proverbe
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Giono, Jean (1895-1970)
écrivain français, dont les romans ont pour cadre la Provence. Jean Giono naquit le 30 mars 1895 à Manosque, en Provence. D'origine modeste, il ne put poursuivre ses études que jusqu'à la classe de seconde. Embauché ensuite comme coursier dans une banque, il compléta en autodidacte sa formation initiale, lisant Homère, Virgile, Dante, Cervantès, Shakespeare, Baudelaire, Stendhal et Flaubert. En 1915, il fut mobilisé et participa, à son corps défendant, à un conflit dont il raconta l'horreur et l'absurdité dans le Grand Troupeau, roman publié en 1931. C'est après la guerre que Giono commença à écrire. Son premier roman, Naissance de l'Odyssée, était profondément inspiré par l'Antiquité. Mais c'est en célébrant le pays de sa naissance que Giono atteignit soudainement au succès et à la notoriété, avec les trois romans de la trilogie de Pan : Colline (1929), Un de Baumugnes (1929) et Regain (1930). Dès lors, il abandonna son emploi à la banque pour se consacrer pleinement à l'élaboration de son œuvre : le Grand Troupeau (1931), d'abord, où les visions hallucinées de la violence destructrice alternent avec un hymne à la nature et à la vie, puis Jean le Bleu (1932), Solitude de la pitié (1932), le Chant du monde (1934) et Que ma joie demeure (1935), qui sont autant d'incantations panthéistes à la nature provençale. Le succès littéraire de Giono lui conféra une grande autorité sur le plan littéraire, surtout auprès de ceux qui étaient séduits par ses hymnes à la vie simple et naturelle : c'est ainsi que se forma presque spontanément autour de lui le "mouvement du Contadour", mouvement pacifiste condamnant la civilisation moderne. C'est d'ailleurs à cause de son engagement pacifiste que Giono fut arrêté en septembre 1939, dès la déclaration de guerre. Ainsi dispensé de combattre, il fut de nouveau emprisonné à la Libération pour collaboration. Cette injustice absurde le laissa amer et renforça sa méfiance envers la nature humaine, qui se faisait déjà jour dans les romans généreux de sa première période. À partir de 1948, il publia quatre romans d'un cycle qui devait à l'origine être plus important, le "cycle du Hussard" : Mort d'un personnage (1948), le Hussard sur le toit (1951), le Bonheur fou (1957) et Angelo (1958). Ces récits mettent en scène le personnage stendhalien d'Angelo, hussard piémontais et exilé politique dans les années 1830. Parallèlement, Giono fit paraître des récits plus courts, Un roi sans divertissement (1947), les Grands Chemins (1951), le Moulin de Pologne (1952) ainsi que Ennemonde (1968) et l'Iris de Suze (1970), qui sont ses deux derniers écrits. Jean Giono est mort à Manosque le 9 octobre 1970.
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Celui qui prie pour empêcher la mort est aussi fou que celui qui prierait pour faire lever le soleil par l'ouest, sous prétexte qu'il n'aime pas la lumière matinale.
Est-ce que je me trompe ... si je me crois plus grand quand j'agis seul?
Homme plus libre que la liberté des fumées, si seulement tu comprenais ta grande liberté.
Il n'y a pas de Provence. Qui l'aime aime le monde ou n'aime rien.
Il n'y a pas un millimètre du monde qui ne soit savoureux.
Il y a dans la sensualité une sorte d'allégresse cosmique.
Je crois que ce qui importe c'est d'être un joyeux pessimiste.
L'amour c'est toujours emporter quelqu'un sur un cheval.
L'homme, on a dit qu'il était fait de cellules et de sang. Mais en réalité, il est comme un feuillage. Il faut que le vent passe pour que ça chante.
La jeunesse, c'est la passion pour l'inutile.
La joie panique, il est impossible de la garder pour soi-même; celui qui l’a, s’il ne la partage ne fait que la toucher et la perdre.
La mort attrape d'abord ceux qui courent.
La première vertu révolutionnaire, c'est l'art de faire foutre les autres au garde-à-vous.
La richesse de l'homme est dans son coeur. C'est dans son coeur qu'il est le roi du monde. Vivre n'exige pas la possession de tant de choses.
Laisse-toi vivre dans la vie sans penser que tu joues de la flûte, et alors tu joueras.
Le bien-être ne sert qu'à désirer plus; et dans cette idée il n'y a pas de limite.
Le poète doit être un professeur d'espérance.
Les hommes sont les êtres les plus faibles du monde parce qu'ils sont intelligents. L'intelligence est exactement l'art de perdre de vue.
Les joies du monde sont notre seule nourriture. La dernière petite goutte nous fait encore vivre.
Les jours sont des fruits et notre rôle est de les manger.
Les sentiers battus n'offrent guère de richesse; les autres en sont pleins.
Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l'univers de son manteau sacré.
Méfiez-vous de la vérité, dit ce procureur (paraît-il), elle est vraie pour tout le monde.
Nous n'avons pas de futur. Pour tout le monde le futur parfait c'est la mort. Notre seul bien c'est le présent, la minute même; celle qui suit n'est déjà plus à nous.
On nous veut avec les stigmates des grandes écoles, je le veux avec les stigmates de la vie. Savoir s'il est agrégé en soleil. S'il a ses grades en désespoir.
Perdre est une sensation définitive; elle n'a que faire du temps. Quand on a perdu quelqu'un, on a beau le retrouver, on sait désormais qu'on peut le perdre.
Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité!
Est-ce que je me trompe ... si je me crois plus grand quand j'agis seul?
Homme plus libre que la liberté des fumées, si seulement tu comprenais ta grande liberté.
Il n'y a pas de Provence. Qui l'aime aime le monde ou n'aime rien.
Il n'y a pas un millimètre du monde qui ne soit savoureux.
Il y a dans la sensualité une sorte d'allégresse cosmique.
Je crois que ce qui importe c'est d'être un joyeux pessimiste.
L'amour c'est toujours emporter quelqu'un sur un cheval.
L'homme, on a dit qu'il était fait de cellules et de sang. Mais en réalité, il est comme un feuillage. Il faut que le vent passe pour que ça chante.
La jeunesse, c'est la passion pour l'inutile.
La joie panique, il est impossible de la garder pour soi-même; celui qui l’a, s’il ne la partage ne fait que la toucher et la perdre.
La mort attrape d'abord ceux qui courent.
La première vertu révolutionnaire, c'est l'art de faire foutre les autres au garde-à-vous.
La richesse de l'homme est dans son coeur. C'est dans son coeur qu'il est le roi du monde. Vivre n'exige pas la possession de tant de choses.
Laisse-toi vivre dans la vie sans penser que tu joues de la flûte, et alors tu joueras.
Le bien-être ne sert qu'à désirer plus; et dans cette idée il n'y a pas de limite.
Le poète doit être un professeur d'espérance.
Les hommes sont les êtres les plus faibles du monde parce qu'ils sont intelligents. L'intelligence est exactement l'art de perdre de vue.
Les joies du monde sont notre seule nourriture. La dernière petite goutte nous fait encore vivre.
Les jours sont des fruits et notre rôle est de les manger.
Les sentiers battus n'offrent guère de richesse; les autres en sont pleins.
Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l'univers de son manteau sacré.
Méfiez-vous de la vérité, dit ce procureur (paraît-il), elle est vraie pour tout le monde.
Nous n'avons pas de futur. Pour tout le monde le futur parfait c'est la mort. Notre seul bien c'est le présent, la minute même; celle qui suit n'est déjà plus à nous.
On nous veut avec les stigmates des grandes écoles, je le veux avec les stigmates de la vie. Savoir s'il est agrégé en soleil. S'il a ses grades en désespoir.
Perdre est une sensation définitive; elle n'a que faire du temps. Quand on a perdu quelqu'un, on a beau le retrouver, on sait désormais qu'on peut le perdre.
Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité!
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