Festival de Cannes 2008
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Re: Festival de Cannes 2008
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- Kestomerkitsijat de Juho Kuosmanen
- O Som E O Resto de André Lavaquial
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- This is a Story about Ted and Alice de Teressa Tunney
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Leçons & Hommages
Quentin Tarantino – leçon de cinéma
La Quinzaine des Réalisateurs
Carrosse d'Or : Jim Jarmusch
- Quatre nuits avec Anna de Jerry Skolimowski - Ouverture
- Acné de Federico Veiroj
- Aquele Querido Mes de Agosto de Miguel Gomes
- Boogie de Radu Mutean
- De la guerre de Bertrand Bonnello
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- Resto della notte de Francesco Munzi
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- Lonely tune of Tehran de Saman Salour
- Le voyage aux Pyrénées de Jean-Marie et Arnaud Larrieu
Séances Spéciales :
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- Milestones de Robert Kramer et John Douglas
- Le Genou d'Artémide de Jean-Marie Straub
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Courts-métrages :
- The acquaintances of a lonely John de Benny Safdie
- Mes copains de Louis Garrel
- Ciel éteint ! de FJ Ossang
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- Muro de Tiao
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- Man de Myna Joseph
- Summer afternoon de Ho Wi-ding
- Every day is not the same de Martin Turk
- The tale of little Puppetboy de Johannes Nyholm
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Re: Festival de Cannes 2008
Ouverture officielle du Festival de Cannes, sur un ton grave et politique
Entre glamour, paillettes et solennité, la 61e édition du Festival de Cannes s'est ouverte mercredi soir sur un ton grave et politique avec la projection du premier film en compétition, "Blindness", un glaçant thriller sur une humanité livrée à ses plus bas instincts.
Cette édition a été ouverte par le cinéaste français Claude Lanzmann, 82 ans, réalisateur de "Shoah", documentaire sur l'Holocauste.
"De même qu'il n'y a qu'une seule humanité, il n'y a qu'un seul cinéma", a déclaré Claude Lanzmann d'un ton solennel, en estimant que la force de Cannes était de faire le lien entre "les extrêmes du spectre", du "Jackie Brown" de Quentin Tarantino à "Shoah".
Auparavant, le président du jury, l'Américain Sean Penn, a lancé un "appel aux distributeurs pour soutenir les films qui ne recevront pas de prix".
Penn, l'une des figures du Hollywood engagé sur le front politique mondial, a rappelé que Cannes avait toujours eu pour vocation de "soutenir et encourager" les films, citant "Easy Rider" (1969) de Dennis Hopper, présent dans la salle.
Penn est un enfant de la contre-culture américaine des "sixties", dont le film de Hopper est un symbole. La soirée d'ouverture a été marquée par la présence d'une autre icône de cette période, le chanteur Richie Havens, qui a interprété "Freedom" sur scène, comme au festival hippie de Woodstock en 1969, et a enflammé la salle.
La cérémonie avait été précédée par la montée des marches avec notamment l'équipe de "Blindness", dont son réalisateur brésilien Fernando Meirelles, les Américains Julianne Moore et Danny Glover et le Mexicain Gael Garcia Bernal.
Tiré du livre "L'Aveuglement" du Prix Nobel portugais José Saramago, "Blindness" relate une mystérieuse épidémie de cécité qui se répand à une vitesse foudroyante dans une mégalopole non identifiée.
Seule une femme (Julianne Moore) épargnée par l'épidémie conserve son sens moral dans un univers qui s'effondre: les liens sociaux se défont, la lutte pour la nourriture se généralise, les femmes deviennent une marchandise.
En milieu de journée, lors de sa conférence de presse, Meirelles a estimé la force de l'histoire vient des différentes lectures, philosophique, politique, morale, que le spectateur aura de cette parabole sur la "fragilité de la civilisation".
Glover, acteur engagé, a fait un parallèle entre la cécité du film et l'indifférence du monde aux tragédies qui le touchent, comme les "émeutes de la faim" qui ont lieu dans différents pays: "Dans ce monde, on ne voit pas les autres. Le film traite de notre capacité à voir ce qui se passe autour de nous".
Un sentiment partagé par le président du jury du festival. Sean Penn a déclaré que le "tremblement de terre (en Chine) allait influencer (son) jugement sur presque tous les films", en réponse à une journaliste chinoise qui lui demandait si le séisme qui a fait des milliers de morts en Chine modifierait son regard.
"De même pour ce qui se passe en Birmanie. Ces choses qui arrivent sont une partie des émotions et de la vie que nous partageons tous, cela nous rend plus âpres", a-t-il poursuivi lors de la conférence de presse du jury.
Dès jeudi, le festival prendra son rythme de croisière en dévoilant deux autres films de la compétition, "Waltz with Bashir" de l'Israélien Ari Folman et "Leonera" de l'Argentin Pablo Trapero, avant la projection le lendemain du premier des trois films français en lice pour la Palme, "Un conte de Noël" d'Arnaud Desplechin avec Mathieu Amalric et Catherine Deneuve
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Re: Festival de Cannes 2008
Cannes: l'Atelier marche bien, doit être sélectif
L'Atelier, créé il y a trois ans à Cannes pour aider des cinéastes à financer leurs projets, est une structure qui fonctionne bien et aboutit à des résultats concrets, a déclaré à Reuters son directeur Georges Goldenstern.
Le Festival de Cannes s'est doté de cette structure en 2005 pour aider des cinéastes à compléter le financement de leur projet. Il suppose qu'un ou plusieurs producteurs y soient déjà engagés.
C'est avant tout une structure organisatrice de rendez-vous qui commence à être bien connue et c'est pourquoi elle se doit d'être réellement sélective.
"Nous devons faire en sorte que les rendez-vous soient très sélectifs, qu'ils correspondent à un réel besoin de production et c'est pourquoi nous demandons aux producteurs ce qu'ils recherchent particulièrement", explique Georges Goldenstern.
Parmi la quinzaine de projets de films retenus pour le premier Atelier, en 2005, 88% sont entrés en production durant la période juin-septembre/octobre de la même année et 61% sont terminés. Pour l'Atelier 2006, les proportions sont respectivement de 84% et 44% et pour l'Atelier 2007 de 100% et 60%.
Quatre des cinéastes retenus cette année par la Quinzaine des réalisateurs, manifestation parallèle au Festival de Cannes, sont passés par cette structure: le Belge Joachim Lafosse, les Argentins Lisandro Alonso et Pablo Agüero et le Français Bertrand Bonello.
Pareillement, la Semaine de la critique, autre sélection parallèle, montrera cette année les films de deux bénéficiaires de l'Atelier: la Bosniaque Aida Begic et la Suissesse Ursula Meier.
La présence de cinéastes reconnus à cette structure du Festival, qui complète celles de la Cinéfondation (films d'école) et de la Résidence (aide au scénario), atteste des difficultés qu'il y a à financer un film même si l'on a déjà connu la compétition à Cannes.
C'est le cas du Chinois Lou Ye, dont le film "Bitch", qui sera tourné à Paris, figure parmi les 15 longs métrages retenus cette année et qui était en compétition à Cannes en 2003 avec "Purple Butterfly".
Ce fut également vrai, les années précédentes, pour le Français Bertrand Bonello, le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul - membre cette année du jury de la compétition officielle - et le Taiwanais d'origine malaisienne Tsai Ming-liang.
BOURSES DE PROJETS
On observe un certain parallélisme entre la représentation, cette année, de certaines régions du monde dans la sélection officielle et les tendances prévalant à l'Atelier, avec l'émergence de l'Amérique latine en particulier.
"L'Amérique latine émerge, et pas seulement l'Argentine mais aussi l'Uruguay, le Mexique et le Pérou", observe Georges Goldenstern. "Il en est de même pour l'Asie, non seulement la Chine, mais aussi les Philippines, la Thaïlande, la Malaisie. On peut dire la même chose pour le Moyen-Orient avec Israël, les Palestiniens", ajoute-t-il. "Il y a vraiment de beaux projets dans ces zones géographiques, véritablement des découvertes."
Cannes n'est pas la seule manifestation cinématographique à avoir développé ce genre de structure. Un exemple typique est le CineMart du Festival de Rotterdam, référence en la matière et dont Georges Goldenstern siège par ailleurs au conseil d'administration.
"Les festivals tendent à créer des sortes de 'Bourses de projets'. Pour des manifestations de taille moyenne, comme Sarajevo ou Thessalonique par exemple, c'est une façon d'attirer les professionnels", dit-il, estimant en outre que, dans ce domaine particulier, les festivals ne se font pas concurrence puisqu'un même film peut profiter des aides de plusieurs ateliers.
L'Atelier tend à intéresser quelques pointures de la production mais ce n'est encore qu'un début. "Les gros producteurs commencent à s'intéresser à l'Atelier. Ils prennent des rendez-vous mais dans l'ensemble on a surtout affaire à des producteurs indépendants", constate Georges Goldenstern.
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Re: Festival de Cannes 2008
Les stars sur les marches de Cannes
1er jour : Venues toutes les trois vanter les mérites d'une célèbre marque de cosmétiques, Rachida Brakni, Eva Longoria et Aishwarya Rai ont illuminé le tapis rouge cannois.
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Re: Festival de Cannes 2008
Cannes: un film sur l'affaire des caricatures pour "apaiser"
"C'est dur d'être aimé par des cons" n'a pas vocation à rouvrir des blessures mais il est au contraire apte à dissoudre les tensions, affirme Daniel Leconte, le réalisateur de ce documentaire.
"Je pense que le film est de nature à apaiser les tensions, il n'est pas du tout fait pour les alimenter. Il dit bien où est le propos, qui est de pacifier les relations, de permettre la meilleure intégration possible entre les musulmans et la République", a dit le documentariste en conférence de presse, devant un auditoire clairsemé.
"La vertu de cette affaire et l'intérêt de la réalisation du film viennent du fait que je suis persuadé que toute cette histoire a servi aux musulmans notamment à exprimer quelque chose qui les sépare des intégristes", a renchéri Philippe Val, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, jugeant que le procès et le documentaire avaient permis de faire une distinction entre les "islamo-fascistes" et les autres musulmans.
Ce documentaire, présenté dans la sélection officielle hors compétition, retrace la genèse du procès intenté par le Conseil français du Culte musulman (CFCM) à l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo dans l'affaire des caricatures de Mahomet.
Il se déroule les 7 et 8 février 2007. Le 22 mars, le tribunal déboute les plaignants; l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) et la Ligue islamique mondiale font appel. Le 12 mars 2008, la cour d'appel confirme la relaxe de l'hebdomadaire satirique, considérant qu'il a participé à "un débat public d'intérêt général".
"LA QUESTION CENTRALE DE L'AUTOCENSURE"
Daniel Leconte, auteur de nombreux documentaires sur Klaus Barbie, Boris Eltsine, Fidel Castro entre autres, n'a pas pu filmer les débats eux-mêmes.
Aussi son film combine-t-il prises de vue contemporaines du procès, notamment dans la salle des pas perdus du tribunal, transformée pour l'occasion en agora, et témoignages après coup des protagonistes, au premier rang desquels Philippe Val et les avocats, Georges Kiejman et Richard Malka pour l'hebdomadaire et Francis Szpiner pour les plaignants. Val, Malka et Szpiner participaient à la conférence de presse cannoise.
Dans les notes de production, Leconte dit que "ce film parle en filigrane de l'autocensure d'une grande partie de la presse", concernant les caricatures elles-mêmes, et il parle aussi de la conception de son documentaire, "dont aucun média n'a voulu".
"Si je n'avais pas été producteur, ce film n'aurait sans doute jamais existé", a-t-il affirmé. Leconte dirige une société de production baptisée Doc en Stock qui s'est lancée toute seule dans l'aventure avant d'être rejointe en cours de route par Canal + Cinéma et le distributeur Pyramide.
"C'est une aventure extraordinaire qui met le doigt sur la question centrale de l'autocensure", poursuit-il. "C'était un sujet tabou, qui faisait peur à ceux qui ne devraient pas avoir peur, aux journalistes en premier."
Leconte s'est également félicité que "C'est dur d'être aimé par des cons" - le titre reprend la légende d'un dessin de Mahomet par Cabu en une de Charlie Hebdo - ait été sélectionné par le Festival de Cannes.
"Le choix de la sélection officielle, c'est le choix de la France. On n'est plus seul", a-t-il dit, parlant d'"une énorme victoire".
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Re: Festival de Cannes 2008
Les stars du kung fu
Toute l'équipe vocale américaine du film d'animation Kung Fu Panda a monté les marches ce 15 mai : Dustin Hoffman, Angelina Jolie, Lucy Liu et Jack Black
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Re: Festival de Cannes 2008
Cannes toujours grave entre guerre du Liban et jeunes enfants en prison
La guerre et la prison étaient au menu du 61e Festival de Cannes jeudi avec "Valse avec Bachir" et "Leonera", deux films bouleversants qui, après la parabole de "Blindness" sur l'aveuglement du monde moderne, confirment le ton grave du début de la compétition.
Très original dans sa forme, "Valse avec Bachir" de l'Israélien Ari Folman, en lice pour la première fois pour la Palme d'Or, est un documentaire d'animation autobiographique sur la première guerre du Liban où le réalisateur a combattu au début des années 1980.
Hanté par le souvenir enfoui des massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth perpétrés par les phalanges chrétiennes sous les yeux des soldats israéliens, "Valse avec Bachir" s'ouvre sur un cauchemar : un ami de l'auteur rêve chaque nuit, qu'il est poursuivi par les 26 chiens qu'il a tués à l'entrée des villages du Liban, lorsqu'il était jeune soldat. Ce récit amène alors Ari à partir en quête d'un passé dont il ne se rappelle rien.
L'efficacité du film qui est avant tout une dénonciation de la guerre, réside dans le recours à l'animation qui permet de mettre en images un conflit qui en est dépourvu, avec plus de liberté qu'un documentaire classique et sans la grandiloquence des films de guerre hollywoodiens.
"C'était la seule façon de le faire", a expliqué Ari Folman en conférence de presse. "Si nous avions fait un documentaire classique, nous aurions vu des quadragénaires raconter des histoires vieilles de 20 ans et des photos de guerre sans lien avec leur récit", a-t-il dit.
De même, il ne s'est pas donné "pour mission d'enquêter sur qui était au courant du massacre parmi les autorités israéliennes". "C'est un film personnel au sujet de la mémoire", a-t-il dit.
L'autre oeuvre projetée jeudi en compétition, "Leonera", est le cinquième film de Pablo Trapero. Ce beau portrait d'une mère dont le bébé naît en prison, dépeint avec finesse le dilemme moral posé par la présence de jeunes enfants dans l'univers carcéral.
"Leonera", qui en espagnol signifie littéralement la "cage aux lions" et désigne une cellule de détention provisoire, a été tourné dans d'authentiques pénitenciers de la province de Buenos Aires et mêle acteurs professionnels, vraies détenues et personnel pénitentiaire.
"Le film propose une réflexion sur les moyens de faire vivre les enfants dans de meilleures conditions que leur mère incarcérée", a dit Pablo Trapero à l'AFP.
Composant Julia avec fougue et intelligence, l'actrice principale Martina Gusman, apparaît comme une sérieuse candidate au prix d'interprétation.
La légèreté, le strass et paillettes se trouvaient jeudi hors compétition. Angelina Jolie, enceinte et accompagnée de son compagnon Brad Pitt, a monté les marches en début de soirée pour la projection de "Kung Fu Panda", dans une robe très décolletée. L'actrice américaine prête sa voix à ce film d'animation pour enfants, tout comme Dustin Hoffman, Jack Black, Jacky Chan et Lucy Liu, présents également sur le tapis rouge aux côtés... d'un gros panda en peluche.
Angelina Jolie a confirmé dans l'après-midi devant la presse qu'elle attendait des jumeaux mais ignore encore où elle accouchera, même si la France est sérieusement envisagée. L'actrice, Brad Pitt et leurs quatre enfants sont installés depuis la fin avril sur la Côte d'Azur.
George Lucas qui produit le quatrième volet des aventures d'Indiana Jones, réalisé par Steven Spielberg et projeté dimanche, a également monté les marches.
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Re: Festival de Cannes 2008
Concours de femmes enceintes
On ne parle que de la grossesse d'Angelina Jolie, pourtant Jack Black tenait à ce que le monde entier connaisse son nouveau bonheur : lui et son panda attendent des triplés.
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Re: Festival de Cannes 2008
Cannes: Us et coutumes de la Camorra montrés sans fard
Absente de la compétition l'an passé, l'Italie revient avec deux films cette année sur la Croisette, dont "Gomorra", long métrage de fiction visiblement bien documenté sur la Camorra, la mafia napolitaine.
Le film est tiré du récit homonyme de Roberto Saviano, dont les investigations sur les clans de la Camorra lui ont valu de vivre dorénavant sous protection policière.
La caméra du cinéaste Matteo Garrone est presque naturaliste, en ce qu'on ne voit quasiment rien de la ville de Naples telle qu'elle peut figurer sur des dépliants touristiques ou des livres d'Art.
En revanche, elle promène le spectateur dans sa banlieue, où la Camorra contrôle la vie des habitants de modernes latifundias, dans des boîtes de nuit, en bord de mer, dans des carrières, bref en des endroits fréquentés par les mafieux pour procéder à leurs affaires.
Habitants de quartiers défavorisés que l'on tient sous sa coupe en leur versant un maigre salaire; trafic de déchets toxiques; élimination de concurrents chinois dans le secteur de la confection; gamins obnubilés par "Scarface", le film de Brian de Palma, qui veulent faire cavalier seul: Garrone brosse un portrait brut des usages mafieux au travers de multiples histoires personnelles qui vont s'entrechoquant.
"Gomorra" n'a que peu à voir avec "Le Parrain", par exemple, et avec la dimension familiale omniprésente des clans de la Cosa Nostra sicilienne que la saga de Francis Coppola dépeignait.
Le film, présenté dimanche matin, est un long métrage de fiction, puisqu'il emploie des acteurs, mais il tient autant du document authentique.
Pour autant, en dépit de la force du sujet représenté, le film ne paraît pas avoir convaincu la presse au vu des maigres applaudissements qui l'ont salué à la fin de la projection. En revanche, l'équipe a eu un franc succès lors de la conférence de presse où les journalistes italiens étaient nombreux.
Cette façon de montrer une réalité violente sans dramatisation excessive était mûrement pensée.
"Nous sommes fatigués en Italie de l'image folklorique ou de fiction donnée de la criminalité", a expliqué Saviano. "Quand on raconte son pays, on est parfois accusé de le diffamer; les instituts de la culture italiens à l'étranger ne m'invitent pas pour ça", a-t-il ajouté avant que le modérateur lui rappelle que ce n'avait pas été le cas de celui de Montréal.
Traitant d'un sujet aussi sensible, il a tout naturellement été demandé au réalisateur s'il avait pris des risques en tournant ce long métrage. "Je ne vous cache pas qu'il y avait des risques quand on a tourné mais je dois reconnaître qu'il y a eu de la part de la population une grande disponibilité. Elle nous donnait des conseils et participait de manière très active", a répondu Garrone.
"Je dois dire que, personnellement, je me sens pas en danger car j'ai choisi de prendre une direction différente de celle du livre. Cela dit, je pense que le film et le livre s'aident mutuellement."
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Re: Festival de Cannes 2008
Indiana Jones bien accueilli à Cannes mais sans enthousiasme excessif
Le Festival de Cannes n'a été ni l'Eldorado ni le "Temple maudit" pour Indiana Jones, dont le quatrième volet a été relativement bien accueilli dimanche par les critiques pour sa première mondiale, même si l'enthousiasme était nettement supérieur avant sa projection qu'après.
Des applaudissements mesurés ont salué la fin des deux heures de la projection de presse d'"Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal" dans l'après-midi. Il a aisément évité les huées qui auraient scellé son échec mais n'a pas non plus reçu l'ovation qui aurait marqué son triomphe.
La vraie euphorie a eu lieu avant la projection. Certains spectateurs chantaient le célèbre générique dans l'obscurité avant le début du film et des applaudissements nourris ont salué la première apparition du chapeau de feutre de l'archéologue-aventurier, qu'incarne Harrison Ford à 65 ans, 19 ans après l'épisode précédent.
En revanche, l'accueil de la Croisette a été fervent en soirée pour la montée des marches, qui a sans surprise été la plus impressionnante depuis le début du festival. Quelque 3.000 personnes étaient massées près du tapis rouge avant la projection de gala.
"Je n'ai pas peur, je m'attends à être fouetté de toutes façons. Il n'est pas inhabituel qu'un film populaire soit méprisé par certaines personnes, ça ne me préoccupe guère", avait entre-temps déclaré Harrison Ford en conférence de presse, aux côtés du réalisateur Steven Spielberg et du producteur George Lucas.
Cette suite "a pris beaucoup de temps car c'est moi qui ai tout freiné. Je n'étais pas convaincu et cela a pris du temps de trouver la bonne histoire", a ajouté Spielberg.
L'action se déroule non plus dans les années 30 mais en 1957, en pleine Guerre Froide. Les Soviétiques ont remplacé les Nazis dans le rôle des méchants, avec à leur tête Irina Spalko (Cate Blanchett).
Eux et un "Indy" vieilli se disputent le Crâne de Cristal d'Akator, une relique précolombienne.
Ce nouveau volet est imprégné par l'esprit des années 50, l'âge d'or de la science-fiction. On y retrouve le mélange d'angoisses paranoïaques (la Guerre froide, l'entrée dans l'ère atomique) et d'optimisme caractéristique des "fifties".
Indiana Jones fait une "rencontre du troisième type" au terme du film, puisqu'il entre en contact avec une civilisation extraterrestre (des cousins éloignés de E.T.?) dans une cité perdue de l'Amazonie, la mythique El Dorado. Il retrouve son ancien amour, Marion (Karen Allen, présente dans "Les aventuriers de l'Arche perdue" en 1981) et se découvre un fils (Shia LaBeouf).
Les clins d'oeil sont nombreux. On aperçoit au début du film l'Arche d'Alliance retrouvée par Indiana Jones dans le premier épisode, certaines scènes évoquent "American Graffiti" de Lucas, et le look de LaBeouf est autant inspiré du Marlon Brando de "L'Equipée sauvage" que de James Dean.
"C'est un produit industriel finalisé. On n'est pas volé, on est même content. On a fait le tour de manège que l'on espérait", a déclaré à Alain Spira, journaliste à Paris Match. "Je me suis un peu ennuyé", a confié Pierre Vavasseur, journaliste au Parisien.
Le site internet du journal anglais Daily Telegraph a jugé le film "pas aussi mauvais qu'on aurait pu le craindre mais pas aussi réussi qu'on aurait pu l'espérer", estimant qu'il "était davantage né de calculs commerciaux que d'un besoin de raconter une histoire".
Il sortira mercredi en France et le lendemain dans la plupart des autres pays.
Comme souvent avec les "blockbusters" américains présentés à Cannes, Indiana Jones a largement éclipsé les deux films en compétition, "Serbis", du Philippin Brillante Mendoza, et "Gomorra", de l'Italien Matteo Garrone.
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Re: Festival de Cannes 2008
Harrison Ford
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Re: Festival de Cannes 2008
La guerre des stars
C'est au bras de son étoile noire, la puissante femme d'affaire Mellody Hobson, que George Lucas a arpenté le tapis rouge du Festival de Cannes.
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Re: Festival de Cannes 2008
Cancans de Cannes
Ardisson négocie et madame rêve - Tandis que son époux Thierry est à Cannes pour la première fois en tant que producteur de cinéma -son nouveau défi professionnel-, Béatrice Ardisson veut "poétiser la Croisette". Mme Ardisson rêve de mettre en place une flotte de pousse-pousses pour éviter aux festivaliers d'arpenter plusieurs fois par jour les trois kilomètres de promenade. Aux guidons, des cyclistes en smoking: "ce serait follement poétique et surtout tellement cinématographique!", bien décidée à convaincre la ville de Cannes de la suivre dans ce projet dès l'an prochain. Béatrice Ardisson s'est forgé une jolie réputation comme "disc-jockey" avec une dizaine de compilations musicales, notamment pour "Paris Dernière", le road-movie - Comores, première - La Semaine de la Critique a présenté lundi le court-métrage "Résidence Ylang-Ylang", qui a la particularité d'être le premier film en 35 mm tourné dans l'histoire des Comores, selon les organisateurs de cette section parallèle. "Résidence Ylang-Ylang", qui dure 20 minutes et est une coproduction française, a été réalisé par la jeune Hachimiya Ahamada. Il raconte l'histoire de Djibril, un modeste paysan qui perd sa cabane dans un incendie.
- Cannes, "le plus beau des aéroports" - En recevant sa première Palme d'Or à bientôt 100 ans, le réalisateur portugais Manoel de Oliveira a rendu la politesse en saluant l'importance des festivals pour le cinéma. Reprenant des propos de Fellini qui comparaît les films à des avions dépourvus d'aéroports pour résumer les problèmes de distribution, De Oliveira a lancé: "Les aéroports, ce sont les festivals et celui de Cannes est le plus beau".
- Puff Daddy fait ses courses - Le rappeur américiain Puff Daddy a provoqué une petite émeute sur la Croisette, lundi après-midi, en débarquant dans la boutique Ermenegildo Zegna. Au même moment, Brad Pitt et Angelina Jolie déambulaient en toute tranquillité rue d'Antibes, la rue la plus commerçante de Cannes, prouvant que la discrétion est à la portée de tous.
- Un palace, des chiffres - 24.000 oeufs de poule, 800 kilos de langoustes et homards, 600 kilos de poissons fins, 300 kilos de saumon, 500 kilos de filets de boeuf et de carrés d'agneau, 300 kilos de beurre, 300 litres de crème: voici ce qui transite en moyenne dans les cuisines d'un fameux palace cannois pendant les douze jours de festival. Les 1.500 petits déjeuners quotidiens nécessitent en plus 6.000 viennoiseries. Pour le bar et le restaurant d'un seul palace, 10.000 bouteilles de champagne ont été commandées.
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Re: Festival de Cannes 2008
Les stars sur les marches de Cannes |
Harrison Ford et Calista Flockhart sont en bonne position pour ravir le titre de couple vedette de la Croisette à Brad et Angelina.
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Re: Festival de Cannes 2008
Cinéma: Eastwood à Cannes avec une fresque éblouissante sur les années 20
L'Américain Clint Eastwood a fait une entrée fracassante au Festival de Cannes mardi avec "L'échange", une éblouissante fresque sur l'Amérique des années 20 où Angelina Jolie campe la mère d'un enfant kidnappé, en butte à l'incurie des institutions.
Après le choc d'"Indiana Jones" dimanche, Hollywood devait à nouveau assurer le spectacle sur les marches rouges dans la soirée, avec la venue d'Eastwood et Jolie - déjà là pour le film d'animation "Kung Fu Panda" -, mais aussi de James Gray et Gwyneth Paltrow pour "Two lovers".
Le dieu vivant du foot argentin Diego Maradona a fait crépiter les flashes en taquinant le ballon avec le cinéaste serbe Emir Kusturica, qui l'a filmé pour "Maradona by Kusturica", un documentaire montré hors compétition mardi.
"Emir m'a donné le respect dont tous les êtres humains ont besoin", a-t-il déclaré à la presse.
Chaleureusement applaudi par la presse le matin, "L'échange" est un film-fleuve ambitieux (2H21) où Angelina Jolie trouve à 32 ans son meilleur rôle, celui d'une mère-courage dans l'Amérique sexiste des années 1920.
Produit et réalisé par Eastwood qui en signe aussi la musique, le film s'inspire d'un fait divers sur lequel l'acteur-réalisateur de 77 ans, quatre fois oscarisé, s'est documenté.
Angelina Jolie y est Christine Collins, une standardiste et mère célibataire dont l'enfant âgé de neuf ans, Walter, disparaît à Los Angeles un jour de 1928 alors qu'elle travaille.
Cinq mois plus tard, la police lui ramène un garçon qui prétend se nommer Walter Collins mais n'est pas le sien.
Christine tente alors de faire éclater la vérité, mais une police corrompue, habituée aux méthodes musclées, décide de redorer son blason en bouclant l'affaire et enferme la mère rebelle en hôpital psychiatrique.
Un prêtre charismatique (John Malkovich) puis un avocat déterminé viennent à son secours et l'affaire rebondit avec l'arrestation d'un assassin d'enfants...
De facture hollywoodienne classique avec son récit linéaire et ses scènes de bravoure à la dramatisation appuyée, "L'échange" impressionne par sa peinture des injustices produites par la société américaine des années 20.
Il met en lumière le traitement réservé aux classes populaires et en particulier aux femmes et aux enfants, faibles parmi les faibles, par les institutions policières, judiciaires ou psychiatriques.
Police, justice, prison et surtout hôpital où camisole de force, drogue et électrochocs font office de traitement, sont des machines à broyer toute rébellion sociale autant que des institutions démocratiques, nous dit Eastwood.
"J'aime remettre les choses en cause, ce genre d'histoires ne peut que m'intéresser car elle recèle beaucoup de conflits", a affirmé à la presse un Eastwood qui n'a "pas envie de raconter des histoires à l'eau de rose".
La maltraitance des enfants, magistralement évoquée dans son conte tragique "Mystic River" (2003) qui mettait en scène des victimes de pédophilie, affleure aussi dans "L'échange".
Pour la 3e année consécutive en compétition à Cannes, le réalisateur américain James Gray a dévoilé "Two lovers", une belle romance aux accents tragiques où Joaquin Phoenix campe un homme déchiré entre deux femmes, jouées par Gwyneth Paltrow et Vinessa Shaw.
Autre film en compétition, "Delta", du Hongrois Kornel Mundruczo, s'appuie sur le thème classique de l'irruption d'un étranger dans un microcosme dont il va bouleverser l'équilibre.
"Delta" rate son entrée au Festival
L'Europe de l'est est peu représentée cette année à Cannes dans la compétition: une seule entrée, hongroise, et qui est loin d'avoir trouvé son public, en tout cas auprès de la presse.
Rejouer Le cinéaste hongrois Kornel Mundruczo était déjà venu sur la Croisette, voici deux ans, avec "Johanna", un opéra filmé qui avait été montré dans la section non compétitive "Un Certain Regard".
Avec "Delta", son troisième film, il aborde la délicate question de l'inceste.
"Plutôt que d'évoquer frontalement la déviance sexuelle, j'ai voulu aborder la notion de liberté, une liberté qui permettrait à un individu de transcender la norme", explique le réalisateur dans les notes de production.
Un jeune homme (Felix Lajko) revient dans le Delta, une grande contrée liquide dont les habitants vivent quasiment coupés du reste du monde. Il fait la connaissance d'une soeur (Orsi Toth, une habituée des films de Mundruzco) dont il ignorait l'existence.
Ils décident de se bâtir une maison lacustre et d'y vivre ensemble. Le jour où ils décideront de prendre la crémaillère, certains autochtones leur feront savoir à quel point ils désapprouvent cette relation "contre-nature".
"L'inceste n'est pas au coeur du récit, il s'agit plutôt du courage dont il faut faire preuve pour accepter une attirance naturelle brisant tabous et conventions", dit encore le réalisateur.
En dépit de beaux moments de mise en scène, notamment une scène de viol filmée de très loin et en plan fixe, la presse a réagi froidement à "Delta
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Re: Festival de Cannes 2008
Clint Eastwood et Angelina Jolie
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Re: Festival de Cannes 2008
Festival de Cannes: le Che à l'assaut des marches
L'Argentine était à l'honneur mercredi à Cannes avec l'un des films les plus attendus de l'année, "Che" de l'Américain Steven Soderbergh, un diptyque où Benicio Del Toro incarne le célèbre guérillero, mais aussi avec "La femme sans tête" de Lucrecia Martel.
Les festivaliers - invités de gala, tout comme la presse - n'ont découvert "Che" que dans la soirée, en l'absence de projection matinale.
Cette montée des marches a attiré les foules. L'ex-footballeur argentin Diego Maradona et l'ex-boxeur américain Mike Tyson étaient là pour assister à cette projection-fleuve de 4h28 (avec entracte).
Tous deux sont des admirateurs du révolutionnaire et ont un tatouage à son effigie.
Egalement présente, l'équipe de "Bienvenue chez les Ch'tis", le film de Dany Boon, qui a franchi la barre des 20 millions de spectateurs en France et se rapproche du record de 20,75 millions détenu par l'Américain "Titanic" (1998).
Les badauds ont eu droit à une double ration de stars. Ils ont ensuite assisté à une deuxième montée des marches, surprise celle-ci, qui réunissait Madonna et Sharon Stone pour la présentation de "I am because we are", documentaire sur les orphelins du Malawi produit par la chanteuse.
Sacré à 25 ans pour "Sexe, mensonges et vidéo", Palme d'or 1989, Soderbergh est pour la troisième fois en compétition avec "Che" qui relate la vie du jeune rebelle argentin, figure de la révolution cubaine.
"Fasciné" par une vie aux "allures de roman d'aventures", Soderbergh a voulu montrer "le processus par lequel un homme doté d'une volonté indomptable va découvrir sa capacité à inspirer et mener d'autres hommes, affirme-t-il dans un bref texte distribué à la presse.
Scindé en deux pour sa sortie en salles - le premier volet est attendu en octobre, le second en novembre -, "Che" l'est aussi au plan esthétique.
Car la première partie, qui évoque la révolution cubaine à travers le regard du héros est cadrée en cinémascope, tandis que la deuxième, qui relate la "fuite en avant" du héros vers un "cul-de-sac idéologique" explique Soderbergh, est filmée dans un style "qui indique que tout peut arriver à tout moment".
Après "Leonera" de Pablo Trapero le festival de Cannes accueille la deuxième fiction argentine en compétition: "La femme sans tête" de Lucrecia Martel, née en 1966 et venue quatre ans auparavant avec "La nina santa".
Produit par la société de l'Espagnol Pedro Almodovar et son frère, El Deseo, elle suit une femme de la bourgeoisie provinciale argentine.
Un jour alors qu'elle file en voiture sur une route de campagne, Veronica (Maria Onetto) heurte quelque chose, mais elle n'a pas la force d'aller voir.
Choquée, elle pense avoir tué quelqu'un et perd peu à peu goût à la vie.
En quelques cadres élégants, suivis de plans serrés sur le visage d'une Veronica mutique, Lucrecia Martel capte le vague à l'âme éprouvé par son héroïne en guise de culpabilité, dans de subtiles ambiances de déliquescence.
"Pour moi le mal ne résulte pas d'une organisation mafieuse, c'est quelque chose de gentil, d'inoffensif", a expliqué la réalisatrice.
Séduit au départ, le spectateur finit par décrocher, le propos de la réalisatrice s'avérant, au final, aussi ténu que le scénario du film.
Les huit derniers films en lice (sur 22) pour la Palme d'or seront dévoilés d'ici dimanche. Mercredi, "L'échange" de Clint Eastwood avec Angelina Jolie entrait dans les favoris des critiques du monde entier compilés par le magazine américain Screen.
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Re: Festival de Cannes 2008
Benicio Del Toro sur les marches du film"Che"où il incarne Che Guevara
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Re: Festival de Cannes 2008
Madonna à Cannes pour un documentaire sur les orphelins du Malawi
La chanteuse américaine Madonna a présenté à Cannes en marge du festival un documentaire sur les orphelins du Malawi, pays du sud-est de l'Afrique, ravagé par le sida, où elle tente elle-même d'obtenir l'adoption définitive d'un enfant.
"Je suis contente de servir de cobaye" dans ce processus, a déclaré Madonna dont l'adoption définitive d'un orphelin de trois ans doit être tranchée par un tribunal du Malawi cette semaine.
"Cela a été une vraie bataille, douloureuse, mais au final je me suis dit qu'une femme qui met un enfant au monde souffre énormément elle aussi", a-t-elle ajouté.
"Mes douleurs d'enfantement à moi, cela a été de supporter la presse devant chez moi, m'accusant de vouloir kidnapper cet enfant. Au final, toutes ces épreuves n'ont fait que me rendre plus forte, alors je ne me plains pas", a encore déclaré Madonna.
"I am because we are", documentaire écrit et produit par la chanteuse, a été réalisé par Nathan Rissman, son ancien jardinier et baby-sitter. Il montre la pauvreté croissante au Malawi, les ravages qu'y fait le sida parmi la population adulte et la peur des enfants qui se retrouvent seuls après la mort de leurs parents.
Incluant des témoignages de l'ancien président américain Bill Clinton et du Prix Nobel sud-africain Desmond Tutu, il se termine sur une note optimiste en montrant le travail d'organisations humanitaires oeuvrant pour la santé et l'éducation des habitants, et en indiquant aux spectateurs comment ils peuvent apporter leur aide.
"J'espère que le monde entier va le voir", a ajouté Madonna.
Le 15 mai, le tribunal du Malawi chargé de se prononcer sur la demande d'adoption formulée par Madonna et son mari, le cinéaste britannique Guy Ritchie, a entendu un rapport d'enquête sociale favorable. Il devait faire connaître sa décision en fin de semaine, au terme d'une audience à huis clos.
Déjà mère d'une fille, Lourdes, et d'un fils, Rocco, la chanteuse a obtenu en octobre 2006 la garde temporaire du petit David Banda, alors âgé de 18 mois, peu après l'avoir rencontré dans un foyer pour orphelins du sida.
Si Madonna est appréciée pour ses oeuvres de charité au Malawi, sa demande d'adoption a déclenché une polémique, certains l'accusant d'user de sa popularité et de sa fortune pour accélérer la procédure, ce dont elle s'est catégoriquement défendue.
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Re: Festival de Cannes 2008
Cannes: la presse salue le triomphe d'"Entre les murs"
Au lendemain de la clôture du 61e Festival de Cannes, la presse dans l'ensemble salue la performance du cinéaste Laurent Cantet qui a apporté au cinéma français sa première Palme d'or depuis 21 ans.
"Entre les murs", sa fiction/documentaire sur une année scolaire d'un collège parisien réputé difficile, a séduit un jury dont le président, l'acteur-réalisateur américain Sean Penn, avait bien souligné que l'heureux élu se devrait d'avoir pleinement conscience du monde dans lequel il vivait.
La performance est d'autant plus saisissante qu'"Entre les murs" a rejoint la sélection officielle in extremis. Lors de la conférence de presse donnée en avril, il n'y avait encore que deux films français en lice pour la Palme d'or, "Un conte de Noël" d'Arnaud Desplechin et "La Frontière de l'Aube", de Philippe Garrel.
Il faut remonter à 1987 pour voir un cinéaste français récolter la récompense suprême. Il s'agissait de Maurice Pialat et de "Sous le soleil de Satan". Cette palme avait suscité de vives réactions, tant positives que négatives, et Pialat avait répliqué aux sifflets et huées en déclarant: "Si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus."
L'Elysée a réagit dès dimanche soir, peu après la cérémonie de clôture, en exprimant la "joie" et la "satisfaction" du président Nicolas Sarkozy.
"Cantet, la grande classe !", titre Libération qui, précisément, rappelle que "Sean Penn avait prévenu avant l'ouverture du Festival que le palmarès de son jury serait politique. On n'est pas déçu."
Il ajoute que les choix du jury ont été "engagés" en distinguant non seulement "Entre les murs" mais encore "Che", de Steven Soderbergh, ou encore "Il Divo" et "Gomorra", des Italiens Paolo Sorrentino et Matteo Garrone.
"Chaque palmarès comporte évidemment son convoi de laissés pour compte", poursuit Libération. "James Gray pour 'Two Lovers', Jia Zhangke pour '24 City', Ari Folman pour 'Valse avec Bachir (...), 'Serbis', de Brillante Mendoza et 'La Frontière de l'Aube' de Garrel, le film le plus discuté de cette édition et pourtant super très bien."
UN CAS D'ÉCOLE
"Le triomphe du cinéma français", titre Aujourd'hui en France pour qui "Laurent Cantet et ses 24 jeunes héros, élèves du collège parisien Françoise-Dolto (XXe), ont vécu un moment d'exception".
"C'est un truc de malade qui nous arrive !", dit Franck Souleymane, l'un des collégiens jouant dans le film et que cite le quotidien. Quant à Laurent Cantet, il se félicite que, grâce à cette récompense, "le film va avoir une visibilité beaucoup plus grande à sa sortie", soit le 15 octobre.
"Entre être et savoir, cette classe en apprend beaucoup plus sur l'école que nombre de discussions oiseuses ou de reportages démagogiques", écrit Le Figaro.
"Cannes 2008: mention assez bien", titre le quotidien, qui juge que le jury "a plutôt fait de bons choix" et évoque "un palmarès très radical dans une sélection à la tonalité sombre". "Mais Clint Eastwood méritait mieux qu'un prix de consolation", ajoute-t-il.
Eastwood et Catherine Deneuve ont reçu un Prix spécial du 61e pour l'ensemble de leur carrière.
"Entre les murs: un cas d'école !", écrit Nice-Matin. "Aucun film en compétition n'ayant véritablement fait l'unanimité cette année, on s'attendait forcément à être surpris", poursuit-il. "Mais pas à ce point ! La Palme d'or décernée 'à l'unanimité' à 'Entre les murs' de Laurent Cantet a pris tout le monde au dépourvu."
Les membres du jury n'ont pas du tout considéré ce film comme étant "franco-français" mais "lui ont trouvé au contraire des qualités universelles".
Nice-Matin remarque lui aussi que Clint Eastwood est le "grand absent" du Festival et estime que le prix qu'il a reçu "pourrait bien faire figure de lot de consolation".
La performance est d'autant plus saisissante qu'"Entre les murs" a rejoint la sélection officielle in extremis. Lors de la conférence de presse donnée en avril, il n'y avait encore que deux films français en lice pour la Palme d'or, "Un conte de Noël" d'Arnaud Desplechin et "La Frontière de l'Aube", de Philippe Garrel.
Il faut remonter à 1987 pour voir un cinéaste français récolter la récompense suprême. Il s'agissait de Maurice Pialat et de "Sous le soleil de Satan". Cette palme avait suscité de vives réactions, tant positives que négatives, et Pialat avait répliqué aux sifflets et huées en déclarant: "Si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus."
L'Elysée a réagit dès dimanche soir, peu après la cérémonie de clôture, en exprimant la "joie" et la "satisfaction" du président Nicolas Sarkozy.
"Cantet, la grande classe !", titre Libération qui, précisément, rappelle que "Sean Penn avait prévenu avant l'ouverture du Festival que le palmarès de son jury serait politique. On n'est pas déçu."
Il ajoute que les choix du jury ont été "engagés" en distinguant non seulement "Entre les murs" mais encore "Che", de Steven Soderbergh, ou encore "Il Divo" et "Gomorra", des Italiens Paolo Sorrentino et Matteo Garrone.
"Chaque palmarès comporte évidemment son convoi de laissés pour compte", poursuit Libération. "James Gray pour 'Two Lovers', Jia Zhangke pour '24 City', Ari Folman pour 'Valse avec Bachir (...), 'Serbis', de Brillante Mendoza et 'La Frontière de l'Aube' de Garrel, le film le plus discuté de cette édition et pourtant super très bien."
UN CAS D'ÉCOLE
"Le triomphe du cinéma français", titre Aujourd'hui en France pour qui "Laurent Cantet et ses 24 jeunes héros, élèves du collège parisien Françoise-Dolto (XXe), ont vécu un moment d'exception".
"C'est un truc de malade qui nous arrive !", dit Franck Souleymane, l'un des collégiens jouant dans le film et que cite le quotidien. Quant à Laurent Cantet, il se félicite que, grâce à cette récompense, "le film va avoir une visibilité beaucoup plus grande à sa sortie", soit le 15 octobre.
"Entre être et savoir, cette classe en apprend beaucoup plus sur l'école que nombre de discussions oiseuses ou de reportages démagogiques", écrit Le Figaro.
"Cannes 2008: mention assez bien", titre le quotidien, qui juge que le jury "a plutôt fait de bons choix" et évoque "un palmarès très radical dans une sélection à la tonalité sombre". "Mais Clint Eastwood méritait mieux qu'un prix de consolation", ajoute-t-il.
Eastwood et Catherine Deneuve ont reçu un Prix spécial du 61e pour l'ensemble de leur carrière.
"Entre les murs: un cas d'école !", écrit Nice-Matin. "Aucun film en compétition n'ayant véritablement fait l'unanimité cette année, on s'attendait forcément à être surpris", poursuit-il. "Mais pas à ce point ! La Palme d'or décernée 'à l'unanimité' à 'Entre les murs' de Laurent Cantet a pris tout le monde au dépourvu."
Les membres du jury n'ont pas du tout considéré ce film comme étant "franco-français" mais "lui ont trouvé au contraire des qualités universelles".
Nice-Matin remarque lui aussi que Clint Eastwood est le "grand absent" du Festival et estime que le prix qu'il a reçu "pourrait bien faire figure de lot de consolation".
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