents archivés
Série A Actes du pouvoir souverain et Domaine public
Série B Cours et juridictions
Série C Administrations provinciales
Série D Instruction publique, sciences et arts
Série E Féodalité, familles, notaires, Etat-civil
Série F Fonds divers liés aux archives civiles
Série G Clergé séculier
Série H Clergé régulier
Série I Fonds divers se rattachant aux archives ecclésiastiques
Archives modernes (1790-1940) :
Types de documents archivés
Série K Lois, ordonnances, arrêtés
Série L Administrations de département, district et canton
Série M Administration générale et économie
Série N Administration et comptabilité départementales
Série O Administration et comptabilité communales
Série P Finances de l'État, cadastres, douanes, postes
Série Q Domaines, Enregistrement, Hypothèques
Série R Affaires militaires
Série S Travaux publics et Transports
Série T Enseignements et affaires culturelles
Série U Justice
Série V Cultes
Série X Assistance et prévoyance sociale
Série Y Établissements pénitentiaires
Série Z Sous-préfectures
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Re: généalogie
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Re: généalogie
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