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Message par crodan00 Mer 1 Déc - 13:25

Bernie et Étincelle


Contes de noel  Tn2d1710

Le soir, lorsque les enfants sont couchés et que la nuit a volé les couleurs dans toute la maison, vient pour les jouets l'heure d'un repos bien mérité.
Finies les guéguerres sur la moquette du salon, les rase-mottes d'avion au-dessus des plantes vertes... Les poupées ferment leurs petits yeux de porcelaine, les dînettes cessent de tintinnabuler, et les petites autos rentrent au garage, sous les franges du canapé. Puis tout le monde sombre dans un profond sommeil.

Mais ce soir, dans la chambre de Kelly et Valentine, bien sagement assis sur une étagère, deux petits jouets ne trouvent pas le sommeil. Deux petits pantins de tissu et de peluche, qui ont le cœur gros ; de ne pas avoir été regardés de la journée, de ne plus plaire et d'être abandonnes, là, depuis des jours et des jours.

Les jouets sont comme ça : ils sont nés pour jouer, ils aiment rire, ils aiment que les enfants les aiment. Quelle tristesse pour eux de se sentir abandonnés !

Eh oui ! Bernie et Étincelle ont le cœur gros ce soir. Il y a trop longtemps qu'ils s'ennuient sur cette étagère, figés dans l'oubli et la poussière.

Bernie ? C'est l'ours en peluche, un bel ours brun, comme ceux de la forêt, avec de beaux yeux ronds et noirs comme du charbon, un gros nœud rouge autour du cou. Avant c'était le roi des jouets, aujourd'hui c'est tout juste s'il ne sert pas de ballon de foot ou de chiffon pour essuyer le tableau.

Étincelle est un petit pantin de tissu, joyeux et turbulent. Dans son bel habit bleu électrique, il brille comme une étincelle. Il a, bien dessiné au coin des lèvres, son éternel sourire de charme, mais le cœur n'y est plus, son habit est passé, et il a le regard triste des jouets abandonnés. Tous deux sont là, blottis l'un contre l'autre, et pensent la même chose : "Il y a tellement de jouets, et il y a tellement de jouets maltraités, ce n'est pas juste qu'il y ait tant de malheureux !"

Alors, un beau soir de pleine lune, Bernie et Étincelle ont décidé de changer leur destin.
Ils sont descendus de leur étagère ; à pas de velours, ils ont traversé la chambre endormie, puis, sans un bruit, se sont glissés par la fenêtre dans le jardin enneigé, pour s'enfoncer dans la nuit froide, ne laissant derrière eux que les traces menues de deux petites peluches fuyant une maison qui ne les aime plus.
Au contact de cet air de liberté, Bernie retrouva les instincts sauvages de ses ancêtres. Et nos petits amis pénétrèrent les bois noirs qui bordaient le village.

La liberté se paya cher ; les premiers jours furent terribles. Transis et fatigués, les deux compères traversèrent des forêts immenses au péril de leur vie.

La nuit, Bernie, avec son épaisse fourrure, protégeait Étincelle du froid, et lorsqu'ils trouvaient du bois sec, Étincelle, qui portait bien son nom, allumait un petit feu.

Il en fut ainsi longtemps. Jusqu'au soir où, alors qu'ils n'en pouvaient plus de fatigue, ils se trouvèrent nez-à-nez avec une pauvre maisonnette, croulant sous un épais chapeau de neige.

Curieux, ils s'approchèrent. Par la fenêtre où filtrait une chaude lueur, ils virent un vieil homme. Qu'il avait l'air vieux avec sa grande barbe blanche, ses longs cheveux bouclés, son habit rouge et ses grandes bottes ! Il était assis devant sa cheminée, l'air bien triste, et de grosses larmes coulaient sur ses vieilles joues.

Comme il avait l'air gentil et bien malheureux, Bernie et son copain s'approchèrent.
- Pourquoi pleures-tu, grand-père ? Pourquoi es-tu si malheureux ?
- Vois-tu petit, répondit le vieux d'une voix chaude, je suis le père Noël des enfants pauvres. Noël n'est plus très loin, et tous attendent que je remplisse leurs souliers. Mais je suis moi-même si pauvre, que je n'ai plus de jouets à leur donner ; je suis un père Noël sans jouets pour ses petits, voilà pourquoi je suis triste.

Bernie devint songeur. "Pauvres gosses", pensa-t-il. Mais il eut soudain une idée géniale qu'il soumit illico au père Noël.
- Formidables, vous êtes formidables !

Le père Noël sautait de joie, dansait, chantait...
- Vite, au traîneau, Noël est dans deux jours, il n'y a pas une minute à perdre, je veux être à l'heure pour ce qui sera le plus beau Noël de mes petits chéris.

Comme une comète, dans un nuage d'étoiles, le beau traîneau rouge et or du père Noël fendit la nuit en direction du village.
Ce qui se passa ensuite n'arrive que dans les contes...

Maison après maison, Bernie et Étincelle invitèrent tous les jouets abandonnés à les suivre. Et l'on vit bientôt, venant de toutes parts, des tas et des tas de jouets escalader le traîneau. Peluches, soldats de plomb, poupées et camions de bois...

Le père Noël fut submergé, et c'est à peine si les rennes purent s'envoler à nouveau avec leur précieuse cargaison.

De retour chez le père Noël, sans perdre une seconde, tout le monde se mit au travail. On sortit colle, peinture, ciseaux, marteaux... Tous se mirent au boulot. L'atelier du père Noël bourdonnait comme une ruche ; on peignait un soldat par-ci, on réparait un avion par-là, ici on habillait une poupée... Les valides aidaient les estropiés et tous ces petits jouets étaient ravis de s'entraider pour retrouver un air de neuf.

Quand Noël arriva, le père Noël avait une hotte pleine jusqu'au ciel de jouets, tous plus beaux les uns que les autres, de quoi faire pâlir d'envie le plus riche des pères Noël.

La fête fut merveilleuse pour tous les enfants pauvres. Debout sur les toits, notre vieux père Noël entendait monter par les cheminées les cris de joie des enfants, ivres de bonheur. Ils étaient heureux et riaient, et les jouets étaient heureux et riaient aussi.

Fatigué mais ravi, le père Noël, à la fin de la nuit rentra chez lui. Mission accomplie ! Mais de nouveau seul, il eut soudain un gros coup de cafard.
- Personne ne fait jamais de cadeau au père Noël, se dit-il, et c'est bien triste, me voilà de nouveau seul jusqu'à l'année prochaine.

À peine avait-il fini sa phrase que nos deux héros apparurent dans la pièce. Et Étincelle annonça :
- Ne sois pas triste père Noël, Bernie et moi sommes décidés à rester avec toi. Et chaque année, nous irons dire aux jouets que l'on abandonne de venir nous rejoindre pour faire le bonheur des petits enfants pauvres.

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Message par crodan00 Jeu 2 Déc - 5:56

Dans la chambre de Sophie


Contes de noel  Noel10

un grand sapin se dresse au milieu de la chambre de Sophie. La petite fille dort dans son lit. C'est la nuit de Noël . Le clair de lune brille entre les lames des volets. le lendemain matin Sophie regarde si le Père Noël est passé chez elle . Le père noël lui a apporté un vrai chien, une calèche, un ordinateur, un journal électrique top secret.

Le soir elle dit:
- Maman, je voudrais que ce soit Noël ! Elle dort paisiblement, mais du ciel le Père Noël a envie de lui offrir encore des cadeaux.
- Je dois partir même si j'ai envie de lui donner des cadeaux, pense-t-il.
Elle saute de joie.

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Message par crodan00 Jeu 2 Déc - 6:01

Il était une fois le Père Noel


Contes de noel  Ourspe10
Il était une fois un Père Noël qui vivait au Pôle Nord.

C’était Noël, alors ses lutins faisaient des milliers de cadeaux pour tous les enfants.

Le soir, le Père Noël voulut distribuer un cadeau à Elise, mais il ne savait pas où elle habitait. Alors le Père Noël alla vers les ours pôlaires qui lui dirent :

« Voilà... Pour aller chez Elise, il faut prendre l’autoroute de Lyon... ».

Alors le Père Noël y alla. Il suivit toutes les instructions des ours. Et c’est comme ça que cette nuit il trouva la maison d’Elise.


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Message par crodan00 Ven 3 Déc - 7:44

L'ours de Maelle


Contes de noel  Bp719f10

Dans l’atelier du Père Noël, trois lutins travaillent sans relâche :

Basile, le lutinours, s’occupe des animaux en peluche.
Boris, le lutibroum, fabrique les jouets qui roulent et qui volent.
Barnabé, le lutidée, invente les nouveaux jeux.

Dès que le Père Noël reçoit une lettre, il s’adresse à l’un de ses lutins pour trouver le cadeau souhaité.
Et justement, aujourd’hui, le Père Noël est un peu embarrassé.
Voyons ça, la petite Maëlle m’écrit :

Chère Père Noël,
Je voudrais un ours, s’il te plait, un ours tout doux qui connaît plein d’histoires et qui les raconte, quand on a peur dans le noir. Et puis surtout, un ours qui sait écouter et garder les secrets !
Maëlle

Le Père Noël se rend chez Basile, le lutinours. Le chapeau pointu du lutin dépasse à peine d’une montagne de peluches.
Voyons, Basile, un ours tout doux, est-ce que nous avons ça ?
Certainement, Père Noël, nos ours sont des spécialistes du câlin !
Très bien, mais Maëlle aimerait un ours qui parle et raconte des histoires …
Basile approuve de la tête :
C’est une très bonne idée, j’y penserai pour l’année prochaine ! Mais je suis désolé, ceux-là ne parlent pas.

Le Père Noël va trouver Boris, le lutibroum. Cette année, il a fabriqué toutes sortes de robots bavards.
Il vous faut un ours qui raconte des histoires ?
Tout de suite, Père Noël !
Et il apporte un ours-robot en métal. Le Père Noël appuie sur la télécommande et une drôle de voix dit :

IL ETAIT … UNE … FOIS … FOIS… FOIS … FOIS … FOIS … FOIS …

Boris secoue le robot : Attendez, Père Noël, je crois que le mécanisme est bloqué !
Le Père Noël est bien embêté :
Maëlle m’a demandé un ours tout doux qui raconte des histoires quand on a peur dans le noir. Cette machine-là ne rassurera jamais personne !

Le Père Noël n’a plus le choix.
Il ne reste que Barnabé, le lutidée, pour l’aider.
Sais-tu, Barnabé, où je pourrais trouver un ours qui raconte des histoires et qui sait garder les secrets ?
Barnabé n’est jamais en panne d’idées.
Oui, certainement, Père Noël. Sur la banquise, non loin d’ici, vit un vieil ours blanc, Il doit connaître bien des histoires et il est si solitaire qu’il ne racontera rien à personne !
Le Père Noël hausse les épaules.
Tu n’y penses pas, Barnabé ! Un ours polaire n’est pas un jouet !

Finalement, le Père Noël commence sa tournée sans avoir trouvé le cadeau de Maëlle.
Sur son traîneau, il traverse le ciel où la Grande Ourse, la maman des étoiles, brille doucement.
Le Père Noël murmure dans sa barbe :

Grande Ourse du ciel, toi qui vois tout de là-haut, aide-moi à trouver un ours pour Maëlle.

Juste à ce moment-là, une étoile filante s’envole et va se poser quelque part sur la Terre.
Intrigué, le Père Noël la suit.

QUELLE SURPRISE !

Ça alors « Une poubelle ! Une poubelle qui déborde de jouets cassés !
Et tout au-dessus, un vieil ours tout doux regarde le Père Noël d’un air triste.

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Message par crodan00 Sam 4 Déc - 7:02

La barbe du père Noël


Contes de noel  Dyn00710

Père Noël ! s'écria le chef des lutins en ouvrant la porte de la chambre où dormait le vieux bonhomme. Réveillez-vous, nous sommes au mois de décembre. Il faut songer à vous préparer...
- Quoi ? Déjà ! fit le père Noël en bâillant...
- Levez-vous, reprit le lutin, sinon vous ne serez pas prêt à temps pour faire la tournée des cheminées. Pensez, il faut nettoyer votre grand manteau, cirer vos bottes, rassembler vos rennes, ouvrir les lettres de tous les enfants qui vous ont écrit, emballer les cadeaux, charger votre traîneau...
- Oh là là ! dit le père Noël en quittant péniblement son lit.
Quel travail ! Il faisait si bon sous les couvertures...
- Courage, père Noël, je vous ai apporté du café bien chaud...
Le père Noël but rapidement son café, puis se dirigea vers l'armoire dans laquelle étaient rangées ses affaires. Il en sortit un manteau tout chiffonné et des bottes pleines de poussière, qu'il tendit au lutin.
- Veille à ce que ma tenue soit impeccable. Pendant ce temps, je vais à la recherche de mes rennes et lire mon courrier...

Durant des jours et des jours, une grande activité régna alors dans le ciel.
La nuit de Noël, le chef des lutins retourna voir le père Noël. Il aida celui-ci à endosser son manteau, à enfiler ses bottes, puis reculant de quelques pas, il lui dit :
- Tournez-vous... Pas mal, pas mal ! ajouta-t-il en s'agenouillant pour arranger un pli du manteau, avant de grimper sur une chaise pour dissimuler une mèche de cheveux qui dépassait du bonnet du père Noël... Tout me semble parfait... Il n'y a que votre barbe qui, cette année encore, me semble bien trop longue...
- Tu crois ? interrogea le père Noël en jetant un coup d'œil dans son miroir...
- Oui, si longue même que vous risquez de tomber en marchant dessus. Ça doit faire des mois et des mois que vous ne vous êtes pas rasé... Ce n'est pas très sérieux. Ça ne fait pas très soigné. Ne bougez pas...

Il revint quelques minutes plus tard avec une grande paire de ciseaux, installa le père Noël sur un fauteuil de nuages, et commença à couper très délicatement sa barbe...
Des millions de petits poils blancs s'envolèrent aussitôt dans le ciel, sous les yeux amusés des lutins qui s'étaient rassemblés pour assister au spectacle.

Sur la terre, au même instant, un petit garçon qui n'arrivait pas à s'endormir, écarta les rideaux de sa chambre.
Soudain, il aperçut, émerveillé, les premiers flocons voltiger dans la nuit et recouvrir peu à peu la campagne...
Un sourire apparut sur ses lèvres. Il se précipita pour réveiller sa sœur.
- Lucie viens voir, c'est magnifique : il neige ! Là-haut on est sans doute en train de couper la barbe du père Noël... Chouette, ça signifie qu'il va venir bientôt. Recouchons-nous pour l'attendre...

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Message par crodan00 Lun 6 Déc - 5:00

La fabuleuse histoire de Compote et Brioche


Contes de noel  Lutins11


Dans la forêt de Sharoine, Compote et Brioche se promenaient. Compote a trois ans et son amie Brioche 5 ans. Elles rencontrèrent, devinez qui ? Le Père Noël. Il les invita chez lui pour boire un chocolat chaud.
Avec les lutins, les petites filles préparèrent les cadeaux de Noël pour tous les enfants de la Terre. Elle travaillèrent beaucoup, sans connaître les cadeaux qu'elles auraient pour Noël. Les petites filles étaient tristes. Elles pensaient que le Père Noël les avait oubliées !

Elles lui demandèrent :
- Où sont nos cadeaux ?
Il leur répondit :
- Oh, mon dieu ! je vous ai oubliées !!

Compote et Brioche rentrèrent chez elles le coeur gros et s'endormirent. Le lendemain, jour de Noël, les petites filles se réveillèrent et trouvèrent dans leurs chambres, deux gros paquets avec une lettre. C'était le père Noël qui leur avait amené de nombreux cadeaux...

Les petites filles retrouvèrent le sourire et firent le serment de toujours être sages à l'avenir.
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Message par crodan00 Lun 6 Déc - 5:12

La fureur du Père Noël


Contes de noel  St-nic10

Il était une fois un père Noël très très gentil, qui décida un 20 décembre de livrer ses cadeaux aux enfants qui le méritaient et qui habitaient pas trop loin de chez lui.

Mais il avait oublié que sa caméra était en panne. Il l'emmena donc chez un réparateur qui n'eut besoin que de quatre ou cinq minutes pour la remettre en état. Le père Noël rentra à la maison et visionna le film deux fois de suite.

Malheureusement, il découvrit que les enfants qu'il avait filmés était tous méchants. Dégoûté, il décida de se mettre en grève. Puis finalement, il prit la décision de leur laisser une chance: Sans les avertir il leur laissa les cinq jours suivants pour se rattraper.

Que se passa-t-il ? Et bien ils ne changèrent pas de comportement et le Père Noël les priva de cadeaux ! Consternés, les enfants décidèrent de réagir. Ils se mirent à stocker des tomates et des bananes dans leurs frigidaires pendant toute l'année suivante, et le jour X, ils bombardèrent le père Noël avec les fruits qui avaient bien pourris entre-temps.

Hors de lui, le père Noël, décida de rendre son tablier. Qu'est-il devenu? Et bien finalement, il se trouva une nouvelle vocation : Celle du père Fouettard qui lui convenait beaucoup mieux.

Il avait enfin trouvé sa voie !

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Message par crodan00 Mar 7 Déc - 5:51

La fusée de Noël


Contes de noel  Idee-c10

Cette année-là, le Père-Noël chercha en vain son traîneau. Une furieuse tempête venait de l'emporter. Le bonhomme rouge dut donc faire du stop. C'est ainsi qu'il monta à bord de la fusée de Patatic et Patatac qui se dirigeaient vers leur planète.

"Tu viens avec nous sur Patate, bonhomme rouge ?"
"J'aimerais mieux que vous m'aidiez à chercher mon traîneau".
"D'accord. Mais c'est toi qui prend les commandes de la fusée".
"C'est parti ..."

Patatic et Patatac aperçurent rapidement un traîneau.

"Ca y est. Le voilà ton traîneau".
"Non, c'est celui de mon frère. Celui qui livre la planète Banane".

Patatic et Patatac découvrirent ensuite un second traîneau.

"Eh! Celui-là il est encore plus beau. Regarde".
"Encore raté ! Celui-là appartient à mon autre frère. Il descend tous les ans sur la planète Lunette".
"Et là-bas, il y en a encore un autre".
"C'est celui de mon cousin qui livre sur Barbapapa".

Patatic et Patatac en eurent vite assez de chercher ce fichu traîneau.

"Ca y est. Il est là mon traîneau. C'est le plus beau de tous !"
"Mais, c'est un traîneau en forme de tête !"
"Et oui, je livre sur la planète Chapeaubreton. Enfin, je vais pouvoir reprendre mes livraisons".

Le lendemain, tous les enfants de la planète Chapeaubreton eurent la surprise de voir leurs cadeaux recouverts de poussières planétaires inconnues. Et pour se souvenir de cette grande aventure avec Patatic et Patatac, le Père-Noël décida de parsemer son habit rouge d'éclats de planètes. Ils y sont toujours ...


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Message par crodan00 Mer 8 Déc - 8:32

La halte du père Noel


Contes de noel  Pere-n10

Pour un Québécois, il faut que Noël soit blanc ! C'est-à-dire que, le 25 décembre, il faut que la neige ait déjà recouvert villes et campagnes sinon ce n'est pas un vrai Noël. Il va sans dire que les sapins, les guirlandes, les lumières sont omniprésents durant la période des fêtes. Il n'y a pas si longtemps, Noël était surtout une célébration religieuse et l'on festoyait en famille après la messe de minuit. Aujourd'hui le petit Jésus de la crèche n'en mène pas large. Le Père Noël occupe beaucoup de place dans l'imagerie, sa silhouette se retrouve partout et la folie de la consommation a gagné toute l'Amérique.

Mais on s'arrête parfois pour rêver, comme ce Père Noël qui fait une halte méritée dans la forêt québécoise.

Il fait nuit à Plumebois. Tous les animaux sont éveillés. Qui a envie de dormir la nuit de Noël ? Surtout à Plumebois où tous les habitants savent très bien qu'après minuit le Père Noël s'arrêtera chez eux.

Comment ? Tu ne le sais pas ? Bien sûr que non, j'oubliais. Puisque c'est un secret. Seuls les habitants de Plumebois le savent. Au village, à Plumetis, personne ne le sait.

Tous les ans, après sa tournée, le Père Noël vient se reposer à Plumebois.

Cette nuit, le ciel est clair et tout semé d'étoiles. La neige est fraîchement tombée de ce matin. Dans le chêne, on fait des paris.

- Je parie six noisettes que je le verrai le premier, dit l'écureuil roux.

- Et moi, je parie deux vers que je l'entendrai le premier, dit la mésange.

- Urk, merci pour tes vers, reprend l'écureuil dégoûté.

- Ne faites pas tant de bruit, espèces de bavards, leur dit la chouette.


« Que c'est long d'attendre ! » pensent les lièvres.

Les lièvres pourtant ne savent pas très bien ce qu'ils attendent. L'an dernier, à la même date, ils n'étaient même pas nés.

- Soyez patients, leur dit leur maman.

Les perdrix sautillent, courent, s'agitent.

Que c'est long, que c'est long !

Pendant ce temps, à l'orée du bois, le cerf fait le guet.

Le coucou, perché sur la tête du cerf, transmet les messages aux autres.


- Ne vois-tu donc rien encore ? demande le coucou.

- Non. Et toi, n'entends-tu rien encore ? demande le cerf.

- Rien, répond le coucou.

Autour du chêne, les écureuil entassent des branches de sapins.

Le raton laveur court au ruisseau. Il cassa la glace. Il remplit d'eau un cornet en écorce qu'a fabriqué le renard. Les lièvres n'en peuvent plus d'attendre. Ils sont si fatigués d'avoir gambadé dans la neige tout le jour.

- Si nous faisions une petite sieste, en attendant, propose le plus grand.

- La bonne idée, décident les trois frères.

Et chacun se fait un petit trou sous la neige et s'endort.
Les écureuils n'arrêtent pas d'aller et venir dans les branches. L'écureuil roux a sûrement oublié son pari. Le voici, le nez dans la neige, qui gratte le sol pour retrouver ses noisettes. À ce moment, la mésange arrive à tire-d'aile.

- J'entends la clochette, j'entends la clochette, crie-t-elle haletante.

Le coucou, distrait, n'a rien vu. La mésange, elle, a gagné son pari.

Le coucou s'envole très haut au-dessus des arbres. Il redescend très vite :

- Oui ! c'est lui, dit-il au cerf. Je l'ai vu.

Le coucou part vite avertir les animaux. Mais tout le monde sait déjà la nouvelle. Et tous les habitants attendent le cœur battant. C'est le Père Noël !

Le cerf, à l'orée du bois, ne voit toujours rien. Il tremble un peu, tout seul dans le noir. Il entend le bruit doux de quelque chose qui glisse sur la neige, et le faible tintement d'une clochette.

Le son de la clochette se rapproche. Mais on ne voit toujours rien dans le noir. Le cœur du cerf bat très fort. Tout à coup, voici qu'il voit avancer vers lui dans la nuit un drôle de cerf. Un cerf plus grand que lui, avec un panache étonnant dont il n'a jamais vu le pareil.

Le cerf en reste bouche bée.

- Qui est-ce ?

Lui qui devait accueillir le Père Noël, il est si surpris qu'il ne peut dire un mot. Heureusement que le coucou, voyant la mine étonnée du cerf, vient lui dire à l'oreille :

- C'est le caribou du Père Noël.

- Ah ! le caribou... et le cerf ouvre grand ses yeux.

Derrière le caribou vient le traîneau blanc. Dedans, le Père Noël est endormi. Il n'a pas besoin de tenir les rênes. Le caribou sait le chemin par cœur. Le gros sac dans la traîneau est tout aplati. Tous les cadeaux sont distribués, à Plumetis comme ailleurs. Arrivé près du chêne, le traîneau s'arrête.

Et le Père Noël s'éveille.

- Bonsoir, dit-il à tous, de sa bonne voix.

- Bonsoir, Père Noël, disent ensemble tous les animaux éblouis.

- Vite, vite les lièvres, réveillez-vous. Le Père Noël est là , crie la chouette.


Le Père Noël descend du traîneau. Il retire ses bottes brillantes, sa tuque* et ses mitaines.

- Comme vous êtes gentils de m'avoir fait un bon lit, dit-il.

Les perdrix apportent un oreiller de mousse et de plumes qu'elles ont confectionné en secret.

- Je vais bien me reposer, dit le Père Noël. Mais avant, dit-il, je vais fumer une bonne pipe.

Ce disant, le Père Noël sort de sa poche un petit bâton blanc et une jolie pipe brune qu'il met dans sa bouche. Les petits lièvres qui sont toujours en retard arrivent en se frottant les yeux.

- C'est lui le Père Noël ? demandent-ils.

- Chut,chut, disent les écureuils.

Le Père Noël frotte le petit bâton sur le patin du traîneau et une flamme jaillit. Il allume sa pipe : une fumée bleue monte dans le ciel au-dessus de Plumebois. Mmmm ! comme ça sent bon !

- Ah ! qu'il fait bon à Plumebois, dit le Père Noël.

Raton laveur lui porte son cornet plein d'eau fraîche.
Le Père Noël le boit tout d'un trait.

- Merci, dit le Père Noël.

Tout en fumant sa pipe, Père Noël parle à chacun, fait la connaissance des nouveaux et raconte, comme chaque Noël, son voyage.

- Maintenant, voici mon cadeau à vous, habitants de Plumebois, dit le Père Noël.

Les animaux se rapprochent et écarquillent leurs yeux. Ils voient le Père Noël sortir de sa poche une ficelle et s'en va jusqu'au sapin vert. Là, il attache un des bouts à une branche et garnit tout le sapin. Les animaux se regardent, étonnés.

- Qu'est-ce que c'est ? demandent-ils tous à la fois.

- C'est un calendrier, explique le Père Noël. Un calendrier à manger.

Un calendrier ... qu'on mange ? Lièvres, écureuils, oiseaux, raton laveur, renard ne comprennent rien du tout.

- Ces boules de ficelles sont des fruits secs et des noisettes.

Vous les aimez bien, n 'est-ce pas ? dit le Père Noël.

- Oui, oui, répondent ensemble les habitants de Plumebois.

- Eh bien ! À partir de demain, allez au sapin et mangez un fruit de la guirlande. Mais n'en mangez qu'un seul par jour. Puis, quand il n'en restera plus, cela voudra dire que je reviendrai cette nuit-là chez vous, à Plumebois.

Les animaux de Plumebois sont en admiration devant le sapin-calendrier :

- Nous avons un calendrier, nous avons un calendrier ! se mettent-ils à chanter.

Et pensez donc s'il est heureux ce sapin. C'est le Père Noël lui-même qui l'a décoré !

- Combien y a-t-il de fruits ? demande le renard.

- Je vais les compter, propose un écureuil. Mais il y en a trop.

Le Père Noël, amusé, leur dit :

- Il y en a 364.

- Ah ! font ensemble les animaux émerveillés.

- Maintenant, je vais me reposer un peu, dit le Père Noël en se couchant sur le lit de branches. Mais veillez bien pendant que je dors : gardez bien votre secret. Il faut que personne ne me voie, sinon je ne pourrai plus faire halte à Plumebois. Aussitôt lièvres, écureuils, mésanges, coucous se postent aux quatre coins de Plumebois comme sentinelles.

Autour de Plumebois, on ne voit que les prés qui dorment sous la neige. Il y a aussi quelques chemins creux qui traversent les prés ou longent les champs, puis qui mènent au village de Plumetis.

À Plumetis, les maisons sont serrées les unes contre les autres, comme pour se tenir bien au chaud ensemble. Cette nuit, après toutes les festivités de Noël, le village s'est endormi. Il reste bien une lumière ici et là mais tout dort. C'est justement ce moment qu'attendent les cheminées. Toutes les nuits d'hiver, quand tout est endormi, les cheminées se parlent. Alors, elles lancent leurs longs rubans dans le ciel. Elles font des courses, des guirlandes et s'amusent à courir entre les étoiles. Jamais elles ne font de telles choses le jour ! Cette nuit, elles ont attendu longtemps, longtemps que tout soit endormi.

- Enfin ! se disent-elles quand tout s'est tu à Plumetis.

Chacune, en déroulant ses rubans de fumée, raconte le Noël de sa maison.

- On a grillé des guimauves chez moi.

- Chez moi, les enfants ont trouvé un petit chat dans leurs chaussons !

- Chez nous, les enfants ont reçu une grande traîne* sauvage du Père Noël.

- Chez moi, le papa est malade. Les enfants lui ont chanté de jolies chansons, tout doucement, pour l'égayer.


Les cheminées se connaissent toutes. Elles sont à Plumetis depuis très longtemps, et tous les soirs d'automne et d'hiver elles bavardent. Mais ce soir de Noël une surprise les attend. Là-bas, au-dessus de Plumebois, s'élève une mince fumée bleue qu'elles n'ont jamais vue avant.

- Qui est-ce donc ?

- Y aurait-il une cheminée à Plumebois ?

- Depuis quand ?

- D'où sort-elle ?

- Allons voir !

Et les cheminées qui, en plus d'être bavardes, sont très, très curieuses, étirent leurs fumées bleues, blanches, grises. Excitées par l'idée de découvrir peut-être un secret à Plumebois, elles s'étirent, s'étirent, mais n'arrivent pas à rattraper la fine fumée bleue.

- Aidez-nous, les étoiles ! demandent-elles.

Mais les étoiles ne savent pas comment.

- Aidez-nous, monsieur le vent ! demandent-elles.

Monsieur le vent veut bien, pour cette nuit, leur donner une petite poussée. Mais ce n'est pas assez, et déjà la fine fumée bleue de Plumebois a disparu. Les cheminées de Plumetis sont fort déçues. Toutefois, en plus d 'être bavardes et curieuses, elles sont aussi très étourdies. Si bien qu'elles oublient vite leur tentative et reprennent leurs bavardages.


Ouf ! Le secret de Plumebois n'a pas été découvert. Les Lièvres qui, comme chacun sait, ne sont pas très patients, ont abandonné leur guet. Ils s'amusent avec raton laveur à essayer les grosses mitaines et la tuque* du Père Noël.

Les écureuils ont bien du mal à se retenir d'aller croquer des noisettes sur le sapin-calendrier.

Pendant que dort le Père Noël, son fidèle caribou se promène à travers les arbres comme il n'y en a pas dans son pays.

- Mon cousin, dit-il au cerf, viens me dire le nom de tes grands arbres.

Et Cerf lui présente les érables, les frênes, les chênes.

- Chez moi, je mange des lichens, dit le caribou, et toi ?

- Des lichens, qu'est-ce que c'est que ça ? demande le cerf.


La chouette, postée en haut du chêne fait soudain hou-hou-hou-hou. Attention, attention, voici quelqu'un !

Quel affolement ! Tous les animaux se précipitent vers le traîneau. Ils hissent le gros sac vide hors du traîneau et le tirent sur le Père Noël pour le cacher. Le caribou et le cerf oublient vite leur conversation et arrivent en courant. Un oiseau blanc vient se poser sans bruit sur le panache du caribou.

Aussitôt Caribou rassure tout le monde :

- C'est Bruant, dit-il.

Mais « Bruant », ça ne veut rien dire aux habitants de Plumebois.
Ce n'étaient pas des pas que la chouette avait entendus, mais le bruit de deux ailes dans la nuit.

- Comme tu nous as fait peur, Bruant ! dit Caribou.

Bruant, c'est un petit oiseau tout blanc : Bruant des neiges est son vrai nom. Bruant des neiges accompagne toujours le Père Noël dans ses voyages. C'est lui qui détermine les trajets et qui sait quel chemin éviter s'il y a une tempête, quelle forêt traverser ...

Les animaux de Plumebois, revenus de leur frayeur, le saluent gentiment. Bruant avait quitté le Père Noël à l'orée de Plumebois, le sachant en sécurité, pour aller inspecter la route de la grande forêt.

- Il est l'heure de repartir, dit-il au Père Noël qui s'éveille.

Les petits lièvres sanglotent si fort qu'ils n'ont rien entendu.

- Père Noël ne viendra plus jamais, bou-hou, hou.

- Le secret est découvert, ou-ou.

- Oh ! ooohh.


Mais ils sèchent vite leurs larmes en voyant le Père Noël éclater de rire en les regardant. Si tu les voyais, toi aussi tu rirais !

L'un a la tuque* du Père Noël enfoncée sur les oreilles ; l'autre a mis les grosses mitaines dans ses pattes de derrière, et le troisième a sa longue écharpe enroulé autour du cou.

- Ne pleurez pas, petits lièvres. Bruant est mon ami. Il n'est pas un étranger.

- Ah ! soupirent les petits lièvres en remettant la tuque* , les mitaines et l'écharpe au Père Noël.

C'est donc l'heure du départ. Caribou reprend sa place devant le traîneau que le Père Noël attache solidement au harnais.

- Au revoir mon ami Cerf, dit le Caribou. À l'an prochain.

- À l'an prochain, répond Cerf, tout heureux de s'être fait un nouvel ami.

Père Noël, bien reposé et souriant, monte sur le traîneau blanc. Il salue tous les habitants de Plumebois et leur dit :

- Prenez bien soin de votre calendrier et surveillez les gourmands.

Tous promettent de respecter les règles et de ne manger qu'une « boule » par jour, même les gourmands.

- Bon voyage, disent tous les animaux.

Bruant ouvre la marche. La clochette tinte doucement tandis que le traîneau s'éloigne. Et le jour se lève sur Plumebois. La neige qui tombe recouvrira bientôt toutes les traces du traîneau. Tous les animaux soupirent de contentement.

Quelle belle nuit de Noël !

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Message par crodan00 Jeu 9 Déc - 4:52

La hotte du Père Noël a disparu


Contes de noel  Photo110

Le jour de Noël se passait très bien jusqu'à ce que le père noël découvre qu'il n'avait plus sa hotte.

Le père Noël était déboussolé, il ne savait quoi faire jusqu'à que son lutin Rudolf lui dise quoi faire. Le père fit ce que Rudolf lui avait dit. Il alla donc voir si elle était rangée dans sa chambre, mais elle n'y était pas.

Il regarda partout sauf dans son atelier. Il fut une petite pause le temps de réfléchir. Il prépara ses rennes pour les livraisons des cadeaux. Son renne au nez rouge lui demanda ce que le père noël avait.

Le père noël répondit :
- Je ne trouve plus ma hotte.
- Que dois-je faire ?
- As-tu regardé dans ton atelier ?
- Non, dit le père Noël.
- Attends je vais t'aider, dit le renne.
- Merci, dit le père Noël.

Tous les deux sont alors allé voir où était la hotte du père Noël mais ils n'avaient rien trouvé jusqu'à ce que le père Noël se rappele où il l'avait mis.

- Mais que je suis bête je l'ai mis dans l'armoire qui est dans mon atelier.
- Je possède une clef pour cette armoire.

Le renne était très fier d'avoir retrouvé la hotte du père Noël et l'histoire se finit avec les livraison des cadeaux.

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Message par crodan00 Ven 10 Déc - 8:13

La magie de Noël


Contes de noel  Untitl29

Il était une fois, une petite fille nommée Chloé qui avait environ 8 ans. A l'école, tout les amis de Chloé lui disaient que le Père Noël n'existait pas et celle-ci avait beaucoup de peine a l'idée que ce magnifique monsieur à la longue barbe blanche ne soit pas réel...

C'était bientôt Noël, mais Chloé n'avait guère envie de fêter. Elle se disait "A quoi bon fêter Noël si le Père Noël n'existe pas... il n'y a plus de magie maintenant, ce n'est qu'une fête comme les autres !!" Comme Chloé avait un petit frère âgé de 4 ans, il ne fallait surtout pas lui révéler ce qu'elle avait appris au sujet du Père Noël...

Donc la tradition se fit comme à chaque année. A 8 heure, c'était l'heure de la sieste pour laisser le temps au Père Noël d'aller porter les cadeaux en dessous de l'arbre. Ils laissèrent trois biscuits aux brisures de chocolat sur la table avec un immense verre de lait. Chloé trouvait cela stupide mais faisait comme si de rien n'était pour ne pas décevoir son petit frère.

Puis avant d'aller faire sa sieste, Chloé regarda par la fenêtre. Dehors, il neigeait de petits flocons. Les maisons étaient toutes décorées. Puis tout à coup, en regardant vers le ciel, elle vit un immense traîneau voler au dessus des maisons. Mais ce n'était pas un traîneau ordinaire...

Il était tiré par des rennes, et une gros monsieur à la barbe blanche habillé en rouge les guidait. En plus, en dessus du traîneau était empilé une multitude de cadeaux enveloppés des plus beaux papiers d'emballage au monde !!!

Le Père Noël fit un geste de la main pour saluer Chloé qui le regardait les yeux ronds comme des billes. "C'est le Père Noël, le vrai ! ça, il n'y a aucun doute" pensa Chloé. Puis le Père Noël disparut tranquillement dans le ciel pour continuer sa remise des cadeaux.

Pour Chloé, ce Noël ci fut le plus beau de tous les Noël parce qu'elle savait que le Père Noël existait pour vrai, peu importe ce qu'en pensaient ses amis.
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Message par crodan00 Sam 11 Déc - 9:10

La maison qui bouge


Contes de noel  Pepe-l10

Pépé Loulou, l'ami des petites bêtes de la forêt, est mort. Sa maison est vide, abandonnée en haut de la colline.
Alors, un matin d'automne, par une fenêtre entrouverte, les oiseaux, les écureuils, les lapins, et les souris s'y installent.
Ils se préparent pour passer l'hiver. Ils sont nombreux mais chacun trouve sa place.
Les oiseaux prennent la chambre du haut, les lapins s'étalent au salon, les écureuils envahissent la cuisine, les souris se glissent dans les coins, au grenier, et sous le plancher.
Ensuite, chacun s'organise : les oiseaux répètent de grands airs pour animer les veillées.
Les lapins font des réserves de bois pour la cheminée.

Les écureuils remplissent de fruits tous les placards et toutes les casseroles de la cuisine.
On nomme les souris "gardiennes du logis".
Quand la neige arrive, les animaux sont à l'abri et sans souci.
Mais un jour, une belle dame vient visiter la maison pour l'acheter.
Les souris donnent l'alerte.
Les animaux ne veulent pas être chassés, et retourner se geler dans la forêt.
Alors ils ont une idée.
Chacun se cache, se met en place.
Et quand la dame entre, aussitôt la maison se met à bouger.
Le plancher grince, le toit danse, les portes claquent et les murs tremblent.
Quelle agitation du sol au plafond !
La belle dame a une peur bleue. Elle s'enfuit en criant :
- Non merci, pas question !
Les animaux quittent leurs cachettes. Ils rient à s'étrangler du bon tour qu'ils viennent de jouer.
Chaque fois que quelqu'un vient visiter la maison, les animaux rejouent leur comédie.
Partout on dit que la maison qui bouge est hantée, et plus personne ne veut y habiter.

Un soir de décembre où le vent souffle et où la neige tombe sans s'arrêter, Léon, un vagabond, pousse la porte de la maison.
Il est épuisé de froid et de faim et il s'écroule sur le plancher.
Les animaux commencent leur numéro. La maison bouge comme il faut, mais Léon n'est pas du tout effrayé : parce qu'il ronfle si profondément qu'il ne sent pas la maison bouger.
Pas moyen de le réveiller.
Les souris sont intriguées.
Elles approchent en catimini.
Puis les écureuils, les oiseaux et les lapins aussi.
Ils entourent le vagabond.
Les lapins voient qu'il a froid avec ses habits troués. Alors ils se serrent contre lui pour le réchauffer avec leur fourrure.
Les écureuils, à ses joues creuses, voient qu'il n'a rien mangé. Vite, ils préparent un repas de fruits secs.
On fait une flambée dans la cheminée.
Les souris mettent le couvert.
Les oiseaux répètent un concert.

Petit à petit, Léon se réchauffe.
Ses joues redeviennent roses.
Il ouvre les yeux.
Il ne comprend pas.
Il se croit dans un rêve.
Mais les oiseaux chantent, les lapins le conduisent par la manche jusqu'à la cheminée. Les écureuils et les souris servent le dîner.

Léon voit qu'il ne rêve pas.
C'est Noël, cette nuit.
Dans la maison qui bouge, aussi, c'est Noël, cette nuit, pour des animaux amis et pour Léon le vagabond.
C'est Noël, cette nuit, et les oiseaux, les écureuils, les lapins et les souris savent que si Léon pleure un peu, c'est qu'il est heureux.
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Message par crodan00 Dim 12 Déc - 9:08

La nuit avant Noel


Contes de noel  22095610

C'était la nuit avant Noël, dans la maison tout était calme. Pas un bruit, pas un cri, pas même une souris!

Les chaussettes bien sages pendues à la cheminée attendaient le Père Noël. Allait-il arriver?

Les enfants blottis dans leur lit bien au chaud rêvaient de friandises, de bonbons, de gâteaux.

Maman sous son fichu, et moi sous mon bonnet et vous prêts à dormir toute une longue nuit d'hiver.

Dehors, tout à coup, il se fit un grand bruit!

Je sautais de mon lit, courais à la fenêtre, j'écartais les volets, j'ouvrais grand la croisée.

La lune sous la neige brillait comme en plein jour.

Alors, parut à mon regard émerveillé, un minuscule traîneau et huit tout petits rennes conduits par un bonhomme si vif et si léger qu'en un instant je sus que c'était le Père Noël!

Plus rapides que des aigles, ses coursiers galopaient, lui il les appelait, il sifflait, il criait:


"Allez Fougueux, allez Danseur, Fringant et puis Renarde, En avant Comète! Cupidon en avant, Tonnerre, Éclair, allons, allons Au-dessus des porches, par delà les murs! Allez! Allez plus vite encore!"
Comme des feuilles mortes poussées par le vent, passant les obstacles, traversant le ciel, les coursiers volaient au-dessus des toits, tirant le traîneau rempli de jouets

Et, en un clin d'oeil, j'entendis sur le toit le bruit de leurs sabots qui caracolaient. L'instant qui suivit le Père Noël d'un bond descendait par la cheminée.

Il portait une fourrure de la tête aux pieds, couverte de cendres et de suie, et, sur son dos, il avait une hotte pleine de jouets comme un colporteur avec ses paquets.

Ses yeux scintillaient de bonheur, ses joues étaient roses, son nez rouge cerise, on voyait son petit sourire à travers sa barbe blanche comme neige.

Un tuyau de pipe entre les dents, un voile de fumée autour de la tête, un large visage, un petit ventre tout rond qui remuait quand il riait; il était joufflu et rebondi comme un vieux lutin. Je n'ai pu m'empêcher de rire en le voyant et d'un simple clin d'oeil, d'un signe de la tête il me fit savoir que je ne rêvais pas: c'était lui!

Puis, sans dire un mot, il se mit à l'ouvrage et remplit les chaussettes. Il se retourna, se frotta le nez et d'un petit geste repartit par la cheminée.

Une fois les cadeaux déposés, il siffla son attelage, puis reprit son traîneau et les voilà tous repartis plus légers encore que des plumes

Et dans l'air j'entendis avant qu'ils disparaissent:


"Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit"



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Message par crodan00 Mar 14 Déc - 6:58

La nuit de Noël


Contes de noel  Wr5cb410

Un grand sapin se dressait au milieu de la chambre de Sophie. La petite fille dormait dans son lit. C'était la nuit de Noël. Le clair de lune brillait entre les lames des volets. Il était six heures cinquante neuf minutes puis tout d'un coup, bip, bip, bip! Le réveil sonna.

Sophie se réveilla d'un tel bond qu'elle alla presque toucher le plafond ; à peine retombée dans son lit, elle courût juste devant la porte de la chambre des parents. Là, elle s'arrêta et marcha tout doucement jusqu'au salon. Quand elle vit tous ses cadeaux, elle eut le coeur plein de joie, elle alla déballer ses cadeaux. Puis, le chat de Sophie qu'elle avait nommé Tee-shirt, parce qu'il ressemblait à un Tee-shirt tout mou, vint. Il avait une écharpe autour du cou avec des lettres dessus. Sophie lut:
- Noël c'est plein de cadeaux à déballer en famille.

Quand elle eut fini, ça lui a fait "tilt". Elle se souvint de ce que son Papa lui avait dit:
- Sophie, tu n'as pas intérêt à déballer les cadeaux sans tout le monde. Sinon : des épinards bouillis au petit déjeuner.
Elle détestait plus que tout les épinards bouillis. Sophie eut très peur, elle se ressaisit et essaya d'avoir une idée. Sophie réfléchit longtemps, très longtemps. Puis elle fonça dans sa chambre sans faire attention à celle des parents. Elle ouvrit son tiroir secret et prit un papier doré et un autre argenté. Elle prit aussi son scotch invisible. Ensuite, elle retourna dans le salon et elle fit de son mieux pour remballer les cadeaux.

Tout d'un coup elle entendit des bruits de pas. Sophie était horrifiée, elle n'avait plus le temps de retourner dans sa chambre. Sophie chercha une cachette "derrière les rideaux? non, trop voyant" pensa-t-elle. "Sous la chaise, non, trop petit." Alors elle s'enferma dans l'armoire. Son coeur battait de plus en plus vite. Puis Sophie vit Tee-shirt qui avait égaré dans l'armoire sa souris en plastique.

Tout à coup Sophie entendit un bâillement ; c'était son père, elle en était sûre. Tee-shirt sortit alors en donnant un coup dans une des portes de l'armoire qui s'ouvrit brusquement. Vite elle se cacha derrière l'autre porte de l'armoire .Tout à coup une idée lui vint en tête. Elle prit un grand manteau, se cacha dessous et sortit par la porte elle tremblait à l'idée que son père la voit. Sophie était presque sortie du salon lorsqu'elle entendit son chat qui la poursuivait; Tee-shirt sauta sur le manteau et le mordit.

Elle vit la souris coincée dans la manche. Sophie la prit et la jeta le plus loin possible par dessous le manteau. Le chat partit à la recherche de la souris. Elle continua à ramper, sortit du salon mais devant, horreur, sa mère se tenait debout, elle lui dit:
- Qu'est-ce-que tu fais là ?
- J'étais juste venue et j'ai pris le manteau pour un monstre.
- Un monstre! Mais comment sais-tu que c'était le manteau alors ?
Là, Sophie ne pouvait plus répondre; Sa mère avait tout compris. Alors, elle dit :
- Ce n'est pas grave, nous n'avons plus d'épinard...



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Message par crodan00 Ven 17 Déc - 6:52

La retraite du père Noel


Contes de noel  Gcpq-n10

Le père Noël a envie de repos. Il quitte la profession. Il faut lui trouver un remplaçant. Marie-Andrée et Daniel Mativat ont écrit à quatre mains plusieurs ouvrages pour les jeunes. Une de leurs spécialités est d’utiliser des faits vécus, tels que la vraie épopée d’un phoque échoué dans le port de Montréal ou celle d’un astronaute russe oublié en orbite autour de la Terre, pour les transformer en récits palpitants. Cette fois-ci, ils ont laissé voguer leur imagination.

Après avoir distribué ses cadeaux aux enfants du monde entier, le Père Noël rentre chez lui, au pôle Nord.

- Je suis épuisé ! soupire-t-il, en se laissant tomber dans son fauteuil. Décidément, je crois que je suis trop vieux pour ce métier. Les longues balades en traîneau au beau milieu de la nuit, les atterrissages sur les toits enneigés, les plongeons dans les cheminées mal ramonées, tout ça n’est plus de mon âge. Depuis le temps que je fais ce métier, j’ai bien gagné le droit de me reposer. Il serait peut-être temps que je songe à la retraite.

C’est ainsi qu’un jour de décembre, les journaux du monde entier publient cette petite annonce :

Opportunité exceptionnelle !
Fabrique de jouets de réputation internationale à vendre.
Personnel dynamique et fiable. Vaste clientèle.
Possibilités de voyager à travers le monde entier.
Conditions à discuter.
Écrivez à :
Monsieur Noël
Pôle Nord
Canada
Hoh hoh

L’avant-veille de Noël, un avion d’Air Inuit se pose au pôle Nord. Un homme d’affaires descend du petit appareil.

Le Père Noël l’accueille chaleureusement et l’invite à prendre une tasse de thé.

- Je ne suis pas venu ici pour prendre le thé, bougonne le nouveau venu. Pour moi, le temps c’est de l’argent. Je n’ai donc pas une minute à perdre ! Conduisez-moi tout de suite à la fabrique !

Rapidement, le Père Noël entraîne son visiteur dans l’atelier de menuiserie. La pièce embaume le bois fraîchement coupé.

Au milieu de la sciure et des copeaux, les lutins jouent du rabot et du pinceau.

- Les lutins menuisiers n’ont pas meilleur pareil pour fabriquer les skis et les traîneaux ! lance le Père Noël.

L’homme d’affaires fait la grimace :

- Je les remplacerai par des robots. Ils travaillent plus vite et sont plus beaux.

Le Père Noël a bien du mal à cacher sa déception.

À l’écurie, l’industriel fait la moue :

- Ce traîneau, c’est un gros zéro et ces animaux sont bons pour le zoo. Je ferai la tournée en motoneige volante. Ça file plus vite et ça vole plus haut !

Malgré ces remarques désagréables, le Père Noël s’efforce de garder son calme. Il prend une grande respiration et entraîne son visiteur dans la maison. Là, il lui tend fièrement son costume rouge et ses bottes fourrées :

- Cette veste et ce pantalon ont été taillés dans le meilleur lainage et vous tiendront bien au chaud !

Le bonhomme proteste aussitôt :

- Jamais je ne mettrai ces oripeaux sur mon dos. Ils sont démodés et ils me grossiraient trop.

Tout ce que le Père Noël lui présente, l’homme d’affaires le rejette avec dédain. Devant les milliers de lettres venues des quatre coins du monde, l’industriel laisse tomber :

- Dès que le contrat sera signé, je fermerai ce bureau de poste. Fini le temps gaspillé à lire toutes ces missives et à répondre à tout ce courrier. Terminé le service personnalisé. Peu importe s’ils espèrent une bicyclette, un ourson, un train électrique ou une poupée, désormais les enfants devront se contenter de ce que je leur offrirai.

Le Père Noël sent la moutarde lui monter au nez.

- En fin de compte, je crois que je vais tout démolir, ajoute l’homme d’affaires, en désignant la maison, l’écurie et l’atelier des joujoux. Je déménagerai à Montréal ou à Toronto.

En entendant cela, le Père Noël frémit. Autour de lui, ses lutins poussent des hauts cris. Sûr de lui, l’industriel tire un document de sa serviette.

- Signez-ici !

Le Père Noël repousse fermement contrat et stylo et fronce les sourcils.

- Et les enfants, demande-t-il, allez-vous au moins les prendre sur vos genoux ?

- Vous êtes fou ! s’indigne l’homme en complet gris. Je n’ai pas le temps... Et puis... je l’avoue, je déteste les enfants. À ces mots, le Père Noël devient plus rouge que sa tuque*. Il saisit le triste sire par le fond de son pantalon et le jette dehors sans ménagement.

- Bien fait ! Bravo ! applaudissent les lutins.

- Ouf ! Je me sens beaucoup mieux, déclare le Père Noël. Je dirais même que je suis en pleine forme. Qu’on m'enfile mes bottes ! qu’on attelle mes rennes ! Finalement, je crois que ce n’est pas encore cette année que je prendrai ma retraite.

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Message par crodan00 Sam 18 Déc - 6:58

Le bère noel a un gros rhube


Contes de noel  Pere-n11

Florence dormait tranquillement dans son petit lit, quand, tout à coup, un bruit bizarre la réveille. Ca vient du salon. Qu' est -ce que c'est ? Quelqu'un éternue...
Florence a un peu peur, et puis elle se rappelle : avant de se coucher, elle a mis ses petits souliers au pied du sapin. Alors, c'est peut-être lui, le Père Noël ? A travers les volets, les lumières de la rue éclairent l'appartement . Florence se lève, marche tout doucement dans le couloir et glisse un oeil, dans le salon : il y a quelqu'un, habillé d'un grand manteau ! Florence allume la lampe, toute contente de rencontrer le Père Noël. Mais qu'est-ce qu'il a ? Il n'arrête pas d'éternuer et de se moucher.


Oh ! une petite fille ! dit le Père Noël.
En byjama et bieds nus ! aha..aha...Atchoum !
Attention, tu vas avoir froid.
Veux-tu vite...ah ! ah !...atchoum ! aller te recoucher !


Oh non ! dit Florence, je ne veux pas me recoucher ! Mais attends, je vais mettre ma robe de chambre et mes chaussons.
Quand Florence revient, le Père Noël est assis dans un fauteuil les yeux fermés.
tu es fatigué ? demande Florence.
Très fatigué, dit le Père Noël. J'ai pris froid. C'est une cat...cata...atchoum ! strophe, une catastrophe ! Je me demande comment je vais pouvoir continuer ma tournée.

Florence regarde vers le sapin et voit tous les cadeaux que le Père Noël a posés par terre. Elle est contente mais, tout à coup, elle pense aux autres enfants !
Oh ! là ! là ! si le Père Noël est malade, ils n'auront pas leurs cadeaux !

Alors, elle demande :
Tu as pris des médicaments ?
Non, dit le Père Noël, je n'en ai pas.
Tu sais, dit Florence, mon papa aussi, il a le rhume,et il prend un médicament.
Viens, je vais te montrer où il est.
Dans la cuisine, Florence montre une petite bouteille tout en haut du placard. Le Père Noël attrape la bouteille et lit soigneusement les explications.
Oui, dit-il, c'est une potion pour le rhume. Il faut en mettre deux cuillerées dans un verre d'eau.
Florence lui donne la cuillère et un verre. Le Père Noël prépare la potion, la goûte et fait une horrible grimace .

Bouh ! que c'est mauvais, gémit-il. Je ne peux pas le boire.

Mais, si tu ne le bois pas, tu ne vas pas guérir ! dit Florence.
Le Père Noël regarde le médicament d'un air malheureux et ne bouge pas. Alors, Florence a une idée. Elle attrape la bouteille de grenadine. Hop ! un peu de sirop dans la potion... Elle remue bien et donne le verre au Père Noël en disant, d'un air encourageant :

Maintenant, c'est bon, allez, bois !

Le Père Noël goûte la potion et la boit toute !

Merci, petite fille, dit-il. Tu es un bon docteur. Maintenant que je suis reposé et réchauffé, je vais pouvoir continuer ma tournée. Et toi, tu vas vite te recoucher. Allez, je ne te fais pas la bise, je ne voudrais pas que tu at...at...attrapes le rhume.

Eh non ! cette fois le Père Noël n'a pas éternué ! Il est presque guéri, et pendant que Florence se rendort dans son petit lit, il va distribuer ses jouets.

Vite ! demain, c'est Noël...
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Message par crodan00 Dim 19 Déc - 9:34

Le bug de l'an 2000


Contes de noel  Lettre10

Le Père Noël est très inquiet, il est même complètement catastrophé : Pour la première fois depuis que les enfants existent et que le monde est monde, il ne peut pas apporter ses cadeaux à tous les enfants de la terre : les sages , les moins sages et les autres. Le prochain Noël, sera le premier Noël du monde sans aucun cadeau !!!

Les pieds des sapins de Noël, si joliment décorés resteront vides ! Aucune voiture radioguidée, aucune poupée, pas le moindre bonbon, Pas un seul petit cadeau ! Rien du tout !!!!

Ce sera le Noël le plus triste de l'histoire du monde.

Tout a commencé il y a deux cents ans. Les enfants étaient peu nombreux car beaucoup tombaient gravement malades. Il y avait à peine 200 millions d'enfants. Comme le Père Noël fait travailler dix millions lutins. Chaque lutin s'occupait de 20 enfants (ce qui est très facile pour un lutin magique, et très difficile pour une Maman ou un Papa). Donc, à chaque Noël, tout ce passait très bien.

Et puis, on a inventé de nouveaux médicaments pour guérir les maladies, des machines pour moins se fatiguer, des tracteurs pour mieux se nourrir ...
Le nombre d'enfants se mit à augmenter de plus en plus, de plus en plus vite. Si bien qu'aujourd'hui ils sont 1007235027 enfants à attendre les cadeaux de Noël.
Avec autant d'enfants, le Père Noël travaille sans arrêt, il en a assez.Tellement assez qu'il veut même s'arrêter, partir en vacances.
Mais un jour, heureusement les hommes ont inventé l'ordinateur. Avec cette invention, le Père Noël est content.
Alors, Noël dernier, il a caché dans ton jouet préféré (le doudou de bébé, la voiture de Papa, la poupée blonde d'Emilie, le sac à main de Maman, le vaisseau intergalactique de Gilles, etc..) une puce éléctronique, qui dit par satellite, à l'ordinateur du Père Noël, si tu as été sage et les cadeaux que tu demandes.

Grace à cette puce et à cet ordinateur, tout est devenu automatique. Le Père Noël imprime, sans se fatiguer, la liste de cadeaux à donner aux enfants de la Terre. Avec un logiciel très compliqué, l'ordinateur décide tout seul quels cadeaux choisir.
Quand l'enfant, ou ses parents, ne croient plus au Père Noël, l'ordinateur les raye de la liste. Ce sont eux qui sont obligés d'acheter les cadeaux dans les magasins.

Et voilà qu'aujourd'hui le logiciel ne marche pas. L'imprimante ne veut pas imprimer. Le Père Noël rebranche tous les fils, éteint et allume la machine, mais l'ordinateur ne veut rien savoir. Il est en panne, il ne veut pas imprimer la liste des cadeaux. Il ne veut même plus s'allumer. Il est malade ou il fait un caprice.
Alors, le Père Noël appelle aussitôt les plus grands savants de la Terre, les spécialistes des caprices, les professeurs d'ordinateur, pour qu'ils impriment enfin la liste de cadeaux des enfants du monde.

Après avoir longtemps examiné l'imprimante, ausculté le disque dur, regardé l'éléctronique, tous ces savants arrivent à la même conclusion :
L'ordinateur a attrapé une maladie éléctronique qui s'appelle la maladie du "Bogue-de-l'an-2000-une-semaine-avant".
Mais aucun des savants n'est capable de le réparer.

Quand c'est cassé, c'est cassé, disent-ils, achetez en un nouveau.
Avec tous les enfants et tous les cadeaux, votre ordinateur à l'habitude de très gros chiffres, ajoutent les professeurs.
Un chiffre aussi petit que la date 01 01 00 (1er janvier 2000) lui fait peur.
Votre ordinateur, Père Noël, est très malin, alors, il a peur une semaine avant, annonce un spécialiste.
On ne peut pas le réparer, attendez, il finira bien par guérir.

Le Père Noël a beau leur expliquer que 1007235027 enfants vont être terriblement malheureux, les savants ne veulent rien entendre.( Il faut dire que la majorité n'ont pas d'enfants. Ou bien, leurs enfants ne croient plus au Père Noël depuis longtemps, on a pas encore de preuve de l'existence officielle du Père Noël).

Les plus grands savants du monde, spécialistes et professeurs, ne savent pas réparer la maladie informatique du Bogue-de-l'an-2000-une-semaine-avant...

Le Père Noël est très inquiet, il est même complètement catastrophé : Pour la première fois depuis que les enfants existent et que le monde est monde, il ne peut pas apporter ses cadeaux à tous les enfants de la terre : les sages , les moins sages et les autres ! ! !

Personne n'aura son cadeau...

Mais, le Père Noël n'a pas été nommé : "Père Noël officiel de la planète Terre" pour rien. Il a beaucoup travaillé, fait de longues études et encore plus de devoirs à l'école des Pères Noël. Il monte aussitôt dans son traîneau magique tiré par des rennes de course, et le voilà parti pour essayer de sauver le dernier Noël avant l'an 2000.

Je vais d'abord convoquer tous les autres Pères Noël de l'espace, dit-il, celui de Saturne, celui de Jupiter et celui de Vénus et ceux des autres planètes.

Puis, je vais faire travailler toutes les usines de jouets de la Terre. Je vais encore demander à tous les lutins magique de l'univers de venir au Pole Nord pour m'aider à tout préparer.

Avec toute cette aide, le Noël du 25 décembre 1999 sera peut-être sauvé.

Mon ordinateur est toujours en panne. Je ferai sans doute des bétises (un super déguisement de pirate pour bébé, une poupée pour le petit frère, des bijoux pour Papa, ...)

Alors, si pour Noël tu ne reçois pas les cadeaux que tu m'as demandé, c'est parce que mon ordinateur est cassé.

Les enfants, les filles, les garçons, les bébés, ...

Pour les erreurs, excusez-moi, je fais de mon mieux.

Je vous, promets de réparer mon ordinateur pour le prochain Noël.


Signé
Le Père Noël
Maison de Noël au Pôle Nord
Planète Terre.

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Message par crodan00 Lun 20 Déc - 7:27

Le chant magique


Contes de noel  33172710

Dans un lointain pays du nord, quelque temps avant Noël, un petit garçon vînt vivre dans le village où habitait sa tante Hildegarde.
Il s’appelait Joël. Il avait perdu ses parents quand il était tout petit. Il avait été envoyé en orphelinat car sa tante - qui était sa seule famille - refusait de le garder.

Voici que l’orphelinat dût fermer ses portes et que tous les enfants durent être envoyés dans différents foyers. La tante de Joël accepta à contrecœur de le prendre.

Or, tout le monde dans le village craignait tante Hildegarde. Elle était très méchante et criait tout le temps après tout le monde. Et surtout, elle n’aimait pas les enfants. Elle avait perdu son mari très peu de temps après leur mariage et n’avait pas pu avoir d’enfants. Elle devînt très amère.

A l’école, tout le monde se moquait de Joël parce qu’il était très timide et parce qu’il était de petite taille. On le surnommait “Minus”. Aucun enfant ne voulait jouer avec lui. En effet, les parents pensaient que sa tante était une sorcière et interdisaient à leurs enfants de s’approcher de Joël. En classe, personne ne voulait s’asseoir à côté de lui.

Chez lui, sa tante le grondait tout le temps et lui faisait faire beaucoup de travail dans la maison. Cela le fatiguait beaucoup et son travail en classe s’en ressentait. Il ne pouvait faire ses devoirs que tard dans la nuit, en cachette.

Sa maîtresse, qui était très gentille, était très inquiète pour Joël. Un jour, prenant son courage à deux mains, elle alla trouver tante Hildegarde. Mais celle-ci refusa de la recevoir et ne voulut même pas discuter. Elle lui claqua la porte au nez.

Le lendemain, la maîtresse parla avec douceur à Joël, le prenant en pitié. Il lui raconta alors comment cela se passait à la maison.
“Prépare le petit déjeuner tout de suite”, vociférait la tante tous les matins en entrant dans la chambre de Joël pour le réveiller. Joël sursautait chaque fois, mais, avec le temps, il apprit à se lever juste avant le lever du soleil. C’était un moment magique. Tout était calme. Tante Hildegarde ronflait bruyamment et n’entendait pas Joël sortir sur la pointe des pieds chercher des petits pains tout chauds à la boulangerie en face. Il s’était lié d’amitié avec le boulanger qui le réconfortait en lui donnant quelques petits ballons tous les matins.

Tous les soirs, après avoir rangé la cuisine, balayé et lavé tout le sol du rez-de-chaussée et nettoyé la cheminée, il allait se coucher. C’était bien tard. Là, seul dans la nuit, il pleurait toutes les larmes de son cœur. Il rêvait d’avoir un ami. Il avait des conversations imaginaires avec lui. Il lui racontait tous ses rêves, tout ce qu’il aimait et tout ce qu’il détestait. Il lui disait comment les enfants se moquaient de lui à l’école et comment ils le fuyaient aussi. Il se plaignait de sa méchante tante. Il se mettait alors à penser à sa mère et à son père et pleurait encore plus fort.
Puis, un peu apaisé, il faisait ses devoirs à la lueur d’une bougie. Il était certes très fatigué après mais il ne parvenait pas à trouver le sommeil.

Joël raconta alors à sa maîtresse comment il s’amusait à faire des ombres chinoises contre le mur à côté de son lit. Il mettait en scène plein de personnages différents se rencontrant dans des histoires peuplées de héros et d’héroïnes. La vive imagination du jeune garçon impressionna la maîtresse et elle ressentit un terrible sentiment d’injustice face à la méchanceté de tante Hildegarde. Mais cela lui donna une idée d’une surprise que pourrait préparer Joël et qui enchanterait certainement tous les enfants à la rentrée.

Le lendemain, en effet, commençaient les vacances. On s’approchait de Noël. Dehors il faisait très froid et il neigeait beaucoup. Les chants de Noël apportaient une touche de gaieté et de chaleur en contraste avec les rigueurs hivernales. Sur la place de village, le marché de Noël réjouissait les yeux et embaumait l’atmosphère d’un voluptueux parfum de cannelle, d’anis et d’orange cuits dans le vin chaud.

Joël regardait avec envie les enfants jouer dans la neige. Il rêvait de faire des batailles de boule de neige avec ses camarades. Mais sa tante ne le laissait jamais sortir et personne n’osait s’aventurer près de la maison de tante Hildegarde. Pas même les chanteurs n’osaient frapper à la porte de peur d’être chassés à coups de balais.

Le jour de Noël, comme d’habitude, Joël se leva un peu avant l’aube. Il ouvrit grand la fenêtre. Il neigeait abondamment.
A la lumière de l’aube naissante, il aperçut les toits des maisons et les arbres. Tout était recouvert d’un épais manteau blanc. Cela réjouit Joël.

Le jeune garçon prépara le petit déjeuner. Sa tante descendit et grommela qu’il faisait froid. Sans attendre, Joël alla rajouter du bois au feu qui crépitait dans la cheminée.

Soudain, quelqu’un sonna à la porte.
Joël sentit son corps se glacer et regarda sa tante se crisper: “Qui a le culot de nous déranger?” hurla-t-elle en s’avançant vers la porte.

Elle ouvrit. Devant elle se tenait un petit enfant qui lui sourit instantanément. Cela faisait bien des années qu’elle n’avait pas vu un enfant lui sourire: “Quelle audace!” voulait-elle lancer au jeune garçon mais une sérénité si grande se dégageait du visage du petit inconnu qu’elle en resta bouche bée. Tante Hildegarde fût d’emblée captivée par son regard si pur et si profond.

Le jeune garçon se mit alors à chanter. Dès les premières paroles, Joël fut ému tant le chant était beau et raisonnait dans toute la maison, l’enveloppant d’une grande douceur. Et cette voix, cette voix était extraordinaire. Fine et profonde à la fois, si délicieusement mélodieuse qu’elle pénétrait au fond des cœurs sans que l’on puisse y résister. Mais ce fût surtout tante Hildegarde qui en fût profondément bouleversée.

Une véritable métamorphose se produit en elle. Toute la dureté de son visage fondit comme de la cire. Ses traits s’adoucirent et pour la première fois depuis des années, ses lèvres s’abandonnèrent à un sourire timide.

Oh oui, elle connaissait ce chant ! Elle l’avait appris de sa grand-mère. Jadis, elle chantait aussi dans un cœur et ce chant ancien figurait parmi ses préférés. De l’entendre à nouveau remua quelque chose de si profond en elle qu’elle en fût emportée. Elle se mit à chanter et tout son être vibrait. Des larmes coulaient de ses yeux et sa voix tremblait d’émotion.

Le garçon à la porte la regardait dans les yeux avec une profonde compassion. Joël s’approcha de sa tante, ébloui. Sans réfléchir, elle lui prit la main et la serra bien fort.

Combien d’années s’étaient écoulées depuis qu’elle n’avait pas entendu ce chant? Resté enfoui en elle si longtemps, elle pensait l’avoir oublié. Comme c’était bon de l’entendre! Elle se sentait délivrée enfin, elle revenait à la vie, cela lui faisait du bien et du mal à la fois, comme si son corps avait été engourdi par le froid et se réchauffait maintenant devant le feu.

Sans lâcher tante Hildegarde des yeux, le garçon demanda alors de sa voix si douce: “Puis-je entrer?”

Sans prononcer mot, la tante lui fit signe d’entrer.
Un sentiment de paix envahit toute la pièce dès qu’il entra.

Il se tourna alors vers Joël :
“Veux-tu faire une bataille de boules de neige avec moi, Joël?”
Mais comment savait-il son nom? D’où venait cet enfant mystérieux?
Comme accroché à un aimant, Joël se leva et sortit avec son nouvel ami.


Ce fût la bataille de boules de neige la plus mémorable qu’il n’y ait jamais eu. Les deux garçons riaient à en pleurer en se lançant la neige. Pour Joël, cela dura une éternité. Les deux enfants hurlaient de bonheur en courant et en sautant sur les collines à côté de l’école.

Puis, crépis de blancs et à bout de souffle, Joël et l’enfant mystérieux se jetèrent dans la neige. Les deux garçons scrutaient le ciel d’où la neige continuait de tomber inlassablement. “Comment t’appelles-tu?” s’aventura timidement Joël.
“Gaspard” répondit très brièvement son ami.
Et sans attendre celui-ci ajouta: “Tu es très doué pour les ombres chinoises.”

Mais comment le savait-il?
Joël ne revenait pas que Gaspard savait autant de choses sur lui mais quelque chose de plus fort que lui lui interdisait de poser des questions à cet étrange garçon. Il avait le sentiment de l’avoir déjà vu, comme s’il le connaissait depuis toujours, comme s’il existait au delà de toute parole.

Les cloches de l’église se mirent à sonner. C’était midi. Gaspard se leva d’un bond.
“Je dois partir. Au revoir mon ami. Sois heureux.”

Sans pouvoir répondre, Joël vit son ami s’éloigner des champs en direction de la forêt. La neige tombait de plus en plus fort. Soudain, Gaspard disparut derrière un épais rideau blanc.

Joël rentra chez lui. Une odeur merveilleuse se dégageait de la cuisine. Il entra, hésitant. Tante Hildegarde chantonnait et offrit généreusement un biscuit de pain d’épice à son neveu.

Depuis ce jour-là, tout changea dans la vie de Joël. Tante Hildegarde ne le faisait plus travailler pendant des heures à la maison. Elle se montrait douce et compréhensive et racontait plein d’histoires à Joël. Il pouvait enfin passer du temps à jouer dans sa chambre et elle le laissait faire ses devoirs.

A l’école, la maîtresse de Joël lui proposa de faire un spectacle d’ombres chinoises. Il offrit à ses camarades un moment merveilleux d’une rare beauté, il tortillait ses mains dans tous les sens avec une grande dextérité. C’était une histoire drôle et triste à la fois. L’histoire d’une étrange amitié comme celle entre Joël et Gaspard. Toute la classe fut impressionnée.

Plus jamais on se moqua de lui et Joël se fît même plein d’amis.

Dans le village, tous furent heureux et soulagés de voir Hildegarde retrouver sa gentillesse d’antan. Elle se remit à chanter dans la chorale du village. A Noël, elle éblouissait toute l’assemblée réunie à l’église lorsqu’elle entonnait d’une voix merveilleuse ce chant que Gaspard avait fait revivre.

Joël ne revit plus jamais son ami mystérieux et ceux à qui il en parlait affirmaient ne jamais l’avoir vu. Tous se souvinrent par contre du vent nouveau qui souffla sur le village ce Noël-là.

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Message par crodan00 Mar 21 Déc - 7:08

Le docteur Bonenfant


Contes de noel  Noel11

Le docteur Bonenfant cherchait dans sa mémoire, répétant à mi-voix : " Un souvenir de Noël ?... Un souvenir de Noël ?... "
Et tout à coup, il s'écria :
- Mais si, j'en ai un, et un bien étrange encore ; c'est une histoire fantastique. J'ai vu un miracle ! Oui, mesdames, un miracle, la nuit de Noël.
Cela vous étonne de m'entendre parler ainsi, moi qui ne crois guère à rien. Et pourtant j'ai vu un miracle ! Je l'ai vu, fis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu.
En ai-je été fort surpris ? non pas ; car si je ne crois point à vos croyances, je crois à la foi, et je sais qu'elle transporte les montagnes. Je pourrais citer bien des exemples ; mais je vous indignerais et je m'exposerais aussi à amoindrir l'effet de mon histoire.

Je vous avouerai d'abord que si je n'ai pas été fort convaincu et converti par ce que j'ai vu, j'ai été du moins fort ému, et je vais tâcher de vous dire la chose naïvement, comme si j'avais une crédulité d'Auvergnat. J'étais alors médecin de campagne, habitant le bourg de Rolleville, en pleine Normandie. L'hiver, cette année-là, fut terrible. Dès la fin de novembre, les neiges arrivèrent après une semaine de gelées. On voyait de loin les gros nuages venir du nord ; et la blanche descente des flocons commença. En une nuit, toute la plaine fut ensevelie.

Les fermes, isolées dans leurs cours carrées, derrière leurs rideaux de grands arbres poudrés de frimas, semblaient s'endormir sous l'accumulation de cette mousse épaisse et légère. Aucun bruit ne traversait plus la campagne immobile. Seuls les corbeaux, par bandes, décrivaient de longs festons dans le ciel, cherchant leur vie inutilement, s'abattant tous ensemble sur les champs livides et piquant la neige de leurs grands becs. On n'entendait rien que le glissement vague et continu de cette poussière tombant toujours.

Cela dura huit jours pleins, puis l'avalanche s'arrêta. Là terre avait sur le dos un manteau épais de cinq pieds. Et, pendant trois semaines ensuite, un ciel clair, comme un cristal bleu le jour, et, la nuit, tout semé d'étoiles qu'on aurait crues de givre, tant le vaste espace était rigoureux, s'étendit sur la nappe unie, dure et luisante des neiges.

La plaine, les haies, les ormes des clôtures, tout semblait mort, tué par le froid. Ni hommes ni bêtes ne sortaient plus : seules les cheminées des chaumières en chemise blanche révélaient la vie cachée, par les minces filets de fumée qui montaient droit dans l'air glacial.

De temps en temps on entendait craquer les arbres, comme si leurs membres de bois se fussent brisés sous l'écorce ; et, parfois, une grosse branche se détachait et tombait, l'invincible gelée pétrifiant la sève et cassant les fibres.

Les habitations semées çà et là par les champs semblaient éloignées de cent lieues les unes des autres. On vivait comme on pouvait. Seul, j'essayais d'aller voir mes clients les plus proches, m'exposant sans cesse à rester enseveli dans quelque creux.
Je m'aperçus bientôt qu'une terreur mystérieuse planait sur le pays. Un tel fléau, pensait-on, n'était point naturel. On prétendit qu'on entendait des voix la nuit, des sifflements aigus, des cris qui passaient.

Ces cris et ces sifflements venaient sans aucun doute des oiseaux émigrants qui voyagent au crépuscule, et qui fuyaient en masse vers le sud. Mais allez donc faire entendre raison à des gens affolés. Une épouvante envahissait les esprits et on s'attendait à un événement extraordinaire.
La forge du père Vatinel était située au bout du hameau d'Epivent, sur la grande route, maintenant invisible et déserte. Or, comme les gens manquaient de pain, le forgeron résolut d'aller jusqu'au village. Il resta quelques heures à causer dans les six maisons qui forment le centre du pays, prit son pain et des nouvelles, et un peu de cette peur épandue sur la campagne. Et il se mit en route avant la nuit.

Tout à coup, en longeant une haie, il crut voir un oeuf dans la neige ; oui, un oeuf déposé là, tout blanc comme le reste du monde. Il se pencha, c'était un oeuf en effet. D'où venait-il ? Quelle poule avait pu sortir du poulailler et venir pondre en cet endroit ? Le forgeron s'étonna, ne comprit pas ; mais il ramassa l'oeuf et le porta à sa femme.
- Tiens, la maîtresse, v'là un oeuf que j'ai trouvé sur la route !
La femme hocha la tête :
- Un oeuf sur la route ? Par ce temps-ci, t'es soûl, bien sûr ?
- Mais non, la maîtresse, même qu'il était au pied d'une haie, et encore chaud, pas gelé. Le v'là, j'me l'ai mis sur l'estomac pour qui n'refroidisse pas. Tu le mangeras pour ton dîner.

L'oeuf fut glissé dans la marmite où mijotait la soupe, et le forgeron se mit à raconter ce qu'on disait par la contrée. La femme écoutait toute pâle. "Pour sûr que j'ai entendu des sifflets l'autre nuit, même qu'ils semblaient v'nir de la cheminée."
On se mit à table, on mangea la soupe d'abord, puis, pendant que le mari étendait du beurre sur son pain, la femme prit l'oeuf et l'examina d'un oeil méfiant.
- Si y avait quelque chose dans c't'oeuf ?
- Qué que tu veux qu'y ait ?
- J'sais ti, mé ?
- Allons, mange-le, et fais pas la bête.

Elle ouvrit l'oeuf. Il était comme tous les oeufs, et bien frais. Elle se mit à le manger en hésitant, le goûtant, le laissant, le reprenant. Le mari disait : " Eh bien ! qué goût qu'il a, c't'oeuf ? "
Elle ne répondit pas et elle acheva de l'avaler ; puis, soudain, elle planta sur son homme des yeux fixes, hagards, alliolés, leva les bras, les tordit et, convulsée de la tête aux pieds, roula par terre, en poussant des cris horribles.

Toute la nuit elle se débattit en des spasmes épouvantables, secouée de tremblements effrayants, déformée par de hideuses convulsions. Le forgeron, impuissant à la tenir, fut obligé de la lier. Et elle hurlait sans repos, d'une voix infatigable :
- J'l'ai dans l'corps ! J'l'ai dans l'corps !

Je fus appelé le lendemain. J'ordonnai tous les calmants connus sans obtenir le moindre résultat. Elle était folle. Alors, avec une incroyable rapidité, malgré l'obstacle des hautes neiges, la nouvelle, une nouvelle étrange, courut de ferme en ferme : " La femme du forgeron qu'est possédée ! " Et on venait de partout, sans oser pénétrer dans la maison ; on écoutait de loin ses cris affreux poussés d'une voix si forte qu'on ne les aurait pas crus d'une créature humaine.

Le curé du village fut prévenu. C'était un vieux prêtre naïf. Il accourut en surplis comme pour administrer un mourant et il prononça, en étendant les mains, les formules d'exorcisme, pendant que quatre hommes maintenaient sur un lit la femme écumante et tordue. Mais l'esprit ne fut point chassé. Et la Noël arriva sans que le temps eût changé.
La veille au matin, le prêtre vint me trouver :
- J'ai envie, dit-il, de faire assister à l'office de cette nuit cette malheureuse. Peut-être Dieu fera-t-il un miracle en sa faveur, à l'heure même où il naquit d'une femme.
Je répondis au curé :
- Je vous approuve absolument, monsieur l'abbé. Si elle a l'esprit frappé par la cérémonie (et rien n'est plus propice à l'émouvoir), elle peut être sauvée sans autre remède.
Le vieux prêtre murmura :
- Vous n'êtes pas croyant, docteur, mais aidez-moi, n'est-ce pas ? Vous vous chargez de l'amener ?
Et je lui promis mon aide. Le soir vint, puis la nuit ; et la cloche de l'église se mit à sonner, jetant sa voix plaintive à travers l'espace morne, sur l'étendue blanche et glacée des neiges. Des êtres noirs s'en venaient lentement, par groupes, dociles au cri d'airain du clocher. La pleine lune éclairait d'une lueur vive et blafarde tout l'horizon, rendait plus visible la pâle désolation des champs. J'avais pris quatre hommes robustes et je me rendis à la forge.

La possédée hurlait toujours, attachée à sa couche. On la vêtit proprement malgré sa résistance éperdue, et on l'emporta. L'église était maintenant pleine de monde, illuminée et froide ; les chantres poussaient leurs notes monotones ; le serpent ronflait ; la petite sonnette de l'enfant de choeur tintait, réglant les mouvements des fidèles. J'enfermai la femme et ses gardiens dans la cuisine du presbytère, et j'attendis le moment que je croyais favorable.

Je choisis l'instant qui suit la communion. Tous les paysans, hommes et femmes, avaient reçu leur Dieu pour fléchir sa rigueur. Un grand silence planait pendant que le prêtre achevait le mystère divin. Sur mon ordre, la porte fut ouverte et les quatre aides apportèrent la folle.

Dès qu'elle aperçut les lumières, la foule à genoux, le choeur en feu et le tabernacle doré, elle se débattit d'une telle vigueur, qu'elle faillit nous échapper, et elle poussa des clameurs si aiguës qu'un frisson d'épouvante passa dans l'église ; toutes les têtes se relevèrent ; des gens s'enfuirent. Elle n'avait plus la forme d'une femme, crispée et tordue en nos mains, le visage contourné, les yeux fous. On la traîna jusqu'aux marches du choeur et puis on la tint fortement accroupie à terre.

Le prêtre s'était levé ; il attendait. Dès qu'il la vit arrêtée, il prit en ses mains l'ostensoir ceint de rayons d'or, avec l'hostie blanche au milieu, et, s'avançant de quelques pas, il l'éleva de ses deux bras tendus au-dessus de sa tête, le présentant aux regards effarés de la démoniaque. Elle hurlait toujours, l'oeil fixé, tendu sur cet objet rayonnant. Et le prêtre demeurait tellement immobile qu'on l'aurait pris pour une statue. Et cela dura longtemps, longtemps.

La femme semblait saisie de peur, fascinée ; elle contemplait fixement l'ostensoir, secouée encore de tremblements terribles, mais passagers, et criant toujours, mais d'une voix moins déchirante. Et cela dura encore longtemps.

On eût dit qu'elle ne pouvait plus baisser les yeux, qu'ils étaient rivés sur l'hostie ; elle ne faisait plus que gémir ; et son corps raidi s'amollissait, s'affaissait.
Toute la foule était prosternée, le front par terre. La possédée maintenant baissait rapidement les paupières, puis les relevait aussitôt, comme impuissante à supporter la vue de son Dieu. Elle s'était tue. Et puis soudain, je m'aperçus que ses yeux demeuraient clos. Elle dormait du sommeil des somnambules, hypnotisée, pardon ! vaincue par la contemplation persistante de l'ostensoir aux rayons d'or, terrassée par le Christ victorieux.

On l'emporta, inerte, pendant que le prêtre remontait vers l'autel. L'assistance, bouleversée, entonna le Te Deum d'action de grâces. Et la femme du forgeron dormit quarante heures de suite, puis se réveilla sans aucun souvenir de la possession ni de la délivrance. Voilà, mesdames, le miracle que j'ai vu.

Le docteur Bonenfant se tut, puis ajouta d'une voix contrariée : " Je n'ai pu refuser de l'attester par écrit. "

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Message par crodan00 Mer 22 Déc - 11:40

Le jolie renne


Contes de noel  2610

Il était une fois dans le Pôle Sud, un joli renne avec de grands bois. Il s’appelait Patchi. Il cherchait une belle renne pour se marier. Tout à coup, il vit un bonhomme avec une grande barbe. C’était le Père Noël !!

Le Père Noël lui parla et lui demanda s’il voulait devenir son renne pour parcourir le monde et donner tous ses beaux cadeaux. Le renne accepta mais il voulut quelque chose en échange.

Il demanda si le Père Noël pouvait l’aider à trouver une belle renne pour qu’il se marie. Il voulait une amoureuse et des petits. Le Père Noël fut d’accord et il l’emmena dans son atelier. Là, il lui fit choisir la renne qu’il préférait.

Patchi en choisit une qui s’appelait Nala. La jolie renne l’aimait aussi. Tous les deux se marièrent et firent deux beaux bébés.

Depuis, le Père Noël est très content et il fait sa tournée avec le renne Patchi, sa femme Nala et leurs deux petits. Et les enfants sont contents de recevoir de jolis cadeaux.


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Message par crodan00 Mer 22 Déc - 11:47

Le Noël de crassou


Contes de noel  Pere-n12

Bonjour Père Noël,
C'est moi le petit Joël Hé
oui tu te souviens de l'an passé,
je t'avais écrit sur un sac en papier.


C'est moi qu'on appel Crassou,
à cause de mes culottes pleins de trous.
Quand t'est venu à l'école tu m'avais assis sur tes genoux.


Cette année j'ai pas pris de chance,
Je t'ai écrit sans attendre
j'avais pas ton adresse au juste
j'ai fouillé dans les pages blanches à la place.


J'ai choisi n'importe quelle porte,
je sais bien que c'est toi qui ouvrira la poste
Tu te caches sous bien des barbes,
Mais tu sauras bien assécher nos larmes.


On n'approche encore de Noël.
Et pi pour moi c'est encore pareil.
J'ai toujours de la peine à ce temps-ci,
J'espère que ma lettre arrivera cette fois-ci.


J'ai pas grand chose à te demander,
en plus c'est pas pour moé.
Mais c'est dure quand on est dans la pauvreté.
On peut pas autant se faire écouter.


Tu connais la petite Mélanie,
Celle qui pleure tout le temps à chaque Midi,
pour avoir une poupée comme Barbie,
même toute nue qu'à m'a déjà dit.


Elle est tellement pauvre elle,
Qu'à fouille des fois dans les poubelles.
Comment veux-tu qu'elle aie des bébelles ?
Elle a personne pour s'occuper d'elle.


Tu dois connaître aussi le vieux Guédille.
C'est lui que couche toujours sur sa grille,
yé facile à reconnaître avec ses béquilles,
C'est le seul robineux avec des souliers de quilles.


Je sais bien que les fêtes c'est pas pour nous,
C'est pas Noël sans les bouts de choux.
Je regarde passer le monde, les bras chargés,
de tous ces cadeaux et de ces paquets bien emballés.


Mais quand j'écoute la messe de minuit,
avec mes amis devant la vitrine chez Dupuis,
On se dit la même chose depuis des années,
On sait bien qu'un jour tu viendras nous trouver.


Moi et Mélanie on est dans cour d'école,
ou on traîne dans ruelle à rêver aux étoiles,
Le vieux Guédille lui dors sur sa grille,
ou sous quelques journaux devant une vitrine.


Mélanie se contenterait d'une poupée vieillie,
Guédille d'une bouteille, même à demi.
ou d'un morceau de foulard à moitié moisi,
Et si jamais y avait de quoi manger tu serais béni.


Si Jamais d'ici le soir de la nativité,
Tu trouvais quelques heures pour me trouver,
avec seulement quelques petites choses enveloppées,
je pourrais enfin voir un Noël illuminé.


Et qui sait peut-être que pour toi aussi,
en ayant la chance de passer dans nos vies,
tout en devenant porteur de magie,
cette journée en serait une bénie.


Peut-être retrouverais-tu au fond de toi ?
Au fin fin fond de toi,
Ce gros homme à barbe en qui l'on n'ose plus croire,
Ce marchand de bonheur enterré sous les boîtes.


Je te remercie Père Noël à l'avance,
Je sais dans mon cœur que j'ai la bonne adresse.
Du petit Joël celui que te souffle sa détresse,
Et qui te demande pour étrenne une simple caresse...
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Message par crodan00 Jeu 23 Déc - 6:49

Le père Noel existe il


Contes de noel  Pere-n13

Il était une fois cinq jeunes garçons nommés Samuel, Richard, Jordan, Math et le dernier s'appelait Logan.
Celui-ci était très intelligent, le plus intelligent de tous.

Un jour, pendant une récréation, Logan dit à ses amis:
- Le Père Noël, c'est des histoires de bébé! Il n'existe même pas!

Ses amis étaient d'accord avec lui.
Le soir, ils rentrèrent tous chez eux.

Le lendemain, le 12 décembre, à 8h01, un petit lutin descendit du ciel. Les cinq jeunes allèrent au collège.

Le 13 décembre, pendant la nuit, le lutin dit à l'oreille de Samuel:
- Ton frère Logan a tort. Le Père Noël existe! Je te donne rendez-vous le 24 décembre à minuit.
Le jeune garçon se réveilla en sursautant et dit:
- Qui a a parlé?
Il regarda partout, ne vit personne et se rendormit.

Pendant ce temps le petit lutin alla voir le Père Noël et lui dit:
- Père Noël, Samuel, Richard, Jordan, Math et Logan disent que tu n'existe pas.
Le Père Noël très en colère claqua la porte au nez du lutin.

Le Père Noël raconta à Dame Noël et à son fils Artichaut ce qui s'était passé sur la terre. Dame Noël et Artichaut le consolèrent, mais ça ne suffisait pas.

Le Père Noël dit:
- Je vais prouver à ces enfants que je suis bien vivant!

Le soir arriva très vite.

Samuel, son frère, ses amis, s'étaient donné rendez-vous à minuit comme le lutin l'avait demandé. Maintenant il était minuit!

Le Père-Noël ne pouvait plus retenir sa colère et sauta, sauta tant qu'il décrocha des morceaux d'étoiles et des morceaux de lune et avec ceux-ci il put écrire dans le ciel:
"J'existe bien et je vais vous le prouver"

Les enfants regardèrent dans le ciel et virent la phrase. Quelques secondes plus tard le Père Noël descendit sur terre avec sa famille. Les cinq jeunes garçons étaient heureux d'avoir enfin le Père Noël pour eux et lui promirent de ne jamais l'oublier!!

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Message par crodan00 Ven 24 Déc - 6:36

Le petit renne


Contes de noel  2j3s7010

Il était une fois un joli renne qui était mort de froid. Le pauvre petit renne se nommait Rudolf et il avait un joli nez rouge. La mère de Rudolf était décédée car un chasseur l'avait abattue. Rudolf était très peiné de sa malchance, il s'était donc réfugié dans la forêt. De là, le petit renne s'est dit qu'il allait avoir de la peine tranquille et sans que ses amis lui posent sans arrêt des questions. Il avait besoin d'être seul.

Quelques jours plus tard, un ange descendit du ciel et rejoignit Rudolf. Il lui demanda pourquoi il était seul dans la forêt en plein hiver et surtout pourquoi il pleurait. Rudolf lui dit tout ce qu'il avait dans le coeur et curieusement il se rendit compte que ça lui faisait du bien. Tout en lui disant tout, il pleurait. L'ange l'écouta avec beaucoup d'attention.

Quand Rudolf eut fini de dire ce qui avait à dire, l'ange lui dit qu'il connaissait un homme qui pourrait l'aider à surmonter sa peine. Et surtout à quitter la forêt glacée. Rudolf, se disant qu'il n'avait rien à perdre accepta de suivre l'ange. L'ange, du nom de Véronique, amena Rudolf chez le père Noël. Véronique expliqua l'histoire de Rudolf au Père Noël et il accepta de le prendre sous son aile. Il commença par lui donner à manger car Rudolf avait terriblement faim.

Le Père Noël lui présenta ses autres rennes tous dans le même état que lui. Par la suite, le père Noël lui demanda si il accepterait de tirer son chariot avec ses nouveaux amis. Rudolf accepta sur le champ.

Le Père noël remarqua cependant le joli petit nez rouge du renne et se dit que ce serait bien que Rudolf soit le premier renne du chariot du père Noël.

Depuis ce temps, cela fait déjà plusieurs années, Rudolf devint le renne du père Noël et dirige fièrement le chariot du père noël.

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Message par crodan00 Lun 21 Nov - 6:04

Contes de noel  Carte_10

Le poisson de Noel


Le matin du 24 décembre, les enfants du monde entier sont excités. Mais sûrement pas autant que Sophie Baril et son frère François !

En effet, pour la première fois cette saison, François, Sophie et leur chien, Inouk, partent à la pêche aux petits poissons des chenaux. Le poisson des chenaux, ou poulamon, est aussi appelé « poisson de Noël », parce qu’il remonte la rivière Sainte-Anne juste à temps pour être servi au réveillon. Sur la rivière gelée, des centaines de cabanes multicolores attendent déjà les pêcheurs. Vu de la rive, on dirait un de ces villages miniatures qu’on pose sous le sapin de Noël. Au pied de la descente, un panneau-réclame souhaite la bienvenue à Sainte-Anne-de-la-Pérade, capitale mondiale du petit poisson des chenaux.

À quelques mètres de là, Claude Fournier fait les cents pas près de son hélicoptère. Les enfants connaissent bien le pilote. En effet, Claude est un ami d’enfance de leur mère et c’est avec lui que Marie a suivi des cours de pilotage.

- Comment ça va ? demande Sophie.

- Les affaires son plutôt tranquilles. Je n’attends pas beaucoup de clients aujourd’hui. La veille de Noël, les gens sont trop occupés pour s’offrir une promenade en hélicoptère.

- Nous, nous n’avons presque rien à faire, laisse tomber, François.

Claude lui adresse un clin d’œil complice :

- Un de ces jours, je vous ferai faire une petite balade.

Promis !

- Joyeux Noël ! crient les enfants.

Une activité intense règne sur la rivière Sainte-Anne : automobiles, tracteurs et motoneiges se croisent en tout sens. Inouk tire sur la laisse et aboie au passage de chaque véhicule. Heureusement, François et Sophie sont arrivés !

La cabane des Baril est beaucoup plus grande que les autres et sert de bureau pour accueillir la clientèle. En effet, Pierre et Marie sont pourvoyeurs, c’est-à-dire qu’ils sont propriétaires de plusieurs cabanes qu’ils louent aux touristes, généralement pour une période de huit heures.

Les enfants entrent précipitamment :

- Bonjour papa !

Pierre est occupé avec un client. De grosses mitaines de cuir sont posées sur une chaise. Discrètement, Inouk se faufile tout près. Il flaire les mitaines puis, vif comme l’éclair, en attrape une dans sa gueule.

- Sale bête ! Rends-moi ça tout de suite ! ordonne le client, en tirant sur sa mitaine.

- Inouk , sois gentil, supplient François et Sophie.

- Espèce de sac à puces, je vais t’apprendre à vivre ! grogne l’inconnu, en lui assénant un coup sur le museau. Inouk pousse un cri de douleur et lâche prise.

- Il est jeune, plaide Sophie, en s’élançant vers le chien, il voulait juste s’amuser.

- Drôle de façon de s’amuser ! éclate le pêcheur en exhibant sa mitaine déchirée. Vous feriez mieux de l’éduquer.

Les enfants voudraient protester mais Pierre leur fait signe de se taire :

- Je conduis monsieur à sa cabane et je reviens.

Au retour de son père, François laisse exploser sa colère :

- Il a frappé Inouk ! il n’avait pas le droit !

- Vous feriez bien d’oublier tout ça et de commencer à pêcher. J’ai hâte de voir lequel de vous deux attrapera le premier poisson.

Sophie et François retirent manteaux, tuques*, écharpes.

Pierre prend quelques bûches rangées sous une large banquette et les enfonce dans le petit poêle en fonte qui se met à ronronner.

Prudemment, les enfants s’installent sur de vieilles chaises alignées au bord de l’ouverture pratiquée dans le plancher et se penchent au-dessus de l’eau noire.

En silence, chacun fixe attentivement les lignes qui descendent du plafond. Inouk est intrigué. Assis entre les enfants, il suit chacun de leurs gestes en martelant le plancher de sa queue. Soudain, l’allumette de bois, fixée à une des cordes, se met à remuer.

- Ça mord ! annonce joyeusement François.

En pêcheur expérimenté, il observe les mouvements de la ligne :

- C’est sûrement un poisson énorme. Regardez comme il tire sur le fil. S’il continue, il va tous nous entraîner sous la glace.

- Tu exagères toujours ! déclare Sophie.

- Comme tous les pêcheurs, fait remarquer son père.

D’un coup sec, François ferre sa prise et remonte rapidement la ligne. Deux gros poulamons se tortillent au bout des hameçons.

Inouk aboie joyeusement.

- Chanceux ! s’exclame Sophie. Un coup de deux !

D’une main assurée, son frère décroche ses prises et les lance dans un seau.

Inouk y plonge aussitôt le museau et le renverse.

- Inouk ! proteste Sophie.

- Lâche ça ! crie François en arrachant les poissons aux griffes du chien.

- J’ai une idée ! annonce Sophie. Nous n’avons qu’à jeter les poissons dehors, au fur et à mesure que nous les pêchons. Aussitôt dit, aussitôt fait. Sophie ouvre la porte et François lance les poulamons sur la glace où ils se recroquevillent et gèlent dans des positions cocasses.

Bientôt les prises se succèdent à un tel rythme que les pêcheurs n’ont même plus le temps de les décrocher. Ils les abandonnent sur le plancher, pour en remonter une autre et encore une autre...

Inouk en profite pour fourrer son museau partout et emmêler les lignes.

- Inouk, gronde François, tu ne pourrais pas rester tranquille cinq minutes ?

- Quel méli-mélo ! soupire Sophie, devant cet enchevêtrement de fils et d’hameçons.

Pierre se lève :

- Il faut que j’aille faire la tournée de mes cabanes. Je vais attacher Inouk au poteau. Quand vous serez venus à bout de ce casse-tête, vous le ferez rentrer.

Un peu plus tard, lorsque Sophie sort pour détacher Inouk, elle ne le voit nulle part. Elle crie son nom dans toutes les directions. En vain.

Alerté par les cris de sa sœur, François sort à son tour :

- Inouk n’est pas là ?

- Je crois bien qu’il s’est sauvé, murmure Sophie.

- Penses-tu ! Papa a dû l’emmener en promenade, lance François en se frictionnant vigoureusement. Entre vite dans la cabane si tu ne veux pas être transformée en glaçon.

Quelques instants plus tard, leur père rentre à son tour.

- Inouk n’est pas ici ?

Les enfants se regardent, abasourdis.

- Nous pensions qu’il était avec toi, répond François.

- Je savais qu’il avait disparu, murmure Sophie, les yeux pleins de larmes.

- Pas de panique ! ordonne Pierre, calmement. Ce n’est pas la première fois qu’Inouk se sauve. Allons interroger les voisins. Quelqu’un l’a sûrement vu.
Les enfants enfilent leur anorak et se précipitent à l’extérieur.

Brusquement, Sophie s’immobilise, songeuse.

- À quoi penses-tu ? s’enquiert François.

- Au pêcheur de ce matin. Si c’était lui qui avait détaché Inouk ?

À ces mots, François sent un grand frisson lui parcourir le corps.

- Vous avez trop d’imagination, affirme Pierre.

- Allons le voir ! décide François.

Les enfants contournent rapidement la cabane et frappent énergiquement à la porte. Pas de réponse. Pierre ouvre. Personne. Le bruit d’une portière qu’on claque attire l’attention de Sophie.

- Regardez, crie-t-elle, en pointant du doigt une fourgonnette garée en face, c’est lui.

À grandes enjambées, François et Sophie traversent la rue. En les voyant arriver, le pêcheur se penche à la portière avec un sourire sarcastique :

- Je parie que vous cherchez votre chien.

- Comment le savez-vous ? demande François, sur un ton à peine poli.

- Parce que je l’ai vu tout à l’heure. Il courait comme un fou derrière une motoneige.

- Dans quelle direction allait-il ? questionne Pierre.

-Vers le fleuve, laisse tomber le conducteur en démarrant. François et Sophie sont désemparés.

- Au moins, nous savons dans quelle direction chercher, conclut Pierre. Pour le moment, retournons à la cabane.

Devant la porte, les enfants trouvent la motoneige de Marie. En quelques mots, Sophie et François racontent à leur mère l’escapade de leur chien.

- Qu’allons-nous faire ? demande anxieusement François.

- Le retrouver ! réplique fermement Marie. Venez !

- Où ça ? demandent les enfants en prenant place sur la motoneige.

- Au fleuve, voyons !

Marie zigzague habilement entre les cabanes jusqu’au restaurant Chez Jean-Eudes. Là, elle tourne à gauche et file vers le fleuve.

La température s’est adoucie. La neige tombe dru. Les enfants rentrent la tête dans les épaules pour se protéger des flocons qui leur griffent le visage.

- Votre bonhomme n’a pas menti, crie soudain Marie. Inouk est là. Regardez ! Il dérive sur une plaque de glace.

- Pauvre Inouk, soupire Sophie, comme il doit se sentir seul !

- Comment est-il arrivé là ? demande François.

- Il s’est sans doute aventuré trop près de l’eau, répond Marie. Il a alors suffit d’une vague plus forte pour que la glace casse et qu’Inouk soit emporté par le courant.

Soudain, Sophie pousse un cri horrifié :

- Il y a un bateau qui arrive ! Il va faire chavirer Inouk.

Il n’y a pas une minute à perdre ! déclare Marie. Allons voir Claude ! Lui seul peut nous aider.

Cramponnée à son guidon, Marie fait demi-tour et fonce vers son point de départ. Heureusement, Claude est encore à son poste. Marie explique brièvement la situation. En quelques secondes, tous se retrouvent à bord de l’hélicoptère.

Les enfants n’ont qu’une idée en tête : retrouver Inouk. Toutefois rien n’est moins sûr. En effet, par moments, les bourrasques rendent la visibilité pratiquement nulle. Plus le temps passe, plus les enfants désespèrent.

À bord, personne ne dit mot.

- Je le vois ! hurle soudain François.

- Où ça ? Où ça ? réplique vivement Sophie.

- Là, à droite... Regardez !

- Tu es sûr ? s’informe Claude.

- Sûr et certain ! Même qu’il lève la tête vers nous et qu’il aboie !

- Il doit croire que nous l’avons abandonné, pense tout haut Sophie.

- J’y vais ! lance Claude. Votre mère va prendre les commandes.

- Attache-toi bien, recommande Marie, en amorçant la descente.

Claude ouvre la porte et réussit à se glisser hors de l’appareil. Malgré le vent, il parvient à s’installer à califourchon sur l’un des patins de l’hélicoptère. Doucement, l’appareil plonge à moins d’un mètre de l’eau. Tout près, Inouk tourne en rond sur son refuge flottant. Il est complètement paniqué. Claude se penche, tend le bras et l’agrippe. Hélas, plutôt que de se blottir contre lui, le chien se débat et... tombe dans le fleuve.

- Il va se noyer ! crient les enfants.

Heureusement, au contact de l’eau glacée, Inouk comprend vite où est son intérêt et nage énergiquement vers Claude. Marie manoeuvre de telle façon que l’hélicoptère vole maintenant à fleur d’eau. Claude étire de nouveau le bras. Cette fois, le chien se laisse attraper sans résister.

Sauvé ! Claude hisse immédiatement Inouk à bord de l’appareil. Il était temps ! Claude est frigorifié ! Ses bottes sont remplies d’eau et il est trempé jusqu’aux cuisses. Inouk, lui n’en finit plus de s’ébrouer. Il est couvert de neige de la pointe des oreilles jusqu’au bout de la queue.

- Claude ! Inouk !

François et Sophie les enveloppent dans des couvertures et les embrassent l’un et l’autre avec fougue.

- Mes compliments, lance joyeusement Marie, à l’adresse de Claude.

Cette nuit-là, chez François et Sophie, le réveillon est particulièrement animé. Tous les invités veulent connaître les moindres détails du sauvetage. Quant à Inouk, il récupère devant le foyer. Allongé sur le tapis, il suit des yeux le clignotement des ampoules dans le sapin tout en grignotant une vieille pantoufle de cuir dont les enfants lui ont fait cadeau.

- Aujourd’hui, Inouk, tu nous as causé bien des soucis, constate affectueusement Sophie.

- En tout cas, affirme François, c’est décidé : l’an prochain, nous irons seuls, pêcher le poisson de Noël

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Message par crodan00 Lun 28 Nov - 8:05

Contes de noel  Coussi10

Le premier Noel du petit renne blanc


Il était une fois, dans la plaine du Nord, un petit renne blanc comme la neige. Au milieu de sa famille rassemblée autour du traîneau de Noël prêt à partir, il regardait tour à tour le grand renne et le Père Noël.
Il s'approcha du Père Noël, glissa sa tête sous son gant et lui demanda :

S'il te plaît, est-ce que je peux vous accompagner ?

Le Père Noël sourit et lui expliqua :

Cette nuit de Noël serait trop longue pour toi ... Je pense que tu seras mieux ici !

L'an prochain, tu pourras venir ! ajouta le grand renne.

L'an prochain ? soupira le petit renne blanc. Mais c'est loin... l'an prochain !

Avec de la tristesse plein les yeux, il regarda le traîneau s'éloigner. Le manteau du Père Noël ne fut bientôt plus qu'une minuscule étoile rouge à l'horizon. Les autres petits rennes l'invitèrent à jouer, mais il hocha la tête en regardant le ciel.
Sous la clarté de la lune, les arbres, habillés de neige scintillante, se dressaient merveilleusement. Il faisait presque aussi clair qu'en plein jour. Soudain, le petit renne blanc aperçut quelque chose au pied d'un sapin. Il trottina jusque-là, et que vit-il ? Un paquet !

" Il est certainement tombé du traîneau ! " pensa-t-il, et il n'hésita pas une seconde.

Avec la plus grande délicatesse, il souleva le paquet avec ses bois et avança dans les traces du traîneau.
La neige crissait, craquait sous ses pas. Lorsqu'il franchissait les miroirs de glace, ses sabots faisaient de petits bruits secs. Le petit renne blanc était heureux. Il se sentait tout léger à l'idée de rejoindre le père Noël et le grand renne avec, dans ses bois neufs, un peu de leur précieux chargement.

Mais arriverait-il à temps ?

C'est alors que, occupé par cette pensée, il dévala malgré lui, au galop, une pente vertigineuse et arriva un peu brutalement au pied d'un arbre. A demi assommé, il cligna des yeux, releva ses pattes une à une et finit par se redresser.

" Ouf ! je n'ai rien ! " se dit-il.

Mais il réalisa soudain que ses bois étaient vides.

" Le paquet ? ... Où donc est le paquet ? " se demandait-il en fouillant du regard autour de lui. Il contourna les arbres les plus proches : pas de paquet ! Il grimpa sur un petit rocher. Il regarda bien de tous les côtés : toujours pas de paquet !

"Il ne peut pas être bien loin ! " se répétait-il pour se rassurer. Il fit encore quelques pas, et, au pied d'une touffe de houx, que vit-il ? Le paquet. Il fit deux ou trois cabrioles tant il était content. Délicatement, il le reprit entre ses bois et poursuivit son chemin.
En traversant une plaine blanche, le petit renne blanc aperçut enfin un village. Il se sentait de plus en plus léger. De temps en temps, il levait les yeux vers le ciel étoilé. De son gros oeil rond, la lune semblait le surveiller. Les flocons s'étaient remis à tomber. A l'entrée du village, dans toute sa blancheur, la neige s'étalait comme un vrai tapis que personne n'avait osé froisser. Le petit renne blanc avait perdu les traces du traîneau ! Il ne savait plus par où se diriger. Il avança dans une première rue. Les maisons silencieuses semblaient dormir profondément. Pas un bruit ! Ni dans cette rue ni dans aucune autre.

" Je vais bien finir par les retrouver ! " se disait-il pour se donner du courage.
Il fit encore quelques pas, et, à l'angle d'une maison, que vit-il ? Le traîneau, puis le grand renne, puis le Père Noël. Tout guilleret, il les surprit en leur adressant un

"Joyeux Noël ! "

Le Père Noël se retourna et son visage s'illumina :

Le cadeau que je cherchais ! Je peux dire que tu arrives à temps !

Il ne savait comment le remercier. Il enleva son gant pour mieux lui caresser le museau. Qu'il était beau, le petit renne blanc avec dans ses bois veloutés le petit paquet auquel s'étaient accrochés quelques feuilles de houx et de gui !
Aujourd'hui encore, ces perles rouges ou blanches se mêlent au décor de Noël.
Le Père Noël prit le paquet et disparut dans une maison, tandis que le grand renne, fier du petit renne blanc, lui manifestait sa joie.
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Message par crodan00 Mar 6 Déc - 10:14

Le sapin


Contes de noel  Image-10

Il était une fois, au milieu d'une forêt, un sapin. Mais il n'aimait pas la neige et cette année, il en tombait beaucoup. Alors il était triste et les autres arbres lui répétaient tout le temps :

- Elle ne va rien te faire, n'ai pas peur...

Mais le sapin avait tout de même froid et, comme tous les ans, il attrapait un rhume.

- Et ça continue, atchoum !!! Atchoum !!! répétait le sapin.

Le plus vieux sapin de la forêt, qui avait 900 ans, expliqua au petit sapin qu'il ne fallait pas avoir peur de la neige car elle ne faisait rien du tout !

Mais le sapin savait qu'il ne pourrait pas s'en débarrasser! La nuit tomba et il s'endormit. Il fît de très beaux rêves, mais il avait toujours froid.

Le soleil se leva et le sapin se réveilla. Mais il avait encore froid.

Pendant la journée, il fit un voeu : c'était de ne plus avoir peur et froid en hiver.

La nuit tombée, une fée passa et l'exauça. Le matin venu, il n'avait plus froid et il cria :

- Youpi ! Youpi ! Je n'ai plus froid !

Les autres arbres étaient eux aussi soulagés. Le vieux sapin s'approcha de lui et répondit :

- Tu vois, ton voeu s'est réalisé !

Et à ce moment là, tous les sapins se mirent à rire.

Maintenant, les hivers ne font plus peur au petit sapin !

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Message par crodan00 Lun 12 Déc - 8:43

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Le voyage au Cervin


Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Marco-Nicolas. Comme Noël s'approchait, il écrivit une lettre au Père Noël pour lui prier de l'aider à sauver sa maman prisonnière d'un magicien. Il lui demandait une paire de skis et des milliers de boules de neige.

Quand le Père Noël reçut la lettre, il se gratta la barbe : "Pourquoi le petit Marco-Nicolas a besoin d'une paire de skis puisqu'il n'y a pas de neige en Suisse ?!" (Effectivement, en ce temps-là, la neige ne tombait pas en Suisse...) Le Père Noël décida de l'aider et se prépara pour son voyage en Suisse.

Arrivé au-dessus de la maison du petit Marco-Nicolas, il vit que celui-ci était déjà prêt pour le voyage au Cervin.

Quand ils arrivèrent au-dessus de la montagne suisse la plus célèbre, le Père Noël lui dit que le château du magicien devait être tout au sommet de la montagne. Mais le petit Marco-Nicolas était si malin qu'il savait que ce serait trop facile. Alors ils firent le tour de la montagne grâce au traîneau du Père Noël et virent une cabane toute noire au milieu de la forêt... Ils atterrirent et découvrirent un passage secret.

Comme il faisait nuit, il était difficile d'y voir clair. C'est alors que le Père Noël attrapa la lune grâce à son lasso magique. La lune leur servira de lanterne ! Ils empruntèrent le passage secret qui les mena jusqu'à une porte sans poignée. Le petit Marco-Nicolas essaya d'appeler sa maman en murmurant. Celle-ci lui répondit : "Aidez-moi !". Le Père Noël fit appel à ses rennes qui défoncèrent la porte avec leurs bois.
Mais quelle surprise ! Un ogre cyclope avait imité la voix de la maman de Marco-Nicolas ! Il fallait s'en débarrasser au plus vite. Le Père Noël lui dit : "Regarde dans ma hotte, j'ai là plein de lard et de fromage rien que pour toi !" L'ogre cyclope attiré par les cadeaux du Père Noël s'en approcha de trop près. Juste derrière lui, le petit Marco-Nicolas le fit trébucher et tomber dans la hotte sans fond.

Mais où était donc la maman de Marco-Nicolas ? Le Père Noël se posa contre le mur pour réfléchir. Soudain, le mur se mit à bouger et le Père Noël se retrouva de l'autre côté du mur. Marco-Nicolas et la lune comprirent que le Père Noël avait découvert malgré lui une porte secrète. Ils l'empruntèrent à leur tour... C'est alors qu'ils se retrouvèrent tous devant un long escalier qui menait à une autre porte. Ils montèrent jusqu'à celle-ci sur la pointe des pieds. Malheur ! Deux horribles "gardes-robots" arrivèrent derrière eux. Marco-Nicolas cria au Père Noël : "Sortez les boules de neige de votre hotte et préparez-vous à bien viser !" Les boules de neige mouillèrent leur système électronique et les électrocutèrent. Les "gardes-robots" gisaient sur le sol...

"Devant cette porte sans poignée, comment pourrons-nous rentrer ?" pensait le petit Marco-Nicolas. Pendant ce temps, le Père Noël ouvrit la porte grâce à un gros coup de ventre. La porte s'envola et atterrit par chance sur la tête du magicien ! La lune en profita pour ficeler le magicien qui ne pouvait plus bouger !

Au fond de la chambre du magicien, un gros ruban adhésif sur la bouche, la maman de Marco-Nicolas était soulagée de voir son fils venu la sauver. Il lui libéra la bouche et ils se serrèrent fort dans les bras.

Heureux d'avoir retrouvé sa maman, Marco-Nicolas voulait retourner à la maison, mais avant de quitter la chambre du magicien, il se rendit compte du décor : les murs étaient tapissés d'or, des pierres précieuses remplissaient des sacs entiers et sous le lit, dans un vieux coffre en bois, ils découvrirent toutes les économies du magicien ! Ils profitèrent de remplir de ces richesses la hotte sans fond du Père Noël et s'en allèrent.
Le magicien se réveillait... Le petit Marco-Nicolas demanda au Père Noël de vider de la hotte les milliers de boules de neige sur la montagne du Cervin. Celui-ci s'exécuta et une magnifique piste de ski fut construite en moins d'un clin d'oeil ! Ils fixèrent les skis aux pieds du magicien et le firent glisser sur la piste. Ils ne le revirent plus...

Sur le chemin du retour, le petit Marco-Nicolas se souvint du trésor du magicien et chuchota aux oreilles du Père Noël : "Renversons le trésor du magicien pour que les pauvres du monde entier puissent recevoir un beau cadeau de Noël..." Le Père Noël fit alors tomber une pluie d'argent sur la terre ! Avec ce qu'il restait, il s'offrit à lui aussi un cadeau de Noël : une moto flambant neuve !

Arrivés dans leur maison, le petit Marco-Nicolas et sa maman remercièrent le Père Noël pour toute l'aide qu'il leur avait offerte à tous les deux. Avant son départ dans les airs, ils lui offrirent une photo en souvenir de cette incroyable aventure ! Jamais ils ne l'oublieraient...

Mais qu'était-il advenu du magicien ? Etait-il mort ?
Du haut de sa montagne, le magicien ayant tellement aimé sa descente à ski, décida de faire tomber la neige sur ses montagnes ! C'est depuis ce jour qu'on peut skier en Suisse...

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